Mise en Place de Skype Entreprise Server 2015-2
Mise en Place de Skype Entreprise Server 2015-2
Mise en Place de Skype Entreprise Server 2015-2
L’enjeu est d’utiliser simultanément tous ces types de communication. Pour cela, il faut
mettre en place l’infrastructure indispensable pour une communication immédiate
partout et à tout moment, sans oublier les impératifs de sécurité, de robustesse des
solutions et bien entendu d’économie, indispensable pour les entreprises de toutes
tailles.
A cet effet dans le cadre de ce projet de fin cycle nous avons choisi d’utiliser la
technologie de la virtualisation afin de mettre en place notre système de communication
unifiée. En effet aujourd’hui plus que jamais, les DSI sont focalisés sur la virtualisation.
Cette technologie qui colonise progressivement tous les composants du système
d’information (serveur, réseau, stockage, application…) et transforme le paysage
informatique. La virtualisation ne se cantonne plus uniquement au statut de technologie
innovante, elle devient une composante incontournable de l’informatique de demain. Ses
apports sont à la fois techniques, organisationnels et stratégiques pour l’entreprise.
À ce jour deux méthodes ou modes sont utilisés pour mettre en place les applications de
Collaboration et de Communication Unifiée (UCC) :
En mode « hébergé » :
L’entreprise effectue elle-même l’intégration des applications et met en œuvre les
services de CCU sur ses propres serveurs.
Selon le produit, certaines fonctions sont parfois disponibles également pour les
collaborateurs en déplacement à partir de terminaux tels que téléphone mobile ou les
Smartphones. Dans certains cas, les services de communications unifiées peuvent
également être intégrés avec les applications « métier » de l'entreprise.
Certaines plateformes de communication unifiée s’intègrent plus facilement que d’autres
à l’existant. Cela dépend essentiellement de leurs compatibilités ainsi que de la nature
du partenariat qui existe entre les différents acteurs du marché.
I.3- PRINCIPAUX PROTOCOLES DES SYSTEMES DE COMMUNICATIONS
UNIFIEES
Ces services font intervenir différents protocoles standardises du monde de l'Internet,
notamment :
- Le protocole SIP (Session Initiation Protocol) : C'est un protocole standard ouvert
de télécommunications multimédia (son, message, vidéo, etc.) qui a été conçu pour
établir, modifier et terminer des sessions multimédia. Il se charge de l'authentification et
de la localisation des multiples participants. Il est actuellement le protocole le plus
utilisé pour la téléphonie par internet ou Voix sur IP (VoIP). De nombreuses applications
telles que la messagerie instantanée, la visiophonie, la réalité virtuelle ou même les jeux
vidéo l’utilisent. Il hérite de certaines fonctionnalités des protocoles HTTP (Hyper Text
Transport Protocol) utilisé pour naviguer sur le web, et SMTP (Simple Mail Transport
Protocol) utilisé pour transmettre des messages électroniques (E-mails).
- Le protocole SIMPLE (SIP for Instant Messaging and Presence Leveraging
Extensions) : SIMPLE applique le Protocol Session Initiation Protocol (SIP) aux
problèmes concernant :
L’inscription pour avoir des informations sur la présence ou non d'une
personne et la réception des notifications quand l'information de présence
change.
L’envoi de petit message, tels que les sms.
La gestion d'une conférence.
- Le protocole XMPP (Extensible Messaging and Presence Protocol) : Qu'on peut traduire
par « protocole extensible de présence et de messagerie »), souvent abrégé en XMPP,
est un ensemble de protocoles standards ouverts de l’Internet Engineering Task Force
(IETF) pour la messagerie instantanée. XMPP est également un système de collaboration
en quasi-temps-réel et d’échange multimédia, dont la voix sur réseau IP (téléphonie sur
Internet), la visioconférence et l’échange de fichiers sont des exemples d’applications.
Ces protocoles sont particulièrement bien adaptés pour la mise en œuvre de services
multimédias. D'autres protocoles sont mis en jeu selon que les besoins de l'entreprise
réclament un certain nombre de services.
