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ARRÊTE INTERMINISTERIEL DU 21 JANVIER 1980

Le ministre de l’Intérieur, le ministre du Budget, le ministre de l’Environnement et du Cadre de vie, le ministre des
Universités, le ministre de l’Agriculture, le ministre de l’Industrie et le ministre des Transports ;
Vu le décret n° 75-1200 du 4 décembre 1975 relatif aux unités de mesure et au contrôle des instruments de mesure ;
Vu l’arrêté du 7 juin 1947 instituant un comité central des travaux géographiques ;
Vu l’arrêté du 20 mai 1948 fixant les conditions d’exécution et de publication des levés de plans entrepris par les
services publics ;
Sur la proposition du comité central des travaux géographiques,

Arrêtent :
Article premier. – Tous les travaux visés à l’article ler de l’arrêté du 20 mai 1948 et ayant pour but l’établissement
de plans graphiques ou d’orthophotoplans aux échelles supérieures ou égales à 1/5.000 ainsi que les levés numériques prévus
pour une échelle de représentation supérieure ou égale à 1/5.000 doivent satisfaire aux tolérances fixées par le présent arrêté.

I. – CANEVAS D’ENSEMBLE

Art. 2. – Terminologie.

2.1. TERMINOLOGIE RELATIVE AU CANEVAS.

2.1.1. Canevas.
D’une façon générale le canevas est un ensemble discret de points bien répartis sur la surface à lever dont les
positions relatives sont déterminées avec une précision au moins égale à celle que l’on attend du levé. Ces points servent
d’appui au lever des détails. Le canevas s’exprime par les coordonnées de ces points dans un même système.
2.1.2. Canevas d’ensemble.
Canevas planimétrique déterminé par des opérations de mesures sur le terrain, matérialisé de façon durable par des
bornes ou des repères et suffisamment dense pour étayer le réseau sur lequel s’appuie le lever des détails. La précision du
canevas d’ensemble doit obligatoirement satisfaire à l’une des deux gammes de tolérances fixées par le présent arrêté :
canevas de précision ou canevas ordinaire.
Le canevas de précision est un canevas d’ensemble dont la tolérance sur l’erreur en distance entre deux points est
égale à 4 centimètres. Ce canevas sera indépendant si la précision du canevas géodésique d’appui est insuffisante mais son
orientation et son origine moyenne devront être ramenées dans le système LAMBERT.
Le canevas ordinaire est un canevas d’ensemble, toujours appuyé sur le réseau géodésique, dont la tolérance sur
l’erreur en distance entre deux points est égale à 20 centimètres mais dont la précision n’est pas suffisante pour le classer en
canevas de précision.
Lorsqu’il sera nécessaire d’établir un canevas indépendant, celui-ci devra satisfaire aux tolérances fixées pour le
canevas de précision.
Les valeurs des tolérances du présent arrêté ont été établies pour respecter les normes précitées.

2.2. TERMINOLOGIE AUX MESURES ANGULAIRES.

2.2.1. Séquence.
La séquence est un ensemble de n + 1 lectures effectuées au théodolite, en une même station sur n directions
différentes avec : une même origine du limbe, une même position du cercle vertical par rapport à la lunette, contrôle de
fermeture sur la référence et répartition de l’écart de fermeture sur les diverses composantes de la séquence. Ces lectures sont
toujours réduites à zéro sur la référence.
2.2.2. Paire de séquences.
La paire de séquences est une association de deux séquences successives avec décalage de l’origine du limbe,
retournement de la lunette et inversion du sens d’observation. Par extension la paire est aussi la valeur moyenne des résultats
obtenus dans chaque séquence.
2.2.3. Tour d’horizon.
Le tour d’horizon est le résultat final de la combinaison des observations azimutales en une même station, rapportées
à une même référence et ramenées sur cette référence à une même valeur.
Les combinaisons classiques sont :

–1– 29 avril 1980


• pour une paire : p = 1 cercle droit, cercle gauche.
Origines : 0,100.
• pour deux paires : p = 2 cercle droit, cercle gauche.
Origines : 0,100 ; 50,150.
• pour quatre paires : p = 4 cercle droit, cercle gauche.
Origines : 0,100 ; 50,150 ; 25,125 ; 75,175.
Art. 3. – Les observations et les calculs doivent être conduits de manière à satisfaire aux tolérances ci-après.

