DS N°8 2011 - RLC - Complet PDF

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DS no8 – TS1 2011

Électricité : dipôles RC, RL et RLC

Exercice I – Principe de fonctionnement d’une minuterie


L’objet de cet exercice est d’étudier le principe de fonc- est solution de l’équation différentielle précé-
tionnement d’une minuterie permettant d’éteindre une dente, montrer que A = E et que τ = RC.
lampe automatiquement au bout d’une durée t0 ré- b. Quelle est la valeur de uC en régime perma-
glable. nent ?
Le montage du circuit électrique, représenté sur le docu- c . Quel est le nom donné à la constante τ ?
ment 1 de l’annexe 1 à rendre avec la copie, est consti- À l’aide d’une analyse dimensionnelle, donner
tué : l’unité de τ .
• d’un générateur idéal de tension, de force électromo- 1.4. La représentation graphique de la fonction uC (t)
trice E = 30 V ; est donnée dans le document 2 de l’annexe 1,
à rendre avec la copie. Faire apparaître sur ce
• d’un interrupteur K ;
graphe, sans aucune justification :
• d’un conducteur ohmique de résistance R ;
• d’un condensateur de capacité C ; • la tension E ;
• d’un bouton poussoir P qui joue le rôle d’un interrup- • la constante τ ;
teur : il est fermé seulement quand on appuie dessus ; • les régimes permanent et transitoire.
• d’un composant électronique M qui permet l’allu-
1.5. Calculer la valeur de la constante τ pour R =
mage de la lampe L tant que la tension aux bornes
100 kΩ et C = 200 µF.
du condensateur est inférieure à une tension limite,
caractéristique du composant, notée Uℓ (dans tout 1.6. a . Donner l’expression littérale de la date t0 à la-
l’exercice on fixera Uℓ à une valeur constante égale quelle la tension aux bornes du condensateur
à 20 V). atteint la valeur limite Uℓ en fonction de Uℓ , E
et τ (t0 étant la durée d’allumage de la lampe).
Le composant électronique M possède une alimentation b. Calculer la valeur de t0 et vérifier la validité du
électrique propre (non représentée sur le schéma) qui lui résultat à l’aide du graphe uC (t) fourni dans
fournit l’énergie nécessaire à l’allumage de la lampe. De le document 2 de l’annexe 1 à rendre avec la
ce fait, on admettra que le composant électronique M copie.
ne perturbe pas le fonctionnement du circuit RC, c’est-
c . On a fixé Uℓ à 20 V pour obtenir une durée
à-dire que la tension aux bornes du condensateur est
d’allumage t0 voisine de τ . Pour quelle raison
identique que M soit présent ou non dans le circuit.
choisir t0 très supérieur à τ n’aurait pas été
judicieux pour un tel montage ?
1. Étude du circuit RC
1.7. Quel(s) paramètre(s) du montage peut-on modifier
À l’instant initial (t = 0 s), le condensateur est dé- sans changer le générateur afin d’augmenter la du-
chargé. On ferme l’interrupteur K, le bouton pous- rée d’allumage de la lampe ? En fixant C = 200 µF,
soir est relâché (voir schéma du document 1 de l’an- quelle valeur doit-on donner à la résistance R pour
nexe 1). obtenir τ = 1 min ?
1.8. On appuie sur le bouton poussoir. Que vaut la ten-
1.1. On souhaite visualiser les variations de la tension
sion aux bornes du condensateur ? La comparer à
uC aux bornes du condensateur en fonction du
Uℓ . Que se passe-t-il pour la lampe dans les cas
temps à l’aide d’un oscilloscope à mémoire. Indi-
suivants :
quer les branchements à réaliser (voie 1 et masse)
a . la lampe est déjà allumée ?
sur le schéma du document 1 de l’annexe 1 à rendre
avec la copie. b. la lampe est éteinte ?
1.2. Montrer que l’équation différentielle donnant les
2. Méthode d’Euler (partie facultative)
variations de la tension uC (t) aux bornes du
condensateur en fonction du temps est de la forme : On se propose maintenant de résoudre numérique-
ment l’équation différentielle établie à la question
duC (t) I.2, R et C conservant les valeurs R = 100 kΩ et
uC (t) + RC =E
dt C = 200 µF.
1.3. a . En vérifiant que la fonction du temps :
 t
 2.1. À partir de l’équation différentielle, donner la re-
uC (t) = A 1 − e− τ lation entre la dérivée dudt
C (t)
et la tension uC (t).
La méthode d’Euler permet de calculer successive- t = 2 s et t = 4 s.
ment les valeurs de uC (t) et de dudt
C (t)
à intervalle de
2.3. Le document 4 de l’annexe 2 représente un agran-
temps régulier ∆t, appelé le pas. En prenant un pas
dissement de la courbe uC (t) du document 2. Tra-
suffisamment petit, on peut écrire la relation :
cer sur ce document à rendre avec la copie, la partie
duC (t) du graphe uC (t) correspondant à ce tableau. Que
uC (t + ∆t) = uC (t) + · ∆t constatez-vous ?
dt
Pour cette étude, on prend un pas égal à ∆t = 2 s. 2.4. On peut améliorer la précision de la méthode d’Eu-
2.2. En utilisant l’expression littérale ci-dessus, com- ler en modifiant la valeur du pas ∆t. Quelle modifi-
pléter dans le tableau donné en annexe (document cation pourrait-on apporter à la valeur du pas ∆t ?
3, annexe 1) les colonnes correspondant aux dates Quel serait l’inconvénient de cette modification ?