I.4- LES COMMUNICATIONS UNIFIEES COMME OUTILS DE CONTROLE
Dans ce cas précis, c'est la gestion de présence qui est souvent incriminée. Déclarer son
statut, partager son calendrier, laisser des collaborateurs y inscrire des rendez-vous,
communiquer sur l'ensemble des médias disponibles (N° de téléphone mobile, fixe, chat,
vidéoconférence...) pour être joint, accepter d'être joignable a tout moment, sont autant
de fenêtres permettant à une personne ou une organisation de suivre, contrô ler l'activité
d'un salarié.
C'est pourtant oublier les principes de base qui laissent à l'utilisateur l'opportunité de
déclarer ou non son statut. L’entreprise peut automatiser un certain nombre de
mécanismes comme lancer automatiquement le logiciel a l'ouverture d'une session sur
l’ordinateur. C'est oublier aussi que ces outils sont avant tout mis à disposition des
utilisateurs pour favoriser la communication, la joingnabilité, et faciliter les échanges. Ce
n'est pas un terminal que l'on cherche à joindre mais une personne.
D'ailleurs quoique l'entreprise souhaite contrô ler il ne faut pas oublier que l'utilisateur
trouve toujours un moyen de contournement. Aussi l'entreprise doit définir des règles
applicables et acceptables, afin de répondre à son besoin légitime de management des
équipes, et ainsi favoriser l'adoption d'outils améliorant sa performance. Les outils
devant avant tout être contrô les par les utilisateurs et non pas un moyen pour
l'entreprise de contrô ler ses salaries.
- Les éditeurs de logiciels de bureautique, qui ont historiquement une forte expertise
au niveau applicatif et une emprise quasi-monopolistique sur le poste de travail (agenda,
client de messagerie, traitement de texte...). On trouve dans ce groupe IBM et Microsoft
qui sont présents dans 95 % des entreprises. Ils ont développé des outils de travail
collaboratif (messagerie instantanée, partage d'applications et de documents,
organisation de réunions) ajoute des fonctions complémentaires (téléphonie,
visioconférence...) en les développant en interne, en signant différents types d'accords
(interfonctionnement technique, distribution, échange de brevets...) ou les deux.
Comme vous pouvez le constaté, dans certains cas ces sociétés sont totalement
concurrentes deux à deux ; d'autres au contraire, signent des accords de partenariat et
leurs compétences se complètent. Enfin dans certains cas d'autres, signent des accords
de partenariat qui leur permettent de bien se compléter sur certains domaines tout en
sachant qu'il y'a des domaines où elles peuvent être concurrentes.
Nous remarquerons aussi qu'avec l'évolution de la technologie mobile, des applications
peuvent être conçu avec ambition d'implémenter les systèmes de communication
unifiée : le cas innovant d'Androïde et bien d’autres.
Nous ne pouvons pas parler de réelles innovations lorsque nous prenons séparément les
outils collaboratifs classiques tels que le courrier électronique ou encore le téléphone.
L’innovation majeure réside dans le regroupement de ces outils pour passer à une
communication unifiée. Généralement, le coû t engendré par la mise en place d’une
solution unifiée constitue un frein pour les entreprises car le marché a été pendant
longtemps dominé par des grosses entreprises comme IBM ou Microsoft. Néanmoins,
l’acquisition de logiciels intégrant une solution de communication unifiée pourrait
représenter un bon investissement sur le long terme. Nous avons vu par exemple que la
visioconférence ou la VoIP permettaient de faire des économies considérables par
rapport aux coû ts des voyages ou encore des factures téléphoniques. En fait, tout dépend
de la structure de l’entreprise considérée et de l’usage qu’elle souhaite en faire.
CHAPITRE II :
NOTION GENERALE SUR LA
VIRTUALISATION
Vous imaginez bien déjà quelques avantages de cette nouvelle architecture. Pour en citer
quelques-uns :
Il n'y a besoin que d'un ordinateur au lieu de trois
L'administration de ces trois serveurs est centralisée
L'utilisation des ressources physiques est optimisée
Pour être utile de manière opérationnelle, la virtualisation doit respecter deux principes
fondamentaux :
- Le cloisonnement : chaque système d’exploitation a un fonctionnement indépendant,
et ne peut interférer avec les autres en aucune manière.
