Master Spécialisé: Management Stratégique Des Ressources Humaines Et Gouvernance Régionale
Master Spécialisé: Management Stratégique Des Ressources Humaines Et Gouvernance Régionale
Master Spécialisé: Management Stratégique Des Ressources Humaines Et Gouvernance Régionale
Année universitaire :
2019/2020
Réalisée par : Encadrée par :
Hind chamchoune Mme.Akioud
Salma skhissi
Youssra Essatty
Hasnae igzzaln
Fatima-Zahra Fazghoun
Plan :
Introduction
Chapitre1 : la négociation et ces principales techniques.
Section 1 : la définition de négociation et le comportement du négociateur.
Section 2 : les techniques et le processus de négociation.
1
Introduction :
Le champ d’application du mot négociation s’est développé au cours des dernières années. Il
s’applique d’abord aux rapports entre les hommes ayant des intérêts différents et cherchant
à établir entre eux une situation d’entente, de non-conflit. La théorie des jeux l’a étendu au
domaine des rapports entre l’homme et la nature, considérée comme un adversaire doté de
mauvaises intentions à son égard. On peut mettre en évidence l’existence de la négociation
dans presque tous les segments de la vie de l’entreprise (on allait dire d’humanité), comme
le niveau social, le niveau commercial, industriel, international, bancaire, d’embauche, de
projet, ……
Le manger avait, il y’a peu de temps, comme unique négociation interne la négociation
hiérarchique, à savoir négocier avec les collaborateurs qui dépendent de lui, mais aussi avec
ses propres responsables hiérarchiques, éventuellement avec la direction générale ou le
conseil d’administration. Actuellement, son champ de négociation s’est largement ouvert à
l’interne avec les problèmes interservices, inter-filiales de projet, ces domaines faisant partie
de la négociation organisationnelle.
Les techniques de négociation offrent probablement le moyen le plus puissant pour régler
des conflits et optimiser des échanges, ainsi elle est une compétence de plus en plus
reconnue et recherchée car indispensable et transversale le monde de l’entreprise.
Ainsi les réunions sont un moyen de partager, au sein d’un groupe de personnes, un même
niveau de connaissance sur un sujet ou un problème et de prendre des décisions
collectivement, avec des représentants des différents entités concernées, seront beaucoup
plus facilement acceptées de tous.
Néanmoins, les réunions sont « chronophages » (traduisez « consommatrices en matière de
temps ») et doivent donc être les plus courtes possible et menées dans un souci d’efficacité,
afin notamment de déboucher sur des actions concrètes. On appelle conduite de réunion
l’ensemble des actions à entreprendre afin d’organiser et de mener une réunion dans de
bonnes conditions et permettent de faire suivre d’effets. Ce paragraphe constitue un
ensemble de recommandations afin de vous permettre de vous aider à organiser vos
réunions. A aucun moment il ne s’agit de prescriptions obligatoires.
Nous allons, au cours de cet exposé nous attacher à cemer le concept de négociation depuis
son sens original et à en montrer les différents types et sources de conflit, tant en ce qui
concerne les techniques utilisées, que leur efficacité dans la conduite de réunion.
Donc, comment peut-on affirmer qu’une bonne négociation est l’une des éléments clés
d’une réunion pertinente ?1
1
https://www.cain.info/revue-négociation-2005-1-page149
2
Chapitre1 : la négociation et ces principales techniques
Section1 : définition de la négociation et le comportement du
négociateur ?
1)l’Historique du mot négociation
Au Robert de 1978, nous retrouvons la même différence : le négociateur est une personne
ou un agent diplomatique chargé de négocier une affaire, un traité, un accord. A
négociation, il rappelle d’abord le sens ancien d’action de faire du commerce en lui opposant
le sens moderne de transmission des effets de commerce. La négociation, écrit-il, désigne
depuis 1544, « une série d’entretiens, d’échanges de vues, de démarches qu’on entreprend
pour parvenir à un accord, pour conclure une affaire ». Plus spécifiquement, c’est « un
échange de vues, soit entre deux puissances par l’intermédiaire de leurs agents
diplomatiques, ou envoyés spéciaux et de leur gouvernement, soit entre plusieurs
puissances au cours de congrès ou de conférences, en vue d’aboutir à la conclusion d’un
accord ». Il précise que la négociation est un moyen d’action politique par opposition à la
force, à la guerre.
