Lomé Entre La Terre Et La Mer: Siecle D'Images

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LüME

UN SIECLE D'IMAGES

VOLUME 1

Lomé entre la terre et la mer

ARCHIVES NATIONALES DU TOGO


LüMEEN 1913

o1::

---
--- Voirie en projet Palais du Gouvernement 14- Poudrière

• Batiments publics 2 Adminlttration générale 15 Quarantaine


3 Hôpi~al Reine Charlott'e 16 Savonnerie
~ Parcellca urbanisées 4 Priton 17 Abattoirs
..a..,...&.rI- Chemin de fer
5 Cercle de Lomé-Ville 18 Ane ienne douane
~
~ Cimetière 6 Cercle de Lomé- Campagne 19 Nouvelle douane
M. Marché 7 Travaux publics 20 PoS'te

E. Ecole EP. Ecole professionnelle 8 Télégraphe transcontinenta 1 21 Cathédrale


S Gare 22 Misrio n des Soeurs
Ô· Eglise, temple
10 Ateliers deS' ehemint de fer 23 Temple
ED. Mission 11 Huilerie 24 Jardin KOllhlctr
12 Champ de course 25 Grand marcheZ prévu
Domail1!l
.:~ .. , public
. 13 Camps mili~airu 26 ZonCJo haoussa
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ARCHIVES NATIONALES DU TOGO

LOME
UN SIECLE D'IMAGES
(1884 - 1990)

Bibliothèque nationale
Mairie de Lomé
Centre Culturel Français
Centre ORSTOM de Lomé

PRESSES DE L'UNIVERSITE DU BENIN (LOME)


, ",

, Imprimé par Editogo-Lomé .


Troisième Trimestre 1993
1SBN 2 - 909886 -09-3
. 3

VOLUME 1

. LOME ENTRE LA TERRE ET LA MER

)
4

EQUIPE DE REALISATION
(membres permanents ou temporaires)

Amouzouvi AKAKPO, historien, maire de Lomé


Nicolas CHAMBON, professeur d'architecture
Philippe DAVID, magistrat
Jacques Métonou DO KOKOU, photographe
Otto FRICK, graphiste
Kossi HOUNNAKE, photographe
Zakary MAMAH, directeur de la Bibliothèque nationale
Yves MARGUERAT, chercheur à l'ORSTOM
Jean Djani NICOUE, historien
Tchitchékou PELEI, journaliste
Moussa SENGHOR, directeur des Archives nationales

Montage de l'exposition

Mme Vesna CAMPBELL-AMBROZIC

Conception et mise en pa'ge de l'album

Yves MARGUERAT

(couverture: Otto FRICK)

Exposition et album ont pu être réalisés grâce au soutien financier de la


Mission française de Coopération et d'Action cultureUe au, Togo, de l'ORSTOM et
de la Mairie de Lomé.

Nous remercions aussi particulièrement l'Ambassade de la République


fédérale allemande et le Service national du Cinéma (CINEATO) pour leur
importante contribution en documents photographiques. .
5

INTRODUCTION:

EN QUETE DES VISAGES DE LOME

Pour connaître, comprendre, aimer une ville, il faut d'abord la regarder.


Bien sûr, le scientifique aura aussi besoin de sondages, d'enquêtes et de
dépouillements, mais pour chacun, qu'il soit citoyen ou simple visiteur, le paysage
urbain (les rues, les maisons, les gens...) est, à celui qui sait voir, le plus précl~ux des
outils : c'est en scrutant les traits 'du visage d'une ville que l'on en saisit la
personnalité, c'est-à-dire la synthèse de son passé, aux multiples facettes, et du vécu
d'aujourd'hui. .:
Mais pour en décoder le palimpseste (l), l'imbrication des héritages
accumulés, il faut aussi remonter dans les paysages citadins du passé: c'est là l'utilité
-et le charme- des photographies anciennes. pn un siècle d'histoire, Lomé, ses
monuments et ses habitants ont beaucoup changé, mais ils ont aussi été beaucoup
photographiés (2) : il est donc ainsi tout à fait possible de visiter aujourd'hui la cité
d'autrefOls.
C'est pourquoi, dès 1988, une équipe s'est constituée au sein des Archives
nationales du Togo, composée d'historiens, de bibliothécaires, de photographes et
d'amateurs, tous également passionnés, pour entreprendre la collecte de tous les
documents qui ont pu représenter Lomé depuis ses origines, il y a un peu plus d'un
siècle. La chasse nous a conduits dans bien des endroits de la ville, à fouiller dans les
diverses archives ou dans les dossiers des services publics et des plus anciennes
sociétés, et aussi chez les vieilles familles de Lomé, qm ont bien voulu nous ouvrir les
portes de leurs souvenirs (3). II a fallu aussi partir au loin, arpenter la France (Paris,
Lyon, Marseille, Aix-en-Provence...) et l'Allemagne (Berlin, Munich, Hambourg,
Coblence, Brême, Leipzig (4) ...), pour y explorer les recoins des bibliothèques comme
les étals des marchands de cartes postales anciennes.

(1) Parchemin réemployé, sur lequel plusieurs écritures se superposent.


