EAU DE LA MÉTROPOLE Cahier ASSAINISSEMENT - v8
EAU DE LA MÉTROPOLE Cahier ASSAINISSEMENT - v8
EAU DE LA MÉTROPOLE Cahier ASSAINISSEMENT - v8
TECHNIQUES POUR
LES TRAVAUX
D’ASSAINISSEMENT
SERVICE PUBLIC
SOMMAIRE
3.2/ Équipements............................................................................................................ 21
3.2.1/ Couverture et accès au puits...........................................................................................................22
3.2.2/ Chambre de vannes............................................................................................................................22
3.2.3/ Dispositif de pompage.......................................................................................................................22
3.2.4/ Relevage des groupes de pompage ..............................................................................................23
3.2.5/ Équipements hydrauliques..............................................................................................................23
3.2.6/ Installation électrique.......................................................................................................................24
3.2.7/ Mesure de niveau................................................................................................................................25
3.2.8/ Dispositif métrologique....................................................................................................................26
3.2.9/ Télésurveillance...................................................................................................................................26
3.2.10/ Équipement de lutte contre les odeurs et la formation H2S...............................................26
3.2.11/ Équipement signalétique................................................................................................................. 27
3.2.12/ Divers.................................................................................................................................................... 27
3.2.13/ Essais – Mise en sécurité – Réception – DOE.......................................................................... 27
ANNEXES ......................................................................... 29
CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | | TOULOUSE MÉTROPOLE | 3
Le présent cahier de prescriptions techniques s’applique aux travaux d’assainissement exécutés
sur le territoire de Toulouse Métropole et remplace le précédent Cahier des Prescriptions
Techniques approuvé en novembre 2012.
Le Cahier des Clauses Techniques Générales (CCTG) est applicable sur le territoire de Toulouse
Métropole ainsi que le Fascicule 70 – Ouvrages d’assainissement (novembre 2003) et la norme
EN1610.
Le présent document précise les prescriptions complémentaires au Fascicule 70 applicables sur
Toulouse Métropole et rassemble les schémas techniques des ouvrages d’assainissement autorisés.
La réalisation de tous travaux d’assainissement sur le territoire de Toulouse Métropole se fera,
depuis la conception jusqu’à la réalisation et la réception, conformément aux règlements
d’assainissement vanne et pluvial de Toulouse Métropole et dans le respect des procédures
de validation établies par le domaine Assainissement de Toulouse Métropole. Tout projet
d’assainissement (public, privé, SEM) doit être validé par le domaine.
La réalisation des travaux d’assainissement sur Toulouse Métropole se fera dans le respect de la
Charte de Qualité des réseaux d’assainissement. (http://www.astee.org/charte_qualite/charte/)
Toutes les dérogations au document doivent être validées par la direction du Cycle de l’eau :
une dérogation n’étant pas transposable à tous les chantiers.
Hypothèses de dimensionnement
Le domaine assainissement préconise d’utiliser les hypothèses suivantes pour le dimensionnement
des réseaux d’eaux usées sur le territoire de Toulouse Métropole :
1 équivalent-habitant (EH) = 150 l/jour/habitant ;
1 logement = 2,5 EH.
Conditions d’autocurage
Afin d’assurer l’autocurage du réseau, les conditions suivantes devront être vérifiées :
› à pleine section, la vitesse d’écoulement devra être supérieure à 0,7 m/s (voire 0,5 m/s au minimum) ;
› pour une hauteur de remplissage égale à 2/10 du diamètre de la conduite, la vitesse
d’écoulement devra être supérieure à 0,3 m/s ;
› le débit moyen actuel devra permettre d’assurer un remplissage de la conduite à 2/10 du diamètre.
Afin de respecter notamment ce dernier critère, on veillera à ne pas surdimensionner les réseaux
d’eaux usées.
Afin de justifier le dimensionnement retenu, une note de calcul devra être fournie au domaine
Assainissement.
4 | CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | TOULOUSE MÉTROPOLE
La vitesse maximum de l’effluent devra respecter les caractéristiques mécaniques de la
canalisation pour éviter l’abrasion du matériau.
Réseaux gravitaires
Les réseaux d’eaux usées seront constitués de canalisations de diamètre minimum 200 mm,
posés avec une pente minimale de 5 mm/m.
En cas de contrainte technique spécifique, la pente pourra être abaissée à 3 mm/m par dérogation
et après accord du domaine Assainissement (sous réserve de l’emploi d’un matériau compatible).
Lorsque le réseau se trouve sous voirie, la couverture minimale sur les canalisations devra être
conforme au règlement de voirie en vigueur.
De plus, en cas de hauteur de couverture inférieure à 100 cm, le maître d’œuvre et l’entreprise
devront fournir une note de calcul spécifique démontrant la résistance du tuyau à la charge.
L’intérieur des tuyaux et des pièces de raccords devra permettre d’assurer un fil d’eau
complètement linéaire.
De plus, le revêtement intérieur des tuyaux devra être adapté au transport d’eaux usées, il devra
notamment permettre de résister au moins à un PH 4. Les joints seront de type NBR.
Dans certains cas particuliers (risque d’H2S connu, proximité poste de refoulement…),
un revêtement plus résistant pourra être exigé.
Les réseaux gravitaires et les pièces de raccords devront avoir une classe de résistance minimum
équivalente à SN12.
Aucun arbre ne doit être implanté à moins de 2 m d’un réseau d’assainissement. Dans le cas de
plantation située à moins de 2 m un système anti-racinaire sera mis en place.
Regards
La distance maximale entre deux regards visitables consécutifs ne devra pas dépasser 80 m.
Les changements de direction, de pente ou de diamètre devront être réalisés à l’intérieur même
d’un regard de visite.
Les regards visitables seront de diamètre minimum 1 000 mm et sans échelons.
Tous les regards seront avec cunette intégrée à pleine section du réseau et pente de 8%.
Les regards de chute seront aménagés avec une banquette à 45°.
La qualité intérieure des regards devra être adaptée au transport d’eaux usées, elle devra
notamment permettre de résister au moins à un PH 4.
Les fonds de regards en béton devront être à démoulage différé afin d’avoir un aspect intérieur
lisse et sans bullage. Les joints entre éléments seront laissés apparents (pas de ragréage).
Dans certains cas particuliers (risque d’H2S connu, proximité poste de refoulement…), un revêtement
plus résistant pourra être exigé.
La réhausse sous tampon (ou cadre) ne doit pas dépasser 30 cm.
Dans certains cas particuliers, les regards coulés en place pourront être autorisés par le
domaine assainissement. Ils seront en béton vibré avec manchon de scellement intégré pour le
raccordement de la canalisation. Il pourra être demandé, dans des cas spécifiques, du béton XA3.
Les dispositifs de fermeture des regards seront en fonte ductile de classe minimum D400 trafic
intense, de diamètre d’ouverture de 600 mm libre de tout passage et articulés série exploitation
(ouverture 120° sans blocage à la fermeture). Ils seront conformes à la norme EN124. Le sens
de pose du dispositif de fermeture devra respecter le sens de circulation.
Les tampons à remplissage ne sont pas admis, sauf contrainte architecturale importante
(exemple : centres-villes historiques).
Tous les tampons devront pouvoir être manipulés par une seule personne, le système d’ouverture
devra donc être assisté si nécessaire (notamment tampons à remplissage).
CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | | TOULOUSE MÉTROPOLE | 5
Sur les zones sensibles au vol, des tampons équipés d’un système anti vol pourront être utilisés,
après accord du domaine Assainissement uniquement. Le système de verrouillage devra être
pérenne (choix matériel de visserie adapté). En aucun cas, les tampons ne seront soudés.
Jonction tuyau-regard
Le réseau réalisé devra être étanche, aussi l’étanchéité de la jonction tuyau-regard devra être
assurée et ce quels que soient les matériaux utilisés.
Pour les réseaux d’assainissement posés dans la nappe et ou de DN≥ 400 mm, les regards
seront systématiquement prémanchonés avec le matériau de la canalisation.
Branchements
La limite cadastrale fixe le domaine public et domaine privé. Pour des raisons d’exploitation, les
boîtes de branchement devront être directement accessibles depuis le domaine public. Dans le
cas de la réhabilitation de réseau, la boîte de branchement peut être laissée en domaine privé.
Elles seront donc réalisées préférentiellement en limite du domaine public où en domaine privé
avec recul de clôture.
› Maisons individuelles :
Les branchements gravitaires d’eaux usées seront de diamètre 150 mm et de pente 1,5 %.
La boîte de branchement sera de diamètre 315 mm et au-delà de 2 m de profondeur en diamètre
400 mm. Au-delà de 3 m de profondeur la boîte de branchement sera de diamètre 600 mm
au minimum avec un tampon D400 et la canalisation de diamètre 200 mm.
Les dispositifs de fermeture des regards de façade seront de type regard hydraulique non
articulé, en fonte ductile de classe minimum C250 et réglables en hauteur pour mise à la cote
pour les branchements individuels.
