Rapport Du PGI PNIJ
Rapport Du PGI PNIJ
Rapport Du PGI PNIJ
Préparé par :
Houssam Eddine EL ABELLAOUI
Younes EL MAAQILI
Meryeme AFAKIR
Radouane RAFI
Yahya SABOUR
Jamal BOUALLA
Sous la direction de :
Dr. Abdellatif TAGHZOUTI & Dr. Youssef
FAHMI
Sommaire
Année universitaire : 2019 – 2020
Sommaire........................................................................................................................................2
INTRODUCTION GÉNÉRALE..................................................................................................3
1. Présentation de la Plateforme nationale des interceptions judiciaires (PNIJ) :...............6
2. L’entité chargée de la mise en œuvre et l’accompagnement de la PNIJ...........................8
2.1 L’Agence Nationale des Techniques d'Enquêtes Numériques Judiciaires :...................8
2.2 Les attributions de l’ANTENJ :........................................................................................10
2.3 Le comité d’orientation des techniques d’enquêtes numériques judiciaires :..............11
2.4 La montée en puissance de l’ANTENJ :..........................................................................11
3. Thales, société de l’ERP (PNIJ) :........................................................................................12
3.1 Présentation générale :......................................................................................................12
3.2 Histoire :..............................................................................................................................12
3.3 Marchés :............................................................................................................................14
3.4 Création de la PNIJ :.........................................................................................................16
4. La mise en œuvre de la PNIJ...............................................................................................17
4.1 La mise en œuvre................................................................................................................17
4.2 Les profils d’utilisateurs de la PNIJ :...............................................................................21
5. Les avantages (La valeur créée par le progiciel) de la Plateforme Nationale des
Interceptions Judiciaires (PNIG) :.............................................................................................23
6. Inconvénients (les facteurs d’échec du progiciel) de la PNIJ :.........................................24
7. Recommandations :..............................................................................................................26
7.1 Sur la nécessaire amélioration de la gouvernance interministérielle des interceptions
judiciaires :...............................................................................................................................26
7.2 Sur la rationalisation des dépenses liées aux interceptions judiciaires :.......................27
7.3 Sur la Plateforme nationale des interceptions judiciaires (PNIJ) et l'anticipation de
l'avenir :....................................................................................................................................27
CONCLUSION GÉNÉRALE.....................................................................................................28
Bibliographie................................................................................................................................29
2|Page
INTRODUCTION GÉNÉRALE
Les dispositions légales permettent à la justice d’autoriser l’écoute sous ses différentes
formes par les autorités ou agences de renseignement pour des motifs reconnus comme autorisés.
Pour être légale, l’écoute nécessite une autorisation judiciaire préalable : celle-ci est
donnée seulement quand il est impossible de détecter l’activité criminelle ou subversive par
l’intermédiaire de moyens moins envahissants. Pour que celle-ci soit appliquée, les lois exigent
souvent qu'elle permette d'instruire un crime ou un délit d’une certaine gravité.
Soit judiciaires : Elles doivent être légalement ordonnées par un magistrat ou un juge
d'instruction. Leur durée renouvelable ne peut excéder 4 mois.
Soit administratives : Elles sont ordonnées sous la responsabilité du Premier ministre. Elles
portent légalement sûr des affaires de terrorisme, d'atteinte à la sécurité nationale, de sauvegarde
des éléments essentiels du potentiel scientifique et économique de la France, de prévention de la
criminalité et de la délinquance organisée, de prévention de la reconstitution ou du maintien des
groupes de combat et milices prive es dissous...
3|Page
Dans ce second cas l'opportunité des écoutes est contrôlée par une commission indépendante, la
CNCIS (Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité).
Il est apparu assez rapidement que les exigences posées par le ministère de la justice
étaient loin d’être respectées. Ainsi, en 2009, le chef de l’inspection de la police nationale
indiquait que des contrôles avaient révélé de graves dysfonctionnements susceptibles de porter
atteinte à la validité des procédures réalisées, voire d’engager la responsabilité des fonctionnaires
en cas de compromission du secret de l’enquête. Il soulignait que n’étaient pas respectées les
exigences de sécurité qui devaient s’appliquer, notamment l’implantation des équipements dans
des locaux sécurisés avec accès réservé, l’inventaire du matériel informatique et la conservation
par les services des disques durs utilisés.
Diverses expertises diligentées pour évaluer le dispositif, tant en ce qui concerne ses
coûts que son respect des libertés publiques et individuelles, ont souligné que le contrôle au
regard de celles-ci était sujet à caution. En particulier, la Cour des comptes, en 2015, a estimé
que le dispositif était insuffisamment sécurisé, que le recours à plusieurs sociétés de prestataires,
de façon non coordonnée, ne permettait pas de s’assurer du respect rigoureux des dispositions
légales.
