Machine Courant Continu Et Alternatif

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République du Cameroun Republic du Cameroon

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Paix – Travail - Patrie Peace– Work – Fatherland
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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR


UNIVERSITE DE DOUALA
UNIVERSITY OF DOUALA
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ECOLE NATIONALE SUPERIEURE
POLYTECHNIQUE DE DOUALA
ENSPD
--------------------------------------
BP 2701 Douala Tel: (237) 33 01 43 30/30 SITE Web: www.fgi-ud.com

DEPARTEMENT DE TECHNOLOGIE DE CONSTRUCTION


INDUSTIELLE (TCI)

TECHNOLOGIE DES INSTALLATIONS ET DES


EQUIPEMENTS INDUSTRIELS

Enseignant : Mr ABBAA KALGONG Clément

Travail à faire:

LES MACHINES A COURANT


CONTINU ET LES MACHINES A
COURANT ALTERNATIVE
NOMS :

 PELAGUE NGOUO Josias Nathan 16G03039

CLASSE: TCI 5

Date: 01/12/2020

Année académique
2020/2021
LES MACHINES A COURANT CONTINU ET LES MACHINES A COURANT ALTERNATIVE

Table des matières

INTRODUCTION ........................................................................................................ 3

I. HISTORIQUE .......................................................................................................... 3

II. Les machines à courant continu ........................................................................... 5

1) Description d’une machine à courant continu .................................................. 5

2) Principe de fonctionnement .............................................................................. 5

a) Cas où le rotor est un aimant : ...................................................................... 5

b) Cas d’une spire : ............................................................................................ 6

c) Rôle du collecteur : ....................................................................................... 6

III. Machine à courant alternatif ................................................................................. 7

1) Principe de fonctionnement de machines à courant alternatif .......................... 8

a) Cas du monophasé ........................................................................................ 8

b) Cas du triphasé .............................................................................................. 8

a) Moteurs à induction triphasés ....................................................................... 9

b) Moteurs à cage d'écureuil............................................................................ 10

c) Moteurs à induction à rotor bobiné ............................................................. 10

d) Moteurs à condensateurs ............................................................................. 10

e) Moteurs à bague de déphasage.................................................................... 11

f) Moteurs synchrones .................................................................................... 12

g) Moteurs universels ...................................................................................... 13

IV. Formules de calcul pour les machines électriques tournantes ............................ 14

V. Plaques signalétique des machines électrique tournantes .................................. 15

CONCLUSION ........................................................................................................... 16

REFERENCES ........................................................................................................... 17

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LES MACHINES A COURANT CONTINU ET LES MACHINES A COURANT ALTERNATIVE

Table des figures

Figure 1 : Roue de Barlow.............................................................................................. 3


Figure 2 : Action d’un champ monophasé sur une aiguille aimanté .............................. 8
Figure 4 : développement d’un champ magnétique résultant ......................................... 8
Figure 5 : champs résultants ........................................................................................... 8
Figure 6 : cage d’écureuil ............................................................................................. 10
Figure : 7 : moteur à induction à rotor bobiné .............................................................. 10
Figure 8 : Moteur à bague de déphasage ...................................................................... 11
Figure 9 : Moteur universel .......................................................................................... 13

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LES MACHINES A COURANT CONTINU ET LES MACHINES A COURANT ALTERNATIVE

INTRODUCTION
Les principales sources de l’énergie électrique mises en œuvre industriellement sont
l’énergie électrique et l’énergie mécanique. Disposant, en général, de l’une ou de l’autre de ces
sources, on est amené à réaliser une conversion au moyen de machines électriques. On utilise :
Un moteur pour convertir l’énergie électrique en énergie mécanique. Une génératrice pour
convertir l’énergie mécanique en énergie électrique. De par la nature de l’énergie électrique
utilisée, on distingue :

−Les machines à courant continu qui fonctionnent avec des tensions continues.

−Les machines à courant alternatifs qui fonctionnent avec des tensions triphasées et plus
rarement avec une tension monophasée.

I. HISTORIQUE
En 1821, après la découverte du phénomène du lien entre électricité et magnétisme,
l'électromagnétisme, par le chimiste danois Ørsted, le théorème d'Ampère et la loi de Biot
et Savart, le physicien anglais Michael Faraday construit deux appareils pour produire ce qu'il
appela une « rotation électromagnétique » : le mouvement circulaire continu d'une force
magnétique autour d'un fil, en fait la démonstration du premier moteur électrique.