- La transparence : le fait de fonctionner en mode virtualisé ne change rien au
fonctionnement du système d’exploitation et a fortiori des applications.
Enfin la virtualisation permet une répartition des services sur plusieurs machines
virtuelles et par là même une meilleure sécurité : si un système est compromis, les
autres peuvent continuer à fonctionner normalement.
Microsoft Hyper-V 2012 R2 VMware vSphere Hypervisor Citrix XenServer 6.5 SP1
6.0
CPU max 320 CPU logiques 2 CPU physiques (480 CPU
logiques) 160 CPU logiques
Mémoire max 4 To 4 To 1 To
II.3- AVANTAGES
Le premier avantage, et le plus important, lorsque nous parlons de virtualisation est de
pouvoir faire fonctionner plusieurs OS (Operating System, systèmes d’exploitation en
français) sur le même environnement physique.
Les investissements pour le renouvellement des serveurs seront donc nettement
moindres en termes d’achat de matériel.
En plus de cet avantage majeur, il y en a bien d’autres, notamment en termes
d’économies et d’efficacité. Vous trouverez plus de détails sur les différents avantages ci-
dessous.
Electricité et climatisation
On sous-estime souvent le coû t d’alimentation en électricité des serveurs et de la
climatisation nécessaire. Ces coû ts, cumulés tout au long de la vie de vos serveurs, sont
loin d’être négligeables rapportés au coû t d’acquisition d’un serveur. Un seul serveur
physique vous coutera nettement moins cher en climatisation et électricité sur une
période de 4 ans que 3 ou 4 serveurs.
Rapidité pour déployer un nouveau serveur
Lors de projet de déploiement de service, ou dans le cadre d’une migration de serveur,
l'achat ainsi que l'installation d'un nouveau serveur sont souvent très longs.
Il faut commander le serveur physique et les licences système (Windows Server 2008 ou
2012), attendre de recevoir le matériel puis ensuite installer les différents logiciels
système, et enfin faire les mises à jour avant que votre serveur soit prêt. On parle alors
de plusieurs semaines de délais !
Dans le monde virtuel nous avons déjà l'équipement physique en place donc pas
d’attente de livraison d'un serveur. Déployer un nouveau serveur se compte ainsi en
heures ou en minutes et non plus en semaines.
Monitoring serveur
Plusieurs produits permettent de monitorer voir de faire de l’administration de
serveurs (Ex. MOM, Nagios, Kaseya etc.). En plus d'être coû teux, ces outils doivent être
personnalisés en fonction du type de serveur à surveiller. Dans le cas de la virtualisation,
il n’y a qu’un seul serveur matériel à monitorer, ce qui représente un tronc commun
important. On peut ainsi, par exemple, surveiller de manière plus fine les services et
l’espace disque des serveurs virtuels.
Portabilité
Pour une machine physique, un serveur virtuel n'est qu'une suite de fichiers. Ils peuvent
être déménagés sur n'importe quel type de matériel sans risque d‘erreurs au démarrage.
Si besoin, ces fichiers peuvent être copiés sur un disque dur externe et être emportés
pour remonter le serveur virtuel sur un serveur physique distinct dans d’autres locaux
par exemple.
Restauration
Puisque l’on peut facilement sauvegarder un serveur virtuel dans son ensemble, comme
on sauvegarderait un simple fichier, il est également possible de restaurer très
simplement l’intégralité d’un serveur virtuel, évitant ainsi d’avoir à réinstaller les
logiciels.
Recouvrement suite à un désastre
Grâ ce à la portabilité des machines virtuelles évoquée ci-dessus, il est très simple et
rapide de reprendre l’activité suite à un désastre. Il suffit de sauvegarder les machines
virtuelles et de les mettre sur une autre machine physique supportant la virtualisation
(temps d’installation de l’ordre d’une journée) pour pouvoir relancer votre activité.
