Cahier Courstp Final PDF
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Tuteur : V. SCHUH
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L’échographie
Historique
Le mot « échographie » vient de la racine grecque Grapho qui signifie écrire et d’Echo, la
nymphe du phénomène de l’écho dans la mythologie grecque, il signifie donc « écrit avec l’écho ».
C’est dans les années 1970 que les techniques d’imageries connaissent un essor sans
précédent, et ce pour tous les rayonnements de natures et de longueurs d’onde différentes.
Ainsi aux rayons X se sont ajoutés : les ultrasons, les ondes électromagnétiques de basses
fréquences pour l’imagerie du cerveau, les rayons gamma, les ondes électromagnétiques
radiofréquences pour l’imagerie par résonance nucléaire. En effet, la révolution informatique de
cette période va permettre un meilleur (plus rapide et plus conséquent en termes de mémoire)
traitement de l’information.
C’est le biologiste italien Lazzaro SPALLANZANI qui soupçonne dans les années 1870
l’existence des ultrasons en observant le vol des chauves-souris. De même, l’effet piézoélectrique
(décrit dans ce cahier) est découvert par l’abbé René-Just Haüy, mais c’est en 1880 que les frères
Pierre et Jacques Curie exécutent la démonstration de son existence. L’invention du sonar par
Paul LANGEVIN en 1915 est la première utilisation des échos des ultrasons, dont naîtra plus tard
le principe de l’échographie. C’est dans les années 1940 que le neuropsychiatre Karl Theodore
DUSSIK, de l’Université de Vienne, et son frère physicien Friedrich, utilisent pour la première
fois les ultrasons comme outils de diagnostic en médecine.
De nos jours, l’échographie est surtout utilisée comme outil de diagnostic pour explorer
notamment la cage thoracique, l’abdomen, le système urinaire, des organes tels que le rein, le
foie, et le cœur. Enfin, comme chacun le sait, l’échographie sert en obstétrique.
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L’échographie
Sommaire
Présentation du matériel………………………………………………………………….page 5
L’effet piézoélectrique……………………………………………………………………page 24
Les artefacts……………………………………………………………………………….…page 43
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L’échographie
Présentation du matériel
Les expériences de ce cahier sont destinées à modéliser la physique qui se cache derrière
l’échographie. Vous serez donc amenés à manipuler des transducteurs fragiles.
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L’échographie
Il est constitué de deux supports PVC munis chacun d’un transducteur « air » et d’un
transducteur « eau ». Un support PVC est l’émetteur d’ultrasons, le second est le récepteur. Le
transducteur « eau » est étanche.
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L’échographie
Les sondes sont fournies sans l’adaptateur les reliant au générateur. Ainsi, pour pouvoir
les câbler, il faut ôter la prise présente au bout du fil. On voit alors apparaître un câble coaxial :
l’âme de couleur dorée et la gaine argentée entourant l’âme.
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L’échographie
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L’échographie
Introduction :
L’ultrason est une onde sonore, mécanique élastique, qui se propage dans des milieux
non vides. Sa fréquence, trop élevée pour être audible par l’oreille humaine (fréquences
comprises entre 20 et 20 000 kHz), est supérieure à 20 kHz. Ils ont été découverts en 1883 par
un physiologiste anglais nommé Francis Galton. Un peu plus tard, le français Paul Langevin a
développé une méthode afin de créer ces ultrasons en utilisant les propriétés piézoélectriques
des céramiques. Les ultrasons sont utilisés dans de nombreux domaines ; leurs propriétés
permettent d’obtenir des renseignements sur les distances et sur la nature des milieux traversés.
La médecine, grâce à l’échographie, a su les utiliser afin d’explorer les corps humain s et de
trouver des diagnostics. Cette technique d’imagerie, non invasive et sans risque pour le patient,
est fondée sur l’étude d’un écho reçu par une sonde ayant auparavant émis une onde qui se
réfléchit sur les différentes interfaces rencontrées dans le corps humain.
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L’échographie
On se propose dans cette première partie d’étudier les ondes ultrasonores et leurs
paramètres, pour permettre plus tard de les utiliser et d’illustrer le principe de l’échographie.
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L’onde ultrasonore est une onde matérielle, qui se propage dans un milieu matériel sans
transport de matière. La propagation linéaire, radiale ou sphérique provoque des variations de
pression : un point dans l’espace subit des successions de dépression et de surpression, qui
l’animent d’un mouvement de va-et-vient parallèle à la direction de propagation.
Comme toute onde, l’ultrason possède plusieurs paramètres qui caractérisent l’onde
mais aussi le milieu de propagation :
surface pendant une unité de temps. Elle est définie par l’expression
Lorsque l’on fait varier la distance d entre l’émetteur et le récepteur (figure 1), le temps t mis par
l’onde pour faire un aller retour
Si gnal émis augmente proportionnellement avec d.
Émetteur Récepteur La célérité de l’onde c est définie
comme étant le coefficient de
0 d proportionnalité entre d et t. On
Figure 1 : Schéma du dispositif expérimental obtient alors la relation
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L’échographie
Dispositif expérimental
On dispose d’un émetteur et d’un récepteur séparés l’un de l’autre, d’une règle graduée,
d’un oscilloscope et d’un GBF. L’amplitude du signal est de 10V, et la fréquence de 40 kHz dans
l’air, et de 32 kHz dans l’eau. Si l’on envoie le signal tel quel, l’oscilloscope ne parvient pas à
stabiliser les acquisitions et les mesures sont très difficiles. On règle donc le GBF en mode
BURST : une salve de 20 impulsions à une fréquence de 10 Hz. On visualise à l’oscilloscope les
signaux émis et reçus.
