Zerrouk Manane PDF
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Mémoire
MASTER ACADEMIQUE
Domaine: Sciences et Techniques
Filière: Génie des procédés
Option : Raffinage et Technologie des Hydrocarbures
Présenté par :
Dédicace………………………………………………………………………………………I
Remerciements…………………………………………………………………………….....II
Liste des tableaux………………………………………………………………………… ...III
Liste des figures……………………………………………………………………………...IV
Nomenclature…………………………………………………………………………………V
Résumé………………………………………………………………………………………VI
Introduction générale…………………………………………………………………….…..01
Partie théorique
Chapitre I : Généralités
I-Présentation de la région…………………………………………………………………...03
I-1- Direction régionale In Amenas………………………………………………………….03
I-2- Historique des champs…………………………………..………………………………05
I-3-Généralités sur le gaz naturel…………………………………………………………….06
I-4- Sources du gaz naturel…………………………………………………………………..06
I-5- Origine des constituants du gaz naturel………………………………………………...07
I-6- Caractéristiques du gaz naturel………………………………………………………….07
I-7- Différents types de gaz naturel ………………………………………………………....08
I-8- Le traitement de gaz naturel………………………………………………………….…08
I-9-Le gaz naturel dans le monde et en Algérie…………………………………………...…09
I-9-1- Le gaz naturel dans le monde…………………………………………………………09
I-9-2- Le gaz naturel en Algérie ……………………………………………………………..11
Partie calcul
Conclusion………………………………………………………………………………..…70
Bibliographie…………………………………………………………………………….......71
Annexes………………………………………………………………………………….. ..VII
À la fin de cette étude .Nous remercions dieu le tout
Med Larbi qui nous ont trop aidé pour réaliser ce travail.
ZERROUK RACHED
Dédicace
A ma très chère mère et très cher père, pour leurs patiences et leurs
confiances.
MA famille : MANANE
MANANE Tahar
Liste des tableaux
Tableaux Pages
DL : Champ Edjeleh
DP : Division Production
PR : Peng –Robinson
P: Pression [bar]
Pcr: la pression critique [MPa]
Résumé
La présence d’eau dans le gaz naturel entraine différentes problème pour les
exploitations : suivants les conditions de température et de pression qui règnent dans une
installation, la vapeur d’eau peut se condenser et provoqué la formation d’hydrates. Pour
éviter ces phénomènes, il est nécessaire de réduire la teneur en eau de gaz naturel au moyen
des techniques de traitement appropriées.
Dans notre étude la déshydratation de gaz naturel est réalisée par le procédé
d’absorption, en utiliser le tri éthyle glycol (TEG) comme solvant d’extraction de l’eau. Cette
dernière provoqué les pertes de TEG par l’évaporation dans l’unité de déshydratation, donc il
faut suive des paramètres pour minimiser les pertes de TEG.
Abstract
The presence of water in natural gas causes different problem for the exploitation:
following the conditions of temperature and pressure which reign in an installation, the steam
can condense and caused the formation of hydrates. To avoid these phenomena, it is necessary
to reduce the water rate content of natural gas by means of the suitable techniques of
treatment.
In our study the natural gas dehydration is carried out by the process of absorption, by
the use of tri ethyl glycol (TEG) as a solvent of water extraction. This method causes the
losses of TEG by evaporation in the unit of dehydration; therefore it is necessary to follow
optimal parameters to minimize the losses of TEG.
ملخص
فإن بخار الماء, حسب شروط الحرارة و الضغط: تواجد الماء في الغاز الطبيعي يشكل مختلف المشاكل في االستغالل
من اجل تفادي هذه الظواهر يجب التقليل من نسبة الماء في الغاز الطبيعي بتقنيات المعالجة, يحرص على تشكيل الماءات
.المناسبة
في دراستنا يتم تجفيف الغاز الطبيعي بطريقة االمتصاص من خالل استعمال ثالثي ايثالن غليكول كمحلول استخالص
إذن يجب احترام المقادير الفيزيائية من أجل التقليل من, هذه األخيرة تسبب ضياع الغليكول بالتبخر في وحدة التجفيف,الماء
.ضياع الغليكول
Dans ces conditions, les progrès techniques permettent de réduire ces coûts,
devraient jouer dans l’avenir un rôle majeur dans le développement du commerce
international du gaz naturel.
Le gaz naturel à sa sortie des puits n’est pas directement utilisé avant qu’il soit
traité et débarrassé de ses constituants indésirables ;le traitement du gaz naturel consiste a
séparer certains constituants présents a la sortie des puits tel que l’eau, l’élimination ou du
moins la réduction de la teneur en eau sont des opérations aussi bien nécessaires
qu’importantes dans la mesure ou elles conduisent à l’amélioration de la valeur
commerciale du gaz sec et permettent le bon déroulement du procès et le ralentissement du
processus de corrosion des pipes.
C’est un problème largement connu dans l’industrie gazière, qui pour le maîtriser
est dotée de systèmes d’inhibition de la formation des hydrates, basés sur l’emploi de
plusieurs types de produits chimiques déshydratants.
Le tri éthylène glycol est l’un des glycols, qui se prête le mieux à l’inhibition, toute
fois l’injection et la registration du TEG s’accompagnent des pertes quotidiennes; nous
avons fait une étude d’optimisation des pertes du TEG, et ce dans le but de réduire ces
pertes.
1
Introduction générale
Ce mémoire est composé de deux parties principales. La première partie a été consacrée
au point d’aperçu théorique. La deuxième partie présente l’étude de calcul. Les deux parties
comportent six chapitres :
Un premier chapitre qui traitera en premier lieu des informations d’ordre général.
Un deuxième chapitre ; nous rappelons une présentation sur le champ Edjeleh
(DL).
Un troisième chapitre concerne des généralités sur Les hydrates
Un quatrième chapitre ; concerne des généralités sur la déshydratation
Un cinquième chapitre ; concerne une partie de calcul et vérification
Un sixième chapitre ; est consacré pour une simulation par Hysys
A l’issue de ce travail, une conclusion générale.
2
Chapitre I
Chapitre I Généralités
I-Présentation de la région
I-1- Direction régionale In Amenas [1]
SONATRACH est divisé en quatre Activités : Amont, Aval, Transport par canalisation et
Commercialisation. La Division Production (DP) fait partie intégrante de l’Activité Amont. Les
sites de production de la Division Production sont répartis selon les neufs Directions Régionaux.