2
ROGER LAUNAY, « la négociation approche psychosociologique », page 18
3
En droit international, le Larousse du XXe siècle écrit : « Le droit de négocier, qui est la
première partie du droit de traiter, appartient aux États indépendants et souverains ».
Définition de la négociation
-selon LAX et SEBENIUS, la négociation est un processus d’interactions opportunistes dans
lequel deux ou plusieurs acteurs en situation de conflit apparent tentent d’obtenir par un
accord des résultats meilleur que par d’autres moyens de décision (In the manager as
negociator, Free Presse, 1986).
Cette définition perçoit la situation comme étant conflictuelle entre les acteurs, sans pour
autant qu’il y est de conflit vraiment, il peut s’agir par exemple de préférences différentes ou
de perceptions d’intérêts partagées ; tandis que le mot opportunité est ici pris dans son sens
stratégique, à savoir que chaque acteur tente de tirer avantage de la situation, il essaye de
maximiser ses gains en tenant compte des actions et des plans des autres.3
2) Pourquoi négocier
Avant de commencer à traiter de la négociation, il convient de se demander pourquoi des
protagonistes, décident à un moment donné de recourir à la négociation. L. Bellenger (la
négociation, édition que sais-je, 1984), propose une réponse composée de plusieurs
éléments, ceux-ci ne doivent pas être considérés comme exhaustifs : il s’agit peut-être des
pressions extérieures, le tempérament joueur, le besoin de sauver la face, l’impossibilité de
gagner sur le terrain, ou l’intérêt de l’interdépendance. En effet, les joueurs peuvent être
amenés à négocier parce que le conflit coûte très cher, ou parce que personne ne peut
imposer ses avis et ses conditions, …4
Que nous soyons employés, à la recherche d’une promotion auprès de notre chef, en
discussion pour échanger notre service du week-end avec un collègue, ou contraints
d’inciter un collègue à entreprendre une démarche qu’il aimerait mieux laisser de côté,
notre habileté à négocier est demandée à tout moment et partout.
3
ROGER LAUNAY, « la négociation approche psychosociologique », page 18
4
Idem
4
4. Proposer une méthode, et vérifier qu’elle est acceptée de tous
✔ Explorer et recueillir les informations sur les objectifs spécifiques et les enjeux de chacun
✔ Prendre position et négocier sur les points sensibles
✔ Conclure, dans le cas idéal, l’accord de négociation
Souvent nous sommes cependant confrontés à des situations moins idéales. Celles-ci sont
souvent provoquées par des types de négociations — que nous verrons plus loin — qui
cherchent surtout à mettre en place des stratégies de gains maximisés pour une partie
seulement.
3) Le comportement du négociateur
La manière de mener la négociation n’est pas la même pour tous les types des acteurs. La
personnalité du client oriente la stratégie à adopter. C’est pourquoi, il est judicieux, de
pouvoir apprécier les réactions d’un individu dans une situation de contact, dès le début de
l’entretien, même si chaque individu est un cas unique par certains aspects. Déceler
rapidement la personnalité de son interlocuteur est le souhait de tout négociateur. Aussi ne
faut-il pas s’étonner de la multiplicité de techniques scientifiques qui sont proposées aux
entreprises. Il en va ainsi, par exemple, des techniques de morphopsychologie. Leur
séduction est dangereuse, car elles conduisent au simplisme et à la caricature. 5
Par contre, la capacité d’attention et d’écoute ainsi que la connaissance des composants du
caractère et des types de la personnalité sont des moyens très utiles. Dans la classification
proposée par Jan-l Wage, des extrêmes de personnes existent (voir schéma ci-après)
5
Mme. Mchhour,” négociation commercials”, cour de semester 3, Ecole supérieur de technologie
5
Sanguin
✗ Visage ovale, dilaté, ✗ Spontané ✗ Être calme et