1. Réglage du GBF
Effectuer les branchements nécessaires (figure 2) pour visualiser le signal en entrée
correspondant à une salve de 20 impulsions, et en sortie, le signal aux bornes du
récepteur.
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L’échographie
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L’échographie
1. Réglage du GBF
Effectuer les branchements nécessaires pour visualiser le signal en entrée correspondant
à une salve de 20 impulsions, en en sortie, le signal aux bornes du récepteur.
Remplir la cuve de sorte à ne pas dépasser la hauteur maximale d’eau autorisée pour
l’étanchéité de l’émetteur et du récepteur.
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L’échographie
Lors du parcours de l’onde à travers l’espace, elle traverse divers milieux d’impédances
différentes qui la modifient et la dévient. Le but de cette partie est d’étudier les possibilités
d’interaction de l’onde avec la matière afin de prévoir son comportement.
____________________________
Interface Interface
Figure 1 : Interaction d’une onde avec des interfaces de tailles et de formes différentes. E et R
correspondent respectivement à l’émetteur et au récepteur.
Lorsque l’on observe les signaux émis et reçus sur l’écran d’un oscilloscope
(figure 2), on note deux principales différences entre le faisceau incident et le faisceau transmis :
leur amplitude et leur phase. En effet, une atténuation a lieu entre le faisceau incident et le
faisceau transmis ; l’amplitude du faisceau sortant est inférieure à celle du faisceau entrant.
Cette atténuation du signal justifie l’existence d’une interaction des ondes ultrasonores avec les
milieux. Celle-ci dépend de la distance parcourue par le faisceau d’ondes (l’atténuation
augmente exponentiellement avec la distance) et de la fréquence du signal émis (l’absorption
est d’autant plus importante que la fréquence est élevée). Ainsi, les hautes fréquences
permettront d’observer des éléments en surface, tandis que les basses fréquences nous
renseigneront sur des objets situés plus en recul par rapport à la surface. Les interactions du
faisceau incident avec une interface sont diverses : elles peuvent se présenter sous la forme
d’une réflexion de celui-ci, de sa réfraction, de sa diffusion, mais aussi de son absorption et de
son atténuation. Nous ne traiterons ici que de la réflexion, de la réfraction et de la diffusion.
L’absorption et l’atténuation seront, quant à elles, étudiées plus tard.
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L’échographie
0 temps (s)
____________________________
Pour l’étude de ces deux phénomènes, on distingue deux cas : l’incidence normale où le
faisceau incident est orthogonal au plan de l’interface, et l’incidence oblique où le faisceau
incident est dans une position quelconque par rapport à l’interface.
a. Incidence normale
Pour que l’on observe la réflexion d’ondes ultrasonores sur une interface, il faut que la
longueur d’onde du faisceau incident soit inférieure à la taille de la surface observée. Il y a
donc réflexion lorsque l’on utilise des faisceaux de fréquence élevée. L’atténuation étant alors
très importante, la réflexion permet d’observer les contours des surfaces sur lesquelles les ondes
se heurtent.
Comme on l’a dit précédemment, l’amplitude du faisceau réfléchi dépend de l’interface
entre les 2 milieux. En effet, si c’est une interface air/peau, la réflexion est presque totale et
l’amplitude de l’écho maximale, tandis que s’il s’agit d’une interface peau/muscle, la réflexion est
moindre et l’amplitude presque nulle. L’amplitude du faisceau réfléchi augmente avec la
différence d’impédances entre les deux milieux. Pour vérifier ce phénomène, on calcule la valeur
du coefficient de réflexion en fonction des impédances.
Interface
0
Figure 3 : Arrivée d’une onde ultrasonore de célérité v i sur une interface. Elle se divise alors en
deux parties : une onde transmise de célérité v t et une onde réfléchie de célérité v r .
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L’échographie
(8)
b. Incidence oblique
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L’échographie
dépend des célérités c1 et c2 de l’onde avant et après son passage à travers l’interface (c1 et c2
étant fonction des impédances respectives des milieux 1 et 2). Plus la différence d’impédances
entre les deux milieux est importante, c’est-à-dire plus la différence de célérité entre les deux
milieux est grande (l’impédance et la vitesse étant proportionnelles), plus le faisceau sera dévié.
i0
ir it
Fais ceau transmis
Interface
Lois de Snell-Descartes :
____________________________
Le dernier type d’interaction que l’on étudie dans cette partie concerne la diffusion
utilisée en imagerie médicale, c’est-à-dire la diffusion de Rayleigh. Ce phénomène a lieu
lorsque la longueur d’onde du
faisceau incident est largement
supérieure à la taille de l’objet
rencontré par les ondes ultrasonores. OU
L’objet ainsi soumis à des basses
fréquences se met à vibrer et renvoie
des ondes dans plusieurs directions. Interface
Lorsque le milieu dans lequel se
Figure 5 : Illustration de la diffusion sur des objets de petite
trouve l’objet considéré est isotrope,
taille et sur une surface granuleuse
les ondes sont renvoyées dons toutes
les directions. Si le milieu est anisotrope, une direction de réémission sera privilégiée ; dans ce
cas, la partie du faisceau renvoyée en direction de l’émetteur est appelée onde de rétrodiffusion.
