Exercice 1 (5 Points) Transmission de Deux Anomalies Génétiques
Exercice 1 (5 Points) Transmission de Deux Anomalies Génétiques
Majida et Tarek désirent se marier. Majida est membre d’une famille où certains individus sont atteints
d’albinisme, alors que Tarek a dans sa famille des cousins atteints d’une autre anomalie, le daltonisme.
Ce couple consulte un médecin afin de connaitre le risque d’avoir des enfants atteints des deux anomalies
concernées.
Le document 1 représente l’arbre généalogique de la famille
de Majida. I 1 2
Allèle 1
3- Montrer que l'allèle responsable du daltonisme est récessif.
4- Préciser lequel des deux allèles, 1 ou 2, est responsable de cette Allèle 2
anomalie.
Document 2
Le médecin demande plusieurs tests pour détecter la présence
de l’allèle muté de l’albinisme et de celui du daltonisme chez
Majida et Tarek.
Les résultats sont représentés dans le document 3. Majida Tarek
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Exercice 2 (5 points) Mode d’action d’un relaxant : le valium
-70 – -70 –
1- Préciser la nature de la synapse entre le neurone N et le -75 –
motoneurone M. En RM
En RN
2- Citer les étapes de la transmission synaptique.
Document 1
En l’absence de toute stimulation, on injecte dans la fente
synaptique F :
Situation A : une dose D d’un neurotransmetteur, le GABA.
Situation B : la même dose D de GABA avec une dose -70 mV
-75 mV
équivalente de valium.
-80 mV
Les enregistrements obtenus en RM sont présentés dans le
document 2. A B
Document 2
3- Interpréter les résultats obtenus du document 2.
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Exercice 3 (5 points) Réponses immunitaires contre le virus de la grippe
1ère observation :
Les individus infectés par le virus de la grippe
montrent des signes de réaction inflammatoire.
2ème observation :
Le document 1 présente la variation de la
concentration d’anticorps anti- grippaux en fonction
du temps suite à une infection par le virus de la
grippe.
Expérience 1 :
On ajoute à des cultures de cellules humaines des
doses croissantes C1, C2 et C3, d’anticorps anti- Document 2
grippaux et le virus de la grippe. On mesure la
concentration des cellules infectées, les résultats
figurent dans le document 2.
4- Tracer le graphe montrant la variation du nombre des cellules infectées et de LTc en fonction du temps.
5- Préciser le type de la réponse immunitaire spécifique révélée par les résultats du document 3.
3ème observation :
Des observations cliniques montrent par ailleurs que le virus de la grippe pourrait être mortel pour certaines
personnes ayant une déficience en LT4 (cas du SIDA déclaré).
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Exercice 4 (5 points) Origine hormonale d’une maladie
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العاديـة2019 دورة العام امتحانات الشهادة الثانوية العامة وزارة التربية والتعليم العالي
2019 حزيران24 االثنين فرع علوم الحياة المديرية العامة للتربية
دائرة االمتحانات الرسمية
مسابقة في مادة علوم الحياة اسس التصحيح
ثالث ساعات:المدة
Part
Exercice 1 Transmission de deux anomalies génétiques Note
de l'ex
L'allèle de l’albinisme est récessif.
Car, les parents II2 et II3 de phénotype sain ont eu des enfants III1 et III2 malades. Ces
enfants ont hérités l'allèle de la maladie au moins de l'un des parents. Ce parent possède
1 0,5
l'allèle morbide à l'état masqué.
Soit A le symbole de l’allèle normal, dominant.
Soit a le symbole de l’allèle muté responsable de l’albinisme.
Si le gène est localisé sur la partie propre du chromosome Y:
La maladie serait présente uniquement chez les hommes puisque les filles ne possèdent
pas le gonosome Y. Or. L'arbre montre une fille, III2, malade.
OU: Père et fils seraient de même phénotype car le garçon hérite son Y de son père.
Or. Le garçon II1 (ou III1) est malade de génotype X//Ya, son père devrait être malade
de génotype obligatoire X//Ya, ce qui n'est pas le cas.
Le gène n'est pas porté par Y.
Si le gène est localisé sur la partie commune à X et Y.
2 Le garcon III1 serait de génotype Xa//Ya avec Ya d'origine paternelle, et sa sœur III2 de 1
génotype Xa//Xa, dont l'un d'eux hérité du père. Leur père II2 serait de génotype Xa//Ya
et de phénotype malade. Or, il ne l'est pas.
Le gène n'est pas porté sur X et Y.
Si le gène est porté par X:
Le génotype de la fille malade III2 serait Xa//Xa avec un Xa d'origine paternelle. Le
père II2 serait malade de génotype Xa//Y. Or, il est de phénotype normal.
Le gène n'est pas porté par X.
D’où, le gène de l’albinisme est autosomal.
L’électrophorégramme de la mère de Tarek montre qu’elle a les deux allèles, 1 et 2, du
gène du daltonisme avec l’un d’eux est « normal » et l’autre est responsable du
daltonisme. Comme la mère est de phénotype normal, donc seul l’allèle « normal »
3 0,5
s’exprime alors que l’allèle « morbide » est masqué. Par conséquent, cet allèle est
récessif.
Soit « d » le symbole de l’allèle responsable du daltonisme et « N » le symbole de
l’allèle « normal ».
