Pnud - Prodoc - Prog C-Din Final Revise - Gateway PDF
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L’ASSAINISSEMENT
MALI
Produit 2.1 : Promotion de points d’eau modernes pour l’accès à l’eau potable
Produit 2.2 : Promotion de plans d’eau de surface et d’ouvrages de captage d’eau de surface
Produit 2.3 : Aménagement des points d’eau adapte pour le cheptel et la production piscicole
Date/Mois/Année
Date/Mois/Année
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Période du programme : 2016-2018 Ressources totales requises: $ 945.345
Le présent programme dénommé « Programme de Réduction des effets néfastes des Changements
Climatiques dans le Delta Intérieur du Niger (P.R.E.N.C.C) ». vise à promouvoir dans les cercles de
Macina
Date de et
finde
: Djenné, l’aménagementJuin.des2016
points d’eau modernes pour l’accès à l’eau potable, des ouvrages
de captage d’eau de surface, des points d’eau adaptés pour le cheptel et la production piscicole en vue
d’accroitre la résilience des populations vulnérables aux changements climatiques.
- la création et/ou la réhabilitation des points d’eau modernes pour les communautés défavorisées de Sana et
Fakala
- l’organisation de sessions de formation sur les systèmes de collecte des eaux de pluies
- l’aménagement de bas-fonds et réhabilitation des mares dans les communes de Madiama et de Femaye
- l’aménagement de mares et construction de bassins aquacoles dans la commune rurale de Fakala et Djenné
Pour un montant de 475 000 000 F CFA, le programme a une durée de vingt-quatre (24) mois. Il est mis en
œuvre sur initiative de six ONG Nationales constituées en consortium dénommée ‘’Consortium Delta
Intérieur du Niger (C-DIN).
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Organisations / institutions participantes
PNUD
[email protected]/[email protected]
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LETTRE DE SOUMISSION
Téléphone : 20 23 10 74
Monsieur,
Nous, soussignés Consortium C-DIN, avons l’honneur de vous proposer nos services, à titre de
soumissionnaire, pour l’appel à Proposition de Programme/Projet changements climatiques dans le cadre du
Fonds Climat Mali concernant le domaine suivant : Eau, Conformément à votre Appel propositions en date
du 20 Mars 2014. Nous vous soumettons par la présente notre Proposition, qui comprend :
Tout en espérant une suite positive à notre proposition, veuillez agréer, Madame/Monsieur, l’assurance de
notre considération distinguée.
Email : [email protected]
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Signatures des organisations et institutions participantes (y mettre cachet)
PNUD Nom :
Représentant du Programme Environnement
Courriel :
ASFEM (Association Action pour le Mamadou Coulibaly 76030103
Sursaut de la Femme Malienne)
[email protected]/[email protected]
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PRÉSENTATION DE L’ORGANISATION/INSTITUTION SOUMISSIONNAIRE (1page)
Email : [email protected]
Date de création : Le consortium C-DIN a été créé le 22 Mars 2014 par six ONG maliennes (ASFEM, AVIPIP,
GRAFE, ADESA, ADCOPS, CERAD) qui ont chacune au moins 10 années d’expériences. Toutes ces ONG
interviennent en matière de protection de l’environnement et de lutte contre les effets néfastes des
changements climatiques. Après plusieurs années de collaboration elles ont décidé de formaliser cette
collaboration en se regroupant en consortium pour renforcer leur capacité d’intervention et saisir des
opportunités de financement pour la mise en œuvre des projets et programmes en rapport avec les
changements climatiques
Domaines d’intervention/types de prestations : Comme précédemment annoncer le consortium CDIN a
comme domaines d’interventions : La protection de l’environnement; la lutte contre les effets des
changements climatiques (adaptation et atténuation des effets néfastes des changements climatiques et le
transfert des technologies).
Les types de prestations : Conception et mise en œuvre des projets, renforcement des capacités, formation,
IEC, Suivi, Évaluation, étude.
Projets et programmes réalisés en lien avec le Domaine prioritaire ciblé : L’expérience du Consortium
repose sur l’expertise de ses ONG membres qui ont tous au moins 5 années d’expérience en matière
d’adaptation aux changements Climatiques.
ASFEM : Projet Intégré d’adaptation aux changements climatiques (PIACC) des populations riveraines de la
Forêt classée des Monts Mandingues, Cercle de Kati, Région de Koulikoro au Mali, (Financement de la
Coopération Suédoise (ASDI) à travers le RESO CLIMAT)
CERAD : Projet de renforcement des capacités d’action de lutte contre la dégradation des terres et les effets
néfastes des changements climatiques afin de préserver la diversité biologique (Financement du PMF/FEM)
GRAFE : Programme de sécurité alimentaire à travers la vulgarisation des semences adaptées à Saye avec
l’appui de MRDF ; Projet de reboisement d’eucalyptus dans la commune de Sana (Financement de MRDF)
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ADCOPS : Projet d’autopromotion de la population par l’augmentation du rendement des secteurs productifs à
travers la maîtrise des mesures d’adaptation aux changements climatiques (Financement de la Coopération
Suédoise (ASDI) à travers le RESO CLIMAT)
ADESA : Restauration et Conservation des ressources naturelles en voie de disparition dans la commune de
Fakala, cercle de Djenné (Financement PMF/FEM /PNUD)
Organisation et équipes : Le consortium est représenté par une tête de file (ONG ADESA) et des membres
(ASFEM, AVPIP, GRAFE, CERAD et ADCOPS). Les décisions sont prises lors des rencontres trimestrielles
regroupant les six membres du consortium et la coordination.
L’équipe de mise œuvre du projet est constituée d’un coordinateur faisant office du chef de projet et des
agents de terrain.
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PRÉSENTATION DU PROGRAMME
1. Analyse de la situation
Zone d’intervention
1. Le présent programme sera mis en œuvre dans le delta intérieur du fleuve Niger et précisément dans la région
de Mopti et Ségou. Il couvrira les cercles de Macina et de Djenné.
Le cercle de Djenné qui couvre une superficie de 4 561 km2 est située dans la partie Sud Est de la région de Mopti. Il
possède un climat de type sahélien et la végétation est surtout caractérisée par le bourgou. L’économie repose
essentiellement sur l’agriculture, l’élevage la pêche, l’artisanat et le tourisme.
Avec une population de 160 642 habitants, composée en majorité de Bambara, Peulh, Bozo, Sonrhaï et Marka. Le
cercle de Djenné comprend 170 villages répartis en 12 communes. La population active est de 67470 personnes, dont
35 341 femmes en âge de procréer soit 22% (source Centre de Santé de Référence).
Le cercle de Macina couvre une superficie de 11.750 Km2. Situé dans la région de Ségou il fait frontière avec le
cercle de Djenné. Il compte 11 communes.
Avec une population de 283447 habitants selon le recensement de 2009 (RGPH), dont 141181 hommes et 142226
femmes, cette population est composée en majorité de Bambara, Peulh, Bozo. L’économie repose essentiellement sur
l’agriculture, l’élevage la pêche. Le cercle de Macina possède une très grande superficie cultivable. Il y’a des plaines
favorables à la culture du riz et à la culture du mil. En plus l’aménagement de parcelles en maîtrise totale d’eau réalisé
par l’Office du Niger est l’une des potentialités les plus certaines du cercle.
Ce choix a été fait sur la base de : (i) degré de vulnérabilité aux Changements Climatiques, (ii) degré de vulnérabilité à
l’insécurité alimentaire, (iv) possibilité de synergie avec d’autres partenaires intervenant dans la zone, (v) niveau
d’organisation des groupements communautaires, potentialités pour la mise en œuvre des mesures d’adaptation (terres,
ressources en eau, ressources pastorales, ressources piscicoles et ressources humaines), durée d’intervention et
expérience des membres du consortium dans la zone.
Le Delta Intérieur du Niger (DIN) se situe entre Ke-Macina et Tombouctou et presque un million de personnes y
vivent comme pécheurs, éleveurs et agriculteurs. Dans cette zone la superficie inondée par le fleuve peut varier
d’année en année de 20.000 à 30.000 km2. La crue monte entre juin et novembre /décembre pour ensuite se retirer
jusqu’en avril/mai. Compte tenu du fait que la zone soit située sur la partie sud du Sahara ou la pluviométrie est faible,
l’inondation de cette zone humide est fortement liée à l‘approvisionnement du fleuve Niger en eau. Durant les années
de bonne crue, plus de 100.000 tonnes de poissons fumés peuvent être produites dont une partie est exportée dans
d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest.
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Jadis la pluviométrie qui variait entre 600 et 800 mm par an a chuté pour atteindre la barre critique d’une moyenne
annuelle de 400 mm au cours des 10 dernières années. Ainsi, la zone agro - climatique Sahélienne peu propice aux
activités de production agricole a progressivement pris la place de la zone- agro climatique initiale de type soudanien
très indiquée pour ces activités.
Dans le DIN, les productions annuelles de poissons et riz sont fortement liées aux crues du fleuve. Actuellement à
cause de la variabilité climatique, les productions sont insuffisantes pour nourrir toutes les populations locales en
années de faible crue.