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L’échographie
But de la manipulation
Les manipulations réalisées ici ont pour but de montrer que les ultrasons obéissent à la
première loi de Descartes, concernant la réflexion. Par ailleurs, on se propose aussi de vérifier la
pertinence de l’expression (8).
Dispositif expérimental
Protocole expérimental
1. Branchements du montage
Effectuer les branchements nécessaires (figure 6) afin d’observer à l’écran de
l’oscilloscope le signal du GBF et le signal aux bornes du récepteur. Dans le but de
limiter l’atténuation du signal dans l’air, on disposera des tubes en papier qui
conduiront le signal de l’émetteur à la surface réfléchissante, puis jusqu’au récepteur.
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L’échographie
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L’échographie
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L’échographie
Les sondes
Introduction :
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L’échographie
Quel que soit le type de sonde utilisée, au sein du boitier isolant se trouvent trois composants :
la céramique
l’amortisseur
l’adaptateur d’impédance
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L’échographie
a. La céramique piézoélectrique
Le rôle de la céramique est d’émettre et de recevoir des ultrasons ; c’est l’élément actif
de la sonde. Sa forme et sa structure varient considérablement d’une sonde à l’autre mais sa
constitution est toujours la même : le plus souvent elle est composée de titanate et de zirconite
de plomb (PZT) aux fortes propriétés piézoélectriques (l’effet piézoélectrique est expliqué dans
la partie suivante). Chaque céramique se caractérise par une fréquence de résonance
conditionnée par la nature du matériau et par son épaisseur e telle que :
Cette céramique est faite d'un ou de plusieurs éléments de 1 mm environ placés côte à
côte et isolés acoustiquement les uns des autres par une distance de 0.6 mm. Les faces avant et
arrière de la céramique sont recouvertes d'une couche métallique : l'électrode antérieure est
mise à la masse alors que l'électrode ou les électrodes postérieures sont connectées à un
générateur de courant électrique de haute fréquence.
b. L’amortisseur
Placé en arrière des céramiques, il est constitué d’araldite chargée d'une fine poudre de
plomb ou de tungstène et maintient le ou les éléments piézoélectriques en place. Il a pour rôle
d’amortir les vibrations de la céramique pour obtenir une durée d’impulsion courte, ainsi que
d’absorber les vibrations émises en arrière afin d’empêcher les échos parasites. Il influe sur la
bande passante de la sonde et sur son rendement : plus l’amortissement est fort, plus la bande
passante est large mais cela diminue le rendement de la sonde.
c. L’adaptateur d’impédance
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L’échographie
Effet piézoélectrique
Remarque : La première utilisation fut dans le SONAR de Paul Langevin. D’autres applications
ont suivi : la montre à quartz, des capteurs, des actuateurs.
TENSION DEFORMATION
Un générateur de courant délivre des impulsions électriques de haute fréquence qui sont
appliquées à la surface d'une céramique : cette dernière voit son épaisseur varier si la fréquence
des impulsions est de l'ordre de grandeur de sa fréquence de résonance. Ces vibrations
mécaniques se transmettent de proche en proche, ce qui produit des ultrasons. En imagerie, il
est nécessaire que cette fréquence soit comprise entre 2 et 10 MHz.
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L’échographie
Remarque : Par exemple, un quartz de 1 cm³ soumis à une force de 2 kN peut produire
environ 12 500 V. On a là donc un capteur de pression.
But de la manipulation
On se propose d’observer les effets piézoélectriques inverses et directs.
Dans une première expérience nous allons générer une tension à partir de vibrations.
Nous mettrons ainsi en avant l’effet piézoélectrique direct ainsi que l’influence de la déviation
(donc de l’intensité de la force exercée) sur la tension induite.
Dans une deuxième expérience nous allons mettre en avant l’effet piézoélectrique
inverse en générant une vibration sous l'effet d'une tension et nous montrerons l’importance de
la fréquence de résonance du matériau.
Dispositif expérimental
Protocole expérimental
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L’échographie
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L’échographie
Dans un premier temps, pour étudier le faisceau qu’émet la sonde, il est nécessaire de
parler de sa fréquence. Les fréquences utilisées en médecine vont de 2 à 10 MHz. Afin d’avoir
une bonne résolution axiale il faut une fréquence élevée. Or la pénétration est inversement
proportionnelle à la fréquence, c'est donc la profondeur à étudier qui guide le choix de la sonde
(figure 1).
Echographie du bras avec une sonde Echographie du bras avec une sonde
superficielle c’est-à-dire avec une plus profonde c’est-à-dire avec une
grande fréquence (12 Mhz). Figure 1 fréquence moyenne (3.5 Mhz).
Par exemple :
échographie ophtalmologique : 10 ou 7 MHz
échographie des parties molles, de la thyroïde : 7 ou 5 MHz
échographie abdominale : 3,5 MHz
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L’échographie
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Dans la partie qui suit, nous allons étudier la direction du faisceau et sa focalisation.