(2) Mais rarement peints ou dessinés.
(3) Tous trouveront ici l'expressi(Jn de notre profonde gratitude.
(4) L'Ambassade de la RFA au Togo a été, pour cette collecte systématique, Uli partenaire très efficace.
L'lzistorien allemand Peter Sebald a aussi su déniclzer bien d'insoupçonnables trésors. Mais il nous a
mailqué l'occasion d'exploiter les ressources (sans doute assez maigres) de l'Angleterre.
6

De mois en mois, notre trésor d'images s'arrondissait, nous obligeant à


chaque fois à reculer le projet d'exposition, qui- s'enflait ainsi dans des proportions
inhabituelles. Finalement, au bout de cinq ans d'accumulation, c'est un ensemble
exceptionnel de 2000 photographies, de tous âges, de tous types et de tous formats,
qui a pu être réuni. De quoi faire six expositions thématiques (approche beaucoup
plus instructive que la simple chronologie), dont nous espérons que la réunion
permettra un jour de servir à la création d'un musée de Lomé.
Pour que chacun puisse en garder la mémoire, nous avons choisi pour les
publier une sélection des photographies les plus significatives, en six albums (plus
maniables et surtout moins coûteux qu'un seul gros volume). Faut-il rappeler que
l'intérêt de ces photographies ne réside pas dans leur beauté (certes recherchée, dans
la mesure du possible), mais dans leur contenu, même si leur qualité est parfois
médiocre? Un album de famille n'est pas forcément un livre d'art, mais on verra ici
que Lomé est tout de même une bien belle ville.
Puisse le lecteur, en feuilletant ces pages, éprouver à la fois la passion de
découvrir une cité oubliée et l'émotion de voir revivre ies souvenirs d'un passé qui fut
celui de nos aînés. Puisse-t-il y retrouver bien vivants les visages successifs de Lomé.

A.AKAKPO y. MARGUERAT
historien historien et géographe
maire de Lomé chercheur ORSTOM
1

LES PREMIERES IMAGES


DE LOME

Lorsque, en 1884, l'Allemagne envoie, pour la première fois, des navires de


guerre manifester sa présence sur le littoral aujourd'hui togolais, les cartes marines alors
disponibles sont largement fausses (Lomé, par exemple, apparue en 1880, n'y figure
pas). Pour se situer, les capitaines doivent donc dessiner la silhouette des villes telles
qu'on les aperçoit du large, afin de s'y retrouver entre toutes ces localités côtières où
sont déjà implantées des factoreries européennes, que signalent leur drapeau national.

*
* *

Une quinzaine d'années p'lus tard, ce sont les cartes postales qui font leur
apparition au Togo, avec une prédilection pour la juxtaposition de petites vignettes,
séparées d'ornements végétaux, significatives des vues principales de la ville.

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PREMIERS DESSINS

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D"y\)cac:h (Lhomeh.)

-1- Tout premier dessin: le 29 janvier 1884, par les officiers de la corvette Sophie (qui passera ensuite à
Aného, déclenchant la succession d'événements qui amèneront la présence allemande au Togo).
Sont clairement identifiables (de gauche à droite) les constructions -modestes- de la Factorerie de
Brême (installée à Lomé depuis 1881, à l'emplacement aujourd'hui des entrepôts Gastonègre), de
l'anglaise Swanzy (ancêtre de la UAC, au même endroit de 1882 à 1987, aujourd'hui immeuble
Mereda/Choithram) et de l'allemande W6llber-&-Brohm (depuis 1883, aujourd'hui entrepôts à la
. pointe de la gare routière de la route d'Aného), où sera contresigné quelques mois plus tard le traité
mstaurant le protectorat allemand sur le Togo.

-2- Deuxième dessin: juillet ou août 1884, par la Mowe ou le Leipzig. Prise d'un autre angle, la vue est
difficile à comparer. Noter surtout la représentation, en arrière-plan, de la forêt épaisse, difficile à
franchir, qui séparait alors le littoral' de l'intérieur (les forêts sacrées de Bè en sont l'ultime vestige).

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-3- Ultime représentation, en 1895 : la ville a beaucoup grandi. Ses factoreries s'alignent le long de la
plage formant l'actuelle rue du Commerce. A l'extrême-droite: la mission catholique, avec son
cloch~ton (emplacement du supermarché Hollando) au centre-droit, à étage : les premiers
bâtiments admmistratifs (actuelle gare routière).
PREMIERES CARTES POSTALES

-4-
La plus ancienne carte
connue (postée :.;!~ 1898) :
le (grand- )marché de Lomé
et J'hôpital Nachtigal
d'Aného (en couleurs)

-5-
La cathédrale,l'actuelle rue
de la Gare (avec la maison
Seddoh), le monument à
l'explorateur Wolf (carte
postée en novembre 1903).

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-6-
La rue du Grand-marché,
l'actuelle avenue Foch (avec
la cathédrale), la direction
du wharf (emplacement de
la préfecture du Golfe).
g 6' uf Lome

-7- Ver~ 1908. Du haut de la douane allemande: la rue du Commerce (alors Hamburgerstrasse) vers 1908.
De gauche à droite: le temple (1907), la librairie évan~élique, l'hôtel Vogt, la firme Büdecker-&-
Meyer. Derrière celle-ci, l'hôtel Kaiserhof, la cathédrale (1901-02) et l'école catholique (1907).
11

II
...
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LOME VUE D'EN HAUT

Pour comprendre une ville, rien de tel que de la voir d'en haut. Faute
d'avion, c'est à cela que servent les clochers. Dès l'achèvement de la cathédrale et du
temple, on y ~rimpa pour photographier le paysage urbain, sous tous les angles et à
plusieurs repnses. .. .

Le plus intéressant est une série de neuf clichés (n° 8, 10, 16, 18,20, 22,24,
26 et 28), édités sous forme de dépliant par la Mission catholique. Pris depuis les'
tours de la cathédrale, ils nous offrent un panoramique complet de Lomé au début de
l'année 1905. Les vues ultérieures, disposées ici en regard, permettent, malgré des
angles un peu àifférents, de bien voir l'évolution des constructlOns.