La direction régionale In Amenas se situe dans le chef lieu de daïra (In Amenas) dans la
partie centrale du bassin d’Illizi à 1600 km au SSE d’Alger, à 820 km au sud-est d’Ouargla sur le
plateau de Tinhert et à 200 km au nord-est d’Illizi (chef lieu de wilaya), dont elle relève
administrativement. L’altitude moyenne est plus ou moins 560 m par rapport au niveau de la mer.
La superficie des champs producteurs de la région est de l’ordre de 30 000 km 2. Cette région se
divise en trois (3) secteurs:
3
Chapitre I Généralités
f
i
g
u
r
e
i
.
1
:
Figure (I.1): Les secteurs constituant la région in amenas
4
Chapitre I Généralités
5
Chapitre I Généralités
Le gaz naturel est une énergie primaire non renouvelable bien répartie dans le monde
propre et de plus en plus utilisé. Dispose de nombreuses qualités :
- Abondance relative,
- Souplesse d’utilisation,
- Qualités écologiques,
- Prix compétitifs.
Le gaz naturel est une énergie fossile comme l’huile ou le charbon présent naturellement
dans des roches poreuses sous forme gazeuse. C’est un mélange dont le constituant principal, de
70% à 95% est de méthane. Il est donc composé majoritairement d’hydrogène et de carbone, d’où
son nom d’hydrocarbure. [2]
Le gaz naturel remplit les pores et les fractures des roches sédimentaires par les
profondeurs de la terre et des fonds marins. La partie d'une formation sédimentaire qui renferme
le gaz naturel est souvent désignée sous les noms de "réservoir", ou "gisement".
6
Chapitre I Généralités
Le gaz naturel existe partout dans le monde, seul ou associé à du pétrole brut. Il peut être
piégé dans différents types de roches sédimentaires, notamment des grès, des carbonates, des
filons couches de charbon et des lits de schistes argileux ou "shales". [3]
7
Chapitre I Généralités
L’apparition d’une phase liquide dépend des conditions de température et de pression dans le
réservoir et en surface, ce qui conduit à distinguer les types suivants :
Gaz sec: ne forme pas de gaz liquide dans les conditions de production.
Gaz humide : forme une phase liquide au cours de production dans les conditions de
surface, sans qu’il y ait condensation rétrograde dans le gisement.
Gaz a condensât: forme une phase liquide dans le réservoir lors de productions par
condensation rétrograde.
Gaz associé : coexistant dans le réservoir avec une phase « huile ». le gaz associé
comprend le gaz de couverture et le gaz dissous. [3]
D’une façon générale, le traitement des gaz naturels consiste à retirer spécifiquement
certains constituants présents dans les gaz « bruts » en sortie des puits de production (gisements
ou après stockage en nappes aquifères) pour rendre le gaz compatible avec les spécifications
requises pour son transport et/ou pour le rendre compatible avec des spécifications de qualité
commerciales (contractuelles) et réglementaires.
Les principaux composés qu'il peut être nécessaire de retirer du gaz sont les suivants : [4]
8
Chapitre I Généralités
f) l'azote, de valeur thermique nulle, pour «remonter » le Pcs et/ou l'indice de wobbe
du gaz.
g) l'eau, qu'est gênante pour le transport et la distribution du gaz de plus et le milieu
privilégie pour la pluparts des réactions chimiques.
Les ressources sont abondantes et très largement distribuées à travers le monde. Environ
2/3 des réserves prouvées mondiales de gaz naturel – dont la durée de vie au rythme de
consommation actuel est de 60 ans – sont concentrées en Russie et au Moyen-Orient (Iran,
Qatar). Grâce à la découverte de nouveaux champs (notamment dans la zone offshore
d'Asie/Océanie) et à la réévaluation de champs existants en dehors de l'Europe, les réserves
mondiales ont augmenté de 30 % durant la dernière décennie. Les réserves offshores ont acquis
de l'importance : elles représentent actuellement 40 % des réserves gazières mondiales.
date de
rang pays/région réserves prouvées (m³) % du total
l'information
01 Russie 47 570 000 000 000 22,82 %
02 Iran 33 070 000 000 000 15,86 %
03 Qatar 24 300 000 000 000 11,66 %
04 Turkménistan 24 300 000 000 000 11,66 %
05 Arabie saoudite 8 028 000 000 000 3,84 %
06 Etats-Unis 7 716 000 000 000 3,69 %
07 émirats arabes unis 6 089 000 000 000 2,91 %
08 Venezuela 5 224 000 000 000 2,49 %
09 Nigeria 5 110 000 000 000 2,45 % janvier 2012
10 Algérie 4 502 000 000 000 2,16 %
/ Monde 208 400 000 000 000 100 %
9
Chapitre I Généralités
La production mondiale de gaz naturel augmente de manière constante depuis 40 ans. Elle
a triplé entre 1970 et 2010. en 2012 les plus gros producteurs mondiaux sont les états unis avec
20% de la production mondiale (incluant le gaz naturel non conventionnel), la Russie (18%) , le
Qatar (5%), l’Iran (5%) et le canada (4%). les 2/3 de la production mondiale sont assurés par 10
pays. il est important de noter que si le moyen orient représente près de 43% des réserves
mondiales prouvées, il ne représente que 16% de la production mondiale. [5]
10
Chapitre I Généralités
L’Algérie a une importante industrie du gaz naturel, et est un important producteur de gaz
au niveau mondial.
Des études des réservoirs permettent de définir le mode d’exploitation du champ. en 1974,
parallèlement à ces études, une extension du centre de traitement était réalisée par l’adjonction de
six nouvelles unités d’une capacité totale de 300.106 m3/j.
Un programme de forage complémentaire était porté sur 23 nouveaux puits réalisés entre
1971 et 1974.depuis 1980, l’Algérie est devenue l’un des grands exportateurs mondiaux de gaz
11
Chapitre I Généralités
naturel. Une particularité à souligner est que l’Algérie a pu réaliser diverses installations de
liquéfaction de gaz naturel qui lui permettent de le commercialiser sous forme liquide et le
transporter dans des méthaniers vers le marché extérieur (Etats-Unis, Europe.. etc.).