D’après l’électrophorégramme, Tarek (ou son père) possède l’allèle 1. Comme il est de
4 phénotype normal, cet allèle doit correspondre à l’allèle « normal ». 0,5
L’allèle 2 est donc celui responsable du daltonisme.
Concernant le gène de l’albinisme, Majida et Tarek possèdent les deux allèles, normal
et morbide. Ils sont donc hétérozygotes.
Quant au gène du daltonisme, Majida possède les deux allèles, normal et morbide alors
que Tarek possède uniquement l’allèle normal.
5 1
Sachant que le gène de l’albinisme est autosomal et que le gène du daltonisme est
gonosomal, porté par la partie propre du gonosome X :
Le génotype de la mère de Tarek serait A//a XN//Xd.
Le génotype du père de Tarek est A//a XN//Y.
Les gamètes maternels sont : (A,XN) ; (A,Xd) ; (a,XN) ; (a,Xd).
6 1
Les gamètes paternels sont : (A,XN) ; (A,Y) ; (a,XN) ; (a,Y).
Un enfant serait atteint des deux anomalies s’il a l’allèle récessif de l’albinisme en
double exemplaire et s’il a l’allèle du daltonisme seul ou en double exemplaire.
Cet enfant doit donc hériter un allèle a et un allèle d de chaque parent ou un allèle a de
7 chaque parent et un allèle d d’un parent sans recevoir l’allèle N de l’autre parent. 0,5
Or, parmi les gamètes parentaux, la seule combinaison possible serait entre le gamète
maternel de génotype (a,Xd) et le gamète paternel de génotype (a,Y). Ceci détermine le
génotype a//a Xd//Y et donc le phénotype albinos et daltonien.
Part
Exercice 2 Mode d’action d’un relaxant : le valium Note
de l’ex
La synapse étudiée est inhibitrice car suite à la stimulation de la fibre nerveuse
1 0,5
présynaptique S, un PPSI d’amplitude -5 mV apparait en RM
− Arrivée d’un potentiel d’action à la terminaison nerveuse présynaptique.
− Ouverture des canaux calciques et entrée des ions Ca2+ dans la membrane
présynaptique.
2 − Libération des neurotransmetteurs par exocytose dans la fente synaptique.
1
− Fixation des neurotransmetteurs sur les récepteurs postsynaptiques.
− Ouverture des canaux chimiodépendants.
− Apparition d’un PPS dans l’élément post-synaptique.
− Recapture des neurotransmetteurs par le neurone présynaptique ou dégradation.
Les canaux chimiodépendants sont des canaux ioniques dont l’ouverture dépend de la
4 0,5
fixation de substances chimiques (les neurotransmetteurs).
Les ions Cl- diffusent du milieu extracellulaire au milieu intracellulaire.
En effet, ces ions passent selon le gradient de concentration, c-à-d du milieu où ils
5 sont concentrés au milieu où leur concentration est plus faible. Or, d’après le 0,5
document, la concentration extracellulaire de Cl- est de 560 mL.L-1, supérieure à 40
mL.L-1 qui est la concentration intracellulaire.
La durée d’une ouverture du canal Cl- dans la situation A où une dose D de GABA est
injectée dans la fente synaptique, est de 23 ms, inférieure à 29 ms dans la situation B
où cette dose D de GABA est associée à une dose équivalente de valium. De même, le
nombre d’ouverture du canal Cl- est 48 par seconde dans la situation A, plus petit que
6 92 ouvertures par seconde dans la situation B. 1,5
Alors, lorsque le valium se fixe sur ses sites spécifiques au niveau des canaux Cl-, il
facilite la fixation du GABA au niveau de ces canaux et amplifie l’action du GABA en
prolongeant la durée et le nombre des ouvertures des canaux Cl- et par suite, augmente
la diffusion des ions Cl-.
Part
Exercice 3 (5 points) Réponses immunitaires contre les virus Note
de l’ex
1 Les signes de la réaction inflammatoire sont : une rougeur, un œdème, une douleur et
0,5
une chaleur.
La concentration sanguine en anticorps antigrippaux augmente de 0 à 450 u.a pendant
13 jours. Comme les anticorps sont les effecteurs de la réponse immunitaire humorale,
2 0,5
donc la réponse immunitaire spécifique mise en évidence contre le virus de la grippe
est à médiation humorale.
La concentration de FSH chez Sara est inférieure à ceux observées chez la fille saine
tout au long du cycle : <0.5 UI/L est inférieure à 2-26 UI/L. De même, la concentration
4 de LH, 5-7 UI/L, est inférieure aux valeurs obtenues durant le pic ovulatoire, 18-90 1
UI/L. Par contre, ces valeurs sont incluses dans les valeurs observées pendant la phase
folliculaire, 1,5-10 UI/mL, et 1-16 UI\mL durant la phase lutéale.
Hypothèses :
1. L’origine du faible taux de gonadostimulines chez Sara est un déficit de sécrétion
5 de GnRH par l’hypothalamus. 1
2. L’origine du faible taux de gonadostimulines chez Sara est un défaut de récepteurs
spécifiques de la GnRH au niveau de l’hypophyse.
L’injection de GnRH provoque une forte augmentation de la sécrétion de LH (de 7
UI/L à 80 UI/L). De même, elle induit une augmentation de la concentration de FSH
6 1,5
de 0,4 à 8 UI/L entre 0 et 60 minutes. Ainsi, les cellules hypophysaires sécrétrices de
FSH et de LH sont stimulées par la GnRH. Donc l’hypothèse 1 est validée.