2.PTSI Analyse Système

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Analyse des systèmes

Définition : Un système est un ensemble d’éléments en interaction entre eux et avec


l’environnement, destiné à rendre à son environnement les services correspondants à sa
finalité.

I. SYSTEME & INGENIERIE


Les propriétés d’un système résultent des interactions entre ses constituants : on cherche à
bénéficier de la synergie résultant de leurs interactions entre les éléments qui le constitue.

1. L’Ingénierie Système
L’ingénierie de systèmes est une méthode qui englobe l’ensemble des activités adéquates pour
concevoir, faire évoluer et vérifier un système qui est prévu pour apporter une solution économique
et performante (critères d’efficacité mesurables) aux besoins d’un client, et ce, en satisfaisant
l’ensemble des parties prenantes (bénéfices) tout en étant acceptable pour l’environnement.
C’est un processus coopératif et interdisciplinaire de résolution de problème, qui s’appuie sur
les connaissances, méthodes et techniques issues de la science et de l’expérience,
L’art de l’IS est d’obtenir les comportements synergiques recherchés en maintenant les
comportements émergents, non intentionnels, dans des limites acceptables.
Pour les utilisateurs et exploitants elle assure l’adéquation de la solution aux besoins sous tous les
aspects (fonctionnalité, performances, économie, sécurité) pour toutes les situations d’exploitation
du système de son déploiement à son retrait de service.
Pour les concepteurs et fabricants elle a pour objectif de conduire à un bon compromis entre les
enjeux et contraintes du projet (besoins, attentes, performances, contraintes techniques et
industrielles, coûts, délais et risques).
Le système est défini par ses sous-systèmes (constituants matériels, logiciels, organisations et
compétences humaines), leurs interfaces (sièges des interactions recherchées) et les processus
de leurs cycles de vie permettant de les concevoir, produire, vérifier, distribuer, déployer,
exploiter, maintenir en condition opérationnelle. Chacun de ces sous-systèmes a son propre cycle
de vie et doit être opérationnel lorsque le système principal le nécessite.

La définition d’un système évolue au cours de son cycle de vie.


En phase de conception, on fige une définition pour servir de référence à la suite du
développement. En phase d’exploitation, on met à jour la configuration applicable à tout nouvel
exemplaire.

Exemple de cycle de vie d'un système

2. Ingénierie des exigences

Définition : Une exigence prescrit une propriété dont l’obtention est jugée nécessaire.
Un ensemble d’exigences permet d'exprimer ce qu’on attend d’un système ou d’un produit.

L'énoncé d'une exigence peut être une fonction, une aptitude, une caractéristique ou une limitation
à laquelle doit satisfaire un système, un produit ou un processus.
Les exigences guident toutes les étapes du processus de développement depuis le cahier des
charges jusqu’à l’acceptation du système. Elles formalisent les besoins et contraintes ainsi que les
engagements des parties prenantes.

L'Ingénierie des Exigences consiste à établir et maintenir un référentiel unique qui évolue au
cours du développement et tout au long de la vie du système :
1. Les utilisateurs et exploitants expriment leurs besoin et contraintes qui sont formalisés en
exigences initiales (généralement dans un cahier des charges).
2. Le concepteur / fabricant en déduit les exigences techniques système qui prescrivent ce
que devra faire le système, avec quelles performances et sous quelles contraintes, ce qui
constitue la spécification du système
Exemple d'exigences industrielles : le système doit être fabricable, vérifiable, maintenables,
etc..
3. Au cours de la conception les choix techniques induisent de nouvelles exigences : les
exigences techniques de constituants produits et processus contribuant au cycle de vie.

Au cours de la réalisation, les constituants et, in fine, le système sont vérifiés par rapport à leurs
exigences techniques et validés par rapport à leurs exigence allouées (exigences initiales pour le
système complet).

II. LE LANGAGE DE MODELISATION DES SYSTEMES

SysML est un langage de modélisation graphique qui permet à des corps de métiers différents de
collaborer autour d'un modèle commun de définition du système.

Le langage de modélisation SysML permet de partager des spécifications d'un système complexe
entre tous les intervenants, de faciliter la gestion de projets, l'évolution et la maintenabilité des
systèmes complexes, grâce à une base de données qui comprend les documents et les savoir de
tous les corps de métiers du projet, intègre les composants physiques de toutes les technologies,
les énergies, les données, les programmes et les personnes.

C’est un langage et non une méthode, qui permet de


• Spécifier les systèmes ;
• Décrire et Analyser la structure et le fonctionnement des systèmes ;
• Vérifier et valider la faisabilité d'un système avant sa réalisation.