Parallèlement à ce mode de transport l’Algérie a pu transporter son gaz par des gazoducs
reliant directement Hassi r’mel à l’Europe, c’est ainsi qu’elle exploite actuellement le fameux
gazoduc trans-méditerranéen qui relie l’Algérie à l’Italie et la Slovénie via la Tunisie.
L’Algérie possède des réserves immenses en gaz naturel à savoir le champ de Hassi r’mel,
qui est le plus grand à l’échelle mondiale et celui de Ain- Salah. L’Algérie est placée au
quatrième rang, en possédant 10% environ des réserves mondiales.
En janvier 2003 les réserves prouvées de gaz naturel sont estimées à 4,077.109 m3. au cours
des dix dernières années les bassins de Berkine et d'Illizi ont enregistre les taux de réussite les
plus élevées dans l'exploration, avec respectivement 51% et 50%. Parmi les autres bassins de
Berkine qui se classent comme les plus fructueux figure le bassin d’oued mya ou ils ont effectué
une autre découverte de gaz et de pétrole en 2002, ainsi que les bassins de Timimoune et Hassi
Messaoud (voir figure I.4).
12
Chapitre I Généralités
Il est estimé actuellement que des investissements de l'ordre de 7 milliards de $ devront être
débloqués les prochaines années afin de développer toute les découvertes réalisées.
13
Chapitre II
Chapitre II Description de Champ Edjeleh (DL)
Le champ d’Edjeleh est situé dans la partie Sud-Est du bassin d’Illizi, dans le Block 241,
à environ 60 km au Sud-Est d’In-Amenas. Il s’étend sur une superficie d’environ 170 km², il
comporte les sections suivantes :
1) Pour Test de production des puits: Un séparateur vertical SAPAG, capacité liquide 500 m3/j,
capacité gaz 100 000 m3/j, pression service 9 bars, muni d’une chambre de mesure de capacité
159 litres.
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Chapitre II Description de Champ Edjeleh (DL)
Il se situe dans le secteur I-D2/D4, l’unité a pour bute le maintient de pression des puits
injecteurs, elle est mise en service en Décembre 1997. L’eau provenant de la région de Stah avec
un débit estimé par 4500 m³/J est filtrée et renvoyer vers les 51 puits existants. La station
d’injection d’eau HP comprend:
a. 2 bacs de 5000 m³ chacun2 boosters (190 m³/h à7bars. P-75KW)
b. Une batterie de filtration centrale
c. 2 électropompes: (190 m³/h à 65 bars. Puissance:530KW)
d. 1 dorsale télescopique de 8400 ML
Le projet (récupération des gaz torchés du champ d’Edjeleh) a pour but, la récupération,
la compression, la déshydratation et la réinjection pour assurer le gaz d’injection dans puits de
pétrole du champ par la ligne de gaz de 8 ̋ existante. Le surplus de gaz sera envoyé vers l’unité
FGL à Zarzaitine par la ligne de diamètre 8 ̋ et de longueur de 45Km. [7].
15
Chapitre II Description de Champ Edjeleh (DL)
Les gaz récupérés des quatre centres de séparation CS7, CS8, CS9 et CS10 sont
comprimés par la soufflante 11-K-001 de 0,1 bar à 2 ,3 bar, ensuite le gaz comprimé est refroidi
par les æroréfrégérants 11-E-001 à une température de 45°C et envoyé vers la section
compression par la canalisation à basse pression (18̋).
Le ballon de séparation pour la soufflante 11-B-001 est un séparateur de type vertical il
peut recueillir des particules de liquide qui pourraient être amenés par la ligne de collecte
d’aspiration.
L’ouvrage 11-K-001 est un compresseur centrifuge entrainée par un moteur électrique de
type ABB. La figure (II.2) indique la section soufflante.
16
Chapitre II Description de Champ Edjeleh (DL)
Les gaz provenant de la section soufflante et de centre de séparation CS1, CS2, CS3,
CS4, CS5 et CS6 sont transportés vers le ballon 20-B-001 par le manifold de 32 ̋ à une pression
0,1 bar, le compresseur 20-K-001 de type centrifuge à quatre étages entrainé par une turbine à
gaz de type SIEMENS GT10B.
1er étage de compression : Le gaz sortant du ballon 20-B-001 est aspiré a une pression de
0,1 bar par le premier étage de compresseur ou il est comprime jusqu’au 2,6 bar ensuite, il est
refroidi à une température de 55°C par les aéro-réfrigérants 20-E-001A/B le liquide formé est
récupéré au niveau de ballon 20-B-002; la pression d’aspiration est réglée par une vanne anti-
pompage section BP.
2ème étage de compression: Le gaz sortant de ballon 20-B-002 est aspiré avec une
pression de 1,9 bar par le deuxième étage de compresseur ou il est comprimé jusqu’au 7,8 bar
puis il va refroidir jusqu’à sa température atteint 55°C par les aéro-réfrigérants 20-E-002A/B le
liquide formé est récupéré au niveau de ballon 20-B-003.
3ème étage de compression: Le gaz de ballon 20-B-003 est aspiré avec une pression de
7,1 bar par le troisième étage de compresseur ou il est comprimé jusqu’au 23 ,9 bar puis il va
17
Chapitre II Description de Champ Edjeleh (DL)
refroidir à une température de 55°C par les aéro-réfrigérants 20-E-003A/B le liquide formé est
récupéré au niveau de ballon 20-B-004.
4ème étage de compression: Le gaz de ballon 20-B-004 est aspiré avec une pression de
23,1 bar par le quatrième étage de compresseur ou il est comprimé jusqu’au 65 bar puis il va
refroidir jusqu’à sa température atteint 55°C par les aéro-réfrigérants 20-E-004 A/B, le liquide
formé est récupéré au niveau de ballon 20-B-005.
