Cours Materiaux (Crisallographie Details)
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1. Avant propos
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1.3. Contenu du cours
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2. Introduction
2.1. Morphologie des cristaux et périodicité
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2.1.1 Concept de périodicité
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Notons tout d’abord que les translations que nous avons postulées
auparavant pour comprendre l’origine des faces cristallines représentent
des déplacements qui conservent les distances interatomiques. En
d’autres termes, aucune compression ou déformation n’est permise lors
de translations
A B C I F R
Centrage Centrage Centrage
Volume centré Faces centrées Maille rhomboédrique
A B C
(000) (000) (000) (000) (000) (000)
(0, !, !) (!, 0, !) (!, !, 0) (!, !, !) (0, !, !) (!, 0, !) (!, !, 0) (!, ", ") (", !, !)
Maille avec
volume Maille rhomboédrique R.
centré I Le repaire indiqué en rouge
est hexagonal et contient
VI=2VP deux angles droits.
VRH=3VP
Cubique [100], [010], [001] [111], [111], [111],[111] [110], [110] + perm. cycl.
4. Structures cristallines
Les deux cas possibles se trouvent (en projection) alignés sur la grande
diagonale de la maille. De plus il l’a divise en trois tiers. En
conséquence, il existe de l’ordre de 2n possibilités pour empiler n
strates. Dans notre contexte, nous allons essentiellement considérer
deux cas.
Les séquences
possibles peuvent être
plus facilement
visualisées si l’on
considère le plan
normal aux strates et
contenant la grande
diagonale.
On utilise les lettres A,
B et C pour caractériser
les séquences.
Chaque lettre indique la position relative de chaque strate comme indiqué
dans la figure ci-dessus.
Dans notre contexte, seules les séquences avec les périodicités les plus
courtes dans la troisième dimension seront considérées.
Quel est la séquence avec la plus courte périodicité ?
La séquence ABCABCABC… (en bref ABC) exhibe la plus courte
périodicité. Elle est équivalente aux séquences ACB ou CAB.
La prochaine séquence
avec une autre courte
périodicité est donnée par
AB (ou AC ou BC)
Les mailles que nous utilisons en cristallographie ont en général des axes
et des angles quelconques. La position de chaque atome est indiquée en
fonction de ce référentiel et en fraction des périodes de translation.
La figure ci-dessous montre comment caractériser la position d’un point à
l’intérieur d’une maille oblique (2 dimensions). On généralise facilement
pour la troisième coordonnée
4.5. Récapitulation
Considérons les deux illustrations suivantes d’une grille périodique à deux dimensions
Nous allons déduire une propriété importante que nous utiliserons plus
loin et qui découle de la définition des vecteurs du réseau réciproque.
Posons que
Nous pouvons former les produits scalaires S·a1, S·a2 et S·a3 d’où l’on
obtient que S·ai=xi. Ainsi, le vecteur S peut être défini par la relation
Considérons le plan
réticulaire d’un réseau dont
les vecteurs de la maille sont
a1, a2 et a3. Considérons aussi
l’ensemble de tous les autres
qui lui sont parallèles et
équidistants.
O
Ce plan qui coupe sur les vecteurs de base les segments 4a1, 1a2 et 3a3
se trouve à une distance d de l’origine. Admettons encore que la
normale au plan réticulaire soit exprimée dans le système réciproque,
on a
! n=n1a1*+n2a2*+n3a3*
où n1, n2 et n3 doivent être déterminés tout en satisfaisant la condition
que ||n||=1.
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Indices de Miller et distance entre séries de plans réticulaires (3)
Par définition, m/mi est nécessairement un entier, on peut donc poser que
hi=m/mi et on obtient
La propriété que tout vecteur du réseau réciproque est normal à une série
de plans réticulaires est utilisée pour
– Caractériser des séries de plans réticulaires dont on souhaite caractériser les
propriétés physiques (surface, etc.)
– Caractériser les faces macroscopiques des cristaux
Chaque face cristalline macroscopique est caractérisée par ses indices de
Miller. Les indices de Miller ne sont rien d’autre que les trois indices
entiers des vecteurs du réseau réciproque divisés par leur
dénominateur commun. Ceci est compréhensible car toutes les
normales h et nh (n=entier) représentent la même face macroscopique.
Nous utiliserons à cet effet le principe de Huygens qui postule que les
trains d’onde avant et après la diffraction sont en phase pour une
interférence maximale. Cette condition est remplie dans la figure
suivante si avec l1 = entier
De plus si l’on pose que s0=e/% et que s=g/%, on obtient que (s-s0)·a1=l1.
Si l’on pose de plus que S=s-s0, notre condition initiale s’exprime sous la
simple forme S·a1= l1. Pour une structure tridimensionnelle, on doit
compléter cette relation par S·a2=l2 et S·a3=l3 où les li sont des nombres
entiers.
En utilisant les relations déduites auparavant entre les vecteurs directs et
réciproques, les trois relations déduites plus haut se mettent sous la forme
de l’équation de Laue
S = s-s0 = l1a1*+ l2a2*+ l3a3*
ou plus simplement si h est un vecteur du réseau réciproque sous la
forme
S = s-s0 = h
On constate que
– Pour un cristal et un faisceau incident monochromatique donnés, on observe en
général aucun faisceau diffracté dans une direction autre que le faisceau incident.
– Si l’on considère que le faisceau incident soit fixe, la diffraction peut avoir lieu dans
toutes les directions de l’espace pourvu que l’on déplace le cristal. Ici déplacement
signifie rotation.
– Le nombre de points du réseau réciproque qui peuvent couper la sphère d’Ewald est
limité. Pas de diffraction possible si ||h|| > 2||s0||.
– Il se peut que plusieurs points du réseau réciproque coupent la sphère
simultanément. Dans ce cas, on observe plusieurs rayons diffractés simultanément
(diffraction multiple).
5.5. reciprOgraph
6.1. DiffractOgram
Où " est l’angle formé par le faisceau incident (et diffracté) sur la série
d de plans réticulaires. Cette relation est connue sous le nom de loi (ou
équation) de Bragg.
Le diagramme de Debye-
Scherrer s’obtient en
utilisant un film cylindrique
entourant l’échantillon de
poudre.
La séparation des lignes dépend du rayon du cylindre et de la longueur
d’onde % du faisceau.
Chaque diagramme de poudre peut être considéré comme une empreinte
digitale d’une substance. En conséquence, on peut aussi utiliser la
méthode de diffraction pour identifier les composés.
La base de données « powder diffraction file » http://escher/pdf/
permet d’identifier toute substance en comparant l’ensemble de lignes
définies par leur valeurs de d =%/2sin".
7.1. Publications