La production de bétail du DIN est très importante pour l’économie locale voire nationale. Cependant, à cause de la
sécheresse extrême des années 1970 et 1980, une grande partie du cheptel a été décimée et cela a provoqué la
désarticulation de l’économie.
2. Dans les cercles de Djenné et de Macina, il existe de grandes variations interannuelles de crue du fleuve Niger,
liées à la superficie d’inondation à l’intérieur du DIN qui subit les mêmes variations. Les productions de poisson et de
riz et de ressources naturelles principales ressources dépendent fortement de la disponibilité en eau, et varient avec la
hauteur de la crue. Pendant les années de faible crue la production des ressources naturelles est aussi faible, résultant à
une pression humaine extrêmement élevée.
Aussi, la plupart des forêts inondées ont disparu du fait de la surexploitation. Les pâturages ont été défrichés et les
forêts déboisées à des fins agricoles. Il y a eu en même temps une baisse de la production de poissons due à la surpêche.
Les populations ont été principalement affectées par la dégradation de leur environnement. Ces contraintes sont dues en
partie aux sécheresses et mauvaises pluviométries récurrentes depuis les années 1970.
Les sécheresses des dernières années subséquentes aux changements climatiques ont fragilisé les systèmes de
production fortement dépendants de la pluviométrie. Les ressources en eau de la zone du projet ont été
particulièrement sensibles aux modifications du climat et à la variabilité climatique. Le régime des pluies est devenu
imprévisible et très déficitaire. L’élévation anticipée des températures, qui engendre une évapotranspiration accrue et
une diminution des précipitations, aggrave la vulnérabilité aux conditions climatiques des populations dont la survie
est fortement dépendante des ressources en eau.
Ce déficit pluviométrique a entrainé le tarissement voire la disparition des marigots et des mares. Les crues ne sont
plus maximales et les décrues sont devenues précoces. Les pluies n’étant plus abondantes les nappes phréatiques se
rechargent difficilement à cause de la variabilité pluviométrique et la hausse des températures, avec comme corollaire
le tarissement précoce des puits conduisant à de graves pénuries d’eau dans la zone. Ainsi, les populations riveraines
s’approvisionnent directement au niveau des cours d’eau naturels et des puits traditionnels avec tout le risque que cela
comporte (maladies diarrhéiques, cholera, bilharzioses, etc.,).
Par ailleurs, à cause des changements climatiques, les mares et bas-fonds sont sujets à des assèchements précoces à
cause du phénomène de l’évapotranspiration. Ceci a eu des incidences sur la productivité, la production maraichère et
piscicole pour un meilleur accès à la sécurité alimentaire et à d’autres besoins socio-économique de base.
L’activité de la pêche, tributaire de la ressource en eau, est menacée par divers facteurs comme le déficit
pluviométrique ou encore le comblement des cours d’eau ainsi que par son exploitation et sa gestion. Les
bourgoutières se rétrécissent à cause de la réduction des plans d'eau mais surtout à cause de l'extension du front
agricole. Les bourgoutières sont des sites de frayère et donc constitue un enjeu majeur pour la sauvegarde des espèces
qui y habitent. Aujourd’hui, l’adéquation entre les prélèvements et la productivité des pêcheries demeure un enjeu
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majeur dans le cadre de la gestion durable des stocks de poisson car la capacité de renouvellement de la population
halieutique se révèle faible par rapport aux prélèvements dont elle fait l'objet.
L’aggravation de la pauvreté a conduit à la destruction progressive de l’environnement déjà fortement affecté par les
facteurs climatiques, qui est le support des activités de production agricole. En effet, les femmes ont de faibles capacités
à plusieurs points de vue pour optimiser les activités de production, de transformation et de commercialisation
maraichères.
Dans la zone d’intervention du programme, plusieurs initiatives d’adaptation aux changements climatiques ont été
développées par certains partenaires au développement intervenant dans le cadre de la lutte contre les changements
climatiques. Il s’agit du projet d'appui à la foresterie communautaire dans le cercle de Djenné pour l'adaptation au
changement climatique (PAFAC) de l’AGCC, Restauration et conservation des espèces locales en voie de disparition
dans la commune de Fakala de l’ADESA, Création d’Étangs piscicole dans la commune de Nema Badenyakafo du
Réseau Climat à travers l’ONG AMFVD.
Ce sont tous des actions salutaires mais l’immensité de la zone et des besoins face aux changements climatiques
exigent des interventions complémentaires.
Ainsi, le programme entend faire la promotion de points d’eau modernes pour l’accès à l’eau potable à travers la
création et/ou la réhabilitation des points d’adduction d’eau potable multi villages, des forages équipés et des puits à
grands diamètres, couplés à la formation des pêcheurs en empoisonnement des mares et l’aménagement des étangs
piscicoles en vue d’accroitre la résilience des systèmes de production de poissons fortement dépendants de la
pluviométrie et l’aménagement de périmètres maraichers le long des plans d’eau de surface afin de renforcer la
résilience des femmes face aux effets des changements climatiques.
La valeur ajoutée du programme est qu’il vient renforcer des actions déjà en cours dans la zone. Aussi les
interventions en cours ou passées ont un caractère sectoriel tandis que le nouveau programme a une dimension
multisectorielle. Cela favorisera une certaine synergie d’action dans la zone du projet. Le programme va utiliser
l’approche participative et andragogique pour renforcer la résilience des populations, prenant en compte la durabilité
environnementale, sociale, institutionnelle et financière des mesures d’adaptation.
Aussi dans un contexte de changement climatique le programme va promouvoir des solutions améliorant la résilience
des communautés face au changement climatique, en développant des axes de synergie d’intervention en matière de
coordination des actions, de recrutement, de communication, de renforcement de capacité, de suivi/évaluation et de
capitalisation des expériences.
La GAR sera l’un des éléments clés dans la planification du programme. Les femmes étant les couches les plus
vulnérables aux changements climatiques, le programme privilégiera l’approche genre dans sa mise en œuvre. Pour
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une meilleure appropriation des actions l’accent sera mis sur la sensibilisation, la formation et la participation tout en
mettant en place un mécanisme de pérennisation de l’appui au niveau de la zone.
Faciliter l’accès aux technologies résilientes et durables de mobilisation, valorisation et protection des ressources en
eau pour soutenir la productivité des systèmes de production et créer les opportunités de diversification des moyens
d’existence
Objectif global du projet : Contribuer à la réduction des effets néfastes des changements climatiques dans le Delta
Intérieur du Niger à travers la maîtrise et la gestion des ressources en eau.
Améliorer l’accès durable à l’eau potable pour les communautés défavorisées dans la zone du projet à
travers la réalisation et la réhabilitation de points d’eau, la formation et l’IEC.
Améliorer la production maraichère des femmes à travers l’aménagement des bas-fonds et la réhabilitation
des mares
Produit 1
Améliorer l’accès durable à l’eau potable pour les communautés défavorisées dans la zone du projet.
Résultats attendus
- Les populations des communes concernées disposent d’un nombre accru de points d’eau potable fonctionnels
- Les populations concernées adoptent des comportements plus hygiéniques et des bonnes pratiques d’utilisation des
points d’eau.
- Les communautés connaissent le captage des eaux de pluie par le toit type (barre foot et type Rain Fondation).
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Activité 1 : Installation d’une adduction d’eau potable multi village pour 2000 personnes
Il s’agit de préparer les Dossiers d’Appel d’Offres (DAO) et recruter une entreprise qui réalisera un système
d’adduction d’eau multi village. Pour l’adduction d’eau il sera prévu un château et le système de canalisation.
L’adduction d’eau desservira deux villages (Goundaka et Guidiowel) distants d’un kilomètre.
Activité 2 : Réalisation de 3 forages équipés de3 pompes à motricité humaine (PMH) pour 1000 personnes
Il s’agit de préparer les Dossiers d’Appel d’Offres (DAO) et recruter une entreprise qui réalisera l’installation de trois
PMH
Activité 3: Réhabilitation de12 pompes à motricité humaine (PMH) pour 4800 personnes
Il s’agit de faire la réhabilitation de 12 PMH dans la zone suite à un appel d’offre ouvert
Activité 5 : Tenue de 120 séances d’IEC/CCC pour la gestion durable des points d’eau
Il s’agit à travers ce programme de procéder à 120 séances d’IEC/CCC pour une meilleure implication de tous les
acteurs (communautés, services techniques, ONG, les agents de santé, les enseignants, comité de gestion et les
bénéficiaires) pour une gestion participative et durable des points d’eau
Activité 6 : Formation de 200 personnes sur la maîtrise du captage des eaux de pluie par le toit
Il s’agit d’organiser 4 sessions pour former 200 personnes de la zone en captage des eaux de pluie par le toit (type
barre foot et type rain fondation)
Produit 2
Améliorer la production maraichère des femmes à travers l’aménagement des bas-fonds et la réhabilitation des mares
dans les communes de Madiama et de Femaye
Résultats attendus
- Disponibilité permanente d’eau pour la réalisation des activités de maraîchage durant toute l’année.
