La Remuneration Au Rendement
La Remuneration Au Rendement
La Remuneration Au Rendement
! .
DU CHARBON ET DE L'ACIER
HAUTE AUTORITE
. LA REMUNERATION AU RENDEMENT
•
Luxembourg • 24 au 26 juin 1964
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33/, c?3 33/· O..:J'I,3
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COMMUNAUTE EUROPEENNE
DU CHARBON ET DE L'ACIER
HAUTE AUTORITE .
LA REMUNERATION AU RENDEMENT
•
Luxembourg • 24 au- ·26 juin 1964
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AVANT-P·ROPOS
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Pour mieux· conna1t.re ~t tair'é oonna!.tre l'influence. des ,1 ;,.·
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différents phénomènes sur les modes· de rémunération et leu:- évo.-
lution, la Haute Autor-ité a en·tamé :plu8i.eu·ra. études dans l':in-
dust;r'ie sidérurgiq_ue qe la Çommunaut·é • 1
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rendem~nt .et à la productivité dans les industries de la.
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(2) HNiveau dé mécanisation et mode· de rémul'lé-ration- Rapport.
de synthè'se par .B. LUTZ et A. WILLENE~ -r Luxembc4n1rg, 196o" ""':· 1 / ',' ,._.
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>~re~dement; 911 af)uven~ .atténuê~s. p~~r div~i-s:~ · \rl}..
de. produ.ct.i·orl• eont
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~~im~,: où' 1 '.~ct;roi d~· ~.up~l~èats ~·è •alair~s,' a6c~rd6a' dû q~·e ·, -~ '.<~~·:·,
·.. survienn~n,~:t. dea ·-diffi~\tltf~ · P~t:ic;~lt.è;~s n~ p.erm~tta.~t·.·.-pius -.... , . ·, ~·.. ·
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nàtional., aYee des·. spé.è'i~liatè~ re·p:r:ésen.~an~ drte orga:n,~sat~~ . . ,/~ ~:." ·)i . ·. 1
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- IV -
2) M.G. YDO
"Concept. formes et possibilités de la rémunération
au rendement" 7
3) Burkart LUTZ
"Fonctions et conditions de fonctionnement de la
rémunération au rendement" 31
4) Emile BOURSIER
"Le salaire au rendement dans la sidérurgie
européènna" 51
5) P. BRUSSEL
"La rémunération au rendement considérée du point
de vue des travailleurs"
7) Heinz ISSELHORST
"Primes de rendement dans les aciéries Martin de
l'August Thyssen ... Hütte" ?6
8) A.J·. BRUGGINK
"La rémunération au rendement dans la N.V.
Nederlàndsche Kabelfabriek, Alblasserda.m" 92
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Paeï~s
12) W. de JONGH
"L'influence d'un eystème de rémunération au
rendement sur le d~marrage d'une installation
nouvelle" 134
14) M. DUCHESNE
"Exef:Ilple de·suppression de la' rémunération a.u
rendent'en tn · 149
15) L. KUSS
ttLa suppression des systèmes de rémunération au
rendement .dans les usin-e~·de la Sodiété UStNOR
(Union S.idérurgique du Nord dé la France)" 1.56
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ALLOCUTION D1 INAUGURATION
par
Monsieur Paul FTiffiT
Hembre de la Haute Autorité
Mesdames, Messieurs,
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D'autre part, pareo qu'il s'~it ü 1 un s~jet d 1 aotualit~
dont on diocute entre employeurs et ·t~availleurs~ entre spécia-
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listes, ent;re sociologues, et je n*é!t ve';U pour preuve que le
dernier numéro d'une revug ~e eociologie du T:r·~vail éditée dans
un des pa.ys de la Communa.\lté, numéro conten,ant Ull véritable ~ébat
entre soQiologues à propos.de~ recherche• financées perla ijpute
1-~.utori té.
Et rourquoi ?
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~i, malgré ocla, la Haute Autorité développe cert~i~es
activités, oreanise ces journées d'étude, c'est que l'crt. 2
du Traité do Paris donne à la Communauté Européenne du Charbon
et de l'Acier la responsabilité de "réalise-r l'établissement de
conditions assurant par Blles-mâmes la répartition la plus ra-
tionnelle de la production au niveau do productivité le plus
élevé 11 •
-Tcll~s sont les raisons qui nous ont é~enés à vous réunir
ces jours--cio
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:4470(64 f - 1
Mais au-delà de la description technique dea systèmes de
rémunération, on se heurte d.ans la !J:ratique aux conè.i tions réelles ..
de laur fonctionnement et aux diverses influences qu'ils subissent.
Ct est pour cos raisons q,uè ltz. I:Iau te Autorité, dès 1957, a
rét'ondu favorablement à une demande d-a Comité Consultatif et q_u 1 elle
a entrepris dos reche~choe sur le nivaau de mécanisation et les
modes de J.... émut1ératio:n. Ces :rccho-rch.es ont été entreprises et pour-
suivies dP.l~s chaque pays de la c.E.C.A. par un Ins.titut de socio-
logie; ellos o~t donné lieu à un.ra~DOrt do synthèse élaboré
en 196o par Mlil .. Lutz et Willan&r.
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Mesdames, Messieurs,
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pa~
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pensent immédiatement au..~ prix. de .t~..ohe ~ndividuels, et
cela se comprend, car la rômtulération au rennèmont dérive de 1 1ancièn
salaire aux pièces • Ces personnes associent souvent à. la r.émunération a.u
rendement las mnuvaiaes expérlencea acqui.ses drrms le ·p~ssé avec le
salaire 0ux pièces. Elles·p~~sent alors presque uniquom~~t au stimulant
pêc~,iaire qui incite les travuillè~-à intensifier lou~s efforts et,
1 t
m~is i ls'agit, à leurs yeux, d'un système quelconque da salaires à
la tâche, systèmes se caraotéris~t, toujours selon cette m~jorité,
~ar lo fait que l'effort accompli ast a~préoié uniquement aur la ·b~se
1 \ do la production réalisée par unité de t0mps, o'eat-~dira la quantitô.
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.... 8 -
Ces persom-1es objectent que les pri~ de tâcha conduisent à une be.i3se cle
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que.lité. C ost là une objecticn qui rejoint celle de j~tdis centre le
sB,l3-il"e aux pièces.
!viais 1 ors que, 1 es oo!ldi t ic·ns tl a q1.1.ali té :pre sc ri tes n 1 t': tnn t }?n.s
remplies, le produit doit être 10clt\sZJ6 ou mifJ au rebut, ce rôuul t~~t
porte non seulement préjudice à l 1cntrGprise, mais aussi à la mentalité
des ouv:riers. Si le système du tra.vnil à la trtohe candui t à tm-e br~,isse
ment o~poaô à celui qu'on avait osoQmpt6, oe qui ne aaureit tout·d~ m~me
un facteur très important, et leur emploi économique est dès lors appré-
ei:?..ble. Cela vaut égalemen·t; pour la. consommation d. 'énergie, Pour juger
les prost~tions fournies, on doit Lonc, en toute logique, tenir 6g~loment
4470/54-2_!
- 9 -
considération les autres ~Jeteurs qUi dâterminont le prix de revi~1t
.et peuvent être ·influencés :par lee· intéressés. De la sorte, los ouvJ.:"iers
acquièrent une meilleure notion du prix de revient, et on va au ~ev~nt
~
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moi, la notion de rémunération ~u rendement c~uvre tun domaine Ul1 Deu
pl~ large que celui des syotèmés orthodoxes rie s-c:.lairG è. la tftche ct
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- lo -
La. rémunéra.tion au l.'endament telle qu 1 elle se :pretiqua do nos jours
combine 1 'woien salaire a.u..~ piêo9.s et l 'e~cien salaire j·:>urn!.tlier, deux
modes Qe rémunération qu'on appliquait dJjà dana l'antiquité. Le geu1 du
tr:1ve~illeu.z- :payé e:ux pièces éta.i t à lOO ~ tributtt.ire de 1 1 effort accompli,
lequel n 1 avai t au oont:'é.tire là.uouno iucidance sur le monteunt du salaire
· journa.liel."• ..~ucun des deux modee ·ie ~êmunôra.tio~ na donnait entiQrcmont
t·' ' satisfaction. Le sale.irG jour:n.:-1.lier ge,rallti-asai t au travailleur un revenu
déterminé mais le, productivité était f'a.ibl(~h La· sa.l?.iro aux pièces c-amper-
j
tait une :productivité considérable, · mp.ia p::::'ésanttti t ·un g.r1lnd risque J?our
le trevailleu:r. Le gain du t-ra.vailleuio, dGjà pas trop élevé à 1'·0-poquc,
m~rquait aussitôt une forte baisse lot~que.l'intér~ssé n'était p~s eh
forme ou· que le travail s 1 effectuait c1.iff'ioilemen.t. J..fin è.e réduire le \
risque du travailleur, tout· <;ln le fs~iasa"t b~.éf'icier elu résultat de son
tr~vail 1 on s'est aloro déoiàé à garantir une partie de la rémunôration.
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Le travailleur exe~e me.intenrmt sur la ].)ro1.uction une influ~ence
.t.fin d.e ré :pondre à tous ces :Progrès d.' o:;... d.ro toohnique et
sooi~l, on a mis au point, dans le courant des ann~es, divers systèmes
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- 13-
ou formes ~e
rémunération au rendement, de sorte qu'on. d5.sp~se à l 1 heuTe
actuelle d'un large 6ventail_da ~ossibilitôe, parmi lesquollçs nous
~vons déjà indiqu3 :
lo ;prix cle tâche in,:liv~~' ocm'!Jortant rm-e ?,p:préoi?. tion _et U...."'le
r6mun6ration indiviê'.ueU~ dea tl\:";.Vaillau:rs; en fonction de le.
qualité et de l::t. quanti t~ tle lR, p:roiuoti<)~ ~ô~lisée;
- le v:r~ x '1.e tËèhe i' Cguipg.,.. d3Jl.O los, cas o~ le t:r~~:v~. il eloi t 8tre exécuté ·
n:.)n pas ~).':''X un seul tr~vaillau.~, me,.ia _p'f."...r plusieurs travailleurs inter-
d0penc1.~.ntz, cle sorte qu' .J!rt. ap11r8oie ~t 't"'~tll'U.t'lè~c, en fonct+.on de la
qunlité et d.e 1~ qunntiié da la :prodUQtioh réalis6e, non pas le trn:vnil-
leur indivi.iuel, mais l'e::J.semblo :~es tr~vs.illeu:rs d. 'un gr.o:u:pe, d. 'une
équi11e ou.~'un service;·
le ;prix è.e tâche co;,l~ecti!, qui o.cp.eiate à ap:oliquo.r tm traitement
uniforme à l'ensemble des trnveilleu...--s :t"e..isant ;wa..rtie d'un service
dCtermin6 ou dlune usine tout entière, ces travailleurs percevant
tous la m~me rümunôra:tion, calculée sur 1?~ base è.e la moyenne rlc
toua lea rendements, compte tenu de_ la qualj_·tü et de la quantit~;
- .le syst0me des facteurs mul tiplen qui, outre le. quP,li tô et la qUD.ntitG
de le~ produo.tion, retient d 1 nu tres facteurs clans l 1 a::;prSciation elu
rendement fourni. Ce système peut o 1 appliquer t2.nt t'<>U:X: o1.l.Vl:'iers
individuels qu à un groupe 1
d'o~rriarz.
4.:!70/64-2 f
· Da.nfJ ce ca.s 1 1 apprôoiation s'effectue le :PlUs souvent sur la· bMe .\
tion a le plus souvent lieu chaque semaine, de. sorte q~e les pé~iodes
1
d 1 a~prôciation et de ·paiement ~o!ncident, 1 1 appr0oiation s'effectue
objectif plus éle"'!fé ? Cette idoa n. oondui t à lfl. misè A-u point da
divers, ayst~mes ·t cL~ns lesquels les t:r-availleurs participent aitx ·rosul-
tata obtan~. Le pl~s ancien do ces systè~es est oelui·de
la J;>artici;pa tien nux bùnofioes, ins!?irée de. 1 'i(l6o s.elon la(!uelle
. . p . ' ' '
l~s bSnéfices réali$és :par una entreJ.)riso ècnt le· .r6sultat des ·efforts
aocom:plis jïar toutes· les :peréon.."'1.es ocQ.upécs d.?-ns· cette .entreprise,. / .l
du directeur au manoeuvre.
1
1 • "'
4470/64-? f i '
";!;-,-..... ,~~··~4? -~ ,..-,-.,,' i ~ • O,T',~ ... 'j r'···;~l ..-·,1!: "">~ F 'r:,·r.~"--.~~"(;~rl.~~'~T~ .~,,:_.,.,.,~~-~;,~~:·::~~ .~- ·~~·5ll"'·i ~~·~~-~·'~~~ ~~-·~; ,~ ,_-~:n:· ~, :, .../.-:·;<~!'"'"td;.': .. 1. '(: ~, • •. . ... . ~ •• • .·, .
f '!'
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1 ,~
- 15 -
Ces systè_mes consistant à meaurar le résul ta..t obtenu en commun non
pas en fonction des bé11<Gfioea, mais -1. 'un fa,oteur quelconque, exprim:mt
plus tiirf.!ctetaent la t;roduotivité ou :vlus l,q.rgement ln production réaliséo,
et sur leq_~Gl plus crra.nde què. SUr le
le personnel &X.el'OO \1...,0 ~lU.Gn03
perfcctionnem~~t.
l1
- 16 -
Les ~rogrès d'ordre technique et social qui se sont accomplis dans la ·
vie professionnelle ont do11nô naissance à une v~ste go.mme de systèmes,
si bien qu 1 il e~iste à l'heure actuelle un syst~me ap~ropri8 à chaque
cas • ..:~vm1t d'adopter un système dêterminé, il faut souvent p:reni:re en
considération les trois aspects suivants t
les t:rav:tilleurs à e"ccentuer leur effort :pour :~agnar quelques sou.s ête
Dlus. Les dôtracteurs réprouvent cette op6cul~tion sur le m~tôri~lisme
4A70/64-2 f
't''
- 17 -
Ces personnes doutent d'ailleurs qu'un encouragement·normal
suffise pour nugmenter 1~ bo~e volontû. Les ~ns doivent tout de même
tl"~~v~iller :pour B'J.. gner à,e 1 1 argent ? Sinon, ils f.~raient evutre chose...
R5tribucz •les :lono mieu,.~ quand. lenr rendema.l'lt oot plus ôlevû. Le m~!lle
CGH cliff6rences non fond.ôes entlire "n1.pl.c:y-.Ss <::t otlvriers-. l\l8.is pourquoi
n.lors poser les services adlninistrntifs en e-Jtern:ple peur l'usine ? Les
~mployôs infôriours inG~irent-il~ ~~v~nt~g~ confiance que les ouvrie~s ?
Les BGJ;Vicec ~,~lministratifs n'ont ,gu0re ln, r5I?utation d. 'avC~~.;r une
pr•>:tuoti~.ri t6 supGrieure à celle des aerviccs in1uotricls. Bien au
contraire, on entend })R.rf.ois soutenir que lA. loi de Parkinson s 1
n.~pli~e
trn:tifs tilO!-:t::·o que ceux-.oi cons. ti tuent souvent une simple notivi té
·:.lo :rm:rtino, nE: roqu6r.'-:,nt p:::.s un efforr't mental plus soutenu,. que los
tra"\J·,"':.u:x: inclur.:1tr:tols ccura..l'lts. Le.a techniques mo--lettes des 0tud.es de
:-postes permettent, aprôs une a.nnlyse r,pprofon<1ie, cle r6nrun8ror égale-
ment ~-l:l' renclement. les employés de burec.u sube..lternes. ~:.. long terme,
on cJe:-B. pout-être obligJ Cl.e prcnire cette moourc pour fa.ire fnoe à
1 1 i'~ooroisser:1Bnt presque :)r&occ~t:p."',nt rlu nombre clos "cela blnncs" l)~.. r
~ . ·-
1
... 1.8-
l..
i;
Cet ·exemple dès. différeno·aa 'cie s.i tua.tion sooisle entre employés
de liltr'eau et' 'ouv:riers montre· ~ue l'a.. questièn dé ·~àvèir
in-a.w1tri'els
.. s•il faut adoDter·ou non un· sy~târue ~e rémunér~tion-au rendement se
compliqi.te- souvent de· divers a.ut'l:'Os :problèmes- aga. çP...rits. l.~.ussi en vient-on
i.~
1 1 P,tt5nu ~,t·ion rx~ut-· ::1.lle:r -juôg,u 'à un :point où ln; prime a.pparnit
comme une rôtribution pl~tet. qUG ·c·om'roo, .un ntimu).r~nt.
