Rapport Final
Rapport Final
Rapport Final
En premier lieu, nous tenons à remercier notre sponsor de stage, Mr. Ben Boubaker
Wassim, notre encadrant dans la société GCER. Un grand merci pour son accueil
chaleureux au sein de l’entreprise qu’il dirige, ainsi que pour sa patience et ses précieux
conseils. Il nous a beaucoup appris sur l’entreprise et les défis que cette entreprise doit
relever au quotidien.
Nous tenons également remercier de vive voix notre encadreur pédagogique Mr. Frija
Mounir, qui nous a fourni les outils nécessaires au bon déroulement de notre stage.
Ainsi pour l’encadrement et les informations qui nous donne, pour ses conseils sur la
rédaction de notre rapport de stage, et pour ses conseils concernant le style de notre
rapport de stage et pour la relecture de celui-ci.
Nous saisissons également cette occasion pour adresser nos profonds remerciements au
l’entreprise GCER, toute l’équipe du bureau d’étude.
Nous souhaitons ensuite adresser nos remerciements au corps professoral et
administratif de l’institut supérieur des sciences appliquées et de technologies de
Sousse, pour la qualité de l’enseignement offert et le soutien de l’équipe administrative.
Un grand merci à nos mères et nos pères, nos amis pour leurs conseils, ainsi que pour
leur soutien inconditionnel, à la fois moral et économique.
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERLE 9
Chapitre 1 : Présentation de la société 10
1.1 Introduction 11
1.2 Présentation de l’organisme d’accueil 11
1.3 Principaux clients et chiffre d’affaires 11
1.4 Certifications 12
1.5 Organigramme 13
1.6 Présentation des ateliers 14
1.7 Gamme de produits 17
1.8 Services offerts par l’entreprise 21
1.9 Secteurs d’activité 22
Chapitre 2 : Recherche bibliographique 24
2.1. Introduction 25
2.2. Définition du Cintrage 25
2.3. Les différentes parties d’un tube à cintrer 26
2.4. Généralité sur le cintrage : (But et emploi, Mode opératoire, Paramètres et défauts) 27
2.4.1. But et emploi 27
2.4.2 Mode opératoire : 27
2.4.3. Les paramètres et défauts 29
2.5 Le cintrage à chaud et le cintrage à froid 31
2.5.1. Le cintrage à chaud 31
2.5.2. Le cintrage à froid 31
2.6. Les différentes Techniques de cintrage : 32
2.6.1. Le cintrage par poussée : 32
2.6.2. Le cintrage par enroulement : 33
2.6.3. Cintrage par emboutissage : 34
2.6.4. Le cintrage par roulage 35
2.7. Les Principaux types de cintreuses 36
2.7.1. La cintreuse par enroulement 36
2.7.2. La cintreuse de tube à mandrin : 37
2.7.3. Les cintreuses à galets : 38
2.8. Organes de la cintreuse à 3 galets avec rouleaux presseur manuel pour tous types de
profilés : 41
2.8.1. Les différentes composantes extérieures de la machine 42
2.8.2. Les molettes d’ajustement (redresseurs latéraux) 44
2.8.3. Montage et Démontage des galets standard: 44
2.8.4. Description du mode opératoire 45
2.9. Fiche techniques des profilés : fer upn, fer plat et tube creux 46
2.9.1. Les profilés en acier 46
2.9.2. Type de profilés en acier qu’on cherche à cintrer 48
49
2.10 Problématique : 50
2.11 Tableau GANTT : 51
2.12 Conclusion : 53
Chapitre 3 Etude fonctionnelle 54
Cahier des charges fonctionnelles 55
3.1. Introduction : 56
3.2. Analyse fonctionnelle externe : 56
3.2.1. Enoncé du besoin : 56
3.2.1.1. Bête à cornes : 56
3.2.2. Analyse du besoin : 57
3.2.3. Elaboration de cahier des charges fonctionnelles 60
