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Le texte

descriptif
À LA DÉCOUVERTE DU GENRE
a) Qu e s ignif ie « décrire » ?

b) Qu elle es t l’in tention d’écri tu re de q u elq u ’u n qu i décrit ?

c) S u r q u oi porte u n tex te des cr iptif ?

d) Da ns qu el ty pe de pu b lica tion retrou v e-t- on des des crip tions ?

Lis les extra its de tex tes d es pa ges 2 et 3 . S elon toi , les q u els s ont
2
des s éq u ences descriptives ? Pou rq u oi ? Qu ’es t-ce qui l es
dif f érencie des a u tres ?

1
1. Les Hobbits sont un peuple effacé mais très ancien, qui fut plus nombreux dans

l’ancien temps que de nos jours; car ils aiment la paix, la tranquillité et une terre
bien cultivée : une campagne bien ordonnée et bien mise en valeur était leur retraite

favorite. Ils ne comprennent ni ne comprenaient, et ils n’aiment pas davantage les

machines dont la complication dépasse celle d’un soufflet de forge, d’un moulin à
eau ou d’un métier à tisser manuel.
La communauté de l’anneau, J.R.R. Tolkiens

2. Il rentra ses rames sans heurter le bateau. Il se pencha vers la ligne et la prit

délicatement entre le pouce et l’index de la main droite. Aucun poids, aucune tension.
Il tenait la ligne légèrement. Cela recommença. Cette fois quelque chose tirait, pas
bien fort, mais le vieux sut exactement ce que c’était. À cent pieds en dessous, un
espadon étaient en train de manger les sardines qui recouvraient la pointe et la

saillie de l’hameçon à l’endroit où celui-ci perçait la tête du petit thon.


Le vieil homme et la mer, Ernest Hemingway

3. Le béluga du Saint-Laurent a longtemps été l’une des cibles préférées des

chasseurs européens et nord-américains. La chasse, particulièrement intense entre

les années 1880 et 1950, est la principale cause du déclin de la population du Saint-

Laurent. Malgré l’arrêt de la chasse en 1979, plusieurs facteurs contribuent encore à

la diminution de cette population et limitent toujours son rétablissement. La pollution


liée à l’industrialisation et l’urbanisation du Saint-Laurent, de la rivière Saguenay et
de leurs tributaires est intimement liée à la santé de cette espèce. L’habitat du
béluga contient encore de fortes concentrations de contaminants qui s’accumulent
dans le gras de ces animaux et que la mère transmet à ces petits. La petite taille

de la population rend aussi l’espèce plus vulnérable aux problèmes génétiques, aux
cancers et à d’autres maladies.
Société des établissements du plein air du Québec

2
À LA DÉCOUVERTE DU GENRE
4. Le Grand-duc d’Amérique, de la famille des hiboux, est l’un des gros oiseaux de

proie les plus répandus au Canada. Sa grande taille et ses larges aigrettes saillantes
au-dessus des oreilles comptent parmi ses traits physiques les plus remarquables.
Chasseur nocturne, le Grand-duc d’Amérique a de grands yeux ronds et jaunes, le

bec et les serres crochus, ainsi qu’un plumage long et duveteux. Son coloris tire
principalement sur le brun ou brun grisâtre strié de rayures voyantes. On trouve des
sous-espèces au coloris très foncé en Colombie-Britannique et au Labrador, mais

l’espèce qui réside dans les Territoires du Nord-Ouest et dans le nord des provinces
des Prairies est d’une blancheur extrême. Comme c’est généralement le cas chez la
buse et le hibou, la taille de la femelle est nettement supérieure à celle du mâle.
Seul le Harfang des neiges a une taille supérieure à celle du Grand-duc d’Amérique.
Fédération canadienne de la faune

5. À l’époque dont nous parlons, il régnait dans les villes une puanteur à peine
imaginable pour les modernes que nous sommes. Les rues puaient le fumier, les
arrière-cours puaient l’urine, les cages d’escaliers puaient le bois moisi et la crotte
de rat, les cuisines le chou pourri et la graisse de mouton; les pièces d’habitation mal
aérées puaient la poussière renfermée, les chambres à coucher puaient les draps
graisseux, les courtepointes moites et le remugle âcre des pots de chambre.
Le parfum, Patrick Süskind

6. Je crois que les cégeps sont réellement nécessaires à une bonne éducation. Tout
d’abord, ils ont pour mission de favoriser une plus grande culture générale chez les
jeunes adultes. Le secondaire suffit à peine pour enseigner les notions de base, alors
que l’université se concentre sur la matière nécessaire à la pratique d’une profession.
Entre les deux, le cégep est donc l’endroit par excellence pour en faire connaitre un
peu plus aux étudiants sur le monde qui les entoure. De plus, des programmes fort
intéressants de voyage culturel ou d’échange sont offerts à ceux qui sont attirés
par ce genre d’aventure.

3
À LA DÉCOUVERTE DU GENRE
Lis le tex te de Ros a (p. 7 - 9 ) en prê ta nt a tt ention a u x pa rticu la rités
du tex te des cript if (s a m is e en pa ge, s es ca ra ctéris tiq u es , sa
s tru ctu re). E n t e b a s a n t s u r t e s o b s e r v a t i o n s d u t e x t e d e R o s a ,
réponds aux questions suivantes.

a) Qu elle es t l’in tention de l’a u teu r ? Pourq uoi, selon toi, écri t-i l ce

texte ?

b) Qu el es t le point de v u e de l’a u teu r e ? Es t-i l plu s ob jectif (neu tre)


ou s u b jectif (donne s on opinion) ?

c) Qu elle es t la f onct ion du ti tre da ns le tex te d es criptif ?

d) À q u oi s ert le c ha pea u (en ita liq u e da ns le te xte) ? Qu el ty pe

d’inf orm a tions y trou v e-t-on ?

g) Qu elle es t l’u tili té des inter titr es ?

4
TEXTE MODÈLE
Rosa Parks : Se tenir debout en restant
assise
Véronique Cloutier

La ségrégation raciale, qui exigeait une séparation entre les Noirs et les Blancs
dans les lieux publics et les transports, a été effective aux États-Unis à partir
de 1875. C’est grâce à l’acharnement et à la détermination de plusieurs Noirs
qu’elle a pris fin en 1967. Rosa Parks, surnommée mère du mouvement des
droits civiques, a fait partie de ces courageux militants qui ont permis de faire
avancer les droits des Noirs. Aujourd’hui, Rosa Parks est considérée comme un
modèle, méritant respect et admiration, autant à cause de sa vie, de sa lutte
que des conséquences de son geste.

Sa vie
Rosa Parks est née le 4 février à Tuskegee, en Alabama. Elle est la fille ainée
d’une famille de deux enfants. Son père, James McCauley, travaillait comme
charpentier et sa mère, Leona McCauley, était institutrice. Après le divorce de
ses parents, elle vit avec sa mère et ses grands-parents sur une ferme. Rosa
réussit à avoir une bonne éducation malgré les entraves à la scolarité des Noirs,
entre autres grâce à sa mère qui l’éduque à la maison jusqu’à l’âge de onze ans.
Rosa expérimente très tôt les désagréments de la ségrégation. Son grand-père,

5
TEXTE MODÈLE
armé, monte fréquemment la garde devant la ferme pendant que défile le Klu
Klux Klan, qui a d’ailleurs brulé, à deux reprises, l’école qu’elle fréquentait. Dans
les autobus, l’avant était réservé aux Blancs et les Noirs, qui occupaient l’arrière,
devaient leur céder leur siège lorsque les places venaient à manquer.