A. Canevas de précision

3.1. OBSERVATIONS.

3.1.1. Observations angulaires en une station.


a. FERMETURE ANGULAIRE DES SEQUENCES.

Tolérance : 1,5 mgr.


b. ÉCART DES LECTURES : écart pour une direction entre la valeur d’une paire de séquences et la moyenne générale
de toutes les paires.
Tolérance : 1,2 mgr.
c. ÉCART SUR LA REFÉRENCE : somme algébrique, divisée par n + 1 de tous les écarts de lectures d’une même
paire ; n étant le nombre de directions y compris la référence.
Tolérance : 0,7 mgr.
3.1.2. Mesure des longueurs.
Écart entre deux mesurages indépendants.
T=3+L
T : tolérance en centimètres.
L : longueur exprimée en kilomètres.
3.2. CALCULS.

3.2.1. Par triangulation.


a. FERMETURE DE LA SOMME DES ANGLES D’UN TRIANGLE :

2
 10 
T = 0,1 200 +  
 a
T : tolérance en milligrades.
a : longueur, exprimée en kilomètres, du plus petit côté du triangle.
b. ACCORD DES BASES : écart entre la mesure d’une base et sa longueur calculée par l’enchaînement de la
triangulation mise à l’échelle au moyen de l’autre base.
T=4+5L
T : tolérance en centimètres.
L : longueur de la base exprimée en kilomètres.
c. ECART D’ORIENTATION EN UNE STATION : écart angulaire soit entre le gisement « observé » et le gisement définitif
d’une direction, soit entre le Vo moyen et la valeur du Vo déduite d’une direction.

n −1
T = 1,8
n
T : tolérance en milligrades.
n : nombre de visées d’orientation.
d. ECART MOYEN QUADRATIQUE D’ORIENTATION : moyenne quadratique des écarts individuels d’orientation.

 2 N − 3 + 2,58 
T = 0,7  
 
 2N 
T : tolérance en milligrades.
N : nombre total de visées observées pour l’ensemble des stations.

–1– 29 avril 1980


3.2.2. Par cheminement à longs côtés.
• Fermeture en orientation entre deux références successives.
T = 0,1 200 + 200 ( n + 1)
T : tolérance en milligrades.
n : nombre de côtés entre deux références successives.

• Fermeture planimétrique.

a. Cheminement entre deux points de coordonnées connues :

i= n −1
T = 16 + 16 n + 5 ∑ L i²
i= 0
T : tolérance en centimètres ;
n : nombre de côtés du cheminement.
Li : distance rectiligne, exprimée en kilomètres, entre le point d’arrivée du cheminement et chaque sommet
(y compris le point de départ).
b. Cheminement fermé sur lui-même :

i = n−1
T= 16 n + 5 ∑ Li²
i=0

T : tolérance en centimètres.
n : nombre de côtés du cheminement.
Li : distance rectiligne, exprimée en kilomètres, entre le point départ (et d’arrivée) du cheminement et chaque
sommet.

3.2.3. Point nodal.


En un point nodal isolé, la valeur de la coordonnée cherchée (planimétrique ou altimétrique) s’obtient en prenant la
moyenne pondérée de ses déterminations :
n
∑ pi X i
p1 X1 + p2 X2 + ... + pnXn
XM = =1
p1 + ... + pn n
∑ pi
1
n : nombre de déterminations de X.
Xi : l’une quelconque des n déterminations individuelles de la coordonnée cherchée.
pi son poids calculé par la formule :
K
pi = avec K : constante arbitraire pour toutes les valeurs de l’indice i (de 1 à n)
Ti ²
Ti : tolérance relative à la détermination Xi.