Tirant les conséquences de ces différents constats, le ministère de la justice s’est engagé
dans un projet de centralisation des écoutes par le biais de la plateforme nationale des
interceptions judiciaires (PNIJ) qui s’est construit autour de six objectifs :
- garantir la conservation des informations recueillies, l’importance des flux interceptés comme
la nécessité de conservation longue pour certains scellés excluant l’archivage sur CD ou DVD,
- permettre l’adaptation régulière des moyens d’interceptions aux évolutions constantes des
usages et des technologies en matière de communication électronique,
- contribuer à la maitrise, voire à la diminution, des frais de justice consacrés aux réquisitions
judiciaires,
4|Page
- assurer un suivi statistique notamment à des fins budgétaires.
La Plateforme nationale des interceptions judiciaires, c'est le système des grandes oreilles
de la justice, qui devait révolutionner un secteur dont les coûts explosaient : aux écoutes
téléphoniques "classiques" se sont ajoutés la surveillance des SMS, des MMS, les fadettes et
autres géolocalisations.
La PNIJ en tant qu’un organe central d’un système d’information des interceptions
judiciaires multimétiers doit permettre un fonctionnement en réseau de quatre administrations et
de plusieurs opérateurs de communication électronique. Dans ces conditions, il est impératif que
les infrastructures en tant que clés de voûte de la construction du SI soient á la fois, intégrées,
fiables et ouvertes. Parmi les justifications de ces besoins d’infrastructure on identifie les
contraintes suivantes :
Afin de bien évaluer le progiciel nous avons jugé judicieux de répartir le rapport en 7
parties comme suit :
5|Page
4. La mise en œuvre de la PNIJ ;
5. Les avantages (La valeur créée par le progiciel) de la Plateforme Nationale des
Interceptions Judiciaires (PNIG) ;
7. Recommandations.
6|Page
1. Présentation de la Plateforme nationale
des interceptions judiciaires (PNIJ) :
C'est un outil crucial en période de danger terroriste, mais critiqué depuis des années, et
sévèrement mis en cause tout le temps : la Plateforme nationale des interceptions judiciaires
(PNIJ), dont l'entrée en fonction était prévue en 2008, est aujourd'hui un outil très important pour
le département français da la justice.
La Plateforme Nationale des Interceptions Judiciaires (PNIG) est une plateforme centralisée
gérée par THALES qui permet la surveillance judiciaire des communications. Elle a été imaginée
par Nicolas Sarkozy et pilotée par les ministères de la Justice à cause de l'explosion de la
téléphonie mobile ainsi qu'à l'ouverture de la concurrence des télécoms. Opérationnel depuis
septembre 2017, la plateforme a pour but de faciliter et de centraliser les interceptions judiciaires
des communications. Avec 600 000 communications interceptées par semaine, la PNIG est une
plateforme très ambitieuse imaginé par l’Etat français pour optimiser temps et coût. Sachant que
selon des études faites, les projets ERP comme celui-ci se terminent hors coût hors délai et hors
qualité.
7|Page
Pour justifier le retard pris depuis 2008 et les factures qui sont accumulées jusqu'au 2017
représentant plus d’un milliard d'euros de surcoût, l'Etat pointe une évolution majeure des
télécommunications, notamment l'apparition de la 3G puis de la 4G, qui nécessitent des moyens
informatiques beaucoup plus importants.
Mais côté coûts, la mise en service de la PNIJ a permis de réduire d'un tiers les frais vers
les opérateurs, soit 12 millions d'euros en 2016. Après complète entrée en fonction, les
économies totales sont estimées à 50 millions d'euros par an, assure le porte-parole du ministère.
Dans ce cadre, la PNIJ présente des objectifs ambitieux pour des enjeux d’envergure
visant une plus grande efficacité opérationnelle lors des enquêtes et la maitrise des coûts des
réquisitions judicaires à destination des opérateurs des communications électroniques (OCE)
parmi lesquels :
- Créer une plate-forme nationale faisant office de tiers de confiance situé en aval des
opérateurs et en amont des enquêteurs, respectant le secret de l’enquête et de
l’instruction ;
- Dématérialiser les procédures des réquisitions judiciaires :
Offrir aux magistrats et aux officiers de la police judiciaire des moyens
performants et fiables de réaliser des réquisitions judiciaires adaptées à l’ensemble
des canaux de communication électronique utilisés (téléphone fixe et mobile, fax,
internet) ;
Instaurer un nouveau circuit de paiement des mémoires de frais ;
Permettre de suivre de contrôler et de piloter l’ensemble des processus, notamment
juridiques et financiers ;
Dématérialiser et conserver les scellés de données interceptées.
- Diminuer le coût des réquisitions destinées aux opérateurs de communications
électroniques
8|Page
2. L’entité chargée de la mise en œuvre et
l’accompagnement de la PNIJ
2.1 L’Agence Nationale des Techniques d'Enquêtes Numériques Judiciaires :
Créée par le décret n°2017-614 du 24 avril 2017, l’ANTENJ est un service à compétence
nationale, chargé de coordonner les efforts de l’Etat en matière d’interceptions de
communications électroniques judiciaires, d’accompagner la montée en charge de la PNIJ et,
conjointement, de préparer les outils de prochaine génération.
