Energie
Energie
Energie
Prépare par :
Rédiger par :
M. BOUARAOUR Kamel
Année universitaire :
2020/2021
Sommaire
Introduction
1. Séchage
1.1. Définition
1.2. Historique
2. Domaines d’utilisations
2.1. Industrie agroalimentaire
2.2. Industrie du bois
3. Différents méthodes du séchage
3.1. Séchage mécanique
3.2. Séchage chimique
3.3. Séchage thermique
4. Caractéristiques de l’air de séchage
4.1. humidité
4.1.1. humidité absolue
4.1.2. Humidité relative
4.2. Température sèche
4.2.1. Température humide du gaz
5. Caractéristiques des solides humides
5.1. Humidité absolue
5.2. Teneur en eau à base humide
5.3. Taux d’humidité
5.4. États de siccité
6. Théories descriptives du phénomène de séchage
6.1. Théorie de la diffusion du liquide (Modèle de Sherwood) (1929)
6.2. Théorie capillaire (1937)
6.3. Théorie Whitaker (1977)
6.4. Théorie de Krischer-Berger et Pei (1938)
6.5. Théorie de Philip et De Vries (1957)
7. Modes de séchage
7.1. Séchage par conduction
7.2. Séchage par convection
8. Ce type de transfert utilise l'équation suivante
8.1. Séchage par rayonnement
8.2. Transferts de matière
8.3. Vitesse de séchage
8.4. Cinétique du séchage
8.4.1. Période de mise en température (Période 0)
8.4.2. Période à vitesse constant
8.4.3. Période de ralentissement
9. Matériel et mode opératoire
9.1. Description du système de séchage
9.1.1. Une chambre de séchage
9.1.2. Des ventilateurs
9.1.3. Une unité de production d’énergie d’appoint
10. Préparation du produit
11. Méthode de travail
12. Appareillages de mesures
12.1. Détermination de l’humidité initiale et la masse sèche des produits à
sécher
12.2. Mesure du rayonnement solaire
12.3. Mesures des températures
12.4. Mesures de l’humidité et de la vitesse de l’air à l’entrée de la chambre
12.5. Mesures de la vitesse et de la température de l’air extérieur
Introduction
De plus, le séchage des légumes et des fruits est une solution alternative pour
réduire les pertes de récoltes agricoles, mais ce processus nécessite plus de
carburant et d'énergie dans les complexes industriels.
1.1. Définition :
1.2. Historique :
Le séchage est une technique très anciennement utilisée pour la conservation des
produits agricoles et alimentaires (céréales, graines, fourrages, viandes et
poissons séchés, jambons, tabac, etc.), ou pour l’élaboration des matériaux
(briques de terre sèche, céramiques, poterie avant cuisson, bois,…), ou pour les
textiles (lavage, teinture,…) et les peaux. Pour ces applications traditionnelles,
on fait encore beaucoup appel au séchage par l’air ambiant dit «naturel», le
séchage dit «artificiel» avec apport d’énergie, n’étant qu’une technique
complémentaire apportant une plus grande régularité face aux aléas climatiques,
ou bien apportant de nouveaux services (lait sec ou café dits « instantanés »,
pâtes alimentaires sèches à longue conservation, etc )
2. Domaines d’utilisations :
Une grande partie des aliments que nous consommons ont subi une opération de
séchage. Le séchage peut être une étape nécessaire à la conservation de
l’aliment. Il existe moins de 200 types de séchoirs industriels dans le secteur
alimentaire. On peut citer par exemple :
Le bois qui vient d'être abattu et scié contient un fort degré d'humidité qui
interdit son utilisation immédiate dans les conditions correctes, sinon on
s'expose à des changements de taille et de forme du bois .
Les deux transferts se dédoublent en une phase externe et une phase interne :
4.1. humidité :
Ha=Ma/Me ( kgv.kgas -1 )
On nomme température sèche d’un gaz la température indiquée par une sonde de
température placée dans le courant gazeux. Il s’agit de la température d’un gaz
au sens Courant
Mh = 𝑴𝒆 /𝑴𝒔
𝒙 = 𝑴𝒆 /𝑴𝒔 = 𝑴𝒉+𝑴𝒔/ 𝑴𝒔
C’est la masse de liquide contenue par unité de masse de matière à sécher. Bien
qu’il soit fait très souvent référence à la matière humide, il est préférable
d’exprimer le taux d’humidité par rapport à la matière anhydre.
