Machine Courant Continu Et Alternatif
Machine Courant Continu Et Alternatif
Machine Courant Continu Et Alternatif
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Travail à faire:
CLASSE: TCI 5
Date: 01/12/2020
Année académique
2020/2021
LES MACHINES A COURANT CONTINU ET LES MACHINES A COURANT ALTERNATIVE
INTRODUCTION ........................................................................................................ 3
I. HISTORIQUE .......................................................................................................... 3
CONCLUSION ........................................................................................................... 16
REFERENCES ........................................................................................................... 17
INTRODUCTION
Les principales sources de l’énergie électrique mises en œuvre industriellement sont
l’énergie électrique et l’énergie mécanique. Disposant, en général, de l’une ou de l’autre de ces
sources, on est amené à réaliser une conversion au moyen de machines électriques. On utilise :
Un moteur pour convertir l’énergie électrique en énergie mécanique. Une génératrice pour
convertir l’énergie mécanique en énergie électrique. De par la nature de l’énergie électrique
utilisée, on distingue :
−Les machines à courant continu qui fonctionnent avec des tensions continues.
−Les machines à courant alternatifs qui fonctionnent avec des tensions triphasées et plus
rarement avec une tension monophasée.
I. HISTORIQUE
En 1821, après la découverte du phénomène du lien entre électricité et magnétisme,
l'électromagnétisme, par le chimiste danois Ørsted, le théorème d'Ampère et la loi de Biot
et Savart, le physicien anglais Michael Faraday construit deux appareils pour produire ce qu'il
appela une « rotation électromagnétique » : le mouvement circulaire continu d'une force
magnétique autour d'un fil, en fait la démonstration du premier moteur électrique.
par son moteur électromagnétique d’une puissance de 220 W. Le bateau de Jacobi (de)
naviguait à contre-courant sur la Néva avec une dizaine de passagers à bord : il put ainsi
parcourir 7,5 km à une vitesse d'environ 2,5 km/h, ce fut également la première application
pratique d'un moteur électrique.
Le premier moteur à courant continu fabriqué avec l'intention d'être commercialisé a été
inventé par Thomas Davenport en 1834 puis breveté en 1837. Ces moteurs n'ont pas connu de
développement industriel à cause du coût des batteries à l'époque.
− L’induit (partie
tournante, à l’intérieur, c’est le
rotor)
− Le collecteur : il sert à
établir une liaison électrique entre l’induit et l’extérieur de la machine grâce aux balais.
− Balais.
2) Principe de fonctionnement
Son fonctionnement est basé sur le principe physique de Laplace : une portion de circuit
électrique parcouru par un courant I et placé dans un champ magnétique B est soumis à une
force électromagnétique ou force de Laplace.
c) Rôle du collecteur :
Rappel : fem (loi de Faraday)
L’étude du collecteur s’appuie sur la figure ci-dessous pour montrer qu’il assure la
fonction de redresseur mécanique.
a) Cas du monophasé
Nous exposons une aiguille aimantée en regard d’une bobine à noyau de fer alimenté
par une source de tension alternative u(t)de fréquence fixe f.
b) Cas du triphasé
Dans le cas des moteurs triphasés, on peut illustrer ce concept par le dessin de trois
bobines réparties également autour du rotor. Chaque bobine est reliée à l'une des trois phases
d'une alimentation électrique triphasée.
Le courant traversant chaque bobine varie de façon sinusoïdale avec le temps et il est
déphasé de 120° par rapport au courant des autres bobines. Ainsi, le courant dans la bobine B
est en retard d'un tiers de période par rapport à celui de la bobine A, et le courant dans la bobine
C en retard d'un tiers de période par rapport à celui de la bobine B (Figure 5).
Le rotor voit le champ magnétique tournant net engendré par les trois bobines et se met
à tourner en développant ainsi un couple sur l'arbre de transmission du moteur. Ce champ tourne
soit dans le sens horaire, soit dans le sens antihoraire, en fonction de l'ordre des phases
raccordées au moteur.
Les moteurs à induction triphasés sont très robustes et très fiables; c'est d'ailleurs le type
de moteurs le plus couramment utilisé.