Avec l'avion, dans les années 1960-70, Lomé déploie magnifiquement sa


structure et ses beautés : centre commercial et religieux, quartier administratif,
périphérie proche ou lointaine... La photographie verticale est l'instrument le plus
précieux pour mesurer les transformations : ainsi celles du vieux village de Bè,
maintenant enclavé dans la ville et dont les antiques forêts sacrées sont grignotées
subrepticement par l'invasion des ordures ménagères (n° 49 et 50).
]2
PANORAMA DEPUIS LES CLOCHERS

~~
d'ori~ine : nOI : le wharf (avec encore deux grues) ;
-8- 1905. Vers le sud-ouest. Références numérotées
nOS: la factorerie Swanzy (actuel supermarché ChOIthram) ; n09 : la factorerie Liebau-&-Classen.

-9- Début 1903. Vue plus ancienne: Le wharf est encore en construction. Les bâtiments des factoreries
sont nettement moins nomhrp.llY
13

DE LA CATHEDRALE

-10- 1905. Vers l'ouest: n02 : la poste (Ramco) ; n03 : DTG ; n04 : la douane; nOS: Factorerie de Brême;
n06 : Bodecker-&-Meyer ; n07 : Godelt ; nOlO : (au fond) le palais des gouverneurs, 'tout juste
achevé; n Oll : le "grand bâtiment administratif' ; n012 : futlJr hôtel Kaiserhof (BTCl) ; n 013 : jeu de
boule (UAC) ; n018 : firme Bodecker-&-Meyer.

-11- Mont<\ge de trois clichés de 1904. Quelques bâtiments manquent par rapport à 1905.
14

-12- 1908-1909. Le wharf a été allongé et porté à trois, puis à cinq grues. Au premier plan à gauche, le
haut de l'école catholique (1907). A droite, le vaste terrain de la future UAC e5t maintenant
entouré d'une clôture qui existe toujours en partie.

-13- 1948-49. Peu de changemenls; en quarante ans, hormis l'établissement du nouveau wharf et, au
prenlier plan, la reconstruction de la Swanzy (bâtiment détruit en 1988).
15

-14- 1905-06. Vers l'ouest. Une voie ferrée provisoire parcourt la Bremerstrasse (rue du Maréchal-Foch).
Les arbres commencent à pousser.

-15- 1909-10. La végétation s'est beaucoup développée, masquant les constructions. Au premier plan: la
tour latérale de la mission (remaniée en 1909, actuel archevéché); au fond à droite, les bungalows
des fonctionnaires du quartier administratif; au centre, le palais; à gauche, le clocher du temple.
16

-16- Retour à la série 1905. Vers le nord-ouest: n015 : bureaux du district (aujourd'hui école de la
Marina) ; n017 : mission de Brême (bloc synodal) ; n020 : concession d'Octaviano Olympio ; n021 :
maison de "l'indigène Patrick"[Seddoh], construite en 1903 ; n022 : camp militalfe (Place de
l'Indépendance) ; n023 : logement de fonctionnaires (école Marius-Moutet, construite en 1902).

-17- 1909-10. L'habitat s'est densifié. A l'extrëme gauche, la maison d'Octaviano Olympio (construite en
1909) ; au centre-droit, la maison Anthony (1903 ; elle sera agrandie d'une aile côté ouest en 1910).
17

-Hs- 1905. Vers le nord. n024 : maison Anthony (alors louée à la firme Oloff). n025 : quartier haoussa
(emplacement provisoire du Zongo, au-delà de la gare actuelle, avant son transfert sur le boulevard
circulaire). Au centre: Mittelstrasse (avenue de la Libération).

-19- 1928-30. Le paysa~e urbain a peu changé en unquart de siècle, hormis l'épanouissement des arbres.
Photographie sépia peu nette, publiée dans le rapport à la SDN pour l'année 1930.
18

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-20- 1905. Vers le nord. L'habitat populaire est encore tout rural. Au loin s'amorcent les rues du nouveau
Zongo. Au premier plan, la rue de l'Eglise n'est qu'esquissée .

.
-21- 1928. La rue de l'Eglise a pris sa taille définitive. Apparition des belles maisons chères aux Togolais
des années 1925-35 : au fond Augustino de Souza, à gauche Ayivor, à droite la future Pharmacie du
Grand-marché.
19

-22- 1905. Vers le nord-est (on est maintenant passé du clocher ouest au clocher est). Le (~rand-)marché
est caché par les arbres. La rue de Bè s'amorce à l'horizon. Premier plan à drOlte : l'une des
factoreries de la firme Godelt.


-23- 1908-10. Apparition (en 1907) des deux bâtiments de l'école catholique des filles, dite des Soeurs de
la Plage, rue de la Mission, qui y sont toujours.
20

-24- 1905. Vers j'est. n026 : le cimetière (de Béniglato) ; 11°27 : l'école officielle (dite "de la route
d'Aného"), construite en 1904 ; n028 : première mission catholique. Au delà: la plage et l'océan.
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-25 - Vers 1900 (ou avant) : une ville de Lomé méconnaissable, car aucun de ses bâtiments
caractéristiques n'est encore apparu, Vue prise du premier étage (au ras des cocotiers) du
21

-26- 1905. Vers le sud-est. n029 : le tout premier bâtiment administratif (1893), agrandi en 1897 et 1899
pour accueillir le gouverneur lors du transfert de la capitale à Lomé (1897) ; n030 : la première
douane (1893. détruite dès 1912), alors disoensaire et résldence du médecin-chef.