Un corps anhydre est un corps dont le taux d’humidité est nul. Un corps sec ou
séché correspond plus généralement au produit tel qu’il est obtenu à la sortie du
sécheur. Dans ce dernier cas, le taux d’humidité n’est pas forcément nul.
Cette théorie suppose que le mouvement de l'eau vers la surface du solide est
gouverné par la loi de Fick, qui traduit le phénomène de migration de la vapeur
d'eau du milieu de forte concentration d'eau vers le milieu de faible
concentration d'eau .
Cette théorie repose sur le fait que le mouvement de l'eau dans les pores résulte
d'un potentiel de succion, dont le mécanisme a notamment été étudié par Jurin.
Lorsqu'on place un capillaire dans une cuve remplie d'eau, on observe une
élévation du liquide dans le tube par rapport au niveau de la cuve.
Krischer, suppose que pendant le séchage, l'humidité dans l'état liquide est due
aux forces capillaires, et dans l'état vapeur au gradient de concentration de la
vapeur.
Cette théorie est basée sur le développement d'un système d'équations décrivant
l'humidité et le transfert de chaleur dans les matériaux poreux.
7. Modes de séchage :
7.1. Séchage par conduction :
𝑸/ 𝑺 = −𝜸 *𝒅𝒕𝒔/ 𝒅𝑰
𝐐 = 𝛂𝐒(𝒕𝒂 + 𝒕𝒔)
Ce mode est destiné aux produits en plaque (carton, viande), ou en fibre (tissu,
papier), mais aussi aux produits granulaires de faibles épaisseurs (cigarettes).
L'énergie est apportée aux produits à sécher par des ondes électromagnétiques
(rayonnement), soit par élévation de la température d'un émetteur infrarouge.
Le transfert de masse joue un rôle très important dans les opérations unitaires de
base, telles que le séchage. Dans ces opérations physiques, la résistance au
transfert de masse constitue le facteur limitant, quoique le transfert de chaleur et
le flux du fluide soient impliqués dans le conditionnement et la conservation où
le transfert d’humidité, vapeurs, gaz et composés aromatique, influent sur la
qualité de l’aliment
8.3. Vitesse de séchage :
Durant cette période, la vitesse de séchage reste à peu près constante pour la
plupart des produits. L’humidité se déplace vers la surface à l’état liquide
principalement sous l’effet des forces capillaires, l’équilibre entre la diffusion
dans la couche limite (à l’interface air matériau) et les mécanismes de transfert
d’humidité interne au sein du produit vers la surface est établi, la température
reste uniforme dans le produit car le flux de chaleur échangé avec l’air chaud est
entièrement utilisé pour la vaporisation de l’eau à la surface, cette période
s’achève lorsque les forces capillaires ne peuvent plus soutenir la vaporisation
l’eau de surface, et couvre généralement une grande partie du temps de séchage.
8.4.3. Période de ralentissement :
Pendant cette phase, les forces capillaires ne sont plus suffisantes pour
acheminer l’eau vers la surface du produit. La vitesse de séchage ne peut plus
être maintenue constante et elle commence à décroître
Le système étudié présenté sur la figure est un séchoir convectif constitué des
éléments suivants: Une unité de production d’air chaud :
Elle est constituée d’un capteur solaire à air à simple circulation et à simple
vitrage, de surface inclinée, la latitude de la ville de Ouargla 30° par rapport au
plan horizontal et orienté vers le sud. L’absorbeur en tôle métallique est peint en
noir. L’isolation thermique est en polystyrène et le vitrage est en verre.
9.1.1. Une chambre de séchage :
On donne ici quelques informations sur la préparation correcte des aliments pour
un séchage efficace. a. Pour obtenir un séchage uniforme, il faut que l’épaisseur
des tranches soit la plus uniforme possible. b. Le lavage du produit pour
éliminer les impuretés, la boue, les résidus d'insecticides, et autres
contaminations c. Couper et enlever les parties en haut et en bas. d. Découpage
du produit en rondelles de 1 cm d’épaisseur. e. Dépôt des rondelles sur les
claies, la masse initiale du produit à sécher est de 2 kg par claie telle que pour
notre séchoir la claie de 0,47 m de largeur et de 0,83m de longueur. f. Pour
l’oignon, enlever la peau extérieure.
Le rayonnement global reçu sur le plan du capteur est mesuré en W/m2 à l’aide
d’un solarimètre et ceci durant la journée de l’expérience. Les résultats obtenus
sont affichés par un appareil à affichage numérique (voir l’annexe A).