Analyse Fonctionnelle Et Structurelle Des Systèmes Automatisés.

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I. Le métier d’ingénieur et Sciences Industrielles pour l’Ingénieur.

Analyse fonctionnelle et structurelle des


I.a. Le métier d’ingénieur.
systèmes automatisés. Les ingénieurs :
“Cadres scientifiques et techniques, ayant les compétences nécessaires pour encadrer, diriger et
mener un travail d'ingénierie qui consiste à réunir, mettre en œuvre et développer les
compétences nécessaires à la réalisation d'objets, de systèmes ou de services répondant à un
I. Le métier d’ingénieur et Sciences Industrielles pour l’Ingénieur. besoin ou à un marché dans un milieu compétitif.”

I.a. Le métier d’ingénieur. I.b. Les compétences.


I.b. Les compétences. 3 compétences :
I.c. Les sciences industrielles pour l’Ingénieur. → Vérifier les systèmes complexes.
I.d. Un outil d’analyse et de description des systèmes industriels : SysML.
→ Modéliser un système complexe et prévoir ses performances en vue d’évolution
techniques.
→ Définir à partir d’un cahier des charges, la conception de système pluritechnique.
II. Analyse externe du système : diagramme des cas d’utilisation, diagramme des exigences.

II.a. Exemple du valideur de ticket.


II.b. Diagramme des cas d’utilisation.
II.c. Diagramme des exigences.
II.d. Le cahier des charges fonctionnel.

III. Analyse interne du système.


III.a. Système de correction de portée.
III.b. Structure d’un système automatisé.
III.b.1. Structure d’un système non mécanisé.
III.b.2. Structure d’un système mécanisé.
III.b.3. Structure d’un système automatisé.
III.b.4. Structure détaillée d’un système automatisé. Quelques domaines de
III.b.5. Structure affinée d’un système automatisé.
réalisation.
III.c. Valideur de ticket.
III.d. Diagramme de définition des blocs.
III.e. Diagramme des blocs internes.
III.f. Diagramme de contexte.

IV. Diagrammes SysML du correcteur de portée.

Annexes A et B : valideur de ticket


Annexe C : planning des TP

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I.c. Les sciences industrielles pour l’Ingénieur. • un diagramme transverse : le diagramme d’exigences (montre les exigences du système et leurs relations) ;
• quatre diagrammes structurels :
L'enseignement des sciences industrielles pour l'ingénieur permet d'aborder avec méthode et rigueur l'analyse critique de 1. diagramme de définition de blocs (montre les briques de base statiques : blocs, compositions, associations,
solutions existantes, la conception et la mise en œuvre de systèmes pluritechniques répondant à un besoin exprimé par un attributs, opérations, généralisations, etc.) ;
cahier des charges. 2. diagramme de bloc interne (montre l’organisation interne d’un élément statique complexe) ;
3. diagramme paramétrique (représente les contraintes du système, les équations qui le régissent) ;
Cet enseignement a pour finalités de développer les compétences à mobiliser un corpus de connaissances pour analyser et 4. diagramme de packages (montre l’organisation logique du modèle et les relations entre packages).
modéliser des situations concrètes, valider des performances de systèmes complexes industriels, imaginer, concevoir et
dimensionner des solutions avec une approche multi-critères et communiquer des résultats en s’appuyant sur la maîtrise La structure du système est représentée par les diagrammes de blocs. Le diagramme de définition de blocs (block definition
d'outils fondamentaux de la mécanique et de l'automatique, ainsi que sur les connaissances de base des technologies associées. diagram) décrit la hiérarchie du système et les classifications système/composant. Le diagramme de bloc interne (internal
block diagram) décrit la structure interne du système en termes de parties, ports et connecteurs. Le diagramme de packages est
utilisé pour organiser le modèle.

Figure I.2 : structure des 9 diagrammes SysML.