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27- premier bâtiment administratif (n° 29, sur la photo 26) vers le nord-ouest (à gauche) et le nord-
est (à droite). Lomé ne ressemble oas encore à Lomé. .
22

-28- 1905. Vers le sud. Entre la cathédrale et la plage, les entrepôts et les factoreries. n031 : la firme Otto
Wallbrecht, à côté du clocheton qui surmonte la croisée du transept.

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-29- 1909-10. Même direction, mais depuis le clocher côté ouest. Au premier plan, le toit de l'école
catholique (1907). Au large, les navires en attente devant le wharf.
23

DU HAUT DU TEMPLE: AUX QUATRE COINS DE L'HORIZON

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-30- 1907. Vers le sud. Le wharf n'a encore que trois grues. A droite, l'enc inte des bureaux de l'armateur
Woermann. Au premier plan, la place Adolf-Friedrich (grand~duc de Mecklemburg), où l'on
construira plus de vingt ans plus tard l'immeuble des Chargeurs-réunis (actuel Delmas).

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-31- 1907. Vers l'ouest: le quartier administratif se couvre rapidement de cocotiers et de filaos. A droite,
l'arrière du grand bâtiment administratif et surtout son annexe, actuel ministère du Travail. Au tout
premier plan, la voie ferrée entre la gare et le wharf (actuel supermarché Goyi-Score). J.
24

-32- J909-1O. Vers le nord. A gauche, les installations ferroviaires et le principal entrepôt (1909, toujours'
existant). Au fond, la gare et l'actuelle école Marius-Moutet (école de 1902 à 1904, puis utilisée
comme bureaux). A droite, le bâtiment de la Mission de Brême (aujourd'hui bloc synodah). Au
centre, la maison Tamakloé (1908, alors louée aux ingénieurs des chemins-de-fer).

-33- 1907-08.. Vers le nord-est. A gauche, le logement et l'école de la Mission évangélique (derriè~e : la
fac~orene Luther-&-Seyfert, puis la maison Seddoh, louée à Rich-&-Funke). Au fond à drOlte, la
maison Anthony. A l'extrême-droite, le:., pavillons de la maison de Felicio de Souza (1907), alors
Jouée. à la Deutsch-Westafrikanische Bank (actuellement partie arrière de l'hôtel du Golfe). Au
premier plan, sous la croix du chevet du temple, le terrain de la Mission est encore en friche.
25

-34- 1907-08. Vers l'est: du temple jusqu'à la cathédrale, au-dessus de la librairie évangélique (à droite)
et du Kaiserhof (au centre). Photo souvent reproduite, au point qu'on ne sait plus gui en est
l'auteur: le jeune Walter Oloff (au Togo en 1906-07), l'architecte Steiner (mi-1907 à ml-1909) ou
Alex Acolatsé, qui commence alors sa très longue carrière de photographe professionnel?

-35- 1913·14. Outre l'essor des arbres, la principale modification, rue du Commerce, est.la co~stru.ction
pa~ la fir~e. Bbdecker-~~Meycr de l'~ctlleJle. John-Holt (1910), au~ grands tOIts metalllques
aUJourd'huI disparus. Dernere le grand hotel Kalserhof, la banque (1911 12).
26

EN AVION AU-DESSUS DU CENTRE..VILLE


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-36- Vers 1970. Approche depuis l'est: la cathédrale domine seule les entrepôts, la gare routière et son
petit marché (aménagés en 1953). Les cocotiers ont disparu du bord de mer.

-37- 1962. Au-dessus du coeur de la vieille ville, Les entrepôts perpendiculaires à la plage, la rue du
Commerce et ses grands bâtiments, la ville populaire et les voies ferrées, puis, au-delà, le nord du
quartier administratif. La route d'Aného passe au-delà de la gare routière (au premier plan).
27

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-38- Vers 1970. Au-dessus de la cathédrale. Remarquer la fluidité de la circulation.

-39- Vers 1975.L'avenue de la Libération n'est pas encore bordée d'immeubles commerciaux.
28

AU-DESSUS DU QUARTIER ADMINISTRATIF

-40- 1964. Depuis le large: le wharf, la marina, l'hôtel Le Bénin (1960) et les arbres de "Yovokomé", le
"quartier des Blancs", quartier administratif depuis l'époque allemande.

-41- 1963. L'hôtel Le Bénin, précédé du phare, entouré de l'Assemblée nationale (à gauche), de la
Mis~ion française de coopération, avec l'ancien télégraphe allemand (à droite), suivi de divers
bâtiments administratifs et de l'ORSTOM (au centre).
29

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-42- 1970. Au premier plan, le nouveau palais de Justice (1970),suivi de l'ancien (1927) et du ministère
np 1::1 JustIce 0930-31), ouis des deux wharfs.

.
-43- Vers 1975. L'hôtel Le Bénin conquiert maintenant la plage, encore largement couverte de cocotiers.
Remarguer ies ondulations du littoral, en perpétuel remaniement par les vagues. Au fond,
Kodjovlakopé, puis (beaucoup plus boisé) Aflao, au Ghana.
30

-44- 1974. L'enfilade du front de mer, depuis les palais présidentiels. Au fond, la large flèche de sable
accumulée par les courants marins devant la digue rlu port.
EN SURVOLANT LA PERIPHERIE DE LOME

-45- 1964. A l'ouest de la ville, le quartier Kodjoviakopé, encore peu densément peuplé (au fond à
droite: le quartier administratif, au-delà du boulevard circulaire).

-46- 1970. Au-dessùs d'Aflao (Ghana). A droite, la route-frontière, filant nord-sud.