Sa lutte
En 1932, elle épouse Raymond Parks, fervent militant de la cause des droits
civiques. Il est membre de l’Association pour l’Avancement des gens de couleur
dans laquelle s’impliquera également Rosa. Elle termine ses études secondaires,
un véritable exploit puisque seulement 7% de la population noire obtient un tel
niveau d’étude. C’est toutefois le 1er décembre 1955 qu’elle pose un geste qui la
rendra célèbre. Travaillant alors comme couturière, Rosa prend place dans un
autobus de Montgomery pour retourner à la maison. Assise sur un banc situé à
l’avant de l’autobus, elle refuse de céder sa place à un Blanc lorsque le
conducteur le lui demande. Elle est arrêtée sur-le-champ et est condamnée à
payer une amende de 15 dollars.

6
TEXTE MODÈLE
Les conséquences de son geste
Son geste contestataire n’aura pas été vain : il provoque une grande vague de
protestation chez la population noire. C’est d’ailleurs à la suite de cet évènement
que Martin Luther King organise le « boycottage des bus » qui durera 380 jours.
Puisque 70% des utilisateurs de ce moyen de transport étaient des Noirs, ce
boycottage mènera la compagnie d’autobus au bord de la faillite. Finalement, le
20 décembre 1956, la Cour suprême des États-Unis met fin à la loi de la
ségrégation raciale.

Bref, Rosa Parks est une femme d’exception qui a su laisser sa marque. Sa vie,
sa lutte contre les injustices faites aux Noirs et les résultats de son acharnement
ne sombreront pas de sitôt dans l’oubli. Elle est un modèle de persévérance pour
toutes les personnes qui luttent, encore aujourd’hui, à rendre tous les humains
égaux malgré leurs différences ethniques, culturelles, religieuses et sexuelles.

7
STRATÉGIES DE LECTURE
La première stratégie à adopter est d’avoir une Intention de lecture .
1 Pourquoi lis-tu ce texte descriptif?
î Afin de m’informer pour écrire un texte sur le sujet ;
î Afin de m’inspirer, me donner des idées ;
î Afin de compléter un examen qui en vérifie ma compréhension ;
î Afin de m’amuser, me divertir ;
î …

Ensuite, fais un survol du texte. Il te permettra de déterminer sur quoi


2 celui-ci va porter, si le texte semble crédible (sources), si tu as besoin d’en faire
une lecture complète ou partielle…

Tu devras ensuite organiser tes outils, ton espace de travail et ton temps.
3 Tu détermines ainsi la façon dont tu vas procéder.
î De combien de temps disposes-tu pour faire ta lecture ? Qu’est-ce
que ce temps te permet de faire et qu’est-ce qu’il ne te permet pas
de faire ?
î Vas-tu faire une seule lecture du texte ou plusieurs ?
î Auras-tu besoin de surligner et annoter le texte ?
î Serait-il mieux de faire une feuille support pour y noter les
informations importantes ?

4 Que tu choisisses de surligner et annoter ton texte ou plutôt de prendre des

notes de ta lecture, tu devras, dans tous les cas, trier l’information . Les
textes descriptifs ont l’avantage d’être souvent bien structurés (les informations
sont regroupées en paragraphes, souvent sous des intertitres évocateurs). Sers-
t’en pour dégager :
î Les idées principales et les idées secondaires ;
î Sélectionner les informations importantes en fonction de ton
intention de lecture.

8
Al-Qatrum
STRATÉGIES DE LECTURE
Le minotaurE
CARACTÉRISTIQUES

On retrouve dans la plaine des hommes-taureaux de nombreux royaumes

appartenant au peuple des minotaures. Ces créatures mi-homme, mi-bœuf


sont pourvues de cornes robustes et possèdent une impressionnante force

physique. Peu intelligents, ils sont souvent capturés par des chasseurs
d’esclaves et vendus à fort prix sur tout le continent. Captifs, ils sont
d’excellents travailleurs, mais ils demeurent dangereux et impulsifs.

MODE DE VIE

Le style de vie des minotaures est principalement nomade et très lié au


passage des saisons. Ils vivent en clans éparpillés sur leur grand territoire.

Toute la population habite dans des yourtes, une sorte de grande tente

ronde qui peut être déménagée rapidement dont la porte axée vers le sud.
À l’intérieur, l’ouest constitue la place d’honneur des invités tandis que le
nord et l’est sont réservés aux trésors et aux souvenirs de famille.

COUTUMES
Les minotaures ont des habitudes de vie très simples et se contentent de peu. Leur spiritualité
réside d’abord dans la danse, qui sert à exorciser les mauvais esprits. Ces nomades pratiquent aussi
le chant khöömii, très difficile à moduler du fait que l’interprète doit produire deux ou trois lignes
vocales à la fois.

Un ancien proverbe minotaure dit : « Mange pour toi le matin, partage à midi et donne ton diner le
soir. » Ainsi, le repas le plus important pour ce peuple demeure le petit-déjeuner, où l’on mange

du ragoût de mouton bouilli dans la graisse et recouvert de farine.

© Bryan Perro, 2004, Al-Qatrum : les territoires de l’ombre, Les Éditions des Intouchables, p. 38 à 41.

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PROCÉDÉS DESCRIPTIFS
Qu’est-ce qu’un procédé descriptif?
Pour améliorer et approfondir ton texte, tu peux avoir recours à des procédés descriptifs. Ces
derniers sont également très utiles pour aider ton lecteur durant sa lecture. Par exemple, ils
peuvent lui permettre de mieux comprendre ton texte, de mieux imaginer ce dont tu es en
train de lui parler ou encore de faire des liens avec ce qu’il connaissait déjà.

LA D É FIN IT IO N

Pu is qu e le tex te des criptif em ploie u n v oca b u la ire très s pécif iq u e et


précis , il es t norm a l d’a v oir recou rs à certa ins term es inconnu s pa r
u ne m a jorité de lecteu rs . Af in de perm ettre au lec teu r de
com prendre le text e tou t en u ti lis a nt u n v oca b u la ire très s pécif iq u e,
il es t pertinen t de déf inir ce rta ins m ots .

E x e m p l es :

La pres s ion a tm os phériq u e (le poids d e l’a ir) es t 92 f ois plu s f orte q u e s u r

Terre. (Rendez -v ou s p.2 2 3)

À 160 00 0 a nnées -lu m ière, on trou v e l e Gra nd N u a ge de Ma gella n. C’es t u ne

petite ga la xie de f orm e i rrégu lière , rich e en ga z , qui cont ient u ne


im pres s ionna nte concentra tion de jeu nes étoiles da ns u ne région a ppelée

néb u leu s e de la Ta rentu le. (Rendez -v ou s , p.2 14)

Le m elon , la b ou le de gra is s e s itu ée s u r s on f ront , f a it pa ra itre sa têt e p lu s

gros s e. (Rendez -v ou s , p.2 44)

10
PROCÉDÉS DESCRIPTIFS
LE S E X E M PLE S

Les exem ples perm et tent éga lem ent a u x lect eu rs de m ieu x s a is ir

u ne réa lité ou u n term e nou v ea u .