Environnement de test
Une autre fonction très utile de la vitalisation est la possibilité de faire des captures
instantanées qui sont en fait des photographies du serveur virtuel. Il est ensuite
possible, suite à une erreur ou autre, de revenir en arrière très rapidement grâ ce à une
des dernières captures instantanées. Cette fonction est très utile pour les mises à jour,
ou pour faire des tests de développement.
En effet elle permet de réinstaller la configuration de base du serveur sans l‘altérer. On
n'hésitera plus alors à faire une mise à jour importante potentiellement risquée
puisqu’on peut facilement revenir en arrière.
Continuité de service « haute disponibilité »
Il s’agit ici d’installer 2 serveurs physiques (ou plus) en redondance (Cluster). Ainsi si
un serveur physique rencontre une panne, les machines virtuelles qu’il héberge seront
automatiquement migrées en quelques secondes vers le deuxième serveur physique. On
peut ainsi avoir un taux de disponibilité de 99,9% et les utilisateurs auront à peine le
temps de s’apercevoir de la panne.
Répartitions des applications, fiabilité
Aujourd’hui, dans une PME, la tendance est de mettre toutes les applications serveurs
utiles à l’entreprise sur un seul serveur, ce qui augmente fortement les risques
d’immobilisation de l’ensemble en cas de problème technique ou de panne.
Par exemple l'installation d'une application métier risque de remettre en cause le
fonctionnement de la messagerie Microsoft Exchange pour d’éventuels problèmes de
compatibilité. Ou bien encore un prestataire installant son application va devoir
redémarrer plusieurs fois le serveur rendant ainsi indisponible le partage de fichiers et
d’impressions.
Dans un environnement virtuel on peut dédier un serveur virtuel à une application
spécifique, diminuant ainsi les risques d’immobilisations de l’ensemble des applications.
Physique vers virtuel
Si l’on possède un ancien serveur en voie d’obsolescence, que l’on n’ose pas réinstaller
car personne ne sait configurer les logiciels présents dessus, ou que cela reviendrait très
cher de faire intervenir le prestataire compétent pour sa réinstallation, la virtualisation
offre la possibilité de convertir le contenu de la machine physique en machine virtuelle,
permettant d’économiser en temps de migration et d’immobilisation (temps nécessaire
de l’ordre d’une journée).
On rendra ainsi pérenne un ancien serveur physique à risque.
II.4- LES CONTRAINTES LIEE A LA VIRTUALISATION
Malgré tous ces avantages, se lancer dans la virtualisation sans y avoir bien réfléchit,
sans études et surtout sans plan de reprise d’activité (PRA) peut être fatal à votre
système d’information.
Quelques inconvénients existent autour de la virtualisation :
Coû t important : pour faire fonctionner convenablement une architecture virtualisée,
l'entreprise doit investir dans un serveur physique disposant de plusieurs
processeurs et de beaucoup de mémoire,
Pannes généralisées : si le serveur physique tombe en panne, les machines virtuelles
tombent également en panne,
Vulnérabilité généralisée : si l'hyperviseur est bogué ou exposé à une faille de
sécurité, les machines virtuelles peuvent l'être également et ne sont plus protégées.
Comme nous avons pu le constater au cours de ce chapitre la virtualisation présente de
nombreux atouts elle ne se cantonne plus uniquement au statut de technologie
innovante, elle devient une composante incontournable de l’informatique de demain.
Malgré tous ces avantages, la virtualisation n’est pas à prendre à la légère et doit être
mû rement réfléchie. Pour une virtualisation redondante il est capital de dupliquer les
machines virtuelles.
CHAPITRE III :
MISE EN PLACE DE L’ENVIRONNEMENT
VIRTUEL
L’environnement dans lequel nous installerons notre système de communication unifiée
est celui de Windows server 2012, dans les lignes qui suivront nous allons procéder à
son installation sur Oracle VM VirtualBox qui est la solution de virtualisation que nous
avons choisi d’utiliser dans le cadre de la réalisation de ce projet de fin de cycle.
