Installations Électriques BT TI-d5048 PDF
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Vérifications et entretien
Tension nominale Tension d’essai Résistance La séparation des parties actives de celles des autres circuits
du circuit en courant continu d’isolement ainsi que de la terre doit être vérifiée par une mesure de la résis-
tance d’isolement. Les valeurs de résistance d’isolement obtenues
(V) (V) (MΩ)
doivent être conformes à celles du tableau 2.
TBTS et TBTP 250 0,25 ● Protection par séparation électrique
U n 500 V à l’exception La séparation des parties actives de celles des autres circuits
des cas ci-dessus
500 0,5
ainsi que de la terre doit être vérifiée par une mesure de la
résistance d’isolement. Les valeurs de résistance d’isolement
U n > 500 V 1 000 1,0
obtenues doivent être conformes à celles du tableau 2. La sépa-
TBTS très basse tension de sécurité ration requise entre circuit séparé et tout autre circuit est vérifiée
TBTP très basse tension de protection par examen. Lorsqu’un appareil comporte à la fois un circuit
séparé et un autre circuit, cette séparation est réalisée par la
construction du matériel conformément aux prescriptions de sécu-
ne dépassant pas 32 A, il est possible de mettre en œuvre des rité de la norme le concernant. Dans le cas de sources de sépara-
sources développant une intensité nominale plus faible que 0,2 A. tion fixes, il est vérifié que le circuit secondaire présente une
isolation double ou renforcée par rapport à l’enveloppe. Les sour-
■ Mesure de la résistance d’isolement des circuits ces mobiles doivent être à isolation double ou renforcée.
Elle est effectuée entre chaque conducteur actif et la terre,
appareils d’utilisation déconnectés, au moyen d’une source ■ Essais fonctionnels
débitant au moins 1 mA ; les résultats à atteindre doivent être au Tout appareil d’utilisation, tout circuit de commande d’auto-
moins ceux du tableau 2. matisme, de signalisation, etc. doivent être essayés avant mise en
Pour les câbles chauffants noyés dans le béton, les résistances service, afin de vérifier qu’ils sont en bon état de fonctionnement.
doivent être : Il en est de même des dispositifs de protection, le cas échéant, en
ce qui concerne leur installation et leur réglage.
— pour les câbles alimentés sous 230 V, 0,250 M Ω ;
— pour les câbles alimentés sous 400 V, 0,400 M Ω .
Pour l’application systématique des vérifications, on pourra
■ Mesure de la résistance des sols
s’inspirer utilement des fiches types données en Annexe (§ 3) ;
Dans le cas où elle est prescrite (blocs opératoires, par exemple), elles doivent être considérées comme des aide-mémoire des
cette mesure est réalisée à l’aide d’une électrode tripode et d’une points à vérifier pour s’assurer de la conformité des installations
source ayant une tension continue minimale à vide de 500 V. Les aux règlements et normes qui les gouvernent, auxquels, bien
mesures sont faites en au moins cinq emplacements différents du entendu, il y a lieu de se reporter.
local, situés au voisinage des quatre angles et du centre. En chacun
de ces emplacements, il est fait cinq mesures dans un cercle de
50 cm de diamètre, dont on prend la valeur moyenne. Si l’on veut
s’assurer d’une résistance minimale, on retient pour résistance du 1.2 Vérifications périodiques
local, la valeur la plus faible des moyennes de mesures effectuées,
les mesures ayant été faites sur un sol humide. Outre les vérifications initiales, il y a lieu de s’assurer pério-
diquement que les installations sont maintenues en bon état, que
■ Vérification de l’efficacité des protections contre les contacts les modifications ou extensions sont établies conformément aux
indirects par coupure automatique de l’alimentation règlements et normes, que les installations provisoires ne sont pas
Elle comporte des opérations qui varient suivant les différents maintenues de façon permanente ; ces vérifications, outre le fait
schémas. Celles-ci doivent permettre, par application des formules qu’elles sont souvent réglementaires [D 5 041], permettent de
du dossier [D 5 044], de vérifier l’adéquation des dispositions diagnostiquer l’état, la fiabilité, le vieillissement des installations,
prises aux règles de sécurité. et de prendre en temps utile les dispositions qui s’imposent.