-47- Fin 1963. Au-dessus du lycée de Tokoin, en voie d'achèvement, vers la ville, alors blottie pour
l'essentiel entre l'océan et la lagune (non encore aménagée). Au premier plan, la voie ferrée (en
construction) qui contourne aujourd'hui la vieille ville par le nord, f r:"'ersant un plateau de Tokoin
encore désert. Une petite zone industrielle rappelle le passage d'un~ '1oie ferrée des années 1950
(actuelles "route des Hydrocarbures" et zone commerciale CICA-Toyota).
-48- 1965-1970. Au-dessus du futur commissariat du IIIè arrondissement : à gauche, le boulevard
circulaire et Abobokomé (en haut à gauche: l'église Saint-Augustin d'Amoutivé). La voie ferrée
vers Aného longe le Circulaire, puis emprunte ici le futur boulevard Houphouët-Boigny. Au
premier plan: les quartiers Souza-Nétimé à gauche et Kpéhénou à droite.
-49- Bè en 1973.
Le fouillis du vieux village s'oppose au quadrillage des quartiers urbains qui l'enserrent. Noter douze ans
plus tard, la forte régression des forêts sacrées (en particulier celle dite de la Savonnerie, à droite),
envahies par les ordures du quartier. La lagune, depuis les travaux des années 1975, est enfin endiguée et
contrôlée. Les avenues goudronnées (Houphouët-Boigny et Pa-de-Souza) apparaissent en noir.
-50- Bè en 1985.
35

III

LE MILIEU NA'TUREL :

LA LAGUNE ET SES AMENAGEMENTS

Derrière la ville, une lagune ou, plus exactement, le maréçage terminal


des vastes lagunes du delta de la Volta: un mIlieu amphibie impropre à la navigation,
insalubre, gênant pour la circulation... (mais naguère très poissonneux). Dès les
années 1935, et surtout 1950, on tenta de la combler. En vam : les inondations se
succédaient à chaque année pluvieuse, emportant tous les travaux et envahissant la
ville jusqu'au boulevard circulaire.

Ce n'est que dans les années 1972-75 que des ingénieurs hollandais surent
enfin comment maîtriser la lagune, en surcreusant certains bassins (les ':lacs"), pour
pouvoir remblayer la partie centrale, avec un jeu de canaux pe liaison et "de pompes
pour assurer l'égalité définitive du niveau des eaux. .
36

LA LAGUNE

-51- 1900-1910. Vue prise du plateau de Tokoin (vers l'actuel CHU). "Première vue de Lomé pour celui
qui arrive de l'intérieur", dit un commentaire manuscrit en allemand.

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.
-52- Vers 1910 (?). La lagune de "Grand-Bè" (le vieux Bè) à l'état naturel: une flaque marécageuse entre
des forêts d'épaisses broussailles.
37

PREMIERS
GRANDS TRAVAUX

-53- 1954. L'une des premières pelleteuses du Togo en train de prélever l'argile du plateau de Tokoin
(la "terre de barre") pour tenter de combler la lagune. (Rapport annuel envoyé à l'ONU).

-54-
Vers 1965. Creusement
. d'un drain au pied du
quartier Gbadago,
depuis l'avenue de la
Libération-prolongée.

-55- 1970. Depuis le cinéma "Le Togo" : un terre-plein est aménagé entre Hanoukopé et Gbadago. On
commence à y construire un nouveau marché. Mais les eaux de la lagune emporteront tout.
38

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-56- 1968. Lomé, une "Venise africaine" ? L'avenue du Champ-de-course-prolongée sous l'eau (au fond:
Gbadago, partie centrale du plateau de Tokoin).

-57- 1968. Le cinéma HLe Togo" transformé en île, et le marché en piscine...


39
LA LAGUNE MAITRISEE

- .

-58- Vers 1972. Le lac Ouest, le premier aménagé, depuis la digue formant frontière avec le Ghana (au
premier plan). A Nyékonakpoè (à droite), la zone non construite est un diverticule de la lagune non
encore aména é au'ourd'hui stade "Entente II'' et CEG de N ékonakpoè).

-59- Vers 1975. Les terres-pleins commencent à se boiser. Sur la rive sud (à droite), une pompe pour
maintenir le niveau de l'eau, refoulée en cas de besoin jusqu'à l'océan.
40

-60- Vers 1980. Vue d'ensemble de la lagune aménagée, de l'est vers l'ouest: le lac de Bè, puis le lac Est,
tout au fond le lac Ouest. A droite: le plateau de Tokoin et le bout de la piste de l'aéroport.
41

IV

LaME ET SON LITTORAL :

PLAGE, WHARFS ET PORT

Lomé est née du commerce maritime, de l'échange des marchandises


manufacturées européennes contre les produits agricoles d'exportation (l'huile de
palme en particulier, à la fin du XIXè siècle). Mais, comme sur toute la côte entre la
Volta et Lagos, le littoral togolais n'est qu'une interminable plage de sable, battue
sans cesse par la forte houle du large, qui en modifie le tracé selon les saisons. La
"barre" de~ grandes vagues a toujours été un obstacle, redoutable et redouté, aux
contacts entre la terre et la mer.