L'ANTENJ est installée au fond d'une jolie cour pavée de la place Vendôme, pas loin du
bureau de la Ministre de la Justice. Des magistrats, des greffiers, des policiers, des gendarmes,
mais aussi des ingénieurs sortis des écoles les plus prestigieuses, qui depuis un an, assurent un
peu le rôle de gardiens de ces écoutes judiciaires, et de pompiers, en cas de bug.
Sur un large écran plat accroché sur un mur, l'équipe de l'ANTENJ voit en temps réel le
nombre d'enquêteurs connectés à la PNIJ, la Plateforme Nationale des Interceptions Judiciaires.
En 2018, il y avait 2000 policiers, 1800 gendarmes, 30 douaniers et 12 magistrats en train
d'écouter les numéros qu'ils ont fait brancher. Plus de 10 000 numéros de téléphone sont en ce
moment sur écoute, en moyenne. Plus de 700 000 communications surveillées et plus d'1.2
millions SMS épluchés, chaque semaine.
Toutes les écoutes judiciaires (celles qui sont ordonnées par un magistrat donc, et pas
uniquement décidées par la police) sont désormais centralisées par la PNIJ. C'est inscrit dans une
loi du 3 juin 2016, et obligatoire depuis le 12 septembre 2017. Avant, les enquêteurs se
débrouillaient avec des systèmes différents, quand ce n'était pas à l'ancienne, avec les bidouilles
des pinces crocodiles pour dévier les lignes téléphoniques. Avec la PNIJ dernier cri, pilotée par
l’ANTENJ, le bricolage n'est plus possible. Depuis septembre dernier, tout enquêteur qui veut
écouter un numéro de téléphone, ou savoir à qui appartient une ligne, passe forcément par cette
plateforme, reliée à tous les ordinateurs de la police, la gendarmerie, la justice. Les enquêteurs se
connectent en quelques clics, avec une carte d'accès personnelle, ce qui est beaucoup plus
sécurisant qu'avant.
"Il y a la volonté d'avoir un outil mieux traçable, mieux contrôlé, avec du chiffrement"
assure Damien Martinelli, le magistrat à la tête de l’ANTENJ.
Les procédures sont donc sécurisées mais aussi accélérées. Il ne faut souvent pas plus de
deux à trois minutes pour identifier un numéro. Une rapidité extrêmement précieuse en cas
d'attaque, terroriste ou criminelle. Et puis la révolution, c'est désormais que les magistrats
peuvent écouter un trafiquant en même temps qu'un policier, pour se faire une idée de l'enquête
en temps réel. Avant, les juges devaient attendre qu'on leur fournisse un CD Rom et ils ne
prenaient pas forcément le temps d'écouter. Or une écoute peut tout changer : un magistrat nous
confie qu'au procès d'un homme jugé pour menaces de mort, l'homme prétendait qu'il faisait
juste une blague à son interlocuteur, l'écoute a démontré tout le contraire. Les preuves
numériques sont vraiment devenues indispensables, dans bien des enquêtes.
Le problème, c'est que ces écoutes, exclusivement gérées par la société Thales, sont aussi
moins performantes que lorsqu'elles étaient gérées par différentes sociétés, aux yeux de certains
enquêteurs. C'est en tout cas ce qu'assurent plusieurs syndicats de policiers. Le SCSI, le Syndicat
des Cadres de la Sécurité Intérieure, se plaint d'enquêtes paradoxalement ralenties, à cause de
bugs. Récemment, un enquêteur a fait une fausse manipulation et a carrément rappelé le bandit
qu'il était en train d'écouter ! Problème plus vaste : la société Thales n'est toujours pas capable
d'assurer la géolocalisation pourtant si précieuse aux enquêteurs, qui doivent donc passer par une
autre société. Les sociétés qui travaillaient avant avec la police et la justice, menacent pour
certaines de cesser leurs prestations, moins rentables depuis le quasi-monopole de Thales. Ce qui
serait un drame, dit un policier. Qui peste aussi contre le fait que Thales, choisie par l'Etat, ne
permette pas d'associer le nom d'un criminel à son numéro. Ce qui fait que ce n'est pas toujours
pratique pour un enquêteur de repérer en temps réel le message ou le coup de fil qui va lui
10 | P a g e
permettre d'aboutir à une arrestation, au bout de sa filature. D'autant qu'il ne peut pas vraiment
réaliser ses écoutes, sur le terrain.
11 | P a g e
L’ANTENJ doit par ailleurs répondre aux consultations sur les directives et instructions
ministérielles relatives aux opérations qui ont pour objet ou pour effet de recourir aux techniques
d’enquêtes numériques, et participer aux travaux interministériels portant sur les sujets relevant
de sa compétence. Elle est en outre le correspondant de la personnalité qualifiée et du comité en
charge du contrôle de la PNIJ.