● Schéma TN [D 5 044] : il s’agit de : ■ Pour les installations des logements, qui font souvent l’objet de
— la mesure de l’impédance de la boucle de défaut ou de la modifications et d’adaptations par les utilisateurs, la norme expéri-
résistance des conducteurs de protection ; mentale C 16-600 a pour objet de définir le contenu, la méthodologie
et les modalités de l’évaluation de l’état des installations électriques en plus des normes de sécurité, tenir compte de critères d’aptitude
réalisées à l’occasion de la vente de tout ou partie d’un bien immo- à la fonction qui commencent à être introduits dans les normes.
bilier à usage d’habitation (article L 134-7 du code de la construction
La conformité à une marque telle que, par exemple NF-Électri-
et de l’habitation). Elle précise le rôle des différents acteurs concer-
cité, n’est pas toujours un garant de cette adaptation à la fonction.
nés (opérateur de diagnostic et donneur d’ordre) ainsi que les élé-
ments à faire figurer dans le rapport de visite. Le diagnostic a pour ■ Aptitude à l’entretien
objet d’établir un état de l’installation électrique, lorsque cette instal-
lation a été réalisée depuis plus de quinze ans, en vue d’évaluer les On est souvent atterré, lors de la prise en charge d’une instal-
risques pouvant porter atteinte à la sécurité des personnes. En aucun lation, par la négligence avec laquelle les problèmes d’entretien
cas, il ne s’agit d’un contrôle de conformité de l’installation vis-à-vis ont été traités lors de la conception.
de la réglementation en vigueur. C’est en effet à ce stade que se décident par exemple le schéma
■ Dans les établissements soumis à réglementation, ces vérifi ca- de la distribution, le type et la fonction des matériels. Lorsque le
tions sont prescrites par les textes, y compris, parfois, leur métho- schéma est établi, les spécifications s’ensuivent presque automati-
dologie. En l’absence de ces indications, les vérifications doivent, au quement, et, une fois les appels d’offres lancés, il est trop tard pour
moins, porter sur : en changer. Le critère de coût du premier investissement aveugle
les décisions, surtout quand l’exploitant n’est pas connu ou non
— la mesure de la résistance d’isolement des circuits ; associé aux décisions.
— la vérification de l’efficacité des protections contre les
contacts indirects ; Exemple
— le contrôle des dispositifs de protection, de commande, de Un appareil d’éclairage à fermeture rapide (loquets plutôt que vis),
réglage ; disposant de crochets pour placer les tubes fluorescents en attente
— le contrôle des connexions (serrage, échauffement). lors du nettoyage (plutôt que de redescendre de l’échelle pour les
déposer) et de suspensions ou d’articulations des grilles ou vasques,
peut voir son supplément de coût très rapidement amorti.
— la puissance ; valeur de la puissance active et apparente, le fac- • Pour le chauffage électrique, la puissance maximale par circuits
teur de puissance. terminaux distincts ne doit pas être supérieure aux valeurs
données dans le tableau 771B de la norme NF C 15-100.
■ Générateur de courant à basse fréquence et pince accordée : on
les emploie pour la localisation des défauts d’isolement dans les ■ Commande
circuits à neutre impédant ou isolé. • Coupure générale accessible.
■ Luxmètre : on l’utilise pour vérifier le vieillissement des sources ■ Protection contre les surintensités
d’éclairage et la salissure des appareils.
• Protection à l’origine de chaque circuit :
— sur conducteur de phase et sectionnement du conducteur
neutre.
3. Annexes • Courant assigné des dispositifs de protection :
— pour conducteur 1,5 mm2 ;
— pour conducteur 2,5 mm2 ;
Il s’agit de résumés des principaux points de vérification qui — pour conducteur 4 mm2 ;
sont extraits de documents du CONSUEL. — pour conducteur 6 mm2.
■ Section minimale des conducteurs protégés par disjoncteurs
● Conducteur actifs de l’installation
3.1 Vérifications dans les installations — circuits foyers lumineux fixes : 1,5 mm2 ;
de bâtiments d’habitation — circuits 5 prises 16 A : 1,5 mm2 ;
— circuits 8 prises 16 A : 2,5 mm2 ;
— circuits spécialisés, prise 16 A : 2,5 mm2 ;
Les installations doivent satisfaire à la norme NF C 15-100. — circuit monophasé prise ou boîte 32 A : 6 mm2.
● Conducteurs actifs de l’installation de chauffage électrique :
■ Protection contre les contacts directs — 1,5 mm2 pour circuit monophasé inférieur à 2 250 W ;
— 2,5 mm2 pour circuit monophasé inférieur à 4 500 W ;
● Isolation des parties actives en présence d’enveloppes
— 4 mm2 pour circuit monophasé inférieur à 5 750 W ;
■ Protection contre les contacts indirects — 6 mm2 pour circuit monophasé inférieur à 7 250 W.
● Conducteurs de protection :
Bâtiment
— section égale à celle des conducteurs actifs ;
• Liaison équipotentielle principale reliée au conducteur de — 4 mm2 (sans protection mécanique) pour conducteurs actifs
protection, entre canalisations métalliques d’alimentation, eau, 2,5 mm2 ;
gaz... et éléments conducteurs du bâtiment. — liaison équipotentielle principale.
• Toutes canalisations électriques avec conducteur de protection. ● Conducteurs de terre entre prise de terre et borne de terre :
• Huit socles de prise de courant au maximum lorsque la section • Accessoires – boîtes – connexions.
des conducteurs du circuit est de 2,5 mm2. • Radiateurs électriques connectés sans prises de courant.