C'est pourquoi la èréation d'un wharf à Lomé, ouvert le 27 janvier


(anniversaire de l'empereur Guillaume II) 1904, donna à la capitale du Togo un
avantage économique décisif sur toutes les autres villes côtières. Endommagé en
1911, réparé en 1912, reconstruit en 1928, le wharf resta pendant 64 ans le poumon
du pays. Très spectaculaire, il a été beaucoup photographié.
Depuis 1968, l'ouverture d'un port en eau profonde a immédiatement
permis une multiplication par 6 des tonnages manipulés, condition sine qua non d'un
développement moderne. Lomé a maintenant l'outil qui lui est nécessaire pour
maintenir son rôle séculaire de pivot entre la terre et la mer.
42

LüME VUE DU LARGE

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-61- Vers 1895. Certainement l'une des plus ancienn~s photographies de Lomé (publiée en 1899 dans le
livre de Heinrich Klose, qui vécut au Togo de 1894 au début de 1898) : la ville telle qu'elle apparaît
au voyageur qui s'apprête à débarquer.

-62- Fin 1902. La cathédrale (achevée en septembre 1902) domine désormais le littoral, où se mêlent
factoreries et cocotiers. Les chaloupes font la navette entre la plage et les navires ancrés au large.
43

-63- Fin 1902 (probablement du même bateau que la photo 62). Le wharf commence à s'avancer dans la
mer. Les bâtiments administratifs sortent de terre.
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-64- 1928. Le nouveau wharf (à gauche) vient de supplanter l'ancien (au centre). Mais les bateaux restent
toujours ancrés à bonne distance, attendant les chaloupes de déchargement (les "boats").
44

DU BOUT DU WHARF

-65- 1910. Panorama de Lomé depuis le haut des grues du premier wharf. Deux villes, que séparent la
voie ferrée (dans l'axe de la passerelle) : à gauche, le quartier administratif, avec, au premier plan,
au bout du wharf, la douane (1903, détruite en 1983), puis le "grand bâtiment -ou logement-
administratif' (grosses Beamtenwohnhaus, construit de 1897 à 1901, démoli dès 1913) et son annexe
(actuel ministère du Travail). Au fond à gauche, les autres bâtiments administratifs.

-67- 1934. Carte postale annotée. Depuis le wharf français: le front de mer du quartier administratif s'est
enrichi de nombreux bâtiments : le cercle (ou "Maison commune", pour les fêtes et les réunions,
construite en 1925), le palais de Justice (1927), la mairie (1930-31 ; la municipalité s'y est installée
début 1934 ; actuel mimstère de la Justice)... .
45

-66- A droite du wharf, la ville marchande, dominée par le clocher du temple. Au premier plan,
l'immeuble majestueux de l'armateur Woermann (1905), puis les autres factoreries, noyées dans les
cocotiers. (On verra la cathédrale en page suivante).

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-68- Deux constructions nouv~lIes importantes: les Chargeurs-réunis (1929, futur Delmas-Togo) et la
direction des Postes (1930, "maison des Dagorn", aujourd'hui ministère des Droits-de l'Homme).
Plus à droite, M. Curtat(l'un des fondateurs de la SGGG, en 1930) habite la maison Anthony de la
rue du Grand-marché. (Cartes expédiées par Mme Imbert, institutrice au cours complémentaire et
épouse de l'inspecteur de l'Enseignement du Togo. Ils quittent le Togo à l'été 1934).
46

-69- 1905-06. Vers l'est de la ville. La cathédrale marque durablement le paysage urbain.

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-70- 1912-13. Le haut bâtiment de la banque allemande (1911-12, détruit en 1980) domine maintenant la
Hamburgerstrasse (notre rue du Commerce).

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-71- Vers 1965. Du wharf français, au-delà des ruines du précédent: beaucoup de façades nouvelles,
mais, hormis la direction des Postes, ce ne sont que des entrepôts : un front de mer sans vie, qui,
jusqu'à nos jours, ~'oppose vigoureusement à la façade de prestige du quartier administratif.
47
PRI~MIERS DEBARQUElVIENTS

-72- Vers 1900. Vapeurs (et voilier) en raue devant Lomé. Cliché du Frère Damasus, principal
photographe de la mission catholique (à Lomé depuis 1896).

-73- Vers 1900. Le passage de la barre vu par le peintre Hans Busse.

-74- Vers 1900. Les "kmmen" (équipages auxiliaires spécialisés dans le difficile passage de la barre,
recrutés au Libéria) halent une chaloupe sur la plage.
48

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-75- Vers 1900. Les marchandises étaient souvent mises dans des tonneaux et confiées ainsi aux vagues.
Mais les pertes étaient importantes. "Débarquement d'autrefois à travers la barre", dit la légende.

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-76- 1913. Un paquebot de la compagnie Woermann en grand pavois devant Lomé. Désormais le wharf
(à droite: la nacelle des passagers) permet enfin de contourner la barre. '
49

-77- Les dangers du littoral: en janvier 1907, la Lucie-Woennann s'échoue devant Lomé.

-79- Vers 1925. Un paquebot français:


l'Asie, qui assura très longtemps la
desserte de la côte ouest-africaine.

-78- 1913. En mer: des fonctionnaires allemands en route pour le Togo à bord du Henny-Woermann.
(Photo issue des archives familiales de l'un d'eux, le capitaine Bahr).
52

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-83- Août 1903. Le pont mobile progresse lentement, pile par pile.

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-84- Novembre 1903. Construction de la plate-forme terminale: le pont mobile est démonté.

-85- Fin '1903 ou début 1904. Les travaux du wharf touchent à leur fin.
-86- Fin 1903, Montage de la plate-forme.

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-88- 1904. Sous le tablier:


l'enfilade des tripodes.
-87- Juillet 1908. Le wharf est allcngé de 50 m ; le nombre des grues passe de 3 à 5.
56

LA CATASTROPHE DU 17 MAI 1911


Mal conçue (trop basse sur l'eau, trop massive, oblique par rapport à la houle dominante), la
passerelle du wharf est arrach~e par une violente tempête dans la nuit du 16 au 17 mai 1911.