18
Chapitre II Description de Champ Edjeleh (DL)
Le gaz humide est aspiré par le bas de la section du conjoncteur de glycol et s’écoule en
amont à travers la garniture structurée à contre courant du glycol appauvri (sec) qui provient du
haut du conjoncteur de glycol. Le gaz sec travers un éliminateur de buée avant de quitter le
conjoncteur de glycol et s’engager dans la section suivante. Le refroidisseur du glycol appauvri
rafraîchit la température de ce dernier chaud jusqu’ à ce qu’elle atteigne la température requise
pour le fonctionnement du conjoncteur de glycol. Ayant absorbé l’eau du gaz humide, le glycol
riche est entrainée par un régulateur de niveaux automatique, de la partie basse du conjoncteur de
glycol vers la section suivante de régénération du glycol.
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Chapitre II Description de Champ Edjeleh (DL)
stockage à l’aide de la pompe de transfert. La cuve de stockage est équipée d’un réchauffeur
électrique à immersion qui maintient une température interne à environ 15 0C, lorsque la pompe
de transfert de glycol est utilisée au cours de la saison froide.
Le glycol riche passe ensuite à travers les filtres (l’un est en marche et l’autre est en
réserve) à fin d’éliminer les résidus solides que le glycol peut avoir charrié à partir de l’entré du
gaz, après avoir traversé les filtres de glycol riche, une partie du flux passe par un filtre de
carbone pour enlever les hydrocarbures lourds qui ont pu se dissoudre dans le glycol.
Le glycol filtré s’écoule vers un échangeur de glycol appauvri/riche qui récupère la
chaleur et pénètre dans la colonne de distillation du glycol.
Dans le régénérateur de glycol l’eau absorbée est éliminée et le glycol re-concentré au
niveau de concentration requis. La colonne de distillation du glycol récupère le glycol débarrassé
20
Chapitre II Description de Champ Edjeleh (DL)
de l’eau dans la partie haut afin de minimiser les pertes de glycol qui peut s’échapper avec les
effluents.
Le régénérateur de glycol est un rebouilleur à tubes doté d’une colonne isolante. Le
glycol est chauffé à une température d’environ 200 0C par le bruleur de gaz naturel. Le glycol
appauvri chaud s’écoule par la colonne isolante et le tambour de monté de glycol vers
l’échangeur de glycol appauvri/riche. Le glycol appauvri est aspiré par des pompes à engrenage
de circulation de glycol (l’un est en marche et l’autre est en réserve) vers le conjoncteur du
glycol en passant par un refroidisseur à ailettes de glycol appauvri.
21
Chapitre II Description de Champ Edjeleh (DL)
Un échangeur de chaleur à disques est également fournit pour assurer une bonne
conservation de la chaleur, comme ces échangeurs sont destinés à faire baisser la température du
glycol appauvri chaud en dessous de 90 0C pour protéger les pompes tout en préchauffant le
glycol riche froid.
L’objectif de ses filtres est d’éliminer les corps solides polluants que le glycol peut
charrier à partir de l’entrée du gaz. Les filtres sont conçus pour pouvoir enlever toutes les
particules dont la taille dépasse 10 microns. En cas de chute de tension importante du filtre, il est
raccordé au circuit de réserve et les pièces obstruées du filtre doivent êtres changées.
Le filtre à charbon est utilisé en aval de filtres de glycol riche, des hydrocarbures lourds
sont séparés du glycol. 25 % du débit du glycol riche passe par le filtre de charbon.
22
Chapitre II Description de Champ Edjeleh (DL)
Garni de bagues de PALL, la colonne de distillation est directement montée sur le haut du
régénérateur de glycol (20-V-001-E1) pour permettre une parfaite distillation de glycol et de
l’eau, le glycol riche chaud provenant de l’échangeur de glycol appauvri/riche (20-V-001-E3) est
déversé au milieu du percolateur de la colonne de distillation. C’est dans le point bas du
percolateur que le pré-réchauffement et la distillation partielle du glycol riche sont effectués. Le
point haut du percolateur sert à minimiser les pertes de glycol qui s’évapore avec la vapeur
d’eau, en utilisant l’eau de reflux.
23
Chapitre II Description de Champ Edjeleh (DL)
quantité appropriée de glycol dans le système afin de laisser aux opérateurs le temps nécessaire
pour rajouter du glycol. Le tambour est également conçu pour stocker le glycol appauvri et
contenir les poussées du glycol dues à la dilatation produite par le réchauffement du système.
Les deux moteurs électriques actionnés par des pompes à engrenage sont destinés à
aspirer le glycol appauvri de l’échangeur de glycol appauvri/riche (20-V-001-E3) vers le
refroidisseur de glycol appauvri (20-V-001-E2). Les pompes sont conçues pour avoir une
différence de pression de 68,2 bars et un moteur électrique de 15 KWx4P. L’une est en marche
alors que l’autre est en réserve.
24
Chapitre II Description de Champ Edjeleh (DL)
4) L’inhibiteur de corrosion : Il est très rare de recourir à un inhibiteur de corrosion dans l’unité.
Certain types d’inhibiteurs de corrosion produisent rarement de la mousse dans le glycol. Aussi,
il est préférable d’en utiliser le moins possible. N’appliquez l’inhibiteur de corrosion dans l’unité
que si la teneur en fer de glycol dépasse la concentration permise.
A l’exception du TEG, ces produits chimiques ne sont pas utilisés en temps normal mais
uniquement en cas de nécessité.
Ce sont les gaz brûlés au niveau des torchères avant d’être envoyés vers l’atmosphère. Ces
gaz proviennent de séparateur au niveau des centres de séparation, Le torchage est considéré
comme une façon sûre et efficace de se débarrasser du gaz naturel associé à la production
pétrolière, mais il n’est plus à cause de contraintes environnementales, la protection de
l’environnement naturel est devenue une des principales préoccupations de la population dans la
plus part des pays industrialisés et même dans les pays en voie de développement, et constitue
aujourd’hui une composante essentielle dans la stratégie des entreprises.
25
Chapitre III
Chapitre III Les hydrates
III-1- Introduction
L’exploitation du gaz naturel s’est heurtée à des difficultés liées au bouchage des
canalisations par dépôt de cristaux, d’abord considérés comme étant de la glace ces cristaux
sont en fait, constitués par des hydrates de gaz naturel apparaissant bien ou dessus de la
température de formation de la glace .il s’agit de composés d’inclusion que forment avec l’eau
certains des constituants du gaz naturel et en tout premier lieu le méthane.
Pour éviter le bouchage des canalisations les installations de production et de transport
doivent être protégées des risques de formation d’hydrates une première façon d’y arriver
consiste à déshydrater le gaz naturel.