Les enquêteurs et les magistrats consultés par Dalloz (Presse électronique), soulignent
cependant de nettes avancées depuis la création de l’ANTENJ, en avril 2017, dotée de davantage
de personnels que l’ancienne délégation aux interceptions judiciaires, elle doit encore monter en
puissance. Les moyens supplémentaires ont d’ores et déjà permis un meilleur suivi de ce projet
complexe. Réunions mensuelles, rencontres avec les utilisateurs ou visites sur le terrain se
succèdent désormais pour traquer les problèmes. « Nous avions insuffisamment remonté et
organisé l’expression du besoin », admet Damien Martinelli.
12 | P a g e
3. Thales, société de l’ERP
(PNIJ) :
3.1 Présentation générale :
Considéré comme l’un des leaders d’électronique au monde, Thales est un groupe
français spécialisé dans les industries de l’aérospatiale (avionique, espace), la défense (systèmes
de mission de défense), la sécurité (systèmes d'information et de communication sécurisés) et le
transport terrestre (systèmes de transport), et dont le siège social se situe dans le quartier de La
Défense à Paris.
Le groupe a été créé en 1998 suite à la volonté des branches spécialisées dans les activités
militaires d’Alcatel, Dassault Électronique et Thomson CSF de s'associer. Il a pris son nom
actuel vers la fin de 2000.
3.2 Histoire :
1970 – 1980 : Premiers grands contrats à l'exportation avec des pays du Moyen-Orient, en
particulier après les deux chocs pétroliers de 1973 et 1979. Cette période est également celle de
la diversification des activités, vers la commutation téléphonique, les semi-conducteurs
siliciums, l'imagerie médicale (CGR).
1982 : Passage dans le secteur public avec la nationalisation de la société-mère, Thomson SA.
Mais malgré les ressources procurées par les grands contrats avec des pays du Golfe,
l'endettement s'est fortement accru.
13 | P a g e
1987 – 1996 : Restructuration en profondeur des activités afin d'en préserver la rentabilité.
Une politique active de croissance externe est entamée en défense, principalement en Europe,
avec de nombreuses acquisitions de taille modeste, qui élargissent sensiblement la présence
industrielle du groupe hors des frontières nationales, principalement en Europe. La contribution
des filiales étrangères passe ainsi de 5 à 25% des ventes consolidées.
1996 – 1997 : Cession des participations dans le Crédit Lyonnais et dans. Ces opérations
génèrent des ressources qui permettent de financer la poursuite du développement international.
1998 : Sous l'égide du gouvernement français, les sociétés Aerospatiale, Alcatel et Dassault
Industries concluent avec Thomson-CSF et Thomson SA un accord de coopération prévoyant,
d'une part, des apports d'actifs à Thomson-CSF, d’autre part, le regroupement au sein de la
société commune Alcatel Space des activités spatiales des sociétés Alcatel, Aérospatiale et
Thomson-CSF. A l'issue de ces opérations, en juin 1998, la majorité du capital est transférée au
secteur privé. La part de l'Etat français est ainsi « diluée », de 58% à 40% et Alcatel et Dassault
Industries deviennent actionnaires.
2000 : En juillet 2000, une nouvelle organisation en trois pôles est mise en place, autour de la
défense, l'aéronautique, et des technologies de l'information et des services (IT&S). Mais les
activités civiles retenues doivent présenter de réelles synergies avec ses compétences en défense
et aéronautique et correspondre à des marchés porteurs sur lesquels le groupe peut détenir des
positions concurrentielles pertinentes. Toutes ne répondent pas à ce critère et le groupe engage
un programme de cession des activités civiles non synergiques.
2004 : Le programme de focalisation des activités civiles étant pratiquement finalisé, une
nouvelle organisation est mise en place : elle s'articule autour de six divisions définies par leur
marché et vise à faciliter la mise en œuvre des technologies transverses.
2007 : Le « Nouveau Thales » est plus grand et plus fort qu'avant : chiffre d'affaires en hausse,
effectifs renforcés et arrivée de compétences nouvelles et complémentaires. Thales a signé avec
14 | P a g e
DCNS un accord qui lui confère une participation de 25 % dans cet acteur français de l'industrie
navale et lui permet de devenir son partenaire industriel.
2009 : En acquérant les titres d’Alcatel-Lucent dans le capital de Thales, Dassaut Aviation
devient son actionnaire industriel de référence. La stratégie du Groupe est solidement ancrée et
cela se traduit par sa présence sur l'ensemble de la « chaîne de valeur », son portefeuille équilibré
de technologies et d'activités duales et sa présence multidomestique en tant qu'acteur local sur les
marchés nationaux.
3.3 Marchés :
Les offres proposées par Thales dans ce marché englobent les forces aériennes, les forces
terrestres, les forces navales, les systèmes interarmées, training solutions, les systèmes de drones
aériens, les communications pour missions critiques, et les systèmes d'information critiques et
cybersécurité.
Les entreprises et les gouvernements comptent sur Thales pour apporter de la confiance
aux milliards d’interactions numériques qu’ils établissent avec les utilisateurs. Plus de 30 000
organisations comptent d’ores et déjà sur les solutions Thales pour vérifier les identités des
15 | P a g e
personnes et des objets, autoriser l’accès à des services numériques, analyser de vastes quantités
d’informations et crypter des données.