- Les femmes exploitent leur jardin maraicher pendant toute l’année grâce à la disponibilité d’eau en permanence
dans les bas-fonds et les mares réhabilités des communes de Madiama et Femaye.
- La recharge de la nappe phréatique et la réduction de l’érosion hydrique sont des phénomènes constatés dans la
zone
Pour le surcreusement de bas fond, un avis d’appel d’offres sera lancé pour le recrutement d’une entreprise qui dispose
des engins lourds et capable de sur creuser les mares et les bas-fonds. La population fournira la main d’œuvre pour le
ramassage des branchages et les travaux de finition
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Activité 2 : Mis en place de 400 m linaires de fascines autour des bas-fonds
Pour la protection des bas-fonds contre l’envasement des fascines seront mises en place. Pour la confection des
fascines, des charrettes seront mises à la disposition des populations pour le transport des tiges, branchages, herbes.
Il s’agit de la construction de digues de ceinture et la réalisation d’ouvrage de retenus d’eau. Il se fera par la
participation des populations et par l’achat de matériels (brouettes, pelles, seaux, pics, charrettes).
Pour la protection biologique des mares, 5 ha de berge seront labourés et ensemencés en bourgou
Les sites maraichers des femmes au niveau des bas-fonds seront sécurisés avec du grillage soutenu par des cornières
distantes de 5 m. Chaque site sera muni d’une porte à 2 battants.
Les sites maraichers des femmes au niveau des mares seront sécurisés avec du grillage soutenu par des cornières
distantes de 5 m. Chaque site sera muni d’une porte à 2 battants.
Activité 7 : Installation du système californien pour assurer le besoin en eau des cultures à travers les bas-fonds
Pour l’installation du système d’irrigation californien, des pompes solaires seront utilisées pour le pompage de l’eau.
Pour se faire des installations de plaques solaires et de canalisation en PVC seront faites. Des châteaux d’eau seront
mis en place sur des pylônes. Il sera prévu un forage manuel fait à la tarière pour abriter la pompe.
Activité 8 : Installation du système californien pour assurer le besoin en eau des cultures à travers les mares
Pour l’installation du système d’irrigation californien : des pompes solaires seront utilisées pour le pompage de l’eau.
Pour se faire des installations de plaques solaires et de canalisation en PVC seront faites. Des châteaux d’eau seront
mis en place sur des pylônes. Il sera prévu un forage manuel fait à la tarière pour abriter la pompe.
Activité 9 : Dotation en semence et petits matériels de 150 femmes au niveau des bas-fonds
Les femmes pour la mise en œuvre correcte du maraichage, seront dotées en semences et petits matériels. Des
formations complémentaires seront organisées sur des thématiques de gestion et de maintenance du système
d’irrigation, de mise en marché des produits maraichers et de conservation.
Activité 10: Dotation en semence et petits matériels de 150 femmes au niveau des mares
Les femmes pour la mise en œuvre correcte du maraichage, seront dotées en semences et petits matériels. Des
formations complémentaires seront organisées sur des thématiques de gestion et de maintenance du système
d’irrigation, de mise en marché des produits maraichers et de conservation.
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Activité 11 : Formation de 150 femmes en techniques maraichères dans la commune de Madiama
Des séances de formation en technique maraichères seront faites à l’intention des femmes de la commune Madiama.
L’accent sera mis surtout sur les démonstrations.
Des séances de formation en technique maraichères seront organisées à l’intention des femmes de la commune de
Femaye. L’accent sera mis surtout sur les démonstrations.
Produit 3
Résultats attendus
- Les techniques modernes de pisciculture sont maîtrisées et appliquées par les communautés
- La disponibilité de l’eau pour le cheptel et la pisciculture est assurée;
- La production de poisson est accrue à travers la pisciculture
- La recharge de la nappe phréatique et l’amélioration de la biodiversité de la zone sont constitués
Au cours du projet, 6 séances de formation seront organisées pour initier 300 personnes aux différentes techniques de
pisciculture, et au choix des espèces à élever.
3 étangs seront aménagés avec l’utilisation d’engins lourds. Les communautés participeront physiquement aux travaux
complémentaires. La mise en eau des étangs se fera par l’utilisation de pompes solaires. Des magasins de stockage
d’aliments et de produits sanitaires seront construits.
L’aménagement des étangs et du circuit d’approvisionnement en eau. La construction des magasins de stockage de
produits alimentaires et sanitaires.
5 mares seront aménagées avec l’utilisation d’engins lourds. Les communautés participeront physiquement aux
travaux complémentaires. Des magasins de stockage d’aliments et de produits sanitaires seront construits.
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Activités 5: Approvisionnement de 3 étangs piscicoles en alevins et intrants
Pour l’approvisionnement des étangs, des alevins seront achetés à l’opération pêche de Mopti pour approvisionner les
étangs. De même des aliments, produits et engins d’exhaure seront mis à la disposition des pisciculteurs en une seule
fois.
Pour l’approvisionnement des mares, des alevins seront achetés à l’opération pêche de Mopti pour ensemencer les
mares.
Pour une meilleure production de poissons dans les étangs, les infra structures bénéficieront de tous les soins
nécessaires pour une meilleure production notamment : traitements des alevins, alimentation, pesées. Les pisciculteurs
seront appuyés dans la recherche des marchés potentiels pour l’écoulement des stocks de poisson arrivés à maturité.
L’ensemencement des mares se fera surtout avec les silures. Les pisciculteurs seront appuyés dans la recherche des
marchés potentiels pour l’écoulement des stocks de poisson arrivés à maturité.
Pour la réalisation des infrastructures le consortium travaillera avec les fournisseurs qui disposent du matériel de
dernière génération. A cet effet le contenu des TDR d’appels d’offre mettra un accent particulier sur le délai
d’exécution, la qualité des matériels, la méthodologie de mise en œuvre, l’expérience et l’expertise. La synergie dans
la mise en œuvre des actions du programme permettra une meilleure atteinte des résultats escomptés.
Dans la mise en œuvre des activités, le choix va porter sur les matériels qui n’émettent pas des gaz à effet de serre
mais permettant une meilleure adaptation des communautés aux effets néfastes des changements climatiques.
Les bénéficiaires sont les communautés de la zone du projet (maraichers, pisciculteurs, hommes, femmes, jeunes et
enfants). Elles participeront physiquement à la réalisation des travaux de génie civil. Elles bénéficieront des
formations adéquates permettant de prendre la relève des activités après la mise en œuvre du programme.
Le programme bénéficie d’un appui fort du Gouvernement Malien aussi bien au niveau central qu’au niveau local.
Les activités d’intégration des aspects d’adaptation au changement climatique dans les stratégies, plans et programmes
communaux permettront notamment d’assurer la durabilité de l’intervention.
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A travers la mise en œuvre des actions d’adaptation au niveau communautaire, le programme cherche à avoir une
bonne appropriation des mesures d’adaptation par les communautés locales et par conséquent une réplication des
mesures promues. Les différentes activités de renforcement des capacités prévues permettront également d’assurer la
durabilité des activités du projet.
En maintenant un partenariat institutionnel constant avec les autres partenaires au développement, ce programme
cherche à obtenir un effet levier sur d’autres sources de financement pour l’adaptation.
Enfin les leçons apprises de ce programme seront compilées et diffusées à une large frange de parties prenantes, à
travers un cadre de gestion systémique
Ce programme constitue une bonne base pour l’élaboration d’autres projets/programmes qui seront destinés à un
groupe cible plus élargi.
La mise en œuvre du programme aura des effets multiplicateurs. Les formations données sont des facteurs très
importants pour la multiplication des actions. Par ailleurs, à travers les visites d’échange d’expériences entre les
acteurs des différentes localités, il est envisagé que les mesures d’adaptation promues seront répliquées à d’autres
communautés.
L’utilisation de l’IEC/CCC constitue un meilleur moyen pour l’extension des résultats du programme. Les ateliers de
partage des résultats seront organisés dans certaines localités.
Les communes voisines pourraient s’inspirer de la réussite du programme pour entreprendre des actions similaires.
La mise en place d’une coordination de gestion du programme, la formation des acteurs locaux constituent des
dispositions qui permettront d’assurer la durabilité du projet. L’implication et la participation d’un plus grand nombre
de ménages contribueront à soutenir la population pour des actions futures avec l’appui de la commission
environnementale.
Les projets/programmes en cours dans la zone évoluent dans les domaines suivants : sécurité alimentaire, activités
génératrices de revenu, changements climatiques qui ont une dimension sectorielle. Les communautés avec le
changement climatique présentent des besoins énormes divers qui ne sont pas tous couverts par les projets/
programmes en cours et le présent programme qui à une dimension multisectorielle vient renforcer et compléter les
actions déjà entreprises dans la zone.
Avec la mise en place du seuil de Djenné, plusieurs opportunités d’actions s’offrent à la zone notamment
l’intensification de l’agriculture, l’élevage, la pêche, les AGR. Toutes ces actions constituent des créneaux potentiels
de financement. Le présent programme ayant donné le ton, préparera les communautés à travailler avec de nouveaux
financements et cela à travers les formations données, les sensibilisations faites, l’organisation communautaire pour
qu’il y ait une synergie d’actions avec les projets/programmes en cours dans la zone.
