Fiches de Révision BREVET Français 3ème
Fiches de Révision BREVET Français 3ème
Fiches de Révision BREVET Français 3ème
Les temps sont organisés chronologiquement (avant, pendant, après) autour d’un temps de référence.
TEMPS DE BASE:
Les temps de base sont ceux qui font avancer l’action, ceux des événements de premier plan.
Il existe trois temps de base: - pour les faits passés: passé simple ou passé composé.
- pour les faits qui se déroulent au moment où le narrateur les raconte: le présent
Le narrateur est celui qui raconte l’histoire. Il ne faut pas le confondre avec l’auteur du récit (la
personne réelle qui a écrit le texte) ni avec les personnages (le narrateur n’est pas forcément un
personnage du récit).
Le point de vue est un choix que fait le narrateur pour raconter son histoire: il choisit un angle de vue,
un jeu de “caméras”. Le point de vue est en relation avec ce qu’il sait des faits et des événements.
❖ L’histoire est racontée à travers le regard d’un personnage: le point de vue adopté est
interne.
Le narrateur extérieur à l’histoire: le narrateur raconte à la 3ème personne du singulier et
dit “il”: il est détaché de l’histoire qu’il raconte et ne participe pas aux événements qu’il
raconte.
Il n’intervient pas dans le déroulement des faits et le récit semble avancer tout seul.
Mais il peut parfois faire des commentaires sur les personnages, les faits dont il parle.
❖ Le narrateur sait tout des personnages: leurs pensées, leur passé, leur avenir. Il peut
tout voir et raconter ce qui se passe en deux lieux différents en même temps. On parle
de narrateur omniscient.
❖ Le narrateur peut suivre une partie de l’action à travers les yeux d’un des personnages:
le point de vue adopté est alors interne. Il limite les informations à ce que voit ou sait ce
personnage.
❖ Le narrateur peut ne pas entrer dans les pensées des personnages et n’est alors rien
qu’un témoin de l’histoire, une caméra posée à un endroit: c’est le point de vue externe.
Attention: dans un même récit, le type de point de vue choisi change.
Le cas le plus courant est le récit avec un narrateur extérieur qui passe d’un point de vue interne à un
autre point de vue
Narrateur
Le présent de l’indicatif
Présent d’énonciation: ancré dans la situation d’énonciation, c’est le présent du moment où l’on parle.
J’étais mort et j’avais perdu ma femme. Aujourd’hui je suis un homme médiocre. Je marche et je rêve.
Présent de narration: rapporte au présent des actions passées. Il rend l’action plus vivante, donne une
impression de “direct” alors que les faits appartiennent au passé.
La nuit était sombre. Un cri déchira la nuit. Soudain la porte s’ouvre.
Attention!!! Ce présent est coupé de la situation d’énonciation (du présent de celui qui parle) car il
est mis à la place d’un passé simple.
Présent de vérité générale: celui des définitions, de ce qui est toujours vrai.
Le chat est un animal à quatre pattes. Un mort n’est pas jaloux.
Présent pour le passé récent: J’arrive tout juste du travail.
Présent pour le futur proche: Il part demain en vacances. Il arrive dans cinq minutes.
Présent de répétition: Il se lève tous les jours à cinq heures.
Présent duratif: Cela fait des mois qu’il pleut.
L’imparfait de l’indicatif:
Action secondaire par rapport au premier plan qui est au passé simple, vue dans son déroulement: Il
marchait tranquillement dans la rue quand soudain quelque chose attira son regard.
Description: La coque du bateau était rouge et bleue.
Les verbes de la description à l’imparfait sont vus en cours de déroulement: Le bateau voguait. Il
pleuvait.
Répétition, habitude passée: Elle se levait tous les matins à 7 heures.
Commentaires du narrateur: Notre héros était bien lâche!
Le conditionnel présent
Valeur de conditionnel: fait hypothétique, incertain, soumis à une condition:
Si j’étais riche, je m’offrirais un beau voyage. (soumis à une condition)
Cet homme serait l’homme le plus riche du monde. (ce n’est pas sûr)
Valeur de futur dans le passé:
Quand j’étais petit, je pensais que je m’offrirais un beau voyage à vingt ans.