On fait appel à ce type de moteur dans des cas spécifiques nécessitant un couple de
démarrage élevé. Le raccordement au rotor d'une résistance extérieure par le biais des bagues
collectrices permet une variation des
caractéristiques couple-vitesse du moteur
(Figure 7). Après le démarrage, les bagues
collectrices sont court-circuitées.
à cage d'écureuil.
On peut faire varier la gamme de vitesse d'environ 5:1 en ajoutant une résistance externe
au circuit du rotor. Cette variation se fera toutefois au détriment de l'efficacité électrique, à
moins de recourir à un circuit de récupération de l'énergie de glissement.
d) Moteurs à condensateurs
De nombreux moteurs monophasés incluent un condensateur en série avec un des
enroulements du stator afin d'optimiser le déphasage du champ au démarrage. Les courants
Le flux magnétique dans la portion sans bague Figure 7 : Moteur à bague de déphasage
On a recours aux moteurs à bague de déphasage dans les cas où un couple peu élevé est
suffisant : c'est le cas notamment des ventilateurs. Leur puissance est en général inférieure à ¼
HP.
Du fait de leur faible rendement, les moteurs à bague de déphasage devraient être
utilisés uniquement dans les cas où le moteur est, ou bien très petit, ou bien tourne pendant
de très courtes périodes de temps (par ex. le moteur d'un ventilateur de douche.
f) Moteurs synchrones
Un moteur synchrone engendre des pôles magnétiques en des emplacements fixes du
rotor. Ces pôles se verrouillent sur le champ tournant du stator, ce qui entraîne la rotation du
rotor à la vitesse synchrone correspondant à la fréquence d'alimentation de 60 Hz.
Les moteurs synchrones coûtent nettement plus que les moteurs à induction. Ils ne
servent généralement que pour des applications dans lesquelles une vitesse constante est
absolument nécessaire et aucun glissement du moteur n'est toléré.
On emploie parfois des aimants permanents sur les rotors des moteurs de petite
puissance.
Les moteurs à rotor à réluctance présentent un facteur de puissance peu élevé durant
leur fonctionnement. Ils sont également plus encombrants physiquement que les moteurs avec
excitation d'une puissance assignée similaire.
Le rotor consiste essentiellement en une cage d'écureuil dont certaines des barres ont été
déplacées afin de favoriser des parcours particuliers du flux magnétique.
Ce type de moteur convient bien pour des applications de faible puissance nécessitant
des vitesses synchrones.
g) Moteurs universels
Les moteurs universels sont des moteurs bobinés de type série, dont les enroulements
du rotor sont comparables à ceux des moteurs c.c. (Figure 9).
Leur fonctionnement et leur construction ressemblent de près à ceux des moteurs c.c,
leurs composantes étant cependant conçues pour un meilleur rendement lorsqu'ils sont
alimentés en courant c.a. sous des fréquences allant jusqu'à
la fréquence industrielle.
CONCLUSION
En somme, les machines électrique sont à courant continu ou alternatif ; chacun deux
possédant un moteur particulier. Excepté pour le moteur de type universel, la vitesse des
machines à courant alternatif est généralement liée à la fréquence des courants qui traversent
ces machines. Il existe une grande variété de moteurs hybrides (par exemple « asynchrone
synchronisé » dans les pompes de lave-vaisselle).
L'avantage principal des machines à courant continu réside dans leur adaptation simple
aux moyens permettant de régler ou de faire varier leur vitesse, leur couple et leur sens de
rotation : les variateurs de vitesse. Voire leur raccordement direct à la source d'énergie : batteries
d'accumulateurs, piles, etc.
Un certain nombre de ces inconvénients ont partiellement été résolus par des réalisations
de moteurs sans fer au rotor, comme les moteurs « disques » ou les moteurs « cloches », qui
néanmoins possèdent toujours des balais.
REFERENCES
Webographie
https://fr.wikipedia.org/wiki/Machine_%C3%A9lectrique#Historique
https://www.rncan.gc.ca/efficacite-energetique/propos-denergy-star-
canada/annonces-relatives-au-programme/publications/guide-de-reference-sur-
lefficaci/moteurs-courant-alternatif-ca/15197
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00674038/document
Bibliographie :