-93- 17 mai 1911, à midi: les vagues conti-


nuent à battre furieusement les débris 1.94- Quelques temps plus tard, par mer calme:
de la passerelle (dossier envoyé à Berlin). l'ampleur des dégâts apparaît clairement.

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-95- Seule la plate-forme ajoutée en 1908 a résisté. Elle tiendra jusqu'aux années 1980.
57
REPARATION

-96- 1912. On conta me la partie détruite par


une passerelle légère coudée, qui permet de
rétablir le trafic des le 1er décembre 1912.

-97- 1913. La curieuse silhouette du .


wharf restauré (cliché souvent reprodUIt).

-98·-1913-14. Vue d'ensemble. Ce bricolage "provisoire" (un nouveau wharf devait être construit à partir
de 1915) durera en fait jusqu'en 1928.
60

-103- Vers 1930. Vue d'ensemble: la passerelle ne rèpose plus sur de gros piliers, mais sur un léger
croisillon métallique, qui n'offre aucune résistance aux vagues.

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-104- Vers 1955. Le wharf a été agrandi de 50 men 1954 et le nombre des grues porté de 6 à 10.
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-105 et 106- Mi-1928. Un étrange ballet dans le ciel de Lomé: les nouvelles grues font des essais de
manoeuvres avec les nacelles (en haut) et les chaloupes (en bas).
LE PORT
AUTONOME
DE LOME

EN
CONSTRUCTION

-112- 23 novembre 1962 : pose de la première pierre du port


par le président Sylvanus Olympio et K. von Hassel,
représentant de la République fédérale allemande.

-113- 1964. Une voie ferrée a été tracée à travers la cocoteraie pour acheminer les matériaux de
construction (en particulier 2 millions de mètres cubes de blocs de pierre).
65

-114-
26 avril 1968. Le président Eyadéma
inaugure le port autonome de Lomé.

-115-
1974-75. Prolongation de la digue
orientale (de 250 à 950 m) et
construction du terminal minéralier.

-116- 1974. Un convoi de blocs de gneiss.


66

-)17- 1968-69. Le nouveau port (une première digue, longue de 1720 m, et un seul môle) et ses premières
infrastructures (direction, douane, conditionnement...)

-118- 1979. La -digue orientale complète la protection d'un plan d'eau de 81 hectares, profond en
moyenne de 9,5 m. Remarquer l'accumulation du sable provoquée par l'obstacle de la digue
occidentale, entraînant une vIOlente érosion au-delà du port.
61
ACTnnTES ET INFRASTRUCTURES

-119- 1968-70. Les navires arrivent au port en nombre rapidement croissant (en 1968: 415, en 1970: 524,
en 1980: 1028, de tous types).
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-120- Vers 1970. Le prémier môle, capable d'accueillir quatre navires à quai, et ses entrepôts.
68

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-121- 1972. Aux débuts du port, le trafic des marchandises se fait encore en vrac.
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-122- Depuis les années 1980, le conteneur permet des déchargements bien plus rapides.
69

-123 et 124- Deux vues des infrastructures complémentaires, en 1972 (en haut) et en 1979 (en bas) :
les équipements se multiplient pour un trafic qui passe de 330 000 tonnes en 1970 à 1 680 000 en
1980, pour le Togo, mais aussi pour les pays vOIsins.
70

LA ZONE INDUSTRIELLE ET PORTUAIRE

-125- 1970. Grands entrepôts en construction dans la Zone industrielle. 1

-127- Vers 1972. Au fond du port, le village des pêcheurs (surtout des Ghanéens, migrants saisonniers,
qui se contentent d'un habitat précaire) envahit la cocoteraie, qui disparaîtra bientôt.
71