• Tolérance sur la moyenne pondérée :


K pj Tj ²
Tm² = = j étant l’une des valeurs quelconques prises par i
n n
∑ pi ∑ pi
1 1
• Tolérance sur l’écart entre une détermination individuelle et la moyenne pondérée :

a. La détermination individuelle d’indice k, n’est pas intervenue dans le calcul de la moyenne pondérée (cas d’un
mesurage de vérification) :

T= Tm² + Tk ²

b. La détermination individuelle est intervenue dans le calcul de la moyenne pondérée :

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T= Tk ² − Tm²

B. Canevas ordinaire

3.3. OBSERVATIONS.

3.3.1. Observations angulaires en une station.


a. FERMETURE ANGULAIRE DES SEQUENCES :

Tolérance : 2,8 mgr.


b. ECART DES LECTURES : écart, pour une direction, entre la valeur d’une paire de séquences et la moyenne générale
de toutes les paires.
Tolérance : 1,3 mgr.
c. ECART SUR LA REFERENCE : somme algébrique, divisée par n + 1, de tous les écarts de lectures d’une même paire ;
n étant le nombre de directions y compris la référence.
Tolérance : 0,8 mgr.
3.3.2. Mesure des longueurs.
Ecart entre deux mesurages indépendants.
T=3+L
T : tolérance en centimètres ;
L : longueur exprimée en kilomètres.

3.4. CALCULS.

3.4.1. Par triangulation.


a. FERMETURE DE LA SOMME DES ANGLES D’UN TRIANGLE.

 45
T= 01
, 675 +   2
 a
T : tolérance en milligrades ;
a : longueur, exprimée en kilomètres, du plus petit côté du triangle.
b. ECART D’ORIENTATION EN UNE STATION : écart angulaire soit entre le gisement « observé » et le gisement définitif
d’une direction, soit entre le Vo moyen et la valeur du Vo déduite d’une direction.

n −1
T= 4,3
n
T. : tolérance en milligrades ;
n : nombre de visées d’orientation.
c. ECART MOYEN QUADRATIQUE D’ORIENTATION : moyenne quadratique des écarts individuels d’orientation.

 2 N−3 
T = 1,7  + 2,58
 
 2N 
T : tolérance en milligrades ;
N : nombre total de visées observées pour l’ensemble des stations.
d. ECART LINEAIRE : distance entre le point définitif et le lieu « géométrique » de détermination (visée d’intersection,
visée inverse de relèvement à l’aide du Vo définitif, « lieu distance » en cas de mesure linéaire).
T = 20 cm.
e. RAYON MOYEN QUADRATIQUE D’INDECISION : moyenne quadratique des écarts linéaires individuels pour chaque
point calculé.
T = 12 cm.
3.4.2. Par cheminements à longs côtés :
a. ENTRE DEUX POINTS DE COORDONNEES CONNUES :
• Fermeture en orientation entre deux références successives :

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T = 0,1 5 000 + 200 ( n + 1)
T : tolérance en milligrades ;

n : nombre de côtés entre deux références successives.

• Fermeture planimétrique.
i= n −1
T= 400 + 16 n + 40 ∑ Li ²
i=0
T : tolérance en centimètres ;
n : nombre de côtés du cheminement ;
Li : distance rectiligne, exprimée en kilomètres, entre le point d’arrivée du cheminement et chaque sommet
(y compris le point de départ).
b. POINT NODAL : (cf. art. 3, § 3.2.3).