E x e m p l es :

L’introdu cti on d’es pèces étra ngères q u i m angent les es pèces loca les ou les
concu rrencent : pa r exem ple la ca u lerpe, a lgu e tropica le a rriv ée
a ccidentel lem ent en Médite rra née, é li m ine les a u tres a lgu es . (Rendez-v ou s ,
p.2 36)

Il y a la d if f érence q u i s e m a nif es te pa r les a ppa rences phy s iqu es (la ta ill e,

la cou leu r de la pea u , l es tra its du v is a ge, et c.) e t pu is il y a la dif f érence

du com portem ent, des m enta lit és , des croy a nces . (Rendez -v ou s , p.2 62 )

L’É N UM É R A TIO N

Il es t éga lem ent per tinent d’u tilis e r des énu m éra tions a f in de

perm ettre a u lect eu r d’a v oir u ne idée plu s com plète de ce q u i es t

décrit ou d’a m éliorer sa com préhen s ion en énu m éra nt plu s ieu rs

exem ples .

L’énu m éra tion doit a ider le le cteu r à m ieu x com prendre le tex te et

! la réa lité décri te. Ell e ne s er t ja m a is à a jou ter des m ots à t on t exte!

E x e m p l es :

À s es ennem is na tu rels : l’épa u la rd, le m ors e et l’ou rs b la nc, il fa u t


m a lheu reu s em ent a jou ter l’ être hu m a in. (Rendez-v ou s , p.2 44)

Mêm e m a s s e rocheu s e, proxim ité du S oleil et prés ence d ’u ne a tm os phère,


v oici b ien des points com m u ns . (Rendez -v ou s , p.2 2 3)

11
PROCÉDÉS DESCRIPTIFS
LA C O M PA R A IS O N

Il es t pa rf ois dif f icile d e s e f a ire u ne im a ge précis e à pa rtir de m ots .

Af in d’a ider le l ecteu r à y pa rv enir, tu peu x u tilis er la com pa ra is on.

En com pa ra nt ce que tu décris a v ec a u tre ch os e, le le cteu r

pa rv iendra plu s f a cilem ent à v is u a lis er ta des crip tion.

E x e m p l es :

U n peu plu s loin, l e Pe tit N u a ge de Ma gella n : m êm e genre, en plu s pe tit.


(Rendez-v ou s , p.2 14)

Deneb , s itu ée à 1 600 a nnées -lu m ière de la Terre , es t 100 000 f ois plu s
lu m ineu s e qu e le S olei l e t 10 f ois plu s m a s s iv e q u e lu i. (Rendez-v ou s , p.2 18)

À la na is s a nce, la pea u du b élu ga es t b ru n ros é. À l’â ge a du lte, el le es t b la nche


com m e neige. (Rendez -v ou s , p.2 44)

La pres s ion a tm os phériq u e (le poids d e l’a ir) es t 92 f ois plu s f or te q u e s u r


Terre.

12
MISE EN PRATIQUE
Lis le texte suivant et repère les différents procédés utilisés pour aider le lecteur à
mieux cerner la réalité du texte. Note-les aux endroits appropriés.

Déf initions :

Exem ples :

13
MISE EN PRATIQUE
î

Énu m éra tions :

14
Novembre 2000
PROCÉDÉS DESCRIPTIFS
[LES|ESSENTIELS]
La dégradation des milieux naturels
Isabelle Maçon

Déforestation, érosion, désertification, assèchement de zones humides et bétonnage des


rivages : encore des dégâts dus à l’être humain.

La déforestation, c’est la disparition des forêts de la planète. Les plus menacées sont les
forêts tropicales et équatoriales de l’Amazonie, de l’Afrique, de l’Indonésie : 125 000 à 250 000
km2 de moins chaque année! Des entreprises internationales défrichent pour planter des cultures
d’exportation (bananiers) ou coupent les arbres pour vendre leur bois (teck, acajou…). Comme la
population augmente, la coupe et les cultures sur brulis, devenues trop intenses, empêchent la
forêt de se reconstituer. Autre cause de ravages, les grands incendies de forêt : en Indonésie, en
1998-1999, ils ont détruit plus de 6 millions d’hectares!

L’érosion est la destruction des sols. La déforestation, la culture et le surpâturage sur des
sols légers ou en pentes les déstabilisent : ils sont emportés par le vent ou par les pluies.

Ces mêmes activités humaines aboutissent à la désertification dans les régions de climat
sec, comme au Sahel. En effet, les forêts génèrent de l’humidité : si on les coupe, il pleut moins!
La désertification touche 60 millions d’hectares par an.

Les zones humides, ce sont les marécages, les deltas, c’est-à-dire les plaines inondables
des fleuves par les crues. Les êtres humains les ont asséchées pour gagner des terres cultivables
ou y faire des aménagements : des logements, des industries, des routes. Pour les mêmes raisons,
les fleuves, par exemple le Rhin, ont souvent été rectifiés et canalisés avec des digues.

Les rivages sont menacés par le tourisme de masse : chaque année, 150 millions de
touristes déferlent sur les rives de la Méditerranée. D’où le bétonnage de la côte : on construit
des logements pour les vacanciers.

15
MISE EN PRATIQUE
Lis la description suivante et relève toutes les comparaisons que

tu y trouves.

C’était u n superbe requi n Mako, bâ ti pour la vitesse, aussi rapide que

le poisson le plus rapide ; tout en lui était beau, sauf la gueule. Son

dos était bleu comme celui d’un espadon, son ventre était couleur

d’argent, sa peau belle e t satinée. Il avai t la forme de l’espadon à

l’exception des mâchoires : les siennes étaien t énormes; il les tenait

fermées, nageant à toute vitesse, tout près de la surface. Sa haute

nageoire dorsale fendait l ’eau comme une lame d’acier. Dans sa gueule

close, il avait huit rangées de dents plantées en biais, la pointe vers

l’intérieur . Ces dents n’o nt pas la forme pyramidale qu’on rencontre

chez la plupart des requins, mais r essemblent à des doigts d’hommes

crispés comme des serres. Elles étaient presque aussi longues que les

doigts du vieux et coupantes comme des rasoirs sur les deux faces.

L e v ie i l hom me et l a m e r , Er ne st H em i ng wa y

16
MISE EN PRATIQUE
C o m p a r a i s on s :

17
INTRODUCTION
U n text e des criptif com m ence tou jou r s pa r u n TITRE q u i peu t ê tre

s oit n e u t r e (Les v olca ns ) ou b ien é v o c a t e u r (Les m onta gnes de f eu ) .

Le titr e com m ence tou jou rs pa r u ne m a ju s cu le,

! m a is ne s e term ine ja m a is pa r u n point.

L’introdu cti on, da ns le t exte d es cripti f , s e nom m e « CHAPEAU » . I l

s ’a git d’u n COU RT pa ra gra phe (3 à 5 phra s es ) qu i s ert à p r é s e n t e r

le s u jet don t i l s era q u es tion da ns le t exte. U n b on cha pea u réu s s ira

à ca pter la cu rios ité d e s on le cteu r p ou r lu i donner env ie de lir e la

s u ite.