Pour une céramique mono-élément ou constituée de plusieurs éléments excités simultanément,
le front de l'onde est parallèle à la face avant de la
sonde et la direction du faisceau lui est alors
perpendiculaire. Or le diamètre du faisceau dans la
zone de Fresnel est égal au diamètre de la céramique
mono-élément ou au nombre de céramiques excitées
pour des sondes multiéléments. Afin de diminuer le
diamètre du faisceau pour améliorer la résolution
transversale, une focalisation est réalisée. Elle peut être
de plusieurs types : soit mécanique, soit électronique.
Figure 2 : Front d'onde parallèle à la
face avant de la sonde
a. Focalisation mécanique
Figure 3 : Focalisation
mécanique
b. Focalisation électronique
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L’échographie
Cette focalisation possède l'avantage d'être modulable par simple réglage de ces lignes à
retard. Elle permet aussi de modifier l’angle de tir et donc d’augmenter l’étendue de
l’observation. Ces sondes électroniques peuvent avoir une configuration sous forme de barrettes
planes ou courbées et sont composées d’environ 200 céramiques (balayage linéaire étriqué,
balayage trapézoïdal et sectoriel). Les sondes électroniques peuvent aussi avoir une
configuration annulaire qui permet de réaliser des coupes à partir d’une cavité du patient (voie
endovaginale, transrectale, transoesophagienne intra vasculaire). Elles sont illustrées sur la
figure 5.
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L’échographie
La sonde ultrasonore :
Les sondes en échographie, tiré de L’imagerie ultrasonore, de HIA Sainte Anne et N.
GRENIER
http://www.med.univ-rennes1.fr/cerf/edicerf/BASES/BA003_cv_rb_5.html
L’effet piézoélectrique :
L’effet piézo-électrique, de Samuel Poirel
http://www2.ac-lyon.fr/etab/lycees/lyc-69/descartes/IMG/pdf/Poirel_2_-_piezo.pdf
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L’échographie
Principe de l’échographie
Introduction :
Nous venons de voir les différents principes de base qui vont nous permettre d'expliquer
le fonctionnement de l'échographie.
L'échographie est une technique qui utilise le phénomène de réflexion des ondes
ultrasonores, c'est la même technique utilisée par les sonars. C'est cette technique qui est utilisée
par certains animaux pour se repérer dans l'espace.
Les physiciens ont découvert comment utiliser les ondes ultrasonores dans un outil
puissant afin d'étudier la structure du corps. Par exemple, l'imagerie médicale par ultrasons est
une méthode d'imagerie importante pour l'obstétrique (imagerie du fœtus dans l'utérus pendant
la grossesse), la médecine interne (imagerie abdominale), la cardiologie (imagerie du système
cardiaque et circulatoire) et l’imagerie du cancer.
Ces sondes vont nous permettre d'observer des images sur un écran. Les nuances de gris
qui forment ces images sont fonction de l'intensité des échos renvoyés après réflexion. Les
« zones blanches » représentent les structures qui renvoient le plus d'échos. En revanche, les
« zones noires », renvoient très peu d'échos.
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L’échographie
L’échogénicité
La faculté d'une structure à produire un écho est appelée échogénicité. Il existe deux
types d'échos : échos d'interface (au niveau des interfaces) et de structure (au niveau tissulaire).
les zones anéchogènes : elles ne renvoient aucun écho. A l'écran, elles apparaissent
noires.
Figure 1.1
Les zones hypoéchogènes : peu d'échos réfléchis. A l'écran, elles apparaissent en gris
foncé.
Figure 1.2
Figure 1.3
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L’échographie
Les liquides purs (urine, sang, bile, liquide libre) sont visibles en noir.
Les liquides impurs (vieille urine, épanchement pleural) ont des échos variables => pas
de « couleurs » prédéfinies.
Les tissus mous ont des zones d'impédance acoustique variable.
La graisse est plus échogène que le muscle.
L’hématome frais est hyperéchogène, et devient hypoéchogène en se liquéfiant.
Les structures solides cristallines (calcifications, os) et les gaz = hyperéchogènes
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L’échographie
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La célérité des ondes ultrasonores et l’impédance acoustique sont des notions qui ont été
étudiées dans la partie sur la théorie des ondes ultrasonores. On s’intéresse ici à leur application
aux milieux biologiques.
Les mesures les plus caractéristiques sont récapitulées dans le tableau ci-dessous :
Remarques :
l'os cortical, désignant la paroi externe des os, qui leur confère rigidité et élasticité
(Z≈3000-4000)
le tissu osseux spongieux qui est la partie interne poreuse de l'os, située sous la corticale
de tissu compact (Z≈1450-1800)
On peut voir que la célérité varie peu dans les tissus mous. C'est pourquoi on considère
une vitesse moyenne de 1540 m/s pour ces derniers.
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L’échographie
Ayant défini les impédances des milieux biologiques que nous étudierons plus tard, on
peut désormais s’intéresser à la réflexion des ondes ultrasonores sur ceux-là. En effet, lorsqu'une
onde atteint une interface, une partie de son énergie est réfléchie : on a ainsi formation d'un écho
ultrasonore. L'écho réfléchi est plus ou moins intense selon l'interface sur lequel il est réfléchi.