3.3.3 Aéronautique :
Dans les domaines de l’aéronautique, Thales est aux côtés des gouvernements, des
compagnies aériennes, des aéroports, des pilotes, des équipages et des passagers pour rendre les
vols plus efficaces, plus sûrs et plus confortables.
Elle imagine, développe et déploie les systèmes qui permettent aux avions de voler en
toutes circonstances. De la gestion du trafic aérien, des systèmes d’entrainement et de simulation
aux services multimédias embarqués, en passant par la connectivité intégrale de l’avion, les
solutions de Thales interfacent tous les éléments de l’écosystème aéronautique, au sol ou en vol.
3.3.4 Espace :
Les institutions, gouvernements et entreprises comptent sur Thales Alenia Space afin de
concevoir, réaliser et livrer des systèmes satellitaires : pour géolocaliser et connecter les
personnes et les objets partout dans le monde ; pour observer notre Planète ; pour optimiser
l'utilisation des ressources de la Terre ainsi que celles de notre Système Solaire.
Les architectes de Thales Alenia Space conçoivent et délivrent des solutions innovantes pour les
télécommunications, la navigation, l’observation de la Terre et la gestion de l’environnement,
l’exploration, les sciences et les infrastructures orbitales.
3.3.5 Transport :
Pays, villes et opérateurs s'appuient sur les solutions du transport terrestre de Thales pour
s'adapter à l'urbanisation rapide et aux nouveaux défis de la mobilité, au plan local, national ou
international.
16 | P a g e
3.4 Création de la PNIJ :
En 2008, Nicolas Sarkozy décide de créer une plate-forme nationale des interceptions
judiciaires (PNIJ), placée entre les mains d'un prestataire unique. Il s'agit de passer d'un système
où une demi-douzaine de PME réalisent les interceptions avec leurs petites centrales d'écoute,
installées dans les locaux de la police, à un dispositif centralisé. Thales est choisi au terme d'une
consultation restreinte avec seulement quatre sociétés (Thales, Atos, Capgemini et ES-SI)
Ce système s'est dessiné en 2009 avec la signature d'un partenariat public-privé conclu
avec le groupe Thalès, pour remplacer les différentes sociétés qui opéraient jusque-là dans les
commissariats et les gendarmeries.
Elle ne devrait finalement l'être « qu’à l'horizon 2024 » (au plus tôt) et coûter 385
millions d'euros (au moins), un montant plus de trois fois supérieur aux 102,7 millions d'euros
que la Cour des comptes avait déjà fustigés dans un référé en 2016.
17 | P a g e
4. La mise en œuvre de la
PNIJ
Les interceptions judiciaires étaient réalisées par l’usage de centrales d’écoute. Ce sont
des dispositifs techniques loués par l’Etat sur frais de justice. Elles étaient disposées sur le
territoire français au sein des services de police et des unités de gendarmerie. Elles reçoivent les
données provenance des opérateurs de la communication électronique et embarquent des
fonctionnalités et traitement utiles aux officiers de la police judiciaire.
En outre, les procédures mises en œuvre font l’objet d’un niveau de sécurisation très
élevé. Si la plateforme centralise l’ensemble des réquisitions d’interceptions judiciaires et permet
de gérer l’ensemble des données qui en résultent, elle n’est pas une super-centrale d’écoute. Elle
constitue un espace de stockage mais ne permet en aucune façon de croiser ou de rapprocher les
différents dossiers qui sont présents dans l’application. Chaque affaire est cloisonnée et les
magistrats et les enquêteurs ne peuvent avoir accès qu’à leurs affaires, et affaire par affaire.
Toutes les informations qui entrent dans l’application sont cryptées et cloisonnées. Les
liens avec les différents opérateurs s’opèrent par réseau dédié. Les accès pour les utilisateurs se
18 | P a g e
font par carte à puce sécurisée. L’habilitation des enquêteurs est vérifiée au moment de leur
connexion au traitement. L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information
(ANSSI) veille à ce haut niveau de sécurité. La société prestataire de service retenue, en l’espèce
la société Thalès, n’a accès à aucune donnée de la plate-forme. Quant à la délégation aux
interceptions judiciaire, en tant qu’administrateur, elle a accès aux traces mais ne peut avoir
accès à l’ensemble des données contenues dans la plate-forme.
La mise en œuvre de la PNIJ n’a réellement commencé qu’en 2010 avec l’attribution du
marché à THALES. Cependant, ce projet ne cesse pas pour la nième fois a accumulé tant de
retards, surcouts et pannes.
Dès 2014, les enquêteurs chargés pour tester cette application (PNIJ) ont prévenu des
mauvaises configurations et des pertes de données, signalant par ailleurs une dizaine de
fonctionnalités défaillantes par rapport aux anciens dispositifs permettant d’effectuer les écoutes
téléphoniques.