3.3. Analyse fonctionnelle interne : 61
3.3.1 Diagramme S.A.D.T (Structured Analysis and Design Technic) : 61
3.3.2 Diagramme fast: 62
3.4. Conclusion 75
Chapitre 4 : Calcul et conception 76
4.1. Introduction général : 77
4.2.1 Etude cinématique : 77
4.2.2. Calcul du moment de cintrage ( de flexion ) Mc : 84
4.2.3. Calcul de l’effort nécessaire pour cintrer le tube : 85
4.2.4. Calcul de la vitesse de rotation transmis du moteur à l’arbre entraineur et choix du
moteur: 87
4.2.5. Choix et dimensionnement de l’engrenage : 89
Engrenages à axes parallèles à denture droite : 89
4.2.6. Les efforts appliqués sur le galet : 96
4.2. Partie électrique : 99
4.2.1 Moteur triphasé : 99
4.2.2. Bouton poussoir NO et NC 101
4.2.3. Contacteur : 102
4.2.4. Verrouillage mécanique contacteur AC moteur électrique contacteur (interlock): 103
4.2.5. Disjoncteur : 104
4.2.6. Relais thermique de surcharge (Overload Relay) : 108
Chapitre 5 : Conception 112
5.1. Introduction 113
5.2. Avantages 113
5.3. Domaine d’utilisation 113
5.4. Modélisation des principales composantes du système 113
5.4.1. Conception de la partie inférieure : 113
5.4.2. Modélisation des principales composantes de la partie supérieure : 115
5.5. Conception finale de la machine 128
Conclusion général 130
Liste des figures
Figure.1.1 : Principaux clients de GCER 11
Figure 1.2 : Certificats obtenus par GCER 12
Figure 1.3 : Organigramme de l’entreprise d’accueil 13
Figure 1.4 : Atelier enroulement filamentaire 15
Figure 1.5 : Atelier chaudronnerie GRP 15
Figure 1.6 : Atelier thermoplastique 16
Figure 1.7 : Atelier préfabrication GPR 16
Figure 1.8 : Atelier accessoires 17
Figure 1.9 : Atelier construction métallique 18
Figure 1.10 : Tubes industriels en composite 18
Figure 1.11 : Réservoirs aériens 19
Figure 1.12 : Couverture en GRP 19
Figure 1.13 : Tuyauteries thermoplastiques 20
Figure 1.14 : Cuves thermoplastiques 20
Figure 1.15 : Essais et tests de compression et de calcination 21
Figure 1.16 : Exemple d’une installation au Chili 22
Figure 2.1 : Tube cintrer 25
Figure 2.2 : Illustration des paramètres de cintrage des profilés 26
Figure 2.3 : Cintrage à la main sans outils 27
Figure 2.4 : Outil servant de forme 28
Figure 2.5 : Outil servant de forme 28
Figure 2.6 : Cintrage dans des presses 29
Figure 2.7 : Cintrage de profilés 29
Figure 2.8 : Allongement et compression d’un tube après cintrage 30
Figure 2.9 : Défauts du au cintrage 30
Figure 2.10 : Cintrage par poussée 33
Figure 2.11 : Image explicatif du procédé de cintrage par enroulement 33
Figure 2.12 : Cintrage par emboutissage 35
Figure 2.13 : Cintrage par roulage 35
Figure 2.14 : Cintreuses par enroulements 37
Figure 2.15 : Cintreuses à mandrin 38
Figure 2.16 : Cintreuse à galets manuelles 39
Figure 2.17 : Cintreuse hydraulique à double galets presseurs 39
Figure 2.18 : Cintreuses à galet presseur hydraulique 40
Figure 2.19 : Cintreuse avec galet presseur manuel 41
Figure 2.20 : Composantes extérieures de la cintreuse vue1 42
Figure 2.22 : Composantes extérieures de la cintreuse vue 2 43
Figure 2.21 : Composantes extérieures de la cintreuse vue 3 43
Figure 2.23 : Réglage des molettes d’ajustement 44
Figure 2.24 : Montage et démontage des galets 45
Figure 2.25 : Démonstration du mode opératoire 45
Figure 2.26 : Profilés en acier 46