Il a dit que tu viendrais me voir aujourd’hui.
FICHE BREVET N°4
LES TYPES DE DISCOURS
Intention de Type de
Caractéristiques
l’énonciateur discours
Présence de personnages -
succession d’actions dans le temps-
choix d’un point de vue narratif-
Présence d’une thèse (ce que pense le locuteur sur un sujet) soutenue par des
arguments (idées avancées pour démontrer que la thèse est juste) eux-mêmes
soutenus par des exemples (faits concrets pour illustrer les arguments)
Convaincre, persuader argumentatif Présence du locuteur dans son énoncé: jugement, opinion.
Conseils, ordres
Ordonner, conseiller injonctif
Indices: modes employés: impératif et subjonctif
FICHE BREVET N°5
L’ETUDE D’UN TEXTE POETIQUE
Remarque: si le vers dépasse la ligne, alors la fin du vers ne s’aligne pas sur la marge de gauche dans la poésie
classique (jusqu’au XIXème siècle), comme en prose, mais sur la marge de droite, après un crochet [
II Présentation du poème
1- Les groupes de vers qui composent un poème s’appellent des strophes.
Il n’y a pas d’alinéa (contrairement à la marque de début de paragraphe en prose).
2- On donne des noms aux strophes selon le nombre de vers qui les composent:
2 vers: un distique 4 vers: un quatrain 6 vers: un sizain
3 vers: un tercet 5 vers: un quintil
Un vers isolé est mis en relief.
Jusqu’au XIXème siècle, la poésie était en vers. Au XIXème siècle, les poètes se sont libérés des contraintes
portant sur la forme du poème: c’est l’invention du vers libre. La poésie peut alors prendre l’apparence de la prose.
FICHE BREVET N°5
L’ETUDE D’UN TEXTE POETIQUE
V Le rythme
- il faut marquer les pauses au bon endroit et pour cela, repérer les mots qui forment un groupe cohérent.
- le poète peut choisir d’écrire des groupes de mots qui débordent du vers:
- un vers déborde sur le vers suivant: c’est un enjambement.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme. (Rimbaud)
- si le groupe de mots placé au vers suivant est très court, on parle de rejet.
Il dort dans le soleil la main sur sa poitrine,
Tranquille. (Rimbaud)
- La poésie engagée qui se met au service d’une cause précise dans un contexte historique précis. Le poète y fait
référence à des éléments réels précis et vérifiables. Elle incite le lecteur à réfléchir et à agir: elle peut délivrer
FICHE BREVET N°5
L’ETUDE D’UN TEXTE POETIQUE
un message d’espoir en l’avenir ou mettre en garde contre l’oubli, incitant ainsi au devoir de mémoire. Elle est d’une
grande force argumentative car elle cherche à convaincre le lecteur.
Une figure de style, c’est une façon pour l’auteur d’exprimer une idée ou un sentiment grâce à une façon d’utiliser
les mots en leur donnant une force particulière. Il peut jouer sur le lexique ou sur la syntaxe des phrases.
La métaphore : il s’agit d’une comparaison sans mot-outil entre deux éléments qui n’ont d’habitude pas de point
commun évident. Elle est plus frappante que la comparaison.
Ex : Ce garçon, c’est un dieu! Les agathes de ses yeux brillaient. Cet océan de blé est superbe.
La personnification : c’est la représentation d’une chose ou d’un animal sous une forme humaine. (c’est un cas
particulier de la métaphore) Ex : Le vent mugissait dans les branches et hurlait sous les portes.
L’allégorie : on utilise un être vivant ou une chose pour représenter une idée. Ex : la mort est souvent symbolisée
par une femme armée d’une faux.
Le chiasme : sur 4 éléments, le premier et le 4ème peuvent être associés, le 2ème et le 3ème peuvent être
rapprochés. Ex : Et l’on voit de la flamme aux yeux des jeunes gens
Mais dans l’oeil du vieillard on voit de la lumière. (Hugo)
L’antiphrase : expression ironique d’une idée par son contraire. Ex : Ah, tu es belle comme ça! =ça ne va pas du
tout.