',:;1 ••
période étr..i t r-1 1 tme j~·.urnéè. DP.,ns de nombreuses entre:;_:>;ris~s elle est
encore ~otuellement d 1 uno ou de deux sem~ines. ~~~is on peut la ~orter
à un mois, trois' mois, si:x: mcis, voire U.."'lG ànn6é. Dans c.~ dernier
Or!.S, 1 1 ouvrier ·:perçoit uTI genre de tP!J.ltièmo, et le?_, );!rime ap:pP.rnît P...lOl'S
'"'"jr'l 1'
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r~ ro '-.- - - - - - - . . . . - - - - - - - · - - - - ·
J.·')UJ:' 8-on~ino I•~r.:,. ic; Trinestrc· Ann6e
=====...--
· Inclî~ilu Equi,:9e so~ieo·~ Usine/entreprise
. j
,,
- 19 -
Lorsque le stimul~nt d~la prime s'est ainsi affaibli, on peut
le renforcer a~ ay~~t soin de payer le salaire fixe et la prime à des
dates différentes. Le plus souvent, la prime est versée en même temps
que le :.:1ala.:Lre, ce qui incite lett ouvriers à considt~rer la prime oomme
·p!u. . tie inté6''rante du salaire, et à tenter de stabiliser la pa.r·tie
vari~ble de leur revenu.
"\': ,i •'. /j
:·'11
1
2o -
/1
j~~e. rénnmér~tion ap:rès., .,à,. sa.voir:une rémünéra.tion d4terminée en
.},
:fonction du rt!3rid~ent., d~nt 1~ ca.~aotère ·équitable est· reconnu ··même
p.-:tr 1.!3... pluparif d.cs ad.V!)t:'S?-i.res d t.un atimula.nt pécuniaire.
Prime de -·-~··.......................
,.,.,..-··-----
rendement . ., ., -~..,._,
.•
----- Rémruté~ation en fonction - Après
du. rendement
·.·
La s_up:pression de la. prim~ entt-a!na·r~"i t donc du rn~me /OO:UP.
Des enquêtes que j '·ai. me.."lôea ~..ux· Pays-Bas m'ont en effet permis
de oonsta·ter que les t:t'ois. quartz ~~v~ron des ouv~iers . Gst~mant - dans
certaines limites ...... qu •une rému11ératiol1 au z:-a,.dement est équi.table.
Solon eu..1:, il n 1est pas juBte de_. donn~r un saJ.n.irq inf€rieur à une
pe;rsor.:...<:.é qui, .~a.is::-..pt de son mieux:, o. un ren:ie:m~t :faible pour des
\ .
raisons ini8pend~ntes de sa volonté. Mais il leur ee~ble juste qu'un
'J '
trnvaiil~ur paresse~~ gagne moins. ~·~~.~ravailleur qui fait de son
v
- 21 -
Des enquêtez1 m1 ont dès lors e-.mené ô. tirer les conolusians
..
..... ., 22
,.,.
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~ ' .. ' , ·,··:f ',,, ·. ': ') ,.. -· ',, ' .... ,' i ~ ~
"'~ ., ~·-~l~ ~r . ,' ' .~' ..,.,.. ... 1 ·~' ' !· ,' ' :
1
t, 1,. 1
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~ 2~--
ln. vie 8ocinle, on 11e tie:r...t souvent IJ.:.i.f? à ê'tre !)ayé. "po~r _là pe'iné
que l.'on s.Jest d:onnéott. Il s "::tŒit rréci$ément d. 1 obtcmi.r léa. meill0urs'
réHultats Jii!>Hsiblés a'V"ec le. minimum d'effo~tt de peinog d.o sa.orif'io.e ..
~ou~ .~cere·!tre la :pro.Q.uctivi to, lé truvailleur ne clo1:t pas accél~rcr
l::t c.':l.1.encc, maiz augmenter son offioaci tGt et il. n ty peu.t pe. .:rvenir
qu'en c~ombin~~t 1 1 effo~t :Physique ot 1 1 offo:&t :nental.
..
·
. ~
,·.
rr~~:"'·7~~t~''~?-:?Gt:f~0t:;~~2:r~:~~·~.:·r~"~7·~~,~~~:T~';~~:i'S"~.i
w:- !. ... ~- j •
Tf.tohe·
<
Sala,ire à
·ln ·tâche
. Rémmié:,.oation
4tjJ0/64-2 ' f
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- ~5 ....
.que chacun de ses r~oteurs doit préciser las points e~sentiels, les
}?oints cri tiQ,Ues de 1 'scqorpplissement <le la tâche. Ils attirent
. .
clone 1 '1:1.ttent.ion du .trave..illeur sur ce qu'on n,ttend d.e lui.
une bonne cléfini tion des t~ohc.i.S es,t \ll'lO oonii tion première à .sc.tia-
ff-l.ire, si 1 t Ol1 VCUt ~ ln. :fOis p,é.O.:ttO!tl.'O 1~~ J?l'Oduotivi té ct rémunérer
ô qui te. bl'emcnt le rendem~.nt,
oorr.mc dés i.:ndiviJius i:soléD fourni~ sant dos 'lll).i tés de travail. A
l'hourc r1ctuollc, cette ma:nière ·io voir a ohe.ngé pour diverses
raisons ct on. s 'orionte vors la rén1unûration d'un groupe ou d 1 ~e
1.
~.;1
,. _ ., ,, i • ---.~- ·~':·•. ·.~a~ --
~- ~-~
~: 11
' .
- .
.-L'i:d~ ~-_pos1;ti•e ~ don~f s·•iup~rè lé. priX .de ·_t$obe· 'oollecti~.t
est_ 'que ~~s _'tra.va1lleùrs' doi,i-êrit. ~.tentraidor.: ·çeia:'' ea't :èf'feotivemerit'' . '
lre eas ·s-'ils formant:·une! équ_ipc cha:r~o- ·dei'- fa.I-%-e ·ma.rèher ~e machine
ou liJ ~i:J,s sont oha.réJéS d 'exéoutet en QOmDl'lln, un~·t~ava.il- détermin~. ~a, .
4-1 est alors pl~s logique d 1 ~pplique~- 1~ p;rix dq t!che· d1·é'q\li:PG•
,Cepe~dant'
. l'entraide OQnai~~rée ~
d6pa.aser le. coup ne 'saurait souvent
'
~: •' _de m~~in oooa.sionnel; -ohaqua··trav.ailleur' ayçmt aa. p~opre, tâcha qu'il· ..
. P.Gut .oxéeuto~ in,dô:p~ndA.mment. ~es autres. Si, dès l~rs, le be.aoin du.
conqou:rs.. _do~. OB.llk1.~?..dQS v~~r1ie selon +a -ria.tu~e du tràvail,- la oolla1J.o~
.
ration do l'ouvrier avec sos qhéfs di~o~ts est .indispensable en tout ;
:\1
• ~ '~
étr.,t de _cause. ,, '~ : .~ ' '
tâche dépend n?n· seulement ".dè S::J: prestation· individucllé,_ mnis aussi
dos c~nd.itions · dcrms lesquelles 11 doit ··tra'V'~.iller, 'telles' que l 1 éta.t
d'entretien des m~ohines ot installations, l~approvisionnement -en
• ' ./ • f
que les QO~.di t,ions de trav~~il dea ouVriers ré:pond'en·t d.e façon optima].e
à oert.niues exigeno.ea .. ,·
; '
tions standard" 1 (l,fin. è!. 'élim~ner. la plus possible 1-'influenoe que
' .,.
les cou9,i tio11s exeroent our le rend.ement.
...
Ces normes: sont fixées à
r •' \
1',,
........
.
4470/64-2,
. '
·f ~
l'
'"', ..
- 2.? -
des niveetux tlifférent.s d •tm -cn.s à 1 'autro, mais cela ne change .rien
e-1.1 princi,e. Il est inutile de roche:roher la perfection, à candi tion
do veiller à ce quo les impr~m n 1 ~i~nt ~as m1o incidence trop forte
sur les rond.oments cnrog:i..strés dm:-ant la :période do référence. Il
s'ensuit qua, ··lans bien clos cas, 10 rendement ost da.vante.gc tributaire
clc la coop6rr-:,tion io~ ouvriers ~vec leurs chefs cli!'octs que de oelle
qui s &tublit entre oux.
1
.
sont en rrcmier lieu
r:;_,tion ontro los cu~rricrs,
tributr~iroa
laurs chofs
do 1 1 o~ietenco d 1 une 6troi te collabo•
~i:rocts ot lGs élümcnts
ind.i:...octcm.;.;n"!t :prod:uctifs. Aussi a:p:p0,rait-il logique - tout en .!)rf!. tiquant.
3v..:;;ntuellom.ont un:: :t.:-énun.0re.ticn h,U ren~lomont individuel - d 1 onoou:rn.ger
çctto ccllt::'::.:orc.tion on C071Si-:-:.6ro..nt l t ensemble elu ocrtico comme uri seul
ex'-='Ul'OS~ ct ·~.c :r~tribuor celui-ci c:1 fonction :iGS résul tr~ts ob t-onus par
le sor-v·i-co. Il fJ.u~ 0lOl"S in:posor ~us si rvu servioe U11G tftchc nettement
' /. /.
,..etro asaor~io do lit1i tos oelo~ quo. ·1~:1. primo o~nsti tuc un suppl.émGnt
ou une pa:rtio ossentiolle dt.t reycnu r1u .tl'f1.V:aillour.
; ~j
Do co qui précède il ressort qua si l'on donne .à la notion
'1 de :rendement une ·interprétation plus la1.1ge, les conoeJ!tions de 1 1.homme
··~ on tant qu'individu ot on tant qu'~ttao s6oial no s'opposent pas
nécossr.irdment, ·oontro.iremont à une o_pinion très répandue. Ces doux
'conceptions peuvent cooxister at prôoisbmcnt sc com:pl'éte:r 1 •une 1 'autre •
.En effet, le t~.vatllour ·est non seulement son.sible à ses propres
1.
J.:Otürcts,
"" A
mP~is il n -on môme temps oonscicnoo d 1être un membre d'une
comro.u~1.aut8· clc trf'""ttl.il, .ou rr:iou:x:, d.e plusieurs communautés de travail
englobées les m1os dans les ~utros, tollco quo l'équipe, le servioe,
1 1 usinc ot 1 'e;.'ltrop:risc •. Cos communautés clo t;rP:,..Vail n]:.:varaissent au
t;t'aVnillcur comme plusieurs corclGs cc;noantriquos é~u centre desquels
il· so tr,ouve. '·
1':
i ·,
4470/64-2 f
,•,
!
...
... 29
-· 3o
Rcr:~arg,ue. préliminaire
L1 uxpos0 ci-~près se fonde pour Ul1$ largo part ~ur les résultats
des étu-des sociologiques -ef:fco:tu$os doyt.J;is 1957, dans 1 'indus trio
~-idôru.rgique curop{;ennG a. l!.'i. e.l~;:-m$nd~ (iQ. 4 Eaut0 i:..utori·te de la. C.E.C.L.. :
a) en 1957/58~ la, Ik1-ut:~ Auto:r:l,té a. o~g~ un institut sociologique ou
un institut scientifique. du tt:W"Vfl.i:~ &e chi:" que ~a.ys d'étudier le rn:gport
entre L1éoc,nisation ot r~muné·:r~t.iO:n ta,.\1. f'onc1cu:ont. ~-)
44?ol64 f.
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.,. '' . ,- 'L'' • • . .
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1) B~· ~--t::-'~y::-;: :· ·>~ ro·:;l !3o 11\:-: d r3 :Bt:.l et Chris tian :De jean, Zvolü ti on des
syst(1;21,.:3s -l~ li.aison d~$ sG.le.:LrGs à L:; ~:·r,:·,a.uction, Luxar.1bou;rg 1963;
R<.~publicru,~? fôdüra].~ d' Ll.lGI:m:r,~c: 134"-l~ka.rt Lutz: Lini tes de la
/
- 33 -
financiers calquls.blos à l' ave.nce qui lui seront accordés s'il atteint les
nol"'mes prééta.bli.s;s ~ c~ dont le nive :lu d6:pend du nombre de points au-delà
drune valc~ minimale ou valeur dG dépa~t.
Toutefois en
d.èhors de l 1 effet de stimulation, la r~munération au
rendement possède, pour la direetion de l~cntreprise et' pour les ou~ie~s,
t~.ut.e une série d ~autres fonctions com~lémentaires. Un de:$ as:)ects les pl~
im:;;s.ortantâ d~ la. soc onde étude ;>clgo ost- d' E:.Jroir décrit et analysé
mL~utiouscment les plus inpertan~es de'-ces fonctions dont nous ne citerons
ie_i quo quo~qu.:.~s-unes.
'. l
dana bien ·dea eas, des études préalables du. travail, dont le· résultat
,r'
n un.~ grande·~ vale:ur en· soi; en· oui:rè; pour t<::lute ·Un.e ·série .de ·Systèmes
de rémunération au rendement·, .il est ·.po·ssible. de oaleulér a priori ou
a posteriori les coûts de fabrication sur la base des· taux de tâche ou
des tc..u:1c de primes de manièr~ bea'!lc~up plus précise. que pour. le travail
rcm~c~e
"' # "
au t e~ps.
'1.
·Pour lee ouvriers, la réïnunérat~on a:u ren4emont offre avant
tout s.ouvent la possibilité d'augmenter leur revenu en· fonction de ·leurs
2; ·. besoins, en déployant de plus, grands ·~fforts ·ou plus d'adresse, par une
meilleure collaboration ou une meilleure utilisation des installations -
si bien qua dans ~'esprit de ber..ucoup ~ travz.~il rémunéré au rendenent (on
d:l. t en· Allemagne: 11
Travaillor à la tûch~~ 1 · ( r:rm lù.tkord arbeiten '·') est
eJ:+core · auj ou rd,. hui synonyme çle trav0.il plue dur, mais aussi de salaire
plus €levé. Cette émulë~. tion ~~inté·rieura 11 exercée par le salaire au rende-
·ment (ou dont on s'attend tout·au moins â ce-qu'elle l'exerce), permet
·à·son tour·au~ chefs de relâcher leur contrôle et lèur surveillance et
d'accorder aux travaille·urs plus ae liberté dans 1 1 organisation de -leur
travail.et de lQttr journée de travàil.
A cela s'ajoute que, ces derniers temps précisément,· rémunération
au rendement est dans bien des cas· assimilable à r6munêration à un tarif
supérieur nu tarif conventionnel, ·o•est-à-dir~ que cette forme de
· ..'•
rémunération donne aux directions des entreprises ainsi qufaux ouvriers et
à leurs délégu5s 'le. possibilité de. se soustraire. aux ~glementa.tions' '::;._-
salnriales inter-entreprises considérées comme trop rigides et de mieux
\.
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c .
1
i:
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- 35 -
., 1 ' ~ i
t·· .1
:•'.;!