Chaque diagramme est identifié par un en-tête contenant : Élément Nom de


représenté l'élément
• Le type de diagramme : modélisé
act (Diagramme d’activité), bdd
(digramme de bloc), ibd (diagramme
de bloc interne), sd (digramme de
séquence) , etc....
• Les éléments représentés dans le
diagramme : packages, blocs, activités,
etc....
• Le nom de l'élément modélisé.
• Le nom du diagramme ou de la vue
représentée.
• Un commentaire éventuel :
De l’idée… …vers la spécification… …jusqu’au produit final

La somme des diagrammes donne une bonne représentation du système à concevoir (ou
existant), permet d’avancer sur le projet au fur et à mesure, en limitant les risques d’erreur, mais
reste un modèle, donc une représentation simplifié de la réalité.
Type Fonction du diagramme SysML
Transversal

Diagramme des
Représenter et organiser les spécifications d'un système, et les exigences
liaisons entre elles. Requirement diagram
(Req)

Diagramme de Bloc
Représenter statiquement (sans que le temps ne rentre en
Block Definition
compte) des entités du système, de leurs propriétés, et de leurs
diagram
(représentation statique)

actions.
(Bdd)
Diagramme interne
Structurel

Décrire les blocs et les relations entre les blocs (constituants)


internes d’un système. de bloc
Décrire le contexte général d’une étude (modéliser tous les Internal Block
éléments influant sur le système). diagram
(Ibd)
Modéliser les paramètres physiques du système (contraintes Diagramme
physiques entre les blocs avec des équations et des paramétrique
paramètres qui permettent de simuler le fonctionnement du Parametric diagram
système). (Par)
Diagramme des cas
Modéliser les fonctionnalités que le système doit fournir. d’utilisation
Use Case diagram
(Uc)
Diagramme de
Modéliser la chronologie des interactions entre les éléments du séquence
système ou entre le système et l'extérieur. Sequence diagram
(représentation dynamique)

(Sd)
Diagramme de
Comportemental

Décrire l'organisation générale du modèle. Package


Donner différents point de vue du système. Package diagram
(Pkg)
Modéliser les flux d'informations et les flux d'activité du Diagramme
système. d’activité
Activity diagram
Diagramme Etats-
Représenter les différents états que peut prendre un élément transitions
ou une opération ainsi que ses réactions aux évènements State Machine
extérieurs. diagram
(Stm)
Les tables d'allocation sont de simples tableaux et non des
diagrammes qui récapitulent les spécifications afin de faciliter Allocation tables
le suivi de projet.
III. ANALYSE ENERGETIQUE ET INFORMATIONNELLE DES SYSTEMES

Chaîne d'énergie - Chaîne d'information

Un système pluri-technique cherche à apporter une valeur ajoutée à un flux de matière, de


d’énergie ou d’informations (des données).
Pour chacun de ces trois types de flux, un ensemble de procédés élémentaires de
transport de traitement ou de stockage est mis en œuvre pour apporter la valeur ajouter
au(x) flux entrant(s). On peut distinguer, au sein des systèmes pluri-techniques, deux
parties :
- L’une agissant sur les flux de données, appelée la chaîne d’information
- L’autre agissant sur les flux de matière et d’énergie, appelée la chaîne d’énergie

Une chaîne d'information :


C’est un ensemble de constituants associés de manière structurée permettant, à partir d'une
information (issue en général d'un capteur), de la traiter (le plus souvent par programme) et de
restituer une information ou une consigne exploitable directement ou permettant à la chaîne
d'énergie d'évoluer vers un autre état. Les blocs fonctionnels associés sont :
- Acquérir une information,
- Traiter l’information,
- Communiquer l’information.

Une chaîne d'énergie:


C’est un ensemble de constituants associés de manière structurée et permettant, à partir d'une
source d'énergie, d'agir sur une matière, une énergie. Dans une chaîne d'énergie pilotée, on
retrouve les blocs fonctionnels suivants :
- Alimenter en énergie,
- Moduler l'énergie vers les convertisseurs,
- Convertir les énergies en énergies utiles,
- Transmettre les énergies utiles aux éléments du système pour agir sur la matière
d'œuvre.
- Adapter le mouvement vers les effecteurs
Représentation sous forme de SCHÉMA-BLOCS

En détaillant les fonctions techniques assurées par les constituants des chaînes d'information et
d'énergie, et les relations entre ces fonctions techniques on obtient le modèle du système qui peut
être représenté sous la forme de schémas blocs :

La chaîne d’énergie, pilotée par la chaîne d’information, permet de faire circuler l’énergie
nécessaire au développement d’une action.
Exemples traités : Ouvre portail automatique
L'ouvre portail est monté sur le battant d'un portail dont on a
voulu automatiser les opérations d'ouverture et de fermeture.
Il permet la manœuvre en rotation d'un portail.
L'énergie mécanique nécessaire est obtenue par
transformation de l'energie electrique
(moteur electrique  pompe hydraulique  verin hydraulique
double effet)

Exemples traités : Store automatisé


Exemples traités : le solex électrique e-Solex

Le e-Solex est un cyclomoteur propulsé par un moteur


électrique placé dans le moyeu de la roue arrière.
Le moteur électrique (de type brushless) d’une puissance de
400 W pour une alimentation triphasée sous 36 V.
Le pédalier permet à l’utilisateur d’assister, si nécessaire, le
moteur. La transmission entre le pédalier et la roue arrière est
réalisée par un dispositif de plateau-chaîne-pignon.
Cela permet aussi d’utiliser le e-Solex lorsque la batterie est
déchargée.