On a défini dans la partie sur la théorie des ondes l’expression du coefficient de réflexion :
Voici ci-dessous un tableau récapitulant les principales réflexions entre différents milieux
biologiques :
air 0.999
Graisse 0.008 0.999
eau 0.002 0.999 0.002
os 0.294 #1 0.363 0.326
muscle air graisse eau
Figure 2 : Tableau des valeurs du coefficient de réflexion selon des interfaces biologiques
Ceci explique le fait que l'air apparaisse à l'écran en blanc. En effet, si on se réfère au
tableau précédent (figure 2), on peut constater que l'air a une impédance acoustique très faible
comparée aux impédances des autres milieux. Donc au niveau d'une interface air-milieux
biologiques, la réflexion sera quasi-totale : R≈1.
C'est ce phénomène qui est à l'origine de la nécessité d'utiliser un gel échographique.
En effet, sans gel échographique, de l'air sera présent entre la sonde et la peau.
Cependant, d'après ce que l'on vient de voir, la réflexion au niveau de l'interface air-milieux
biologiques (ici la peau) est très importante. Ce qui veut dire qu'aucune onde ne pénètrera dans
le corps, le diagnostic devient alors impossible.
Si maintenant on applique un gel sur la peau, il n'y a plus d'air entre la sonde et la peau.
On a une interface de type gel-peau. Ce gel a la particularité d'avoir une impédance proche de
celle de la peau. En utilisant la formule du coefficient de réflexion, on constate alors que R≈0.
Ainsi, la quasi-totalité du faisceau ultrasonore émis par la sonde est transmis.
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L’échographie
But de la manipulation :
Dispositif expérimental :
Pour la première manipulation, on utilise un seul transducteur qui fera office d'émetteur
et de récepteur, alors que dans la seconde, deux transducteurs seront utilisés : un émetteur et un
récepteur.
On dispose de deux transducteurs de 1 MHz qui font office d’émetteur et de récepteur et
d’un GBF réglé en mode BURST : on envoie 3 impulsions à la fréquence de 1 MHz, chaque salve
est réglée à la fréquence de 100 Hz et le signal possède une amplitude de 10V. Pour empêcher le
GBF de débiter un courant trop fort, on place en série du transducteur une résistance R 1 de 1 kΩ.
Les éléments piézoélectriques de la sonde ne sont détériorés que si la tension dépasse les 300V.
Toutes les manipulations, avec les deux transducteurs ou un seul, utilisent le même
montage.
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L’échographie
Protocole expérimental
/ !\ Les transducteurs utilisés lors des différentes manipulations sont très fragiles et
coûteux. Prenez-en donc grand soin! / !\
1. Branchements du montage
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L’échographie
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L’échographie
Lorsqu'une onde acoustique entre en contact avec un matériau, une partie de l'énergie
est réfléchie, une autre partie est absorbée dans le matériau et une troisième fraction traverse le
matériau.
Nous venons de voir ce qu'il en était de la partie réfléchie, occupons-nous maintenant de
la partie absorbée.
Figure 1 : Courbe des variations de l’intensité en fonction de la distance parcourue dans le milieu.
Une partie de l'énergie étant absorbée, le faisceau d'ondes ultrasonores émis par la sonde
va ainsi diminuer. La conduction thermique (mode de transfert thermique provoqué par une
différence de température entre deux régions d'un même milieu, ou entre deux milieux en
contact, et se réalisant sans déplacement global de matière) et la viscosité sont responsables de
cette perte d'énergie. Ces deux phénomènes sont étroitement liés à la fréquence. Plus les
fréquences seront élevées, plus les vibrations seront importantes ce qui favorisera d'autant plus
le transfert d'énergie.
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L’échographie
α : coefficient d’absorption
K : coefficient de proportionnalité
f : fréquence de signal émis
Le coefficient d'absorption pour les tissus mous est en moyenne de 0,9 dB/cm/MHz.
la fréquence du faisceau :
Les fréquences élevées seront réservées à l'exploration des structures
superficielles ; elles sont vite absorbées.
Les basses fréquences se propagent plus facilement et permettent l'étude des
organes profonds.
(7,5MHz pour explorer la thyroïde; 2,5MHz pour le foie)
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L’échographie
Fréquence applications
0.5 MHz ostéodensitométrie
1 MHz Echo-encéphalographie mode A
Echo abdominale (sujets corpulents)
2.25 MHz
doppler trans-cranien
Echo abdominale
3.5 MHz
echo cardiaque
4 MHz Doppler vaisseaux périphériques
Tissus superficiels
echo abdominale (sujets minces)
5 MHz
thorax, seins, testicules, gynécologie, thyroïde,
cerveau de nouveau-né,...
Tissus très superficiels
7.5 – 10 MHz
œil, hanche de nouveau-né, sein, thyroïde,...
12 – 20 MHz Biométrie en mode A (ophtalmologie)
1 – 10 MHz Microscopie ultrasonore
Figure 3 : Tableau récapitulatif des fréquences utilisées pour les applications médicales
Dispositif expérimental
Pour cette manipulation, on utilise un seul transducteur qui fait office à la fois d'émetteur
et de récepteur.
On n’utilise qu’un seul transducteur à 1 MHz, qui fait office d’émetteur et de récepteur. Le
GBF est réglé pour délivrer une tension
d’amplitude 10 V et en mode BURST : 3
impulsions à la fréquence 1 MHz,
salves d’impulsions à la fréquence de
10 Hz). Pour empêcher le générateur
de délivrer un courant trop important
et de risquer d’endommager le
transducteur, on ajoute une résistance
de 1 kΩ en série avec la sonde. Le
schéma ci-contre représente les branchements à réaliser.