Exercice II – Système d’allumage classique dans un moteur à essence


i1
r

rupteur
E L u2 Bougie

Batterie
C

transformateur

Circuit primaire Circuit secondaire

L’inflammation du mélange air-essence dans le moteur se produisent aux bornes de la bougie lorsque le rupteur
d’une voiture est provoquée par une étincelle qui jaillit est ouvert.
entre les bornes d’une bougie d’allumage. Cette étin-
celle apparaît lorsque la valeur absolue de la tension 1. Étude du circuit primaire sans condensateur
aux bornes de la bougie est supérieure à 10 000 volts.
On peut modéliser le circuit électrique par le schéma 1.1. Rupteur fermé
ci-dessus, avec : Le circuit primaire peut être alors modélisé selon
le schéma suivant :
• E = 12 V, tension aux bornes de la batterie, considé- ur
rée comme un générateur idéal de tension ;
i1
• La bobine du circuit primaire est modélisée par une r
inductance pure L en série avec une résistance r =
6, 0 Ω ; E L uL
• Le rupteur est un interrupteur commandé par le mou-
vement mécanique du moteur ;
• Le rôle du transformateur est d’obtenir une tension
de sortie u2 très élevée aux bornes de la bougie. Les
1.1.1. Montrer que l’équation différentielle vérifiée par
propriétés du transformateur sont telles que les gran-
l’intensité i1 s’écrit :
deurs u2 et i1 sont liées par la relation :
di1 r E
di1 + i1 =
u2 = α dt L L
dt
1.1.2. Que devient cette équation différentielle en ré-
où i1 est l’intensité du courant dans le circuit pri- gime permanent ?
maire et α une constante indépendante du temps, po-
1.1.3. En déduire la valeur de l’intensité I1 du courant
sitive. Aucune autre connaissance concernant le fonc-
dans le circuit primaire en régime permanent.
tionnement du transformateur n’est nécessaire pour
résoudre l’exercice. 1.1.4. Peut-il y avoir une étincelle aux bornes de la
bougie en régime permanent ? Justifier.
L’objectif de l’exercice est de montrer que des étincelles
1.2. Rupteur ouvert ur
Lorsque le rupteur s’ouvre (à une date choisie pour i1
origine des dates), il se produit une étincelle à ses r
bornes. L’air devient alors conducteur et le rup-
teur se comporte comme un conducteur ohmique E L uL
C
de résistance R de plusieurs mégaohms. Le circuit q
primaire peut alors être modélisé selon le schéma
suivant :
ur uC
i1
r L’équation différentielle vérifiée par la charge q du
condensateur est :
E L uL
d2 q r dq q E
+ · + = (1)
dt2 L dt LC L
R
2.1. Cas où r = 0
On considère le cas d’une bobine idéeale. L’équa-
1.2.1. Quel est l’effet de la bobine sur la rupture du tion différentielle correspondante est alors :
courant ?
1.2.2. On donne l’expression temporelle de l’intensité d2 q q E
2
+ = (2)
i1 (t) pour t > 0 : dt LC L
  On propose l’expression temporelle de la charge :
E E t
i1 (t) = + I1 − e− τ
R+r R+r
 