En 1822, Peter Barlow construit ce qui peut être


considéré comme le premier moteur électrique de l'histoire :
la « roue de Barlow » qui est un simple disque métallique
découpé en étoile et dont les extrémités plongent dans un
godet contenant du mercure qui assure le passage du
courant. Elle ne produit cependant qu'une force juste
capable de la faire tourner, ne lui permettant pas
Figure 1 : Roue de Barlow
d'application pratique.

Le premier commutateur utilisable expérimentalement a été inventé en 1832 par


William Sturgeon. Le physicien hongrois Ányos Jedlik en 1827 et le physicien prussien
Moritz Hermann von Jacobi ont travaillé au développement du moteur électrique à courant
continu sur le continent européen. Jacobi a développé le premier moteur électrique pratique à
Königsberg en mai 1834. Le 13 septembre 1838 à Saint-Pétersbourg, il pilota un navire mû

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LES MACHINES A COURANT CONTINU ET LES MACHINES A COURANT ALTERNATIVE

par son moteur électromagnétique d’une puissance de 220 W. Le bateau de Jacobi (de)
naviguait à contre-courant sur la Néva avec une dizaine de passagers à bord : il put ainsi
parcourir 7,5 km à une vitesse d'environ 2,5 km/h, ce fut également la première application
pratique d'un moteur électrique.

Le premier moteur à courant continu fabriqué avec l'intention d'être commercialisé a été
inventé par Thomas Davenport en 1834 puis breveté en 1837. Ces moteurs n'ont pas connu de
développement industriel à cause du coût des batteries à l'époque.

On doit la vérification pratique de la réversibilité des machines électriques au physicien


italien Antonio Pacinotti en 1864.

En 1869, l'inventeur belge Zénobe Gramme rend possible la réalisation des


génératrices à courant continu en imaginant le collecteur. Il améliore les premières versions
archaïques d'alternateurs (1867) et devient célèbre en retrouvant le principe de l'induit en
anneau de Pacinotti. En 1871, il présentera à l'Académie des sciences de Paris la première
génératrice industrielle de courant continu, que l'on appela machine de Gramme.

En 1873, Hippolyte Fontaine, partenaire de Zénobe Gramme, réalise la première


application industrielle de la transmission électrique des forces. Tout en démontrant à l'occasion
de l'exposition de Vienne, la réversibilité de la machine de Gramme, il présente une
expérience associant dynamo et moteur à courant continu, séparés par 2 km de fils électriques.
Avant cette expérience décisive, l'énergie mécanique des cours d'eau devait être utilisée sur
place, car intransportable sur de longues distances.

Le physicien Nikola Tesla dépose un brevet de « machine électrique-dynamo » en 1886


(publié en 1887).

La paternité de la machine asynchrone est controversée entre trois inventeurs : en 1887,


le physicien Nikola Tesla dépose un brevet sur la machine asynchrone (publié en 1888), puis
en mai de l'année suivante cinq autres brevets. Pendant la même période Galileo Ferraris
publie des traités sur les machines tournantes, avec une expérimentation en 1885, puis une
théorie sur le moteur asynchrone en avril 1888. En 1889, Michail Ossipowitsch Doliwo-
Dobrowolski, électricien allemand d'origine russe, invente le premier moteur asynchrone à
courant triphasé à cage d'écureuil qui sera construit industriellement à partir de 1891.

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LES MACHINES A COURANT CONTINU ET LES MACHINES A COURANT ALTERNATIVE

II. Les machines à courant continu


1) Description d’une machine à courant continu
La constitution d’une
machine à courant continu est la
même qu’elle fonctionne en
générateur ou en moteur. Elle se
compose de quatre organes :

− L’inducteur : (partie fixe


que l’on appelle stator) il sert à
créer un champ d’induction
magnétique qui agit sur le rotor

− L’induit (partie
tournante, à l’intérieur, c’est le
rotor)

− Le collecteur : il sert à
établir une liaison électrique entre l’induit et l’extérieur de la machine grâce aux balais.

− Balais.