› Collectifs :
Les branchements gravitaires d’eaux usées seront de diamètre 200 mm et de pente 1,5%
(diamètre minimum 200 mm pour les habitats collectifs).
La boîte de branchement sera de diamètre 600 mm au minimum avec un tampon D400.
En règle générale, les coudes sont à éviter sur les branchements. Les coudes à 90° sont
proscrits : deux coudes à 45° seront alors privilégiés. Les piquages seront réalisés dans
la moitié supérieure du collecteur (entre 9 h et 3 h). Les piquages à la verticale (12 h) sont à éviter.
Tout recours à cette configuration (collecteur à grande profondeur, encombrement du sous-sol)
devra faire l’objet d’une validation du domaine assainissement.
La liaison branchement sur collecteur sera réalisée par culotte de branchement ou par raccord
de piquage. L’angle de raccordement sera compris entre 45 et 90° dans le sens de l’écoulement.
Les branchements pénétrants sont interdits. Pour des profondeurs de réseaux supérieures à 3 m,
les branchements se feront sur regard.
Les branchements de bâtiments situés en contrebas seront dotés d’un système anti-refoulement
situé en domaine privé et placé sous la responsabilité du propriétaire de l’immeuble desservi,
conformément au Règlement sanitaire départemental.
Tout raccordement sur un réseau existant de Toulouse Métropole devra faire l’objet d’une
demande spécifique. Une inspection caméra du réseau existant sera exigée avant et après
le raccordement par le domaine assainissement.
6 | CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | TOULOUSE MÉTROPOLE
› EU5 - Branchement particulier sur réseau d’eaux usées
› Pas de carrotage sur les joints de regard.
Servitudes et accessibilité
Les servitudes doivent être évitées autant que possible. Toutefois, en cas de passage
d’un réseau public en domaine privé, une bande de 4 m minimum de servitude devra être
établie pour l’exploitation. Dans certain cas spécifique, Toulouse Métropole se réserve le droit
de demander une servitude plus importante.
Cette zone sera inconstructible et les plantations devront être limitées à des espèces sans
risque pour les réseaux (gazon et plantes à racines très superficielles).
En cas de présence d’un regard visitable sur la zone de servitude, celui-ci devra être accessible
pour assurer son entretien.
Une servitude devra être établie : un plan de servitude assainissement devra être produit selon
la charte jointe en annexe.
La voie doit être carrossable pour un véhicule de 19 t PTAC.
L’aire de retournement doit avoir un rayon de braquage de 14 m.
L’accès via une marche arrière ne doit pas dépasser 5 m de distance.
Tous les regards doivent être accessibles à moins de 5 m de la voie d’accès.
1.2.1/ Dimensionnement
Dans le cas général, les réseaux d’eaux pluviales seront dimensionnés pour permettre
un écoulement sans mise en charge du réseau jusqu’à un évènement pluviométrique de
fréquence décennale.
Toutefois, la responsabilité de l’aménageur de l’espace public est de s’assurer que les
débordements du réseau pour les pluies supérieures à la période de retour pour laquelle il a été
dimensionné (trentennales et centennales en général) ne mettent pas en danger les biens
et les personnes.
Pour certains cas particuliers, le domaine Assainissement pourra demander un dimensionnement
supérieur à la décennale sur des secteurs vulnérables aux inondations et/ou avec des
enjeux importants.
Le concepteur devra s’assurer que la ligne piézométrique se situe au maximum à - 0,50 m / sol fini
(même dans le cas d’un réseau mis en charge pour du stockage par exemple).
La méthode de calcul appliquée pour le calcul des débits ruisselés sera la méthode superficielle
(méthode dite de Caquot) telle que définie dans l’Instruction Technique 77, selon des coefficients
de Montana propres à la région Toulousaine.
Toutefois, une modélisation dynamique pourra être exigée sur certains projets.
Pour tout projet, le débit rejeté au réseau ne devra pas dépasser un débit de fuite maximal
fixé par CDE.
Toutefois, en cas de rejet vers un exutoire saturé (défini au schéma directeur pluvial ou suite
à une étude ponctuelle), le domaine Assainissement de Toulouse Métropole se réserve le droit
d’imposer un débit de fuite en adéquation avec la capacité dudit exutoire, voire un rejet zéro.
Afin de justifier le dimensionnement retenu, une note de calcul devra être fournie au domaine
Assainissement.
CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | | TOULOUSE MÉTROPOLE | 7
1.2.2/ Caractéristiques des réseaux d’eau pluviale
(Pour la mise en œuvre de techniques alternatives, se reporter au paragraphe « Ouvrages
alternatifs » P. 11)
De façon générale, seuls les produits normés (NF ou EN) seront admis.
Les produits ne faisant pas l’objet d’une norme française ou européenne pourront être acceptés
s’ils font l’objet d’un « Avis technique » délivré par la commission interministérielle instituée
à cet effet (arrêté interministériel du 2 décembre 1969), à condition que celui-ci soit délivré
depuis plus de cinq ans.
Réseau
Les réseaux d’eaux pluviales seront constitués de canalisations de diamètre minimum 400 mm,
posés avec une pente minimale de 5 mm/m.
Un diamètre minimum de 300 mm pourra être toléré par dérogation en cas de contraintes
techniques spécifiques (accord nécessaire du domaine Assainissement).
La classe de résistance minimum sera SN16 pour les matériaux en plastique et de 135A ou 135F
pour les matériaux en béton.
Pour les cas où la section hydraulique nécessite un diamètre de tuyau supérieur au Ø 1 000
(notamment ouvrages de stockage), le choix d’un ouvrage cadre avec cunette intégrée
(section minimum de la cunette : 300 mm) ou d’un ovoïde sera privilégié autant que possible
pour une meilleure exploitation.
Pour les ouvrages visitables, la hauteur intérieure minimale devra être d’au moins 2 m par rapport
au fil d’eau et la largeur minimale de 1 m.
Lorsque le réseau se trouve sous voirie, la couverture minimale sur les canalisations devra être
conforme au règlement de voirie en vigueur.
De plus, en cas de hauteur de couverture inférieure à 100 cm, le maître d’œuvre et l’entreprise
devront fournir une note de calcul spécifique démontrant la résistance du tuyau à la charge.
Aucun arbre ne doit être implanté à moins de 2 m d’un réseau d’assainissement. Dans le cas de
plantations situées à moins de 2 m de la canalisation, un système anti racinaire devra être réalisé.
La vitesse maximum de l’effluent devra respecter les caractéristiques mécaniques de la
canalisation pour éviter l’abrasion du matériau. L’autocurage du réseau devra être également assuré.
Regards
La distance maximale entre deux regards visitables consécutifs ne devra pas dépasser 80 m.
Les changements de direction, de pente ou de diamètre devront être réalisés à l’intérieur même
d’un regard de visite ou d’un ouvrage en « T ».
Les regards visitables seront de diamètre minimum 1 000 mm et sans échelons. Les échelons
seront autorisés uniquement sur les chambres de visite des collecteurs supérieurs à 1,3 m.
Ils devront donner toutes les garanties de résistance à la corrosion.
Tous les regards seront avec cunette intégrée à mi section du réseau (au minimum) et avec
une pente minimum de 8%.
En fonction du diamètre de la canalisation, les regards auront les caractéristiques suivantes :
› sur collecteur de diamètre inférieur ou égal à 800 mm : regards préfabriqués de diamètre 1 000 mm
(schéma EP1 P. 32) ;
› sur collecteurs de diamètre 1 000 à 1 500 : regards préfabriqués de diamètre 1 500 ou alors
chambres coulées en place ou ouvrage en T selon schémas EP2 et EP2 bis en annexe ;
› sur cadres et ovoïdes : chambres coulées en place selon schémas types en annexe (EP3 et EP4).
Dans certains cas particuliers, les regards circulaires coulés en place pourront être autorisés par
le domaine Assainissement. Ils seront en béton vibré de classe XF1 avec manchon de scellement
pour le raccordement de la canalisation.
Les dispositifs de fermeture des regards seront en fonte ductile de classe minimum D400 trafic
intense, de diamètre d’ouverture 600 mm libre et articulés série exploitation (ouverture 120°
sans blocage à la fermeture). Ils seront conformes à la norme EN124.
La réhausse sous cadre ne devra pas excéder 30 cm.
Les regards à remplissage ne sont pas admis, sauf contrainte architecturale importante
8 | CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | TOULOUSE MÉTROPOLE
(exemple : centres-villes historiques).
Tous les regards devront pouvoir être manipulés par une seule personne, le système d’ouverture
devra donc être assisté si nécessaire (notamment tampons à remplissage).
Sur les zones sensibles au vol, des tampons verrouillés pourront être utilisés, après accord du
domaine Assainissement uniquement. Le système de verrouillage devra être pérenne dans le
temps (choix matériel de visserie adapté). En aucun cas, les tampons ne seront soudés.
Jonction Tuyau/Regard
Le réseau réalisé devra être étanche, aussi l’étanchéité de la jonction tuyau/regard devra être
assurée et ce quels que soient les matériaux utilisés.