}6 -
2. Les formes iiéales ct los oend,i t~pps de rélllU.tié;ra.tion ap. rendement
Co n'est quo lors quo le renêtement humn.i~ psut êt.~o parfa.i temant
.'•
dél~mité ot isolé do to~s los autres facteurs quo l'on pout construir0
'
-des s~{at8mos de stimulation parfa.i tc:.rnont neutres. Dans tous les a.utres
cas, unD augmontatico donnée dos v~lcurs du· rendcnont ~out aussi bien
être· lo résultat cl 'un renc:'lcmont humain plu~ élevé que d'une plus grande
: i
productivité du travail.
' '·
,,
4470/64 - 3 f
':.
- 37 -
;'1,17n/6/i
.:.r.::t.l.:~· ..,.
r ~;T; ', '''1{, -\ : " ·::;;·..- ~
1
;·1 1.~-j ' '1 ,, -~ ~ '
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,·
' Dons toutes les aut·ros conditions techniques, 1 le. forme i.déale
1\1
;; • _R·~_:.~t-~~_:_rp,~,;i...9_n._~.-_u
-~ -- .... . ~
r_enc1enent
- _ _ _...,
__
1 nolitique
.... ~,-
saln.riale
....
......._~...........--..w- ..............
~-
et forces s.ocia.les
# ... ......,_l~ .
Lor~que
les conditionz techniques de réalisation .du système idéal
de rémunération au rende~ent - c'est-à·dire ap?récintion et rémunération en
:onction cxolusiven_cnt du rendei!lent h~nin - ne sont pas remplies, la
question de ln mesure du rendement est toujours nussi, nous l'avons dit,
une question de mesure du sc..lnire 1 . c'est-o.-dire que la rémunération D.U
!!1!70/64-3. f
~' l
.39
de la politique des salaires. DG oe fait, des facteurs sociaux et
économiques au niveau dè l'entreprise ou au niveau inter-entreprise
~~issent su~ la rémunér~tion au rcndomûnt ot d~terminont la latitude
l~isséG aux dirvct0urs d'entropriscs. pou~ le choix de stimulants
salaria.u.x;.
,,.
A410t o4--:J.!
',~\.' .,..-,\':. ~~;··~?'"' t '--~ '1 : --~·· ' / 1 .- .;,.-' • ..-~·;~·.·: '/ ' ~' \ ; ...
~· •\ ' / ' ' ' ~. '
- '4c·-
ra.:pport de travail en général et sur le système de rémùnération au
rondemunt ~·én :partictilior~ La direction n'ost plus en masure do ~pe:t'
cu-Ger simplement sur··les ouvriers los conséquences· d'u.ne déte~ination
\..
L'attitud8 trèa ~é~uo~to par ls passé ~o~ ·travailleurs ~e~dant
à oonsidéror 1.' inèortitudo d~S~ ~ins du.a au manque do :pré.oison d:e.ns
la détormip.ation du re:nd.ornent com!ile UZl fa.i t naturel .et inévi ta.blo, est
. .
de plus on plus raro. Il roatc sans aucun doute quelque chose do cos
temps ancic..na où l·)S rapports de fQroC:·s sociales étaient :préci$ément
i_
a.utres, c • est-à-diro 'que· los ouvriers n'ont pns encore compris jusqu 1 ioi
d0 quelles. J.)Ossibili tés ils disposent (m principe pour combattra 1' in- .1
1
t·,.·
... 41 -
ou bien, en cas d'installations oxif3tr,ntca, sous la. forme d'améliora-
tionp "furtivcstt qui, à long terme, font a.~cnter de manière presque
ir:-1}-iGI"-:)Optiblo les. gra.ndeu:vs d.e eesuros du rendenent et les gaina
b.s.s&s sur le rond(;m·,:nt.
2) L:1 majorité des ou"'=.Tiers ost en principe .,... en rt1ison de 1' incor-
ti tude q.uj_ en résulte - opposée nux systèmes dç; rémunération liés au
rondement (2); toutefois, oott0 d.is:posj_ ti on fondamcmtale n'ost que
latonte ct n 1c.ttoint un stad.G ait;"U, c 1 est-à-dire n'aboutit à une
opposition dêclc.ré o contre lü systèm:J do :rémunéra,tion au rendement,
sos formes ot s~z conséquonces, qu0 lorsque:
·~ ! '
·- 42-
les primes de · proauction n t'·ontra.~nent pas partout (et :pas
soulemG&"'l.t dans ·cG"rtains services isolés) par sui te de 1 1 êiU€...
montation de 1~ production ou do là productivité des hausses
•ie salaares plus ou moins automatiquos· si évidentes qu'on
reg.a.rd, dae portes 'de s~la..iro limi t~o~ so:Qt i11sig:uifiani;es.
l(1S ouvrier-s no sont pes pereua.déa eu..~-m6mes do la néoessi t.S
do me..tntcnir le r"3ndoment. de l9ur c;ntrcpris~ au ni veau. actuel
à l'aide d.'un système de primt:;a. 1)
,.1 '
Cott8 autonomie ost clét:;~inéc p:1r dc.e données extérieures à l'entre-
pr~s.e (13 $i tu.:1tion du rnrJrohé en IJarticulicr ct ses con.sé.quen~os sur
la rex1ta..bj.li té, !J.insi quo le •
r~rthmo
"
do 1.' éYolution générale dos
• • i
.salaires tol qu il 1
~ésul to do la si tue.,tion iu marché du travail et do
la :poli tique salax:i,Ale on gé.nérnl) et par . d,os facteurs propres à.
1 • :..~ntrc:p:t•iso (nature do la modornisatio~ et structuru do 1 1 augmen-
tatio11 c~...::;; J.a prod.uctivi té not?Jnmont ainsi quo degré de :rigidi.té 'dos
~~apporta saluriatL~ d?,ns 1 ''cntro:p:rise, colui-ci eer:blant à son tour
4470/64 - 3 f
- 43 -
influencé p~r l'attitude du personnel vis-à-vis de la rémunération
au rendement) •
.:.~ cela s' r.. jout~nt des influE;nces secondaires quj_ peuvent
v0n~.r atténuer ou renforcGr le ceraotére plus ou moins favorable d'une
conjonction d~nnée de facta~s principaux.
4470/64 j f
',\
- '-: , __
..,
,·,
c) .Les installations des usi_~e~ étaient en. assez mauvais état et leur
oapc.cité pouvait. être .éle'V'éo .f'l1:ÇOn ,PlUs OU mOi!?-~. continue grâoe"h
de petites réparations, à l'élimination da goulots 4'étranglement ainsi
qu'! 1 1 accroissement du ren(lèmr.ant ·humain du travail.
~470/6~ - 3 f
• 1 '
- 45 -
soit risquer dé·déclenchor un conflit général si l'équilibre
des rapports snlariaux est détruit à l'intérieur de l'entreprise,
soit enfin procéder à a~ ~lignement général vers le haut.
4470/64 - 3 f
'·x '. · .; T '·: ·"{i
t' '
.. - lf..6.-
4,470/64-3 t
./''
'\.
l· ,' . • ,l"
l , f
1'
J'
- 47 -
En outre, la structure sàlariale à .l'intérieur de l'entreprise a
atteint une très grande rigidité; mtjmo dos d.i:f'férenoes da 2 ou 3.%
sont i}Il.r:lédiatomo11;t perçues et déclenchent sur le. chami> des réact~ons
4470/64 - 3 !.
~0~7~f:':,·.·'('"r~fr;~~~·7~'''':T~"''~r('~t:~:;;'>7r;~~.ll.·~~::c.~~~·x:';'::·'!'~7~;~.:~::.';:~s~~~~~r?~~:r~
' • '1' '
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49 ...
r_. .. ··
ii'r /
.J'
-·5o··-··
L-e.s l'rimes 6é~éralee ..~d' entl.'-epr'i@e '·qùi. hè seraient peu·t~.:être plus
calculées et·payéés une fois·par ·mois mais à intervalles plus·g.rands,
o:tfre:r:t une autr.e poss':Lbili té. ·Cette possib.ili tâ correspond Eigd.lement
en partie. aux souhaits des~ou~iers, qÙi atta.ch~nt manifestement de
l'importance à par.ticipér daus unè me our a- lim:;têe et en prenant le moins
possible de risque& à.1'expe,nsion·économiqué dé leur entreprise. Je
voud;rain en outre faire remarquer qu •·il est, ~ non avis, tout à fa.i t
à na l'intér€t de la. direct~on
~ . de répondre à ce aouh~it. '
~ 1 '
,li '
et pQlitique conve~tionnollo doivent tenir compte des rapports supérie~e
'\ ' de i '·économie nntioncle au ni veau de laquell0 se posc:nt les mêmeœ ·problèmes
. .
d • ~quilibre' en tr~ · structure salariale . et structure· des revenus que ceux
'qui so poso~t dans le microcosme d0 chaque entreprise, les efforts pour
.,' t~iro pnrtieipe~ les travailleurs des différantes usines .
ou d'industries \
tout enr.iè~s à. 1 'év(Jlution de le. pro.ductivi t&, ·ne peuvent a 'exercer que
dans c~rtninor: limites, è.~~ plus en plus visiblcs··les derniers temp-s..
i'
:_,
:14]0/ 64 - 3 f
:; '
t; l,
.. \ ...
~- .5l -
Les orateurs qui m'ont préc~dé- ont n:is en relief une évolution
du salaire au rendement 4a.ns ia sidért:œgie européenne.
~'t7o(6lt f
•/' ..
·
'•'i'
• • ,. ' ':· f ;,... ',1
·. '(
\ .
,1
• ••••
4470/64 f
- 53 -
•••••
4470/64 :t:
~·t''' '.f·: ' ' l ;~ i, ' · . .;; •', \ : .•. " t 1. . .: . . .. '~~ .~~..; '\' ' :*r >•1• ~.-·~ ~ •'"')".!l't ,~;L, \':.·:·,..z,) ~~.._ .. 11
.; \f
1'
; :'!,
- 'J'If 54 ...
- d 'uno é't~..1.de -technig_uo baciée autant mxr les po$si:tiili tés de .:Production
des in8te.llatio:1s concernées que SUl." dea 'document3 statistiques,
... être enfin appliqués "à blancu pendant une oerta.ine période en
.·, ;...
meme t .em:ps
,. . ._ q.nc i .:Jnna :t ormu.~.e
que "'if 1
•. n
' :
•••••
'.
'"
,! •"' L c ~ .. 1
- 55 -
J' • ajou torai ·*nf'in qu'aux ::~tate-Unis une récente étude de ;La
Monthly- Làoor :R.ev1.e\-r .( Rf..:::vùe îTensuelle du Travail) signale que dans
la sidéru..rgie .amél"icaine 60 ïj.. du personnel travaillent au -rendement.
'
4470f64 ;f
f': -·;~:;\~(!'~';' F· "t' _., ·;,· •,;·:'~Tf·~;',"''':.' • .~··· ''i("';'~'' ~r:r·''lir':J·~·"J'''7 :~~:
8
·w::' .c;··. "•:;.~'~":{:;~~,,1;~•·;:~:/~~;;r:;~
r ., if -~
'1~ :, • So • . .1
1 ·~
·par P. BRtTSSEL
Prési.Ç,.~_nt de l-a. Fédé~a.tion, c~~~ol.i~u~ Saint•E+oi ·.
dea·· trava~lleurs
de l'indus trié met~llurgiqu~ \ :-
l"
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il. convient à ~!lon sens de. ~app~ler que eette. forme de rémunétation n'a.
pris haissanoe: qu.• à tme ~poque, OÙ le re·ndemmt a OOmrilenoé à. }:lrésèht'er un
·'
intérêt réel et où l'effort physique du travailleu~ avait une inoidenoe
direotE:~sur la quantité. Le seul but·vie~,·6u :presque, oons:t'atà.it à.
. .. ~
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~,(. 'une· produ'ètion;
.
vn g::-andv
.
séri~,
..
réa.liaée dans des entreprises plus
;
impo:-;:rte.ntes où. oh~que :>uv:rièr se perdait dans la. masse d'un effectif
· énc1rrne ;
- 2) "ntJ:>(~ l' ouv:ricr r:.t son tJ:Oavail, car 1 'a.spaot oréateur disparut en
grande partie ot le aouoi de la quanti té 1 1 emporta sur oolui de la
qualité. Production et travail n'étant plus que des notions maté-
rialistes, on en vint logiquewent à une conception axée sur la. · ·.
"'i :~
;;... rochere~~· du bén~fiee par le chef d'entreprise et sur l'a~option
A .·,. , " ..
:iu prix (le t~che ccmi!le stimulant pécuniaire pour le travailleur ..
'-57-
tion à part, fondée sur l'idée qU'il est le seul à ne vou~oir faire un
effort. que sous la. :pression d'une rénnméra.tion variant en fonction de cet
effort. A oct égard aussi, il veut, sur un pied d'égalité avec les salariés
des autres catégories, ocoup~r une place de collaborateur à part entière
dans 1 f entreprise où il apporte quotidi~..nnement' comme les autres, aa
contributiOn indispénsable au résultat commun.
.
Ajoutons qu'il bénéficie maintenant d'~ niveau de vie qui ne l'oblige
plus à fournir un 8ffort maximal pour s'assurer un revenu ,social minimal.
44]0/64 f - 5
'j_' '_,\ '-,
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.. 58 ..
A· 1 'lieure· a.otuelie-, ·c'est plu~ôt l.a contraire qùi est vrai dana bien
1
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''
'
,1
. des cas. En èffet,~ridant
une'pertürbation·du processus de production, la
production-est préoisément faible, l'~ffort travailleur- f~rni pour du
éliminer la pann€ - étant alors au oont~aire très important. ·Bien souvent,
· oc:'t effort est en outre très :pénible parce que l.e travail c~n.aidéré, qui
consiste· dono ·a ·supprime·r la perturbation '!o plus ,;.:ite possible, doit s'ef-
fectuer dans' de·s conditions particulièrement aetre.ig.Ûant·e·s, par exemple une
temperature. élevée du matériel encore ·:\nsuffisamment refroidi'.· Et comme o 'est
la.· production ·qui constitue le o:r.'itère du rondement de 1 'ouvrier, o'est pré-
cisément 'dana ces oond.itions:..là qu'lj.l perçoit "une ré~un~ration pl~~ f~ibla.
. '
A~si,le ~stè~e.de la rêmunératio~ au_ r~ndement n'atteint p~us l'ob-
jectif ini.tiaiement poursui vi,· et il s' es.t BOlJ.Vent ~igé en upe form~ de
rémooération qui, tQut au plus, maint.i€lnt
. . en.core ~rti:fioiellemant. un. rapport
:~
q~~ le résultat ~G~ ·semble e:t;1core satis;f'aiJ:J~~. Kai~ -~ès oe moment-là, ils
se défi~n·t d'un tGl système, dont ).eur revénU continue de dép~ndre. Dans léur
' ' ~ ,. - .
' ' .. . ' ' ' ' .. ~ ~ :
tor intérieur, l0s travaill~ur~ n 1 adm~ttent p~us
lee disparités qui subsistent
~noare en matière de rémuné~ation, oar alles' sont déterminées
.
non pas par'
:Dans ce·s èôndi ti ons, il apparaît clairement, selon moi, que le système
de r~munération au rendement risque en fait de produire des effets opposés
à oeux_qu'on en att0nd~it. Tout d'abo~d, le. travailleur·oonsidère· comme
injuste :tov.te variation du rovenu . ré
' ; ,.. - . sul tant d'un. système· a.uquol il· ne· se
' '
44J0(64"f- 5
'~ -_,, :·~· ~': ' ' , . ·.. 't __ ..
-/',
• .59 -
li~t si, par orain~ de voir se pro!uire oes tenâions qui perturbent
la production, ~n omèt d'apporter lés ~orrootions néo~ssairos, le lien
entre rG:ndemt'nt et :ré!Jllll:lêrati-on sc relâche de plus en plus, et disparaît
même totalt-tment, do sortn que le système pe-rd tout son intérêt.