Contacteur à clé
Afficheur numérique
Poignée d'accélérateur
Carte électronique Driver du pont de
Contacts des freins
Capteurs à effet Hall puissance

Vitesse et distance parcourue


État de charge de la batterie
Chaîne d'information

ACQUÉRIR TRAITER COMMUNIQUER


Vitesse et position
du moteur
Commandes État de charge de
du la batterie
conducteur
Pédalier +
transmission e-Solex en
Énergie fournie par chaine
Ordres position 1
par le
conducteur

ADAPTER
Pertes
TRANSMETTRE PROPULSER
le
cyclomoteur
ALIMENTER DISTRIBUER CONVERTIR

Énergie issue Chaîne d'énergie


du chargeur

Batterie Onduleur Moteur brushless Roue arrière e-Solex en


position 2
Les schémas blocs sont également utilisés pour la commande des systèmes asservis.
Ils permettent de décrire et comprendre le comportement dynamique d’un système linéaire décrit
par des équations différentielles, obtenues en appliquant les théorèmes fondamentaux de la
physique (mécanique , électricité), et traduites en équations algébriques par la transformation de
Laplace.

Exemple : Schéma bloc du moteur électrique du systèmes maxpid

La simulation dynamique du modèle est


réalisée sous SCILAB et les courbes
résultantes obtenues par la simulation
IV. LA CHAINE D'ENERGIE:

L’énergie est mesure d’une grandeur physique qui caractérise la capacité d’un système à modifier
l’état d’autres systèmes avec lesquels il entre en interaction.
• Changement de phase de la matière
(liquéfaction, solidification, vaporisation)
• Changement de température
(production d’un flux de chaleur)
• Emission de rayonnement (lumière)
• Changement de configuration (forme,
position, vitesse …)

L’énergie peut se présenter sous 7 formes


principales.

Le diagramme ci-contre indique les


transformations qui permettent de
passer d’une forme à une autre.

Unités de l’énergie ?
L’énergie s’exprime en Joule J .
Le Joule est une unité dérivée des unités
de base que sont la distance, la masse, et
le temps.

Remarque : l'énergie s’exprime aussi en W.h , Relation énergie / puissance : E = P . t


ce qui signifie que l’énergie est aussi le fruit de
l’utilisation d’une puissance pendant un temps donné Avec : E : l’énergie exprimée en Joule J
et aussi en T.E.P. (tonne équivalent pétrole) P : la puissance exprimée en Watt W
énergie qu’une tonne de pétrole peut libérer lors de t : le temps exprimés en Seconde s
sa combustion.

L'énergie: (provient du grec energeia qui signifie « en travail »)


L'énergie caractérise la capacité à produire des actions : engendrer du mouvement, modifier
la température d'un corps, transformer la matière ou encore émettre de la lumière.
Le vent anime les pales de l’éolienne.
La combustion du gaz permet de cuire les aliments.
La fission des noyaux atomiques libère de l’énergie nucléaire.
Un tube fluorescent traversé par un courant électrique émet de la lumière.

L’énergie prend différentes formes qui peuvent toutes se transformer en énergie électrique
L'énergie provient de sources que l'on trouve dans la nature
- bois, vent, rayonnement solaire, chutes d'eau, marées, chaleur interne de la terre
(sources d’énergies renouvelables),
- le charbon, le pétrole, le gaz, l'uranium (sources d’énergies non renouvelables).

Une source d'énergie désigne tous les phénomènes physique ou chimique dont il est possible à
de retirer de l'énergie à des fins industrielles ou biophysiques

Une source d'énergie est dite « primaire » si elle est issue d'un phénomène naturel et n'a pas été
transformée ; elle est dite « secondaire » si elle est le résultat d'une transformation volontaire.
Les phénomènes suivants sont souvent désignés comme des sources d'énergie :
• Vent (énergie éolienne);
• Eau (L’eau est un composé chimique ubiquitaire sur la Terre, essentiel pour tous les
organismes vivants connus.) combinée avec la gravité (La gravitation est une des quatre
interactions fondamentales de la physique.) (énergie hydraulique);
• Marées et courants marins (énergie marémotrice et hydrolienne)
• Énergie solaire (L'énergie solaire est l'énergie que dispense le soleil par son rayonnement,
directement ou de manière diffuse à travers l'atmosphère. Sur Terre, l'énergie solaire est à
l'origine du cycle de l'eau et du vent. Le règne...) (thermique et photovoltaïque);