Figure 2.27 : Fer plat 48
Figure 2.28 : Tubes ronds 49
Figure 2.29 : Fer UPN 49
Figure 2.30 : Cintreuse présente chez la société 50
Figure 2.31 : Tubes en acier utilisés dans les citernes 51
Figure 2.32 : Plan de travail 52
Figure 2.33 : Diagramme de GANTT 52
Figure 3.1 : Bête à cornes 57
Figure 3.2 : Diagramme pieuvre 57
Figure 3.3 : Histogramme des fonctions 60
Figure 3.4 : Actigramme A-0 62
Figure 3.5 : Figure explicative de trois questions 62
Figure 3.6 : Diagramme FAST 64
Figure 3.7 : Fonction technique FT1.1.2.1 66
Figure 3.8 : Fonction technique FT1.1.2.2 68
Figure 3.9 : La fonction technique FT2.2.2 69
Figure 3.10 : Fonction technique FT3.1.2 71
Figure 3.11 : Diagramme FAST final 74
Figure 4.1 : Classe d’équivalence A 78
Figure 4.2 : Classe d’équivalence B 78
Figure 4.3 : Classe d’équivalence C 78
Figure 4.4 : Classe d’équivalence D 79
Figure 4.5 : Classe d’équivalence E 79
Figure 4.6 : Classe d’équivalence F 79
Figure 4.7 : Classe d’équivalence G 80
Figure 4.8 : Classe d’équivalence H 80
Figure 4.9 : Graphe de liaisons 81
Figure 4.10 : Dessin cinématique 82
Figure 4.11 : Dimensions de tube utilisé 83
Figure 4.12 : Flexion simple sur un tube rectangulaire en acier 85
Figure 4.13 : Transmission de puissance 87
Figure 4.14 : Moteur triphasé 88
Figure 4.15 : Engrenage à denture droite 89
Figure 4.16 : Paramètres de l’engrenage à denture droite 90
Figure 4.17 : Les efforts appliqués sur les dents de l’engrenage 91
Figure 4.18 : Entraxe de l’engrenage 94
Figure 4.19 : Les efforts appliqués sur le galet entraîneur 95
Figure 4.20 : Roulement à billes 96
Figure 4.21 : Le choix de roulement 96
Figure 4.22 : Palier de roulement 97
Figure 4.23 : Composantes du moteur triphasé 97
Figure 4.24 : Forme en triangle (220v) 98
Figure 4.25 : Forme en étoile (380v) 98
Figure 4.26 : Triangle de puissance 99
Figure 4.27 : Symbole de N.C et N.O 101
Figure 4.28 : Boutants poussoirs de commande 101
Figure 4.29 : Symbole électrique d'un contacteur tripolaire 102
Figure 4.30 : Un contacteur tripolaire (voir annexe ..) 102
Figure 4.31 : Schéma électrique de l’Interlock 103
Figure 4.32 : Vue de l’intérieur d'un disjoncteur magnétothermique 104
Figure 4.33 : Fonctionnement disjoncteur 105
Figure 4.34 : Symbole générique d’un disjoncteur triphasé 106
Figure 4.35 : Symbole générique d’un disjoncteur unipolaire 106
Figure 4.36 : Un disjoncteur triphasé (voir annexe ...) 107
Figure 4.37 : Un disjoncteur unipolaire (voir annexe ...) 107
Figure 4.38 : Symbole relai thermique de charge 108
Figure 4.39 : Relai thermique de charge(voir annexe..) 109
Figure 4.40 : Algorigramme(fonctionnement simplifié) 110
Figure 4.41 : Schéma électrique 111
Figure 5.1 : Châssis inferieur 114
Figure 5.2 : Porte du châssis 115
Figure 5.3 : Composantes de l’arbre porte galet entraineur 116
Figure 5.4 : Liaison arbre/galet 116
Figure 5.5 : Liaison arbre/roue denté 117
Figure 5.6 : Ensemble galet presseur 117
Figure 5.7 : Arbre porte galet presseur 118
Figure 5.8 : Manette réglage position galet supérieur 119
Figure 5.9 : Liaison axe/arbre fileter 119
Figure 5.10 : Porte axe supérieur 120
Figure 5.11 : Liaison manette de réglage/porte axe sup 121
Figure 5.12 : Châssis supérieur 122
Figure 5.13 : Bâti frontal 123
Figure 5.14 : Composantes du bâti frontal 123
Figure 5.15 : Illustration du guidage en translation de l’arbre supérieur 124