t
avec : q(t) = Q0 cos 2π + CE
γ
L On prendra comme origine des dates l’instant t =
τ=
R+r 0 s pour lequel q(t = 0 s) = Q0 + CE avec Q0 > 0.
Les trois courbes ci-dessous représentent des al- 2.1.1. Donner l’expression littérale de l’intensité :
lures possibles de l’évolution de l’intensité i1 du
courant en fonction du temps : dq(t)
i1 =
dt
i1 i1 i1 2.1.2. Donner l’expression littérale de la dérivée se-
conde de la charge du condensateur :

d2 q(t)
t t t dt2
Figure a Figure b Figure c 2.1.3. En remplaçant dans l’équation différentielle (2),
montrer que la fonction q(t) proposée est une so-
En justifiant, choisir la seule compatible avec lution de l’équation
√ différentielle (2) si et seule-
l’expression de i1 (t). ment si γ = 2π LC.
1.2.3. On donne en annexe 2, à rendre avec la copie, 2.1.4. Que représente γ pour ce circuit ?
l’allure de l’évolution de la valeur absolue de la 2.1.5. En utilisant la réponse à la question 2.1.2, mon-
tension u2 (t) définie dans l’introduction. trer que :
À partir de cette courbe, déterminer la valeur de  
la constante τ . t
u2 (t) = −A cos 2π
1.2.4. À partir de quelle date peut-on considérer qu’il γ
n’y a plus d’étincelle aux bornes de la bougie ? où A est une constante positive.
2.1.6. Tracer l’allure de la variation de la tension u2 (t)
2. Étude du circuit primaire avec condensateur
en fonction du temps et qualifier le régime ob-
et rupteur ouvert
servé.
Pour que l’étincelle n’endommage pas le rupteur au
moment de son ouverture, un condensateur est bran- 2.2. Cas où r 6= 0
ché en dérivation aux bornes du rupteur. Lorsque le L’allure de la variation temporelle de la tension
rupteur s’ouvre, le circuit primaire peut alors être u2 (t) réellement observée est représentée sur la fi-
modélisé selon le schéma suivant : gure ci-dessous :
u2 (V)
2.2.1. Qualifier le régime observé et expliquer pourquoi
l’amplitude de la tension u2 (t) décroît au cours
10000 du temps.
2.2.2. Expliquer, grâce à la courbe précédente, pour-
0 quoi en présence du condensateur il y a des
4 8 12 16 20 t (ms) « étincelles » aux bornes de la bougie plutôt
qu’une étincelle unique.
−10000

Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Annexe 1 – À rendre avec la copie

Document 1
K
A

E B
P C uC M L

Document 2

uC (V) Courbe uC (t)

30 b b
b b b b b b b b b b b b

b
b
b
b
b

20 b

10
b

0 b
t (s)
0 20 40 60 80 100 120 140
Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Document 3

t (s) 0 2 4 6 8 10 12 ... 20

uC (V) 0 0,00 0,00 8,14 10,3 12,3 14,1 ... 19,6

duC (t)
dt (V · s−1 ) 1,50 1,09 0,99 0,89 0,80 ... 0,52

Document 4

uC (V) Agrandissement de la courbe uC (t) du document 2

24

22 b

20
b

18

16 b

14

b
12

10

8
b

0 b
t (s)
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28
Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Annexe 2 – À rendre avec la copie

|u2 | (V)

16000

14000

12000

10000

8000

6000

4000

2000

0 t (ms)
0 1 2 3 4 5 6
Corrigé du DS no 8 – TS1 2011
Électricité : dipôles RC, RL et RLC