Risques du Programme
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Les risques possibles sont :
De lourdes procédures administratives freinent les investissements et l’appui financier destinés aux
communauté/ménages les plus pauvres et les plus vulnérables,
Les impacts des changements climatiques sont plus intenses que prévus,
Arrangement de gestion
Les fonds du programme seront logés au niveau du PNUD à Bamako. La gestion des fonds se fera conformément aux
dispositions de Gestion Administrative et Financière du PNUD d’une part et les termes de la Convention de Financement
conclu entre ce dernier et le Fonds Climat Mali d’autre part.
Pour faciliter la gestion des activités sur le terrain, un compte secondaire sera ouvert par chaque structure du consortium
au niveau de la zone. Ce compte sera alimenté périodiquement à partir du compte principal et conformément aux plans
d’action périodiques et à la justification des dépenses effectuées.
Les biens acquis pour la mise en œuvre des activités seront soumis aux normes généralement admises en matière de
bonne gestion et de comptabilité matière.
Au plan administratif, le programme sera sous la responsabilité d’un coordinateur qui sera recruté par le consortium.
Chaque structure recrutera son personnel pour le suivi quotidien des activités sur le terrain (agents).
Les agents travaillent sous la responsabilité du coordinateur. Par rapport au rapportage, le système suivant sera mis en
place :
- Les agents de terrain produisent des rapports mensuels qui seront examinés lors des rencontres mensuelles
(planification mensuelle des activités, adoption des rapports sur les activités réalisées.
- Le rapport du coordinateur sera examiné par l’ensemble du consortium en rencontre semestrielle (planification
semestrielle des activités et adoption du rapport semestriel)
Le suivi des activités se fera avec les services techniques de la localité et les autorités communales.
Le PNUD est chargé de la gestion des fonds du programme mis à sa disposition par le partenaire financier. Il est
chargé du virement des fonds aux membres du consortium et contrôle les pièces comptables. Il est responsable de
l’évaluation.
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Chaque membre du consortium pris individuellement est responsable de la mise en œuvre de ses activités, de son
personnel et des fonds mis à sa disposition.
Pour une question de transparence, les structures membres du consortium travailleront avec le manuel de procédure
administratif et comptable du PNUD qui détermine les règles d’achat, de passation de marché, de recrutement.
Le suivi semestriel se fera de façon participative avec l’implication des autorités administrative, communales et
l’ensemble des acteurs impliqués dans la mise en œuvre du programme comme les services techniques, et les
autorités villageoises.
Chaque niveau de suivi, surtout à partir de celui par les animateurs, sera documenté grâce à un rapport qui fera
ressortir les avancées enregistrées, les difficultés rencontrées et des recommandations d’amélioration et de suggestions
afin de surmonter les difficultés.
Des rapports narratifs d’exécution technique seront produits et soumis à PNUD selon les clauses contractuelles
convenues.
Une visite d’échange sera réalisée par toutes les parties prenantes. Pour la capitalisation des acquis du programme,
l’accent sera mis sur le partenariat, le savoir-faire local des associations villageoises, des autorités communales. Pour
la diffusion des résultats les représentants de tous les partenaires impliqués seront sollicités.
Évaluation intérimaire
Cette évaluation se fera après une année de mise en œuvre du programme. Elle se fera avec l’ensemble des partenaires
impliqués (autorités communales, administratives, autorités villageoises, services techniques, et les membres du
consortium.)
Les recommandations qui sortiront de cette évaluation seront mises en œuvre durant la deuxième année, suivant un
plan d’action préétabli.
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Évaluation finale
L’évaluation finale sera commanditée par le consortium en collaboration avec le Fond Climat Mali. Les Termes de
Référence seront partagés avec PNUD. Le rapport d’évaluation sera distribué à tous les partenaires.
Évaluation finale PNUD, PTF, ST FCM, 6 220 2 mois avant la fin du projet
consortium
Rapportage
Les rapports (techniques et financiers) seront produits trimestriellement avec copie au Secrétariat Technique du
Fonds Climat Mali, suivant les termes contractuels avec le partenaire financier.
19
ANNEXES
20
Annexe 1 : Cadre juridique (pour les Organisations Participantes des Nations Unies) – une page. Il
s’agira d’indique quels sont les accords de coopération ou d’assistance qui constituent le fondement juridique des
relations entre le Gouvernement du Mali et chaque Organisation Participante des Nations Unies. En cas de PC, le
document juridique propre à chaque Organisation Participante des Nations Unies doit être approuvé par
l’Organisation des Nations Unies concernée.
21
Annexe 2 : Modèle Cadre de résultats du Projet
Titre du Projet : «Programme de Réduction des effets néfastes des Changements Climatiques dans le Delta Intérieur du Niger (P.R.E.N.C.C) ».
Faciliter l’accès aux technologies résilientes et durables de mobilisation, valorisation et protection des ressources
Objectif spécifique du Fonds auquel le
en eau pour soutenir la productivité des systèmes de production et créer les opportunités de diversification des
programme/projet va contribuer
moyens d’existence
Il est attendu l’accroissement de l’accès a l’eau des communautés confrontées a des pénuries d’eau induite par la
variabilité pluviométriques et la hausse des températures et permettre ainsi la résilience des systèmes de
production fortement dépendantes de la pluviométrie.
Stabilisation de l’alimentation à travers une disponibilité accrue et régulière de l’eau pour la production
Effet attendu
alimentaire
Dans le cadre de l’intervention du Fonds Climat Mali, des actions de mobilisation, valorisation et de protection
des ressources en eau seront privilégies afin de permettre l’alimentation des populations et de leur cheptel ainsi
que pour la promotion des activités de maraîchage, de cultures irriguées et de pisciculture.
Org.
Situations de Moyens de Conditions
Indicateurs d’Effet Zone Géographique Cibles Responsabl
référence1 vérification Critiques
e
-Nombres de personnes nouvelles ayant un Delta intérieur du Niger 23 500 10 500 Rapports, visites Consortium Les impacts
accès à un approvisionnement d’eau potable (Cercle de Djenné et de personnes ont personnes terrain des CC sont
et aux services d’assainissement de base, Macina) déjà accès à bénéficient plus intenses
compte tenu de l’évolution actuelle et prévue l’eau potable d’eau potable que prévus
du climat à la fin du Des
projet catastrophes
-Évolution de la disponibilité des ressources 55 000m3 70 000m3 Rapports, visites climatiques
en eau pour le Maraichage, l’Élevage, et la d’eau dans les d’eau retenus terrain imprévues
Pisciculture dans les zones ciblées mares et bas- pour les viennent
(tonnes/m3) fonds perturbées la
22
activités mise en œuvre
productives du projet
-Efficacité de l’utilisation de la ressource en Recette Les
eau (CFA/Litre, Revenu/Volume d’eau) (10FCFA/20Lit 10FCFA/40Lit communautés
res) res Rapports, visites locales ne
terrain perçoivent pas
-Évolution de la qualité des cours d’eau Cours d’eau les bénéfices
aptes à la Cours d’eau des nouvelles
production aptes et pratiques
maraichère et améliorés à la promues ou
piscicole production Rapports, visites des conflits
maraichère et terrain sociaux
piscicole perturbent
l’appropriation
de ses
pratiques
Produit Attendu 2.1 Promotion de points d’eau modernes pour l’accès à l’eau potable
Indicateurs de Résultats immédiats Zone Géographique Situations de Cibles Moyens de Org. Conditions
référence vérification Responsabl Critiques
e
Nombre de points d’eau fonctionnel -Delta intérieur du Niger, 15 forages 3 forages -Rapports GRAFE Que le
Communes de Sana et de fonctionnels réalisés activités/évaluat financement
Fakala 12 PMH Visites de soit acquis
réparées terrain
Nombre d’adduction d’eau potable -Delta intérieur du Niger, 2 adductions 1 adduction -Rapports ASFEM Que le
réalisée Commune de Fakala d’eau à Sofara d’eau réalisée activités/évaluat financement
(Fakala) à Guidiowel Visites de soit acquis
(Fakala) terrain
23
Nombre de personne formée sur le captage -Delta intérieur du Niger, 0 200 personnes -Rapports
des eaux de pluie par le toit Communes de Sana et de formées activités/évaluat
Fakala Visites de
terrain
Nombre de séance d’IEC/CCC sur -Delta intérieur du Niger, 50 séances d’ 120 séances -Rapports
l’assainissement et la gestion des points Communes de Sana et de IEC/CCC d’IEC/CCC activités/évaluat
d’eau Fakala réalisés réalisées -Visites terrain