Pour ces :r;aiaoJls, j'estime p.our ma part .que, d'lA do~ble poi.tlt de vue
éoonomiquo ct sooi~l, le eystèmo a.ctU3\l do . réœu,né~a.tion. au rendement ne
·Se juatifio généralement pa.s dans la. sidéru.r_gie, où le p~ocossus· de
' .. · J:::; tièns à p;réciser a priori qu$, d.•aprèe ma. conviction intime, ·
'l ''' . .. ''
l-'ouvrier a lui aussi eonsoienoet
.
à. l 1 heu:ro a..otuelle,
.
de la..néoess~té
\··· i•
,:
·r d'une p:roduotivi té aussi forte que ·:posaibl.o ;; sachant que oelle-ci .
détermine ee. situation m~térielle et a.a91-lro ee~ moycE-s d'e~istence.
Il ne .for?. pas- la aou.rdc oro ille si on- f'ai t a.ppe-l à· aa. co·opé.ration
Dt ·à eon sens des rBsponaàbilités; à condition que cet appel ne s•adresse
,pa.s à_ lui soul, me.is à·-tous •. :·On doit dona insister sur la responsabilité
·:·-.,
·per~qpnello qu'il assume-on-tant~que ·oollàborateur à part enti,~, oe
qui l 'an.oO'lfragora souv€nt mie'l.lZ quo_ ·las me¥s tra.di tionnellement uti-
. . '
à la. ·sttuation pro pro de ·1 'ontre:priae, de même que son rythme . :4-.' ~.nt~o
~uotion pr·ogrcssivr:-$.' Etànt do:nr.tê que, ici encore, le 'suooès de la forme
~o rémunération ehoisio, quelle qu'olle so·i t, .dépend ·essenti.eiiement de
la. confiance qu~1 GllQ · inspiT.'G ê'~U·. tra.Ve..ilrleur, il y a.· liâU de consul ter
régulj.èrcment les trf:l-~.taJJ.leur.s sur la forme_, ·la· ·fixation de la. f'orniule
à appliquer et le calcul de la p~ime à· aooordor.·
4470/64 f :.: 5
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1'
- 61 -
4470/64 f
.~ ........~. . '· ,~· '/1 (~ •. t.-' "
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·- 62·-
par
J.E.M. Van dor KCL~
Introduction
r·:-;venu qui. ne sont versés qu'une fois ou quelques fois dans 1 'année,
production.
touchct~.::1t l·.ts cor1d.i ti ons de t:ravc,i~, pa:r· c:::cmplo 1 'échelle mobile dos
du travail, etc.
64"-
Les m1tras pra 'blêmes rolatifs aux salaires sont réglés à 1-r échelon
dans notro étudo, ?~in do donner un tabloau aussi complot que possible
de cortai11s aspec-ts de le rémunération au rondomont. N'oublions toute-
fois pas que, dans lo cas ~o ce pays, il s'e~it non pas dQ dispositions
figur~nt dans los· oonvcnt:i.ons oollcotivos, mais do règlo·s appliquées
d~~e la pratiq~o ct qui ne sont pcs ~artout parfaitement identiques.
l'e~trc pour les entreprises privêcso Dans chr4uo pnys, les èisposi-
tions è_c~1 conventions collootivos sont fréqucmmont identiques ou do
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- 65 •
·~z·t o.·~ lui ~:~fectué par .v.~ travailleur lorsq_u' il est fait référence
1~~ rappc,:rt avüc le mode d.e ré.mun&re,tion ne :ressort que de la. sui te
dJJ.. texte.
1 Dans les ccnv~:~ntic-ns collectives italiennes .figu~e une disposition
ôquip~"ii cl' ouvriers s 1 évalue ::;n fc·nction des t.omps de travail mesurés ou
cl:emanrlé un r6sul tat fixé à 1 1 e..van~e et su.périsu.:rr ~ oelu.i qui p~ut être
r~~lisô pa+ lE: travn:tl t:GU temps, 1 'ouvrier cu l'équipa d.' ouvriers d..cvra
assu,jetti à le. r6gJ.em~-:.nta.tic:n f.u travail ii l(fo tâche, peur autant que
Hier, di:w~ers ~--:rate urs ont déjà mis l'aces nt sur deux .::.specta
L(.~ d.éf'ini tiens f!'·~.nçaise ct i t8.lienrte vent même jusqu'à séparer totalement
au rendement o.;:.rnme ctou..r.: nc.'ti(ins ontro lesquE.:.lles n' Gxiste aucun lien.
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d:1 un sâlç..irc.. db buse hor.rtir:; :plus une ];)'rime do rendement, ou bien d'un
prc.duction,
~< t '
aalai.r.:-; pre-pre: ment dit viennt;nt évj_clommcnt s'ajouter d..:;s su:p:plé.m~nts
équipes, etc.· ot, lo cas €ch~ant, &~,s primes o..c production de ca:ractère
, '
\
-·6( ..
I·rofcss'ion.n.oll:.:: ou de salaire.
mais :parlent è.. 'u11 "salairo nettement supérieur au salaire minimum de sa.
ces listes sent annc:;.céos alL"{ oonvontions collectives dont ollca font
nct:.vité ot i_Ja:r·::~~i tc;rner.~·t sxorcé, qui, è;·tns dt:?:S oon~i tiens d'exp loi tati on
pou:r· so repcscr lGs tem?s dr.:nt il a 6t,5 tenu compte pour la. fixation
du temps c.lloui".
447oL6:~ f - 1
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7 -- ~ :-J, .... :-..· ·-' 1..r ~·"' ~. ~; o:-~~',·.:f :'/, ~: ~ f.~. , ~ .:· y~\·~.; t' '· ~ d;~<~·:l:~):''~-~~~r
~·<';
.·· .,
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.. 6,8 -
travail accompli à lo. tâche cu aux dim::ra :prix d~ tâche pris isolément,
..... · plusiours d6s situations susvisées. Le· tE:mps intég:ral t~avai.llé à ·la
1!,.
.
~ ' \
.. 69
è..9 :paiement et dès lors euse.d. qua.nd. il s'agit d. 1un travail à. la tâche.
co salaire minimum étant majoré d.e 10% d.ans une région déterminée.
collectives françaises.
disposition au;g: termes ds laquelle les ·prim~s ou les :prix d.e tâ.che
170· '/6;
,li. .:.l·J
1
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... ?o.-
ù.' u t:tcnte '· c '~st-..ii-d.j.r~ C1.91L'l: qui n' cnt :pa~- été pris Dn compt€:1 pour
l5 j curs un montant rQtJrés~n:ta.nt 80. %du sa.la.ire perçu Gn. 4{3rnier lieu.
üur8e é!.c la pertu.:--i:JO,t ic:n ~gale ou d.épa.sso colle d'un poste, les
colloctivc d.ispose qu;_; le pni')ment dt~ ces tomps d'attente :peut être
\ réglé clans lr; d.ôtail pn.r des accorda d.' éta.blissomo11t. D' autx:os
11170/64 f - 7
~
t'
;\
1 ' '
- 71 -
au mn:x.:imum la moyenne des fu:;:rniers pr.ix d.e tâche gagnés, :puis, durant
travail effectué.
......
On ;rO.l.6VG en outre ici et là des dispositions d.e gar~ntio conoor~nt
leaqu&ll3S les p:riX Ô..e tâoh~; J)üUVont ~·tro modifiés; COS modifications
4470/64 f - 7
"i' ...
~·:·~'\'·~~~., ~~'· ~ ~.~·~1 :i~ ·~
1
i ·,: '~. : \
~·d
"! ,•
... 72. -
·,·
Au Luxembourg, soit la d~légntion des ouvri~rs, soit la
commission syndicale pour la ~onvention collective doit nlors êtr0
cntGndue BU prôal&ble dnns tous los oae.
remi ai d'une- o·opie du règlemBnt à oha.éun d'eux, soit par affichage sur
. \
t·
f,,
\ .
-·?3 ...
d.' entreprise cv, d'une commission d.' entre:prise ad~ hoc, ocnt:eôle alors
... 74 .•
Je reviens maintenant quelquos instants ~ux dispositions qui,
et gratifications globnles.
~a"b du scct·c.ur pri vô - quand il s' sgi t d' inst:Ltucr des :primes
col lü ct:. voe, fcnd.ôes sur dea c:r:i tère s o"bjnctifs, ou d.o transformer
Ln CC4' qui concerne 1 t ind~trie pri véo - qui prat±q~e une pr;i.mo
r~:u n:~ntt:nt tot2-l cL. s salair~~s min~maux,. pa:r oxerrtple ontre 2 %et 5 %
pour los entre~rises occupant do 20l.n 1 000 personnes.
'1
l>isposi tiens fi?.Urnnt dl1rrs J.S:s ; r:.cc·crds ·dt été\blissoment
L:Xposécs ~lus hé1.ut. Restent los dispositions qui figur~nt dans le-a
4470/6tr f - 7
J•~J " }'l-'' •fr-\ ..jo' Tl ''"l~"jl:.~,.' .. , '
... 75 -
e.u sens étroit du tcrmo sont. fixét;:e liar des accords d'établissement
ou lfl. :primG par uni té, pa:r tonne l)a.r exerrc?lo, la quote-part ,d.c: chaque
globales sont eux aussi fréqucmm~:~nt fixés par un accord d' ét~"blissement,
c;t :parfo:Ls, en Bolgiquc, :par dk::s accords régionaux. Cos accords indiquent
ér:;-e..:::. . .~mBnt tous los détails cle la régle;mcntnticn ainsi qu;;} les CC'ndi ti ons
fo.ct<~urs intorvisnn•:lnt.
.. 76 ...
L'AUGUST THYSSEN-HUTTE
..
par
M. Heinz ISSELHORST
· fondé de pouvoirs
à
l'August Thyssen-Rütte ~G
Introduction
Depuis la. remise en marche de ses usines, l'Lugust 'rp.ysaen-Hütta,
après de nombreuses consultations auxquelles ont participé sur une base
paritaire lea éoonomistoa · d.e· 1 'cantrep:ttisc, les directions dés divers
s~cteurs, le comité d'~ntre~rise et .notre servie~ des salaires et eonventions,
IV!artin II, qui n ét6 ccnstrui to e.,~rant le. guerre, ot qui f'onotionna.i t de
nouveau à plein en cotobro 1954 •
.Aussi est-co sur la base de octt·e ?rime qu •a été calculée .celle
enoore a~pliqu6e aujourd'hui ~our nctro aciérie Martin moderne t.
44zof64 r
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- 77 ....
1ftzo1
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c~i'"'"''-' ....·"'
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I. Tt2os ~e e~lairos
~}470(61-8 f
,~·~:\,
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' ' l' ,;';• ..'Y ': ; '• 'l ,
- .?9-
• '· 1•
d) L l'atelier de par~Q~~vement dea teles, la prime·eàt calculée
en fonction du nombr~ d.!heures de travail par tonne de pro-
duction (production théorique).
5. Services d 1 entretien
Les ouvriers d'entretien (ouvriers qunlifiês) et les autres
membres du personnel do cos services touchent une prime calculée
sur la base des rosultats obtenus par les principaux services de
production.
prise. C1 cst sous cet aspect qu 1 il'y a lieu de voir l'évolution qui
s'ost produite dans notre entreprise, et il ost intéressant de
constqter que c'est le personnel lui-même, par 1 1 interm8diaire du
comité d'entreprise, qui a propnsé à la direction do l'entreprise
d'instituer u.~ salaire à la,primo. Le personnel visait à obtenir
ains.i une amélioration des salaires.
4470/6!:.-8 f
Qur->,nt aux méthoà.cs permettant d 'n.bouti~ à oe résultat, les a:vis
d.iYorgont. De mSme, la. question clc ,sn.voil' s'il existe dana le
p:rocos~::us <le production de l 1 industrio sidérurgique d'autres
f~cteurs ~usoo~tib~s d'être influepcéa par le travailleur est
trèo controvoroôo. No~ estimons quant à nous que cos facteurs
existent o:f"foctivarne.:"lt .• :Nous p~.sons quo la façon 1J. 'oxploi tor
cottG possibilité ds~nd dea ~~sibilités des divers services.
Dans la vlupart des c~, ~ous av~n~a choisi comme faotour unique
ou essentiel ·d 'a:pprôci~.:bion 1€1 notjbrc 1 'heures do tr.avail :pour
une r:r-od.uction dâtar:Qlinée~ Los ~p6riences quo nous avens
recueillies en le e·c.;;t"tc cons ti tueront le corps de
p:roo·~~t.· ~
Nct:r:o -rio ille r..ï..oiûrio !:Ia:rti:n II nvdi t 6t8 épt:vrgno~ ·a.u o.curs
de la guerre at é'-?rGS. Le de:rnic~r des six fOUJ;S a. pu atro mie
on service en octc~bre 1954• c·'ost èl::,ns cot atelier qu 1un systèzne
do ~;;rime a étG appliquô po1l!' la rrernièro fois~ à l_)arti:r du
lc.r ;févl':l.or 1955· Il ne s '&.gissait que d 1·un eB~ai, gui dcvnit
_:pcrrnott:re ~'le fr~iro cort(1.ince o:x:p6rionces. !.î-:"1is co e:sys"tèmo .~
également oel"'"::i de mod.ùlo pour d 1 aui;!':es rôgimos d.,e. primes.
... ,82 -
:.. ·~.' ""
: · 2,-62. DI~
.Des ohrcnomét:ragoa r-5vélèrent quo_~ d~ns lGs oondi ti·:Jns existaient qui
alors, le mailleur. rbndeinen-t· · étài t' atteint· lorf!q11e la. pro'duotion d. .a.Ulle
tonne dt a.cio!' brut· d.omtmclo.i t· deux: ho~os .·do t:t"a.vâ.1l 1 alol'S Q.UG dans
les conditions les plus défàvornblos, lé tcmjs spécifiquè ét~it da
trois houros.
i•,
On c.· dono pris ooa vri.lotirs oommo limites pour le o?,.~cul d.o la ··primo.
Qu~nd la tonne 1'acicr était élaborée on trois heures, aucune prime
/
n 1 ,}tni t payoo, ma~s lorsque 1 1 é~abo_rntion d'une tonne na demandait
que dou:x: heures, une. primo de o,
i5 D!·1 dovui t être vers6e .co~formé
mont à co qui ~vait été cenvonu avec __ le comité d'ontreprisa. Ce
système ,
ic Drime constitu~it
. . une hçnnête solution initiale, car
, le travaiilcur se vcyait garantir son salaire fize comm~ salaire
• • •• 1 ~ 1
Q-énérateurs,
Jë.açc-nnç,ge ot poches,
G.~rnissago,
P~..:v rr"J.p:x~rt (\U renè.cmcnt mtnimum, qui a.vnit c~té fixé à. 3 h/t,
le rend(;:rrrc:nt sup1:l8mcntai:re .?.. ot.:J dQ_ 0, )§ h/t. La possibil1 té
globr~lc ~: 1 n.ucrncnte_.ti(.ll n. permis rl 1R.cc0:rr!.er @,15 D!Jyh, si bian
quo 1~ prime :POUr le ;Prorniol" fon~leur e. 8t5 do c
\
.
.'.
. 'r \. .,, ~ >"'/
~.1 • " :. ' ' ' '
_, '
.,:_ .. /
·' ,.r' L
'1
( .
4410(64-8 f
- 85 -
Mois
Nombra cl 1 heuroo Production
total totale h/t
.r
.
on o. d 'n.bord rGlov6 do 1,5 q. ~
.
f:f lo.. prime ·ae b~so prévué pour
une économie d~ tomJ;'S de 1/~0 .-d'heure à :;>artir do 3 h/t. Pour des
temps do production se situant Gntre 2,5 üt 2 h/t, on'est convenu
de .:~ Pf par l/10 d'heure écono.m:i:·sé, ot pour los tempé· se si tuant
:entre 2 h/t ot.~,5 h/t, 8 Pl ~ar 1/10 d'heure économisé.