L’énumération, l’accumulation : il s’agit de la juxtaposition de mots séparés par des virgules. Cela accélère le
rythme, crée le suspense ou souligne l’abondance.
La litote : il s’agit d’atténuer la réalité en utilisant notamment une tournure négative. Implicitement, le sens
dépasse ce qui est dit. Ex : Elle n’est pas mal! (= elle est superbe)
FICHE BREVET N°6
LES FIGURES (OU PROCEDES) DE STYLE
La description donne à voir un paysage, un objet ou un personnage (le portrait) avec plus ou moins de détails. La
chronologie narrative s’arrête pendant la description.
I Le temps utilisé
Si le texte est aux temps du passé, la description sera à l’imparfait. Si le texte est aux temps du présent, elle
sera au présent.
II L’organisation de la description
La description est organisée selon un ordre qu’il vous faut observer. Repérez les indicateurs spatiaux pour
mieux voir la progression.
De bas ou haut, de gauche à droite, du premier plan à l’arrière-plan. Si la description est vue des yeux d’un
personnage et que celui-ci avance, alors, la description suit son regard et son avancée.
Il ne faut pas oublier de vérifier le point de vue narratif utilisé pour mieux saisir la portée de la description.
Le narrateur omniscient peut tout voir, tandis que le narrateur utilisant un point de vue interne nous fait découvrir
en même temps que lui.
Pour le portrait d’un personnage, on distingue le portrait physique (l’extérieur) qui suit aussi une organisation
logique et sélectionne des détails plus significatifs et le portrait moral (les traits de caractère, la personnalité).
On parle aussi de portrait en action, quand les actions du personnage (dans un texte narratif donc) permettent de
mieux déterminer sa personnalité. Cela permet de rendre le texte plus vivant.
I- Les homophones grammaticaux (se prononcent de la même façon mais ont une nature différente et
s’écrivent différemment)
a/à
▪ a est une forme conjuguée du verbe avoir; à est une préposition invariable.
▪ Pour les distinguer: quand on peut remplacer le son /a/ par avait, c'est qu'il s'agit du verbe avoir, on l'écrit donca. Si
cela est impossible, on l'écrit à.
et/est
▪ est est une forme conjuguée du verbe être; et est une conjonction de coordination invariable.
▪ Pour les distinguer: est peut se remplacer par était; et peut se remplacer par et puis.
ou/où
▪ ou est une conjonction de coordination. où est un pronom relatif ou un adverbe interrogatif qui désigne généralement un
lieu.
▪ Pour les distinguer: ou peut être remplacé par ou bien.
ce/se
▪ Ce fait partie du GN. C'est un déterminant démonstratif masculin singulier (il désigne, montre quelque chose ou quelqu'un).
Exemple: ce garçon est sportif
▪ Se fait partie du verbe pronominal. On le trouve à l'infinitif, à la 3ème personne du sg et du pl.
Exemples: Il se prépare à sortir. Elle se pressent vers la sortie. Se ranger. S'habiller.
ces/ses/c'est/s'est
▪ Ces et ses font partie du GN. Ce sont des déterminants pluriels.
ces + nom = ceux-là ou celles-là; ses + nom = les siens ou les siennes.
▪ Ces est un déterminant démonstratif: il désigne, montre quelque chose ou quelqu'un. (c'est le pluriel de ce, cet ou cette)
Exemples: ces enfants sont insupportables; ces filles sont bruyantes.
▪ Ses est un déterminant possessif: il exprime l'idée de possession. (c'est le pluriel de son ou sa)
Exemples: Elle a mis ses bottes. Elle a ciré ses souliers.
▪ C'est est un présentatif. Il est suivi d'un GN ou d'un adjectif. On peut le remplacer par cela est.
Exemples: c'est lui; c'est mon voisin; c'est important.