Lorsque ce n’est pas possible, il faut se placer dans des conditions de température et de
pression pour éviter la formation des hydrates ou introduire des inhibiteurs. Au cours de ces
dernières années il existe des gisements très importants de gaz naturel sans forme d’hydrates.
[8]
III-2- Les eaux de gisement
Les eaux de gisement proviennent de l’aquifère sous –jasent au cours de l’exploitation
d’un gisement la mise en mouvement de l’aquifère (poussée des eaux ou water drive)
contribue à ralentir le déclin de pression du réservoir.
Il peut même être nécessaire de restreindre le régime de production de certaine puits
de production par cristallisation des sels Les eaux de gisement peuvent être d’origine marine
elle sont alors caractérisées par teneur élevées en chlorures particulièrement en chlorure de
sodium quelque fois très supérieures à la teneur dans l’eau de mer dissous[8].
3. La méthode de karl-fisher, que est largement employée, consiste à adsorber l’eau dans
une solution et a mesurer la teneur en eau par la quantité de gaz nécessaire pour
neutraliser le réactif (solution d’iode, de pyridine et d’anhydride sulfureux dans un
méthanol appelée réactif de Karl-Fisher).
Connaissant l’évolution des conditions de température et de la pression dans une installation,
il est possible au moyen de la courbe de rosée eau du gaz naturel, de déterminer la zone de
formation des hydrates.
La quantité d’eau déposée peut être ensuite calculée à partir de la différence entre les
teneurs en eau dans le gaz à saturation respectivement à l’entrée et à la sortie. [8]
27
Chapitre III Les hydrates
28
Chapitre III Les hydrates
III.3.3.1-Hydrates de structure I
Aux conditions d’équilibre de pression et température de formation et de dissociation
des hydrates, le cristal unitaire de cette structure est composé de 46 molécules d’eau
mélangées avec des composants gazeux : méthane, éthane, dioxyde de carbone.
III.3.3.2-Hydrates de structures II
Le cristal unitaire de cette structure est composé 136 molécules d’eau mélanges avec
les hydrocarbures suivants : propane, iso butane, n-butane.
Structure II : 16M1 8M3 136H2O.
Ou:
M3 représente les huit grandes cavités (polyèdres constitués de 12 faces pentagonales et de
4 faces hexagonales et référencées 512 64).
III.3.3.3-Hydrates de structure H :
Comme il s’ajoute à ces deux structures une autre appelée structure H des Hydrates
dont le cristal est composé de 34 molécules d’eau.
Structure H: 3M1 2M3 34H2O.
Ou :
M1 représente les petites cavités.
M2 représente la cavité intermédiaire.
M3 représente la grande cavité.
29
Chapitre III Les hydrates
est nécessaire pour éviter la formation des hydrates soit de réduire la teneur en eau du gaz par
une opération de séchage soit d’utiliser des inhibiteurs.
Les inhibiteurs agissent comme des « antigels » ce sont des solvants miscibles en
phase aqueuse qui en modifiant la fugacité de l’eau permettant d’abaisser la température de
formation des hydrates.
III.4.1- Chauffage
Un chauffage momentané peut être également utilise pour éliminer un bouchon
d‘hydrates. Cette opération nécessite de nombreuses précautions.
a. Sels
Les électrolytes constituent des inhibiteurs très efficaces. Les sels en solution
agissent par attraction des dipôles formés par les molécules d’eau ; les molécules d’eau
tendent à s’associer avec les ions en solution, plutôt qu’à former un réseau autour des
molécules de gaz en solution. Pour la même raison, la solubilité du gaz dans l’eau diminue.
Les s els les plus efficaces comme inhibiteurs dépendent aux cations suivants :
Al3+>Mg2+>Ca2+>Na+>K+
b. Alcools
Les alcools notamment les glycols et le méthanol, son très largement utilisés comme
inhibiteurs.
L’éthylène glycol parmi les glycols, celui qui se prête le mieux à l’inhibition des
hydrates. En raison de sa masse moléculaire plus faible.
L’emploi de di éthylène glycol peut toute fois se justifier lors il s’agit de réduire les
pertes de solvant dans le gaz. Il est plus efficace à une concentration massique fixée.
30
Chapitre III Les hydrates
Le méthanol est peut visqueux et n’est pas corrosif, par contre, sa forte TVR entraîne
des pertes importantes en phase gazeuse, de plus la régénération par distillation du méthanol
est relativement coûteuse, de ce fait le méthanol est souvent consommé en permanence sans
être récupéré.
c. Autres inhibiteurs
L’ammoniac est l’un des inhibiteurs très efficaces, mais il est corrosif, toxique et
forme avec le dioxyde de carbone en présence d’eau, des carbonates qui risquent de constituer
un dépôt solide. En autre, sa tension de vapeur est élevée il est difficile à récupérer.
31
Chapitre IV
Chapitre IV La déshydratation de gaz naturel
IV-1-Introduction
La présence d’eau entraine différents problèmes pour les exploitants : suivant les
conditions de température et de pression qui règnent dans une installation, la vapeur d’eau peut
condenser et provoquer la formation d’hydrates, se solidifier ou favoriser la corrosion si le gaz
contient des acides. Pour éviter ces phénomènes, il est nécessaire de réduire la teneur en eau du
gaz naturel au moyen de techniques de traitement appropriées.
La déshydratation du gaz naturel est réalisée par différents types de procédés : adsorption,
absorption, perméation gazeuse.
IV-2- Méthodes de déshydratation
IV-2-1-Processus de l'absorption
32
Chapitre IV La déshydratation de gaz naturel
Le chaud pauvre Glycol est refroidi par échange a contre courant avec le Glycol riche
entrant dans le stripper. Il est ensuite alimenté à une pompe où la pression est élevée à celle de
l'absorbeur de glycol. Après l'augmentation de la pression, le solvant pauvre est refroidi à
nouveau avec un trim cooler avant d'être alimenté à l'absorbeur.
IV-2-2-Processus d'adsorption
Le schéma de principe d'une opération de déshydratation par adsorption en lit fixe est
représenté sur la figure ci-après, Le procédé fonctionne d'une manière alternée et périodique.