Branchements
Nota sur les branchements en gargouille :
Les branchements en gargouille sont la norme ; les branchements pluviaux sur réseaux sont
dérogatoires.
Les branchements en gargouille directement dans le caniveau devront être privilégiés aux
branchements directs sur le réseau. En effet, d’une part ils permettent de diminuer les coûts
d’investissement du réseau et d’autre part ils participent à la réduction globale des inondations
en allongeant le temps de parcours de l’eau jusqu’au réseau.
Conformément au règlement de service des eaux pluviales de Toulouse Métropole, seul l’excès
de ruissellement pourra être renvoyé sur le réseau pluvial.
› Maisons individuelles :
Si un branchement gravitaire doit être réalisé, le diamètre sera de 200 mm minimum et de
pente minimum 1,5%. Les dispositifs de fermeture des regards de façade seront de type regard
hydraulique non articulés, en fonte ductile de classe minimum C250 et réglable en hauteur
pour mise à la cote.
› Collectifs :
Si un branchement gravitaire d’eaux pluviales doit être réalisé, son diamètre nominal ne doit
pas être inférieur à 400 mm (par dérogation, le diamètre 300 mm pourra être accepté en cas
d’encombrement du sous-sol et sous réserve de capacité suffisante) le dispositif de fermeture
sera de classe D400.
La limite cadastrale fixe le domaine public et domaine privé. Pour des raisons d’exploitation,
les boîtes de branchement devront être directement accessibles depuis le domaine public.
Dans le cas de réhabilitation de réseau, la boîte de branchement peut être laissée en domaine privé.
Pour des raisons d’exploitation, les boîtes de branchement devront être directement accessibles
CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | | TOULOUSE MÉTROPOLE | 9
depuis le domaine public. Elles seront donc réalisées préférentiellement en limite du domaine
public ou en domaine privé avec recul de clôture.
Les branchements pénétrants sont interdits.
En règle générale, les coudes sont à éviter sur les branchements. Les coudes à 90° sont
proscrits : deux coudes à 45° seront privilégiés. Les piquages seront réalisés dans la moitié
supérieure du collecteur (entre 9h et 3h). Les piquages à la verticale (12h) sont à éviter.
Tout recours à cette configuration (collecteur à grande profondeur, encombrement du sous-sol)
devra faire l’objet d’une validation du domaine Assainissement.
La liaison branchement sur collecteur sera réalisée par culotte de branchement ou par raccord
de piquage. L’angle de raccordement sera compris entre 45 et 90° dans le sens de l’écoulement.
Les branchements pénétrants sont interdits. Pour des profondeurs de réseaux supérieures à 3 m,
les branchements se feront sur regard.
Tout raccordement sur un réseau existant de Toulouse Métropole devra faire l’objet d’une
demande spécifique. Une inspection caméra du réseau existant sera exigée avant et après le
raccordement par le domaine assainissement.
Les photos du carrotage effectué sur la canalisation principale seront exigées lors de la réception
du branchement.
Avaloirs et grilles
L’aménageur devra identifier les points bas de son aménagement et y localiser préférentiellement
ses avaloirs ce qui lui permettra de diminuer le nombre d’avaloirs de passage. La position
et le nombre des avaloirs seront déterminés en fonction du profil de voirie et des surfaces
de ruissellement à collecter (à justifier par une note de calcul et un plan).
Les avaloirs et grilles seront branchés au réseau pluvial obligatoirement sur regard. La section de
la canalisation de raccordement sera au minimum 400 mm. Les branchements dans les avaloirs
sont interdits.
Sur les zones sensibles au vol, un système anti vol pourra être utilisé, après accord du domaine
assainissement uniquement. Le système de verrouillage devra être pérenne (choix matériel
de visserie adapté). En aucun cas, les tampons ne seront soudés.
› Avaloirs
Les avaloirs seront des ouvrages en génie civil préfabriqués ou coulés en place en béton vibré
de classe XF1.
Les couronnements d’avaloirs seront en fonte ductile de classe C250 ou D400. Ils seront
monobloc et articulés à deux vantaux (grille et tampon) afin d’en faciliter l’exploitation.
Deux types d’avaloirs sont autorisés dans le cas général (voir schémas types en annexe) :
› avaloir avec grille et barreau sélecteur, de largeur minimale 750 mm, pour profil de bordure T ou A ;
›a
valoir à grille concave, de largeur minimale 750 mm, pour profil de bordure T ou A.
La hauteur de vue de l’avaloir sera fonction du profil de la bordure de voirie.
L’avaloir à trappe de visite articulée type « Ville de Toulouse » (dim 1 500 x 600 mm) sera accepté
uniquement en rénovation de l’existant.
L’avaloir très grande absorption (dim 2 300 x 300) avec grille articulée pourra être utilisé lorsque
le dimensionnement le nécessite (forte pente, point bas avec débit très important…).
10 | CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | TOULOUSE MÉTROPOLE
› Grilles
Les grilles de collecte seront de classe C250 ou D400 selon leur implantation (zone piétonne ou
circulée). Les grilles carrées ou rectangulaires seront admises.
Lorsque les grilles sont implantées dans l’axe d’un caniveau double ou sur un profil de voie en V,
elles seront concaves afin de faciliter la collecte des eaux de ruissellement.
Les grilles plates seront admises pour des cas particuliers, en fonction des contraintes
de l’aménagement de surface (exemple profil de voie avec bordure à zéro de vue).
Si leur implantation nécessite le choix de grilles type « PMR » (espacement de barreaux < 20 mm),
le nombre ou la taille des grilles devra être adapté afin de ne pas minorer la capacité d’absorption.
Caniveaux à grille
Ces caniveaux seront de largeur intérieure minimum 200 mm, avec une pente intégrée de
5 mm/m minimum.
Le fond du caniveau sera en béton armé, ou en béton polymère pour les petites sections
(et zones à faible trafic type entrée de riverain).
Il comportera une grille boulonnée en fonte ductile de classe mini D400 et obligatoirement D400
lorsque le caniveau à grille est placé sur la chaussée.
Le caniveau sera raccordé au réseau par une canalisation en Ø400 par le biais d’un regard à grille
50 x 50 (au minimum).
Dans le cas d’un caniveau collectant uniquement les eaux de ruissellement d’une entrée
de riverain, un diamètre 300 sera toléré pour le raccordement au réseau (sous réserve de
capacité hydraulique suffisante).
Caniveaux à fente
Les caniveaux à fente devront être à fond circulaire, avec une pente minimale du fond de 5 mm/m.
Le diamètre minimum sera de 400 mm. Toutefois, dans certains cas, un diamètre de 300 mm
pourra être accepté sous réserve de calculs hydrauliques (et validation du domaine Assainissement).
La largeur de la fente ne devra pas excéder 20 mm (conformité norme PMR) et sera évasée vers
le bas pour faciliter son entretien.
Des modules de visite seront aménagés tous les 40 m ou 50 m maximum et dans l’axe du Fe
du caniveau.
Les piquages du caniveau à fente sur le réseau principal devront se faire comme pour les avaloirs
sur regard, et au minimum tous les 80 m.
L’étanchéité du caniveau devra être assurée et les joints devront résister aux hydrocurages
(tenue à 160/200 bars).
Une note de calcul pourra être exigée afin de justifier la tenue du caniveau vis-à-vis des charges
roulantes et la tenue à l’écrasement de la fente.
CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | | TOULOUSE MÉTROPOLE | 11
Prises de fossés / passages busés
Les prises de fossés et les passages busés seront équipés de têtes de sécurité.
En cas de raccordement d’un fossé sur un réseau, la tête de sécurité devra être suivie d’un
regard à décantation.
Voir schéma en annexe P. 56
› EP20 - Tête de sécurité pour passage busé
Servitudes et accessibilité
Les servitudes doivent être évitées autant que possible.
Toutefois, en cas de passage d’un réseau public en domaine privé, une bande de 4 m minimum de
servitude devra être établie pour l’exploitation. Dans certain cas spécifique Toulouse Métropole
se réserve le droit de demander une servitude plus importante.
Cette zone sera inconstructible et les plantations devront être limitées à des espèces sans
risque pour les réseaux (gazon et plantes à racines très superficielles).
En cas de présence d’un regard visitable sur la zone de servitude, celui-ci devra être accessible
pour assurer son entretien.
Une servitude devra être établie : un plan de servitude assainissement devra être fourni selon la
charte jointe en annexe.
La voie doit être carrossable pour un véhicule de 19 t.
L’aire de retournement doit avoir un rayon de braquage de 14 m.
L’accès via une marche arrière ne doit pas dépasser 5 m de distance.
Tous les regards doivent être accessibles à moins de 5 m de la voie d’accès.
1.3.1/ Généralités
La conception des ouvrages alternatifs de gestion des eaux pluviales s’appuiera sur le « Guide
de gestion des eaux de pluie et de ruissellement » établi par le domaine Assainissement
de Toulouse Métropole (dernière version en vigueur).