Exercice I – Principe de fonctionnement d’une minuterie


1. Étude du circuit RC multipliée par l’exponentielle, qui seule dépend
1.1. On branche la voie 1 en B et la masse en D : du temps ; pour que cette relation soit vraie, il
faut que les deux constantes soient nulles ;
K
A RC
E−A = 0 et −1 = 0
τ
R Y1 ⇔ A=E et τ = RC
b. En régime permanent, uC = cte, donc en rem-
E B plaçant dans l’équation différentielle :
P C uC M L
duC
= 0 ⇒ uC = E
M dt
D
Numériquement : uC = 30 V.
Ceci permet d’observer la tension uC sur l’oscillo-
c . τ est la constante de temps. Analyse dimen-
scope.
sionnelle :
1.2. Loi d’additivité des tensions :

E = uAB + uC V C V A·s
[τ ] = [RC] = Ω · F = · = · =s
A V A V
Loi d’Ohm : uAB = Ri avec le sens conventionnel
de l’intensité i tel qu’indiqué sur le schéma précé- 1.4. Tracés de :
dent ; – l’asymptote horizontale uC = E ;
Pour le condensateur de capacité C : – la tangente à l’origine, qui coupe l’asymptote à
l’abscisse t = τ ;
dq duC – La limite t ∼ 5τ entre régimes transitoire et per-
i= et q = CuC ⇒ i=C
dt dt manent ;
En remplaçant dans la loi d’Ohm : – la lecture graphique de t0 pour uC = Uℓ = 20 V,
utile pour la suite.
duC
uAB = RC uC (V)
dt Régime

En remplaçant dans la loi d’additivité des ten- ←− Régime transitoire −→ permanent
sions : 30 b
b b b b b b b b b b b b b b b b

b
b
b
b
b

duC 20 b

E = RC + uC b

dt b

qui est l’équation différentielle demandée. 10 b

1.3. a . Dérivons la forme proposée par rapport au τ t0 5τ


temps : 0 b

0 20 40 60 80 100 120 t (s)


duC A
= e−t/τ
dt τ 1.5. τ = RC = 100 × 103 × 200 × 10−6 = 20 s ; accord
Remplaçons dans l’équation diffférentielle : parfait avec le résultat de la lecture graphique.
1.6. a . La lampe s’éteint au bout de la durée t0 pour
A −t/τ  
E = RC e + A 1 − e−t/τ laquelle :
τ
Factorisons par l’exponentielle et par A, re-
 
u(t0 ) = Uℓ = E 1 − e−t0 /τ
groupons :
  Isolons le terme exponentiel en développant le
RC second membre :
E−A=A − 1 e−t/τ
τ
Le premier membre de cette équation est E − Uℓ
constant, le second membre est une constante Uℓ = E − Ee−t0 /τ ⇔ e−t0 /τ =
E
On prends le logarithme des deux membres, 2. Méthode d’Euler
puis on inverse la fraction argument du loga-
2.1. On isole la dérivée de uC dans le membre de
rithme pour changer son signe :
gauche, en divisant par RC et en réarrangeant :
   
t0 E − Uℓ E
− = ln ⇔ t0 = τ ln duC 1 E
τ E E − Uℓ =− uC +
dt RC RC
b. Application numérique :

30
 On approxime la dérivée avec le pas ∆t proposé :
t0 = 20 × ln = 22 s
30 − 20
Valeur confirmée par lecture graphique. duC ∆uC uC (t + ∆t) − uC (t)
≃ =
c . Le choix t0 ≫ τ aurait présenté un risque de dt ∆t ∆t
voir la lampe allumée en permanence, si jamais
le condensateur n’arrive pas à se charger à le Cette dernière relation est similaire à celle donnée
tension de consigne Uℓ . dans le texte :
De plus cela aurait ajouté une nette incertitude
sur le temps t0 de charge, une faible variation duC
⇔ uC (t + ∆t) = uC (t) + ∆t
dans la mesure de Uℓ par le système de com- dt
mande se répercutant par un valeur de t0 très
différente. 2.2. Pour t = 2 s :
La construction ci-dessous montre que l’on ob-
tient une marge d’erreur sur t0 bien plus large
pour une erreur sur uC quasi-identique.

