1-La Pratique de La Géotechnique Enviromentale Est

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1- la pratique de la géotechnique enviromentale est :

Modélisation du transport de pollution


La modélisation numérique du transport des polluants dans le domaine de la géotechnique de
l'environnement est généralement effectuée afin d'évaluer l'effet potentiel de ce phénomène
sur le milieu naturel, en particulier sur les eaux souterraines. Ces résultats sont fréquemment
incorporés dans le dimensionnement du système de réhabilitation de zones polluées où
à la conception du système de confinement pour une décharge future
Stabilité des déchets
L'ingénieur peut rencontrer un nombre important de problèmes géotechniques pendant le
dimensionnement, la construction et l'exploitation d'une décharge
d'ordures ménagères. Le contournement ou la résolution de ces problèmes nécessitent une
connaissance globale des caractéristiques mécaniques des déchets, ainsi que de l'interaction
entre les déchets et les éléments constituant la décharge
Réhabilitation de sites pollués
Un élément important dans la conception du système de réhabilitation de sites est l'analyse
des risques.
Cette analyse consiste en l'évaluation du chemin de transfert complet entre la source de la
pollution jusqu'à son point d'impact (cible) sur l'environnement. Dans la pratique, l'analyse est
plus compliquée lorsqu'existent plusieurs sources de pollution, plusieurs cibles et ainsi que
des chemins de transfert multiples. De plus, le chemin de transfert peut se modifier avec le
temps
Évaluation des risques géo-environnementaux pour les matériaux de dragage et les matériaux
géotechniques non usuels
La boue provenant des activités de dragage peut présenter un risque pour l'environnement
lorsqu'elle contient une pollution significative. Par exemple, une étude effectuée par Brown et
al. (1990) a mis en évidence le risque de cancer en fonction du chemin d'exposition aux boues
contaminées
-Risque :
Pour la majorité des auteurs la notion du risque est l‘équivalent de la notion du danger dont «
le risque est un danger donc on peut jusqu‘à un certain point, mesurer l‘éventualité, que l‘on
peut plus ou moins prévoir les probabilités mathématiques des pertes de vies humaines,
blessés, dommage aux bien et atteinte à l’activité économique au cours d’une période de
référence et dans une région donnée pour un aléa particulier ». Nous observons d’après la
définition du concept de risque, qu’il est la résultante de la conjugaison d’autres concepts qui
peuvent se formaliser par l’expression suivante :

Les risques sont regroupés dans deux grandes familles :


1- Risque naturel :
Est un risque déclenché par un phénomène dans lequel la nature est l‘unique composante, sa
source est donc un ou plusieurs aléas naturels, il peut être d‘origine ;
• Géologique : Séisme, Tsunami, Eruption volcanique, Mouvement du Terrain ;
• Climatique : inondation, cyclone, Ouragan, Tempête et Vent, Avalanche, Sécheresse ;
• Environnementale : Déforestation, Désertification…etc.
2- Les risques technologiques :
Ils regroupent les risques industriels, nucléaires, biologiques, rupture de barrage.