Ils déploraient également une non adaptation entre les utilisateurs et le dispositif en
question (un fonctionnaire qui pouvait gérer plusieurs lignes en même temps avec l’ancien
système doit désormais se limiter à une seule), ce qui a engendré des évidentes lenteurs
d’utilisations.
Également, ce support n’était joignable que les jours ouvrables aux horaires de bureau et
donc la non transmission de ces derniers sur les téléphones portables des enquêteurs...
En effet, le PNIJ n’a pas pu faire face à l’énorme perte de temps constaté avec l’actuel
débit internet. Le résultat, un nombre énorme de déconnexions empêchant les enquêteurs à ne
lancer que deux ou trois écoutes en simultanés, contre dix écoutes avec l’ancien système.
A ce jour, ce prestataire est incapable toujours de fournir aux services d’enquête des
fonctionnalités absolument indispensables. Certes, les utilisateurs ne retrouvant pas dans le
système fourni par THALES les qualités opérationnelles mis à leurs dispositions par l’ancien
dispositif ce qui a incité le ministère de justice en décembre 2015 de continuer à travailler avec
cet actuel système.
19 | P a g e
En Avril 2017, compte tenue de la non maitrise des coûts et les difficultés de
développement la montée en charge du PNIJ a été confiée à L’Agence nationale des techniques
d’enquêtes numériques judiciaires.
Exemples : faire défiler les communications en une fois du début à la fin de l’écoute pour
retrouver un appel et non en séquences d’une dizaine d’appels, obtenir un renvoi et une attaque à
distance digne de ce nom, avoir toutes les communications en temps réels et non une partie le
lendemain etc...
Autre exemple, la PNIJ fournit les coordonnées GPS (latitude et longitude) du relais
déclenché lors d’un appel, mais il faut ensuite aller sur Google pour faire la conversion en
adresse car Thales est incapable de fournir la conversion.
20 | P a g e
Contrairement aux opérateurs privés qui permettent aux services des tablettes en temps
réel de suivre les communications et les SMS, de géolocaliser les téléphones cibles, de
configurer et suivre les balises GPS, ainsi que de recevoir des alertes en fonction de différents
critères à savoir le rapprochement entre deux cibles et l’entrée ou la sortie d’une ou plusieurs
cibles d’une zone, le PNIJ n’offre aucun moyen ni de suivre ni d’alerte en temps réel ce qui
déstabilise le travail des enquêteurs, les remettre sceptiques, et découlant un retard dans la prise
de décision. Le résultat donc une décision de rejeter unanimement son utilisation de la part des
policiers d’investigations.
Outre, les délais de mise en service, les utilisateurs seront vraisemblablement contraints
de rentrer manuellement les données alors qu’un autre prestataire fournit déjà la géolocalisation
en temps réel directement sur la centrale d’écoute.
Les annexes budgétaires de la loi de finances 2018 prévus une somme de 120,6 millions
supplémentaires au titre de maintien en condition opérationnelle de la PNIJ d’ici 2024, ainsi de
réaliser les évolutions indispensables avant l’arrivée d’une plateforme de la nouvelle génération.
Cette somme s’ajoute à 153,4 millions d’euros que le PNIJ a déjà coutés. La fin estimée de ce
nouveau marché est fixée à 2024 afin de permettre, dans l’intervalle, le développement et la mise
en production du système destiné à remplacer la première version de la PNIJ, dont le coût
prévisionnel serait estimé à 111 millions d’euros.
21 | P a g e
Selon le rapporteur du PLF 2017, une nouvelle version du PNIJ a été élaborée avec une
architecture très différente de la première et facilite son évolutivité notamment en ce qui
concerne le traitement des données et de dépasser les défaillances de la première version.
Les officiers de la police judiciaire et les agents de la direction judiciaire sont les
responsables de leur enquête. Les OPJ sont assistés par des APJ (les enquêteurs) sont considérés
comme les utilisateurs finaux des données d’interceptions et de prestations annexes. Ils ont
vocation sur la plateforme à effectuer des demandes de réquisition (via leurs outils métiers ou
non), à recevoir les données en retour, à les traiter, a valider le service fait et a effectuer des
mises sous scellé.
Sur la plateforme, ils auront les rôles de titulaire, co-titulaire ou consultation. Les droits
correspondant à ces différents rôles sont décrits plus loin.
22 | P a g e
4.2.3 Les magistrats
Les magistrats accèderont aux scellés (les briser puis les refermer), demander une copie de
scellé faire une demande d’accès à un scellé archivé répondre positivement ou négativement à
une demande de suppression d’archive de scellé.
Accèderont aux scellés dans le cadre d’une délégation de pouvoir d’un magistrat a son
greffier.
Est chargée de l’exploitation technique de la PNIJ. Elle fera par exemple des traitements anti-
virus sur des fichiers fournis par les OCE avant de les réintroduire dans le circuit de traitement et
d’exploitation par les OPJ.
23 | P a g e
5. Les avantages (La valeur créée par le progiciel) de
la Plateforme Nationale des Interceptions
Judiciaires (PNIG) :
24 | P a g e
La PNIJ permet de visualiser l’arrivée en temps réel des SMS ainsi que d’intercepter les
communications 4G, ce qui était impossible jusque-là.