uC (2 s) = 0 + 1, 50 × 2 = 3, 00 V

uC (V)

duC 1 30
 = − × 3, 00 + = 1, 35 V · s−1
dt 2 s 20 20

30
Pour t = 4 s :
20

10 
uC (4 s) = 3, 00 + 1, 35 × 2 = 5, 70 V


0 duC 1 30
t (s)
 = − × 5, 70 + = 1, 22 V · s−1
0 20 40 60 80 100 120 dt 4 s 20 20

1.7. Pour changer la durée d’allumage de la lampe, il 2.3. Tracé des points calculés avec la méthode d’Euler
faut augmenter τ = RC, soit en augmentant R, en pointillés :
soit en augmentant C, soit les deux à la fois.
uC (V)
τ
τ = RC ⇔ R=
C b

20
Application numérique pour τ = 1 min = 60 s et b

C = 200 µF : b

15
60 b

R= = 3, 00 × 105 Ω = 300 kΩ 10
200 × 10−6
1.8. Lorsque l’on appuie sur le bouton poussoir, les
b

5
deux bornes du condensateur sont reliées, autre-
ment dit en court-circuit, donc la tension aux t (s)
bornes du condensateur est nulle : uC = 0 V. 0 b

0 5 10 15 20 25
On a alors uC < Uℓ , la lampe s’allume instantané-
ment si elle était éteinte, et le reste si elle l’était On constate un assez bon accord.
déjà, avec réinitialisation de la durée avant extinc-
tion. 2.4. On peut améliorer la précision de la méthode d’Eu-
ler en diminuant le pas de calcul ∆t. L’inconvé-
Typiquement, la durée correspond au temps né-
nient est alors qu’il faut faire beaucoup plus de
cessaire pour descendre deux étages, il faut donc
calculs pour couvrir un même domaine de temps ;
appuyer sur le bouton à chaque étage pair ou im-
on peut alors confier ces calculs à un ordinateur.
pair, suivant la parité de l’étage initial.
Exercice II – Système d’allumage classique dans un moteur à essence
1. Étude du circuit primaire sans condensateur puis une décroissance radioactive à mettre sur
le compte du terme e−t/τ . Au bout d’un temps
1.1. Rupteur fermé
infini, l’intensité ne sera pas nulle :
1.1.1. Loi d’additivité des tensions :

uR + uL = E t E
lim e− τ = 0 ⇒ lim i1 (t) = 6= 0
t→∞ t→∞ R+r
Loi d’Ohm et expression de la tension aux bornes
de la bobine : Seule la figure a répond à ces trois critères.
1.2.3. Sur la figure de l’annexe 2, on trace la tangente à
di1 l’origine, qui coupe l’axe des abscisses en t = τ :
uR = ri1 et uL = L
dt
|u2 | (V)
On remplace ces deux expressions :
16000
di1 di1 r E
ri1 + L =E ⇔ + i1 = 12000
dt dt L L

1.1.2. En régime permanent, la dérivée par rapport au 8000


temps est nulle, l’intensité i1 du courant prend
sa valeur limite I1 telle que : 4000

r E E τ
0+ I1 = ⇔ I1 = 0 t (ms)
L L r 0 2 4 6
La bobine idéeale se comporte alors comme un
Lecture graphique : τ = 2, 0 ms.
court-circuit (un interrupteur fermé). Applica-
tion numérique : 1.2.4. L’énoncé indique qu’une étincelle apparaît aux
bornes de la bobine pour |u2 | > 10 000 V. On
12 détermine graphiquement le temps tf correspon-
I1 = = 2, 0 A
6, 0 dant à la fin de l’apparition de l’étincelle :
1.1.4. D’après ce qui est expliqué dans le texte, la ten- |u2 | (V)
sion u2 aux bornes du circuit secondaire, s’ex-
prime par : 16000