étage moyen patient,
prédominant ✗ dynamique compréhensif et
cordial
✗ Regard chaud et ✗ social
pétillant ✗ Parler à son cœur,
✗ généreux toucher sa
✗ Teint coloré rose sympathie
rouge ✗ expansif
✗ Faire une
✗ Physique large et ✗ optimiste
argumentation
émotionnelle
rond
(c'est un affectif)
✗ subjectif
✗
coléreux
✗ dominateur
6
Nerveux
✗ Visage en triangle, ✗ Agité ✗ Être came,
pointe en bas, étage compréhensif, gai
supérieur ✗ dynamique
prédominant ✗ Parler à sa
✗ abstrait curiosité, à son
✗ regard pensif mobile imagination
✗ indépendant
✗ Teint pâle
✗ Vif
✗ subjectif
✗ Faire une
✗ physique mince
argumentation
originale (c'est un
✗ imaginatif cérébral)
✗ impatient
✗ Irritable
lymphati-
que ✗ Visage en trapèze, la ✗ Passif ✗ Être concret,
petite base en haut, simple, pratique,
Étage inférieur ✗ stable calme
prédominant
✗ calme ✗ Parler à son goût
✗ regard vague, doux pour le confort
✗ lent
✗ Teint pâle ✗ Faire une
✗ indécis argumentation
✗ physique épais, simple et
lourd ✗ conservateur sécurisante (c'est
un instinctif)
✗ consciencieu
x
7
Remarque : il ne s'agit que de types extrêmes, la plupart des individus présentent des
caractéristiques pouvant appartenir à plusieurs types.
Tableau 1 :la typologie des personnes morphopsychologie
6
Bellenger , 1984. Être constructif dans les négociations et les discussions EME
8
a d’autres pouvoirs d’influence. Comprendre ces pouvoirs d’influence, les optimiser et en
tirer profit avant la négociation est une carte qui sera toujours gagnante.7
Savoir écouter
Pour comprendre les besoins de l’autre partie, il est essentiel de savoir écouter !
Savoir écouter avant la négociation pour reciter les informations nécessaires et comprendre
l’autre partie, mais également savoir écouter pendant la négociation pour bien saisir le
message de l’autre, son raisonnement, son langage non-verbal et réagir efficacement.
Dans toute dynamique humaine, il y a le soi mais il y a également l’autre et sa perception de
la réalité. L’écoute active et l’empathie sont d’excellents outils pour mieux comprendre
l’autre.
Voici quelques conseils pour développer l’écoute active en négociation :
-Se montrer disponible et laisser l’autre s’exprimer sans l’interrompre.
L’écoute active vous permettra de développer votre sens de l’empathie, cet art de connaître
les autres, de comprendre leurs sentiments, de percevoir leurs points de vue, d’éprouver un
intérêt sincère pour leurs préoccupations et d’être ainsi capable d’entretenir des rapports
harmonieux. Afin de pouvoir négocier une entente qui soit gagnante pour les deux parties, il
est essentiel de comprendre les besoins de l’autre partie et pour ce, l’écoute active et
l’empathie sont de mise.
Une négociation contrôlée par les émotions risque de ne pas permettre de satisfaire
pleinement les besoins de tous.
Négocier avec quelqu’un qui perd le contrôle de ses émotions, quelqu’un d’agressif ou
quelqu’un qui joue le martyr n’est jamais une technique de négociation qui portera fruit à
long terme et finira par jouer contre vous.
Contrôler ses émotions, c’est aussi savoir rester calme, savoir s’affirmer tout en usant de talc
et de diplomatie.
Développer l’art de l’intelligence émotionnelle est une carte gagnante en négociation.
7
Idem
9
Savoir s’exprimer et s’affirmer en fonction d’un objectif
Savoir négocier, c’est aussi savoir ce que l’on veut, savoir le demander et savoir dire non à ce
qu’on ne veut pas. Ça parait simple en principe, mais plusieurs négociations échouent
justement pour ça.
Une négociation avec une personne incapable de verbaliser ce qu’elle veut sera une
négociation difficile mais surtout qui risque de ne pas permettre de satisfaire pleinement ses
besoins. La base c’est de demander en fonction d’un objectif clair et de bien le faire.
Une demande trop agressive risque d’être tout autant nuisible que de ne pas demander.