Les utilisateurs accèdent à la PNIJ depuis tous les postes de travail sans avoir besoin d’un
second poste.
La PNIJ permet d’intercepter toutes les communications judiciaires de tous les opérateurs
de téléphonie.
25 | P a g e
- Initialement il devait couter 17 millions d'euro, il a atteint les 150 millions d'euro
en fin 2018, l'une des causes : coût de la fibre optique + redimensionnement du
réseau général de transmissions car la police ne peut pas supporter les flux de
données qui sera émis de la PNIJ
- La Cour des comptes s'est elle aussi invitée dans le débat, révélant que la PNIJ,
qui devait initialement coûter 17 millions d'euros, et être lancée en 2007, en aura
coûté «au moins 102,7M€ tout compris », à la fin de l'année 2016, sans être pour
autant pleinement opérationnelle.
La PNIJ n'est pas installée dans une enceinte judiciaire sécurisé mais elle est
centralisée dans les serveurs de THALES :
- La Cour des comptes s'étonnait également de n'avoir pas pu obtenir de réponse quant
au fait de savoir pourquoi le ministère de l'Intérieur avait refusé de l'installer dans une
enceinte judiciaire ou sur l'un de ses sites informatiques sécurisés, alors même que des
études conduites préalablement avaient formulé des recommandations en ce sens.
L'intégralité des écoutes téléphoniques des ministères de la Justice et de l'Intérieur se
retrouvent donc centralisées dans les serveurs du plus gros des marchands d'armes
français. La Cour des comptes ne comprend pas davantage le choix gouvernemental
d’avoir fait héberger la plateforme non par l’Etat, mais par une société privée, en
l’occurrence Thales.
Une interface qui est chronophage, (qui demande beaucoup de temps) :
Plusieurs syndicats de policiers ont affirmé avoir des problèmes avec l'utilisation du
logiciel. L'interface homme/machine est laborieuse et chronophage, la gestion de plusieurs
écoutes est difficilement réalisable, les problèmes de connexion et de lenteur ne sont pas résolus.
Le nouvel outil, pour un coût final de 150 millions d’euros environ, a été plombé par de
nombreux problèmes d’ergonomie et de bugs qui ont suscité l’exaspération des enquêteurs. « La
PNIJ alourdit notre charge de travail, relève David Alberto, conseiller technique du syndicat
26 | P a g e
d’officiers de police Synergie. Les difficultés d’accès à distance nous obligent par exemple à
affecter une personne au bureau pour gérer les écoutes. Nous arrivons bien à juguler les
problèmes techniques mais c’est au détriment de nos capacités d’action. »
1. Recommandations :
7.1.1 Recommandation n° 1 :
Renforcer la délégation aux interceptions judiciaires (DIJ), en la dotant de compétences
interministérielles affirmées : premièrement, lui donner une assise règlementaire plus forte et lui
faire prendre éventuellement la forme d'un service à compétence nationale ; deuxièmement,
nommer un délégué aux interceptions judiciaires par décret du Premier ministre, comme prévu par
un arrêté de 2006 ; troisièmement, confier à la DIJ la gestion de tous les crédits qui, au sein des
programmes budgétaires du ministre de la justice, financent les interceptions, qu'il s'agisse des
projets STIJ et PNIJ ou des marchés passés avec des prestataires techniques ; quatrièmement,
renforcer, le cas échéant par redéploiement d'emplois, ses moyens humains ;
1.1.2 Recommandation n° 2 :
Renforcer le Commissariat aux communications électroniques de
défense (CCED) : premièrement, le transformer en délégation interministérielle et charger
le Premier ministre de nommer son délégué ; deuxièmement, le placer sous l'autorité du
secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) ; troisièmement, lui
attribuer une mission claire de chef de file partout ce qui concerne les obligations le gales
des opérateurs de communication électronique (OCE) et lui confier la gestion de tous les
crédits finançant leur « juste rémunération » (investissement et fonctionnement) ;
quatrièmement, renforcer ses moyens humains, le cas échéant par redéploiement
d'emplois;
27 | P a g e
1.1.3 Recommandation n° 3 :
7.2.1 Recommandation n° 4 :
Faire prévaloir une interprétation cohérente du principe constitutionnel de « juste
rémunération » des OCE ; passer avec eux des marche s en la forme dont les prix forfaitaires,
globalement à la baisse, couvriraient les réquisitions de toutes les administrations ou autorités
inde pendantes concerne es ;
7.2.2 Recommandation n° 5 :
Charger la DIJ de passer des marchés à bons de commandes et aux prix forfaitaires avec
les prestataires prive s d'appui technique aux interceptions dont le concours resterait nécessaire,
après le complet achèvement de la PNIJ, pour les prestations assimilées ou connexes aux
interceptions judiciaires, selon les règles de la commande publique et non par des commandes au
coup par coup dans le cadre des frais de justice ;
7.3.1 Recommandation n° 6 :
Anticiper l'évolution de la PNIJ à moyen terme (2019-2024) conformément au cycle de
vie des matériels et des logiciels, en achevant avant la fin de 2019 les études relatives à l'avenir de
la Plateforme, en arrêtant une programmation pluriannuelle des travaux et des budgets pour les
interceptions judiciaires, ainsi qu’en prévoyant l'hébergement et la maîtrise technique par l'Etat
des équipements de la prochaine génération ;
7.3.2 Recommandation n° 7 :
28 | P a g e
Explorer les possibilités de mutualisations et de coopérations dans le domaine des
interceptions, notamment avec le ministre de l'intérieur et - dans le respect des missions
respectives de ces acteurs - avec le Groupement interministériel de contrôle (GIC).