• Un minimum de quatre circuits spécialisés doit être prévu : • Parafoudres.
— un circuit spécialisé 32 A pour l’alimentation de la cuisinière ■ Mesures
ou de la plaque de cuisson ; • Continuité des conducteurs de protection.
— trois circuits spécialisés 16 A en prévision de l’alimentation
d’appareils du type : lave-linge, lave-vaisselle, four, sèche-linge, • Valeur de la résistance de terre (Ω).
etc. • Courant nominal de déclenchement différentiel (mA). (0)
• Liaison équipotentielle entre masses – éléments conducteurs – • Mesure du niveau d’éclairement au luxmètre pour apprécier les
grillage métallique au sol : baisses de rendement correspondant à la durée de vie, réduite en
— résistance du sol ; fonction de la fréquence des allumages.
— installation appareils de radiologie. ■ Groupe électrogène
• Éclairage de remplacement. • Entretien suivant notice constructeur ou contrat spécial
• Absence de canalisations étrangères aux appareils utilisés. d’entretien avec concessionnaire ou représentant.
• Étanchéité des traversées de paroi ou de sol. • Vérification des niveaux d’huile, d’eau et de combustible, du
dispositif de réchauffage du moteur et de la source de démarrage
Chambres (> 20 lits)
(tous les 15 jours).
• Éclairage normal.
• Essai de démarrage manuel ou automatique et fonctionnement
• Éclairage de sécurité. à 50 % de la charge pendant 30 min, tous les 3 mois.
■ Complexes sportifs couverts – Type X ■ Batteries d’accumulateurs : entretien suivant notices construc-
• Éclairage normal et de sécurité. teurs, et, au minimum :
• Installation des locaux de traitement de l’eau. • Vérification du niveau et de la densité de l’électrolyte, correc-
tion éventuelle (batteries ouvertes au plomb).
■ Gares aérienne et souterraines – Type GA • Nettoyage bornes, couvercles, connexions, supports de bacs,
• Éclairage normal et de sécurité. châssis, etc., graissage éventuel.
• Dispositions particulières pour l’alimentation des circuits de • Opérations complémentaires suivantes :
sécurité. — batteries d’éclairage de sécurité (mise en décharge pour 1/2 h,
mesure de tension en début et fin de décharge, mesure de débit,
comparaison avec courbes du constructeur) ;
3.4 Liste type des opérations d’entretien — batteries de démarrage de groupes électrogènes (démarrage,
mesure de tension avant et après démarrage) ;
La fréquence des opérations est à déterminer (hebdomadaire, — batteries de détection incendie, sonneries, alarmes (essai,
mensuelle, annuelle). mesure de tension en début d’essai) ;
— distribution d’heure et autres applications à fonctionnement
continu (mesures de tension).
3.4.1 Installations à basse tension
■ Blocs autonomes
■ Tableaux de distribution (tableau général, • Entretien suivant prescriptions du constructeur.
tableaux secondaires, divisionnaires)
• Essai de fonctionnement par coupure du circuit d’alimentation.
• Contrôleur d’isolement – fonctionnement. • Vérification de l’état de charge des batteries.
• Nettoyage et dépoussiérage des isolateurs. • Vérification de la télécommande éventuelle.
• Vérification des contacts d’appareil (ravivage éventuel ou
changement). ■ Redresseurs et chargeurs
• Essai des signalisations. • Contrôle de la charge (lente et rapide), suivant notice du
constructeur.
• Changement des lampes de signalisation.
■ Circuits de sécurité
• Examen des fusibles (échauffement).
• Éclairage.
• Resserrage des connexions (vérification).
• Commandes, etc.
• Essai des relais de protection.
■ Circuits d’alarme techniques
■ Gaines, colonnes, caniveaux
• Ascenseurs.
• Dépoussiérage et nettoyage.
• Pompes de relevage des eaux.
• Vérification du bon état et des obturations coupe-feu.
■ Incendie
■ Circuits principaux et secondaires
• Fonctionnement des alarmes d’évacuation, des signalisations
• Mesure de l’isolement entre phases et neutre et terre. lumineuses, des appels pompiers, téléphoniques.
■ Éclairage ■ Circuits d’alarme intrusion et de contrôle d’accès.
• Nettoyage des vasques diffusantes, globes, réflecteurs, ■ Prises de terre
plafonds lumineux, gorges, paralumes, etc.
• Vérification de la connexion à la prise de terre.
• Remplacement des lampes incandescentes et des tubes
fluorescents : • Mesure de la résistance de terre.
— au fur et à mesure de leur détérioration ; ■ Appareils mobiles et portatifs
— systématiquement à intervalles fixes. • Vérification des câbles souples, des fiches de prises de courant,
• Vérification des protections des départs généraux et télécom- de la fixation du câble et des connexions à l’appareil, de la
mandes. continuité du conducteur de protection (appareils de classe I).