25,4
20~2
i
%du
du snlciro. de base~ soit
salairç ~loo~l.
-
Ce régime -de primo a été maintenu jusqu •au 31-3~1961. L.'évolution
d.u temps :t)assé pa.r terme ainsi qu$ de la prime ressort du tableau
ci-0j)rèB (à 1 'oxcopt-iCïn ·è.es moë'..ificr;.tic·ns· duos à des augmentations
dè s:1lniro conventionnelles.).
41;.70/é!ç-8 f
,.,
,, -.t--·-··"' .........
• 87 ...
prime
h/t en DM
4470/64-8 f'
.'?~~'<' ' '• ;( . ··, .
.-
. f
,..
... ...88:~~ -.: ......
III. Nouveau régime d~s ~ri~e~ po~~ tos detix aciéries Martin
/'
h/t prime
ea DM
Avril 1961 1?09 o, 73
L.vril 1962 1,07 0,74
1..vril~l963 1,02 0,77
i:Lvril 196·~ 0,95 o,ao
4470(6·1.-8 f
:~~ ~ ....
• ' 1 ~' ,, ' ' ' ' . ' '; -~' .
' 1 ' ' 1 ... ' l ..,, ., 1' 1 ' '• t ;-- 1
• '
:·
,.,
·~ : "'~\: ~· ,.,; .... 1
. •.··
..
· Le table.;'"tu ci--dessous illustre 1 'rr5voluticn du nombre d 'heu:res
do trav-ail r<~.r tonne at <:u montant de la ,:Prime dans l'aciérie
Ma.rti'n I ~
h/t Prime
en DM
.1961
.il.vril 0,54~ 'o, 75
,·. avril 1962 0,57' o, 76
Avril 1963 0157' o, 73
Avril 196.:~ o,.38 o,85
'f 4470/6t.i-8 f
~ 91 -
Martin II.
0) Conclusion
==========
I. Il est certain que lo nombre d'~eures de travail par tonne
d'acier brut a consid6rablement diminué depuis que nous appli-
quons le prinçipe décrit, la primo- ainsi que nous l'avons
déjà signalé - ne pouvant pas être considérée comme seule cause
do cette évolution. Toutefois, depuis 1961, la ctiminution du
nombre d'heures de travail par unité de produit est due on
majouro pal~ie au système .de primes.
4470/64-8 f
~f't, ,('_
.
"''-,.:.··,,·
'
.{':"'/~/'\.+. •,~~ ~.·., ·' ·.r.·~ ··'":' !-;;• ,>,.~· ~~""""1.
1 j • ~
'\
- 92-
------
A.. · Cette entreprise produit di~re:::-sea qua.li tés de feuilla:i:'ds et
de fil-n'lachine laminés à chaud et à froid. Comme elle n'a pas de hauts
fourneaux, l*acier est élaboré, à partir de ferrailles, ct non pas
à pa.rti:c d'un mélange de fer:r.iit.illee et de charges liquides, dans
plueieurs fours Martin et fours electriques g
.'".
aciérie 22 %
laminoir à chaud 24 %
finissago 11 froid -; 16 %
scrvioo3 an;.'1exes 33 %
.,· 100%
44?of64 ,r
. ,,
• • ' 1 J '.,.~ \_ ' .......... •'•'' ', .,. .--.. .. -(,,:·.-~/ ..~ ' ·'i"'# ~~4~.·~·.·. 1<\ :,-;:.·1. 1,~ ·~·~,';""'
,. ~··,,~ .Jl. ~.
'\
' . 93 -·
P?.rmi les problè~es :posés :par 1·1 introduotion d.u nouveau système
de rémun~ration, il faut citer le cas de certains travailleure qui
percevaient ''J.ll salaire supérieur à celui auquel ils avai·è:n~ léga.l~lhen~ ·
droit. Pour d'aut~es l'introduction d0 a~ nouveau régime représentait
en revanche une augment~tion de snlaire. En moyenne, les revenus ont
légèrement diminué.
,Eri .oaa d'application d~ sys·t_~é. de salaires basés -s~- la_ mee~ des
·temps;· ~n. supplément·' d-~ aal~ire de 20 ·,{; était autorisé pour-~ un. rende-
•..
~ent normal (par.
~
e~e~ple. .loo
.
1o a.el~~
. . .. . '"'-, ' ~ ' ~
:Se:ren$ohot,
. ....
. . 7.2
~
:Bfhe~e.).,,
. -
~andis '
qutun supplément plus él~vê pouvait ~tre versé pouru~ rendement plus
~· .,, \ " .
'i;... : .· éle~é. Dans la pratique, o~la-donnait ûn supplément moyen de 25 à
' " ' ' ~
· 3b %~ du moins en oas ae rémunéTation directemen~ proportionnelle et
d 1 a.:ppliootion d·e :Prix de tâche. oor:rectéoent balculés. Les ouvriers
~;: :>
,,''1_
qui ne. travaillaient pas à la tâche .dans une·entreprise appliq~ant
~:·.·:·'.
le- système' du travail à la tâche (prix de t~che ba.aés sur·. iâ ~esure
..
/.1
des temps) devaient percevoir en moyenne une prime compensatrice
', .
inférieur~ au su:p:plérr:.ent moyen ctea ouvriers travaillant à. la. tâche.
> ,/
j
n.,
\'
- .~ ' \
·,),·
mer.~.t moyen.
l-es oonditione eui-v--anterp ont été convenues en c-e qui oqnoerne le noutrea.u
système de rémuntr·1 ti on z
'""!' Les pannes de faible dtJ.ré e - les p:rix d~ tâofJ.e. sont o~lc:ulée .. oompte tenu
.,..,. '
-;"
;:;. ... des àrrêts d'une 1/2 heure au marim'l:UU"_s?-u:f d,a,ns l'aciérie ~.donnent
. . .. ... . ~. •'
- 95-
- La rémunération es_t oolleotivey 1' aoié:rie, pa;c eb®-l~., o<Smsti tue un .
.seul grou:pe tandis qu'il y ·en a plusieurs dans les laminoirs. Dans le
départe;nent finissage A f:roid, la rémunération de certains travail-
leurs est ind.ividuèlie (notamment celle des tréfileurs);
4470/9/64 f
.; ~. '
,
.~:
Cependant, le but esseAtiel était de m~'proportionner les revenus •
semai l'le, car t::;-oi:s · éqtrl.;ptia tl~availlQtit 6 · joù~s :pâ.r semai~e en régime
.,· ·, .
. OOlltinu.
.: ~· '
f' \,'
courbe ont été déter~inés à l'aide de ohronomét~ages. Les taux de
...
..~ 't
·.·1
,,
'. 9? ...
l'annexe c.
c. D1une fagon générale, la nouvollG métilode do calcul de la
r0munération a donn8 satisfaction, encore que les travailleurs qui ont
su-bi une diminution de revenu n • aient :pa,s b~auoou:p apprécié cette
diminution~ On peut les comprond~o.
-,·,(· ~- ,)1 •
~· '.. :
... 99-
1470/9/64; f
... loo - Annexe A
' 1
direction 1
--~~--~--.--~· t labo~atoire
·----'--·-·--..
·-~ .
1! + pe :rs on!1el 1--·-
ad.ministration
l .
1 .....·____lt __ bure~ au des forfaits
Lrl_ J 1~
: - l
L l bureau d' exploitation 1
·----------~ f
1
l
diroctour
r
. t ooh2li q:u.r;>
L-----~----- i
~·------~t ser-vice cl' entretien
l i.
L____________flaboratoi~~
.
[directeur d.u
J finissage à froid
l
chefs f. . e
soction
~---- agents de
maîtrise
-.:-~·_....... _ _ _ exécutante
'
4t'}J0/9/64 :f.
j"; 1 ·,' •, '1 - '1. ' t ' ~ •
• lol - Annexe 13
:psychologique.
On obtiendra donc 50 x
t:\1.
22,9 %= 24,3 %.
N.B. Le supplément versé est toujours arrondi à 1 %près, les val~urs
de 0 9 5 et plus étnnt arrondies vors le haut, les valeurs infé-
rieures à 0,5 vers le baa.
/
' ,. ..
1
'
.. lo3 ~
400 min.
Temps à a.jout.er :
chansement de c;z;lindres
changer 2 x 1 cylindre 8 min.
changer 1 x 2 cylindres 5 min.
.
ohangar 1 x 5 oylind:rea • 10 min. 23 min •
montage :
'
monter 1 x 1 cylindre 20 min.
réglage :
1 x 5 min.
total 448 min.
Sur les 460 min. ouvrées (480 - 20 illin. d 1 intorruption pour le casse-
croûte), il y a cu 25 min. d'arrêt pour panne, rémunêréos à 75 %.
Le temps ouvré net est donc de 460 - 25 = 435 min.
. 8
Le rondGment est de ~ x 100 %= 103,0 %.
;141 0/9/64 f
lo4 -
conce:rl"10 1 1 établisaor.l0'11t à
o~rc:lo int.~gr~~l de Piombino~ si tt"!.é en Italie centrale et
co·n~:ronn::lt 4 5'75 ;.;aln.::'iés. L 1 étc.blisscmont p~odui t des rails,
dos bo,rrG;~ 1 ios :::rofil8s e-t du ma t6riol lo v·Jie.
447o/f 1:....:!.
- lo5 -
lo6
" ..
·'
étaient qu'il :
ent::-nînai t dos dis :pari toc dru18 J~a rémunération liée aux
l;rimes,
44J0/6t~ f
.!
\ /
"\"' lo7 -
lo8,-
.,., \" :· .. :
Das à ltouvrier de eaiair immédiatement les résultats des
efforts déployés.
' '·~
,;
....
Le notr~T~au systèmo de primes prévoit une valeur
ma.ximu.'TI. fix.Ge ~ 'av·a.nce à 33,31% du. se-laire do la cD.té.gorie.
:rondement.
R:thme Prime
60 ,13%
80 33,3 %
Le r.ythme P-ost'calculô conme r~rport entre ·le
total des 1.L."'li tés de travail (DL} attr_ib~ées et le total dea
'
ha:ures d'ouvrier -effectuées au :rondement (Ti)
'
p = (on UL/IDJ)
où: . ·. ~ !
.t-Il. 7~~/6.~. f
~-- . . . .
·~·- ... "i' ~ . . . . . . 'ill
' i
- lo9 ...
où
P = ry·thme
R =rendement de l'installation=
L = tr~vBil efficace ~
.Il .•
~..~t~
70/.- ~
. l. b ·r
.v
,..t...
~-' - • f' ' ' ' ·_:-,_ 1 \ ~ .,. -' .·If/, ' ,... '-:.", \ . ~ '• i ' ,,_ ' . ,
-... '-
;,
6. Résultats obtenue
lll -
Sp,1airo Indemnité
de vie Autros
Dttto
dO base Prime Total
chè.rc é1êmGnts
1-1957 63 5 29 3 100
1-1959 61 9 28 2 lOO
11-1962 75 5. 20 100
9-1963 70 9 21 100
11
9
7
5
3
1
60 70 80 Rythme
-:·r->·~ -.. ; l,j:,.,.~--1:~.'·. ~~.. .... J{(•.t r ,. ,... ,;. ., -:-~~'!"~; ~' ' : 1
' ,r, ·. •'\ '
rH··!:_... ,i
-!
: ·,1
.. 114.;.
,, /
1.
Lo. problèm$ J.la plus importar1t lJarL1i d' .n.utres est bien t3Îœ,
l'n. r(;)raur~8rê:bi on qui~ · norm2..'lenient, ·eloi t ·ôtre fonctfon- et de qüàn- la
ti tG ct è.0 l:.1. qufl.li té du travail fourni.
G'est l;j, quo s.:; :~"Jose le vrai problème d.es se:r.vices d'en-
treti.on, du moi:ns su:r· lo ]~üan tech11iquo ~ la variété des travaux qui
·,
1 lcqr ::Jor.:--l:; Ù·.:~:12.:n::~(s ~ en q_1.~2.ntit6'J Ci1 q_ualité et en dimennionso
',:
,···...
-~;•-
- ,'' /'
i.
':..-. 115 -
E,n s~anti tl, ~ Les travaux :peuvent varier è.e la pièce unique
· aux peti·tes f: t moyennes séries. IJes séries importantes sont. pra tique..,
mont inexistantes. L'entretien prévêntif appliqu€ depuis un certain
nombr0 à.' nnnéez, les ~~roblèmes du stockage, limitent dans une cer-
tc.inr.: rü':;Gl!.ro 1~~- fabr'ice..tion e.e ;Jiècos ék rechange, sinon à des pièces
uni t;~~ir,_;G ,- ·ac:. noins à des quanti tés très lin:i té es.
.• ll?-
En cc qui conc{.)rno l'organisation des ateliers, il a :f~llu,
dans la mesure elu possible, reg!'OU!;)er ou implrt.ntor .les mr~chines cl.'uno
m.::.:aière r;:rtionnallo, condition indispensable â la bonne: ma.rchG du ·
s~:s·cèmc;. Il ·~ été nécessaire, d'autro part, do créor des dossiers
ffi[,l.Chine:.:;, ë.o:1~.9.nt les )OE~sibilités de c.h.?.. ouno, qui alors théoriq_uo-
mont, po-d.V2-i t ôtre désignée nomin2.tivomont.
2°) J.J·;J tümps mis ost inférictu• a1.1 temps alloué.; d,ans ce cas vien~_
s 1 ::ï,j out0r 2-u s2.lr.ire de 1("'., Ct:!. t0gor·ic, le taux ... cl' ~ffûtr..g0 plus lo
po~.:troc·~·itrt,€o go.gn.O dont la forrm . t1o nst ls sui-v-n.ntB ; .
-
-
Tor.!r1s c~lloué - tom-os
-~-................. ...................mis
T~;miJS alloué
- x 100
__. ................,._
~
ultl. . s-m.odsrno à côt& G.. 1 un 2-~trc c.atnnt 0.8 1920o IJo rÛSl.llt2.t fut, que les
tom:)s C!,p:)liqués sur les vic,illes ma.chinos, no corrosr.wnclaient plus du
tout à ceonx pouv,~nt êtr·e r-i2.li8É s SUl' los machines modernes. ~!Le,is comme
cos derni0.rcs sont a.chct0vi:3 JIC:.roir.10nieusr.:..mcwt, il aurait fallu calculer
en i'ai t :._;o,J.r -o.n nÔ::10 tr2..v:r.il, un t~.~m:ps :;?Our ch::-~ quo machine, qui théori-
qucmor;.t P-"tr:-it lc~J rn.::nns Cttl)J.ci·bés~ cc qui, bien cnt(-ndu, n'r.,joutait
g:t-1 'u::.f.: d.iffi·Jl.J.l tf~ cL~ IÜU~. ,\ c:_;ll8s c.éjê:, r;.·xist~-:,ntcs o
L0 ~rix clc ::.. . svisnt d'ur~·:; pi?.>cc J.:'é::-.:.lis(~c sur une Visille
m.:::~ohi::.:e
étc,i t Gvidcr.:Im~:nt cie; bco,ucoup supérieur f• celui <1 'une môme. pièce
rE§e.liséo ~ur UTIG machin(:'. IDOC"Grno a
Ctv::;;:·:u:i""'(: qtli? .~~~;;;c lt-.:o- '-~·:"'SUS dG COUp0 (iu. 1 j_}(~ ")(i':ri'V:>.tt~~·;"Q.'t, '>o,,t~GUl!1.i~n~
los bar8r:l88 __ xi::::ta::-~t~~ e
4470/64-11 f
•,f ,1; ;·
' .. , h'.
..... 1'19 ~
lo )roblt'::rw •
2 !':)
,.,.,
30 c·',
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\..."
~'0' 1
J::) ......