III.2-L’HYPERVISEUR VIRTUALBOX
Choisissez ensuite la quantité de mémoire vive que vous allez allouer à votre machine
virtuelle. Ce choix est important, car c'est de la mémoire vive qui sera disponible en
moins pour votre machine physique. La mémoire RAM disponible physiquement (par
exemple 4 Go) devra non seulement suffire pour supporter le système d'exploitation
principal (sur lequel est installé VirtualBox) mais également pour vos machines
virtuelles. Dans le cas d'un ordinateur doté de peu de RAM, vous allez sentir très
rapidement un goulot d'étranglement. L'étape suivante consiste à créer un disque dur
virtuel :
NB : Dans notre cas nous avons choisi comme taille 4096 Mo moins que ça le
processus d’installation de Skype entreprise risque d’échouer.
Figure 10 création d’un disque virtuel
Choisissez Créer un disque dur virtuel maintenant pour assigner un nouveau disque dur
à votre future machine virtuelle, puis cliquez sur Créer.
Figure 11 Choix du type de disque virtuel
Vous pouvez maintenant choisir le type de fichier de votre choix. Le fichier VMDK est lu
non seulement par VirtualBox mais également par VMWare. Cela pourrait vous être utile
au cas où vous souhaiteriez changer d'hyperviseur. Une fois votre choix fait, cliquez sur
Suivant.
Choisissez ensuite si la taille de votre disque virtuel sera allouée dynamiquement ou
fixe. Les explications de VirtualBox sont plutô t claires. Je vous recommande la taille
dynamique si vous souhaitez assurer une certaine évolutivité à l'espace de votre VM, et
la taille fixe en terme de performances. Cliquez sur Suivant, puis choisissez la taille
allouée à votre disque dur.
Après avoir sélectionnez l’iso patientez pendant l’initialisation du système après quoi
vous aurez l’écran suivant
Figure 14 Choix des paramètres de langues, du format horaire et du type de
clavier
Sélectionnez votre disque dur et cliquez sur « Suivant «. Ce disque dur sera formaté,
partitionné, et utilisé par Windows Server 2012.
Installation terminée et finalisée ! Vous arrivez sur le Bureau de Windows Server 2012
est le Gestionnaire de serveur s’ouvre.
Skype Entreprise Server 2015 est disponible en édition Standard et édition Entreprise.
La principale différence est que l’édition Standard ne prend pas en charge les fonctions
de haute disponibilité qui sont incluses dans l’édition Enterprise.
Skype Entreprise Server est un produit évolué et le processus d’installation exact
dépend en grande partie de votre situation particulière. Par exemple, pour les petites
organisations un seul serveur exécutant Skype Entreprise Server 2015 édition Standard
peut être approprié, alors qu’une grande organisation multinationale pourrait avoir
50 serveurs sur différents sites dans le monde dédié au produit.
IV.1-INSTALLATION
Une installation de Skype Entreprise Server comprend de nombreuses procédures.
Pour que Skype Entreprise Server devienne opérationnel dès la première fois, huit
étapes principales sont nécessaires. Il est important de comprendre que les exemples de
procédures de ce chapitre ne sont pas les seules procédures requises pour l’installation
de Skype Entreprise Server. Les huit étapes suivantes sont simplement des exemples
permettant de mieux comprendre l’ensemble du processus et d’obtenir un
environnement de travail de base opérationnel. Les huit étapes sont les suivantes :
Installation des composants Skype Entreprise Server 2015 sur des serveurs
de la topologie : une fois la topologie chargée dans le magasin central de
gestion , vous devez installer les composants du système Skype Entreprise Server
sur chacun des serveurs de la topologie.
Les logiciels et les rôles qui doivent être installés avant un déploiement de
Skype Entreprise Server 2015
Il y a quelques composants que vous devez installer ou configurer pour tout serveur
exécutant Skype Entreprise Server 2015, ils sont répertoriés ci-dessous. Il y a ensuite
des exigences supplémentaires pour des rô les de serveur spécifiques.