di1 12000
u2 = α
dt
En régime permanent, la dérivée temporelle est 8000
nulle, donc :
4000
u2 = 0 V tf
0 t (ms)
La tension aux bornes de la bougie étant nulle, 0 2 4 6
il ne peut donc pas y avoir d’étincelle.
Lecture graphique : tf = 0, 8 ms.
1.2. Rupteur ouvert
1.2.1. La bobine lisse les variations brutales de l’inten- 2. Étude du circuit primaire avec condensateur
sité : elle les « interdit ». Elle va tenter de main- et rupteur ouvert
tenir l’intensité constante I1 du courant comme
avant l’ouverture de l’interrupteur, elle s’oppose 2.1.1. On dérive l’expression de q(t) proposée :
2.1.
à la rupture du courant, d’où une étincelle aux  
bornes du rupteur. dq(t) 2π t
i1 (t) = = −Q0 sin 2π
1.2.2. L’expression proposée pour i1 montre un départ dt γ γ
en t = 0 s avec une valeur constante non-nulle : 2.1.2. On dérive une seconde fois :
2
d2 q(t)
  
  2π t
E E = −Q0 cos 2π
i1 (t = 0 s) = + I1 − e0 = I1 6= 0 dt2 γ γ
R+r R+r
2.1.3. On remplace dans l’équation différentielle (2) : On démontre bien ainsi l’expression demandée,
avec une constante A positive qu’il faut bien en-
 2     tendu préciser :
2π t Q0 t
− Q0 cos 2π + cos 2π  2
γ γ LC γ 2π
A = αQ0
CE E γ
+ =
LC L 2.1.6. Le régime est périodique ; l’allure est celle de
l’opposé d’un cosinus, et l’on s’attend à ce que
On simplifie par le rapport E/L dans les deux figurent les constantes clefs du mouvement —
membres, et on regroupe les termes en cosinus : période γ, amplitude A :
"  2 #   u2
2π Q0 t
−Q0 + cos 2π =0 A
γ LC γ γ 2γ 3γ
0
Ce produit est constant si et seulement si l’un des t
−A
deux termes est constant ; le cosinus dépendant
du temps, ceci implique que le terme constant
devant le cosinus est nul. En factorisant par Q0 : 2.2.1. Il s’agit d’un régime pseudo-périodique amorti.
2.2.
"   # L’amplitude de la tension u2 (t) décroît en rai-
2π 2 1 son de l’énergie absorbée par effet Joule dans la
Q0 − + =0 bobine de résistance interne r 6= 0.
γ LC
2.2.2. On constante que les amplitudes des oscillations
Le cas Q0 = 0 C est sans intérêt quoique physi- précédentes sont très élevées ; l’énoncé indique
quement possible ; il reste : qu’une étincelle apparaît lorsque la tension u2
aux bornes de la bobine est supérieure à 10 000 V
 2  2 (alors que la batterie de la voiture n’est toujours
2π 1 2π 1 qu’en 12 V : il s’agit du phénomène de surtension
− + =0 ⇔ =
γ LC γ LC aux bornes du condensateur).
2π 1 u2 (V)
⇔ =√
γ LC
√ Étincelle 2
⇔ γ = 2π LC 10000

2.1.4. γ représente la période propre T0 du circuit LC.


0
2.1.5. En suivant les l’indications de l’énoncé, on rem- 4 8 12 16 20 t (ms)
place i1 (t) par son expression en fonction de
q(t) : −10000
Étincelle 3
di1 (t) d2 q(t) Étincelle 1
u2 (t) = α =α
dt dt2 Sous une telle tension, l’air cesse d’être iso-
On remplace la dérivée seconde de q(t) par l’ex- lant, on a claquage (formation d’un éclair, tout
pression trouvée au 2.1.2 : comme entre deux nuages ou entre un nuage et
le sol). Cette tension est atteinte au moins trois
2
fois lors de ces oscillations, on a donc un train
  
2π t
u2 (t) = −αQ0 cos 2π d’étincelles.
γ γ
Grille DS8 – TS1 2011 Grille DS8 – TS1 2011