CONCLUSION GÉNÉRALE
La question qui se pose donc, c’est est ce que la France a vraiment besoin de développer
la PNIJ Nouvelle Génération rapidement ? ou bien elle doit juste renforcer le contrôle du PNIJ
initiale pour minimiser les charges qui seront dépensées au cas de la PNIJ NG ?
29 | P a g e
Bibliographie
Articles de presse :
- Publié le 21 novembre 2018 par Gabriel Thierry, Comment le ministère de la justice
espère rebondir sur le dossier des écoutes judiciaires, Dalloz actualités (consulté le 22
octobre 2019), disponible sur : https://www.dallozactualite.fr/flash/comment-
ministere-de-justice-espere-rebondir-sur-dossier-des ecoutesjudiciaires?
fbclid=IwAR3vvGpcbE4L5Xc_ggOAqLFMaVw5pxSkwErCQgWgasmoT1xMr_5l4z
oNMWI#.XbXVa-j7TDd
- Publié le 25 avril 2017 à 09:20, par Marc Rees, Au Journal officiel, l’Agence nationale
des techniques d’enquêtes numériques judiciaires, NEXT-INPACT (consulté le 22
octobre 2019), disponible sur : https://www.nextinpact.com/news/103933-le-projet-
decret-relatif-a-lagence-nationale-techniques-denquetes-numeriques-judiciaires.htm
- Publié le 23 janvier 2018, par Pierre de Cossette, Écoutes judiciaires : comment
fonctionne le dispositif qui gère les ratés, Europe 1 (consulté le 23 octobre 2019),
disponible sur : https://www.europe1.fr/societe/ecoutes-judiciaires-comment-
fonctionne-le-dispositif-qui-gere-les-rates-3553910
- Publié le 16 octobre 2018, par ELKRIE AVOCATS, La mise en place de la PNIJ,
(consulté le 22 octobre 2019), disponible sur : http://www.elkrief-avocats.com/plate-
forme-nationale-interceptions-judiciaires-pnij-mise-en-place/
- Publié 17 mars 2018 à 11h16, par Jean-Marc Manach, Pour vous écouter, l'État
dépensera au moins 385 millions d'euros (et probablement bien plus), Slate.fr (consulté
le 25 octobre 2019), disponible sur : http://www.slate.fr/story/159046/pnij-ecoutes-
judiciaires-ministere-justice-retard-facture-385-millions-euros
- Publié 26 Mai 2017, par Virginie Bensoussan-Brulé, Publication au JO du décret
portant création de l’ANTENJ, alain-bensoussan (consulté le 25 octobre 2019),
disponible sur : https://www.alain-bensoussan.com/avocats/lantenj-decret-de-
creation/2017/05/26/
Autre documentation :
- Le rôle du contrôleur de la plateforme nationale des interceptions judiciaires par
Mireille IMBERT-QUARETTA.
- Réalisation de la Plateforme Nationale des Interceptions Judiciaires, programme
fonctionnel détaillé, par le ministère de justice.
30 | P a g e
- Rapport de la cour des comptes 2016.
31 | P a g e
5. Les avantages (La valeur créée par le progiciel) de la Plateforme Nationale des
Interceptions Judiciaires (PNIG) :.............................................................................................23
6. Inconvénients (les facteurs d’échec du progiciel) de la PNIJ :.........................................24
7. Recommandations :..............................................................................................................26
7.1 Sur la nécessaire amélioration de la gouvernance interministérielle des interceptions
judiciaires :...............................................................................................................................26
7.1.1 Recommandation n° 1 :...............................................................................................26
7.1.2 Recommandation n° 2 :...............................................................................................26
7.1.3 Recommandation n° 3 :...............................................................................................26
7.2 Sur la rationalisation des dépenses liées aux interceptions judiciaires :.......................27
7.2.1 Recommandation n° 4 :...............................................................................................27
7.2.2 Recommandation n° 5 :...............................................................................................27
7.3 Sur la Plateforme nationale des interceptions judiciaires (PNIJ) et l'anticipation de
l'avenir :....................................................................................................................................27
7.3.1 Recommandation n° 6 :...............................................................................................27
7.3.2 Recommandation n° 7 :...............................................................................................27
CONCLUSION GÉNÉRALE.....................................................................................................28
Bibliographie................................................................................................................................29
32 | P a g e