Au cours de l'étape d'adsorption, le gaz traité est envoyé sue le lit d'adsorbant qui fixe
l'eau .lorsque le lit est saturé, du gaz chaud est envoyé pour régénérer l'adsorbant, après
régénération et avant l'étape d'adsorption, le lit doit être refroidi, ceci est réalisé en envoyant du
gaz froid, après réchauffage, ce même gaz peut servir à effectuer la régénération.
Pour un adsorbant soit efficace, il doit présenter les caractéristiques suivantes :
Capacité d'adsorption à l'équilibre importante;
Adsorption réversible permettant de régénérer l’adsorbant;
Cinétique d'adsorption rapide;
Faible perte de charge;
Pas d'effet de dilatation de volume avec la température et la saturation.
33
Chapitre IV La déshydratation de gaz naturel
Pour que la séparation soit efficace, la membrane doit être très perméable vis-à-vis de
l'impureté à séparer, qui passe à travers la membrane sous l'effet de la pression et très peu
perméable vis-à-vis du méthane.
Les procédés de séparation par membranes mettent en jeu des surfaces de membranes
élevées, qui s'expriment généralement en milliers de mètres carrées. [11]
Par réfrigération
34
Chapitre IV La déshydratation de gaz naturel
du faible coût du processus de réfrigération sont souvent utilisés avant les autres processus de
déshydratation. [13]
Le choix de la solution de glycol est lié directement à son hygroscopicité (sa tendance à
absorber l’eau), qui dépend de sa concentration. La vapeur d’eau est absorbée par la solution
35
Chapitre IV La déshydratation de gaz naturel
glycol, cette absorption est réalisée dans le cas ou la pression partielle de la vapeur d’eau dans le
gaz en contact avec cette solution est supérieure à celle du l’eau dans la solution.
La compatibilité moléculaire du solvant et de soluté (glycol – eau) joue également un
rôle important pour la détermination de l’hygroscopicité. En général la grande attraction
moléculaire entre le solvant et le soluté ; (le glycol avec leurs ethos et leur groupes
d’hydroxydes), ont une forme intermoléculaire similaire avec l’eau, par conséquent, ils ont une
haute affinité pour l’eau et hautement associés avec les liaisons hydrogène. [14]. [15]
Le mono éthylène glycol MEG, di éthylène glycol DEG, et le tri éthylène glycol TEG
sont les principaux produits utilisés pour la déshydratation du gaz naturel. Les facteurs qui ont
amené à leur emploi sont leur stabilité excellente à la chaleur ainsi que leurs basses tensions de
vapeur. Les glycols présentent l’avantage de pouvoir être facilement récupérés en phase liquide,
régénérée par distillation et recyclée.
IV-4-2- Le glycol
36
Chapitre IV La déshydratation de gaz naturel
vapeur. Les glycols présentent l’avantage de pouvoir être facilement récupérés en phase liquide,
régénérée par distillation et recyclée. [16]
CH2-OH
a. Le mono éthylène glycol (MEG) :
CH2-OH
CH2-CH2-OH
b. Le di éthylène glycol (DEG) O
CH2-CH2-OH
CH2-O-CH2CH2-OH
37
Chapitre IV La déshydratation de gaz naturel
Dans le tableau (IV.1), les valeurs importantes sont le point d'ébullition normal, la
pression de vapeur, la viscosité, la température maximale recommandée de la régénération et le
début de la décomposition.
38
Chapitre IV La déshydratation de gaz naturel
Dans la lumière de ces propriété il semble évidement que le tri éthylène glycol
est le plus adéquat pour les procédés de déshydratation du gaz par absorption, de part de
sa inertie face aux hydrocarbures, et d’autre par de sa viscosité qui ne change pas mêmes
à des degrés de températures élevés de régénération. [1]
39
Chapitre V
Chapitre V Calcul et vérification
Les exigences requises concernant la teneur en eau du gaz sec inferieur que 50 ppm en
mol et cela signifie que :
18,015 g 0,018015 Kg
1ppm = = Donc
20363,27235 sm3 0,02036327235 Msm3
Kg Lb
𝐖̥ = 50 ppm = 44,2340 3
= 2.7614
M sm MMscf
V-1-1-1-Calcul de la densité
Par définition égale au rapport de la masse volumique du gaz à celle de l’air aux mêmes
conditions de pression et de température elle set ce fait sans dimension Cette propriété est
déterminée pour un gaz réel :
Mm . Zair ……….
D= = (V.1)
ρair Mair Zgaz
40
Chapitre V Calcul et vérification
V-1-1-2-Composition du gaz
- 1,0000 21,619
Tableau (V.1): Constituant physiques des corps purs présents dans le gaz naturel
Mgaz = ∑ Mi × Yi ……………..(V.2)
41
Chapitre V Calcul et vérification
Ppc = ∑13
𝑖−1 Yi × Pcr …. (V.5) Tpc = ∑13
𝑖−1 Yi × Tcr ……. (V.6)
1 - - 223,994 4,6913289
Les abaques sont établis expérimentalement par Standing Katz en 1941 [20], ils ne sont
valable que pour les gaz naturels riche en méthane pour les gaz naturels en forte concentration en
42
Chapitre V Calcul et vérification
azote, gaz carbonique, hydrogène sulfuré, des corrections doivent être apportées aux valeurs
données par ces abaque.[21]
P Mgaz
ρ gaz= …………(V.7)
ZRT
Où :
R= 8,314 J/mol.k
Plusieurs méthodes ont été développées dans ce domaine parmi eux on adopte la
méthode d’utilisation des abaques, le Dr. D. L. Katz a développé une méthode qui est un
ensemble des courbes donnant la TFH en fonction de la densité du gaz et la pression de service
(Figure A.2), l’application de ce dernier est basée sur la très faible teneur du gaz naturel en CO2
et N2 et surtout l’absence de H2S le cas échéant pour notre gaz.
Pour déplacer le domaine de formation d’hydrate dans le gaz naturel le graphe suivant
(approximatif) permet de mieux positionner le domaine aux conditions actuelles.