L’introdu cti on s e s épa re en trois pa rti es q u i f onctionnent com m e u n

entonnoir :

1. LE S UJ E T A M E NÉ s ert à m ettre en c o n t e x t e le s u jet. On

pu is e donc da ns u n t hèm e p lu s l a r g e p ou r a ttirer l’a tten tion

du lec teu r e t l’a m ener v ers no tre s u jet. N orm a lem ent, on ne

nom m e pa s explicitem ent l e s u jet du t exte à cet te éta pe. Il

es t pos s ib le d’a m ener le s u jet de dif f érentes f a çons :

î Pa r des cons idéra tions his toriq u es ;

î Pa r u ne v is ion éla rgie ;

î Pa r l’a ctu a lité ;

î Pa r ce q u i s e f a it a illeu rs ;

î Pa r u ne expérience pers onnel le.

18
INTRODUCTION
2. LE S UJ E T PO S É es t plu s p r é c i s , ca r il a nnonce cla irem ent

a u lecteu r q u el s era l e s u j e t du tex te.

3. LE S UJ E T D IV IS É a nnonce au l ecteu r c om m ent tu

a b ordera s le s u jet. Il s ert d onc à prés enter les a s p e c t s q u i

s eront tra it és da ns ton texte .

Sujet amené

Sujet posé

Sujet divisé

Da ns le tex te de Ros a , l ’introdu cti on r es pecta it c et te s tru c tu re.

Thème SUJET AMENÉ


[La ségrégation raciale, qui exigeait une séparation entre les Noirs et les Blancs

dans les lieux publics et les transports, a été effective aux États-Unis à partir de

1875. C’est grâce à l’acharnement et à la détermination de plusieurs Noirs qu’elle a


Sujet SUJET POSÉ
pris fin en 1967.] [Rosa Parks, surnommée mère du mouvement des droits civiques,

a fait partie de ces courageux militants qui ont permis de faire avancer les droits
SUJET DIVISÉ
des Noirs.] [Aujourd’hui, Rosa Parks est considérée comme un modèle, méritant
Aspects
respect et admiration, autant à cause de sa vie, de sa lutte que des conséquences

de son geste.]

19
MISE EN PRATIQUE
Les enca drés ci- des s ou s prés entent d es introdu ctions .

î E n c a d r e le t hèm e du s u jet a m ené.

î S o u l i g n e le s u jet da ns le s u jet pos é.


î S u r l i g n e les dif f érents a s pects da ns l e s u jet div is é.
î S é p a r e d’u ne b a rre ob liq u e le s u jet a m ené, pos é et div is é.

Le Québec est reconnu à travers le monde pour ses nombreuses


régions touristiques. Si les Laurentides et les Canton-de-l’Est sont bien
populaires chez les touristes, la région de la Gaspésie, sacrée
troisième plus belle destination au monde, attire chaque année son lot
de visiteurs. Ses paysages majestueux, sa faune et sa flore
impressionnante ainsi que ses attraits culturels ont de quoi en
émerveiller plusieurs!

Même s’ils ont disparu depuis 65 millions d’années et que l’Homme ne


les a jamais côtoyés, les dinosaures continuent de fasciner l’être
humain. Si nous pouvons recenser aujourd’hui plus de sept-cents
espèces différentes, c’est grâce au travail de milliers d’archéologues.
Pour découvrir ce métier fascinant, attardons-nous sur les études
nécessaires, les conditions de travail et les fonctions principales des
archéologues.

La domestication des animaux par l’être humain remonte au


Paléolithique. Ce n’est donc pas d’hier que l’Homme a le désir de
s’entourer d’animaux. S’il n’est pas reconnu pour être aussi fidèle que
le chien et aussi populaire que le chat, le lapin demeure tout de même
un animal de compagnie idéal. En effet, ses caractéristiques
physiques, son comportement et son mode de vie en font un animal
parfait pour la maison !

20
MISE EN PRATIQUE
Lis les introductions suivantes.

1. S é p a r e d’u ne ba rre ob liq u e le s u jet am ené, le s u jet pos é et

le s u jet div is é.

2. S u r l i g n e le s u jet.

3. S u r la ligne prév u e à cet effet , ins cri s q u elle t e c h n i q u e a

été u ti lis ée pou r a m ener l e s u jet.

Dans certaines tribus africaines, la scarification est une pratique très courante et

populaire qui consiste à pratiquer des incisions superficielles sur la peau afin de la

marquer de façon permanente. Par ici, une technique similaire est tout aussi répandue

et prisée : le tatouage. S’il est reconnu pour être particulièrement apprécié par les

jeunes, les tatouages existent depuis plusieurs milliers d’années. Son origine historique

et ses différentes utilités à travers les époques nous permettent de mieux saisir

l’importance du phénomène actuel.

Technique utilisée :

21
MISE EN PRATIQUE

Lors de mon récent voyage en Inde, j’ai été époustouflée et particulièrement surprise

par l’architecture majestueuse de plusieurs bâtiments. Si j’ai pu en visiter plusieurs

durant mon séjour, c’est toutefois le Taj Mahal qui m’a le plus impressionné. Son

architecture innovatrice et son histoire touchante en font un monument tout à fait

incontournable lors d’un périple en Inde.

Technique utilisée :

Les marsupiaux sont des mammifères dont la principale caractéristique est de posséder

une poche ventrale dans laquelle se développent les petits. Le kangourou et le koala

sont sans doute les plus reconnus parmi cette lignée d’animaux. Même s’il est moins

populaire que ses cousins, le wombat demeure tout de même un animal très fascinant.

Ses caractéristiques physiques, comportementales et son mode de vie en font un animal

fort intéressant à découvrir.

Technique utilisée :

22
MISE EN PRATIQUE

À une certaine époque, l’eau des cours d’eau était si pure qu’il était possible de la boire

directement sans aucun danger. De nos jours, l’eau des lacs et des rivières est si polluée

que l’on doit la traiter pour qu’elle devienne potable avant de la distribuer dans les

maisons. Ce traitement se fait généralement en quatre étapes : le captage, la

décantation, la filtration et la désinfection.

Technique utilisée :

Dans les dernières années, le nombre d’athlètes professionnels prenant une retraite à

un très jeune âge a augmenté de façon fulgurante. Contrairement à ce que l’on pourrait

croire, ces départs hâtifs ne sont pas dus au très gros salaire qu’ils empochent, mais

plutôt aux commotions cérébrales qui les mettent en danger et affectent grandement

leur santé. En effet, les commotions cérébrales entrainent plusieurs conséquences, tant

sur le plan physique que psychologique.

Technique utilisée :

23
DÉVELOPPEMENT
Le d év eloppem ent du text e des criptif es t s épa ré en A S P E C T S : il y
a donc u n a s pect pa r pa ra gra phe. Ces a s pects s ont en f a it les
dif f érentes ca tégories du s u jet de la des cription. On en re trou v e 2
ou 3 da ns u n texte des criptif . Voici q u elq u es exem ples d’a s pects
pou r dif f érents s u jets :

Lieu : Anim a l :
• Le relief • Ses caractéristiques
• Le type de végétation physiques
• L’odeur • Son habitat
• La couleur • Son comportement
• La dimension • Son régime alimentaire
• Ses particularités
Pers onne :
• L’allure physique Ob jet :
• Le caractère • Son invention
• La posture • Son aspect physique
• Les vêtements • Son utilité
• Les traits du visage

Les a s pects peu v ent éga lem ent ê tre s u b div is és en S O U S - A S PE C TS .