Les diagrammes comportementaux incluent le diagramme de cas d’utilisation, le diagramme d’activité, le diagramme de
Figure I.1 : Ecarts entre les domaines réel, simulé et du laboratoire. séquence et le diagramme de machines à états. Le diagramme de cas d’utilisation fournit une description de haut niveau des
fonctionnalités du système. Le diagramme d’activité représente les flots de données et de contrôle entre les actions. Le
diagramme de séquence représente les interactions entre les parties du système qui collaborent. Le diagramme de machines à
I.d. Un outil d’analyse et de description des systèmes industriels : SysML. états décrit les transitions entre états et les actions que le système ou ses parties réalisent en réponse aux événements.
Le diagramme d’exigences capture les hiérarchies d’exigences, ainsi que leurs relations de dérivation, de satisfaction, de
Depuis 2003, le monde du logiciel s’est mis d’accord sur l’utilisation d’un outil commun : UML. vérification et de raffinement. Ces relations fournissent la capacité de relier les exigences les unes aux autres, ainsi qu’aux
Mais l’extension d’UML à l’ensemble de l’ingénierie Système ne pouvait se faire facilement. En 2007, la première version éléments de conception et aux cas de tests.
adaptée à l’Ingénierie Système voyait le jour : SysML.
Remarques : les deux diagrammes grisés (packages et activité) ne sont pas au programme des classes prépas.
SysML n’est pas une méthode, mais un ensemble d’outils graphiques définis par un métalangage qui offrent au concepteur
toutes les facilités pour construire un modèle à forte cohérence sémantique. Il permet de spécifier les systèmes, de concevoir,
définir et analyser leur structure et leur fonctionnement dynamique, de simuler leur comportement afin de valider leur
faisabilité avant leur réalisation. Il intègre les composants physiques de toutes technologies, les programmes, les données et les
énergies, les personnes, les procédures et flux divers.

Quelques avantages de SysML :


● Il facilite la collaboration transdisciplinaire de tous les spécialistes de corps de métier,
● Il permet la mise à jour, le stockage et, surtout le partage des informations,
● Il permet la modélisation du système à toutes les étapes de son cycle de développement et de vie,
● Il permet l’intégration et la mise en relation cohérente des différentes composantes techniques dans un même
modèle,
● Il permet la validation de solutions par une simulation basée sur des diagrammes paramétrique.

SysML s’articule autour de neuf types de diagrammes, chacun d’eux étant dédié à la représentation des concepts particuliers
d’un système. Ces types de diagrammes sont répartis par l’OMG (Objet Management Group) en trois grands groupes :
• quatre diagrammes comportementaux :
1. diagramme d’activité (montre l’enchainement des actions et décisions au sein d’une activité complexe) ;
2. diagramme de séquence (montre la séquence verticale des messages passés entre blocs au sein d’une interaction)
;
3. diagramme d’états (montre les différents états et transitions possibles des blocs dynamiques) ;
4. diagramme de cas d’utilisation (montre les interactions fonctionnelles entre les acteurs et le système à l’étude) ;
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Figure II.3 : diagramme des cas Quelques caractéristiques graphiques :
II. Analyse externe du système : diagramme des cas d’utilisation, diagramme des exigences.
d’utilisation.
II.a. Exemple du valideur de ticket.
Ce système technique est installé à bord des véhicules de transport public comme les bus et les tramways. Il contrôle la validité Cas d’utilisation
du titre de transport des usagers et permet également de collecter des informations utiles à l'établissement de statistiques sur
l'utilisation des véhicules.
En général, un bus totalement équipé comprend : Acteur principal
• au moins 2 valideurs de titre de transport situés à proximité des portes
d'accès,
• un pupitre relié par liaison série aux deux valideurs. Installé près du Acteur secondaire
chauffeur, il recueille les données d'exploitation (nombre de titres de
transports validés, type de titre de transport, état de fonctionnement de
chaque valideur, etc...). Lorsque le véhicule rejoint le dépôt, ces Relation entre un acteur et un cas d’utilisation.
informations sont transférées sur ordinateur pour y être analysées.
Relation d’extension entre 2 cas d’utilisation.
Le valideur est constitué d'un boîtier amovible enfiché sur un socle solidaire
d'un des montants du véhicule. Il est verrouillé par une clé. Il comporte une
fente permettant à l'utilisateur d'introduire son billet et une fenêtre de Relation d’inclusion entre 2 cas d’utilisation.
signalisation permettant
de renseigner le client
sur la validité de son titre
de transport. L'énergie
II.c. Diagramme des exigences.
électrique du système est
fournie par le bus (24V Un diagramme des exigences (requirement diagram) répertorie en les classant les affinements des fonctions d’usage et les
en courant continu). différentes contraintes et conditions qui doivent être respectées par le système afin qu’il puisse fonctionner correctement mais
Les titres de transport se qui ne sont pas des buts principaux.
présentent sous la forme
d'un carton de 0,3 mm Le diagramme des exigences du valideur de ticket se met sous la forme suivante. Ce diagramme se limite aux exigences
Figure II.1 : valideur de ticket. principales :
d'épaisseur revêtu d'une
Figure II.3 : dimensions ticket. piste magnétique. Cette piste est conçue pour ne pas être démagnétisée
par un aimant du commerce.