Figure 5.16 : Galet latéral 125
Figure 5.17 : Eléments de réglage 125
Figure 5.18 : Supports des roulements et du moteur 126
Figure 5.19 : Partie supérieur de la machine 126
Figure 5.20 : Illustration du mécanisme de transmission 127
Figure 5.21 : Cintreuse à 3 galets vue de face 128
Figure 5.22 : Cintreuse à 3 galets vue 2 129
Figure 5.23 : Cintreuse à 3 galets vue 3 129
Liste des tableaux
La mission pédagogique ciblée par l’Institut Supérieur des Sciences Appliquées et de Technologie de
Sousse est de former des techniciens supérieurs capables de s’intégrer facilement dans la vie
industrielle pour une durée plus importante que les stages précédents et est de mener une mission
concrète venant d’un besoin exprimé par l’entreprise accueillante. Ce projet permet d’acquérir une
formation professionnelle demandant de la rigueur, de la méthode et de l’organisation. Ce dernier
stage, avant l’obtention du diplôme technicien supérieur, permet de vivre pendant quelques mois la vie
d’un jeune technicien supérieur avec ses moments de réflexion, de réussite et de doute.
A ce propos, on a choisi la société GCER pour effectuer ce stage pour son importance sur le plan
technologique et pour sa gamme de production. Ainsi ce stage présente une occasion réelle pour
participer dans l’univers professionnel de la société, et d’évaluer les acquisitions théoriques dans le
domaine pratique.
C’est dans ce contexte que s’inscrit notre projet de n d’études qui s’est déroulé du 1 juillet au 4
septembre. Il vise à étudier et concevoir une cintreuse à trois galets.
Notre projet s’est principalement déroulé au bureau d’études et encadrer par Mr Wassim Ben
Boubaker qui nous a accompagné pour nos questions d’ordre technique.
Ce rapport détaillera donc les différentes phases dont nous sommes passées par afin d’aboutir à une
solution qui satisfait le besoin de la société GCER.
Dans ce premier chapitre, nous présenterons l’entreprise d’accueil, GCER, d’une manière
concise et claire. Nous nous arrêterons sur les différents départements et ateliers qui
constituent l’entreprise ainsi que la gamme de produits et de services qu’elle offre à ses
clients.
GCER (Génie du Composite Études et Réalisation) a été créé par M. Mohamed BOUAS- SIDA à
2
Ksibet Sousse en 2001. L’entreprise s’étend sur une superficie de 3 hectares dont 15000 m
d’ateliers. Un peu plus de 200 employés spécialisés dans l’étude de réseaux de tuyaute- rie et
chaudronnerie. Elle transforme les thermoplastiques et thermodurcissables dans le but de
concevoir des équipements chaudronnés et des tuyauteries nécessaires aux activités indus- trielles.
Elle construit aussi les constructions métalliques nécessaires au supportage des réseaux de
tuyauterie. [GCER, 2019].
L’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 20 millions de dinars pour l’année 2018 et est à
70% exportatrice. Elle dispose de plusieurs clients répartis aux quatre coins du monde :
Amérique du nord, Amérique du sud, Afrique et Europe (voir Figure 1.1). [GCER, 2019]
Avec :
CMI Maroc : Fabrication, logistique, montage et maintenance pour les installations de cen- trales
thermiques, turbines gaz-vapeur, turbines hydrauliques et cimenteries.
H2O Canada : H2O Innovation conçoit et fournit des systèmes sur mesure ainsi que des solu-
tions intégrées de traitement d’eau.