Il s ’a git de ca ra ctéris tiq u es encore plu s précis es , m a is a y a nt tou tes

u n lien a v ec l’a s pect q u i les r egrou pe da ns le m êm e pa ra gra phe.

Voici u n exem ple de s ou s -a s pects :

S u jet : Hibou
As pect : Caractéristiques physiques
S ou s -a spects : Yeux, plumage, bec, serres.

Les a s pects s ont pa rf ois a nnoncés pa r des I N T E RT I T R ES neu tres ,

cou rts et très r év éla teu rs pu is q u ’ils serv ent à a nnoncer ce q u i s era

décrit da ns le pa ra gra phe.

24
DÉVELOPPEMENT
U n pa ra gra phe de dév eloppem ent s u it la s tru ctu re s u iv a nte :

î P H R A S E D E P RÉ S E N T AT I O N : Orga nis a teu r tex tu el, a nnonce de

l’a s pect é la b oré da ns le pa ra gra phe q u i s u it.

*On n’y m entionne pa s les s ou s -a s pects .

î M A R Q U E U R D E RE L A T I O N ,

î S O U S - A S P E C T 1 : Au m oins deu x phra s es où on décrit le

prem ier s ou s -a s pect et da ns l es q u elles on re trou v e a u m oins

u n procédé des crip tif .

î M A R Q U E U R D E RE L A T I O N ,

î S O U S - A S P E C T 2 : Au m oins deu x ph ra s es où on d écrit le

deu xièm e s ou s -a spect et da ns les q u ell es on retrou v e a u m oins

u n procédé des crip tif .

î CONCLUSION P A RT I E L L E : Ma rq u eu r de rela tion , ra ppel de

l’a s pect q u i v ient d’ê tre d écrit .

* On n’y ra ppelle pa s les s ou s -a s pects .

25
CONCLUSION
La conc lu s ion d’u n tex te des criptif , tou t com m e s on introdu cti on, es t

très COU RTE (2 à 4 phra s es ). E lle es t tou tef ois très im porta nte :

ra ppelez-v ou s q u e c’es t la dernière pa rtie q u e le le cteu r l ira … v ou s

dev ez lu i la is s er u ne b onne im pres s ion !

La conclu s ion s e rédi ge en DEU X pa rties :

1. L A S Y N T HÈ S E v ient ra ppeler le s u j e t du tex te a ins i q u e s es

a s p e c t s . La s y nthès e es t b ea u cou p pl u s intéres s a nte à lire s i

elle es t f orm u lée de f a çon dif f érent e q u e le s u jet div is é de

ton introdu c tion.

2 . L ’ O U V E R T U R E es t la dernière phra s e d e la c onclu s ion. El le doit

être cohéren te a v ec ce q u e tu a s é crit , m a is a pporter q u elq u e

chos e d’innov a teu r, s ortir de ce q u i a déjà été di t da ns le

texte . I l peu t s ’a gir :

î D’u ne réf lexion s u r le s u jet ;


î D’u ne projection da ns le f u tu r ;

î D’u ne inf orma tion nou v elle (u n a spect q u e tu n’as pas


a b ordé) ;
î D’u n s ou ha it concerna nt le s u jet ;

î D’u ne cita tion c élèb re.

Il y a p lu s ieu rs f a çons de term iner u n texte , il f a u t s im plem ent

s ’a s su rer q u e le lien entre le s u jet et l’ou v ertu re es t év ident e t

pertinent.

26
MISE EN PRATIQUE
Introduction TITRE

SUJET AMENÉ : Mise en contexte


SUJET POSÉ : Annonce du sujet
SUJET DIVISÉ : Annonce des aspects

ASPECT 1 (intertitre)
ORGANISATEUR TEXTUEL, PHRASE DE PRÉSENTATION.
MARQUEUR DE RELATION, SOUS-ASPECT 1
Développement

MARQUEUR DE RELATION, SOUS-ASPECT 2


MARQUEUR DE RELATION, CONCLUSION PARTIELLE

ASPECT 2 (intertitre)
ORGANISATEUR TEXTUEL, PHRASE DE PRÉSENTATION.
MARQUEUR DE RELATION, SOUS-ASPECT 1
MARQUEUR DE RELATION, SOUS-ASPECT 2
MARQUEUR DE RELATION, CONCLUSION PARTIELLE
SOUS-ASPECT 1
Conclusion

SYNTHÈSE : Organisateur textuel, rappel du sujet et des aspects


OUVERTURE

27
MISE EN PRATIQUE
Le roi du bateau

Les pirates étaient le plus souvent des marins expérimentés et chacun avait sa

propre tâche au sein du bateau. Le capitaine occupait l’une des fonctions les

plus importantes puisqu’il avait le rôle de diriger le navire. L’équipage le

choisissait pour sa science de la navigation et pour son sens du combat.

Expert de la navigation

Tout d’abord, un capitaine se devait d’être un maitre de la navigation. En effet,

le commandant du navire devait absolument connaitre la mer comme le fond de

sa poche s’il voulait mener son équipage à bon port. Puisque les points de repère

sont très rares lorsque l’on se trouve en haute mer, le capitaine devait posséder

un sens de l’orientation hors pair. De plus, puisque les pirates étaient des bandits

qui volaient les autres bateaux, il était essentiel que le navigateur gouverne son

embarcation avec aisance afin d’arriver à accoster les autres navires. Bref, une

28
MISE EN PRATIQUE
maitrise parfaite de la navigation était tout à fait essentielle pour devenir un bon

capitaine.

Expert du combat

Ensuite, le capitaine devait être un fin stratège du combat. Effectivement, rares

étaient les embarcations qui se laissaient approcher et dépouiller sans riposter

d’abord. Le commandant devait donc donner des ordres clairs à son équipage afin

qu’il perpétue des attaques efficaces lors de l’approche du navire assailli. Aussi,

le chef du navire devait être un bon guerrier puisqu’une fois les pirates débarqués

sur le bateau, le combat se terminait dans un corps à corps opposant les deux

équipages. Le capitaine y démontrait alors son agilité à l’épée. En somme, le

capitaine était le meilleur combattant parmi tous les pirates.

Finalement, savoir bien naviguer et bien combattre étaient des qualités

essentielles afin de devenir un bon capitaine. Si les pirates existent encore

aujourd’hui, ils sont toutefois bien différents des célèbres capitaines tels que

Jack Sparrow, Capitaine Crochet et Barbe Noire qui s’apparentent plus aux pirates

du 17e siècle.