II. - CANEVAS POLYGONAL

Art.4. – Terminologie.
Le canevas polygonal constitue un trait d’union entre le canevas d’ensemble et le lever des détails. La précision du
canevas polygonal doit obligatoirement satisfaire à l’une des deux gammes de tolérances fixées par le présent arrêté : canevas
polygonal de précision et canevas polygonal ordinaire.
Art. 5. – Les observations et les calculs doivent être conduits de manière à satisfaire aux tolérances ci-après.

A. Canevas polygonal de précision


• Fermeture en orientation entre deux références successives.
T = 0,1 1 296 + 3 600 ( n + 1)
T : tolérance en milligrades ;
n : nombre de côtés entre deux références successives.

• Fermeture planimétrique.
i = n −1
T= 16 + 16 n + 160 ∑ Li ²
i=0
T : tolérance en centimètres ;
n : nombre de côtés du cheminement ;
Li : distance rectiligne, exprimée en kilomètres, entre le point d’arrivée du cheminement et chaque sommet (y
compris le point de départ).

• Point nodal (cf. art 3, § 3.2.3).


B. Canevas polygonal ordinaire
• Fermeture en orientation entre deux références successives.
T = 0,1 33 000 + 10 000 ( n + 1)
T : tolérance en milligrades ;
n : nombre de côtés entre deux références successives.

• Fermeture planimétrique.
i= n −1
T= 400 + 160 L + 260 ∑ Li² + 30 L
i=0
T : tolérance en centimètres ;

–1– 29 avril 1980


n : nombre de côtés du cheminement ;
L : longueur du cheminement exprimée en kilomètres ;
Li : distance rectiligne, exprimée en kilomètres, entre le point d’arrivée du cheminement et chaque sommet (y
compris le point de départ).
Point nodal (cf. art 3, § 3.2.3).

III – CANEVAS ALTIMETRIQUE OU NIVELLEMENT

Art. 6. – Le canevas altimétrique est un ensemble de repères déterminés en altitude par des mesures topométriques.

Art. 7. – Les tolérances relatives aux travaux de nivellement sont fixées comme suit :

A. Nivellement direct (géométrique)

1. Fermeture en altitude d’un cheminement géométrique.

Tolérances en millimètres
Nivellement de
n ≤ 16 n ≥ 16

Haute précision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . T=8 L T=2 N

T=4 9 L + L² N²
Précision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . T= 9N+
16

T=4 36 L + L² N²
Ordinaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . T= 36 N +
16

n : nombre de dénivelées au kilomètre ;


N : nombre total de dénivelées du cheminement ;
L : longueur exprimée en kilomètres du cheminement fermé sur lui-même, ou de l’antenne (aller-retour) ou du
cheminement réalisé entre deux repères connus en altitude.

2. Point nodal (cf. art 3, § 3.2.3).

B. Nivellement indirect (géodésique ou trigonométrique)

1. Dénivelées entre deux points :


a. CAS DE LA DISTANCE DEDUITE DES COORDONNEES.

Visée unilatérale : T1 = 4 + TL² tg ² i + 80 L² (1 + tg ² i )² + L4


Visées réciproques
L4
– non simultanées : T2 = 4 + TL² tg²i + 40 L² (1 + tg²i)² +
2

L4
– simultanées : T3 = 4 + TL² tg²i + 40 L² (1 + tg²i)² +
4
T = tolérance en centimètres ; i : angle de pente ; L : distance déduite des coordonnées et exprimée en kilomètres ;
TL : tolérance en centimètres sur la distance déduite des coordonnées.
b. CAS DE LA DISTANCE MESUREE SUIVANT LA PENTE.

Visée unilatérale : T4 = 4 + ( 3 + L)² sin ² i + 80 L² cos ² i + L4


Visées réciproques :
4
– non simultanées : T5 = 4 + ( 3 + L)² sin ² i + 40 L² cos ² i + L
2

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L4
– simultanées : T6 = 4 + ( 3 + L )² sin ² i + 40 L² cos ² i +
4

T : tolérance en centimètres ; i : angle de pente ; L : distance mesurée suivant la pente et exprimée en kilomètres.