L’aléa géotechnique :
Un phénomène dangereux, une substance, Activité humaine ou condition pouvant causer Des
pertes de vies humaines, des blessures ou d’autres effets sur la santé, des dommages aux
biens, des pertes de moyens de subsistance et des services, des perturbations socio-
économiques, ou des dommages à l’environnement
Un aléa se caractérise par trois variables sont :
• Le type d’évènement (sa nature).
• L’intensité d’événement.
• Probabilité d’occurrence d’un évènement ou la fréquence.
• Sa localisation et son étendue spatiale.
Quantifier un aléa revient à estimer sa probabilité d’occurrence et son intensité.
Certains aléas sont liés au lieu du projet et à son environnement. Dans cette catégorie on citera
:
 Les aléas liés au site (la géologie, l'hydrogéologie, la géotechnique), à l'environnement
immédiat du projet en matière de ressources en matériaux locaux, aux possibilités
d'approvisionnement (recensement des carrières, gisements…), les contraintes hydrauliques
ou hydrogéologiques (zones inondables, zones humides …), et d'autres difficultés d'ordre
géologique (cavité souterraine, zones sismiques, matériaux complexes …)
 Les aléas liés aux activités humaines et à l'interaction avec le projet (cohabitation, co-
gestion…) qui sont souvent en relation avec des nuisances générées par le projet telles que les
vibrations, les poussières… ou générateur de problèmes de reconnaissance de sol avant
l'acquisition des terrains (réseaux enterrés rendant difficile la réalisation de sondages, sols
pollués difficiles à détecter sur de petites zones…)
Enjeux :
Personnes, biens, systèmes ou autres éléments présents dans les zones de risque et qui sont
ainsi soumis à des pertes potentielles.
Catastrophe :
Rupture grave du fonctionnement d’une communauté ou d’une société impliquant
d’importants impacts et pertes humaines, matérielles, économiques ou environnementales que
la communauté, ou la société affectée ne peut surmonter avec ses seules ressources.
L’inondation :
est une submersion temporaire par l’eau de terres qui ne sont pas submergées en
temps normal.
Différents types d’inondations :
Inondations de plaine :
Précipitations sur des sols où le ruissellement est long à se déclencher
Inondations par remontée de nappe :
(lorsque le sol est saturé)
Formation rapide de crues torrentielles :
Précipitations intenses tombant sur tout un bassin versant
Les crues rapides des bassins périurbains :
L’imperméabilisation du sol (bâtiments, voiries, parkings...) limite l’infiltration des pluies et
accentue le ruissellement
Submersion marine
La crue :
Est un phénomène naturel et saisonnier qui correspond à une élévation du niveau des eaux.
Elle ne provoque pas de perturbations majeures lorsque son ampleur est modérée. Mais une
crue est susceptible de présenter des risques lorsque le débit et le volume d'eau sont tels qu'il y
a débordement par rapport au lieu d'écoulement habituel (le lit mineur) :
on parle alors d'inondation. L'eau se répand dans les zones d'expansion des crues, qui
correspondent au lit majeur du cours d'eau, souvent largement urbanisées. Il est donc très
important de bien différencier les notions de crue et d’inondation.
Une crue d'un cours d'eau est un débit important d'eau douce, de courte durée, dans un courant
d'eau, résultant d'un évènement météorologique comme de fortes pluies ou la fonte rapide des
neiges. Autrement dit, la crue qualifie un gonflement brusque de l'hydro gramme dû à
l'augmentation du débit d'une rivière ou de tout cours d'eau.
Types des crues :
On distingue deux grands types de crues :
-Les crues océaniques sont provoquées par des précipitations réparties sur plusieurs jours ou
semaines, mais d’intensité modeste, et/ou parfois par la fonte des neiges. La montée des eaux
et la décrue sont lentes, progressives et donc facilement prévisibles. La durée des hautes eaux
varie de plusieurs jours à quelques semaines selon la taille du bassin d’alimentation du cours
d’eau et la durée des précipitations
Les crues torrentielles résultent des précipitations de type orageux. Elles durent entre quelques
heures et deux journées, et se produisent très vite après les pluies (moins de 24 h). Ces crues,
plus fréquentes dans les zones à relief accidenté et dans les régions à climat méditerranéen ou
tropical.
Lit majeur
Le lit majeur comprend les zones basses situées de part et d'autre du lit mineur, sur une
distance qui va de quelques mètres à plusieurs kilomètres.

Adversité :

La vulnérabilité
« Selon la définition de l'ONU, la vulnérabilité est le degré de perte (de 0% à 100%) résultant
d'un phénomène susceptible d'engendrer des victimes et des dommages matériels »
les caractéristiques et les circonstances d’une communauté ou d’un système qui le rendent
susceptible de subir les effets d’un danger.
La vulnérabilité indique la fragilité des éléments à risque par rapport à l’occurrence d’un
évènement, et elle représente par conséquent un paramètre fondamental pour la prévention. La
vulnérabilité est le rapport de la fragilité du site et la gestion préventive. Fragilité du site
Vulnérabilité = ---------------------------- Gestion (préventive)

Intensité d’un séisme


L’intensité est définie par l'importance des effets sur les hommes et les constructions
provoqués par un séisme en un point donné. En général, elle diminue quand on s'éloigne de
l'épicentre. Échelle d'intensité la plus utilisée est l’échelle MSK (Medvedev, Sponheuer et
Kamik)
La magnitude de tremblement de terre
Elle mesure l'énergie dégagée au point de rupture dans l'écorce terrestre. La magnitude ne
varie pas quand on s'éloigne de l'épicentre. L’échelle de magnitude la plus utilisé est celle de
Richter. Il existe plusieurs échelles de magnitude, toutes continues et ouvertes. Il existe des
magnitudes inferieures à 0 et supérieures à 9.
-La différence entre un sol affaisable et un sol gonflant :
Définition des sols affaissables
Sol à effondrement brusque est défini comme le sol qui sujet à une réduction importante et
Soudaine du volume lors du mouillage. Les dépôts de sols affaissables se partagent deux
Caractéristiques principales :
• Ils sont lâches.
• Ils sont naturellement très secs.
Plusieurs chercheurs ont essayé de définir un sol affaissable avec des différentes façons. La
plupart d’entre eux ont considéré le sol affaissable comme étant un sol partiellement saturé.
Par exemple :
Sultan (1969) : a défini un sol affaissable comme étant un sol qui subit une quantité
appréciable de variation de volume sous l’effet de saturation, de l’application d'une
charge ou de la combinaison des deux
Selon Dudley (1970) : qui a défini le sol affaissable comme étant tout sol non saturé qui subit
un réarrangement des particules et une grande diminution de volume due à la saturation, avec
ou sans chargement appliqué.
Jenning et Knight (1975) : ont défini le sol affaissable comme étant un sol qui subit un
tassement dû à la saturation d’un sol partiellement saturé sans aucune augmentation de la
Contrainte appliquée
-Le sol affaissable comme étant le sol dans lequel les parties constituantes ont un arrangement
ouvert et qui forment une structure métastable qui peut s’affaisser pour former une structure
plus stable et plus dense de volume considérablement réduit.
Les facteurs principaux affectant l’affaissement des sols sont la masse volumique sèche
initiale, la teneur en eau initiale, le type et la quantité des minéraux d’argile, la taille des
grains et la contrainte appliquée