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L’échographie
Protocole expérimental
1. Branchements du montage
Réaliser les branchements afin d’observer à l’écran la tension aux bornes du
transducteur.
4. Relation fréquence-absorption
Commenter les résultats obtenus. Donner des exemples d’utilisation des deux sondes
(1 et 4 Mhz). Quelles parties du corps pourrait-on observer avec ces sondes ?
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L’échographie
Les artefacts
Un artefact est une modification de l'image observée à l'échographie due aux différences
d'impédances, aux problèmes d'absorption du faisceau ou de réflexions inadéquates, faussant
ainsi le diagnostic du médecin. En effet, ces artefacts peuvent à la fois mettre en évidence des
kystes, des tumeurs, des calcifications,... mais ils peuvent aussi les dissimuler.
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L’échographie
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L’échographie
Faisceau à 90°
Anisotropie : Certaines structures
ont une échogénicité qui dépend de
l’orientation du faisceau. Leur échogénicité
est maximale lorsque le faisceau incident est
perpendiculaire à la structure.
Faisceau à 60°
Faisceau à 30°
Les artefacts peuvent être à l'origine d'une mauvaise lecture des pathologies sur
l'échographie. Il faut en outre prendre en considération les phénomènes de focalisation. En effet,
suivant les pastilles piézoélectriques utilisées, il existe différentes zones de focalisations. Selon la
zone dans laquelle se trouve le milieu observé, on peut obtenir des images floues qui peuvent
fausser le diagnostic du médecin. Cependant, il existe des moyens permettant de minimiser ces
troubles.
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L’échographie
La focalisation
Pour une pastille piézoélectrique émettant des ondes planes, on définit 2 zones différentes :
zone de Fresnel
zone de Fraunhofer
1) La zone de Fresnel
En considérant une source circulaire, toute l'énergie est concentrée dans une zone
cylindrique. Le diamètre d de cette zone est égal au diamètre D de la source.
La longueur de cette zone suit la loi :
2) La zone de Fraunhofer
Elle se situe loin de la source et est de forme conique. Le faisceau décrit maintenant, non
plus un cylindre, mais un faisceau qui diverge selon un angle θ constant.
On a la relation :
f : fréquence du signal ultrasonore
c : célérité de l’onde
D : diamètre de la pastille
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L’échographie
Dans cette zone on a une diminution rapide de la fréquence, car la surface augmente.
Donc lorsque la fréquence des ondes et le diamètre de la source augmentent, la zone de Fresnel
s'allonge et la divergence de la zone de Fraunhofer diminue. Ainsi, la géométrie du faisceau est
améliorée.
B) Faisceau focalisé
Avec cette pastille avec lesquelles les ondes émises sont focalisées, on peut définir 3 zones
différentes : les 2 zones vues précédemment et une zone focale.
1) La zone de Fresnel
Elle a les mêmes caractéristiques que celles d’une pastille piézoélectrique plane.
2) La zone utile
La pastille étant concave, cela engendre une focalisation du faisceau. On a une analogie
avec l'optique. La focalisation vue en optique entraîne une concentration du rayonnement en un
point focal. En acoustique, il n'est possible d'obtenir une concentration que dans un volume, plus
ou moins cylindrique, appelé zone focale.
On peut définir quelques caractéristiques de cette zone :
sa longueur :
L'intensité ne décroit pas au-delà de 20dB aux extrémités du diamètre (mesuré au niveau
du point focal théorique).
L'intensité ne chute pas au-delà de 3dB aux extrémités de sa longueur (mesuré de part et
d'autre du point focal théorique).
C'est dans la zone dite « utile » que l'image sera la plus nette. Ainsi, selon ce que l'on veut
observer, on va chercher à obtenir une zone focale proche ou éloignée de la sonde.
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L’échographie
3) La Zone de Fraunhofer
On retrouve la même zone de Fraunhofer que pour une pastille piézoélectrique plane.
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Dans cette partie, nous allons essayer de caractériser la zone utile ou zone focale, zone du
faisceau qui permet d’obtenir une image nette à l’écran. Cette netteté est déterminée par la
résolution latérale.
la résolution spatiale
la résolution temporelle
la résolution de contraste
1) La résolution spatiale
Elle correspond à la faculté de l’échographe à distinguer deux objets proches ciblés par le
faisceau d’ondes ultrasonores.
Elle comprend :
la résolution axiale : c’est l’aptitude à différencier des détails placés dans l’axe de
propagation des ultrasons. Elle est de l’ordre du millimètre et dépend de la durée de
l’impulsion (importance de l’amortisseur) et de la longueur d’onde du faisceau émis : la
résolution axiale augmente avec la fréquence du signal.
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L’échographie
la résolution latérale : c’est l’aptitude à différencier les détails placés dans le plan de
coupe perpendiculairement à l’axe de propagation des ultrasons. Elle est moins bonne
que la résolution axiale et dépend du diamètre du faisceau et de la densité des lignes
ultrasonores qui est de l’ordre de 250.
la résolution transversale : elle est définie comme la distance minimale entre deux
structures, situées transversalement par rapport au trajet de l’onde et proches l’une de
l’autre, qui permet de les représenter par deux images séparées. La résolution
transversale dépend surtout de la largeur du faisceau ultrasonore : plus le faisceau est
large, plus la résolution est mauvaise. La largeur du faisceau est donc réduite par
focalisation. On améliore la résolution transversale à une profondeur donnée, appelée
« distance focale ».