Nous avons entre autres :
Net Framework 4.5 & 3.5
Windows Identity Foundation
Windows Management Framework 3.0 (PowerShell version 3.0)
Microsoft Silverlight
Rô le de serveur web (IIS)
Un DC (contrô leur de domaine) / un serveur DNS et le rô le Autorité de certificat
Les composants principaux sont les suivants, comme indiqué dans la figure ci-dessous.
Figure 36 : composants principaux installés
Une fois que l’installation des composants principaux est terminée, l’assistant
Déploiement de Skype Entreprise Server 2015 démarre automatiquement, comme
indiqué dans la figure.
Figure 37 : Assistant de déploiement
Skype Entreprise Server fonctionne en étroite collaboration avec Active Directory. Vous
devez préparer le domaine Active Directory pour qu’il fonctionne avec Skype Entreprise
Server. Ce processus est facilité par l’Assistant déploiement et il suffit de l’effectuer une
seule fois pour le domaine, car le processus crée des groupes et modifie le domaine, ce
qui n’est nécessaire qu’une seule fois.
Skype Entreprise Server requiert un partage de fichiers pour que les ordinateurs
puissent échanger des fichiers à travers la topologie.
o Pour utiliser un partage de fichiers qui a déjà été défini dans votre
topologie, sélectionnez Utiliser un partage de fichiers précédemment
défini.
Une fois que vous avez publié une topologie, vous pouvez installer les composants de
Skype Entreprise Server sur chaque serveur de la topologie. Faites appel à l’Assistant
Déploiement pour exécuter les quatre étapes du déploiement que sont l’installation du
magasin de configurations local, l’installation des serveurs frontaux, la
configuration des certificats et le démarrage des services.
Installation du système Skype Entreprise Server
Insérez le support d’installation de Skype Entreprise Server 2015. Si l’installation
ne démarre pas automatiquement, double-cliquez sur Installation (Setup).
Une boîte de dialogue apparaît pour demander si vous voulez l’installer. Cliquez
sur Oui.
Passez en revue le Contrat de Licence Utilisateur Final et si vous êtes d’accord,
sélectionnez J’accepte les termes du contrat de licence si vous choisissez
d’accepter les termes d’utilisation contenus dans le contrat de licence, puis
cliquez sur OK.
Dans la page Assistant Déploiement, cliquez sur Installer ou mettre à jour le
système Skype Entreprise Server.
Une fois sur la page utilisateurs il faut rechercher un utilisateur par son nom et ou son
prénom via la barre de recherche comme indiqué dans le schéma ci-après :
Une fois les utilisateurs activés ils seront en mesure de jouir des fonctionnalités de
Skype entreprise server 2015 et cela grâ ce au client Skype basic entreprise qui bien
entendu devra être au préalable installé sur les postes clients comme cela est illustré
dans la figure ci-après :
CONCLUSION GENERALE
Les produits de communications unifiées tels que le Skype Entreprise Server 2015
(anciennement appelé Microsoft Lync server 2013) visent de manière générale à
améliorer la productivité des collaborateurs de l'entreprise en permettant et/ou en
rendant plus efficace le contrô le, la gestion, l'intégration et l'utilisation au quotidien de
plusieurs formes de communications. En somme, ce projet nous a permis de comprendre
les concepts liés aux communications unifiées, les différentes technologies utilisées et sa
mise en place grâ ce au système de communication unifiée de Microsoft « Skype
Entreprise Server 2015 ».
Par ailleurs, nous nous sommes rendu compte que grâ ce à un système de
communication unifiée les PME en pleine expansion bénéficient de nombreux avantages
tels que les travaux en collaboration, la réduction des conflits de communication,
l'amélioration de la productivité... et leurs permet aussi de disposer d'un réseau de voix,
vidéo et de données. Cependant la mise en place d’un système de communication unifiée
n’a pas que des avantages comme nous avons pu le constater, cela a un coû t et un impact
sur le débit. En outre la réussite de la mise en place d’un système de communication
unifiée passe non seulement par l’adhésion et la formation des utilisateurs mais aussi
par sa capacité d’intégration à l’existant.