29
MISE EN PRATIQUE
Introduction SUJET AMENÉ :

SUJET POSÉ :

SUJET DIVISÉ :

ASPECT 1 :

SOUS-ASPECT 1 :
Développement

SOUS-ASPECT 2 :

ASPECT 2 :

SOUS-ASPECT 1 :

SOUS-ASPECT 2 :

SYNTHÈSE :
Conclusion

OUVERTURE :

30
LEXIQUE
LE S FA M IL LE S D E M O TS

Des m ots se regrou pent da ns la m êm e f a m ille lors q u ’ils s ont


cons tru its à pa rtir de la m êm e b a s e et q u ’ils pa rta gent u n s ens
ra pproché. U ne f a m ille de m ots com prend des m ots de dif f éren tes
cla s s es (nom s , a djectif s , v erb es , a dv erb es ).

Exemples : Vent, év enta il, v entila te ur, pa ra v ent, v enteux,


v enter, év enter , v enti ler, v entila tion

Trouve des mots de la même famille que le nom chant :

LE S S Y NO NY M E S
Les s y nonym es s ont des m ots don t le s ens es t pra tiq u em ent
éq u iva lent et q u i a ppa rtiennent à la m êm e cla s s e de m ots . Il es t

im porta nt de tenir com pte du cont ext e de la phra s e, pa rce q u e des


m ots s ont s y nony m es da ns certa ins contextes e t ne le s ont pa s da ns

d’a u tres .
Exemples : Intel ligent , doué, bril la nt, futé, ma lin, rusé.

T r o u v e d e s s y n o n y m es d u m o t p a r l e r :

31
LEXIQUE
LE C H A M P LE X IC A L
Le v oca b u la ire d’u n tex te d es criptif d oit ê tre très précis pou r q u e
le l ect eu r a it u ne idé e ju s te de ce q u i es t d écrit . Pou r être ins piré
lors de ta réda ction , i l es t u tile de cons tru ire u n c ha m p lexica l a u tou r
de ton s u jet et de tes thèm es princi pa u x AVAN T de com m encer à

écrire.

QU’EST-CE QUE LE CHAMP LEXICAL ?


Le champ lexical correspond à l’ensemble des mots et d’expressions qui se

?
rapportent au même thème. Il peut s’agir de :
î Mots de même famille : Faim, famine, affamé
î Synonymes : Guerre, conflit, combat,
î Mots de même domaine : Peur, effroi, tourmenter, horrifier.
î Mots génériques et spécifiques

32
POUR ENRICHIR TON TEXTE
LE VOC A BU LAIRE

LA PR É C IS IO N
Com m e nou s v enons de le v oir, il es t tr ès im porta nt que le

v oca b u la ire d’u n texte des crip tif s oit PRÉCIS et S PÉCIALIS É.

î Pou r précis er ton tex te, il es t per tinent d ’u tilis er des

com plém ents du nom (GAdj, GN , GPrép, Ps u b ) qu i perm ettent

a u x lecteu rs d’a v oir u ne idée plu s c la ire de ce q u e tu décris .

î Pou r q u e ton v oca b u la ire s oit s pécia lis é, év it e, lors q u e c’es t

pos s ib le, d’u tilis er des m ots généra u x. U tilis e plu tô t des

term es propres a u dom a ine de ton s u jet.

Les p h r a s es ci-dessous emploient des m o ts manquant de


1
précision. Remplace les mots s o u l ig n é s par un terme plus

précis.

a ) Le ca pita ine c ondu it s on na v ire. Condu it : ___________

b ) Il pa rle de s a f in de s em a ine à s es a m is . Pa rle : ____________

c ) N ou s av ons déjà notre m a ntea u . Av ons : ____________

d ) Le pa nda m onte da ns l’a rb re. Monte : ____________

e ) Le l ou p a u n nez très long. N ez : _____________

f ) Le cu is inier a f a it u n ex cel lent repa s . F a it : _____________

g ) Les v oy a geu rs res tent à cet hô tel . Res tent : __________

h ) Il a ga gné u n prix. Ga gné : ___________

i) Pica s s o a f a it s a prem ière toile . F a it : _____________

33
POUR ENRICHIR TON TEXTE
LA NE UTR A L ITÉ
Le v oca b u la ire du texte des criptif es t m a jorita irem ent N EU TRE,

q u oiqu ’il pu is s e être pa rf ois EXPRES S IF .

î Le v oca b u la ire n e u t r e s era em ploy é principa lem ent da ns


les tex tes dont l’inten tion es t de décrire pou r f a ire
conna itre. Ce v oca b u la ire n’exprim e que ce qu i es t

OBS ERVABLE ou ce q u i s e f onde s u r des PREU VES . Il ne


relèv e ja m a is d’u ne opinion.
Exemples : des griffes a cérées, u n sol monta gneux

î Le v oca b u la ire e x p r e s s i f s era plu tôt em ploy é da ns les


textes qui décriv ent pou r cr éer d es élém ents d’u n

u niv ers . Ce v oca b u la ire f era a ppel au x IMPRES S ION S et


a u x S EN S ATION S de la pers onne q u i décrit (na rra teu r ou
a u teu r) et cher che à créer u n ef f et ch ez s on lec teu r.

Exemples : une forêt terrifia nte, un ta len t


surprenant

M O TS GÉ NÉ R IQ UE S E T S PÉ C IF IQ U E S
î Mots génériq u es : U n m ot génériq u e es t u ne ca tégorie d’êt res

ou de chos es da ns la q u elle s ont inclu s les m ots s pécif iq u es .

Exemple : Arbre

î Mots s pécif iq u es : U n m ot s pécifiq ue dés igne u n s eu l ty pe

d’êtres ou d e ch os es q u i peu v ent entrer da ns u ne ca tégorie.

Exemples : Chêne, éra ble , till eul, hêtr e, boulea u

Les m ots génériq u es s ont très u ti l es da ns le texte des crip tif ,

pa rticu lièrem ent pou r le s u jet a m ené, la repris e de l’inf orm a tion et

la cons tru ction du cha m p lexica l .

34
POUR ENRICHIR TON TEXTE
Qu’est-ce qui cloche?
LE BÉLUGA
Description physi que
Le béluga bénéficie de plusieurs autres dénominations : dauphin blanc, baleine blanche ou encore
marsouin blanc. Le béluga peut mesurer jusqu’à 6 mètres de long, le béluga mâle étant plus grand
que le béluga femelle. Le bec du béluga est court, la bouche du béluga est large; le corps du
béluga est cylindrique et s’effile aux extrémités, c’est-à-dire au niveau du museau et de la queue.
Le béluga pèse entre 700 kg et 1,5 tonne. Le béluga possède le sonar le plus développé de tous
les cétacés.

Son lieu de vie


Les bélugas vivent en groupes, soit en haute mer, soit dans les zones côtières, le plus
généralement dans les eaux arctiques et subarctiques. En période estivale, les bélugas préfèrent
les eaux peu profondes. En hiver, les bélugas migrent vers les eaux froides : c’est la période la
plus propice aux amours. Les bélugas se mêlent aisément avec leurs congénères du même âge.

Son alimentation
Le béluga mange des poissons (anguille, capelans, morue, aiglefin, saumon...), des crustacés, des
pieuvres et autres produits de la mer. Il suffit au béluga de plonger à quelques mètres pour trouver
sa nourriture.