▪ S'est fait partie du verbe pronominal conjugué au passé composé; si on met le verbe à l'infinitif, on retrouve se
+ verbe. Exemples: il s'est promené (se promener); il s'est arrêté (s'arrêter)
FICHE BREVET N° 8
LES REGLES DE BASE DE L’ORTHOGRAPHE
Pour les différencier, on remplace le verbe sur lequel on hésite par un verbe pour lequel la prononciation est
vraiment différente: “vendre” ou “lire” par exemple.
“Tu vois”, ou “tu vends”, ou “tu lis” (présent de l’indicatif);
“il faut que tu le voies”, “que tu le vendes”, “que tu le lises” (présent du subjonctif)
La présence de l’émetteur dans son énoncé ne se voit pas qu’à la présence des pronoms liés à cet émetteur (je,
nous, mon, notre...). En effet, l’émetteur peut aussi manifester sa subjectivité, en indiquant par des indices ses
sentiments ou son avis par rapport à ce qu’il dit, même dans un texte à la 3ème personne.
On appelle modalisation l’ensemble de ces indices.
Moyens utilisés :
Expression mettant à distance l’information donnée : Selon des sources... D’après Monsieur X...
Moyens utilisés :
Lexique :
- Gn ou adjectifs mélioratifs ou péjoratifs : inadmissible, formidable...
- verbes exprimant l’opinion, le jugement : estimer, détester, ...
Intonation à l’oral
Ponctuation : !!
Cf. page 68
Passeurs de textes 3ème Le Robert 2016
I Définition
L’étymologie grecque permet de définir le genre. L’autobiographie est le récit que fait un auteur de sa propre vie.
II Caractéristiques
Importance du “Je”
L’auteur, le narrateur et le personnage principal sont la même personne.
Le point de vue est interne (donc subjectif): c’est l’auteur qui raconte ses souvenirs, ce que lui a vécu.
Le récit est donc fait à la première personne.
Deux “je” coexistent : celui du moment de l’événement raconté, de l’enfance, d’hier et celui du moment de l’écriture,
d’aujourd’hui.
L’autobiographie a un double destinataire : soi-même et le lecteur.
Mémoire et sincérité
Tout ce qui est raconté est présenté comme vrai. L’auteur s’efforce d’être sincère. Mais les années qui ont passé entre le
moment où les événements ont eu lieu et le moment où l’auteur les raconte font que les souvenirs peuvent être déformés ou
incomplets.
Tout n’est pas raconté : l’auteur fait une sélection parmi ses souvenirs. Cette sélection a un sens par rapport à l’image qu’il
veut donner de lui-même, à son projet autobiographique.
Le rapport au passé
Le texte fait alterner récit et analyse. L’auteur reconstitue son passé, il le reconstruit. Il analyse aussi ce qu’il a été :
selon les cas, au moment de l’écriture, l’auteur peut s’identifier au “je” d’autrefois en revivant les émotions d’alors ou au
contraire, il peut prendre du recul en ayant une vision critique sur ce souvenir.
Jeu des temps
Les deux systèmes de temps peuvent être utilisés :
- le temps de l’écriture est ancré dans la situation d’énonciation : l’auteur utilise le système du présent (temps de base : le
présent d’énonciation) pour faire des commentaires.
- le temps du souvenir (passé) est plus ou moins éloigné de la situation d’énonciation : quand l’auteur veut marquer que le
souvenir est lointain, quand il veut prendre ses distances, il utilise les temps du passé (passé simple); quand il veut au contraire
garder une impression de proximité, il utilise les temps ancrés dans la situation d’énonciation (passé composé)
Quand un récit est écrit à la première personne, il faut toujours se demander s’il s’agit d’un récit autobiographique (vrai, ou
présenté ainsi par l’auteur) ou bien d’une fiction (d’un récit inventé).
Si le récit est autobiographique, il faut s’interroger sur les raisons pour lesquelles l’auteur raconte sa vie.
FICHE BREVET N°11
LES CONNECTEURS LOGIQUES
L’infinitif ou le participe sont vraiment le noyau de la proposition. Ils ont leur sujet. La participiale exprime la cause ou le temps.