2) Principe de fonctionnement
Son fonctionnement est basé sur le principe physique de Laplace : une portion de circuit
électrique parcouru par un courant I et placé dans un champ magnétique B est soumis à une
force électromagnétique ou force de Laplace.

a) Cas où le rotor est un aimant :


Si le rotor est un aimant, il entrera en
rotation pour positionner ses pôles à l’opposé
des pôles du stator. Malheureusement, le
mouvement sera au maximum d’un demi-tour;
il faudrait donc modifier les pôles de ce rotor
au moment où il achève son demi-tour.

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b) Cas d’une spire :


Le schéma suivant représente un induit simplifié d’un moteur à courant continu
puisqu’il n’est constitué que d’une spire. Il se met à tourner dans le sens indiqué mais rencontre
une difficulté au passage par la verticale (ligne neutre).

En effet, dans cette position, les forces de Laplace


créées sur les conducteurs du rotor ne peuvent plus le faire
tourner. Et même si (avec l’inertie par exemple) le rotor
passait de l’autre côté de la ligne neutre, les forces de
Laplace le feraient tourner dans l’autre sens. C’est pour
cela qu’il faut ajouter au rotor un dispositif qui permette la
continuité du courant I en assurant son inversion: c’est le
rôle du collecteur.

c) Rôle du collecteur :
Rappel : fem (loi de Faraday)

Dans un conducteur (de longueur L) en mouvement par rapport à un champ magnétique,


il apparaît une force électromotrice e (f.e.m induite) de valeur e= B.L.v « Dans le cas où les
directions du conducteur, du champ magnétique et de la vitesse sont perpendiculaires deux à
deux ».

Par ailleurs, la représentation de la f.e.m


créer par une spire est la suivante :

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LES MACHINES A COURANT CONTINU ET LES MACHINES A COURANT ALTERNATIVE

L’étude du collecteur s’appuie sur la figure ci-dessous pour montrer qu’il assure la
fonction de redresseur mécanique.

On en déduit l’allure de la tension et de la f.e.m.

Pour assurer une tension qui ne


s’annule plus, il faudrait multiplier le
nombre de f.e.m élémentaires.
Puisqu’elles sont créées sur le pourtour du
rotor, elles sont décalées d’un incrément
angulaire. En les ajoutant la tension entre
balais est plus importante et la
superposition ne montre plus
d’annulation. Pour réaliser ce scénario, il
faut passer de la spire à l’enroulement, c'est-à-dire augmenter le nombre de conducteurs.

III. Machine à courant alternatif


Les machines à courant alternatif sont les machines employées le plus fréquemment
dans l'industrie. Elles possèdent en effet plusieurs avantages par rapport aux machines à courant
continu : simplicité, robustesse, prix peu élevé et entretien facile. Les forces d'attraction ou
de répulsion au sein des machines électriques sont dues à l'interaction de deux champs
magnétiques, l'un créé par l’enroulement du stator et l'autre par l’enroulement du rotor. La
différence entre les types des machines venant de la façon dont sont créés ces champs
magnétiques et de la manière dont on les fait agir l'un sur l'autre.

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LES MACHINES A COURANT CONTINU ET LES MACHINES A COURANT ALTERNATIVE

1) Principe de fonctionnement de machines à courant alternatif


Les machines électriques à courant alternatif (alternateurs, moteurs synchrones et
asynchrones) reposent en grande majorité sur le principe du champ tournant, il est donc
impératif de bien comprendre cette notion et ses caractéristiques avant d’aborder les
différents types.

a) Cas du monophasé
Nous exposons une aiguille aimantée en regard d’une bobine à noyau de fer alimenté
par une source de tension alternative u(t)de fréquence fixe f.

En présence du courant alternatif,


l’aiguille vibre mais ne tourne pas d’elle-
même. Si nous lançons l’aiguille aimantée dans
un sens, elle continue à tourner dans ce sens à
une vitesse égale la fréquence f de la source de
tension. Dans le cas d’un disque métallique au
lieu d’une aiguille aimantée. Il reste également
u(t)
au repos. Lancé dans un sens, il continu à
tourner dans ce sens à une vitesse inférieure à
Figure 2 : Action d’un champ monophasé sur une aiguille
la fréquence f. aimanté

b) Cas du triphasé

Figure 3 : développement d’un champ magnétique


résultant Figure 4 : champs résultants

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Dans le cas des moteurs triphasés, on peut illustrer ce concept par le dessin de trois
bobines réparties également autour du rotor. Chaque bobine est reliée à l'une des trois phases
d'une alimentation électrique triphasée.