Produit Attendu 2.2 Promotion de plans d’eau de surface et d’ouvrages de captage d’eau de surface
Indicateurs de Résultats immédiats Zone Géographique Situations de Cibles Moyens de Org. Conditions
référence vérification Responsabl Critiques
e
Nombre de bas-fond aménagé dans la Delta intérieur du Niger, 0 2 bas-fonds -Rapports ADCOPS Que le
commune de Madiama Communes de Madiama aménagés activités/évaluat financement
-Visites terrain soit acquis
Nombre de bas-fond protégé dans la Delta intérieur du Niger, 0 2 bas- fonds -Rapports
commune de Madiama Communes de Madiama protégés par activités/évaluat
400 mètres -Visites terrain
linéaires de
fascines
24
150 femmes
dotées en
semences
autour des bas-
fonds
1 système
californien
installé auprès
de chaque bas
fond
Nombre de femme formée en techniques Delta intérieur du Niger, 30 femmes déjà 150 femmes -Rapports
maraichères dans la commune de Communes de Madiama formées formées activités/évaluat
Madiama -Visites terrain
Nombre de mares aménagé dans la -Delta intérieur du Niger, 1 mare 2 mares -Rapports CERAD Que le
commune de Femaye Communes de Femaye aménagée aménagées activités/évaluat financement
-Visites terrain soit acquis
Nombre de berge de mare régénéré avec -Delta intérieur du Niger, 0 4 berges de -Rapports
du bourgou Communes de Femaye mares régénérés activités/évaluat
avec du -Visites terrain
bourgou
25
-150 femmes
dotées en
semences
autour des
0 mares
0 1 système
californien
installé auprès
de chaque mare
Nombre de femme formée en techniques -Delta intérieur du Niger, 30 femmes déjà 150 femmes -Rapports
maraichères dans la commune de Femaye Communes de Femaye formées formées activités/évaluat
-Visites terrain
Produit Attendu 2.3 Aménagement des points d’eau adaptés pour le cheptel et la production piscicole
Indicateurs de Résultats immédiats Zone Géographique Situations de Cibles Moyens de Org. Conditions
référence vérification Responsabl Critiques
e
Nombre de personne impliquée dans le -Delta intérieur du Niger, 100 personnes 11 500 -Rapports ADESA Que le
programme Communes de Djenné et impliquées personnes activités/évaluat financement
Fakala impliquées -Visites terrain soit acquis
Nombre de mare aménagé et -Delta intérieur du Niger, 0 5 mares
approvisionnée en alevins Communes de Djenné et aménagées
Fakala -Rapports
activités/évaluat
-Visites terrain
5 mares
0 approvisionné
es en alevins
26
Nombre de tonne de poissons produits et -Delta intérieur du Niger, 7 tonnes de 19 tonnes de -Rapports
vendus à partir des mares Communes de Djenné et poissons déjà poisson activités/évaluat
Fakala produits et produits et -Visites terrain
vendus vendus à partir
des mares
Nombre de personne maîtrisant les -Delta intérieur du Niger, 15 personnes 300 personnes -Rapports AVPIP Que le
techniques de pisciculture Communes de Djenné et maîtrisent déjà maîtrisent les activités/évaluat financement
Fakala les techniques techniques de -Visites terrain soit acquis
de pisciculture pisciculture
Nombre de dispositifs mise en place pour -Delta intérieur du Niger, 2 dispositifs 3 étangs avec -Rapports
la pisciculture Communes de Djenné et déjà mis en 3 magasins activités/évaluat
Fakala place pour la réalisés -Visites terrain
pisciculture
2 étangs déjà
approvisionnés 3 étangs
en alevins et approvisionné
intrants s en alevins et
intrants
Nombre de tonne de poissons produits et -Delta intérieur du Niger, 62 tonnes de 19 tonnes de -Rapports
vendus à partir des étangs Communes de Djenné et poissons déjà poisson activités/évaluat
Fakala produits et produits et -Visites terrain
vendus vendus à partir
des étangs
27
Annexe 3 : modèle Plan de travail et budget
Plan de travail relatif: programme de réduction des effets néfastes de changement climatique dans le déltat intérieur du Niger (PRENCC)
Organisati
on Budget prévu
Zone
participan (par
Produits attendus du PC/Projet Activités Clefs Calendrier par activité Géograp
te produit/activité)
hique
responsab en Dollar
le
T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4
28
Système de Commun
distribution es rurale
26 010
de Sana,
et Fakala ASFEM
Formation en Commun
captage des eaux es rurale
11 800
de pluie à partir de Sana,
du toit et Fakala ASFEM
Réalisation de 3 Commun
forages équipés es rurale
de 3 pompes à de Sana,
motricité
humaine (PMH)
pour 1200
personnes GRAFE 55050
Réhabilitation Commun
de12 pompes à es rurale
motricité de Sana,
humaine (PMH) 9 600
pour 4800
personnes GRAFE
29
Réalisation de 5 Commun
puits à grand es rurale
43 350
diamètre pour de Sana,
1000 personnes GRAFE
Surcreusement de Commun
2 bas fonds e rurale
stockant de l’eau de
en permanance Madiama
dans la commune
de Madiama ADCOPS 22 120
Installation du Commun
système californien e rurale
pour assurer le de
bésoin en eau des Madiama
cultures à travers
les bas- fonds ADCOPS 46 120
30
Dotation en Commun
semences et en e rurale
petits matériels de de
150 femmes au Madiama
niveau des bas-
fonds ADCOPS 11 340
Aménagement de 2 Commun
mares dans la e rurale
commune de de
Femaye Femaye CERAD 26 400
Régénération du Commun
Bourgou sur 5 e rurale
hectares de berge de
de mares Femaye CERAD 600
Sécurisation de 2 Commun
ha de périmètres e rurale
maraîchers par du de
grillage à proximité Femaye
des mares CERAD 13 180
31
Iinstallation du Commun
système californien e rurale
pour assurer le de
besoin en eau des Femaye
cultures à travers
au niveau des
mares CERAD 44 320
Dotation en Commun
semences et en e rurale
petits matériels de de
150 femmes au Femaye
niveau des mares
dans la commune
de Femaye CERAD 11 620
32
Approvisionnemen Commun ADESA 41 450
t de 5 mares en es rurale
alevins de Fakala
Evaluation à mi-
ADESA
parcours 2990
33
TOTAL AVPIP 108 780
TOTAL 218500
COORDINATION
34
Total frais de gestion PNUD (7%) 61,845
35
BUDGET DU PROGRAMME
MONTANT
CATEGORIES HARMONISEES TOTAL (US$) ASFEM GRAFE ADESA ADCOPS CERAD AVPIP
DES NATIONS UNIES
PNUD
5. Voyages 0 0 0 0 0 0 0
7. Frais généraux de
fonctionnement et autres frais 42 580 7096,6 7096,6 7 097 7 097 7 097 7 097
directs
36
Annexe 4 : Tableau des risques
Opérationnel De lourdes procédures I= retard dans le Suivi de dossier Tête de file ADESA
administratives freinent les décaissement
investissements et l’appui
financier destinés aux P=1
communauté/ménages les plus
pauvres et les plus vulnérables
Environmental Les impacts des changements I= mise en œuvre Contact avec le GTPA Consortium
climatiques sont plus intenses difficile des
que prévus activités
P= 2
Politique Des conflits sociaux perturbent I= arrêt des Concertations, échanges, Consortium
l’appropriation de ces pratiques. activités information
P=2
37
Annexe 6 : Présentation des ONG du Consortium
Email : [email protected]/[email protected]
================================================
CERAD est une Organisation Non Gouvernementale spécialisée dans l’offre de services aux communautés
et aux acteurs du développement.
ORGANISATION ET GESTION
38
Les instances et organes
L’Assemblée Générale : Instance suprême chargée de la définition de la politique générale, elle regroupe
tous les membres régulièrement inscrits de CERAD ; Ceux-ci sont actuellement au nombre de dix (10).
L’Assemblée se réunit une (01) fois par an en session ordinaire.
Le Bureau Exécutif : Elu par l’Assemblée Générale pour un mandat de 03 ans, il se réunit deux 02 fois par
mois. Le Bureau Exécutif est chargé de la mise en œuvre de la politique générale du CERAD. Il compte
actuellement cinq (05) membres dont un Président.
Le Secrétariat Permanent : Il est chargé de la mise en œuvre des activités dans le cadre de
l’accomplissement de la politique définie par l’Assemblée Générale. Il est dirigé par un (e) Secrétaire
Permanent (e) placé (e) sous l’autorité du Bureau Exécutif. Le Secrétariat Permanent est dirigé par un
Secrétaire Permanent.
Les référentiels de gestion
L’Accord –Cadre
Les Statuts et Règlement Intérieur
Le Plan Stratégique
Le Manuel de gestion Administrative, Financière et Comptable
Le Règlement Intérieur du personnel
Les plans d’Actions Annuels de l’organisation et de ses activités
CHOIX STRATEGIQUES
Vision
A l’horizon 2015, CERAD s’est positionné dans le paysage des acteurs crédibles dont les actions contribuent
efficacement au renforcement des capacités des couches sociales les plus pauvres pour l’avènement d’une
société plus juste et plus équitable.
Objectifs
Mettre son expertise à la disposition des organismes de développement et des communautés à la base
par des actions d’information, de prospection et de formation ;
Participer au renforcement des processus de démocratisation, de décentralisation et de gouvernance
locale par le renforcement des capacités des acteurs ;
Participer à l’amélioration des conditions de vie des communautés défavorisées par l’appui leurs efforts
d’accès aux services de base ;
Participer à la lutte contre la dégradation de l’environnement par la mise en œuvre d’actions
d’aménagement et de gestion durable des terroirs.