II.b. Diagramme des cas d’utilisation.

Le diagramme des cas d’utilisation (use case diagram) répertorie les fonctions d’usage que le système offre à chacun de ses
acteurs utilisateurs afin de satisfaire leurs besoins. Il ne doit pas préciser comment il assure ces services.
Pour le construire, on se limitera aux cas d’utilisation principaux sans entrer dans le détail.

Le diagramme des cas d’utilisation du valideur de ticket se met sous la forme suivante :

Figure II.4 : diagramme des exigences de base.

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Dans une utilisation du diagramme des exigences en phase rétro-conception, on peut tracer un second niveau où le diagramme II.d. Le cahier des charges fonctionnel.
des exigences avec les éléments du système qui satisfont aux exigences :
Pour réduire l’empreinte carbone du secteur transport des particuliers, plusieurs constructeurs automobiles développent des
véhicules électriques avec des systèmes de récupération d’énergie au freinage. Le principe de récupération d’énergie est
identique chez tous les constructeurs mais la réalisation et les algorithmes diffèrent quelque peu. Le support utilisé comme
illustration de ce principe innovant est la Renault « Fluence Zéro Émission » commercialisée courant 2012 en Europe. Afin de
respecter la confidentialité du développement de ce véhicule, les données ont été modifiées pour les besoins de ce sujet et les
cas d’usage étudiés sont limitatifs.

Figure II.6 : bilan énergétique d’un véhicule électrique.

Afin de minimiser la consommation électrique des véhicules électriques, une solution consiste à récupérer l’énergie cinétique
et/ou potentielle du véhicule lors des phases de freinage. Pour cela, on exploite la réversibilité de la chaîne d’énergie électrique
en faisant fonctionner l’actionneur électrique de la chaîne de transmission en mode générateur.
Le système de récupération d’énergie lors des freinages obéit au cahier des charges suivant :

Figure II.5 : diagramme des exigences.

Quelques caractéristiques graphiques :

Description d’une exigence.

Contenance : décomposition en plusieurs exigences.

Satisfaction : élément qui satisfait à une exigence.


Figure II.7 : diagramme du contexte du système de freinage.

Raffinement : ajoute des précisions à l’exigence.

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III. Analyse interne du système.
Fonction Enoncé Critères Niveaux
s
III.a. Système de correction de portée.
Freinage nominal en cycle
Assurer la décélération du Route horizontale
urbain
FS1 véhicule imposée par le L’assiette d’un véhicule se modifie avec sa charge, le profil de la route ou les conditions de conduite (phase de freinage ou
Vitesse initiale 50 km/h
conducteur. accélération). Cette modification entraîne une variation d’inclinaison de l’axe du faisceau lumineux produit par les phares du
Distance d’arrêt 50 m véhicule. Ceux ci peuvent alors éblouir d’autres conducteurs ou mal éclairer la chaussée.
Minimum d’énergie économisée On va étudier plusieurs solutions pour réaliser la fonction : orienter correctement le faisceau lumineux. Une solution non
Récupérer une quantité
par rapport à un véhicule mécanisée, une mécanisée et une dernière automatisée
FS2 optimale d’énergie dans la 25% d’énergie économisée
électrique traditionnel sur une
batterie.
séquence urbaine type.
Décélération en régime -2
2 m.s
permanant à la levée du pied
Premier dépassement en
Assurer le confort du décélération inférieur à 50% de la
Limitation des à-coups
FS3 conducteur et de ses valeur en régime permanant, lors
passagers. d’un freinage nominal.
Moins de 5 oscillations en
Limitation des vibrations décélération en dehors de la bande
± 5% autour de la courbe gabarit
Mode freinage mécanique Pour une vitesse initiale de 50
Arrêter le véhicule en toute
FS4 privilégié lors d’un freinage km/h, la distance d’arrêt maximale
sécurité
d’urgence doit être de 15 m Figure III.1 : deux positions de la voiture.
Figure II.8 : extrait du cahier des charges.
III.b. Structure d’un système automatisé.
III.b.1. Structure d’un système non mécanisé.
Réglage manuelle de l’orientation du phare. Sur certains modèles de voiture, la solution demande l’intervention dans le bloc
moteur directement sur le bloc d’orientation et à l’aide d’une molette que l’on fait tourner, on choisit l’orientation du phare.
Plus souvent sur les modèles actuels, un bouton de commande sur le tableau de bord actionne un câble qui oriente le bloc
d’orientation.