L’aménageur pourra faire appel aux techniques suivantes :
› bassins de rétention ou d’infiltration ;
› noues et fossés ;
› réseaux surdimensionnés ;
› tranchées de rétention ou d’infiltration ;
› puits d’infiltration.
Lorsque l’infiltration des eaux pluviales est envisagée, une étude hydrogéologique devra
obligatoirement être réalisée pour définir la capacité d’infiltration du sol et le niveau de la nappe
(notamment PHE).
Afin d’éviter l’injection directe des eaux de ruissellement de voirie dans la nappe et limiter les
pollutions, le fond du système infiltrant (puits, tranchée ou bassin) devra être situé au minimum
1 m au dessus du niveau des PHE de la nappe.
Pour gérer la macro pollution des eaux collectées, la mise en place de système de dépollution
préalable pourra être demandée avant rejet au réseau ou au milieu naturel.
Rappel :
Les ouvrages seront dimensionnés pour contenir au minimum un évènement pluviométrique
de fréquence décennale.
Pour certains cas particuliers, il pourra être demandé un dimensionnement supérieur à la
décennale sur des secteurs vulnérables aux inondations et/ou avec des enjeux importants.
Dans tous les cas, les systèmes mis en œuvre devront être validés au préalable par le domaine
Assainissement, et faire l’objet d’une note d’incidence « loi sur l’eau » si la nature du projet le nécessite.
12 | CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | TOULOUSE MÉTROPOLE
1.3.2/ Caractéristiques des ouvrages
Bassins de rétention et/ou d’infiltration
Les différents types de bassins préconisés sur Toulouse Métropole sont abordés dans le « Guide
de gestion des eaux de pluie et de ruissellement ».
Toutefois, le choix d’un bassin à ciel ouvert sera privilégié lorsque cela est compatible avec
l’aménagement de surface (emprise disponible, intégration paysagère…).
Les bassins à ciel ouvert seront aménagés de telle façon qu’ils puissent être ouverts et
accessibles au public (pentes douces facilitant aussi leur intégration paysagère et leur entretien).
Le fond du bassin sera aménagé afin de garantir l’écoulement des faibles débits ainsi que le
ressuyage des eaux lors de la vidange du bassin (ex : cunette directionnelle).
La géométrie du bassin sera déterminée par le volume à stocker et les contraintes techniques
(stabilité des talus…).
En cas de profondeur importante, un profil « emboîté » est conseillé.
Lorsque le bassin est végétalisé, les espèces mises en œuvre seront choisies résistantes à l’eau
et à l’arrachement.
Le concepteur prévoira les dispositions nécessaires pour permettre l’accès aux ouvrages
hydrauliques en vue de leur entretien.
› Ouvrage d’alimentation
Pour les débits peu importants, l’alimentation du bassin pourra s’effectuer directement par le
tuyau d’arrivée dans le bassin (équipé d’une tête de sécurité si bassin à ciel ouvert).
Lorsque les vitesses ou débits d’arrivée dans le bassin sont importants, entraînant un risque
d’érosion du fond du bassin et/ou un danger pour les personnes en cas de bassin accessible,
un ouvrage de diffusion du flux entrant ou un ouvrage brise-charge devra être mis en place pour
l’alimentation du bassin.
› Cas des bassins fonctionnant par alimentation par mise en charge
Le système d’alimentation devra être conçu de façon à assurer une section de passage
suffisante et éviter les risques de colmatage par des flottants lors de la mise en charge.
Une étude spécifique devra être menée pour déterminer la ligne piézométrique.
Les bassins enterrés (génie civil ou structures réservoir) pourront être acceptés par le domaine
assainissement. Cependant, compte tenu de la diversité et de la spécificité des aménagements
possibles, ils feront l’objet d’une validation au cas par cas par le domaine assainissement.
Dans tous les cas, une notice technique précisera le mode d’exploitation futur (prévision des
accès, pente minimale pour assurer l’écoulement…)
› Cas des bassins en eau
Les bassins en eau doivent disposer d’une risberme de sécurité de 2 m de large submergée par
0,50 m d’eau.
Au niveau de la risberme, une protection du talus sera mise en place.
L’ouvrage de régulation aura une double fonction :
› permettre le marnage du niveau d’eau dans le bassin en fonction des précipitations (volume
de rétention), et le confinement éventuel d’une pollution ;
› permettre la vidange partielle ou totale du bassin pour l’entretien des parties submergées.
Pour la mise en œuvre de ce type de bassin il faudra veiller à assurer une bonne qualité de l’eau
en toutes circonstances.
De plus, un système de dépollution (par exemple décantation) devra être mis en place en amont
pour éviter les dépôts dans le bassin. Une note sera fournie pour justifier le bon dimensionnement
du système.
CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | | TOULOUSE MÉTROPOLE | 13
Réseaux surdimensionnés et bassins enterrés en génie civil
La conception et la mise en œuvre des réseaux surdimensionnés seront identiques à celles
d’un réseau pluvial classique.
Rappel :
Pour les grandes sections, le choix d’un ouvrage cadre avec cunette intégrée (section
minimum de la cunette : 300 mm) ou d’un ovoïde sera privilégié pour une meilleure exploitation.
Pour les ouvrages visitables, la hauteur intérieure minimale devra être d’au moins 2 m par rapport
au fil d’eau et la largeur minimale de 1 m.
De même, pour les bassins enterrés en génie civil, ils seront de préférence visitables, soit d’une
hauteur minimale intérieure de 2 m.
Lorsque c’est possible, le choix d’un ouvrage de stockage dissocié du réseau principal sera
privilégié (alimentation en parallèle du réseau).
Lorsque ce n’est pas le cas, le dimensionnement devra prendre en compte à la fois la section
d’écoulement et la section dévolue au stockage.
Le concepteur devra fournir un profil en long avec indication de la ligne d’eau maximale dans le
réseau.
Par ailleurs, afin d’augmenter la capacité de stockage de ces ouvrages, la pente minimale d’un
ouvrage de stockage pourra être ramenée à 3 mm/m.
Dans tous les cas, une notice technique précisera le mode d’exploitation futur de l’ouvrage.
Noues et fossés
Les pentes des talus des noues et des fossés devront être choisies afin d’assurer une bonne
stabilité des terrains et la sécurité des personnes.
Les noues seront aménagées avec des pentes de talus faibles, permettant un entretien aisé
par les services chargés des espaces verts (tonte). Dans tous les cas, l’accès pour l’entretien
devra être prévu.
Le schéma annexé présente le cas d’une tranchée remplie avec des granulats de section 20/40,
toutefois d’autres types de structures (structures alvéolaires…) pourront être mises en œuvre
sous réserve de validation du projet par le domaine assainissement.
14 | CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | TOULOUSE MÉTROPOLE
Puits d’infiltration
L’usage des puits d’infiltration pour l’évacuation des eaux de ruissellement de voirie doit être
exceptionnel en raison des risques de pollution de la nappe (avis Police de l’Eau).
Ils seront formellement interdits sur les zones à risque de pollution identifié (zones industrielles,
voies à grande circulation…).
Lorsque cela est possible, la mise en place d’un fossé, d’une noue ou d’une tranchée d’infiltration
(avec une épaisseur de 1 m minimum entre le fond de la tranchée et le niveau des plus hautes
eaux de la nappe) sera préférée au puits d’infiltration.
Si le puits d’infiltration s’avère la seule solution de rejet, celui-ci devra être équipé d’un panier
dégrilleur afin de diminuer le risque de colmatage.
Ouvrages de régulation
Les ouvrages de régulation seront des chambres de dimensions intérieures minimales 1,50 m x 1,50 m,
équipées d’un système de limitation du débit de fuite et d’une surverse.
Ils seront conçus de telle sorte qu’il sera possible d’accéder de part et d’autre de la surverse
(une échelle équipée d’une crosse d’égoutier permettra d’accéder à chaque compartiment).
Les trous d’homme seront fermés par des tampons fonte, classe D400 trafic intense, articulés,
gamme exploitation, sauf avis contraire du domaine assainissement.
L’organe de régulation sera de préférence un ajutage. Une note technique justifiant le bon
dimensionnement de l’organe de régulation sera soumis pour avis au domaine Assainissement.
Un dégrillage devra être mis en place en amont de la régulation (sur toute la largeur de la chambre
afin de limiter le colmatage), ainsi qu’une décantation (h = 20 cm).
Une vanne d’isolement pourra être demandée par le domaine assainissement (notamment zone
à risque de pollution, ou sensibilité particulière).
Attention : Si la cote surverse de l’ouvrage de régulation induit une mise en charge du réseau,
le concepteur devra prendre en compte le relèvement de la courbe piézométrique pour s’assurer
de l’absence de débordement sur la voirie.
Dans le cas particulier des bassins à alimentation par débordement sur le côté (où l’évacuation
s’effectue par la même conduite que l’alimentation), l’ouvrage de régulation servira aussi
d’ouvrage d’alimentation.
CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | | TOULOUSE MÉTROPOLE | 15
2/ RÉALISATION ET RÉCEPTION DES
RÉSEAUX D’ASSAINISSEMENT
ET OUVRAGES ASSOCIÉS
2.1/ Réalisation des travaux
Les travaux d’assainissement seront réalisés conformément aux prescriptions techniques des
fascicules suivants :
› Fascicule 70 pour les réseaux d’assainissement gravitaires.
› Fascicule 71 pour les réseaux sous pression et Fascicule 81 Titre I pour les postes de refoulement
et de relèvement (voir Postes de relevage et de refoulement P. XXX).
Pour les ouvrages liés aux techniques alternatives de gestion des eaux pluviales, selon la nature
du projet, les travaux pourront renvoyer à un ou plusieurs des fascicules suivants (cf. Annexe
AB du Fascicule 70 – Titre II) :
› Fascicule 2 : Terrassements généraux.
› Fascicule 3 : Fournitures de liants hydrauliques.
› Fascicule 23 : Fourniture de granulats employés à la construction et à l´entretien des chaussées.
› Fascicule 25 : Exécution des corps de chaussées.
› Fascicule 27 : Fabrication et mise en œuvre des enrobés hydrocarbonés.
› Fascicule 28 : Chaussées en béton de ciment.
›F
ascicule 29 : Travaux, construction, entretien des voies, places et espaces publics, pavés et
dallés en béton ou en roche naturelle.
›F
ascicule 31 : Bordures et caniveaux en pierre naturelle ou en béton et dispositif de retenue
en béton.
›F
ascicule 35 : Aménagements paysagers, aires de sports et de loisirs de plein air.
›F
ascicule 39 : Travaux d´assainissement et de drainage des terres agricoles.
›F
ascicule 65 B : Exécution des ouvrages en béton de faible importance.
›F
ascicule 67, titre III : Étanchéité des ouvrages souterrains.
›F
ascicule 70 : Ouvrages d´assainissement.
›F
ascicule 74 : Construction des réservoirs en béton.
›F
ascicule 81, titre I : Construction d´installations de pompage pour le relèvement et le
refoulement des eaux usées.
›F
ascicule 81, titre II : Conception et exécution des installations d´épuration d´eaux usées.
Généralités
Réunion de reconnaissance de chantier
Dès la notification de l’ordre de service n°1 fixant l’origine de la préparation de chantier,
le maître d’ouvrage et le maître d’œuvre organisent une réunion préparatoire à laquelle l’entreprise
doit participer, ainsi que le coordonnateur de sécurité et l’organisme de contrôle chargé
de vérifications sur l’ouvrage.
Pour les réseaux visitables, une visite avant et après travaux sont nécessaires.
Fournitures
Les fournitures (matériaux de remblai, canalisations, regards et accessoires…) feront l’objet d’une
présentation de fiche produit et seront soumises à l’agrément préalable du maître d’œuvre.
Pour les essais des nouveaux matériaux les éléments suivants seront demandés :
› une garantie du fournisseur ;
16 | CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | TOULOUSE MÉTROPOLE
› les prescriptions pour la pose ;
› une traçabilité dans le DOE.
Remblaiement et compactage
Exécution du remblai de protection (latéral et initial)
Au-dessus de l’assise, le remblai et son compactage sont poursuivis, par couches successives,
symétriquement puis uniformément, jusqu’à une hauteur d’au moins 0,20 m au-dessus de la
génératrice supérieure de la canalisation de façon à parfaire l’enrobage. Pour la réalisation du
remblai initial et du remblai proprement dit, l’entrepreneur prévoit la hauteur de protection tenant
compte de la puissance des engins de compactage afin de préserver l’intégrité de la canalisation.
Remblai sous voirie, réfections provisoires et entretien des chaussées, trottoirs et accotements .
Dans tous les cas, l’entrepreneur devra se conformer au règlement de voirie de la voie considérée.
Voir schémas en annexe P. 63 et 64
› TVX1 - Tranchées théoriques
› TVX2 - Mur écran
Des solutions devront être mises en œuvre au cours des chantiers afin de limiter leur impact sur
le milieu naturel.
Les prescriptions mentionnées ci-dessous concernant la protection de l’environnement devront
être respectées :
CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | | TOULOUSE MÉTROPOLE | 17
› le matériel employé sera insonorisé et conforme à la législation en vigueur concernant les
nuisances sonores ;
› le dépotage « sauvage » des boues de curage est proscrit ;
› tout débordement du réseau ayant pour origine une intervention du prestataire, fera l’objet
d’un nettoyage soigné sans que l’entreprise puisse prétendre à une compensation financière ;
› aucun dépôt de produits d’extraction des réseaux, même provisoire, ne pourra être effectué sur
la voie publique ou dans l’emprise du chantier ;
› le prestataire devra faire en sorte d’éviter la chute de tout produit de curage ou pompage sur
les voies publiques ou privées lors de leur transport.
Épreuve d’étanchéité
Les épreuves d’étanchéité seront réalisées obligatoirement sur les réseaux d’eaux usées. Elles
seront également réalisées sur les réseaux d’eaux pluviales sur demande spécifique du domaine
assainissement. Pour les regards et les boîtes de branchement, seul le test à l’eau est autorisé.
18 | CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | TOULOUSE MÉTROPOLE
› Procès verbal de remise d’ouvrages pour exploitation
› Plan de récolement – format papier et informatique (.dwg) joindre le certificat de conformité
› Plan de servitude – format papier et informatique (.dwg)
› Test de réception des réseaux :
• Rapports caméra
• Tests d’étanchéité
• Tests de compactage
• Rapport de travaux avec photos
› Dossier OS et lettre d’achèvement des travaux
› Fiche de récapitulation des dates du déroulement du chantier
› Dossier fournitures (fiches produits validées)
› Constat d’huissier
Le DOE est remis par l’entreprise de travaux en 1 exemplaire sous forme papier et 3 exemplaires
numérisés qui doit respecter le cahier des charges figurant en annexe.
Annexes P. 65 et 69
› Plan de récolement
› Plan de servitudes
CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | | TOULOUSE MÉTROPOLE | 19
3/ P
OSTES DE RELEVAGE
OU DE REFOULEMENT
Compte tenu de la spécificité des postes de refoulement et de relevage, les travaux relatifs à
ces ouvrages devront au minimum être conformes aux référentiels suivants :
› l’arrêté du 21 juillet 2015 relatif aux systèmes d’assainissement collectif et aux installations
d’assainissement non collectif ;
› CCTG – fascicule N° 70 relatif aux ouvrages d’assainissement : titre 1 (Réseaux) et titre 2
(Ouvrages de recueil, de stockage et de restitution des eaux pluviales) ;
› CCTG – fascicule N° 81 titre 1er relatif à la construction d’installations de pompages pour le
relèvement ou le refoulement des eaux usées domestiques, d’effluents industriels ou d’eaux
de ruissellement ou de surface ;
› les normes et règlements en vigueur ;
› a notice INRS « Postes de relèvement sur les réseaux d’assainissement – Conception et
aménagement des situations de travail », dernière version.
En cas de divergences entre les référentiels ci-dessus et le présent document, les prescriptions
les plus contraignantes s’appliquent.
20 | CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | TOULOUSE MÉTROPOLE
fixations et des traversées.
› Le fond de la bâche aura une forme de pente (solins) comprise entre 30° et 45° vers un puisard
de dimensions minimales 300 mm x 300 mm profondeur 100 mm. Les formes de pentes et la
géométrie générale du fond de la bâche seront systématiquement validées par le fournisseur
des pompes, avant réalisation (validation des plans) et après réalisation (inspection fond de
cuve lors de la pose des pompes). Chaque étape de validation sera formalisée par écrit.
› Le fond de la chambre aura une forme de pente pour faciliter l’évacuation des eaux de colatures
(condensation, nettoyage, vidange pour démontage d’équipements…).
› La partie comprise entre le blindage et l’extérieur de la cuve sera remplie de sable 0/2.
3.1.3/ Raccordement
› Construction d’un regard au niveau de l’attente du réseau amont, scellement d’une vanne
murale d’isolement en acier inoxydable 316L de même diamètre que le collecteur amont et
manœuvrable depuis la surface.
3.1.4/ Divers
› Création d’une aire bétonnée de lavage des pompes avec forme de pente vers une grille
raccordée à la bâche.
› Le regard au débouché du refoulement devra recevoir une protection anti-abrasion et anti H2S.
3.2/ Équipements
› Les robinets vannes et les clapets en fonte auront un revêtement conforme aux normes en vigueur.
› Aucune pièce métallique autre que l’acier inoxydable 316L ne sera tolérée dans l’ouvrage.
CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | | TOULOUSE MÉTROPOLE | 21
› À l’extérieur de l’ouvrage, les garde-corps seront en inox 316L, aluminium ou résine polyester
armée de fibres de verre.
› Aucune pièce ne devra dépasser en saillie de la dalle bétonnée.
› Pour les canalisations, les traversées des parois béton seront réalisées au moyen de manchette
en Inox 316L (pièce spéciale à sceller).
› La résine sera de type polyester isophtalique et traitée anti-UV.