Groupes cibles
39
Les femmes et les enfants défavorisés sont les groupes cibles prioritaires de CERAD. Actuellement CERAD
intervient dans 231 villages pour un nombre total de
146 800 femmes et enfants vivant dans une vulnérabilité économique, alimentaire et sanitaire chronique.
Domaines d’intervention
Accès aux moyens de subsistance: Education, Emploi, Santé, Activités Génératrices de Revenus,
Agriculture
Droits humains et Gouvernance.
Environnement.
Zones d’intervention
Sur toute l’étendue du territoire de la République du Mali en zones :
Rurales
Périurbaines ;
Urbaines
PARTENAIRES
Partenaires stratégiques
CERAD est membre actif au niveau de :
SECO-ONG : Secrétariat de Coordination des ONG maliennes
Réseau Gourma
GCOZA : Groupe de Coordination des Zones Arides
Réseau Climat ;
CR-ONG de Koulikoro
AEDD : Agence de l’Environnement et du Développement Durable
40
EXPERIENCES & EXPERTISES
41
2010 Participation à la Conférence des Parties sur Niveau GIZ
le Changement Climatique à Copenhague international
au Danemark
2009 à 2011 Valorisation et commercialisation des Sélingué PMF/FEM
produits de cueillettes afin de préserver la
diversité biologique
2011 à 2013 Adaptation des secteurs productifs aux Kita Réseau Climat
changements climatiques pour assurer la
sécurité alimentaire
2013 Renforcement des capacités d’action de Kita PMF/FEM
lutte contre la dégradation des terres et les
effets néfastes des changements
climatiques afin de préserver la diversité
biologique
Présentation de GRAFE
GRAFE était au départ une association nationale créée en 2003 et agréée par le gouvernement malien par
récépissé N° 0724 du 15 août 2003.
En septembre de la même année, elle signa un accord-cadre avec l’État malien sous le N°1801, devenant
ainsi une ONG. Ses fondateurs sont un groupe d’hommes et de femmes maliens, d’horizons et de disciplines
divers ayant capitalisé une somme d’expériences et d’expertises à travers de multiples projets et programmes
de développement au niveau d’ONG nationales et internationales et décidés à mettre ensemble ces
expériences au profit des communautés défavorisées du Mali, notamment des femmes et des enfants au
niveau rural.
Structure et organisation
42
L’Assemblée Générale, qui réunit tous les membres de l’ONG, constitue son organe Suprême. Elle se réunit
une fois par an en session ordinaire et peut être convoquée en session extraordinaire chaque fois que
l’intérêt de l’organisation l’exige. Elle élit un Conseil d’Administration (CA) pour la conduite de la politique
de l’ONG. Les décisions de l’Assemblée sont prises à la majorité absolue des membres. En plus du CA, et
indépendamment de ce dernier elle élit deux commissaires aux comptes chargé de contrôler la gestion de
ce dernier.
Le Conseil d’Administration est chargé de la mise en œuvre de la politique définie par l’Assemblée. Il
comprend cinq membres dont deux femmes et trois hommes. Il est à préciser que le CA est dirigé par une
Présidente qui est la Présidente de GRAFE. Il décide à la majorité des 2/3 de ses membres.
La Direction est chargée de l’exécution des projets et programmes de GRAFE. Elle est dirigée par Directeur.
La Direction comprend le staff administratif comprenant trois (4) personnes (Directeur Assistant au
Coordinateur des programmes, Gestionnaire et Secrétaire).
Au niveau de chaque zone de concentration d’activités, GRAFE dispose d’une Antenne. De nos jours,
l’organisation dispose de quatre Antennes : celles de Konombougou pour le cercle Baraouéli, de San pour
les cercles de San et Tominian, de Saye pour le cercle de Macina et de Fana pour le cercle Dioïla. Le
personnel de terrain comprend vingt huit salariés
Le vrai développement n’existe au sein d’une communauté que lorsque les conditions de vie de la femme et
de l’enfant sont améliorées durablement.
Mission de GRAFE
Contribuer à l’amélioration des conditions de vie de la femme et de l’enfant à travers des actions d’appui à
leurs initiatives de développement, de plaidoyer et de renforcement de leurs capacités.
Objectifs
Améliorer la santé de la mère et de l’enfant à travers l’information, l’éducation, l’accès à l’eau potable, aux
soins de santé de qualité, à une bonne alimentation et à un environnement sain ;
Contribuer à l’insertion socio professionnelle des femmes, des adolescents et des jeunes par la formation
et l’appui pour leur accès aux moyens de production;
Améliorer le pouvoir économique de la femme par l’appui à leurs initiatives d’activités génératrices de
revenus ;
Promouvoir l’ancrage de la décentralisation et de la gouvernance locale par le renforcement des capacités
citoyennes des communautés et l’appui aux élus locaux.
Groupes cibles
43
Les femmes et les enfants défavorisés sont les groupes cibles prioritaires de GRAFE. Actuellement GRAFE
intervient dans 231 villages pour un nombre total de 146 80 femmes et enfants vivant dans une vulnérabilité
économique, alimentaire et sanitaire chronique.
Domaines d’intervention
Zones d’intervention
Actuellement GRAFE intervient dans les cercles de Baraouéli, de Macina, de San, de Tominian et Dioïla
2. Approche inclusive
On ne saurait promouvoir le bien-être des femmes et des enfants à leur place, sans leur participation.
Autrement dit certaines stratégies comme la pair éducation, enfant pour enfant, l’intérêt supérieur de la
femme ou de l’enfant, l’opinion de la femme ou de l’enfant sont au centre des interventions de l’ONG.
44
En effet, toute catégorie sociale comporte en son sein des handicapés pour lesquels il convient de conduire
des stratégies et actions spécifiques.
8. Participation de GRAFE
Dans le cadre de la mise en œuvre des projets, l’ONG apporte sa contribution qui consiste entre autres, en la
mise à disposition de locaux, de moyens de déplacement pour le suivi, autres logistiques d’appui, voire de
personnes ressources/expertise au sein de staff administratif (Conseil d’Administration) et technique.
La structure de gestion de GRAFE repose d’une part sur la différenciation des rôles et responsabilités entre les
organes et instances (Assemblée Générale, Conseil d’administration, Direction et Antennes) et d’autre part
sur la coresponsabilité et le contrôle de l’opportunité et de la régularité de la gestion des ressources,
notamment financières (double signature, contrôle inopiné des commissaires aux comptes, suivi financier du
gestionnaire au niveau des Antennes de la gestion des ressources mises à leur disposition).
Les ressources humaines de l’organisation comprennent une quinzaine de personnes ressources qui sont ses
membres et un personnel salarié à plein temps au nombre de trente et un (31) de divers profils de formation
45
(maîtrise en gestion de projet, ingénieurs agronomes, comptables, médecins, agents de développement
communautaire, économistes, secrétaire informaticienne…)
Le personnel travaille avec un système de planification, de suivi et d’évaluation axé entre autres sur de plans
d’actions annuels, semestriels, trimestriels et mensuels. Ces plans d’actions font l’objet de suivi et
évaluations assortis de rapports. Tout ce système est basé sur le travail en équipe à travers de réunions
périodiques.
Elles sont essentiellement constituées des cotisations des membres, des dons et legs, des prestations de
services et des subventions de partenaires financiers. Au nombre des partenaires financiers de l’organisation,
de 2004 à nos jours on peut retenir :
Elles comprennent :
Un bureau en location servant de siège pour l’ONG Rue 715 Porte non codifiée sis à Faladiè Bamako
Un véhicule Land Cruiser Prado (date de mise en circulation23/03/2009) ;
Un véhicule double cabine TOYOTA HILUX (date de mise en circulation19/05/2011)
Un siège au niveau de chaque Antenne ;
Huit ordinateurs et cinq imprimantes;
Trois photocopieuses ;
Un fax ;
Dix-huit motos
Un E-mail
Une ligne téléphonique ;
46
Deux appareils photo numériques ;
Quatre complexes vidéo
Un appareil rétro projecteur.
V. NOMBRE D’ANNEES D’EXISTENCE- BUDGETS ANNUELS ET PROJETS REALISES DURANT LES CINQ
DERNIERES ANNES
en 2004 à travers un projet d’appui aux groupements féminins autour d’activités génératrices de revenus
dans le District de Bamako et cela à travers un financement de Methodist Relief and Development Fund
(MRDF) en Angleterre.
Projets exécutés
Le Projet de Valorisation des Actions Locales pour une Meilleure Amélioration de la Santé de la Mère et de
l’Enfant.
Projet Renforcement des capacités de Participation des femmes à la gouvernance locale dans la Commune
Rurale de Sana
Projets en cours
47
Dans les cercles de San et Tominian
Le projet de renforcement du pouvoir économique des femmes à travers l’approche « Epargner Pour le
Changement »
Projet de renforcement des associations de femmes en gouvernance locale commune rurale de Matomo
Projet de renforcement des associations de femmes en gouvernance locale commune rurale de Sana
Projet de réduction de l’insécurité alimentaire dans les communes rurales de Matomo et Sana.