-.·.ny•, 1.\TC'· • t"'
r -.ln ouvr ~"'~· .rr_o,, ... n 7 en ~n ogr2-n -1-u 25 i'··' 1 .::~ pa::- t•
.!le VCv~la
"Y>. b1.... e
,;;:.; liElito.~,t ~ntre 0 et 5 ~.::~
llr-:. primo s~:ctcu:- qui s·o lïmi tait à. l' [lot.:lièr a 8té ét0nduo
à l' on·S-:û.mble du servie<:.: cnt:rotion, ce qui lr, rcnâ.2-i t :9lus hü,rmonieuse.
\ .
D~ns le nouveau sy~t~mc, tous les temps allouéë sont addi- ·
tiorinés dans le mois,. ainsi que les tomps· passés ot lo tà.ux de la ,
p1"'im0 cet calculé avec cos totalL"'t• 25 % de la prime étant 0ffoctivo-
ment i:·.;.tégr0s le rendemont no joue que sur la partie excédant ceo
\ ~· 25 .)~, ·mais ,. 1 'influence d'un bon coulé intervi0nt sur 1 'ensemble de la
:primo gc..gne:J.
~ ~. : ' .
~~; \''
[·\·:.
------ .. -..... -
4470/64-11 f
,-'l''· -.r' '••1, ..... '
t ,'/41·,- ',/J
'J 1 1<(; ..r.-,,.J/• -~ 1: f' - \j ~, _ ) ,, 1
.t'l 1
1
'·
--121 ...
L:.3s stl.laiJ.:"e$ dt? basa a.t tri bués ;.1u:z: différents postos da travail
sont à.ifi"érouo iés suiva:trh lt:. n;:;J.tt:Lr~ d.u trav~.:.il è~ f'O\.lrnir, o<.1mpte tenu
de 1~ quali.fio::~tion :prt·f~oo:5.o:nnell~~ exigée. dea ti t'4J..::~.ires de ces·
poswe.
U.47o/64 f
f::1!"\'<~~~~!F'0; ·:7~::r,Tf:l~?t:~~,,~,.,~.,.·,:.~··'~{f< ~~~~~;;:.~;t; {7.,?··~-rf'·~::·, •:r~~~~~'f· .•. ;·~~w~;"1)~7·:71~~*"~~.~%~
~~'fi,/'
1
... 122 - ( .
if::·· r .• ••
:.t. '
,<tA.'.,
''"L·.
Pour oo qu_i ost du s:ll~ir..) ~ lo. tâ.olie ·ot du s~lO.ire a.u fo:rfai t,
ceux-c:i. sont d'une 3.pplioation :relativement réduite on sidérurgie.
..t ....
• ,.' f \l., "•["'' '·":, ' ., . i,l .··~ ,_.,_,• ... )· ····.,:.~..·- ' 1 • ' i ~
"s.' 'v
Hrl.uts_._....,
................... ......... ,............... '
fournG(:!,U:X:
Aciériù....
...,.. ...........~
8
Ln.mino ir ·~
,......... ~--/1111111111*
-.-.-
!~üuts fou:.
................... _______
..neau:x:
............ s
Aciérie a
~4-70/64-12 f
... 12.5 -
4470/64-12 f
-~ ' .._ - ~ .- •, .... ....
•14 ;!/' ~' < ~1, " , J ? , .....- ' r. . ~ ''7"'"
',t('
!!',..' 1
-~ 126 -
4470/64 f
- 127 -
Hauts fo'U.I'nee:tux 40 - 45 %
Aciéries 0
• 15 "" 100%
~ni11oi.rs 75 - 125 %.
Potir· les manoeuvres, cas pouroentages se situaient :
4470/64 f
. / .. ,~o.~.~ ~ '~: :._:.r,{) -r::-~·',
t';.>";/.":''' \
!' ' ,' ,,
\ ~~ '
~-; ,1 ' /~
du .salaire
• r
Il n'y a, lieu·toutef~is.da
tenir compte de çea oorreotions
q't,:Le si 1' on veut mesu;-er .i' incidence' de la s~ule. :réforme de 1961
qu~ ·~e. dé~rirai maintenant. Or~ o~tte ~èrni-ère· représente simple- ..
ment l' a.b61.1tissement d.es · e:f'torts oornmen9é.s en 1955 · $~ vue. Çte
r$ndre la rémunération des ouvriers des départements de produo•
tion plue: s~~ble, tant et f.ti bi~~ qlfe· la vraie extension de 1,.
réforme amprcée en 1955· .et ·term~ê,e . è:p. .1961 ne se. ,déga.ge que si
on prend oomme point d~ départ les P<>uroentage_e non corrigé-e
da a prime's d~ production- p~ ra:PPc>:c~ a\ti .s~lai;rea de base.
L1,a..."'Ulée · 1961 a. donc :VU la. .cor;tdlusiol1 d ~un a.coo~ entre les
partenaires .sociaux de la sidé~g~a., en vertu.duquel il a non
seulement été introduit urie garantie de salaire ~lus-élevée·
all~~t de pair'aveo un aplatissement'des pentes des courbes de
prime, mai~ il a encor~ ~té procédé à une revisio~ générale d~
classement hiérarchique d~s salaires horaire~ e:q. vue tallt d•une
harmonisation sur le plan interdépartemental que d'une adaptation
de l'éohelle ~es s~laires de ch~ue d~partement aux conditions
tec~iques et· aüx données nouvelles du milieu•-
.... ".
Cette réforme comportatt les opérations suivantes '
- introduction d'une nouvelle échelle de salaires de bas~,
comprenant le rnême nombre d 1 échelons que l'ancienne·, lè ·
salaire lé plus bas étant porté à 11,54 r par heure à 2l F
.. ; par heure, pour l'indice lOO dÙ oo~t de la vie, et l'écart
entre deux échelons étant f~é.à 0,50 F ~u lieu de _0~27'F.
L'e cette faç·on:, les salaires de base successifs subiss·a.ient
des augmentations progressivem.ent croissantes, allant de
p:resque 20 -~~ à plus de 30 %. · , ·.
Les montante absolus ajoutés ainsi aux différents salaires
de base devaient être d~duita d'autres élémênts du salaire
horaire, ce qui fut réalisé pa.r 1 ',incorporation d~s l~- salaire
de bas~ du supplément de salaire de 0,77 F/heure (indice lOO)
introduit par l'arbi~r~ du 31 décembre 1959, d'une part, et-
par une r~~uction adéqu~te Ùes taux des primes de production, .
d 1 autre part· •. ·
,.
~.
't.
4470/64 f
- / . ·~ '\. :~ . ' .. -1' ·: ,( . ' ~·.
- 129 -
~~ !·.
·s = sa.laire.horaire
~:~' ..h
~~::·· p
,.•
r ~~ - = production
f.· ~ 7,~
~J
r.-::" p production
r = renee
·de ré:f'é-
•".
:;\;
' ·'
~ t ·- \ • .,
\ .= salaire de '•base
1'
A · = supplément -d'arbi-
tr~e
r '·
)',' ' ·p = prime· de production
"'<.
pr ·=prime dé produetion
.
pour la production
· de référence (moyenne
1960)
t = taux de prime
On a, pour P = Pr :
~ ~: '
~:!'~~,
e·t
:
A
~;~~: \ ,,
~1,
',l.•·
,,)"'
}1>
~:
•0\ .1
~{;: pou;r P ~ P
r
1
~ :' ' r\
~;'
~,..~
pour P ~~
/ Pr
~~~'
~,. 1
~::·:.
:~\ ~. 1
;~ 1 •
l"'~ J
~~' ',
r,.
Mï0/64 t
1 '
- 131 ,...
Base 260 F
Prime , 136 F, soit 52 %
Afin de permettre dé jugar du degr~ d'aplatissement dé 1&
pente de la courb~ de p~ime,- j 'indique::rai qu'avant le réforme
la prime était déterminée :par multiplication du tonnage .journa-
lier moyen d'~cier produit par le facteur 0,33 et qu'après la
rtS:f'ortne ce dernier ta;ux était ramené à o, 228, cé q'\Ji correspond
à une dimin~tion de 31 %.
............
ava:nt J3a&\e
Prime
202 F
80 F, soit 40 %
Supplément d'arbitr~e 8 F
9.'P':!'è s
·-~ ....... -• Base
Prime
255 ]'
35 F, soit 14 fa
On conatate que, si 1 •ir.rportance de l~ partie- :fixe d.u
Fa"la.ire a. été .fortement relevée au détriment de ,la. partie ·~:r::
'V;.l:i!i~~.b],l') ii~e à la- 1xroducticn, la· prime -V"~~ic.'ble n.-•en ..~ pc~:
~loilie gr..:r&é· m1 poid~ èon~icl-érn.ble.
'~ ~ :. ·-" ,_
/
'). /'
r. \
,l'
.'. ; '~ ,.••· .. 1
.. 133 -
-------
,447;0./6!:. f
~
i'
1 1'
j '. 1 :
·. '
L tiNFLUENCE D'UN. SYS~:ME.-: DE REL®JEBJ~ION AU BENDEMENT:SUR
~ DE~t;.RiiÂ<È. ;oiù:NE ··:dT3T~TION :NOUVÊLLE
·~ ··----:-·-· ..:._ ............:........- -·· ·..
'. ...
par.. :·
w. de .. JQ!~çm
Koninklijkë DE:MK.:~ ·sta<;!.lfa'briéken N. V.
·'
.. 135 -
Dur,:u"liï l.:t période ini tiP.le, on u consta t6 quo les diffioul tés
(1~ dûtaË.l"rr'vgc .....ra.ri~.iont fortement d. 1 nn groupe de dih1cnsions à 1 '-..:'lutre.
Lfin de l)Ouvoir no fr-dre néanmoin:J ux1o id.ûo pr6c·ise des progrès
rô~.lisos, on a pri.s r)()ur b·~.se une moyenne progressive dont l::~. :période
ost iden·tique au oyolc des dimonsio:ns.
4470/64-14 f
. ~.{','
.,.,'
'1
- 136-
·:' ..
't,'
. •,
Par suit·e de.. 1·~ e:x:"brêm-a 'tra.riété d.ea.· produits,· il était très
difficile rle 'sc faire ù..~e idôe valable des ·progrès en mèttant en oeuvre
·dea moyens simples.
..4470/64-:-14 -~
.\ .
1.
1'1,:
'>-: . • ,'\,,,'',! ·" \<.
··,·,"',.:•' ,.,p 1"\ ··.,.
137 -
Une analyse dea données de production a montré que l'organisation
défectueuse ~e la liaison entre les groupes de production coopérants
constituait un sérieux obstacle à l'amélioration des rGsultats.
4470/64-14 f
.".~~"!~" :i::}1r-'
1~ '
':."J
''
.;i. 138 •
·:ren dépit de l 'a.ooroi!SfHment eati$fa.isa.nt de _lP.. productivité, on
S., GSt rendU oon}pte que: le système .. pr9sen-te encore des d~fauts .•
• '•' ,: : :· • \ • <: : -· '. ' • ·''
·mont~nt de la prime.
·:t Comme les problèmes à réeto~~e -étai;~nt surto_ut de nature technique,
··ce sont IJrincipalement las cad.ro.s 0t le personnel s:péoia~isé~· qui,. au cours
de la période précédente, avaient St~ consultés.
Le montant de la pri~Q
doit &lors var~e~ solon que le travail en
équiDe fon~tionne plus ou moins bien.
- \
On pen!3e que le maintien de l'actuel système de r6mu.nération ne
é~ureit plus permettre qu 1un_ faible ~~croiasamen~ de la productivité •
. \ ...
.t~rrès .1 1 _ad.oJ?t~on du système 4_e _;v<Smuhér~tinn à facteurs multiples,
la :production théorique irn110sée pourra s.o ·r6al'iser rùgulièrement,_ sous
résç~e de ~hcr_~her const~ent à 11erfecti.or.t.11er 1 'organisation. ' • .. ,,.; 1 ·- : • ,
4470/64-14 :t:
.
~-:~~::j~~ ~~it.:~
~,._ ;4~ ·.:.~.~ ..~~;:~;•. '\
Il ne f.'li t :p:;Js cle doute que 1 1 ~.do pt ion d'un tc). système se.rai t
préjudiciable à la pro·iuction.
Rôor-q?i tul.~ ti on : ;
Phn.se I
1 • •,.·
Phase IV
. ~~ ~-
Périod.e durant. laquelle 1~ pro(luotivi té he varie pratiquE»Pent :pas.
Il ne J?2.rait pas poss i blo de poursuivre inl~tssablemen t certains_ ·ef'fo.rts
tentés ooc0sionncllemont on vue de relever le nive~u de '
rroduotivité.
..
Problà.mos posés par la· r•5mu."1.6rn.tiürt 1 mooontentement à ce sujet chez les
trav-e.illcurs. . ! •
P.hf.'.se V
Ppnso VII
"';.mélioraticn de l 1 orga.nisation.
Introduction d 1 un système de r&munération à facteurs multiplca.
Acc~oissement ~rrygressif de la ,productivité qui tend- ainoi vers
tm pivozu convena~le.
,il. j
1,;_\
4;4]0/64-14 f 'l_
. . "~ ·:·. .
' -' ~ . ~~ ~-;-\"
LAMINOIR A BARRES ET A FILS STAB- UND DRAHTWALZWERK
LAMINATOIO A SBARRE E A FILO STAAF- EN DRAADWALSERIJ
Annexe : Influence du système de
rémunération au rendement sur la
DEMKA UTRECHT mise en marche d'une nouvelle
installation
1VIII -
Graphique de la productivité
Graphische Darstellung der Produktivitat
Grafico della produttività
Produktiviteitsgrafiek, produktie in% van de streefnormproduktie, voortschrijdend gemiddelde 10 weken
rm--
1
1
1
80 -~ 1
70
~--------~-
1
__ j
Anlage: Einfluss des Leistungs-
lohnsystems auf das Anlaufen
einar neuen Einrichtung
60
Allegato z Influenza del sistema
della retribuzione a rendimento
sull 1 avvio di un nuovo impianto
50 Bijlage: Invloed prestatie loon-
stelsel op de aanloop van een
nieuwe installatie
40
, r--
;o
~
20
10
0
de la semaine no 34 38 42 50 2 6 10 14 18 22 26 30 34 38 42 46 50 2 6 10 14 18 22 26 30 34 38 42 46 von Woohe Nr,
à la semaine no 43 47 51 7 11 15 19 23 27 31 35 39 43 47 51 3 7 11 15 19 23 27 31 35 39 43 47 51 3 bis Woche Nr.
dalla settimana n.
-1962' 1963 1964 -1 van week no.
alla settimana n. t/m week no.
11.774
. , .. '· -"-'··· ..-. . .. . . r ,.. .\-
;·,,'
~ 141 ·~
t-
Cotte ·société occupe ëla.l'lS 1 1 e-nsemblo plus do 7 500 travaill!eurs dans
ses établissements et départements d~
la vnllée d 1 Aoste (~ctivité minière,_
' '
On trouve ün :premier lieu les installa ti ons rlc trai tc:nent du mi.nerai
(parmi lesquelles un établissemont pour ln pelletisation du minerai) destiné
~o mit~orai ost ensui te- t:rn.i té dans doux hauts fourneaux exploités alt~l.'-...
native~ont : la fonte ainsi obtenue, base de la production de nuancee
nombreuses ot diverses d'aciers, est trcvaillé0 et transfor,mée par un grou~
Los fours électriques à arv ainsi quo les fours à induction dont sont
respoctiveucnt dotées les detu aciéries de la société Cogne, oonsti~~nt un
élémont essontiel pour la fabrication de ces aciers spéciaux qui sont la
ct.. r<J.ct0rintiq:u.:.;·, :principc..lc de la sidsru.rgie Cogne., puisqu' il.s ass•1.rant .à
le. production d.es cri tèros de :précision particul~èro.
1,' , 'C'
,.)
. , \
·., ....