Tout est dans le dosage et pour réussir dans ce domaine : il faut bien connaître la personne
devant nous (technique1 et 2) et savoir s’adapter en conséquence.
Savoir s’exprimer et s’affirmer, c’est aussi savoir prendre de bonnes décisions pendant la
négociation et ce, en fonction de l’objectif à atteindre.
Une négociation n’est pas nécessairement deux positions qui s’opposent. Les meilleurs
négociateurs doivent être animés d’un désir de travailler en équipe et dans un esprit de
collaboration.
Si votre seul but en négociation est de gagner au détriment de l’autre, vous aller finir par
perdre, c’est inévitable. Pour bien négocier, il est impératif de tenir compte des besoins de
l’autre partie.
Savoir influencer
Le pouvoir d’influence réside dans l’art de négocier et de persuader. Pour persuader, il faut
avoir un bon argumentaire, s’appuyer sur une logique solide (et donc être préparé), mettre
l’emphase sur les points positifs et savoir s’affirmer de manière calme et appropriée. Pour
savoir négocier, il faut savoir écouter, savoir trouver une entente bénéfique pour tous,
établir la confiance, avoir un langage corporel qui prône l’ouverture et savoir user de
compromis.
Si vous maîtriser l’art de la persuasion et de la négociation, vous serez en mesure
d’influencer les autres ce qui vous sera utile pour arriver à vos objectifs par la négociation.
Développer la confiance
Toute négociation est fondée sur un degré de confiance mutuelle puisqu’elle se base sur un
échange de promesses et d’engagements.
La confiance est le “résultat” d’une relation et non son “point de départ”. Elle se développe
et se construit avec le temps ! C’est donc un autre argument selon lequel il est essentiel de
préparer une négociation en développant, au préalable, un lien de confiance. Comment ? En
respectant vos engagements et promesses. Si vous dites que vous allez faire quelque chose,
même minime, faites-le ! Si vous ne le faites jamais, il est peu probablement que vous serez
crédible dans vos négociations
10
Développer l’art de la négociation est une compétence essentielle dans le monde des
affaires d’aujourd’hui. Pour en maîtriser l’art, il faut s’y préparer, savoir se mettre dans la
peau de l’autre et l’écouter, contrôler ses émotions, savoir s’exprimer, s’affirmer et
influencer tout en étant animé d’un désir de collaborer et de développer un climat de
confiance. Développez ces techniques de négociation et vous passerez maître dans l’art de
négocier !
2)Les processus de négociation
1. la préparation : fixer des objectifs précis, anticiper les demandes de l'autre et mettre en
œuvre une stratégie ;
2. les discussions concernant le projet : comprendre ce qu'attend l'autre, savoir écouter et
poser les bonnes questions ;
3. les propositions et les solutions : analyser les conséquences afin de proposer des
solutions innovantes ;
4. la négociation d'un compromis : réfléchir vite pour savoir faire des concessions dans des
limites acceptables tout en conservant ses principaux objectifs ;
5. la finalisation des accords : formuler l'accord et préparer la mise en œuvre du projet :
(date, programme, définition des termes), et prendre du recul pour la réflexion et prendre
du recul pour la réflexion.8
PROBLÈME CONFLIT
RATIONNEL
ÉMOTIONNEL
11
A-Sources liées à des ressources limitées
Les conflits font inévitablement parti des relations humaines. Lorsque l’engagement envers
la mission et les longues heures de travail vont de pair avec de maigres ressources (espace,
équipement, formation, ressources humaines et financières etc.), les milieux de travail
peuvent donner lieu à des conflits interpersonnels.
B-LES SOURCES LIEES AU FONCTIONNEMENT DE L’ORGASNIATION
Dysfonctionnement concernant la fonction prévision
– Absence de diagnostic portant sur les réalisations de l’organisation
– Absence d’objectifs clairs, pertinents et acceptés.
– Absence d’indicateurs de mesures des performances individuelles et collectives.
Dysfonctionnement concernant la fonction Organisation
– Mauvaise définition des tâches,
– Mauvaise répartition des tâches,
– Interdépendance des tâches (le travail d’une personne dépend du travail d’une autre)
– Méthodes et procédures de travail lourdes, routinières, hyper - hiérarchisées.