Ex: J’entends les enfants chanter. Le vent s’étant levé, les feuilles des arbres chantent.
N’oubliez pas que l’argumentation est un type de discours (voir fiche n°4) et peut se rencontrer dans tous les genres
de texte: théâtre, poésie, roman.... Par ailleurs, il peut se combiner à d’autres types de discours afin de mieux
convaincre: ainsi, une narration de même qu’une description ou une explication peuvent être argumentatives.
I La situation d’énonciation
Le but du texte argumentatif est, pour l’énonciateur, de convaincre son destinataire. Il s’agit d’imposer une opinion.
Il est donc important d’identifier clairement qui est l’énonciateur (l’auteur, un personnage?) et quel est son (ses)
destinataire(s) (le lecteur, un autre personnage?).
L’énonciateur doit toujours envisager la contre-argumentation de son destinataire pour être efficace ou chercher à
le toucher, à l’émouvoir, à le provoquer pour mieux le convaincre.
II L’organisation du discours
Le thème: c’est le sujet dont parle le texte en général.
La thèse: c’est l’opinion, le point de vue de l’énonciateur sur le thème. S’il y a dialogue et que deux thèses s’opposent,
on parle de thèse et d’antithèse ou de réfutation (pour éviter la confusion avec la figure de style nommée
« antithèse »).
Les arguments: ce sont les idées (souvent abstraites) qui prouvent la validité de la thèse soutenue et qui doivent
convaincre le destinataire.
Les exemples: ce sont des faits concrets qui illustrent les arguments et permettent de mieux les comprendre. Ils
permettent ainsi de mieux convaincre le destinataire.
Vous ne devez pas mélanger ces trois notions qui sont extrêmement différentes. Elles vous sont utiles pour
répondre aux questions sur le texte que vous étudiez comme pour votre rédaction, qui vous donne souvent des
consignes concernant le genre et le type.
I Le genre du texte
On caractérise le texte d’après sa forme générale. Dans chaque genre, il existe des sous-genres.
Roman: d’amour, historique, policier, autobiographique, de science-fiction, d’aventures...
Nouvelle: de science-fiction, fantastique, réaliste...
Théâtre: comédie, tragédie, drame
Poésie: en vers réguliers, en vers libres, en prose (voir fiche n°5)
Autres genres: lettres, contes, autobiographie...
La pièce de théâtre est une suite de dialogues, sans narrateur. Il peut s’agir de comédie, de tragédie ou (au
XIXème) de drame.
Ce texte est fait pour être joué, vu et entendu. Il faut donc être attentif à toutes les indications dans le texte
-registres de langue, répartition de la parole, types de phrases- permettant de comprendre les intentions et
sentiments des personnages ou les didascalies permettant de mieux comprendre certains points comme le lieu, le
temps, le ton.
Le premier acte est celui de l’exposition dans lequel l’auteur présente le contexte (où et quand), les personnages, le
héros, le noeud de l’intrigue, les obstacles(opposants) et les “aides” (adjuvants) du héros.
Le dernier acte est celui du dénouement, dans lequel l’intrigue trouve sa solution.
On change de scène quand un personnage entre ou sort. Les scènes n’ont pas toutes la même importance pour
l’intrigue.
II Composition du texte
Il faut distinguer le texte dit par les comédiens : les répliques, et les indications scéniques : les didascalies.
Si une réplique est longue, c’est une “tirade”. Si le personnage parle seul en scène (ou se croit seul), c’est un
“monologue”. Une réplique dite à part (sans que l’interlocuteur ne l’entende) est un “aparté”.
Les didascalies renseignent sur le décor, les mouvements, le ton à prendre... Elles permettent de faciliter la mise
en scène.
III L’énonciation
Il faut être attentif au repérage du/des destinataires d’une réplique. La réplique s’adresse généralement à un
autre personnage (attention à l’implicite par lequel un personnage peut passer un message sous-entendu). Mais elle
s’adresse aussi au spectateur et doit produire un effet sur lui.
L’action avance par le dialogue au théâtre. L’ensemble du texte est globalement argumentatif.