,,•
l?our contrOl er les. pro cossus de t;ra.n:afÇ>r~ation et los produi t·s finis 1
". . . .. ~ \ . ' .,
e:x:trememcnt bion ô.quipés ·ainsi· quo ·:le~ -services· spéciaux .. pour essais inter-
1
,,'~
'i.'
médicirc~ c-t finals. ·
Ferro-alliages
;
t pour aciéries.
,·
Après cett-e brève description d.e 1 • entreprise et du cycle.. si.dérurgique,
. ~ .'
nous 'porterons notre atton~ion sur certains départements fond~en~a~ d~
l 1 établissem0nt sidérurgique dans lesquels sont appliqués des systèmes de
·· rémunérati~n· au rend.omont, systèmèo qui oxistont. ·.;par ailleurs également
dans les autres départements de l'entreprise :
r
,!:'i.' RA.tJT ~UIDTEAU El'1 J2XPLOITATION : de 400 tonnes, pou!: ln production de fo~tee
~;·r' ~~.
~0-ALLIAGES : ensemble de 4 fours à réductiQn pour la fabrication
•,' ' ..
~'' ' l •
d'alliàges de fer comme Fo~Si.
·~ f .'' '
MJ0/64 f l ..
J ' 'i r ,r . "/
··.._,, /1 f • 1
.. 143.
t'fit'> A .,.,-,é
..::.,.J::\.A-.:..1...,) l!Tr'-:"Tef'-1'11i!"'TQ~
...·.t..l\ .. ~..n::J .. n.J.t.Yt; .." . bl o d e_
enscm t ra-L.ns
~ peuJ; 1-s 1 ami nae;c' ~ t O.o.'L~:!:.'e
\..~ • a 11•l.fiJs,
,.
·;::n bo.r:ree ;:-.oui-· pl..ofiléa, ron.ds ct plo.ts .ess9ntiolleme:~t, compos~
.t
Nombre de s3.lariéa int-âressés·{catégorie ouvriers) : 320 environ.
pa,rticulior daris coux que nous· venons de ci ter - il ost accord& on plus
des él ém\)1'1. ts fixos de l;;. rûm:.t.1éra. ti on (se-laire de béi.se, indomni.té de vie
chèr<;, i:1domni tés di vcrsüs) 6 unü prime de :produotior. dont le mécanis~e, s'il
varie d'1x~ $crvice à l'a~tro, so bcsv sur le·prinoipe commm1 exposé ci-
après.
- 145-
1>roduoti on.
§.470/64 f'
146
Toutefois, étant clonné qu,e les accc~--d-s ont ~té conclus ôpisodi-
qUDment chaque fois q1~c ~Ga problèmes particuliGrs d6 modifications
se sont :pré sor: tés dans certains s;.:ctva:rs ou :pCUl" c,arto..i:ns types d' opé-
rations, i l on est résulté ttne régle~~~tation qui 11'cst pas entièrement
homogène: sur le plan général do :..'&tablissement ct qui comporte dans
certains cas des augmen·tations diff~rentea dB primos 1)our d,~s niveaU+
êillO.loguca de :prof:uctivité, e~•un servioo à l 1 c:u. tre.
trc.vaillc-urs.
~ 14? •
do base, nu
coura dés négociationa syndicales. Ces critères per.mottont
déso:::-mais, dans ln. protiqu(::, de résoudre les problèmes qui so p:résontont
ohequc fois quo l'on dcit considé~er do nouvelles productions s'ajout~nt ou
~e substit.'.lunt aux anciennes.
Les cri tèrcs généraux et l~s uorm·')B spécifique& fixés dans les accords
permettent éga.lDmcnt de r0soudre loa :problèmes que posent les i~,.novations
~n mati~re d'organisatioh et d'installation, ni bien que le système peut
sentants ios travailléu.rs, a. av.bi d:e's modifiee.. ti ons du :point dG Vl.l0 plus
_l?:roprèmcnt sal~rial : ains:i,., 'ên di~l'f&e.$ <Qccasion·s, co;rtaina accords
~èti~a1l.4: n 1 ont oonsi~..léré lfl pr:iJ!lO g_ue cowrne un élément de rétribution,
~om:pte tE:111-l de la rég1Gmcntat;4on. fixée yar los conventions coll.ectives
nationales, sui..v~~t l~s époque.s o
Il n tr.;st donc pns fncile do tire:r des conclusions sur les réaul tats
do l'ap~licaticu du ~ystèm~, car los différentes périodes d'application
ne sont :pz:;.s homcgèna.s q_ûant a:u.x hypothèses de départ. On :peut cepènd~t
;, . \
·A l' 1 hGur~ uctuolle;, pa:t· o;;?:e~v:J;:e, ils p:t:oposont de ni vc-'let le~ {.,"ê\Îu~-:·de .~
~p_rime. entre los différents... sorvi,cee, 1· ,pf9.ri té d' t:'~ugmenta:tion·. de la,· p:roduc>- >
ti vi tô, à .iiminuer ~ 'incidollO$ t~~s r:e~1.;te sur la prioe · at à opérer, :.:dans
. ' ' '
!ftl70/64 :f
J ''-.; _· '
'1
- 149 -
1 - IlTTRODUCTION
2 - HISTORIQUE
==========
21 - STRUCTURE
l ;'
f. '; _, , '•'
{}.. ,;: l!)ô' -
3 - NOUVELLE ·srrriTATION
=~==~~======~====~
31 - STRUCTùl?.E
o( •
En 1952 mise en route. cié:partamsnt laminoir à
'_.,/''.. ft"Qid.
/ ';•'.
En 1955 .. 56 : ar:~ct è.. e 1 'aciérie
::· ar:::·êt ~u trio .
.~. ' · (J.u 'lcJ!i.nage · à chauir
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du dressa-se . ·
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arret è.es fO::l.de;"iOS.-.. . .
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La pi-od~~ti~~ ~ ~t ~uj o~ ~)4 .d: 1 25>_0· 0~0 t /;m •
L effeetif . de.·. ~ ....... ·~ - •.••••. ,. .•••••
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2. ~Ç)O personnes.
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- 153 -
· 52 - r!ODALITES D'APPLICATION
-------·--·-··---·· -------
. ....
'Pratiquement, voici comment noua avçns. résolu le pro.
blème da 1~ Témunération du personnel assurant la marche
de cette installation.
· 1) P~ta.nt de, i~ de·a·c.rip:t~on d!.iJletalla.tions semblables,
fi. ~a.rtir des notices' teoh:niques _e,t après de nombreux
échanges. aveo le~ ~géni~u:rs :r~a:ponsa.bles de la mise
en rout·e. · · ·
Nous avons procédé à une pr~mière évaluation des
postes durant la. pt§riode ~·d ''inst·a.llation.
2) Le ohoix d~ personnel a été ef!ectué comp.te tenu
de oes évaluations. ·
3) Le personnel a été mis en place ~n conservant
indiviÇi~ellement son' a.oien sa.la.ire, oeoi pendant
~ · ·' la péJ;iode ~è · dé~arra.ge • _ ·
4) Au cours de cette :période, nous avons p~o,dé à
une seconde réévaluation des postes, ·le salaire
global de chacun a a.lo:tts été fixé en le pla.9a.nt
dans la hiérarchie reoherchée sur l'ensemble de
l'usine.
- 154 -
5) Pour les deux prir1ci.paux postes :
-chef de ligne et·cisailleur-
nous avons défini deux salaires différents selon
que la ligne est
en ]u.JlCEE
ou à 1 'lJtRET.
Pour tous les autres postes, un salaire fil:e a. été
défini correspondant, pour chaque poste, à son
évaluation.
Notons, cependant, que
la différence de salaire est
assez import~te pour le chef de ligne entre la
marche et l•arrat.
A 1 'ARRET, so11 salaire est voisin de celui d'un
professionnel 3e échelon de lfentretieri qui effec-
tuerait des tâche$ comparables à celles qu'il est
qlors amené à accomplie.. ·
EN N..t\.RCHE, son ·salaire est majoré de 1 'o:rdr~ de
22 a;0 ..
En fait, son salaire est calculé mensuellement à
:partir du.- coeff~cient de marche égal ·à :
temps de marche
temps de mobilisation
Pour le cisailleur, le principe est le même aveo une
majoration moindre 14% entre arr@t et marche.
I l faut notêr. que la vitesse de la ligne est imposée
par le programme et contrBlée par les agents de
mattrise. ·
6) Depuis la mise en route de la ligne, le service des
"Etudes industriel,les" chargé de la mesure des capS~
cités de production des engins a, à deux reprises,
effectué une analyse chronométrique pousaée, qui lui
a permis de fournir aux responsables de la fabrica-
tion, les chiffres optimum de production qu'il lui
pa~aissait possible d'atteindre, compte tenu .des
impératifs techniques et des progr~mes de production.
52 - RESULTATS
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de plus en :plu3 ·vrcü :tu fu.r o'L à mcsur.::: do lEt trnnsformation dos
i:1st-:,lla,tions 9 oïl }JOti t à po ti t s 'installo un 2-utomntismo de plus on
on plus importJ.nt ..
En faqc d-0 1 's,v2,nt l.g':.: 5 :pluf'l ou noins pro blé ma tique J?élor consô-
qucn·t; do le~ rémunél.. ation nu rondcmont, q_ucls en sont los inconvé-
nionts ?
?ou:r le personnel d 'eba:r.d 7 uno i:nstabili té du s::~la.iro ~ va-
rio,blc d. 'Enc p::·:ic à 1 'r~utrc, même lorsQ.U0 le nombre cl 'heures effec-
tu2os ust le mC..uc o Do I)lus? los ouvriers ont souvent 1 'impression,
(l' o.ili..:::ï_:rs justifiéE o 9 que leur r~,munération ost irnrOl'Scmcnt propor-
-~:ionnc1lu :'J...'.. tr8Y(1il fourni c
4410/64-11 f
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.il..
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~~:~,; Noue avene $t-é cjon.:firm&e .aan-s ·notre idée pa.r :une' ·étUde ·o-f'feotuée
en 1958 pa:t· d·ès soeiologt.u:·s de· l 'Inst·i·rut. des ·sciences soci.a.lee du
trB:\rail 'd8 1 'Ur:iV8·rsi t~ de' f'e,ris. Ce tt~ l"f:·Cherch~·. sociologüiue' ,'.•
On ·:~'t'. Ut dire, da.ris c.~ ;rap:pcrt, qu'à la. qur-:.-stj.on "Quel est le
gepr.a ·d~ sa.l.airo- 1 qu.e vous y':réf4l"<r~~ 1 tt d~B r6ponsC?s·- variables ont·
été
ag;~ortées par lo's ouvrieriS: in·.t,ç;rrog6e stl.ivant lés trois genres de
trains. (11outefo:i.s, or;._ :t."c.t~~uv:.: );t&:P.tQtlt des cri tiques ~ont:re un salaire
. . trqp varia hl(;.' "' n ·râison .~:tt. .. i:ttO.ël?."riniente. que nous avons énumérés
J;récédmnment. ~
~.::n C(; _qui conci)3rne n.o·tt-(:} t.~.&in ·oont;lnu, on lit "La m.ajorit·é
d~:::s . quv:rier1:1 (59 %) préfèrc~t un sala~ire cottt:Plè.ternent. fixe", aveo
i~,s a.11f!'éciations suivantee ~ "La salair-~. ~H:.r·a.i t touj~ure assuré". ·
~· 1
nsi on a un arrCt d'une jou.rnG~ (pa.nne), ça influe trop sur' le. prime".
En cont.t-~:r;.::~:::l-tio, il est ~cx~i t dana le rapport ; "ToutGfois, 28 % . ·
~réfèrent 1~ salaire avec la rrimc dG ~cndoment car Allo peut montGr"~
1::.nfin, 13 ~~ du frtn·sonnol int~·::rrogê n'' a pas répondu à ce tt€ question ..
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163 -
êt:;.."'e fait, cor:1mc nous 1 'avons dit plus ht!tut, dans notre usine
~nt ièl.. c~m,~nt neuvell:: d.e Du:J.k(~Y.·qué, o 'étaj_ t beaucoup pl us difficilo
a... r·:~a.
, 1"2ee:r da ns nes anCl.idnuos
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4470/64-17 f
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. .~ 166 -
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sa.lairéS fixes.
• 1
de la Ifùtten1-rerke IIaape ·à Ha.gen-I!as}:>e, usinè fa.isé+nt partie dè l •. antre-
prise lüëol'.nQ;r ct ayant :pour .rais.on sociale
Klôckner ~ Wark:e AG
Hütto Haspe
Il faut souli.;·ner ici què lo travail aux hauts fourneaux est parmi
les pJ.ue durs è.o la sidérurgie et que par conséquent, étant donné les
.:_'~' ',,t i
. .. ,. . '.~~' .n '1' ·! j
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~.168 ..
mauva.isee oon~i tions d 1 alimentat.+on,. personne n '6tai t t~s,,.tenté
,/'
Il a.6t~ alors
entr$ la direction· de· 1 1 entreprise et le
co~venu
oomi té d.' entreprise que l '~;ocard. ae· l94l sur la ·:réiaun~ration au rende-
·ment se;ra.i t rointrodui t.
Pour un salaire fixe de 79 pf/~l .e.t une primt3 moyonne de 56· pf/h,
1~ salair~ c~c r~fCrence (lOO ~.; ) ~tait da 1,35 Rr4.-
An~\: hauts fourneaux:, les salaires s'échelonnaient entre l ~t
4.170/6tJ - 18 f'
1
- 169
Au début, le personnel des services d'entretien n'a pas été rému-
néré suivant le système de prime au rendement du haut fourneau·; mais
il a, par la suite, été rattaohé à oe système.
4470/St!. - 13 f
'. '; \ • { ' 1 '·~ • '.' <' '
·,Y, • 1,1' -.', • {'' . -,, . , i'·"' , . ··: r !'~·"""~ ·: ' .
l ''\
; '
~ . ·~- 17o ..
Pa.r. la. ·sui tet la, produc.tioh 14Y&rtt· de plùs. en plus augmenté, l 'a.ocèrd
existant a été réexaminé .en· 1947 et· remanié.·
Cette nouvelle version· fut déjà élaborée mir la. base d•une ex.ploi-
t~tion à trois hauts· fourneaux.
1a formule aalcriale :
nornbre de cha.rt1"'es x· o613fficient de rimuné:ration
heuree 4e ~ervioil .
. '.
:fJiais un o,utro f.~.ctcu:r .do sécu:rit;è fu.t inco1. .po:r6. Si au oours de le.
période sa.,la.ria.le (mois) 1 url haut fourneau se troU. va~ t arrêté pendant
plus de 3 jours, ~a Dr~me oorrcspon~an~ aux jmlrs ch~mës .était augmentée
d~ 50 ~; •. 1)1 outrè, le pource1~.tagc oorrespondFl.nt ,J. certains postes de
travail fut relevé, si biç:;n quo le pourcentage lo plus bas n'était
p 1 us d e 75 (.' co c-.'1o.
l.. ·d e ~....
1o t~a s
· Pour tenir équi tablemant c~:npte.: des èondi ti ons propres à certains
-.
postes de travail, quelques primes supplémentaire~ furent introduites
et payées.
,. 4!f10/64 - 18 f
' " ~· 'i,~ :;'- ' ""-l,. ~-. /,~ ~~/::,\v';" '~: ·, ~ r / ~
• • \' ,, 1 t ' '~ • ' •• 1 f ' .. ' ""; .' ·: '·
t''•
' If
'
,1
- 171'""
ment des uagons clo'l?-t le montant était oa.loulé, cas :par oas, par le ser-
vice d'entretien des 4auts fourneaux.
Les absences de la main~d'oeuvre étaient à chaque instant source de
nouvelles difficultés. Les préoents devaient travailler plus pour tenir
· la place des absents.