Dysfonctionnement concernant la fonction de coordination
12
leurs effets. En présence de telles sources de conflits, il est très difficile pour l’entreprise de
parvenir à une maîtrise du problème. Certaines vont recourir à des professionnels de la
santé mais elles sont très rares car ce choix implique la reconnaissance d’un mal inavouable
et surtout négatif pour l’image de l’organisation. Ces situations se terminent
malheureusement souvent en « mise à l’écart du ou des salarié(s) ou, au pire, en
licenciement(s). 10
3-Les différents types de conflits :
Les conflits peuvent être qualifiés de nombreuses manières suivant les acteurs en présence
(leur nombre, leur âge, leur position hiérarchique…), le sujet du conflit (avantage,
pouvoir…), l’évolution du conflit (déclaré, latent, refoulé) …
10
Pierre rousseau, comprendre et gérer les conflits dans les entreprises et les organisations.
13
LE CONFLIT D’OPINION OU IDEOLOGIQUE
Il relève des différences de valeur ou de croyance des antagonistes et est extrêmement
difficile à solutionner car chacun est intimement persuadé de son bon droit.
LE MALENTENDU
C’est le plus fréquent des conflits et, heureusement, le plus facile à résoudre. Il résulte
toujours d’une erreur d’interprétation. Il est important de noter que le malentendu n’est pas
nécessairement réciproque (contrairement aux autres types de conflits). Il arrive souvent
qu’une personne se retrouve ainsi en conflit à l’insu de l’autre car l’interprétation ne
correspond pas à la signification que celle-ci donnait à son action. Il arrive aussi très souvent
que le conflit soit réciproque. C’est le cas lorsque les réactions de la première personne à
l’attaque qu’elle croit avoir subi provoquent à leur tour des réponses défensives chez l’autre
(qui croit alors subir une agression gratuite). Le malentendu trouve toujours sa source dans
une incompréhension. La personne interprète l’action de son interlocuteur à travers ses
propres craintes. Autrement dit, elle attribue à l’autre des reproches qu’elle se fait déjà,
qu’elle croit mériter ou qu’elle craint de subir même si elle ne les croit pas justifiés. Son
interprétation est l’expression de sa vulnérabilité. Dans le malentendu, c’est le fait de ne pas
connaître le point de vue de l’autre qui nous permet d’attribuer des significations erronées à
son comportement. En l’absence d’information claire, nous inventons les détails qui nous
manquent : nous imaginons le pire, précisément ce que nous craignons le plus ou ce que
nous nous reprochons déjà.11
- Inviter et encourager les acteurs potentiellement affectés par les changements à devenir
des leaders ou à participer activement au projet.12
4- Gérer les conflits:
Face aux conflits, certains auront tendance à les éviter, tandis que d’autres rivaliseront
jusqu’à ce qu’ils atteignent leurs objectifs, ou encore, jusqu’à ce qu’ils arrivent à céder, à
collaborer ou à rechercher les compromis. Dans une gestion de conflit, deux facteurs
viendront influencer notre façon de faire face aux conflits : notre motivation à rencontrer
11
Yvan potin, La gestion des conflits dans les organisations, p :6-9
12
FRANK, F., & A., SMITH, The Community Développent Handbook : A Tool To Build Community Capacity,
Ressources humaines Canada, Ministères des Travaux pubilcs et Services gouvernementaux 2000, p. 74-75 .
14
nos propres intérêts et notre motivation à coopérer avec l’autre personne. Ces deux
tendances présentent cinq façons de faire face aux conflits.13
Chacune de ces cinq attitudes présente des avantages et des désavantages, selon les
situations. Mais naturellement, les gens auront tendance à adopter une attitude plutôt
qu’une autre.
Une meilleure compréhension de votre style dominant vous permettra de saisir davantage la
façon dont vous gérez vos conflits et d'adapter vos comportements en conséquence, selon
les situations.
● Quel style choisir ?
Pour décider quel style de gestion de conflit adopter, analyser vos réponses par rapport aux
énoncés suivants :
● Une situation dans laquelle ni le résultat ni la relation ne vous importent - éviter
● Une situation dans laquelle le résultat et la relation sont très important pour vous
-collaborer.