43
Chapitre V Calcul et vérification
Le point de rosée hydrocarbure d’un gaz est déterminé par un couple de valeur de
pression et de température, plusieurs définitions peuvent être donnée néanmoins, chacune d’elle
traduit la même réalité physique, parmi celles-ci la définition suivante peut être retenue :
44
Chapitre V Calcul et vérification
À noter que le point de rosée dépend de la concentration des constituants lourds présent
dans le gaz aussi du nombre d’atome de carbone, plus ce nombre est élevé plus la valeur du point
de rosée est élevé. Le TEG agit comme un inhibiteur et faire abaisser l avaleur de température
de rosée.
La teneur de l’eau dans le gaz entrant dans la colonne absorbeur est donnée par la
corrélation de MEKETTA and WEHE [23], qui est déterminé à l’aide du diagramme (Figure
A.4) qui donne la teneur en eau dans le gaz naturel en fonction de la pression et de la
température du gaz on a trouvé :
Sous une pression (P = 942.75 PsiA) et une température ( T = 131 oF)
45
Chapitre V Calcul et vérification
Dans 1 MMscf de gaz, nous avons 157.5 lb d’eau. Pour notre charge journalière qui est de
l’ordre de V = 45.909 MMscf. On a :
Geau= V Wi = 157.5 45.909 = 7230,668 lb/day = 3279,775 kg/j.
Circulation Rate
TEG%
Concentration
(gal TEG/Lb 1 1.9 2.2 2.5 3 3.5
H2O)
46
Chapitre V Calcul et vérification
Si on prend la concentration du TEG minimale qui est de 99,90%, il faut qu’on assure un
débit de circulation de glycol (Rate) important pour avoir le meilleur taux d’absorption, mais si
on fait circuler un glycol avec une concentration de 99,99%, il suffit un débit (Rate) inferieur
au précédant pour la même taux d’absorption. On transforme les résultats obtenue sous forme le
graphe suivant :
100
99.5
99
98.5
98 TEG 99,90 %
97.5 TEG 99,95 %
97
TEG 99,99 %
96.5
96
95.5
1,3 1,9 2,2 2,5 3 3,5
On remarque que le taux d’absorption augmente avec la concentration du glycol frais qui
influe à son rôle sur le débit de circulation du glycol. Aussi le taux d’absorption augmente avec
la circulation rate (débit de circulation du glycol).
47
Chapitre V Calcul et vérification
b. Conditions standards
Vgh = 1.3 106 (0,85 14,696 131 / 928.242 59) =38843.60 ft3/day.
48
Chapitre V Calcul et vérification
Vhcdiss : Solubilité des hydrocarbures gazeux dans le TEG, Vhcdiss = 0,224 ft3 du gaz /
ft3 de TEG = 1,67 m3 du gaz/m3 TEG).
Donc :
49
Chapitre V Calcul et vérification
On a trouvé:
Gglh = 58909,120 +5480, 948 +32189.094 = 67609,162 kg/j.
Gglh = 149052.569 lb/day.
124757.208 151745,691
50
Chapitre V Calcul et vérification
51
Chapitre V Calcul et vérification
Paramètres d’exploitation :
La hauteur du contacteur.
Le débit de circulation du glycol.
La pureté du glycol pauvre et ça dépend de la régénération.
52
Chapitre V Calcul et vérification
53
Chapitre V Calcul et vérification
G = Wi – W0 …..(VI.24)
Température G ( Kg/Msm3 )
0
C 45 bar 55.19 bar 62.05 bar 68 bar
45 1651,27897 1555,16821 1475,07591 1354,93746
54.44 2580,34965 2436,18351 2275,99891 2115,81431
60 3349,23573 3189,05113 2932,75577 2756,55271
65 4118,12181 3975,7177 3637,56801 3413,30957
G (Kg/j)
Température eabs
0
C 45,00 bar 55.19 bar 62.05 bar 68 bar
54
Chapitre V Calcul et vérification
La pression et la température qui règnent peut amener le gaz à entraîner le TEG avec lui,
Le perte par évaporation en présence d’un courant de gaz naturel, est déterminer par la formule
de Raoult :
55
Chapitre V Calcul et vérification
56
Chapitre V Calcul et vérification
57
Chapitre V Calcul et vérification
où :
TA = température ambiante. 86 °F = 30 °C
QR4= 2460,144but/hr.
58
Chapitre VI
Chapitre VI Simulation
VI-1- Introduction
La simulation numérique est l'un des outils permettant de simuler des phénomènes
réels .Appelée aussi simulation informatique, elle désigne un procédé selon lequel on exécute
un programme informatique sur un ordinateur en vue de simuler par exemple un phénomène
physique complexe; (ex: chute d'un corps sur un support mou, résistance d'une plateforme
pétrolière à la houle, fatigue d'un matériau sous sollicitation vibratoire, usure d'un roulement à
billes, ...). Les simulations numériques scientifiques reposent sur la mise en œuvre de modèles
théoriques utilisant souvent la technique dite des éléments finis. Elles sont donc une
adaptation aux moyens numériques de la modélisation mathématique, et servent à étudier le
fonctionnement et les propriétés d'un système modélisé ainsi qu'à en prédire son évolution. On
parle également de calcul numérique. [24]
La simulation informatique est apparue en même temps que l'informatique pour les
besoins du projet Manhattan pendant la Seconde Guerre mondiale, afin de modéliser le
processus de détonation nucléaire. La première simulation numérique « civile » en physique
théorique fût l'expérience de Fermi –Pasta -Ulam (1953). Depuis, elle a évolué parallèlement
à l'informatique.[25]
59
Chapitre VI Simulation
Lorsque le système réel que l’on souhaite observer devient trop complexe et que de
nombreuses variables sont en jeu, la modélisation intervient pour prendre en charge et traiter
les problèmes : un modèle est élaboré pour essayer de rendre compte de la complexité du
système tout en essayant de réduire le nombre de paramètres.la figure (VI.1) présente schéma
semple de la modélisation et la simulation d'un processus. [24]
Modèle Simulation
Objet Modélisation Simulateur Résultats
Etude
logique et
analytique
Comparaison
L’analyse du système
Vise à représenter de la meilleure façon possible un objet réel par un ou des modèles
sous forme mathématique. D’une manière générale, lors de l’élaboration du modèle, trois
types de données sont nécessaires : les paramètres chimiques (réactions, produits formés,
cinétiques et mécanismes), les paramètres de transfert (matière, énergie, quantité de
mouvement) et l’hydrodynamique caractérisant les équipements.
