Fiche Riz
Fiche Riz
Fiche Riz
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Juillet 2011
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I) Contexte et justification.
Justification de la démarche des Indications Géographiques de la filière arachide dans la
zone sud du Tchad
Le Tchad dépendant des importations de riz de plus en plus croissantes ces dernières années. Cette
tendance à l’importation s’est maintenue jusqu’à jours ou le niveau d’importation avoisine 26000 tonnes.
En 2005 l’importation des vivres à couter 8,302 milliards F CFA avec 2,87 milliards de FCFA pour le riz
seul.
Depuis une dizaine d’années, on constate un regain d'intérêt, à la fois du Gouvernement et des bailleurs
de fonds pour la filière riz. Parallèlement, on note un grand engouement de la part des producteurs qui
sont de plus en plus nombreux à s’intéresser à la production du riz.
En termes de potentialités rizicoles le Tchad dispose de plus de 205 000 ha de bas-fonds répartis sur
toute l’étendue du territoire national auxquelles il faudrait ajouter les plaines inondables évaluées à plus
de 120 000 ha. En revanche, une infirme partie seulement de ces potentialités est mise en valeur pour la
production du riz.
La culture du riz sauvage se pratiquait déjà au Tchad avant le XXe siècle par la population riveraine du
fleuve Logone sous forme de variété de riz flottant spontané. Dés 1911 et en 1936, les Allemands ont
introduit respectivement sur la rive gauche et sur la rive droite du fleuve Logone les premiers essais de la
riziculture moderne.
La riziculture a pris son essor au Tchad autour des années 1950 dans la région de la Tandjilé (sud) où la
concrétisation des initiatives privées a incité les populations rurales et les autorités à entreprendre son
développement.
La ferme de Boumo fut créée à cet effet pour le test des variétés et pour la multiplication des semences.
Bien que les premières introductions variétales datent de la fin de la première guerre mondiale, la
recherche rizicole nationale a véritablement démarré au Tchad avec la création en 1974 de l’Office de
mise en valeur de la plaine de Satégui-Déressia (OMVSD) dans la Tandjilé. De 1974 à 1985, l’OMVSD a
introduit une dizaine de variétés améliorées de riz auxquelles les producteurs ont donné d’autres
appellations.
Pendant les dix (10) dernières années, la recherche sur la sélection du riz a été entreprise par la Direction
de la Recherche et de la technologie agricoles (DRTA), devenue Institut Tchadien de Recherche
Agronomique pour le Développement (ITRAD) en 1998 et a hérité des infrastructures rizicoles de
l’OMVSD.
La première approche de sélection adoptée par la DRTA concerne l’introduction des variétés
prometteuses de riz grâce au partenariat avec les institutions internationales de recherche opérant dans
la sous-région telles que l’Association pour le développement de la riziculture en Afrique de l’Ouest
(ADRAO) et International institute for tropical agriculture (IITA). Ces introductions ont concerné les
différents écosystèmes du Tchad.
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3.1. Objectifs visés :
- Lutter contre la pauvreté rurale en s’appuyant sur des activités génératrices de revenus ;
- Le riz de la plaine de la Tandjilé est doté des indications géographiques protégées (IGP).
- Riz ;
- Oriza sativa ;
5.1. Variétés :
Les variétés améliorées de riz vulgarisées de 1985 à nos jours sont les suivantes :
1. IR46 : introduite par l’OMVSD en 1985, cette variété s’est bien adaptée aux écologies de
rizicultures irriguée et de bas-fond en immersion profonde à cause de son exigence en eau. De
cycle long et sensible aux maladies cryptogamiques (pyriculariose), cette variété, pourtant très
appréciée des producteurs à cause de ces caractères organoleptiques.
2. TOX728-1 : plus productive que l’IR 46, cette variété a été largement vulgarisée en 1991. De
spectre large, s’adapte bien aux rizicultures de bas-fond et irriguée. Son cycle moyen lui a valu
une adoption rapide par les producteurs.
3. BW348-1 : cette variété a concurrencé fortement la TOX728-1 du point de vue rendement.
Tolérante à la sécheresse, elle est plus cultivée en bas-fond qu’en irriguée.
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4. CT6240-12-2-2-3-6P : cette variété a été vulgarisée la même année que la BW348-1 s’adapte
aux conditions pluviales strictes. Elle est de cycle court et est appréciée pour la qualité de ses
grains au décorticage.
5. FARO20 : Cette variété moins exigeante en engrais s’adapte aux conditions écologiques de bas-
fond.
Les premières variétés améliorées ont été introduites à partir de 1983 par le biais des tests en milieu
paysan qui ont duré 2 ans avant d’être vulgarisées.
Partenaires et/ou prestataires de services potentiels : ITRAD/Ferme de Déli, BELACD, ONDR, CFPR,
CHAMBRES de CREDITS AGRICOLES etc
V. Caractéristiques organoleptiques :
Saveur: succulente, doux. Texture: farineuse, galette, liquide blanche, dur/mol à l’état mouillé. Arome:
parfumé.
IV. Caractéristiques chimiques et nutritionnels
Non disponible
IIV) Description des caractéristiques du riz de la plaine de la Tandjilé par rapport aux autres
qualités de riz d’autres régions et pays.
La typicité du riz de la plaine de la Tandjilé est générée par le milieu, avec des conditions
climatiques, topographiques et édaphiques particulières. En effet, la Tandjilé dispose une plaine
qui passe de végétation à un autre.
Dans les plaines d’inondation, les sols cultivés en riz sont des beiges inondés assez argileux et
limoneux en surface. Ce sont des sols argilo limoneuses et les sols limono-sableuses envahis des
alluvions.
Dans les vallées fluviales, le riz est cultivé dans des sols beiges inondés assez limoneux, des sols
argilo-sableux à nodules calcaires assez argileux riches en bases échangeables et en matière
organique.
Dans tous ces différents type de sol, le riz bénéficie des matières organiques/alluvions par les
ruissellements des eaux pluviales et les débordements des fleuves Logones.
La culture du riz est pratiquée par des professionnels organisés grâce à un encadrement
technique fourni par l’état tchadien en vulgarisation et recherche de qualité variétale.». Plusieurs
variétés issues de souches locales ou améliorées sont stabilisées chez les paysans.
Les conditions bio naturel ont permis d’avoir du riz de qualité : succulente, farineuse, molle à
l’état mouillé.
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iii) L’existence des centres de recherche qui travaillent pour l’amélioration des rendements et de la
productivité, l’intérêt actuellement porté à la filière, par le Gouvernement et plusieurs bailleurs de
fonds (Banque Mondiale et Union Européenne) à travers le financement des projets, la volonté
des producteurs de faire du riz une activité rentable et capable de contribuer au développement
du pays.
B) Contraintes à la production de riz dans la plaine de la Tandjilé.
Les contraintes au niveau de la production de riz se retrouvent au niveau de tous les mallions de la
filière, de la production à la consommation en passant par la transformation et la commercialisation.
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et l’absence d’équipements nécessaires pour réaliser les opérations qui suivent le décorticage, vi) la
majorité du décorticage est réalisée par les moulins polyvalents provenant du Nigeria. Ils ne sont pas
équipés de dispositif de nettoyage et de tamisage. Le riz produit est de faible qualité et n’est pas apprécié
par la population urbaine.
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BIBLIOGRAPHIE
10) Table ronde de Genève IV, (1999), "Réunion sectorielle de développement rural,
Diagnostic et stratégies". Avril 1999