● Une situation dans laquelle le résultat est important mais la relation ne l’est pas
-compétionner.
● Une situation dans laquelle le résultat n’est pas important, mais la relation l’est -
s’adapter.
● Une situation dans laquelle la relation et le résultat sont importants-faire des
compromis.
13
Inspiré de la méthode de Thomas Kilmann d’évaluation du comportement en situation de conflit, Palo Alto,
Californie, 1974.
15
16
Chapitre2 :la
conduite des
réunions
17
Section 1 : la notion de la réunion et le rôle d’animateur
1 )La définition de réunion :
une réunion un espace de lieu et de temps où des flux d’informations sont échangés entre
différents types d’acteurs afin de répondre à plusieurs problématiques que rencontre
l’entité (équipe, service, établissement, entreprise, etc.).14
La réunion a pour raison principale de :
-manager une équipe, un service, une direction, etc.
- décider des actions à entreprendre.
-coordonner des projets sur des nouvelles possibilités.
-communiquer avec des collègues et/ou collaborateurs, sur des sujets sensibles.
-former des personnels à de nouveaux techniques.
14
Jean-François LALLEMAND, « conduite de réunion », page 4
15
Josée la tendresse , Nathalie st-Pierre, “communiquer et animer effictivement une réunion”.
18
Un objectif doit être :
-suffisamment précis pour être perçu de façon identique par tous les participants
-adapté au temps imparti donc ambitieux mais pas inabordable
-tenir compte des temps d’échanges avec les participants
-formulé dans un style direct (généralement avec un verbe d’action), par exemple :
– Identifier les difficultés rencontrées dans le projet
– Hiérarchiser ces difficultés en fonction de leur importance
– Proposer des solutions permettant de faire avancer ces projets
– Répartir les divers aspects à traiter entre les participants
– Affiner un calendrier de conduite du projet avec des échéances
pertinentes
-fixer le sujet de réunion :
-S’assurer que le sujet est compris et éventuellement prévoir une
phase de présentation en amont.
-Evaluer si le sujet tel qu’il est exprimé peut-être résolu en une séance ou
s'il est nécessaire de planifier une série de rencontres (autres réunions,
visites …).
-Recueillir un maximum de données pour les partager avec le groupe.
-Faire le tri, regrouper, synthétiser les informations reçues ou nécessaires et
prioriser en fonction des objectifs poursuivis.
-Contacter les éventuelles personnes ressources pour apporter de la matière aux
futurs participants.
la posture de l’animateur : Par la posture de l’animateur, il faut comprendre non
seulement son rôle mais également sa valeur ajoutée, ses compétences, sa
responsabilité dans la conduite de la réunion.
L'animateur est le garant :
-De l’expression des règles du jeu
-Du respect de l’ordre du jour
-De la prise de parole de chacun en veillant à une répartition équitable du
temps de chaque participant
-Du temps imparti
-De la progression du groupe vers l'objectif grâce à des questions, des
reformulations, des synthèses, des outils dédiés (métaplan, mindmapping…)
-De la régulation des éventuelles tensions interpersonnelles dans le groupe :
nuancer sans prendre parti.
la conduite de la réunion :
Une réunion doit être rythmée par ses trois temps forts sont :
-L'ouverture.
-Les échanges.
19
-La clôture des débats.
▪ L’ouverture :
C'est un moment important, surtout si les participants ne se connaissent pas.
L'animateur doit faciliter les premières prises de parole.
-Le tour de table : si les participants ne se connaissent pas, ce type de présentation
est nécessaire car il permet d'identifier le statut des différentes personnes du groupe ;
il facilite une première prise de parole institutionnalisée et permet de détendre
l'atmosphère.
Le tour de table peut cependant être très consommateur de temps : bien anticiper
l'impact éventuellement négatif de cette technique, en particulier quand les
participants sont nombreux. Pour une réunion grand format, il s’agira d’une
présentation des intervenants.
-Définition de la règle du jeu : l'animateur définit son rôle et celui des participants
pour asseoir sa légitimité. Les participants valident ou nuancent ces propositions. Un
secrétaire de séance se propose notamment pour la rédaction du compte-rendu.