› Les caillebotis auront une maille de sécurité (19 x 19) et respecteront la norme de 250 kg/m².
› L’ensemble de la boulonnerie et de la visserie, y compris celle posée à l’extérieur du poste,
est en acier inoxydable A4 et est isolé par des rondelles de désolidarisation en nylon.
Ces prescriptions s’appliquent également aux pièces de fixation des pieds d’assise.
› Les pièces non métalliques et non enterrées (gaine de ventilation, capotage d’équipements…)
seront en PEHD ou bien en polyester armé avec fibres de verres. Tout type de PVC est
strictement interdit.
22 | CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | TOULOUSE MÉTROPOLE
› Les roues des pompes recevront un revêtement anti-abrasif.
› Les corps de pompes et pieds d’assise seront en fonte.
› Les scellements des pieds d’assise des pompes seront réalisés au moyen de fixations en acier
inoxydable 316L.
› Mise en place d’une double barre de guidage en acier inoxydable 316L. Les barres seront fixées
et arrêtées en sous face de la dalle au niveau du barreaudage antichute.
› Les barres de guidage des groupes électropompes seront doubles avec des tubes roulés
soudés INOX 316L selon la norme NF EN 10217-7 et auront une épaisseur variable en fonction
du diamètre du tube avec les dimensions minimum suivantes :
• Tube Ø 26,9 mm : épaisseur de 2,65 mm
• Tube Ø 33,7 mm : épaisseur de 3,20 mm
• Tube Ø 48,3 mm : épaisseur de 3,60 mm
• Tube Ø 60,3 mm : épaisseur de 3,60 mm
• Tube Ø 76,1 mm : épaisseur de 3 mm
› Quelles que soient les conditions de pompage, la vitesse minimale de l’effluent dans
la canalisation de refoulement sera de 0,7 m/s afin d’assurer l’autocurage.
› Quelles que soient les conditions de pompage, la vitesse maximale de l’effluent dans
la canalisation de refoulement sera de 1,4 m/s.
Refoulement
› Mise en place du refoulement en acier inoxydable 316L jusqu’à la bride en sortie de la chambre
de vannes (matériaux ouverts à variante suivant dossier), et équipé de liaisons équipotentielles.
› Toutefois, dans le cas où une canalisation est en acier inox 316L, elle sera obligatoirement
enrobée par une bande isolante en polyéthylène (la canalisation ne doit pas être en contact
avec le sol).
› Chaque refoulement sera équipé d’une vanne en fonte à passage intégral, d’un clapet anti-
retour à boule en fonte, ainsi que d’un joint de démontage.
› Une purge en fonte équipée d’une vanne sera prévue sur la canalisation commune du
refoulement (nourrice) et raccordée sur le puits.
› La conduite de refoulement commune sera équipée d’un piquage avec vanne ¼ de tour
permettant la pose éventuelle d’un manomètre.
› Le refoulement général sera équipé d’une vanne de sectionnement en sortie de chambre, avec
une tige de manœuvre en acier inoxydable 316L et manœuvrable depuis la surface.
› Le diamètre intérieur minimum du refoulement sera de 80 mm. Si des pompes dilacératrices
CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | | TOULOUSE MÉTROPOLE | 23
sont prévues, ce diamètre pourra exceptionnellement être réduit à 63 mm.
› Le temps de séjour maximum de l’effluent dans le réseau de refoulement sera de 3 heures. Ce
temps de séjour s’apprécie dès la mise en service du poste, par temps sec et en période de
nappe basse. Si ce temps de séjour n’est pas respecté, un traitement préventif de la formation
d’hydrogène sulfuré devra être installé.
› Anti-bélier : le phénomène de coup de bélier sera systématiquement caractérisé et quantifié
par une étude hydraulique du système de refoulement (poste et réseau). Celle-ci devra justifier
la nécessité ou non d’installer un dispositif anti-bélier. Le cas échéant, le dispositif anti-bélier
sera décrit et dimensionné précisément. Le principe, les conditions de fonctionnement et
les modalités d’entretien du dispositif l’anti-bélier seront également reportés dans le DOE.
› Une vanne de purge sera installée sur chaque point bas du réseau de refoulement ; les points
de purge seront accessibles aux camions hydrocureurs.
› Un dispositif d’évacuation d’air (ventouse) sera installé sur chaque point haut du réseau
de refoulement.
› Chaque équipement de purge et d’évacuation d’air sera installé dans un regard en béton de
dimensions suffisantes pour effectuer aisément les opérations d’entretien et de maintenance.
› Les traversées de voiles sont en fonte. À la demande du maitre d’œuvre ou si motivé par l’entreprise,
elles pourront être en acier inoxydable 316L épaisseur 4 mm minimum (Le PVC est proscrit).
› Les traversées de voile sont faites par manchettes spécifiques scellées équipées bride/bride.
› Les remontées de pompes, coudes, robinets, vannes et clapets sont assemblés avec
des accessoires de montage/démontage (adaptateurs à brides autobloquant et joints de
démontage autobloquant) afin de pouvoir extraire tous les éléments.
› En particulier, des adaptateurs à brides avec joint souple sont posés sur les colonnes
de refoulement de chaque pompe (juste avant la traversée de voile) afin de réduire les vibrations
entre les points durs.
Autres
› Raccordement du regard d’épuisement de la chambre de vannes sur la cuve du poste en DN
100 mm, et équipé d’une vanne type quart de tour manœuvrable depuis la surface et adaptée
aux eaux usées (tige de manœuvre en acier inoxydable 316L).
› Le puits sera muni d’un by-pass équipé d’une vanne normalement fermée.
24 | CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | TOULOUSE MÉTROPOLE
• un bouton d’arrêt d’urgence
• un contrôleur de rotation de phase
• un commutateur poires/sonde
• un compteur horaire pour chacun des moteurs (1/100 heure)
• un dispositif de protection automatique des groupes par relais commandant l’arrêt absolu et
immédiat dans tous les cas possibles de fonctionnement défectueux et en particulier en cas
de panne de courant sur l’une des phases ou de surintensité dangereuse due à une cause
quelconque dans les circuits des moteurs
• tous les appareils seront protégés contre les surtensions
• un câble blindé sera utilisé pour la sonde ultrasoniques et les poires
• des protections galvaniques seront mises en place sur les entrées analogiques
› Il sera prévu notamment pour chaque pompe :
• un raccordement électrique directement sur l’armoire (sans boîte de raccordement)
• un contacteur avec commutateur à 3 positions (Auto - Arrêt - Manuel)
• un ampèremètre
• un compteur horaire
• un contrôleur de démarrage
• un variateur de vitesse selon la puissance des pompes et le fonctionnement du poste
(attention seuil de coupure en température, protégé des variations de températures)
• un démarreur – ralentisseur
• une protection sonde thermique pompe
• une protection contre les courts-circuits par des disjoncteurs à haut pouvoir de coupure
• des parafoudres tétra polaires : 1 général et 3 individuels (en amont du capteur de niveau, du
débitmètre - si existant- et du système de télésurveillance)
• un sectionneur individuel pour intervention sans arrêt total de la station, avec dispositif de
pré coupure.
› Les éléments suivants seront disposés dans la double porte
• le voltmètre
• le voyant lumineux type LED pour la « mise sous tension » de l’armoire
• 3 prises : une de 380 Volts, une de 230 Volts et une de 24 Volts ; avec protection
différentielle 30mA
• report des données débit métriques
• report du niveau d’eau dans la bâche
• pour chaque pompe : les voyants lumineux type LED « marche » et « défaut », le
commutateur à 3 positions (auto – arrêt – manuel), l’ampèremètre et le compteur horaire
• le commutateur sonde US / poire
• le commutateur contrôle des phases
• le bouton d’arrêt d’urgence
• l’écran de consultation de la télésurveillance
• 1 bouton de réarmement
• 1 bouton permettant de tester les lampes (« test lampes »)
›P
our l’ensemble des installations électriques, sont compris le contrôle par un organisme agréé,
les notices et les plans.
›L
’installation électrique sera équipée d’une prise de terre de valeur inférieure à 10 ohms,
›L
es moteurs électriques ainsi que tout l’appareillage devront être conçus pour fonctionner en
toute sécurité et en milieu très humide, l’isolement devra être particulièrement soigné.
›L
’ensemble de ces installations sera conforme aux prescriptions de sécurité, en particulier les
normes NF C15-100 pour les équipements industriels, ainsi que les décrets du 14 novembre
1988 concernant la protection des travailleurs seront respectées.
›P
our chaque pompe, le boitier de raccordement électrique sera positionné à l’extérieur de
la cuve afin d’améliorer l’accessibilité et les conditions d’intervention du personnel en cas de
dépose de la pompe.
CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | | TOULOUSE MÉTROPOLE | 25
› Des poires assureront le relais pour la détection des niveaux d’eau dans la bâche en cas de
problème sur la sonde ultra son, il y aura au minimum 4 niveaux définis : niveau très bas, niveau bas,
niveau haut et niveau très haut,
› L’alarme de niveau très haut sera donnée par la poire de niveau très haut.