La simulation
On peut distinguer principalement deux types de simulation dans le cas des procédés
chimiques : la simulation statique (steady state) et la simulation dynamique (transient state).
La simulation statique d'un procédé vise à définir les propriétés des flux (débit,
température, fraction vaporisée, ...), ainsi que les bilans matière et d'énergie en régime
stabilisé. Le procédé est décomposé en blocs représentant les différentes opérations unitaires
mises en œuvre. Les blocs sont liés entre eux par des flux de matière ou d'énergie.
La simulation dynamique d'un procédé vise à définir les propriétés des courants en
fonction du temps, pendant des situations transitoires où le régime n'est pas stable.
61
Chapitre VI Simulation
Il existe un très grand nombre de logiciels de simulation des procédés chimiques sur le
marché. Ci-après, on présente une liste non exhaustive des logiciels les plus utilisés au niveau
mondial [24] :
62
Chapitre VI Simulation
Les logiciels de simulation des procédés chimiques les plus utilises dans le domaine
pétrolier sont :
http://www.aspentec.com/ (Aspen)
http://www.chemstations.net/ (Chemcad)
http://www.winsim.com/ (DesignII)
http://www.hyprotech.com/ (Hysys)
http://www.ideas-simulation.com/home.php (Ideas)
http://www.rsi-france.com/ (Indiss)
http://www.prosim.net/english.html (Prosim)
http://www.simsci-esscor.com/us/eng/default.htm (ProII)
http://www.rsi-france.com/ (Sim42)
Le logiciel dont nous disposons est le logiciel Aspen HYSYS de la société Hyprotech
qui est une filiale du groupe Aspentech. Il existe deux versions du logiciel : HYSYS. Process
(simulation à l’état stationnaire) et HYSYS. Plant (simulation dynamique).
63
Chapitre VI Simulation
HYSYS n'est pas le logiciel de simulation le plus flexible, ni le plus utilisé dans
l’industrie, mais il a l’avantage d’être convivial et facile à utiliser une fois que les éléments de
base sont compris.
HYSYS a été développé pour l'industrie du pétrole, il a été conçu pour permettre le
traitement d’une vaste gamme de problème allant des séparations bi et tri –phasiques simple,
de compression à la distillation et la transformation chimique bien qu'il soit utilisé pour
d’autres types de procédés chimiques.
Les simulations sont accomplies en utilisant les outils des menus. En plus, il dispose
d’une interface graphique pour la construction des diagrammes du procédé (PDF – Process
Flow Diagrams). Une importante banque de données sur les corps purs est incorporée avec
le logiciel HYSYS, ces corps sont regroupés en plusieurs familles :
64
Chapitre VI Simulation
Modèles basés sur les équations d’état ; tels que Peng -Robinson (PR), Soave –
Redlick-Kwong (SRK), le domaine d’application de ces modèles aux calcule les
équilibre entre les phases et limité aux fluides normaux ;
Aux équations SRK, PR, il convient d’ajoute l’EDE de Lee-Kesler-Plocker (LKP)
leur domaine de préférence est l’industrie de raffinage, de la pétro- chimie et de
traitement du gaz.
A l’état stationnaire.
En situation dynamique.
Engineering.
65
Chapitre VI Simulation
Les constituants pris en compte dans la simulation ainsi que leurs formules chimiques
présentés ci-après.
Composition Formule Chimique Fraction molaire%
Méthane CH4 0.7803
Ethane C2H6 0.0906
Propane C3H8 0.0427
n-Butane C4H10 0.0103
i-Butane C4H10 0.0158
n-Pentane C5H12 0.0073
i-Pentane C5H12 0.0046
n-Hexane C6H14 0.0036
n- Heptane C7H16 0.0018
n-Octane C8H18 0.0004
Nitrogène N2 0.0090
Carbone dioxide CO2 0.0307
Water H2O 0.0029
Tri éthylène glycol C6H14O4 0.0000
3- Conditions opératoires
Alimentation du procédé
Gaz:
• Débit: 2424 k mol /h
• Température: 55 °C
• Pression : 67.01 bar
66
Chapitre VI Simulation
Légende :
T-100 : Absorbeur.
E-100 : chauffage.
E-102 : condenseur.
V-100 : Séparateur.
RCY-1 : Recycleur.
67
Chapitre VI Simulation
VI-6-Résultat de simulation :
0.0104
Fraction massique (%)
0.0102
0.01
0.0098
0.0096
0.0094
0.0092
120 150 200
Perssion (KPa)
D’après la figure (VI.4) On se base sur les résultats trouvés dans le cas précédent, on a
essayé de minimiser au maximum la quantité de TEG dans le rejet atmosphérique, c'est-à-dire
68
Chapitre VI Simulation
l’augmentation de la pression de vapeur condensé le plus en plus de TEG qui entraine dans le
(VE).
VI-7-1-Cas Design
1.2×1130 = 1356
Conditions du design
69
Conclusion générale
Pour atteindre ces objectifs Les actions ci-dessous doivent être entreprises :
Les résultats de notre étude montrent qu’on peut minimiser les pertes de TEG en
ajustant les paramètres suivants :
1. La perte par évaporation dans le rebouilleur s’avère comme étant la plus importante en
constituant 53.33 % de la perte global. C’est ce qui nous a incité à prêter une attention
particulière.
2. La pression du ballon tampon fait varier la quantité de gaz de stripping et les
performances du régénérateur. Ces deux paramètres font varier la teneur en eau dans
le TEG sec.
3. Analyse des vapeurs d’eau sortie colonne de distillation (teneur du glycol dans les
vapeurs d’eau) ainsi que la teneur d’eau dans le glycol régénéré. Echantillonnage et
analyses jouent un rôle très important dans la prédiction de l’état de marche de
process.
4. Pendant l’hiver, pour maintenir la température différentielle entre glycol et gaz
supérieure à 5.5°C, il faut prévoir l’installation d’un calorifuge sur les lignes
refoulement pompe jusqu’au contacteur.
70
BIBLIOGRAPHIE
72
Annexes
Annexe 1
Annexes
Annexe 2
Annexes
Annexe 3
F4
Annexes
Annexe 4
Annexes
Annexe 5
Annexes
Annexe 6
Annexes
Annexe 7