2. Fermeture en altitude d’un cheminement (visées réciproques obligatoires).

T= ∑ Ti²

T : tolérance en centimètres ; Ti désignant la tolérance (cf. : dénivelées entre deux points) relative à chaque couple de
visées réciproques (simultanées ou non simultanées), ainsi que la tolérance altimétrique des points de départ et d’arrivée du
cheminement.

3. Point nodal (cf. art. 3, § 3.2.3).

IV. – TRAVAUX PHOTOGRAMMETRIQUES

Art. 8. – Les tolérances relatives aux travaux photogrammétriques préalables au levé de détail sont fixées comme suit
:

A. Prise de vues

1. Qualité du film.
Stabilité dimensionnelle et planéité.
Moyenne des résidus de superposition par transformation affine de l’image photographique des repères du fond de
chambre à la figure d’étalonnage.
T = 30 µm
2. Exécution du vol.

2.1. RECOUVREMENT STEREOSCOPIQUE (recouvrement entre clichés consécutifs d’une même bande).
Différence entre le recouvrement effectif et le recouvrement prévu.
T = 5 % du format du cliché

sauf à conserver un recouvrement minimal de 53 % sur toute la largeur du cliché.

2.2. RECOUVREMENT LATERAL (recouvrement entre bandes contiguës).


Différence entre le recouvrement effectif et le recouvrement prévu.
T = 10 % du format du cliché
sauf à conserver un recouvrement minimal de 10 % sur toute la longueur de la bande.

2.3. CORRECTION DE DERIVE

Résidu de correction de dérive.


T = 5 gr
2.4. RECTITUDE APPARENTE DE L’ AXE DE VOL.

2.4.1. Distance d’un point de la droite moyenne des centres de cliché à l’axe de vol prévu, lorsqu’il est imposé.
T = 10 % du format du cliché
2.4.2. Distance d’un centre de cliché à la droite moyenne des centres de cliché.
T = 10 % du format du cliché
2.5. VERTICALITE.

Inclinaison de l’axe de prise de vues par rapport à la verticale.


T= 4 gr
2.6. ALTITUDE.

Différence entre l’altitude théorique et l’altitude réelle.

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T = 35 m + 0,03 H
H : hauteur moyenne de vol au-dessus du sol, exprimée en mètres
B. Canevas photogrammétriques
Définition : Canevas établis en vue de travaux photogrammétriques soit par des mesures au sol, soit par des mesures
sur clichés aériens. Les points de ces canevas sont toujours identifiés sur les photographies aériennes mais ils ne sont pas
obligatoirement matérialisés sur le terrain.

1. Canevas de stéréopréparation.
C’est un canevas photogrammétrique établi par des mesures sur le terrain.
(Remarque : Ce canevas s’appuie sur un canevas d’ensemble qu’il peut être nécessaire de densifier ; ce complément
doit alors garder les propriétés du canevas d’ensemble, donc être :
– soit un canevas d’ensemble de précision,
– soit un canevas d’ensemble ordinaire,
et ses points doivent être matérialisés au sol).
Le canevas de stéréopréparation sert à appuyer un aérocanevas ou à réaliser directement une restitution (préparation
couple par couple). Ses points doivent avoir une bonne définition géométrique et photographique compatible avec les
tolérances ci-après que doit respecter la détermination de leurs coordonnées :
– en position planimétrique : T = 34 X E c x 10-6
H
– en altimétrie : T =
5 500

T : tolérance en mètres ;
Ec : facteur d’échelle des clichés aériens (échelle = 1 )
Ec

H : hauteur de vol au-dessus du sol, en mètres.

2. Aérocanevas.
C’est un canevas photogrammétrique établi par des mesures sur les clichés aériens. Il s’appuie soit directement sur un
canevas d’ensemble, soit sur un canevas de stéréopréparation. Ses points sont des points images naturels, non matérialisés
sur le terrain, ou artificiels (marques sur clichés).