-Validation finale de la durée de la réunion, des horaires (pauses, heure de fin de la
réunion), et des différentes étapes de la progression.
▪ Les échanges.
-l’accueil des participants.
-l’énoncé du point à traiter.
- Les éventuelles présentations d’informations supplémentaires.
- Une conclusion intermédiaire.
- Les échanges avec les participants ou réponses à leurs questions.
-Une conclusion et des remerciements.
▪ La clôture des débats :
-Le groupe doit se séparer sur des conclusions claires pour tous.
-Un accord s'est dégagé, un avis a été recueilli, certaines actions sont prévues, il
est nécessaire d'en définir les modalités pratiques d'application pour rendre la
décision opérationnelle.
-Ce peut être un plan d’actions par exemple avec une répartition des
actions, calendrier, retours attendus…
Si nécessaire, se quitter avec une nouvelle date de réunion programmée ou pressentie
20
Les suites d’une réunion :
Deux éléments peuvent être considérés pour donner une suite à réunion :
-Le compte-rendu ou relevé des décisions : Le compte rendu de la réunion est destiné aux
participants et aux personnes intéressées par les conclusions du groupe. Ce résumé doit être
suffisamment complet et explicite. Il doit être court et facile à lire. Ce document est rédigé
par l'animateur ou par un « secrétaire de séance » à partir des points reformulés tout au
long de la réunion. Ce document reprend l'ordre du jour, la liste des participants, le dossier
préparatoire, les différentes étapes de la réflexion, les solutions possibles et actées, les
modalités pratiques d'application, et la date (éventuellement) de la prochaine réunion.
Il doit être rédigé le plus rapidement possible, pour éviter de perdre des informations, pour
contribuer à l'application des décisions prises.
Avant de diffuser le compte rendu, il est parfois nécessaire de le faire valider par les
ui peuvent ainsi, au préalable, le vérifier ou l'amender.
participants (Ou par la hiérarchie) q
-L’évaluation de la réunion
Après une réunion, il appartient de porter un regard critique notamment sur son
animation, la pertinence de l’ (ou les) objectif(s) de la réunion, la méthode de travail
suivie, le comportement des participants, leurs réactions.
Il est indispensable d’écouter les critiques formulées par les participants pendant ou après la
réunion.
Les principales difficultés rencontrées :
-Le manque de constance dans les présences des participants
-Le changement d’animateur d’une réunion sur l’autre
-Le manque d’écoute collective
-La capacité à mettre le groupe en mouvement
-Le fait de passer de l’idée à l’action
-Savoir bien communiquer sur son idée
-Le respect des temps de parole
3)le rôle d’animateur :16
-L'animateur est sensible à l'image qu'il donne, il a envie de faire bonne figure et a
donc peur d'être mal perçu → crainte du rejet.
-L'animateur n'est pas omniscient mais rassemble les membres de la réunion et
gère la mise en place des critères d’efficacité.
Double regard de l'animateur :
❖ Fonction relative au contenu = fonctions de production
o Fixer la problématique
o Stimuler
o Clarifier
16
Jean-François LALLEMAND, « conduite de réunion », page 10
21
❖ Fonction relative aux interrelations = fonctions de facilitation
17
Jean-François LALLEMAND, « conduite de réunion », pages 13,14,15,16
18
Idem
22
✔ Dans ce système ‘A’ et ‘E’ ne peuvent communiquer que par un
intermédiaire, ils sont frustrés.
✔ La communication interpersonnelle ne se réalise pas suivant un processus
dynamique et n’assure plus un « va et vient » qui va placer l’émetteur et
le récepteur en interaction continue pour atteindre le même objectif.
Donc le feedback n’est pas possible.
✔ Ici, le rendement n'est pas satisfaisant, ''A'' et ''E'' ne s'estiment pas,
donc c’est une mauvaise coordination. La solution des problems est
Lente à acquirer.
2) Le système centralisé la croix :
23
3)Le staff : système tour-circuit ou Channel :
Le chef-éducateur qui tente de récolter de l'information lors d'un staff avec ses
éducateurs.
Toute les connections sont autorisées.
Le pont positif est que tous les participants sont satisfaits car plus actifs.