~uffinant€e, :plue les ·re'\~enùications en ce qui eoncerne ..,1 'accord salarial. · ·.;
':· se préoisaiotlt. l '-·
:;r.~r·
:~~' ·, Chez le por.sonnel, 1 'insatisfaction g:ra.ndis'sait.
'•;_
;t4J0/6~ - 18 f ':'
.. ,...
..l'·
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.···.;,,.·' ·,
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173.--·
faisâient sari& o·esae. état des salaires ·horai:rès. PE)i'QUB par·· les. Qtrvri--·
(,
d'autres services.
Cee cornpa.l"~isons · fa.i.aaiant toujO'Ul':a appa.ral. tre que les sala.iret;~
·horaires 'taient nettement pl~· él.ev6s ~s les aciéries .et ·dans. les
'·'
laminoirs.
l;torsque ·cet <t<>urs dtl's· négooi.a.tions, la.
a.r~nt rt.lV.ctl'!àit 6\U
:·
"1 ~ ' :
~
........ ,
·lj:
:;\> ;. ',, '
...,
~-:;, •' 1
'j
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,' ~ 1
' '
~ ',1
'l.
·• 1
' f l't
1 J,
~1?5 -
On re.vena.i t &a.t:lS -ce~se au .. calcul suivant :
l:n -règle .gônérale, jusqu 'à 1.1 introd~otion de la. première étape
de la réd~ction de la durée. d~ travail, le perso~nel du haut tourneau
travaillait d'eux dimanches de sui te, e·n. effec~uant un poste de 12 ou
16 heures et n'avait. qu·•un dimanche sur. troi-s de libre. Il travaillait
également les jours fériés, si bien qu'en dehors du grand nombre
d'heures effectuées, le$ suppléments pour travail du dimanohe et des
- jotirs fériés oontribuaient·à au~en~er les revenus.
Or dans les comparaisons de salaire horaire, on ne peut pas tenir
· ~ompte du travail du dimanéhe et dea jo'tÙ's fériés·~ On ne :peut s 'emp8oher
d'avoir l'impression ·que le personnel du haut fourneau, tout comme le
personnel des services d'entretien et. des services auxiliaires, est
considéré comme· un "mal· nécessaire".
Ce mal· semble· très :répandu dans la sidérurgie.
4;4]0/§4 - 18 f
... 176 -
C'est pourquoi lors des négociations sur les conventions collee•
tivcs, le travail du dimanche a joué un rôle important.
4·')-10(64 - lÜ f
,· ',.-'-, .:' f~ iiJ .~. r',Jr-~'r'''\~'·;·.1" ·-~ 'rlr\..f;(\' 1 ••
~"'! {1 ':"'~/) • ' • ,t .!;1r • •;
. 1 '
·• j- }-77 -
Grâoe_à çet aocord, lea mompr~s du personnel ont enfin obtenu une
;',
réglementa ti on des temps ~i.br<?s. ·Temps de~ travail et tem:Ps libre ont été
réglementés suivant un plan f~e et les ouvriérs ont été enfin mis·en
mesure de disposer ple~nement de le~~ temps lib~e •.
Cette réglementation a néc~ssité ~e augmentation des effectifs
a.ux hauts fourneaux ot i l a :fallu introduiN un rythme fi:x:e ·de 4 postee.
I:I~me
si le I'endcnn~nt n'est pa~ ~asura.ble on tonnes et en charges, il
convient de chercher sans cesse à 6le\7el;' les salaires· du· :pers·onnel des
hauts f.ourneaux., afin qu'ils soient mieux en rapport avec ceux des autres
se!rvi~cs.
Dans mon service, les salaires fixes ont sans aucun doute augmenté.
Le salaire de :rôférenoe, qui correspond à,oelui du 3e fondeur, est actuel-
lement do 4,43 DJi.
Le personnel pa.:vtioipe également au sala.i~e fixe suivant s·on poste
de travail, grâce à d~fférents pourcentages.
Lùs salaires s'échelonnent entre 88,1 %et 107,9 %.
Si nous avons réussi, grâce à des accords d 1 entreprise et à des
acoo~s convantionnels, à Oü quo le s~lairo do référence passe de 1,35 RM
à 4,43 DM, la. question dos salaires dans le service des hauts fourneaux
n'en est pas pour autant résolue •
•4470/64 - 18 ;f
- 178 -
Le t~avail au haut fourneau compte toujours parmi les plus pénibles
de tou·to la sidérurgie et il convient d •en tenu compte dans les S3.laires.
Dans la situation de tension qui règne actuellement sur le marché du
travail, on se rend compte à nouveau claireuent que le travail aux hauts
fourneaux ne jouit pas d'une grande estime et que la pénurie dea effectifs
sévit à l'état chronique.
de gens.
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1
... 179 ...
.; par
Emile BOURSIER, secrétaire général de ~'Uhion des industries
métall~giqu~s et minières de la. construction mécanique,
électrique et métallique
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~~:.;,: 4 - Dalle le. ohou §es m.ozsns· se ret~ou~nt .4ga.lement des tea.:...: ··
''•d.m;ro~s c·~es··· êe$ . ~Q;yen~' ·eoo_~ mUltiples. _en a.ppa;ren~- :chaque
e~osé différant ·du pl"éoéd.ent _.sur· o$ po~t. · ·..
·Sans d~te s' éo.N't{).-t,.on eJ.néi ® la théOl'ie da' l' ét"q.de dea
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~...... !' temps (telle que le prévoit ~ elt6~ple en Allemagne la. llEFA ou ·~ .-. ~
del! organtsmea analogues dans '4 1-aut:re-• pqs) quoique dans notre- /. :'
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,. . : industrie oe t te th~or~:e .n' ~i t ·pu ltre râremen t appliquée d •une ·
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manière rigoureuse; _ . · ·
~/· ,:' liais l'essentiel était de Q'onoilier le maintien· d'un ·aer-, ''.
l' tain esprit de ~endemen~, c'est-à-dire dieffioaeité, aveo_les . "!:
_nouvèll-es données ·techniques et psyoh.ologique.s de l 'induetri~,~.
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N'est-ce :pa.s finalement tenir ·,oompte du faoteur humain auquel ·1;
.du 1\Se.laire. fi:::é. Il f&;ut J.a dam.ya,tifier oa.r. on ~retiendra._ de.s. expo-
sé a _de ceux qui en tentqnt aujourd'hui 1 'ejr:périenoe •_ ainsi, que ._
qisait l'Un·d'eux oe matin- que o'est plus una dit~érenoe de
degré que de n~tu:re avec les autres m:odit.ications··wwrv&nu.es
dans otir- domaine •
_ ,L'intl'oduoti·on de _ces fomules da .'saJ.a.ire fi±e a'~odom
p~e en effet toujours .:
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.... 6 .- · Cqnclusione
.. Lés aoll.ltions enVi.'~·~·e~ .q'tl~ tout en gardant la. nature de la
rémunération au rende.ment en. modifient, quelquefois très profondé-
ment, ..1~~-.moÇi.alitéa d'application pour les adapter à la réalité 4•
notro vi~ind4atrielle.sont la marque de- l'expérience.
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C 0 N e ·L::~: $: I 0 N S
par
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Dans la t.â.ohé qui mfineombe dè· f-.ire ·le bilan de oes journées
d'études, je ne puis meLlheureuaémeilt ·tatre ·mienne la devise ''Deine
Rede sei ja., ja oder nèin, ne in, ·alles andere ist von Uebel".
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Si toùtetoia ~tte. aoc&ptiœ du tenle clans seri · Mne le :Plu 1
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large ·doit. se généralise~,- il est. temp• 4e èhoi•tr une autrè Mti- . . · /';· ··
' y ai ti on pour le salaire s .rendement.. · · !'
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Or, .mfme dans oe cas, on ne ~a départaeer nettement 1• .
salaire au rend&ment et le salaire fixe, oar il n '·est pas poa•ibl-.· )' . . 11,-~41
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avec les tlches spéoitiques ~lle8 11 r•pan4. -. ~-
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·Dans la prAtiqùe, -il en' est réaUlt, _ que dans tel _secteur dé '
produotion où la. situation d.u m~ohé ét•i·t f'avo~able, le· système de
salaire a.u rendement fourni ersa.; t J.m stiiil!J.].a11-t salari.:t pour permettre
de :profi ter de la _conjoncture, tandis que ~., tel autre secteur
frappé _pq,r la mévente, le. :produotion était freinée et qu'un salaire
fixe garanti était p~é aux ouvriers. ·
Les possibilités du.- salaire au rendement dépendront donc aussi
mes~ dans laflUelle la. Gidérurgie réuflJsira l ste,.
-à 1 1 avenir de la
biliser l'~mploi pen~t des période~ plus longue~ que pa~ le pass4.
Or oela. l'le· ee~à ~os~i b~e que si ·la poli tiqu~ de 1 1 emploi est
ori~tée vers les débou.Qbés à ·long terme. et non d 1 a.p.rès la siwation
présent~ des carnets de commandes. -- -
Sou.s oe rapport,_ on, ne .peut négliger la fluotuation de la
main-cl• oe~vre dans la ~fdé';urgie. Cette fl-qotua.tion croissante a un
effet négatif sur la atab~lit• de~ équ.~pes de travail. Du fait de oee
oh~ments incessants, àes équipeà ·~e voient imposer des efforts dont
il n'est tenu oompt• dan~ aucun ayst~e d~ rémunération au ~endement.
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J..u cour a dé la ~souaeion, quelque
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a-un,· a de. o~s.. tendar1()ea: M
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teor.lllique ~ · · · · · ·
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Ces réa.li tés futures ne seront pas sana·· influencer les eyatèmee
de r6mun.ëration au rendement. ... ·~: : ~ , --=. : ·~ ~
.,... .. ·. .'t ..... .• . ...
1, r . •. · ·· · Mais quelle qù.e ·soit la to~e qué :préhdfo~t ~.l~s ·ru~~ q.tèmes
!'. de rémunération, ile ~vr&iertt· re$ter:ola±~ë è~ pouvqir Stre oompria .
. .. par tJhaoun des intéressés. · ' · ·t .. : · : '.;.- ... · · · ·
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,', Lea ditfé.~~t.e facteurs, •u:t- aua\'i' d·c>i..-ent pouvoir 3tre
·dia"~" et surtout\ con~lés pu le:s· t~~il:le~e..
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Si 1 'entrep!rise reve~diqqe le drott de· oontr4ler le rendement
des travailleurs pari un ·système de rémuntf-r~tion,. les travailleurs ont
le droit de oontrSle~ les données économiques de l'entreprise qui
.entrant en ligne de ()ompte dans un système de rénn.mération.
On ne do1 t pre:n~ en Qoneidération aucun facteur qui f'erai t
supporter aux travailleur• +e risq~• ~é~t l l'entreprise.
La politique ~e l'emploi dana la s1d4rureje dott ~arantirr
~ travaill&urs qu'ils pourro~t utiliser plè~eme~t les installations
de production et, pat eopséqUEU'lt, p:ro:f'iter Q.es chances offertes par
la rémunération au r$nùm~~t~ , ·
Il est néoe.$s~re q'l.le la prir.qe maximale fi~'e dans le système
puisee ~tre atteinte et qu'il y ait donc une ahanee de gain oorrespan-
4ante.
Il m'appara~t enoore important q~'il soit suffisamment tenu
compte, dans la reoh~rohe des systèmes 4e rémùnération, du problème
dé la séouri té et de la médecin• d\1 travail. Il ùtpo:rte surtout que
les ~st~es de rém~ération et les te9hni~uee salariales soient
débattus entre emplo~eure et travaillelU's sur un pied d'égalité.
Un système de rémunération au rendement ne ~~ut fonctionner
que s'-il inspire oonf~anaé aux travailleurs.
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4l.;LOCTJID~li, DE CLOTO:aE
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p&:l.'
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ChfJ,rles SAVOUILLAN· •' 1 ..
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Directeur ~ la. direction sênérale "pJ:'Oblêmes ·~
du travail,. _e.ss~iniasement e~ reoonversi.on"
. "'
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.. ~....... .f.I~.sdames,..
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1
.Permettez-moi tout d 1 ~bo~ d'aX~$er l'absence de M. FINEœ
' \
· · .)· ·qUi~ ·deva.i 11 4 •
prononcer l'a.l.tocu~n. de cl8ture de oes jo·urnéetïJ· ..
1 ' 1.- 1 • ·- ' •
•,·
·.· Je n 1 ai pa.s l'intention de vous faire un long disoo~s• .. 1
..;};
.; 4 •a.voi::- élaüo~~é
un :p::·oJ,·ramma un péu troP, .lo~. Notre e~ule .. . ~~-.:.
·1
excuse est que, consii~:.--ant l' irn_.POrtB.l'lCe ;du probl·ème, nous soubii:4- j
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tions 1 1 abor~er le plus complètement possible •
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L 1 ensemb~e
des informations recueil,.lies est riche d'eWJei• ·.1
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'gnement et aussi comprendrez-vous qu'il est di:ffioilè de pouvoir
• ... • • • • • • • .; 111 .&~ ......... , .. -··· • ... . . . . . .
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membres de la commission ''l'ému.nération'' afin dê. déterminer dans
quel sena devra à l'avenir s'oriente~ l'activité de la Haute'
Autorité dans le domaine des systèmes de rémunération.
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if;?J~",~7r;y;;;;r·~Ç·é:'P':~:l:o/ . .· -?~· r~: :· ·.•:c·nrr·rrç>"r· . ~':);~'1Jrtm:TI~:~i;' .
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~i,~ ,..t.~ ~'
-. souei pour' les t:8a.w.illéure d~ .reehe.rcher urie 'éta'bili té .de
( . ',( /
~'--·
,· lea:r Nmü,nératio!.H ·
Ces remarques ne visent pas .tr, di:~:"è . que la si tuatio~ est la . :'{fi~
··même dans tous les pays. ;t.'e~.sé de ii. iill.ON.ER de Lu:œmbou:rg nous. : · · ,·>,,f:
a. montré que dans de• entl:'epri.s(ja il eXiste enco4"e des :primes très
~mp?rtantes, ~lors q,ue. ~ Q.e·r~ea -entreprises on a 'oriente·
·.IF
Y~rs leur $uppr~ssion.
.:
.: .
. ~
C'est le but que s'était fi:x:é la Haute Autoriété el'l-.les 1
'/'
organisant, b"tJ.t que ~ous a 1' E~ille~~s rappelé M. FII7ET à.ane .a on ./tt!
,, 1
.\.
En tant que directeur à la. d.irection généraie ··qui a. la. respon-
cabilité du secte~ rém~~r~tio!l,_ donc des problèmes de rémun~ra.
travail", :puisque ce sont o~. .1x qui nous ont conseillé dans notre
action à.ans le domaine d.e la ré1~<m1é~tion au rendement. Je tisns
/
ici è les remercier.
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',, "'· " '{
."ï ~. ','. 1 /.
1
. ;~' ; \ '
·-·193
\ '' '
Du~ant ces tro.is journées, nous avons vu. des exemples touchant
la rémunération au rendement.
exemple.s d'entreprise.
liser cette formule, qui nous avait d'ailleurs été proposée par le
grou~e de travail chargé de la préparation des journées, craignant
quo des polémiques puissent s'engager à propo~ de ces prises de
position~ i l n'en a rien été.
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j"
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f'', ' ' ~.~~ ~ '( :·~~ ·~
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Fous somm~s heureux de ce Nsul tat qui est for.t encoùra.geant '
pour 1 'av?:rlir, car cette m~thode rend nos réunions plus viva.nte,s et
:permet d'a.lle.r au-delà de 1 'exposé des problèmes et de voir oomment
en face d'eux réagissent les employeurs et le$ t~availleurs.
Je dois dire que pour nous des journées comme celles~ci sont
un stimulant car, indépendamment des exposés et des discussions de
séru1ce, elles nous permettent des contacts infiniment utiles, elles
nous permettent aussi è.e retrouver ce que j'appellerai des amis de
vieille date.
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