Sols gonflants (Expansive (swelling) soil)


Sols expansifs sols (ou minéraux argileux) qui présentent un changement de volume
considérable avec le changement de la teneur en humidité. Les sols expansifs contiennent des
quantités appréciables de minéraux argileux gonflants.
Un sol essentiellement expansif est celui qui change de volume en fonction des changements
d'eau contenu.
Il existe un certain nombre de cas où une expansion peut se produire par des changements
induits chimiquement (par exemple, gonflement des sols sulfatés traités à la chaux)
Cependant, de nombreux sols qui présentent un comportement de gonflement et de retrait
contiennent des minéraux argileux expansifs, comme la smectite, qui absorbe l'eau, plus un
sol contient d'argile, plus sa houle est élevée potentiel et plus il peut absorber d'eau
 Donc à partir de deux définition de deux types de sol (expansive and collapssible)
On trouve que dans les sols affaisable en présence d’eau les particules sont réarrangés et le
volume est diminué avec ou son chargement appliqué
Mais dans les sols gonflants le changement de teneur en eau va augmenter le volume, cette
changement à cause des structures interne « minéraux argileux »
Tassement admissible :
L’amplitude des tassements absolus n’est en générale pas préjudiciable aux structures elles-
mêmes, mais elle provoque des désagréments voir des problèmes aux éléments de jonction
entre les bâtiments notamment pour les canalisations (d’eau, de gaz, des égouts). Les
tassements d’ensemble peuvent parfois être importants sans provoqué des dégâts majeurs. Les
tassements différentiels et absolus sont considérés comme admissibles lorsqu’ils peuvent être
absorbés sans inconvénients par la structure, leur valeur dépend donc de la raideur de
l’ouvrage de son matériau de construction.
Le calcul des tassements sous une fondation constitue un problème très important en
mécanique des sols.
Il existe deux grandes classes de méthodes de détermination du tassement des fondations
Superficielles :
• Méthodes à partir des résultats d’essais de laboratoire : essentiellement des résultats de •
L’essai œdométrique, utilisé surtout pour les sols fins à fort cohésion ;
• Méthodes à partir des résultats d’essais in-situ : (essai de pénétration au carottier SPT, essai
• L’essai de pénétration statique SPT, et essai préssiomètrique Ménard, utilisé pour les sols
pulvérulents, à cause de l’impossibilité de prélèvement pour les essais de laboratoire
-on peut estimer le tassement par :
-il existe un tableau comprend les valeurs de tassement admissible pour chaque ouvrage donc
après le calcul de tassement par des différentes méthodes, la valeur de tassement trouvée est
comparée par le tableau qui l’on peut considère comme une référence pour dire que la valeur
est admissible ou non