Le courant traversant chaque bobine varie de façon sinusoïdale avec le temps et il est
déphasé de 120° par rapport au courant des autres bobines. Ainsi, le courant dans la bobine B
est en retard d'un tiers de période par rapport à celui de la bobine A, et le courant dans la bobine
C en retard d'un tiers de période par rapport à celui de la bobine B (Figure 5).

Le rotor voit le champ magnétique tournant net engendré par les trois bobines et se met
à tourner en développant ainsi un couple sur l'arbre de transmission du moteur. Ce champ tourne
soit dans le sens horaire, soit dans le sens antihoraire, en fonction de l'ordre des phases
raccordées au moteur.

L'inversion du sens de rotation d'un moteur triphasé s'obtient tout simplement en


changeant l'ordre de raccordement de deux des trois conducteurs d'alimentation.

a) Moteurs à induction triphasés


Le rotor d'un moteur à induction ne tourne pas à la vitesse synchrone, c'est-à-dire à la
vitesse du champ magnétique du stator, mais il existe un léger décalage temporel entre les deux
vitesses. Ce décalage, nommé "glissement", s'exprime en pourcentage de la vitesse synchrone.
Le glissement du moteur est le résultat de l'interaction entre le champ magnétique du stator et
le champ magnétique créé par les courants induits circulant dans le rotor. Les barres du rotor
coupent les lignes de force magnétiques et produisent ainsi un couple moteur. Quand le moteur
ralentit (c.-à-d. lorsque le glissement augmente) sous l'action de la charge ajoutée, le couple
engendré augmente.

𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑠𝑦𝑛𝑐ℎ𝑟𝑜𝑛𝑒 − 𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡


𝑔𝑙𝑖𝑠𝑠𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = × 100
𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑠𝑦𝑛𝑐ℎ𝑟𝑜𝑛𝑒

Les moteurs à induction triphasés sont très robustes et très fiables; c'est d'ailleurs le type
de moteurs le plus couramment utilisé.

Malheureusement, leur facteur de puissance a tendance à diminuer dans le cas de


charges réduites. Ceci est attribuable au fait que le courant fourni sert uniquement à
entretenir le champ magnétique

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LES MACHINES A COURANT CONTINU ET LES MACHINES A COURANT ALTERNATIVE

b) Moteurs à cage d'écureuil


Le rotor d'un moteur à cage d'écureuil est composé de barres conductrices parallèles à
l'arbre et court-circuitées par des anneaux protecteurs qui
supportent leurs extrémités (voir la Figure 6).

La dimension, la forme et la résistance des barres ont


une influence déterminante sur les caractéristiques couple-
vitesse. Un bris dans une barre du rotor ou à un point de
raccordement avec un anneau protecteur peut avoir de
sérieuses conséquences, notamment des vibrations haute
Figure 5 : cage d’écureuil
fréquence, ou même provoquer la défaillance du moteur.

c) Moteurs à induction à rotor bobiné


Le moteur à induction à rotor bobiné fonctionne selon les mêmes principes que le moteur
à cage d'écureuil, mais son rotor est de construction différente. Plutôt que d'être doté de barres
en court-circuit, le rotor est constitué d'enroulements aboutissant à des bagues collectrices sur
l'arbre.

On fait appel à ce type de moteur dans des cas spécifiques nécessitant un couple de
démarrage élevé. Le raccordement au rotor d'une résistance extérieure par le biais des bagues
collectrices permet une variation des
caractéristiques couple-vitesse du moteur
(Figure 7). Après le démarrage, les bagues
collectrices sont court-circuitées.

La mise en court-circuit des


raccordements externes entraîne un
fonctionnement similaire à celui des moteurs Figure : 6 : moteur à induction à rotor bobiné

à cage d'écureuil.

On peut faire varier la gamme de vitesse d'environ 5:1 en ajoutant une résistance externe
au circuit du rotor. Cette variation se fera toutefois au détriment de l'efficacité électrique, à
moins de recourir à un circuit de récupération de l'énergie de glissement.

d) Moteurs à condensateurs
De nombreux moteurs monophasés incluent un condensateur en série avec un des
enroulements du stator afin d'optimiser le déphasage du champ au démarrage. Les courants

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capacitifs déphasent la tension en avant de 90°. En ajoutant des condensateurs, on obtient un


déphasage du courant dans un enroulement par rapport à l'autre. Il en résulte un couple de
démarrage plus élevé que ne peut en produire un moteur à enroulement auxiliaire de démarrage.