Figure III.2 : système de réglage manuel.

Le dispositif physique qui réalise la fonction est appelé PARTIE OPERATIVE. Cette partie assure la transformation de la
matière d’œuvre permettant d’élaborer la valeur ajoutée recherchée.
Rôle de l’homme :
→ Fournir l’énergie mécanique nécessaire à l’opération.
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→ Assurer la commande du dispositif. C’est à dire vérifier l’arrangement des différentes opérations pour obtenir
la valeur ajoutée (ici l’opérateur choisit lui-même l’orientation du phare).

Structure générale d’un système non mécanisé :

Figure III.4 : schéma de structure de la Partie Opérative.


Figure III.3 : relations entre l’utilisateur et la Partie Opérative.
Sur beaucoup de modèles de voiture, on a implanté une commande sur le tableau de bord qui permet d’agir sur un moteur
électrique. Par l’intermédiaire d’un système vis-écrou qui transforme le mouvement de rotation du moteur en mouvement de
III.b.2. Structure d’un système mécanisé. translation d’une bielle qui oriente le bloc d’orientation.

Un système est dit mécanisé si l’on réduit le rôle de l’homme au fonctionnement de la P.O. L’énergie fournie par des sources
auxiliaires est dirigée vers des dispositifs appelés ACTIONNEURS (souvent l’actionneur transforme l’énergie).
Exemple :

→ Vérin hydraulique :

Le fonctionnement d’un actionneur nécessite un pré-actionneur. C’est l’élément qui pilote l’actionneur. Pour un moteur
électrique, il est nécessaire d’avoir un interrupteur, un contacteur qui peut être accompagné d’un variateur de vitesse. Pour un
vérin hydraulique, il faut un distributeur qui « distribue » le fluide sous pression. Figure III.5 : Partie Opérative de l’ensemble « Orientation d’un phare ».

Détail du bloc formé du moteur électrique, du réducteur (formé de 2 système roue et vis sans fin) et du mécanisme de
transformation de rotation en translation (vis-écrou) :

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Réglage manuel Vis-écrou

Biellette de
commande

Roue et vis sans fin

Moteur
électrique
Figure III.6 : perspective de l’actionneur et transmetteur du bloc d’orientation.

Figure III.8 : schéma de structure de la Partie Opérative pour le réglage d’orientation d’un phare.

III.b.3. Structure d’un système automatisé.

Un système automatisé comporte :


→ Une Partie Opérative (P.O.) procédant au traitement de la matière d’œuvre pour obtenir la valeur ajoutée (organe
de puissance).
→ Une Partie Commande (P.C.) coordonnant la succession des actions sur la P.O. avec pour finalité d’obtenir la
valeur ajoutée. Elle commande la P.O. par l’émission d’ordre (sortie de la partie commande) en fonction
d’informations disponibles, de consignes... (entrées de la partie commande).
Les ordres partent de la P.C. vers la P.O. et les informations issues des capteurs vont de la P.O. vers la P.C.
Figure III.7 : transformation de la rotation de la roue 203 en translation de la biellette de commande 206. Les échanges d’informations entre la P.C. et la P.O. peuvent être des informations continues ou des informations séquentielles.