Crue de référence
La crue de référence, se définit comme "la plus forte crue connue et, dans le cas où celle-ci
serait plus faible qu'une crue de fréquence centennale, à prendre en compte cette dernière". La
présentation des données hydrologiques au sein du rapport méthodologique est l'occasion de
comparer la crue historique considérée comme la plus importante à un débit centennal
modélisé. Si la crue historique est supérieure à la crue centennale, c'est donc la crue historique
qui vaut crue de référence.
-on peut connu la crue de référence par :
La prévision des crues de référence est la modélisation des quantités de précipitations, solides
ou liquides, reçues dans un bassin hydrographique et de leur effet sur l'écoulement dans les
cours d'eau. Les services météorologiques utilisent des modèles de prévision numérique du
temps pour estimer la quantité de pluie ou neige qui devraient tomber. Mais souvent, ce sont
des collectivités territoriales locales qui notent les quantités reçues, le débit des rivières et
utilisent des programmes de modélisation des crues pour prévoir les débordements et tenter de
limiter les dégâts d'inondation aux riverains. Ces systèmes servent aussi souvent à contrôler
les systèmes d'égouts pluviaux, le niveau des barrages et les canaux de dérivations des crues.
Les cartes d’aléas inondation, indiquent par zone, des hauteurs d’eau pour une crue de
référence. Pour connaitre la hauteur d’eau, il faut faire la différence entre la "côte de la crue
de référence" et la cote altimétrique du premier plancher habitable (ou cote du terrain naturel).
Cette dernière information peut être recueillie sur les plans du bâtiment, des cartes ou
modélisations topographiques existantes ou encore à partir d’un travail réalisé par un
géomètre.
Enfin, les repères et les laisses de crue, matérialisations physiques d’évènements passés,
témoignent de manière plus ou moins fiable, des hauteurs d’eau maximales atteintes
localement.
-Les aménagements possibles d’un cours d’eau sujet à l’inondation :
- Augmenter la capacité maximale d’évacuation des eaux en période de crue.
- Limiter en surface l’espace inondé
1. Les travaux de correction et de régularisation des cours d’eau
Ils visent à réduire la hauteur de submersion lors des crues en facilitant l’écoulement de l’eau.
Ils creusent le lit mineur de la rivière ou linéarisent son cours. Cet objectif peut être réalisé par
de nombreux travaux tels que l’élargissement du lit mineur du cours d’eau par recalibrage ;
l’approfondissement du lit mineur par dragages ; le remodelage du tracé du lit mineur ; la
mise en place d’enrochements, d’épis ; la construction de seuils.
2. Les digues et les levées
(Digue de terre destinée à contenir un cours d’eau dans des limites déterminées.
Elles visent à augmenter la hauteur des berges d’un cours d’eau afin de contenir la montée des
eaux dans son lit mineur.
Elles visent à augmenter la capacité maximale d’évacuation des eaux en période de crue,
influent sur la vitesse d’écoulement de l’eau et réduisent la surface inondable.
Elles sont traditionnellement longitudinales par rapport à la rivière et représentent les plus
anciennes structures de lutte contre les inondations.Efficacité : Les digues sont efficaces en
terme de réduction des dommages dus aux inondations et de protection des personnes.
Impacts sur l’hydrosystème :
- Isolement de la rivière par rapport à son lit majeur d’où de faibles échanges de matières,
d’énergie et d’organismes et des conditions écologiques différents de part et d’autres de la
digue.
A court terme :
- Diminution de l’alimentation en eau des nappes phréatiques due à l’évacuation trop rapide
des crues en aval.
- Problème de drainage des zones situées derrière les digues.
- Érosion accrue qui conduit à une incision du lit pouvant dans certains cas menacer les
aménagements de rivière (digues, piles de ponts…)
A long terme :
- Diversité écologique réduite.
- Modification de la végétation alluviale.
Modification du style fluvial et des habitats.

 La mise en œuvre de certains ouvrages de protection ou le recours à des techniques


d’aménagement telles que les digues et les barrages écrêteurs de crues, incite souvent les
populations et les élus à urbaniser les zones inondables, convaincus que le risque est devenu
acceptable (Parker, 1995) voire qu’il a disparu. Rappelons que ce processus n’est pas récent.
En effet, l’histoire des aménagements de rivière des deux derniers siècles décrit cette « spirale
du risque ». Cette illusion sécuritaire peut être aussi le prétexte à la pression immobilière et
encourage une urbanisation sans retenue, alors que la meilleure protection consiste en la
diminution de la présence humaine en zone inondable.
 Il faut faire des cours d’eau endigués pour la protection contre les inondations
 La mise en oeuvre de barrages vise à retenir ou dévier un certain volume d’eau de la
rivière afin de réduire la fréquence des crues, l’étendue des zones inondées et la durée des pics
de crue.

8.Répondez par vrai ou faux :


- Le tremblement de la terre causé par des ondes vibratoires se déplaçant sur et sous la surface
de la croûte terrestre ? vrai
- l'intensité indique les effets du séisme à un lieu d'observation particulier ? vrai
- La magnitude fait référence à la puissance du tremblement de terre dans son ensemble ? vrai
- L'intensité d'un séisme est plus pertinente en termes de santé publique que sa magnitude ?
vrai
- Les glissements des terrains sont des mouvements rapides ? faux
- Les éboulements sont des mouvements rapides ? vrai
- Les effondrements sont des mouvements rapides ? vrai
- Le retrait ou le gonflement sont des mouvements lents ? vrai
- Les éboulements sont des mouvements lents ? faux
- Les coulées boueuses sont des mouvements lents ? faux

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