Sa reproduction
Le bébé béluga est appelé « veau ». Après une gestation de 15 mois, la femelle béluga donne
naissance à un seul petit, au printemps. À sa naissance, le veau est de couleur grise ; le veau ne
devient blanc qu’à l’âge adulte, à 7 ans pour les femelles et à 9 ans pour les mâles.
Tiré de www.webjunior.com

35
POUR ENRICHIR TON TEXTE
LA RE PRISE DE L’I NFOR MA TI ON

Répéter t ou jou rs le m êm e v oca bu la ire nu it à la f lu idité et à la q u a lité

du texte . Il exis te dif f érentes f orm es de repris e de l ’inf orm a tion q u i

perm ettent d’év iter les r épéti tions et d’enrichir le te xte .

F o r m e d e r e p r is e E x e m p l es

R E P R IS E P A R U N P R ON O M

î U n pronom pers onnel (il, Le na rv a l a im e les cru s ta cés , les


elle , l e, la , lui, e tc .) m ollu s q u es , les pou lpes e t les cr ev et tes . Il
m a nge au ss i des pois s ons tels q u e le f léta n.

î U n pronom dém ons tra tif Le wa l la b y es t u n a nim a l herb iv ore. C elu i-ci
(cela , c eci, ceux- ci, se nou rrit es s entiell em ent d’ herb e s , de

celle -là ) f oins , de céréa les , d e ra cines , d’é corc es et


de b ou rgeons .

î U n pronom indéf ini*

(plusieurs, certa ins,


bea ucoup, d’a utres, la On re trou v e la m édu s e da ns les m ers
plupa rt) cha u des et f roides de la pla nèt e, en ha u te
m er et s u r les cô tes . Peu v iv ent e n ea u
dou ce.

36
POUR ENRICHIR TON TEXTE
R E P R IS E P A R U N N O M*

î Av ec un déterm ina nt La ta ille d es m édu s es va rie gra ndem ent.


nu m éra l (u n, deu x, trois ) Certa ines es pèces m es u rent s eu lem ent
q u elq u es m illim ètres .
î Av ec un déterm ina nt
indéf ini (plu s ieu rs ,

certa ins , cha q u e)

Les lou ps v iv ent principa lem ent da ns les


R E P R IS E P A R U N S Y N O N Y M E f orêts . Les b ois s ont , en ef f et , des en droits

tou t à f a it a da ptés pou r eu x.

R E P R IS E P A R U N G É N É R I Q U E Pa rf a item ent a da pté au dés ert, l ’ory x peu t


s e pa s s er d’ea u penda nt p lu s ieu rs m ois . Ce

ru m ina nt herb iv ore s e nou rri t d ’herb e s , de

gra m inées , de tu b ercu les e t de ra cine s .

R E P R IS E PAR RE L A T I O N DE L’irb is pos s ède des ca ra ctéris t iq u es


T O U T À P A R T I E (u n as pect de phy s iqu es pa rticu lières . S on pe la ge es t long
ce q u i es t dé crit) . et épa is , s es pa tt es s ont cou rte s et
pu is sa ntes , sa qu eu e es t longu e et lu i

perm et de cou v rir s on m u s eau .

R E P R IS E P AR U N E PÉ R I P HR A S E Ba leine : Géa nt des m ers


(grou pe de m ots q u i perm et de Lion : Roi d es a nim a u x
dés igner u ne réa lité) S oleil : As tre du j ou r

37
POUR ENRICHIR TON TEXTE
LA S UB ORDO N NÉE R EL A TIV E

Pou r précis er ton tex te, i l es t per tine nt d’u ti lis er des com plém ents

du nom , s pécia lem ent la s u b ordonnée rela tiv e.

QU’EST-CE QU’UNE PHRASE SUBORDONNÉE ?


La phrase subordonnée est une phrase qui ne peut exister seule. Elle est

? considérée comme une phrase puisqu’elle possède son propre sujet et


prédicat. Elle n’est toutefois pas obligatoire : on peut donc l’effacer tout en
conservant une phrase grammaticale. Elle est intégrée dans une autre phrase
à l’aide d’un pronom relatif qui agit comme subordonnant (qui, où).

La s u b ordonnée rela tiv e es t u n ty pe de phra s e s ub ordonnée q u i

rem plit tou jou rs la f onction de c o m p l é m e n t d u n om (ou du pronom).

Il s ’a git d onc d’u ne e x p a n s i o n d u G N .

Tru cs pou r la repérer :

î Elle s ’ef f a ce ;

î Elle c om m ence pa r un

s u b ordonna nt ;

î Elle contient u n v erb e conju gu é.

LA S UB O R D O N NÉ E R E LA TIV E E N Q UI

Le s u b ordonna nt q ui rem pla ce u n gr ou pe de m ots rem plis s a nt la

f onction de S U J E T D E L A P H R A S E s ub ordonnée.

Il a pris l e tra in q u i se r enda it en v il l e.

38
POUR ENRICHIR TON TEXTE
La s u b ordonnée rela tiv e éta nt u ne phra s e en s oi, il es t pos s ib le de

s épa rer u ne phra s e com plexe (phra s e contena nt 2 v erb es conju gu és )

en deu x phra s es s imples (phra s es contena nt 1 s eu l v erb e conju gu é).

TECHN IQUE :

Pou r s épa rer u ne phras e com plexe c ontena nt u ne s u b ordonnée en

q ui en deu x phras es s im ples , il s u f f it de s u iv re la déma rche

s u iva nte :

1. S u rligne la phra s e s u b ordonnée.

2 . Tu trou v es ta P1 (phra s e m a trice) en retira nt de ta phra s e la

s u b ordonnée q u e tu v iens de s u rligner.

3. La P2 a b es oin d’être lég èrem ent m odif iée pou r être

gra m ma tica le e t a u tonom e. Pou r ce f a ire, tu d ois rem pla cer l e

s u b ordonna nt pa r le GN q u ’il com plè te .

Exem ple :

1. J’a i ra ppelé la f em m e q u i m ’a télépho né hier.

2 . P1 : J’a i ra ppelé la f em m e.

3. P2 : La fem m e m ’a téléphoné h ier.

39
MISE EN PRATIQUE

8 animaux disparus absolument stupéfiants!

LES DENTS DE LA MER

Les requins d’aujourd’hui sont déjà

effrayants, mais ils ne sont rien comparés aux

requins préhistoriques. L’ Hélicoprion,

qui disposait d’une arme redoutable, une mâchoire inférieure en forme de scie

circulaire, pouvait mesurer plus de 10 mètres de long. Sa mâchoire lui

permettait d’ouvrir la coquille des ammonites (un groupe d'animaux marins

fossiles de la classe des mollusques) et il s’en servait comme harpon en

fonçant à toute vitesse à travers les bancs de poissons.

LE SINGE GÉANT

Vous connaissez sans doute le yéti, cette immense créature légendaire à

l’allure de grand singe. Jusqu’à aujourd’hui, son existence n’a pas été prouvée.

Par contre, le Gigantopithèque lui, a bel et bien existé. Il s’agit d’un primate

impressionnant qui pouvait mesurer jusqu’à 3 mètres

de haut et peser jusqu’à 550 kilos. Les premiers

hommes ont d’ailleurs pu le croiser puisqu’il a

vécu il y a envir on 300 000 ans.