ORIGINE DES DOCUMENTS

-1,2,3- Extraits des "Annalen der Hydrographie" -53- Rapport de la France à l'ONU pour l'année 1954
(1884, 1885 et 1895), Institut océanographique -54- CINEATO, cliché Flora Nkegbé
de Hambourg (RFA). -55- CINEATO, cliché Flora Nkegbé
-4- Staatsbibliothek (Berlin) -56- CINEATO, cliché C. Lawson
-5- Collection Louis Giard (Paris) -57- CINEATO, cliché C. Lawson
-6- Collection Philippe David (Lomé, Paris) ,-58- CINEATO, cliché F. Nkegbé
-7- Archives Nationales du Togo (ou ANT) -59- Archives EDITOGO
-8- La Documentation Française (Paris) (ou LDF) -60- Archives EDITOGO
-9- ANT -61- H. Klose : Le Togo sous drapeau allemand,
-10- LDF Berlin, 1899 (rééd. Lomé 1992)
-11- ANT -62- Bundesarchiv, Coblence (RFA)
-12- ANT -63- Bundesarchiv, Coblence (RFA)
-13- Rapport de la France à l'ONU pour l'année 1949 -64- ANT
-14- Bundesarchiv (Coblence, RFA) -65- Archives de la Mission SVO (Steyl, ~ays-Bas),
-15- ANT collection Otto Frick (Lomé)
-16- LDF -66- Collection Philippe David (Lomé, Paris)
-17- Staatsarchiv Bremen (Brême, RFA) -67- Archives Mission SVO, collection o. Frick
-18- LDF -68- Collection Philippe David
-19- Rapport de la France à la SDN pour l'année 1930 -69- Fonds H. Gruner, Staatsbibliothek (Berlin)
-20- LDF -70- Staatsarchiv Bremen (Brême)
-21- ANT -71- CINEATO, cliché C. Lawson
-22- LDF -72- Carte postale, cliché Frère Damasus, collection
-23- ANT Ph. David (Lomé, Paris)
-24- LDF -73- Exposition du Centenaire (Lomé, 1984)
-25/27- Fonds Dr Hans Gruner, Staatsbibl i othek -74- Archives de la Mission SVO (Steyl, Pays-Bas),
(Berlin) collection o. Frick (Lomé)
-26- LDF -75- ANT
-28- LDF -76- Archives de l'Eglise Evangélique du Togo (Lomé)
-29- ANT , 777- ANT, cl iché Steiner
-30- ANT, cliché Steiner -78- Archives de la famille Biihr-Heise (Francfort,
-31- Fonds H. Gruner, Staatsbibliothek (Bertin) RFA)
-32- Museum für Volkerkunde (Berlin), cliché Lohmeyer -79- Carte postale Acolatsé, collection Ph. David
-33- ANT (Lomé, Paris)
-34- Exposition du Centenaire (Lomé, 1984) -80- Exposition du Centenaire (Lomé, 1984)
-35- Staatsarchiv Bremen (Brême) -81- Exposition durCentenaire
-36- Cliché J.M. Do Kokou -82- Exposition du Centenaire
-37- Archives du CINEATO -83- ANT, dossiers du Fonds allemand
-38- Carte postale IRIS, collection ANT -84- Staatsarchiv Bremen (Brême)
-39- CINEATO -85~ ANT, Fonds allemand
-40- CINEATO, cliché C. Lawson -86- ANT, Fonds allemand
-41- Cliché J;M. Do Kokou -87- ANT
-42- Cliché J.M. Do Kokou .88- Exposition du Centenaire (Lomé, 1984)
-43- Carte postale IRIS (cliché B. Gérard), -89- ANT
collection ANT -90- Collection Otto Frick (Lomé)
-44- Document Haut-commissariat au Tourisme (Lomé) -91- ANT
-45- CINEATO, cliché C. Lawson -92- Fonds H. Gruner, Staatsbibliothek (Berlin)
-46- CINEATO, cliché J.A. Agbokou -93- ANT, Fonds allemand
-47-,) CINEATO, clich~ C. ,Lawson -94- ANT, Fonds allemand
-48- CINEATO, clich~ C. Lawson -95- ANT
-49- 1GN France -96- Fonds H. Gruner, Staatsbibliothek (Berlin)
-50- IGN ~rance/MTP Togo -97- ANT
-51- Fonds H. Gruner, Staatsbibliothek (Berlin) -98- Archives de l'Eglise Evangélique du Togo
-52- Carte postale Acolatsé, collection ANT -99- La Documentation Française (Paris)
72

-100- CINEATO, cliché P. Almassy -113- CINEATO, cliché C. Lawson


-101- Archives de la famille Gonçalves (Lomé) -114- Archives Port autonome de Lomé (cliché Degbava)
-10~- Archives de la France d'Outre-Mer (Aix-en- -115- Archives EDITOGO
Provence) -116- CINEATO, cliché F. Nkegbé
-103- ANT -117- Docunent du Haut-cOlTlllissariat au Tourisme,
-104- Carte postale Hoa-Qui, collection ANT cl i ché Hoa-Qui
-105- ANT -118- CMIDOH (Versailles, France)
-106- ANT -119- Carte postale Edekpé. Archives du Port.
-107- Archives de la France d'Outre~Mer (Aix-en -120- ANT
Provence), cliché Lescann~ -121- Docunent Haut-cOlTlllissariat au Tourisme
-108- Cliché J.M. Do Kokou -122- Archives du Port autonome de Lomé
-109- CINEATO, cliché F. Nkegbé -123- Docunent Haut-cOlTlllissariat au Tourisme
-110- DoclMl1ent du Haut-cOlTlllissariat au Tourisme -124- CMIDOH
<Lomé) -125- CINEATO, cliché C. Lawson
-111- CINEATO, cliché C. Lawson -126- CINEATO
-112- CINEATO, clichp E. Bedel -127- CINEA70, cliché J.A. Agbokou

4è de couverture: IGN France/MTP Togo. 19115 : vue verticale du port, avec le nouveau lllô1e (construit en 1982-84).

TABLE DES MATIERES

Introduction . 5
1. PREMIERES IMAGES . 7

II. LOME VUE D'EN HAUT . 11

Panorama depuis la cathédrale . 12


Du haut du temple . 23
En avion au-dessus du centre-ville . 26
Au-dessus du quartier administratif . 28
En survolant la périphérie .. 31

III. LE MILIEU NATUREL: LA LAGUNE ET SES


AMENAGEMENTS . 35

IV. LOME ET SON LITIORAL . 41

Débarquer avant le wharf . 47


La construction du wharf allemand . 50
Le wharf en activité .. 54
La catastrophe de 1911 . 56
Le wharf français .. 59
Le port en construction . 64
Activités et infrastructures . 67

ORIGINE DES DOCUMENTS .. 71


LA LAGUNE DE LOME EN 1985

- à gauche (au Ghana) : à l'état naturel.

- à droite: aménagée (lac Ouest).

- en haut: le plateau de Tokoin.

- en bas: Aflao (Ghana) à gauche,


le quartier Nyékonakpoè à droite.

Photo aérienne verticale IGN (France)/MTP (Togo) mission 1985


Vue aérienne du port en 1985, avec le nouveau môle. Cliché IGN (France)/MTP (Tog.o)

·1

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