Energie renouvelable:
Une énergie est dite renouvelable si ses réserves ne s'épuisent pas de façon
significative dans l'échelle de temps de son exploitation. Sa source peut
éventuellement se reconstituer à l'échelle temporelle de notre civilisation.
Ex : Le bois est une énergie renouvelable tant qu'on abat moins d'arbres qu'il n'en
pousse

Remarque : c’est par abus de langage que nous parlons de production ou de perte d’énergie

Modes de représentation

Les flux d’énergie peuvent être représentés de


multiples façons selon les besoins de Relation énergie / puissance : E = P . t
communication
Avec : E : l’énergie exprimée en Joule J
P : la puissance exprimée en Watt W
1. Sous forme de schémas blocs indiquant les t : le temps exprimés en Seconde s
connexions entre organes participant à la
transmission de l’énergie avec éventuellement
les valeurs de pertes exprimées par un rendement.

Schéma bloc d’un véhicule hybride


2. Sous forme de Bond Graph traduisant
les transferts d’énergie entre organes du
système, sous forme de variables
conjuguées d’effort et de flux.

Ce graphe orienté, concerne tous les


systèmes dans tous les domaines
(linéaires, non linéaires, continus,
échantillonnés, numériques,
électroniques, hydrauliques,
mécaniques, thermiques…)..

Bond Graph de la DAE Twingo

3. Sous forme de flèches indiquant le sens de flux et les organes participant à la transmission de
l’énergie. La taille des flèches peut alors être proportionnelle à la quantité d’énergie échangée
(valeur énergétique ou valeur de pertes) comme sur le diagramme de Sankey page A3
suivante.

Représentation des flux énergétiques sur un véhicule hybride et sur un véhicule à combustion
V. ANALYSE COMPORTEMANTALE DES SYSTEMES - MODELISATION

Pour concevoir des systèmes techniques on élabore des modèles, et éventuellement de


prototypes, de ces systèmes. Ces modèles sont les supports pour réaliser des calculs, des
simulations et des expérimentations qui ont pour objectif de prévoir le comportement du système
réel, ou bien de valider ses performances.

Modèle de connaissance : il est généralement élaboré soit à


partir des lois de conservation de la physique (mécanique,
électromagnétisme, thermodynamique,…) , ou de la chimie, soit
à partir de relations empiriques (ex : loi de Hooke en résistance
des matériaux).
Le fonctionnement du système est explicité par de relations
mathématiques (équations différentielles) dont les paramètres
représentent des grandeurs caractéristiques du phénomène
étudié.
Ce type de modèle est lié à des hypothèses sur les pertes, les
linéarités, etc…
Bien qu’il soit toujours préférable d’établir un modèle de connaissance, cela peut s’avérer délicat
voir difficile dès lors que le phénomène physique à modéliser (ou encore le processus à
commander) est complexe ou mal connu.

Modèle de comportement : aussi appelé modèle de boîte noire et complémentaire du modèle


de connaissance, il est élaboré à partir de données expérimentales sur lesquelles ont cherche à
calquer un modèle mathématique formalisé.
Dans la pratique on utilise
des relevés expérimentaux
obtenus par mesures sur
la sortie du système
lorsqu’il est soumis à des
entrées types (choc,
changement brusque de
niveau, variation continue
ou progressive de niveau)
qu’elles soient temporelles
ou fréquentielles.

On « identifie » ensuite
numériquement les
courbes résultantes à des
courbes types à partir de
quelques points (début, fin,
points d’inflexion, points de
tangences) à l’aide de
méthodes graphiques
développés dans la
littérature scientifique (Broïda, Strjec, analyse fréquentielle,…)

Les courbes types ainsi calquées ressemblent aux tracés


expérimentaux. Leurs caractéristiques n’ont pas de lien avec des
caractéristiques physiques du système si ce n’est de faire coller
les courbes « au plus près ».
Ce type de modèle est lié aux conditions de
réalisation des essais sur lesquels il s’appuie,
température, vibrations, bruits, incertitudes de
mesures etc… Bien que déterministe (résultant de
relations cause-effet) et considéré invariant dans le
temps, le modèle obtenu possède un domaine de
validité limité rendant son utilisation délicate.

Les modèles intermédiaires sont des modèles


hybrides souvent issus d’une simplification ou d’une
linéarisation des modèles de connaissances. par
« linéarisation » autour d’un point de fonctionnement.

REEL VIRTUEL

MODELISATIO
SYSTEME SYSTEME
N
REEL SIMULE
REALISATION

Itération
Améliorati
on
Performances
Performances
mesurées
Ecart - simulées
REEL
distance