› L’accessibilité des sondes de mesure (niveau, gaz,…) et des poires dans la cuve sera étudiée
de manière à faciliter leur entretien.
3.2.9/ Télésurveillance
› Fourniture et pose de l’équipement de télésurveillance adaptée à l’exploitation d’ouvrages
de relèvement d’eaux usées ou pluviales permettant le renvoi des défauts du poste de
refoulement et comprenant au moins :
• Carte 8 ETOR minimum (entrées tout ou rien)
• Batterie
• Parasurtenseur secteur 230 V (montable rail DIN)
• prioritairement en GSM, suivant la couverture du réseau (carte SIM fournie par l’exploitant)
ou à défaut en RTC
• 1 écran de consultation sur la double porte.
› Paramétrage de l’équipement sur la Gestion Technique Centralisée de l’exploitant.
› Protection de l’équipement de télésurveillance par la mise en place d’un disjoncteur.
26 | CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | TOULOUSE MÉTROPOLE
› Le dispositif d’extraction d’air devra au minimum extraire 10 fois le volume du poste en 1 heure.
3.2.12/ Divers
› Les barillets des cadenas et serrures des différentes portes et trappes seront fournis par l’exploitant.
› Une prise d’eau potable sous bouche incongelable avec tuyau souple pour le nettoyage sera
située à l’intérieur de l’enceinte (la niche permettra le stockage du tuyau).
› Les trappes des postes doivent être équipées de vérins en acier inoxydable 316L.
› Toutes les gaines seront à boucher et à étancher soigneusement aux deux extrémités.
› Accrocher dans l’armoire le double des plaques signalétiques des équipements (marque
des pompes, numéro, type, puissance, intensité nominale…).
CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | | TOULOUSE MÉTROPOLE | 27
Le DOE (Dossier des Ouvrages Exécutés) sera transmis à Toulouse Métropole sous format
papier (3 exemplaires) et sous format informatique (1 exemplaire complet), les plans seront dans
le référentiel Lambert 93 CC43 et sous format dwg. Seuls les documents des équipements
en place sont demandés. Le DOE comprendra au minimum les notices de fonctionnement,
d’entretien et d’exploitation du poste ainsi que les plans suivants (1/50) :
› plan masse général ;
› plan coupe général ;
› plan(s) de détail du puits : échelle à adapter ;
› plan(s) de détail de la chambre à vannes et des éventuels équipements particuliers (ballon anti-
bélier…) : échelle à adapter.
NB : Chaque projet sera étudié au cas par cas (fonction des débits, des conditions…) et des
variantes pourrons être tolérées.
Dimensionnement
Les réseaux de refoulement seront dimensionnés de manière à ce que la vitesse dans la conduite
soit comprise entre 0,7 m/s et 1,4 m/s, et ce, quelles que soient les conditions de pompage.
Le concepteur devra calculer le temps de séjour des effluents dans la canalisation (basé sur
une courbe de débit journalière et non sur un débit moyen) de façon à proposer si nécessaire un
traitement H2S adapté. Un traitement préventif sera privilégié à un traitement curatif.
28 | CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | TOULOUSE MÉTROPOLE
ANNEXES
CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | | TOULOUSE MÉTROPOLE | 29
ANNEXES
Annexes 1 : Schémas types
1.1 Eaux usées
Annexe 1.1.1 : EU1 - Regard de visite sur section circulaire ≤ à Ø 800
A A
A A
Pente mini : 8%
Ø
Pente mini : 8%
Ø
COUPE A A
30 | CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | TOULOUSE MÉTROPOLE
Annexe 1.1.2 : EU2 - Regard de visite sur section circulaire > à Ø 800
CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | | TOULOUSE MÉTROPOLE | 31
Annexe 1.1.3 : EU3 - Regard de chute sur réseau d’eaux usées
32 | CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | TOULOUSE MÉTROPOLE
Annexe 1.1.4 : EU4 - Branchements réseau d’eaux usées
Regards de façade
Maison individuelle Collectif
Tampon fonte hydraulique C 250 Tampon D 400 agréé
Ø 600
Ø 200 Ø 200
Regard de visite
Ø 600 mini
Canalisations principales
> Ø 800
Culotte de branchement
CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | | TOULOUSE MÉTROPOLE | 33
Annexe 1.1.5 : EU5 - Branchement particulier sur réseau d’eaux usées
34 | CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | TOULOUSE MÉTROPOLE
1.2 Eau potable
Annexe 1.2.1 : EP1 - R
egard de visite sur section circulaire ≤ à Ø 800
CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | | TOULOUSE MÉTROPOLE | 35
Annexe 1.2.2 : EP2 - R
egard de visite sur section circulaire > à Ø 800
36 | CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | TOULOUSE MÉTROPOLE
Annexe 1.2.2bis : EP2bis - Regard de visite préfabriqué sur raccordement de canalisation
Schéma de principe
regard préfabriqué pour coude, réduction
ou raccordement droit
CAHIER DES PRESCRIPTIONS TECHNIQUES POUR LES TRAVAUX D’ASSAINISSEMENT | | TOULOUSE MÉTROPOLE | 37
Annexe 1.2.3 : EP3 - Regard de visite sur section ovoïde normalisée
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Annexe 1.2.4 : EP4 - Regard de visite sur cadre
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Annexe 1.2.5 : EP5 - R
accordements sur ovoïde par le dessus
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Annexe 1.2.6 : EP6 - Raccordements sur ovoïde par le côté
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Annexe 1.2.7 : EP7 - Raccordements sur cadre par le dessus
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Annexe 1.2.8 : EP8 - Raccordements sur cadre par le côté
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Annexe 1.2.9 : EP9 - Branchements réseau pluvial
Regards de Façade
Schéma de principe
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Annexe 1.2.10 : EP10 - Principe de réseau secondaire à privilégier
Schéma de principe
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Annexe 1.2.10bis : E
P10bis - P
rincipe de réseau secondaire
Rue piétonne / Centre-ville historique
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Annexe 1.2.11 : EP11- Avaloir avec barreau sélecteur pour profil T ou A
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Annexe 1.2.12 : EP12 - Avaloir monobloc à grille concave pour profil T ou A
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Annexe 1.2.13 : EP13 - Avaloir type « Ville de Toulouse » à trappe de visite articulée
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Annexe 1.2.14 : EP14 - Avaloir très grande absorption
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Annexe 1.2.15 : EP15 - G
rilles concaves carrées 400 x 400 et 500 x 500
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Annexe 1.2.16 : EP16 - Grille concave rectangulaire
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Annexe 1.2.17 : EP17- Grille plate rectangulaire
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Annexe 1.2.18 : EP18 - Caniveau à grille
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Annexe 1.2.19 : EP19 - Caniveau à fente
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Annexe 1.2.20 : EP20 - Tête de sécurité pour passage buse
Schéma de principe
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Annexe 1.2.21 : EP21 - Bassin à sec : schéma de principe à alimentation directe
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Annexe 1.2.22 : EP22 - Bassin à sec : schéma de principe à alimentation par mise en charge du réseau et
débordement
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Annexe 1.2.23 : EP23 - Bassin à sec : schéma de principe à alimentation par mise en charge et débordement
sur le côté
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Annexe 1.2.24 : EP24 - Tranchée d’infiltration ou de rétention
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Annexe 1.2.25 : EP25 - P
uits d’infiltration
Schéma de principe
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Annexe 1.2.26 : EP26 - Ouvrage de régulation
Schéma de principe
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1.3 Travaux
Annexe 1.3.1 : TVX1 - Tranchée théorique Type fascicule 70
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Annexe 1.3.2 : TVX2 - Mur écran
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Annexe 2 : Plans de récollement
Exemple : nom du fichier dwg d’un chantier sur Toulouse, allée Jean Jaurès, réalisé par un pôle :
« TOUL_Jaurès_POLE_2015.dwg »
Branchements particuliers
Exécuter tels que sur le dessin. Les extrémités des branchements côté domaine privé seront
arrêtées dans des boîtes de branchements de (0,40 x 0,40) en limite de propriété sous trottoir
et à 1,30 de profondeur (indiquer les exceptions suivant disposition de l’immeuble).
Coter ces boîtes de branchements par rapport aux éléments fixes les plus proches (limite
parcellaire, candélabre…) et indiquer les distances entre les culottes de branchement et les deux
regards de part et d’autre.
Indiquer le diamètre, le type (PVC, BCA…) et la longueur de la canalisation de raccord au
réseau principal.
Regards
Pour chaque regard, indiquer les cotes du terrain naturel et du radier rattachées à un point NGF.
S’il y a plusieurs arrivées dans le même regard à différentes profondeurs, indiquer tel que sur
le dessin la cote radier de chaque canalisation par une flèche à l’extrémité de la canalisation
arrivant en chute.
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Le regard existant sur lequel l’opération se raccorde doit être identifié et indiqué comme tel ;
ses cotes doivent également être renseignées.