2) La résolution temporelle
C’est le nombre d’image que l’on peut obtenir en une seconde. Elle dépend de la
sonde utilisée et de sa vitesse de balayage.
3) La résolution de contraste
En agissant sur ces différentes résolutions, on peut améliorer la qualité de l’image observée.
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L’échographie
D’après cette relation, on remarque que pour un diamètre donné d, la longueur focale l
est d’autant plus longue que la fréquence f est élevée.
Cependant, il ne faut pas oublier les phénomènes d'absorption qui croient très vite avec
la fréquence. Ainsi, la zone focale ne sera pas aussi longue qu'on le souhaite. C'est pourquoi il
faut trouver le bon compromis entre la longueur de la zone focale et le diamètre de cette
dernière.
Les prochains paragraphes vont s’intéresser à la résolution, c’est pourquoi nous avons
d’abord besoin de définir certaines notions :
Le cas parfait consisterait en une zone focale la plus étroite et la plus longue possible.
Ainsi, on serait en mesure d'obtenir une bonne résolution latérale sur une profondeur suffisante.
Cependant, en pratique il est impossible d'obtenir ces deux conditions en même temps.
Diamètre de la zone
Profondeur de champ
focale
Focalisation 1 7 mm 10 cm
Focalisation 2 5 mm 5 cm
Focalisation 3 1 mm 2 cm
Figure 5.1 : Trois exemples de focalisation illustrant le compromis entre le diamètre de la zone
focale et sa longueur
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L’échographie
Figure 5.2 : Trois exemples de focalisation illustrant le compromis entre le diamètre de la zone
focale et sa longueur
Il faut savoir qu'il est possible de régler la distance focale. En effet, cette dernière dépend
du rayon de courbure de la pastille et/ou de la lentille. Ainsi, si l'on choisit le rayon de courbure
et le pouvoir de convergence de la lentille, on peut décider de la distance focale.
Cet inconvénient peut être masqué par l'absence de pénétration des hautes fréquences.
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L’échographie
But de la manipulation
On veut démontrer qu'il existe une relation entre la fréquence et la résolution, c'est-à-
dire la netteté avec laquelle on observe l'image.
Dispositif expérimental
Pour cette manipulation, on n’utilise qu’un seul transducteur 1 MHz qui fait office à la
fois d’émetteur et de récepteur. Le GBF envoie un signal d’amplitude 10V et est réglé en mode
BURST avec 3 impulsions à 1 MHz. On ajoute une résistance de 1 kΩ en série avec le
transducteur.
1. Branchements du circuit
Effectuer les branchements afin de visualiser sur l’écran de l’oscilloscope le signal
aux bornes du transducteur.
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L’échographie
Nous venons de voir qu'il est toujours plus ou moins possible d'obtenir une résolution
nette. Cependant, dans le cas où l'on voudrait observer une zone sous cutané, il nous est
impossible d'obtenir une image nette, en utilisant les solutions vues auparavant.
Afin d'obtenir une image nette, il faut mettre le champ proximal dans la zone de
focalisation en éloignant la sonde de la peau. Ainsi les détails qui se situent sous la peau se
retrouvent dans la zone focale, on obtient alors une image nette. Pour cela, il suffit de placer une
poche à eau d'épaisseur e, entre la sonde et la peau. La sonde est alors éloignée de e cm de la
peau et les détails sous cutané se retrouvent dans la zone optimale.
De plus, l'épaisseur de la poche à eau peut varier en exerçant une pression plus ou moins
importante sur la poche ou encore en jouant sur le volume d'eau introduit dans la poche. En fait,
en éloignant la sonde de la peau, on ne fait que supprimer la zone de Fresnel qui est à l'origine
d'une image toujours médiocre.
Cependant, cette poche à eau ne rivalise pas avec l'amélioration apportée par
l'augmentation de la fréquence. En effet, une sonde de haute fréquence ne se contente pas de
rapprocher la zone focale de la peau, elle améliore aussi d'autres facteurs de qualité de l'image :
résolution axiale, résolution latérale, réflexion, diffusion, cône d'ombre.
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L’échographie
Vous trouverez sur cette partie une vaste source bibliographique dont voici des exemples :
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L’échographie
Formation de l’image :
Visualisation du signal
Introduction
Au lieu d’un signal continu, les sondes envoient des paquets d’ondes entre lesquels se
trouvent des temps morts permettant de recueillir les échos. Ceux-ci sont traités pour permettre
ensuite une interprétation par un ordinateur puis l’affichage d’une image échographique
correspondant aux informations qu’ils apportent.
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L’échographie
Lors de leur arrivée à la sonde, les échos ultrasonores recueillis par la sonde sont
transmis à l’unité centrale, grâce à l’effet piézoélectrique direct des céramiques, sous forme de
signaux électriques d’amplitude proportionnelle à l’intensité des échos. Les signaux électriques
sont tout d’abord amplifiés. Ils subissent une amplification globale qui permet de régler
l’amplitude générale du signal : augmenter le gain global éclaircira l’image à l’écran. Comme les
échos provenant des zones profondes sont très faibles par rapport à ceux provenant d’organes
plus superficiels, on amplifie donc le signal en profondeur (appelé gain étagé ou gain en
profondeur). Cela permet notamment d’obtenir une image homogène d’une structure
homogène.