Document préparé par Christine Nols et Véronique Cloutier, CSSMI, 2016, adapté du site www.lepoint.fr

40
MISE EN PRATIQUE

LA TERREUR DES PROFONDEURS UN LÉZARD BIZARRE

Cette terrifiante bestiole est le Le Longisquama est un reptile primitif

Jaekelopterus rhenaniae. Il s’agit du de 15 centimètres de long. Il a vécu il y

plus grand arthropode (animal a environ 230 millions d’années. Sa

invertébré) de tous les temps. Il pouvait particularité : ce reptile a une rangée

mesurer pas moins de 2,5 m de long et d’immenses écailles sur le dos qui ont

se déplacer dans les rivières et les lacs. la forme de bâtons de hockey. Le débat

Pas de panique! Vous ne risquez plus de fait rage entre les spécialistes

croiser le chemin de cette bestiole qui concernant la nature des étranges

a vécu il y a environ 390 millions attributs dorsaux du Longisquama.

d’années. Certains indiquent qu’il s’agit bien

d’écailles, d’autres une rangée de

plumes.

Document préparé par Christine Nols et Véronique Cloutier, CSSMI, 2016, adapté du site www.lepoint.fr

41
MISE EN PRATIQUE

UN DRÔLE D’ÉLÉPHANT

Le Platybelodon semble tout droit sorti d’un film

et pourtant, cet animal, qui a l’allure d’un

éléphant, a bel et bien existé. Comme vous pouvez le constater, il a une

mâchoire bien particulière en forme de pelle. D’après une récente étude, le

Platybelodon utilisait cette mâchoire inférieure toute plate comme d’une

faux, afin de couper les herbes pour se nourrir.

L’ERREUR DE LA NATURE

Cinq yeux, une trompe de 30 centimètres et un

corps plat et mou. L’Opibania est un animal aquatique qui

a vécu à l’époque du Cambrien moyen, il y a environ 500 millions d’années.

Comme cette bestiole est étonnante, les scientifiques n’ont toujours pas

réussi à la classer dans telle ou telle famille d’animaux.

Document préparé par Christine Nols et Véronique Cloutier, CSSMI, 2016, adapté du site www.lepoint.fr

42
MISE EN PRATIQUE
LA FERMETURE ÉCLAIR

Regardez un peu la tête de l’Atopodentatus. Ce reptile marin vivait sur Terre

il y a 240 millions d’années et disposait d’une mâchoire étonnante. Ses dents

étaient disposées horizontalement, mais aussi verticalement, comme une

grosse fermeture éclair. Cette disposition dentaire plutôt atypique, qui

faisait peur à certains, lui permettait de se nourrir en filtrant sa nourriture.

UN SERPENT TITANESQUE

Le Titanoboa est tout simplement le plus grand serpent n’ayant jamais

existé sur Terre. Évoluant dans les forêts humides il y a 60 millions d’années,

cette bestiole, qui pouvait mesurer jusqu’à 15 mètres et peser jusqu’à deux

tonnes, devait se nourrir d’énormes alligators dont elle ne faisait qu’une

bouchée.

Document préparé par Christine Nols et Véronique Cloutier, CSSMI, 2016, adapté du site www.lepoint.fr

43
MISE EN PRATIQUE
Subordonnée Séparation en P1 et P2

1 P1 :

P2 :

2 P1 :

P2 :

3 P1 :

P2 :

4 P1 :

P2 :

5 P1 :

P2 :

44
MISE EN PRATIQUE
6 P1 :

P2 :

7 P1 :

P2 :

8 P1 :

P2 :

45
MISE EN PRATIQUE
LA S UB O R D O N NÉ E R E LA TIV E E N OÙ

Le s u b ordonna nt où rem pla ce u n grou pe de m ots q u i indiq u e un

T E M PS ou u n L I E U .

Il est a rriv é a u moment o ù je m ’a pprêta is à pa rtir.

La v ille o ù i l a v écu tou te sa v ie a ét é fra ppée pa r un séisme.

TECHN IQUE :

Pu is qu e le s u b ordonna nt où ne rem pl a ce pa s le s u jet, la te chniq u e

pou r cons tru ire u ne P2 g ra m m a tica le v a rie légè rem ent. Pou r ce f a ire,

on rem pla ce le s u b ordonna nt pa r le GN q u i f a it m ention du tem ps ou

du lieu .

Exem ple :

1. Je l’a i renc ontré a u res ta u ra nt où nous irons déjeu ner.

2 . P1 : Je l’a i rencon tré a u res ta u ra nt.

3. P2 : N ou s irons déjeu ner à ce res ta u ra nt.

S épa re les phra s es s u iva ntes en u ne P1 et u ne P2 .

a ) L’hom m e q u i prom ène tou jou rs s on chi en ha b ite s u r ce tte ru e.

P1 :

P2 :

46
MISE EN PRATIQUE
b ) Mon f rère, qui éta it très f a tigu é, a dorm i penda nt dou z e

heu res !

P1 :

P2 :

c) Il rêv e d ’u ne v ille où il n’y a u ra it a u cun crim inel.

P1 :

P2 :

d) Les pa tinoires où j’a i jou é éta ient b ien m oins b elles q u e cel le-

ci !

P1 :

P2 :

e) J’a i chois i la cla s s e q u i éta it la p lu s ens oleillée .

P1 :

P2 :

f ) Tu te s ou v iens du m om ent où il t’a a idé.

P1 :

P2 :

47
POUR STRUCTURER TON TEXTE
LE S O R GA NI S A TE UR S TE X T UE LS

Les orga nis a teu rs tex tu els s ont des m ots ou des grou pes de m ots

q u i s erv ent à s tru ctu rer les dif f érentes pa rties du texte. Ils s ont

donc u tilis és s eu lem ent en déb u t d e p a ra gra phe (chaq u e pa ra gra phe

de dév eloppem ent e t la conc lu s ion).

Les orga nis a teu rs textu e ls l es plu s u ti lis és da ns u n tex te d es criptif

s ont les or ga nis a teu rs de logiq u e.

î D’a b ord î Pou r pou rs u iv re

î Av a nt tou t î D’u ne pa rt… . d’a u tre

î En prem ier lieu pa rt

î Prem ièrem ent î F ina lem ent

î Pou r com m encer î En conclu s ion

î Pou r déb u ter î Bref

î Ens u ite î En term ina nt

î En s econd lieu î Pou r conclu re

î Pu is î En term ina nt

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POUR STRUCTURER TON TEXTE

LE S M A R Q UE UR S D E R E LA TIO N

Les m a rq u eu rs de rela ti on s ont des m ots (conjoncti on, a dv erb e ou

prépos ition) ou des grou pes de m ots q u i perm etten t de f a ire d es

liens entre les phra s es à l’intérieu r d ’u n pa ra gra phe. On les u tilis e

pou r a nnoncer la tra ns ition d’u n s ou s -a s pect à l’a u tre.

Da ns u n texte des crip tif , les m a rq u eu rs de rela tion les plu s u tiles

s ont donc les m a rq u eu rs d’a ddition.

î Ains i q u e î Enf in

î Alors î En ou tre

î Au s s i î En plu s (de)

î Bien plu s î Ens u ite

î De m êm e q u e î Et

î De plu s î F ina lem ent

î De s u rcroit î Pu is

î Éga lem ent

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