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Eléments constitutifs du correcteur de portée :
Capteurs d’assiette : codeurs optiques permettant de mesurer le débattement des suspensions.
Système d’orientation : blocs d’orientation + moto-réducteur + système vis écrou
Le moto-réducteur est un ensemble constitué d’un moteur et d’un réducteur qui diminue la vitesse
de rotation. Le système vis écrou permet de transformer un mouvement de rotation en mouvement
de translation.
Le bloc d’orientation supporte les différentes lampes du phare (codes, clignotants...).
Il peut pivoter par rapport au support lié à la carrosserie autour d’un axe horizontal (axe de rotation
indiqué sur la figure ci-dessous). Le bloc est protégé par une vitre liée à la carrosserie.
Ce mouvement est motorisé grâce au moto-réducteur + système vis écrou.
Il existe aussi une possibilité de réglage manuel en sortie
d’usine ou en cas de défaillance du système électrique.
Capteur d’orientation Capteur mesurant la position du bloc d’orientation.
Calculateur : à partir des données des capteurs d’assiette, le calculateur
pilote le moto-réducteur.

L’ensemble système d’orientation est identique à la solution mécanisé.

Figure III.9 : structure d’un système automatisé.


Information vers le Bouton de commande Calculateur Ordre vers le moteur
calculateur du conducteur

Bloc d’orientation :
moteur, réducteur, bielle…

Phare

Capteurs d’assiette Information sur


implantés sur les essieux l’orientation du phare

Figure III.12 : Implantation régulateur de portée sur la Renault Mégane II.

Pour des systèmes plus complexes et des commandes séquentielles, la Partie Commande est réalisé par un automate
Figure III.10 : structure détaillée d’un système automatisé programmable. Ce système gère les entrées – sorties grâce à un programme préétabli.
Certaines voitures comme la Mégane
sont équipées de système de correction
de portée. Ce système fait appel à des
capteurs d’assiette reliés aux essieux
avant et arrière du véhicule. Les
données sont traitées électroniquement
par un calculateur et transmises aux
actionneurs situés derrière les
projecteurs. La position du projecteur
est ajustée en maintenant un angle de
faisceau optimal évitant tout
éblouissement et fournissant le Figure III.11 : Renault Mégane avec correction automatique de portée.
meilleur éclairage de la route. On dit
alors que la hauteur des phares est alors régulée.
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III.b.4. Structure détaillée d’un système automatisé. III.b.5. Structure affinée d’un système automatisé.

La structure d’une chaîne fonctionnelle d’un système automatisé (système qui réalise une fonction élémentaire sur la matière
d’œuvre) se modélise selon le schéma suivant :

Figure III.13 : structure d’un système automatisé avec la chaîne d’énergie et chaîne d’information.

Figure III.15 : structure détaillée des chaînes d’information et d’énergie.


Figure III.14 : structure du système asservi de correction de portée.

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Tableau des relations Fonctions, familles, constituants.

Chaîne d’énergie
Transmetteurs
Fonction Famille Constituants

Accouplements
Freins Embrayages
permanents

ALIMENTER
AGIR Effecteurs

Prise réseau Compresseur Batterie, piles.. Pince de robot Ventouse Tapis roulant

Chaîne d’information
DISTRIBUER Pré-actionneurs
Fonction Famille Constituants

Distributeurs Contacteurs transistor

CONVERTIR Actionneurs Capteurs de


Anémomètre Codeur
température
ACQUERIR Capteurs
Moteurs Vérins hydrauliques Muscles artificiels

Adaptateurs Capteur de position Détecteur de fin de


Cellule photosensible
inductif course

Réducteurs à
Système poulie-courroie Système pignon-chaîne
TRANSMETTRE engrenage

TRAITER Calculateurs

Transformateurs Automate Microcontrôleur Ordinateur

Système pignon Système à barres COMMUNIQUER Interfaces Liaison série Bus API Ethernet
Système vis-écrou
crémaillère articulées

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III.c. Valideur de ticket.

Éléments constitutifs du valideur (voir Annexe A)