2.1. ACQUISITION DES DONNEES.

Valeurs ramenées à l’espace des clichés.


2.1.1. Parallaxe transversale résiduelle moyenne quadratique dans la formation analytique d’un modèle, estimée
par la formule :
∑ p²
n−5
p : parallaxe résiduelle en chaque point ;
n : nombre de points à l’aide desquels a été formé le modèle (n ≥ 6 ).

T = 25 µ m
2.1.2. Écart moyen quadratique sur les points de liaisons entre deux couples d’une même bande en méthode
analogique,
estimé par la formule :
∑ ( dx ² + dy ² + dz ²)
3n − 4
d : différence pour chaque coordonnée, entre les deux déterminations de chaque point de liaison.
n : nombre de points de liaison hormis le point de vue (n > 2).
T = 35 µ m

–1– 29 avril 1980


2.2. RESULTAT DES COMPENSATIONS.

Valeurs ramenées à l’espace des clichés.


2.2.1. Écart moyen quadratique sur les points de liaison entre bandes d’un même bloc.
Estimé par la formule :
∑ ( dx ² + dy ² + dz ²)
n
d : différence, pour chaque coordonnée entre les deux déterminations de chaque point de liaison.
n : nombre de points de liaison.
T = 60 µ m
2.2.2. Ecart moyen quadratique sur les points d’appui.
Estimé par les formules :

∑ ( dx ² + dy ² )
pour la planimétrie
n

∑ dz ²
et pour l’altimétrie
n
d : différence entre coordonnées terrain et coordonnés calculées de chaque point d’appui.
n : nombre de points d’appui
– en position planimétrique T = 45 µm ;

– en altimétrie T = 30 µ m .
2.2.3. Écarts individuels sur les points de contrôle.
Différence entre coordonnées terrain et coordonnées calculées de chaque point de contrôle :
– en position planimétrique T = 100 µ m ;
– en altimétrie T = 65 µ m .
2.2.4. Écart moyen quadratique sur les points de contrôle.
Moyenne quadratique des écarts individuels :

– en position planimétrique : T = 40
( )
2 n − 1 + 2,58

2n

– en altimétrie : T = 25
( )
2 n − 1 + 2,58

2n
T : en µm ;
n : nombre de points de contrôle.

3. Survol couple par couple.

3.1. ECART RESIDUEL SUR LES POINTS D’APPUI.

(En position planimétrique.)


T = 22,5 + 2,25 E.
T : en centimètres.

3.2. ECART RESIDUEL MOYEN QUADRATIQUE PAR COUPLE.

(En position planimétrique.)


T = 14 + 1,4 E.
T : en centimètres.

3.3. ECART SUR LES POINTS A DETERMINATION MULTIPLE.

Ecart, pour chaque coordonnée, entre la moyenne de ses déterminations et la détermination issue d’un couple.
T = 18 + 1,8 E.

–1– 29 avril 1980


T : en centimètres.
E : nombre de milliers du dénominateur de l’échelle du vol supérieur, tel que :
12 • E • 20.

C. Restitution (formation du modèle)


Ecart individuel sur les points de calage après orientation absolue.
Différence entre coordonnées canevas et coordonnées restituées :
– en position planimétrique :
T = 0,7 Tp ;
– en altimétrie :
T = 0,5 Ta.
Tp : tolérance en position planimétrique exigée pour la restitution.
Ta : tolérance altimétrique exigée pour la restitution.

V. – LEVER DE DETAIL ET VERIFICATION DES PLANS

Art. 9. – Les tolérances relatives au contrôle de la valeur des plans sont fixées ainsi qu’il suit :

A. Contrôle interne du levé


• Détermination multiple d’un point ou d’une longueur.
Écart entre deux déterminations indépendantes de même poids.
1. En planimétrie :
– point à détermination multiple :
T = Tp ;
– longueur à détermination multiple :
T = 1,5 Tp.
2. En altimétrie :
T = 1,5 Ta.
Tp et Ta : tolérances exigées pour le plan.