12 345 personnes ont été informées sur les voix de transmission et les moyens de prévention
48
NOTE SUCCINTE DE PRESENTATION
DE L’ONG A D CO P S
I. Historique
Après une longue expérience de travail dans le domaine du développement dans différentes
régions du Mali ; un groupe de jeunes cadres s’est engagé à accompagner la dynamique de
développement sur toute l’étendue du territoire malien.
Ainsi en janvier 1998 naissait l’ « A D CO P S » de la volonté et du courage de dix (10) jeunes diplômés de
formations diverses et ayant acquis de nombreuses expériences dans les projets de développement au
sein d’organismes nationaux et internationaux notamment dans les régions de Ségou, Mopti et
Tombouctou.
II. Création
L’A D CO P S est une Organisation Non Gouvernementale (ONG) nationale agréée par les autorités
maliennes suivant récépissé N° 0100/MAT-DNAT du 23 janvier 1998. En outre, l’A D CO P S a signé un
accord cadre N° 1017 le 03 juillet 1998 définissant le cadre juridique de son intervention.
49
Objectif principal : Valoriser les potentialités locales (en ressources naturelles et compétences
humaines)
Orienter les acteurs à s’investir dans les actions valorisant les ressources locales ;
Utiliser les partenaires intermédiaires locaux pour mobiliser les ressources locales ;
Utiliser les compétences des partenaires privés de développement, les services locaux pour la
concrétisation des Actions ;
Amener les associations et groupements à pérenniser les actions qu’eux-mêmes ont initiés ;
V. Domaine d’intervention
Environnement ;
Hydraulique
Santé ;
Bonne gouvernance ;
Lutte contre la pauvreté ;
Éducation / Formation / Alphabétisation fonctionnelle ;
Appui à l’organisation et à la gestion.
VI. Principes
L’A D CO P S est une Association qui part du fait qu’aucune œuvre humaine n’est parfaite ; et doit donc
être constamment améliorée et adaptée à son environnement. Ainsi, les principes suivants sont de
règles :
50
Respect des engagements pris avec les partenaires et des us et coutumes du milieu.
. Identification ;
. Conception ;
. Recherche de financement ;
. Exécution / Réalisation ;
. Suivi-évaluation.
Les bénéficiaires seront entièrement responsabilisés pour la pérennisation des acquis ; la volonté de
l’homme est déterminante dans toute action de développement, c’est la raison pour laquelle aucune
action ne sera entamée si elle ne répond pas aux besoins prioritaires exprimés par les populations.
Un Directeur exécutif
51
Un assistant du président
Un Secrétaire Permanent.
L’expérience des membres de l’A D CO P S dans différentes localités du Mali a permis d’instaurer une
collaboration avec les services techniques, les ONGs et Association, à ceux-ci il faut ajouter les
Collectivités Décentralisées.
X. Les moyens de l’organisation
Le siége de l’ONG est l’adresse si dessus sur l’entête à Boulkassoumbougou et des
représentations (antennes régionales) à Kayes, Ségou, Mopti, Tombouctou.
L’organisation dispose d’un manuel de procédure administrative financière ;
L’organisation dispose d’un plan d’action stratégique ;
L’organisation dispose des équipements informatiques ( 4 PC, 3 ordinateurs portable, 2
imprimantes 1 scaneur;
L’organisation dispose des moyens de déplacement (un véhicule 4x4 5places, une voiture
de liaison 5 places, 5 motos de terrain ;
L’organisation dispose des moyens de communication ( 3 téléphone portable, 1 téléphone
fixe, internet, cité web);
l’organisation emploie deux agents de terrain ;
L’organisation dispose de trois agents permanents.
52
o la mise en place et la formation de l’association féminine YEREDEME de DIO en gestion
associative dans la commune DIO ( cercle de Kati ) de février à juin 2000 sur fond propre de
l’ONG;
o L’exécution du projet « de conservation de la biodiversité » à Amani (commune de Sangha
cercle de Bamdiangara) sur un financement du FEM (Fonds pour l’Environnement
Mondial) Juillet 2000 à Novembre 2001coût du projet 15 600 000F cfa ;
o Les formations des formateurs (15 ONGs) pour le suivi des élections présidentielles précédentes
du 1er au 15 avril 2002;
O Décembre 2001 à janvier 2003 exécution du projet “ Actions de renforcement de capacités
des populations pour la protection de l’environnement ” au à Sangha (cercle de Bandiangara)
sur un financement du FEM (Fonds pour l’Environnement Mondial) ; coût total 32.452.300 f cfa
, FEM : 14.878.300 f cfa , ADCOPS : 3.544.000 fcfa , population : 14.030.000 fcfa
Allègement de la tâche des femmes dans le processus Restauration des espaces dégradée
de transformation de la noix de karité en beurre par le Rafia
53
l’Environnement Mondial) COUT TOTAL : 47 202 949 FCFAFEM/PPS: 22 492 384 FCFA,
AUTRES : 24 710 565 FCFA
o Janvier 2007 à janvier 2009 exécution du projet en consortium avec l’ONG DEFIS D’AVENIR
«Restauration des terres pour la sauvegarde du Sankarani dans la Commune Rurale de
Tankandougou » sur financement du FEM( Fond pour l’Environnement Mondial) COUT
TOTAL : 45 086 621FCFA, FEM/PPS : 20 492 321FCFA, POPULATION : 21 741 000 F CFA,
ADCOPS/DEFIS : 2 740 000FCFA .
o Mai 2007 à mai 2009 exécution du projet « Renforcement des capacités de la population
pour le renversement de la tendance de pollution et de dégradation des sols dans la
Commune Rurale de Baya ». sur financement du FEM( Fond pour l’Environnement
Mondial) COUT TOTAL : 47 483 642 FCFAFEM/PPS: 25 756 142 FCFA, Population : 20 777
500 24 710 565 FCFA, ONG : 900 000FCFA ;
o décembre 2010 à décembre 2012 exécution : Renforcement de la capacité d’adaptation des
populations aux changements climatiques pour un meilleur équilibre des écosystèmes dans la
commune rurale de Baya. sur financement du FEM( Fond pour l’Environnement Mondial) COUT
TOTAL , coût total du projet : 109 067 550 FCFA, Subvention demandée au FEM : 23 197
650 F CFA, apport de la population : 25 770 000 F CFA, Apport ONG :
900 000 F CFA, Subvention ASDI: 59 199 900 F CFA ;
o janvier 2011 à janvier 2012 exécution du projet : Autopromotion de la population par
l’augmentation du rendement des secteurs productifs à travers la maîtrise des mesures
d’adaptation aux changements climatiques.Le coût du projet est de : 81 869 900F CFA ainsi
reparti : ASDI : 59 199 900 FCFA. ONG : 2 000 000 et population : 20 670 000FCFA
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NOTE PRESENTATION
ONG ADESA
Porte N° 17
Fax : 23 58 67
Son but est d’appuyer les structures d’organisation paysanne et tout autre groupe
communautaire visés dans l’effort de prise en charge de leur propre développement.
L’ADESA mène des activités dans les domaines suivants :
Protection de l’environnement
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Santé, Education et Promotion Féminine
Développement des activités génératrices de revenus
Hydraulique et assainissement en milieu rural et urbain
l’Accès aux services sociaux de base
Renforcement des capacités des acteurs en matière de gestion de développement local
durable.
Étude de milieu
Expériences de l’ONG
Il convient de souligner que l’ADESA s’est déjà impliquée dans cette lutte engagée par le
gouvernement et les partenaires au développement qui est la lutte contre la pauvreté et la
protection de l’environnement, en témoignent les projets :
Tél : 20225049
Tél : 20225049
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Projet de lutte contre la STP/GTZ 3 302 800 Sofara Cercle 2003/2004
désertification et la de Djenné
restauration des terres Quartier du fleuve région de Mopti
dégradées Télé : 20231074
Télé : 20231074
Tél : 20225049
Tél : 20209251
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Distribution de produits PAM Mali produits Kalabancoro 1993
PAM à l’Association PAM
féminine 20 23 59 09 Association des
femmes
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économique, Genre et
VIH/SIDA
région de
Koulikoro)
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- trois (03 agents des eaux et forêts
- cinq (05) comptables
- sept (07) aménagistes
- quatre (04) juristes
- trois (03) techniciens supérieurs des eaux et forêts
- trois (03) techniciens de dessins bâtiments et constructions
Les Organes :
Elle est dirigée par 3 organes principaux :
L’Assemblée Générale qui est l’instance suprême de l’ONG se réunit une fois par an
en session ordinaire. L’Assemblée Générale est l’organe de décision ;
Le Conseil d’Administration (CA) est composé de 12 membres. Le C A se réunit une
fois par semestre.
Le Bureau.