I - Minuterie .../21 I - Minuterie .../21


Voie 1 en B, Masse en D Voie 1 en B, Masse en D
Démo équa diff Démo équa diff
Démo équa diff Démo équa diff
Démo A = E Démo A = E
Démo τ = RC Démo τ = RC
Régime permanent : uC = E = 30 V, justifié Régime permanent : uC = E = 30 V, justifié
Analyse dimensionnelle [τ ] Analyse dimensionnelle [τ ]
Tracé de l’asymptote horizontale uC = E Tracé de l’asymptote horizontale uC = E
Tracé pour τ = 20 s document 2 Tracé pour τ = 20 s document 2
Limite t ∼ 5τ transitoire/permanent ou équivalent Limite t ∼ 5τ transitoire/permanent ou équivalent
Calcul τ = RC  = 20 s Calcul τ = RC  = 20 s
E E
t0 = τ ln E−U ℓ
, démontré t0 = τ ln E−U ℓ
, démontré
t0 = 22 s t0 = 22 s
Lecture graphique t0 = 22 s pour Uℓ = 20 V Lecture graphique t0 = 22 s pour Uℓ = 20 V
Discussion choix t0 ≫ τ non judicieux Discussion choix t0 ≫ τ non judicieux
Augmenter R ou/et C Augmenter R ou/et C
R = Cτ = 300 kΩ R = Cτ = 300 kΩ
Bouton poussoir ⇒ uC = 0 V, justifié Bouton poussoir ⇒ uC = 0 V, justifié
Allumée ⇒ le reste, éteinte ⇒ s’allume Allumée ⇒ le reste, éteinte ⇒ s’allume
duC duC
dt = −uC /60 + 0, 5 dt = −uC /60 + 0, 5
Calcul uC (2 s) = 3, 00 V et du
dt 2 s = 1, 35 V · s
C −1 Calcul uC (2 s) = 3, 00 V et du
dt 2 s = 1, 35 V · s
C −1

Calcul uC (4 s) = 5, 70 V et du
dt 4 s = 1, 22 V · s
C −1 Calcul uC (4 s) = 5, 70 V et du
dt 4 s = 1, 22 V · s
C −1

Tracé deuxième courbe, bon accord Tracé deuxième courbe, bon accord
Diminuer ∆t, inconvénient : plus de calculs Diminuer ∆t, inconvénient : plus de calculs

II - Allumage .../19 II - Allumage .../19


Démo équa diff Démo équa diff
Démo équa diff Démo équa diff
I1 = E/r = 2, 0 A I1 = E/r = 2, 0 A
Pas d’étincelle car u2 = α di dt = 0 V
1
Pas d’étincelle car u2 = α di dt = 0 V
1

Bobine : lisse le courant Bobine : lisse le courant


Départ i1 (t = 0 s) = I1 6= 0, donc figure a ou c Départ i1 (t = 0 s) = I1 6= 0, donc figure a ou c
Évolution en e−t/τ , donc figure a Évolution en e−t/τ , donc figure a
Fin i1 (t → ∞) = E/R + r 6= 0, donc figure a Fin i1 (t → ∞) = E/R + r 6= 0, donc figure a
Tracé pour τ = 2, 0 ms en annexe 2 Tracé pour τ = 2, 0 ms en annexe 2
Lecture graphique tf = 0, 8 ms pour 10 000 V Lecture graphique tf = 0, 8 ms pour 10 000 V
 2  2
Dérivées −Q0 2π sin (...) et −Q 0

cos (...) Dérivées −Q0 2π sin (...) et −Q 0

cos (...)
√γ γ
√γ γ
Démo γ = 2π √LC Démo γ = 2π √LC
Démo γ = 2π LC Démo γ = 2π LC
γ période propre γ période propre
 2  2
Démo u2 (t) = A cos (...) avec A = α Q0 2π γ Démo u2 (t) = A cos (...) avec A = α Q0 2π γ
 2  2
2π 2π
Démo u2 (t) = A cos (...) avec A = α Q0 γ Démo u2 (t) = A cos (...) avec A = α Q0 γ
Tracé d’un − cos (...), régime périodique Tracé d’un − cos (...), régime périodique
Régime pseudo-périodique amorti, effet Joule r 6= 0 Régime pseudo-périodique amorti, effet Joule r 6= 0
Courbe 3× au dessus de 10 000 V, train d’étincelles Courbe 3× au dessus de 10 000 V, train d’étincelles

Total .../40 Total .../40

Note .../20 Note .../20

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