Le mécanisme du valideur est réalisé en deux parties articulées entre elles pour permettre le débourrage rapide de l’appareil (en
cas de bourrage du titre par exemple).
La partie haute (Fig.1) (couloir supérieur et bloc charnière 25) supporte les capteurs optiques d’entrée A et de traitement B, les
têtes de lecture et d’écriture magnétiques hautes C et E et les galets d’entraînement 17.
La partie basse (Fig.2) (couloir inférieur et platine avant 26) comprend tous les éléments de la partie mécanique nécessaires à
l’entraînement du titre de transport : moteur 1, courroie crantée 7, poulies crantées 6 et 12 (non visibles), tendeur 19, poulie 14,
courroie transporteuse 22 ; mais aussi la tête d’impression G, les têtes de lecture et d’écriture magnétique basses D et F (Fig.1)
et les galets d’entraînement.
La carte électronique (non visible) est située derrière la platine arrière. Le bloc d’alimentation (non visible) se trouve dans la
partie basse du valideur.
Description du fonctionnement du valideur (voir Annexe B)
Au cours du cycle normal de validation, l'usager insère son titre de transport dans le valideur (bande magnétique vers le haut ou
vers le bas). Dès que le billet est détecté par le capteur optique A, le moteur 1 se met en marche actionnant ainsi le mécanisme
d'entrainement du ticket. Celui-ci est donc acheminé vers les différents postes de traitement grâce à la courroie transporteuse
22. Le cycle de traitement du titre de transport comporte plusieurs phases :
a. la longueur du titre est mesurée entre les capteurs d'entrée A et le capteur de traitement B. Si la longueur du titre n'est
pas conforme, le sens de déplacement du titre est inversé renvoyant ainsi le titre de transport vers la fente pour que
l'usager puisse le récupérer et un message d'erreur s'affiche (dans ce cas, le cycle est terminé).
b. Le titre arrive ensuite au niveau de la tête de lecture haute C ou basse D qui vérifie le précodage de la piste
magnétique.
c. Le sens de déplacement du titre est alors inversé pour qu'il puisse être analysé par le capteur de traitement B.
d. Le sens de déplacement est à nouveau inversé. Le titre est alors codé grâce à la tête d'écriture haute E ou basse F. Figure III.16 : diagramme de définition des blocs.
e. Le sens de déplacement du titre est inversé lorsque celui-ci arrive au niveau de la tête de lecture haute C. Il est alors
relu par la tête de lecture C ou D. Le diagramme suivant représente une décomposition technique plus fine di diagramme de définition des blocs :
f. Enfin, le déplacement du titre est ralenti pour que la tête d'impression G puisse imprimer le ticket avant que celui-ci
ne soit restitué à l'usager.

III.d. Diagramme de définition des blocs.


La nature structurelle du système est représentée par le diagramme de définition des blocs (BDD, Block Definition Diagram).
Ce diagramme permettra la description technique des éléments constitutifs du système. La décomposition pourra se faire dans
des niveaux différents suivant la nature du besoin du schéma.

Le diagramme de définition des blocs du valideur de ticket se met sous la forme suivante. Ce diagramme se limite aux
premiers niveaux de décomposition :

Figure III.17 : diagramme de définition des blocs détaillé.

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Quelques caractéristiques graphiques :

Block ou partie du système.

Relation de composition : élément indispensable au


fonctionnement du système.

Relation d’agrégation : élément secondaire du système.

Relation d’association.

III.e. Diagramme des blocs internes.

Le diagramme des blocks internes (IBD, Internal Block Diagram) est associé au BDD. Il permet d’établir les liens (flux) entre
les différents éléments décrit dans le BDD.
Ci-dessous deux versions du diagramme des blocs internes du valideur de ticket :

Figure III.19 : diagramme des blocs internes détaillé.

Quelques caractéristiques graphiques :

Block ou partie du système.

Port entrant.

Port sortant.

Connecteur de flux d’information.

Connecteur de flux d’énergie.

Connecteur de flux de matière.

L’IBD permet de décrire l’ensemble du système. Le schéma apparaître les chaînes d’énergie et d’information, lui se limite à
Figure III.18 : diagramme des blocs internes. une seule chaîne. Sur le schéma ci-dessous, on se limite à la sous-fonction « Déplacer le ticket ». Les 3 têtes d’écriture ne sont
pas représentées, elles interviendraient dans la chaîne de la fonction « Imprimer et coder le ticket ».

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+ Infos vers IV. Diagramme SysML du correcteur de portée.
conducteur
Diagramme d’exigences.

Ordres
conducteur

Figure III.20 : Chaînes d’énergie et d’information.

Diagramme du contexte.
III.f. Diagramme de contexte.

Le diagramme de contexte est un IBD particulier qui permet de faire apparaître les éléments externes au système.

Figure III.21 : diagramme du contexte.

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Diagramme de définition des blocs.

Diagramme des blocs internes.

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Annexe A : éléments constitutifs Annexe B : cheminement du titre de transport dans le valideur

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