On utilise les moteurs à condensateur pour des applications nécessitant un couple


de démarrage élevé, par exemple dans le cas des compresseurs ou des climatiseurs. Leur
puissance assignée s'élève jusqu'à environ 10 HP.

e) Moteurs à bague de déphasage


Il s'agit du type de moteur monophasé le plus
simple et son coût est très peu élevé (Figure 4-11).

Il développe un champ tournant en différant


l'accumulation de flux magnétique dans une portion
de chaque pôle saillant.

La bague de déphasage est un conducteur en


cuivre qui entoure une portion du pôle d'une seule
spire et l'isole du reste du pôle.

Le flux magnétique dans la portion sans bague Figure 7 : Moteur à bague de déphasage

de déphasage augmente avec l'intensité du courant


circulant dans son enroulement. L'accroissement du champ magnétique dans la portion munie
de la bague de déphasage est par contre retardé par le courant induit dans la bague de cuivre.
Le champ magnétique balaie la face du pôle, de la portion non munie de la bague de déphasage
à la portion qui en est munie, développant ainsi un couple dans la cage d'écureuil.

Afin d'optimiser le couple, le rotor possède une résistance relativement élevée.

On a recours aux moteurs à bague de déphasage dans les cas où un couple peu élevé est
suffisant : c'est le cas notamment des ventilateurs. Leur puissance est en général inférieure à ¼
HP.

Du fait de leur faible rendement, les moteurs à bague de déphasage devraient être
utilisés uniquement dans les cas où le moteur est, ou bien très petit, ou bien tourne pendant
de très courtes périodes de temps (par ex. le moteur d'un ventilateur de douche.

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f) Moteurs synchrones
Un moteur synchrone engendre des pôles magnétiques en des emplacements fixes du
rotor. Ces pôles se verrouillent sur le champ tournant du stator, ce qui entraîne la rotation du
rotor à la vitesse synchrone correspondant à la fréquence d'alimentation de 60 Hz.

Les moteurs synchrones coûtent nettement plus que les moteurs à induction. Ils ne
servent généralement que pour des applications dans lesquelles une vitesse constante est
absolument nécessaire et aucun glissement du moteur n'est toléré.

Il existe différents types de moteurs synchrones monophasés et triphasés :

 Moteurs synchrones à rotor excité


Les pôles magnétiques du rotor sont des électro-aimants alimentés en courant continu
soit par l'intermédiaire de bagues collectrices à partir d'une alimentation c.c. externe fixe, soit
de façon interne par un alternateur (du type sans balais) monté sur l'arbre du rotor.

 Moteurs synchrones à rotor non excité ou à réluctance


Dans ce type de moteur, on utilise un rotor en fer dont la forme favorise des parcours
fixes du flux magnétique. Leur gamme de puissance va des moteurs à puissance fractionnaire
jusqu'à ceux de 30 HP environ.

On emploie parfois des aimants permanents sur les rotors des moteurs de petite
puissance.

Les moteurs à rotor à réluctance présentent un facteur de puissance peu élevé durant
leur fonctionnement. Ils sont également plus encombrants physiquement que les moteurs avec
excitation d'une puissance assignée similaire.

 Moteurs synchrones monophasés


Toute configuration de stator monophasée permet de fabriquer un moteur synchrone à
réluctance.

Le rotor consiste essentiellement en une cage d'écureuil dont certaines des barres ont été
déplacées afin de favoriser des parcours particuliers du flux magnétique.

Au démarrage, le rotor présente un retard par rapport au champ magnétique tournant,


comme c'est le cas dans les moteurs à induction.

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LES MACHINES A COURANT CONTINU ET LES MACHINES A COURANT ALTERNATIVE

Lorsque le moteur se rapproche de la vitesse synchrone, le couple de réluctance entraîne


la synchronisation du rotor avec le champ tournant du stator.

Ce type de moteur convient bien pour des applications de faible puissance nécessitant
des vitesses synchrones.

g) Moteurs universels
Les moteurs universels sont des moteurs bobinés de type série, dont les enroulements
du rotor sont comparables à ceux des moteurs c.c. (Figure 9).