Le cahier des charges fixe le nombre de points ou de distances à déterminations multiples.

B. Vérification des plans

1. Planimétrie.
1.1. ECARTS INDIVIDUELS.

Catégories :
P 1 : T = 5 cm ;
P 2 : T = 10 cm ;
P 3 : T = 25 cm ;
P 4 : T = 50 cm ;
P5:T=1m;
P 6 : T = 2,5 m ;
P 7 : T > 2,5 m.
Les plans de catégorie Pl ou P2 doivent être appuyés sur un canevas polygonal de précision.

1.2. ECART MOYEN QUADRATIQUE.

Moyenne quadratique des écarts individuels.

–1– 29 avril 1980


T=Q
( )
2 n − 1 + 2,58
n : nombre d’éléments contrôlés
2n
T : en centimètres
Q : prenant, suivant la catégorie, les valeurs numériques ci-dessous.
Catégories :
P 1 : Q = 2 cm ;
P 2 : Q = 4 cm ;
P 3 : Q = 10 cm ;
P 4 : Q = 20 cm ;
P 5 : Q = 40 cm ;
P6 :Q=1m;
P 7 : Q > 1 m.
2. Altimétrie. Points cotés.

2.1. ECARTS INDIVIDUELS.

Ecart entre la cote d’un point inscrite au plan et celle issue du contrôle à partir du canevas.
Catégories :
A l : T = 2,5 cm ;
A 2 : T = 5 cm ;
A 3 : T = 10 cm ;
A 4 :T = 25 cm;
A 5 : T = 50 cm;
A 6 : T > 50 cm.
2.2. ECART MOYEN QUADRATIQUE.

Moyenne quadratique des écarts individuels.

T=Q
( )
2 n − 1 + 2,58
n : nombre d’éléments contrôlés
2n

T : en centimètres
Q : prenant, suivant la catégorie, les valeurs numériques suivantes.
Catégories :
A 1 : Q = 1 cm ;
A 2 : Q = 2 cm ;
A 3 : Q = 4 cm ;
A 4 : Q = 10 cm ;
A 5 : Q = 20 cm ;
A 6 : Q > 20 cm.
3. Altimétrie. Courbes de niveau.

3.1. ECART INDIVIDUEL.

La tolérance s’applique à l’écart individuel réduit en fonction de l’angle de pente p, cet écart étant obtenu en divisant
par (1 + 2 tg/p/) l’écart entre la cote d’un point déduite des courbes de niveau voisines et celle issue du contrôle à partir du
canevas.
Catégories :
C 1 : T = 25 cm ;
C 2 : T = 50 cm ;
C 3 : T = 75 cm ;
C4:T=1m;
C 5 : T > 1 m.

Remarque :

–1– 29 avril 1980


Lorsque l’écart entre deux courbes de niveau est supérieur à 2 cm sur le plan, il y a lieu de tracer une courbe
intercalaire.

3.2. ECART MOYEN QUADRATIQUE

Moyenne quadratique des écarts individuels réduits.

T=Q
( )
2 n − 1 + 2,58
2n

n : nombre d’éléments contrôlés.


T : en centimètres.
Q : prenant, suivant la catégorie, les valeurs numériques ci-dessous.
Catégories :
C 1 : Q = 10 ;
C 2 : Q = 20 ;
C 3 : Q = 30 ;
C 4 : Q = 40 ;
C 5 : Q > 40.
Art. 10. – L’arrêté interministériel du 24 février 1951 fixant les tolérances applicables aux levés à grande échelle
entrepris par les services publics est abrogé.
Art. 11. – Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.

Fait à Paris, le 21 janvier 1980.

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–1– 29 avril 1980

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