Le point négatif c’est que cela nécessite beaucoup de temps.
En conclusion :
✔ Le système centralisé permet le maintien d’une organisation stable.
✔ Le staff s’axe sur une organisation plus floue, sue le mode de la complémentarité et
non de la hiérarchie.
✔ Le staff permet plus facilement l’obtention d’une solution à un problème
compliqué et cela avec créativité.
24
C'est ici l'ensemble et la configuration des canaux de communication existant
dans un groupe. La disposition spatiale influence les communications et donc les
échanges.
Au cours de leurs expériences, les chercheurs ont fait assoir des volontaires autour de tables
de formes différentes et ils ont observé leurs réactions tandis qu’ils regardaient des
publicités. Ils ont noté que les sujets assis à des tables rondes ou ovales étaient plus positifs
à l’égard des publicités qui dépeignaient des images de groupes, comme des familles ou un
groupe d’amis, tandis que les personnes assises à des tables carrées ou rectangulaires
identifiaient plus de publicités comportant des individus et des personnes marginales.
Lorsque nous sommes en société, nous avons deux besoins fondamentaux mais
contradictoires : le besoin d’appartenance au groupe, et le besoin de se sentir unique. Les
chercheurs concluent que la forme de la table influence notre ressenti par rapport à la
satisfaction de ces deux besoins. Les arrangements circulaires permettent davantage de
satisfaire le besoin de l’appartenance au groupe, tandis que les arrangements angulaires
favorisent davantage la satisfaction du besoin d’être unique.
Les tables rondes permettent de favoriser les conversations paisibles, tandis que les tables
carrées suscitent plus de confrontations.
L’étude conclut que ces résultats peuvent être pris en compte pour les organisations de
réunions professionnelles, ou évènementielles, telles que les mariages.
En conclusion:
25
✔ La qualité et la rapidité du travail à exécuter, le rendement du groupe, le
bien-être affectif des participants sont affectés par la configuration spatiale du
réseau.
✔ Le cercle totalise un maximum de messages envoyés mais la résolution du problème
se fait moins facilement. De plus, le nombre de messages envoyés étant plus
important, cela peut être une source d’erreurs surtout si le cercle est sans leader.
Section 3 : la réunion de négociation.
Qu’il est la relation entre ses trois notions : réunion, négociation, conflit ?
Figure 6 :la relation entre réunion, négociation, conflit, fait par nous même
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A partir de cette figure en constate que les conflits engendrer au niveau de réunion son
gérer par la négociation tout d’abord pour que la réunion atteindre l’objectif fixer au début.
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Josée la tendresse, nathalie st-pierre , « communiquer et animer efficacement une réunion ».
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Conclusion :
La négociation représente un intérêt pour la vie sociale démocratique dans la mesure où elle
évite de s’enfermer dans ses rapports d’autorité excessive, ou d’entente illusoire. Elle
pourrait bien souvent remplacer avantageusement des procédures formelles de vote qui
coupent souvent inutilement des groupes en deux clans opposés.
La négociation est ce qui permet à des réunions ayant des valeurs et des conceptions
incompatibles de coexister sans s’orienter obligatoirement vers la guerre civile, elle dit les
modalités et les règles du jeu de la coexistence.
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Table de matière :
Introduction
……………………………………………………………………………………………………………2
2)pourquoi négocier
……………………………………………………………………………………………….4
3)le comportement du
négociation………………………………………………………………………….5
2)les processus de
négociation…………………………………………………………………………………9
2)les sources du
conflit…………………………………………………………………………………………….12
4)gérer les
conflits……………………………………………………………………………………………………14
1)définition de réunion
…………………………………………………………………………………………...17
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2)les types de
réunion……………………………………………………………………………………………..17
3)le rôle
d’animateur……………………………………………………………………………………………….1
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1)le système
linéaire…………………………………………………………………………………………………21
Section 3 : la réunion de
négociation………………………………………………………………………..26
Conclusion…………………………………………………………………………………………………
……………..28
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Bibliographie et webographie
-revue française de gestion- la négociation- n153
-pierre rousseau, « comprendre et gérer les conflits dans les entreprises et les
organisations »
-https://www.cain,info/revue-négociatio-2005-1
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