La suite des opérations consiste à numériser et traiter l’information pour enfin faire
correspondre au signal une échelle de gris. Cette partie ne sera pas plus développée.
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L’échographie
a. Mode A (Amplitude)
On envoie via la sonde une impulsion ultrasonore sur la peau du patient (le gel
échographique empêchant toute bulle d’air de s’insinuer entre la sonde et la peau) et on observe
sur l’écran la tension aux bornes de la
sonde. Le signal émis, en rouge sur la
figure 2.1, traverse un premier milieu
dans lequel il se déplace à la célérité c 1,
puis rencontre une première interface,
figure 2.2. À ce niveau, le signal est divisé
en deux parties : la première, en jaune,
correspond à l’onde transmise et la
seconde, en rouge, à l’onde réfléchie. Puis
ces deux ondes poursuivent leur chemin :
la partie réfléchie retourne à la sonde et
la partie transmise se propage dans le milieu 2 à la célérité c 2 (figure 2.3). On voit alors sur
l’écran une grande variation de l’amplitude du signal reçu lorsque l’écho atteint la sonde à
t=2L1/c1. L’amplitude de ce pic nous renseigne sur la nature de l’interface (absorption, réflexion,
transmission) et le temps qu’a mis le signal pour faire l’aller-retour entre la sonde et la première
interface nous informe sur la position de celle-ci. Pendant le temps qu’à mis l’onde réfléchie à
revenir à la sonde, la partie transmise du signal (en jaune sur la figure 2.3) a continué son
parcours et a atteint une seconde interface sur laquelle elle est réfléchie. Cette partie réfléchie
est représentée en bleue sur la figure 2.4 où elle atteint la sonde à l’instant t=2(L1/c1+L2/c2). Sur
le graphe dessiné en dessous, on continue à observer le retour des échos à la sonde.
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L’échographie
b. Mode B (Brillance)
Ce mode utilise le graphe enregistré avec le mode A. L’amplitude du signal reçu va être
analysée par l’ordinateur et déterminera l’intensité d’un point lumineux qui apparaîtra sur
l’écran de l’utilisateur. On envoie une impulsion sonore selon un axe et observe les échos reçus
dans cette même direction de propagation. Chaque pic obtenu avec le mode A va être remplacé
par un point plus ou moins lumineux selon l’amplitude du pic. Au lieu d’observer à l’écran un
graphe de l’amplitude du signal reçu en fonction du temps, on obtient une échelle de gris où le
noir correspond à aucun retour et le blanc à un écho. Pour obtenir l’image de l’organe en entier,
il faut effectuer une translation du faisceau. Les informations sont ensuite stockées dans la
mémoire de la machine et puis assemblées pour former l’image globale. La qualité de
l’acquisition des données dépend des gestes du manipulateur. Le mode TR, le plus utilisé
aujourd’hui, se fonde sur le mode B.
Figure 3 : Comparaison entre le signal reçu avec le mode A et le signal reçu avec le mode B
Ce mode permet donc d’observer les interfaces que les ondes émises rencontrent dans le
corps humain.
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L’échographie
Avec ce mode, on obtient la même échelle de gris qu’avec le mode B, sauf que la
résolution en temps est très bonne. L’acquisition est donc beaucoup plus rapide, ce qui
permet d’observer des structures en mouvement (les vaisseaux sanguins par exemple).
à l’instant t
à l’instant t’
La figure 4.1 représente l’échelle de gris obtenue à l’instant t, lorsque l’artère est dilatée.
Les deux lignes blanches représentent les parois de l’artère. Sur la figure 4.2 qui correspond à un
instant t’>t, les deux échos se sont rapprochés, montrant que l’artère s’est contractée. La vitesse
d’acquisition de la sonde permet d’enregistrer la position des parois du vaisseau à différents
instants, très proches. En mettant toutes les échelles de grises acquises les unes en dessous des
autres, on obtient les variations de diamètres de l’artère (figure 5). On peut donc observer le
mouvement de celle-ci en fonction du temps.
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L’échographie
Ce mode est le plus utilisé actuellement. Il est constitué d’une répétition du mode B sur
plusieurs lignes d’acquisition. La sonde n’envoie pas les ondes sur une seule ligne mais sur
plusieurs mises les unes à côté des autres. L’envoi successif des ondes est fait de manière
automatique.
But de la manipulation
Maintenant que l’on sait la théorie qui se cache derrière l’échographie, on va s’en servir
pour reconstituer un objet grâce aux échos recueillis. On se propose de reconstituer l’image d’un
bloc en acrylique avec des trous à divers endroits.
Dispositif expérimental
On se servira d’une sonde 1 MHz, du bloc acrylique, et d’un oscilloscope pour visualiser
les signaux envoyés et reçus. On règle donc le GBF en mode BURST : une salve de 3 impulsions à
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L’échographie
une fréquence de 1 MHz, on prendra une amplitude de 5V. On prendra soin de mettre du gel
échographique entre la sonde et le bloc acrylique.
Protocole expérimental
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L’échographie
Les informations sur cette partie se trouvent entièrement dans la bibliographie générale citée à
la fin de ce cahier.
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L’échographie
Bibliographie
La bibliographie sur le sujet est vaste, et se décline surtout sous forme de cours en
format PDF que vous trouverez sur internet.
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L’échographie
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Remerciements
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