Le terme universel découle du fait qu'ils peuvent fonctionner indifféremment sous-


alimentation c.c. ou c.a.

Leur fonctionnement et leur construction ressemblent de près à ceux des moteurs c.c,
leurs composantes étant cependant conçues pour un meilleur rendement lorsqu'ils sont
alimentés en courant c.a. sous des fréquences allant jusqu'à
la fréquence industrielle.

Leur plage de vitesses de fonctionnement va


normalement de 3 000 à 15 000 tr/min. Leur vitesse décroît
à mesure que la charge augmente.

Ils se caractérisent par un rapport puissance-


encombrement élevé.

Ils nécessitent davantage d'entretien par heure de


fonctionnement que les autres types de moteurs en raison du
montage balais/collecteur.
Figure 8 : Moteur universel
Pour les moteurs dont les balais sont accessibles
(ordinairement porte-balais à fente de guidage avec bouchon fileté disposés de chaque
côté du moteur), on doit contrôler de temps à autre l'état des balais pour s'assurer qu'il
leur reste assez de matériau de contact. Lorsque l'extrémité du balai est proche du porte-
balai ou de l'extrémité portant la tresse, on le remplacera par un modèle de même
dimension et de même type. Si le balai est usé et que le porte-balais touche le collecteur,
de nombreuses étincelles se produiront lorsque le moteur est en marche. Dans ce cas,
arrêter le moteur immédiatement. Un endommagement permanent a pu se produire, mais
l'installation de nouveaux balais peut remédier au problème.

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LES MACHINES A COURANT CONTINU ET LES MACHINES A COURANT ALTERNATIVE

Les utilisations courantes englobent les applications à faible facteur de marche


comme les scies électriques, les perceuses, les aspirateurs et les tondeuses à gazon. Les
puissances sont en général de l'ordre de 2 HP.

IV. Formules de calcul pour les machines électriques tournantes

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LES MACHINES A COURANT CONTINU ET LES MACHINES A COURANT ALTERNATIVE

V. Plaques signalétique des machines électrique tournantes

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LES MACHINES A COURANT CONTINU ET LES MACHINES A COURANT ALTERNATIVE

CONCLUSION
En somme, les machines électrique sont à courant continu ou alternatif ; chacun deux
possédant un moteur particulier. Excepté pour le moteur de type universel, la vitesse des
machines à courant alternatif est généralement liée à la fréquence des courants qui traversent
ces machines. Il existe une grande variété de moteurs hybrides (par exemple « asynchrone
synchronisé » dans les pompes de lave-vaisselle).

L'avantage principal des machines à courant continu réside dans leur adaptation simple
aux moyens permettant de régler ou de faire varier leur vitesse, leur couple et leur sens de
rotation : les variateurs de vitesse. Voire leur raccordement direct à la source d'énergie : batteries
d'accumulateurs, piles, etc.

Le principal défaut de la machine à courant continu réside dans l'ensemble balais/


collecteur rotatif qui s'use, est complexe à réaliser et consomme de l'énergie. Un autre problème
limite les vitesses d'utilisation élevées de ces moteurs lorsque le rotor est bobiné, c'est le
phénomène de « défrettage », la force centrifuge finissant par casser les liens assurant la tenue
des ensembles de spires (le frettage).

Un certain nombre de ces inconvénients ont partiellement été résolus par des réalisations
de moteurs sans fer au rotor, comme les moteurs « disques » ou les moteurs « cloches », qui
néanmoins possèdent toujours des balais.

Les inconvénients ci-dessus ont été radicalement éliminés grâce à la technologie du


moteur brushless, aussi dénommé « moteur à courant continu sans balais », ou moteur sans
balais.

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REFERENCES

Webographie

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Machine_%C3%A9lectrique#Historique
 https://www.rncan.gc.ca/efficacite-energetique/propos-denergy-star-
canada/annonces-relatives-au-programme/publications/guide-de-reference-sur-
lefficaci/moteurs-courant-alternatif-ca/15197
 https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00674038/document

Bibliographie :

- « Genie_electrique.pdf » de Dunod,2014 Pour la version française5, rue


Laromiguière, 75005 Paris www.dunod.com
- « 292819544-Machines-a-Courant-Alternatif-PDF » de METATLA Rachid
- « 251055803-La-machine-a-courant-continu » de Mr BENGMAIH

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