Il est administré par un bureau de cinq (5) membres :
Un Directeur Exécutif ;
Un Chargé de programmes/projets ;
Un(e) Secrétaire Permanent(e) ;
Un(e) Trésorier(e) ;
- Un Commissaire aux Comptes
Par décision de l’Assemblée Générale d’autres Commissions peuvent être créées.
L’Association Appui pour la valorisation et la Promotion des Initiatives Privées (A.V.P.I.P) est une Organisation Non
gouvernementale Nationale à but non lucratif, crée en 1997 et agréée le 28 Janvier 1998 par l’accord cadre N° 00966
MATS-DNAT, renouvelé sous le N°0403/000966 du 25 Mars 2008 en vue d’apporter un appui –conseil aux
communautés locales, une assistance technique aux organisations, associations et groupements à tous les niveaux sur le
Territoire National avec un accent particulier accordés à la protection de l’Environnement, à la promotion des droits de
l’enfant et de la femme , au renforcement de la Décentralisation , à la Formation et au Renforcement des capacités .
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L’ONG A.V.P.I.P a son siège à Bamako Hamdallaye ACI 2000 Près de INPS C.IV Rue : 384 Porte : 54, Tél. :66 78 00 81 / 66
73 52 61
Le Siège coordonne toutes les activités des antennes, gère les relations avec les partenaires financiers et s’occupe de
formation, d’étude et d’expertise.
Les antennes constituent des agences, d’élaboration et d’exécution des activités de terrain ; elles travaillent en étroite
collaboration avec les populations à la base, les collectivités décentralisées (Mairies) avec qui elles identifient,
conçoivent, et réalisent les projets de développement.
1.1 Vision de l’ONG : Développement humain durable, global et multiforme s’appuyant sur une approche
participative de bas en haut dans une société de paix, d’équité et de justice soucieuse du bien-être de tous
ses citoyens sans distinction de race, de religion, d’opinion et de sexe.
1.2 Mission de l’ONG : Contribuer à la Valorisation et à la promotion des Initiatives locales pour un
Développement Humain Durable des communautés à la base.
1.3 Les objectifs de l’ONG sont :
1) Contribuer à l’assise d’une éducation et d’une culture environnementale de protection et de gestion des
ressources naturelles et de développement des ressources énergétiques renouvelables
2) Contribuer à la promotion et la valorisation des initiatives communautaires.
3) Œuvrer à la promotion et à la protection des droits de l’enfant
4) Lutter contre la maltraitance, l’exploitation, l’exode et le trafic des enfants.
5) Promouvoir la création d’emploi et la formation professionnelle des jeunes.
6) Contribuer à la lutte contre MST/VIH/Sida, MGF
7) Promouvoir les nouvelles stratégies de la santé de la reproduction
8) Promouvoir l’économie verte dans le contexte du Développement Durable et de l’éradication de la pauvreté ;
9) Renforcer les capacités des organisations communautaires dans le domaine de la gouvernance locale, de
l’éducation, de la santé et du développement social.
10) Accompagner les organisations communautaires dans le processus de décentralisation, de mobilisation des
ressources financières internes et partenariales et d’évaluation des actions de développement.
11) Renforcer les capacités des organisations communautaires dans le domaine de la prévention et la gestion des
conflits.
12) Favoriser l’éclosion, la vulgarisation et le développement des systèmes financiers décentralisés et de la micro-
finance.
13) Appuyer les actions de lutte contre la pauvreté.
II. COMPETENCES DE L’ONG :
L ‘ONG AVPIP capitalise des ressources humaines pluridisciplinaires avec une équipe composé d’administrateur civil,
de juriste, d’économiste, d’ingénieur, de médecin, de sociologue, de gestionnaire, d’experts en développement
social, d’agents de développement communautaire, bref de personnes ressources avec une expérience confirmée.
Son expérience se mesure surtout à celle de ses membres.
Toutefois l’ONG AVPIP a capitalisé durant ces années d’existences une expérience dans plusieurs domaines dont entres
autres les domaines suivants :
Conception et Réalisation de Projets de Développement
Maitrise d’ouvrage déléguée
Évaluation des projets
Appui conseil, IEC/CCC sur le VIH/SIDA
Genre et développement
Protection et promotion des droits de l’enfant
Animation participative en matière d’hygiène et assainissement, santé de la reproduction, communication
pour un changement de comportement
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Education civique pour le développement au niveau communautaire
Diagnostic participatif (formulation, conception et élaboration des projets et programmes).
Formation des formateurs
Organisation et Développement Institutionnel des groupements féminins, des jeunes et des enfants
Appui conseil pour la Création et la gestion d’entreprises
Etude d’impacts environnementaux de projets de développement
Elaboration de plan de développement communal
Plaidoyer/Lobbying, leadership
Aménagement pastoral et forestier
Décentralisation - droits - devoirs du citoyen
Planification stratégique
Etude prospective du milieu
Administration et gestion des projets
Audit social.
III. EXPERIENCES PROGRAMMATIQUES DE l’ONG :
De l’obtention de son accord cadre en 1998 à nos jours, l’ONG –AVPIP a initié et exécuté plusieurs projets de
développement en faveur de certaines populations à la base: Nous pouvons citer entre autres :
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L’ONG a d’exécuté en partenariat avec le Haut Conseil National de Lutte contre le VIH/Sida (HCNLS) à travers
SE/HCNLS/AGC un projet d’appui conseil et de sensibilisation sur le VIH/SIDA dans la commune de Soumpi (cercle
de Niafunké) HCNLS/MAP 2007 ;
AVPIP a exécuté un projet de renforcement de capacité des femmes de Dialakoroba pour leur pleine participation
à la vie publique. Partenaires : CCA-ONG et Fonds de micro financement de la Banque Mondiale 2010
Parmi ses projets en cours actuellement on peut citer le partenariat AVPIP avec le Programme des Plateformes
Multifonctionnelles du Mali de lutte contre la pauvreté. L’ONG AVPIP est chargée du suivi évaluation de ces PTFM
dans la région de Kayes depuis 2009 (Financement PNUD)
Le Partenariat AVPIP/NSIA-Vie-Mali pour le projet de prêts remboursables sans intérêt sur une durée d’un an
accordés aux associations et groupements organisés des femmes
Le projet d’amélioration des moyens d’existence de la population de Bossokano (Diré/Région de Tombouctou
pour leur adaptation aux changements climatiques (Financement de la Coopération Suédoise (ASDI) à travers le
RESO CLIMAT
L’ONG AVPIP encadre l’Association « Clinique Environnement » dans le domaine du reboisement et la production
de plants dans le cercle de Kita, Région de Kayes
L’ONG AVPIP fait partie de plusieurs réseaux d’ONG dont :
- Zones opérationnelles : District de Bamako et région de Koulikoro, Siège à Bamako, Mopti (Antenne à Sévaré),
Tombouctou (antenne à Diré), Kayes (Point focal à Kayes), Ségou (Point focal à Ségou)- Sikasso (Point focal à Sikasso
ville)
L’ONG A.V.P.I.P dispose en plus de son personnel permanent, d’experts qualifiés dans plusieurs domaines du
développement global et du développement humain durable ; Cette expertise est mise à la disposition de l’ONG chaque
fois que le besoin se présente.
VI. ADRESSE
SIEGE : Hamdallaye : Zone ACI 2000 Près de Bureau INPS, C.IV, Rue : 384 – Porte : 54, Imm. : SANGARE.
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VII. PERSONNES DE CONTACT
***Mme Goundo SISSOKO (Econoniste), Présidente, Point Focal National au Mali du Réseau Africain pour les Droits
environnementaux (RADE), Tel.: (+223) 66 78 00 81
ONG
AVPIP Siège à Hamdallaye ACI 2000 Récépissé N° 0548 / MATS-DNAT Accord Cadre 0403/000966, NIF : 084117754E /
N°INPS : 4794, Compte Bancaire : BNDA Siège N° 400001209107
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Présentation de l’ONG ASFEM
1 Présentation de l’organisation
Localisation : Bamako
Nombre de membres : 9
Missions :
Objectifs :
- Renforcer la capacité d’action des femmes surtout celle des plus défavorisées ;
- Informer et sensibiliser les communautés sur les droits des femmes et des enfants ;
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- Renforcer la capacité économique des femmes.
Zone : ASFEM intervient aussi bien en milieu rural qu’urbain en République du Mali
Domaines d’intervention :
- la santé
- l’économie/entreprenariat féminin
- l’éducation
- le plaidoyer/lobbying
- l’environnement
- Agriculture/Elevage
Activités principales :
- Formation et information
- Changements Climatiques
- Plaidoyer - lobbying.
Projets exécutés
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- Projet Amélioration de la résilience de l’élevage dans la commune rurale de N’gorkou
(cercle de Nara) (14 000 000 FCA)
- Promotion et vulgarisation des plantes nutritives par GCOZA et les Organisations
Féminines de la CAFO (3 282 300 F CFA)
- Projet Appui au maraichage dans la commune rurale de N’gorkou, (28 987 997 F CFA)
- Amélioration de la production agricole et de la gestion de l’environnement naturel face aux
changements climatiques dans la commune rurale de N’Gorkou
Coordonnée :
Téléphone : 76 03 01 03
Fax :
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