Chaque regard doit être triangulé c’est-à-dire qu’il doit être repéré par rapport à trois points
caractéristiques fixes (limite parcellaire, candélabre, borne incendie…). Lorsque ces points
n’existent pas (regard situé en rase campagne par exemple), inscrire les coordonnées X et Y
de chaque objet à trianguler.
Canalisations
Respecter l’emprise de la canalisation en fonction du diamètre extérieur.
Indiquer le diamètre, le matériau, la longueur, la pente en mm/m et le sens d’écoulement.
Le type de ligne des canalisations d’eaux pluviales est le type MILLET et celui des canalisations
d’eaux usées le CACHEX2.
Fond de plan
Le report des réseaux sera exécuté sur un support informatique au format .dwg provenant soit de
la BDU de Toulouse sur lequel seront rajoutés les mitoyennetés ainsi que les numéros de voirie,
soit du lever topographique auquel peut être superposé le cadastre digitalisé et labellisé DGI de la
commune concernée. Dans les 2 cas, le système de coordonnées est le Lambert 93 CC43.
Toulouse Métropole s’engage à fournir les données issues de la BDU de Toulouse et le cadastre
digitalisé au prestataire accompagné d’un acte d’engagement que le prestataire devra retourner
signé à Toulouse Métropole.
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Calque 0-PLUVIAL… (couleur verte) :
› 0-PLUVIAL-REGARD (couleur du calque vert, type de ligne CONTINU) : regroupe les regards à
tampons, les chambres et les ouvrages de régulations d’eaux pluviales.
› 0-PLUVIAL-AVALOIR (couleur du calque vert, type de ligne CONTINU) : regroupe les ouvrages
captant les eaux pluviales (grille, avaloir, regard avaloir)
› 0-PLUVIAL-BASSIN (couleur du calque vert, type de ligne CONTINOUS) : représente l’emprise
des bassins de rétention.
› 0-PLUVIAL-BRANCHEMENT (couleur du calque vert, type de ligne CONTINU) : regroupe les
boites de branchement d’eaux pluviales.
› 0-PLUVIAL-BULLE (couleur du calque rouge, type de ligne CONTINU) : regroupe les bulles
donnant l’altitude terrain naturel, radier et la profondeur des regards d’eaux pluviales.
› 0-PLUVIAL-COLLECTEUR (couleur du calque vert, type de ligne MILLER) vvv regroupe
l’ensemble des canalisations d’eaux pluviales.
› 0-PLUVIAL-PENTE (couleur du calque vert, type de ligne CONTINU) : contient la pente en
mm/m des canalisations d’eaux pluviales.
› 0-PLUVIAL-TEXTE (couleur du calque blanc, type de ligne CONTINU) : regroupe les informations
relatives aux canalisations d’eaux pluviales (longueur, matériaux, diamètre).
› 0-PLUVIAL-GAINAGE-COLLECTEUR (couleur du calque bleu, type de ligne CONTINOUS) :
recouvre les canalisations d’eaux usées gainées.
› 0-PLUVIAL -INJECTION (couleur du calque jaune, type de ligne CONTINOUS) : regroupe les
informations relatives à des injections sur le réseau d’eaux pluviales.
› 0-PLUVIAL-MANCHETTE (couleur du calque orange « 30 », type de ligne CONTINOUS) :
regroupe les informations relatives à des manchettes effectuées sur le réseau d’eaux pluviales.
Les autres calques correspondant à la topographie, aux informations sur d’autres réseaux ou
à toute autre information peuvent bien entendus rester présents dans le fichier sous leur nom
d’origine.
Si un lever topographique a été réalisé dans le cadre du projet, ces données doivent être jointes
au fichier .dwg mais les calques correspondant seront gelés.
Rappel :
Pour un plan conforme il faut :
› caler en Lambert 93 CC43
› caler en NGF
› indiquer l’emplacement et la cote du regard existant sur lequel se raccorde le nouveau réseau
› indiquer clairement les réseaux désaffectés ainsi que la méthode utilisée
› une organisation des calques conforme aux cahiers des charges (nom, couleur, type de ligne)
› indiquer la pente des canalisations en mm/m
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› insérer le cartouche type dans la présentation (pas dans l’espace objet), pour les plans réalisés
par les pôles, la mention « service assainissement » sera replacée par le « nom du pôle »
(en haut à droite du cartouche).
› l’échelle au 1/200
› indiquer la triangulation des regards et des branchements
› indiquer les matériaux utilisés pour les canalisations
› indiquer le sens d’écoulement sur chaque canalisation
› indiquer la longueur de chaque tronçon de canalisation (aussi entre les branchements)
› les blocs regard et cotation tels que ceux figurant dans le cahier des charges
› indiquer la position de la conduite de refoulement et de l’exutoire du bassin de rétention
› sur le plan papier devront figurer: la flèche Nord, une légende type et le plus d’éléments
possibles utiles à la localisation du plan (noms de rues, bâtiments…).
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Annexe 3 : Plan de servitude assainissement
Emprise servitude
La servitude d’assainissement est d’une largeur de 4 m. La canalisation concernée doit toujours
se trouver dans l’emprise de la servitude sans pour autant y être centrée (pas obligatoirement
2 mètres de part et d’autre de la canalisation). La servitude doit être placée de sorte à répondre
au mieux aux contraintes d’exploitation du réseau.
Elle devra être représentée par des hachures de type « JIS_WOOD » qui seront mises dans
le calque « 0-SERVITUDE-EXPLOITATION » (couleur « Bleu », type de ligne « Continous »,
épaisseur par « défaut »)
Emprise travaux
L’occupation temporaire de travaux a une largeur variable (8 à 20 m) qui sera définie pour chaque
chantier. L’occupation temporaire doit être définie de sorte à répondre au mieux aux contraintes
des travaux.
Elle devra être représentée par des hachures de type « SOLID » qui seront mises dans le calque
« 0-SERVITUDE-TRAVAUX » (couleur « 40 », type de ligne « Continous », épaisseur par « défaut »)
Étiquette de servitude
Pour chaque parcelle concernée par une servitude l’étiquette type de servitude devra être remplie.
Celle-ci est disponible dans le fichier Autocad type fourni.
Elle doit contenir :
› la commune concernée
› le N° de Parcelle écrit comme Toulouse Métropole le souhaite (exemple : Colomiers Section AB
N°383)
› le Nom et Prénom du propriétaire
› l’emprise de la servitude
› l’emprise des Travaux
Cette étiquette devra être mise dans le calque 0-SERVITUDE-TEXTE (couleur « blanc », type
de ligne « Continous », épaisseur par « défaut »)
Fond de plan
Le report des réseaux et des servitudes se fera sur un support informatique au format DWG
provenant du levé topographique auquel doit être superposé le cadastre digitalisé et labellisé
DGI de la commune concernée. Le système de coordonnées est le Lambert 93 CC43.
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Le cadastre sera mis dans le calque « FOND-CADASTRE » (couleur « noir », type de ligne
« Continous », épaisseur par « défaut »). Les objets contenus dans ce calque devront toujours
être au-dessus des autres objets du dessin.
Calques à utiliser
› 0-SERVITUDE-EXPLOITATION : couleur« Bleu »,type de ligne « Continous », épaisseurpar« défaut »
Il regroupe les polygones et hachures formant la servitude d’exploitation.
› 0-SERVITUDE-TRAVAUX : couleur « 40 », type de ligne « Continous », épaisseur par « défaut »
Il regroupe les polygones et hachures formant la servitude de travaux.
› 0-SERVITUDE-TEXTE : couleur « blanc », type de ligne « Continous », épaisseur par « défaut »
Il contient tous les blocs les étiquettes des parcelles touchées par une servitude.
› FOND-CADASTRE : couleur « noir », type de ligne « Continous », épaisseur par « défaut »
Il contient le cadastre digitalisé et labellisé DGI.
› GT-Cartouche : couleur « noir », type de ligne « Continous », épaisseur par « défaut »
Il regroupe les éléments formant les cartouches et la flèche Nord. Cartouche type Toulouse
Métropole à insérer dans l’espace présentation.
Les autres calques correspondant à la topographie, aux informations sur d’autres réseaux
ou à toute autre information peuvent bien entendu rester présents dans le fichier sous leur nom
d’origine. Les réseaux d’assainissement devront être matérialisés conformément à la charte
graphique de Toulouse Métropole.
Si un levé topographique a été réalisé dans le cadre du projet, ces données doivent être jointes
au fichier dwg mais les calques correspondant seront gelés.
Rappel :
Pour un plan conforme il faut :
› caler en Lambert 93 CC43
› caler en NGF
› sur toutes les parcelles concernées les servitudes d’exploitations et/ou de travaux
› sur toutes les parcelles concernées par une servitude, la présence du bloc étiquette tel que
celui figurant dans le cahier des charges
› une organisation des calques conforme aux cahiers des charges (nom, couleur, type de ligne)
› insérer le cartouche type dans la présentation (et non dans l’espace objet)
› l’échelle au 1/200
› sur le plan papier devront figurer : la flèche Nord, une légende type et le plus d’éléments
possibles utiles à la localisation du plan (noms de rues, bâtiments…).
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