1.4 Certifications
Afin d’atteindre ses objectifs, GCER par sa démarche d’améliorations continues, s’est enga- gée
en matière de qualité, d’environnement, de santé et sécurité au travail à mettre en place un
système de management intégré QHSE conformément aux normes ISO 9001 V 2008 (Manage-
ment de la qualité), ISO 14001 V 2004 (Management environnemental) et BS OHSAS 18001 V
2007 (Santé et sécurité au travail) (voir Figure 1.2). [GCER, 2019]
1.5 Organigramme
Dans ce qui suit l’organigramme général de l’entreprise d’accueil (voir Figure 1.3) :
– La direction commerciale et marketing : Réunit les postes d’encadrement général des dé-
partements commerciaux, marketing et export. Rattachée généralement à la direction géné-
rale de l’entreprise et souvent intégrée au comité de direction, ses fonctions principales sont
: la définition des canaux de distribution, le pilotage et le management des équipes dont le
but d’augmenter le chiffre d’affaires de l’entreprise et enfin la détermination des objectifs
et moyens pour développer la notoriété de la marque.
– La direction de production : Met en place l’organisation et pilote la production dans le
respect des contraintes de coûts, qualité, délais. Elle définit la stratégie de fabrication des
gammes de produits et veille à une bonne performance globale de la production.
– La direction administrative : Garante d’une bonne gestion administrative, comptable et
humaine de l’entreprise. Elle contrôle la bonne exécution de la stratégie et des procédures
définies avec la direction générale et coordonne les services dont elle a la charge.
Cet atelier dispose d’une grande surface de travail accueillant trois lignes d’enroulement fila-
mentaire. Cela permet à l’entreprise d’assurer une capacité de production de 200 mètre
linéaire/ jour sur un diamètre moyen de 1000 mm. L’atelier d’enroulement dispose aussi de
deux ponts roulants de 10 tonnes chacun (voir Figure 1.4). [GCER, 2019]
La chaudronnerie industrielle représente l’ensemble des activités permettant de transformer des matériaux
spéciaux sous différentes formes comme des cuves, silos, tubes, laveurs (voir Figure 1.5) . . . Ces produits
sont destinés aux secteurs industriels. Parmi eux, on retrouve les industries alimentaires, chimiques,
pétrolières et navales. L’expertise en matière de chaudronne- rie industrielle permet à l’entreprise de
configurer les cuves en fonction des activités respectives des clients. Parmi ces activités, on peut nommer :
[GCER, 2019]
Figure 1.4 : Atelier enroulement filamentaire
–Dessalement d’eau de mer.
Cet atelier est doté d’un parc de machines spécifiques à l’activité de la chaudronnerie et de la
tuyauterie plastique et intervient dans plusieurs domaines tels que (voir Figure 1.6) : [GCER,
2019]
– La production de tubes qui feront office de réceptacle selon la nature du liquide : chimique,
alimentaire ou autres.
– La production des accessoires qui permettront de souder les tuyaux entre eux.
– L’assemblage de tubes et accessoires pour un produit fini et prêt à l’emploi.
GCER est capable de produire des tubes industriels en SVR / GRP pour usage
enterré ou aérien. La tuyauterie industrielle en SVR / GRP de GCER s’étend
d’un diamètre nominal de 15 mm jusqu’à diamètre nominal de 2000 mm avec
une commande spécifique pour les plus gros diamètres (voir Figure 1.10).
[GCER, 2019]
Ces tuyaux peuvent être utilisés pour :
– Alimentation en eau potable.
– Assainissement industriel et domestique des eaux usées.
– Réseaux de refroidissement.
– Émissaire en mer Centrale hydroélectrique.
– Unité de dessalement d’eau de mer.
– Système de refroidissement, de chauffage et d’évacuation des effluents. Industrie
chimique.
Dans le but d’offrir à ses clients une gamme de produit aussi complète que possible, GCER
construit des couvertures modulaires autoportantes pour habiller les réservoirs, les décanteurs
et les digesteurs (voir Figure 1.12). [GCER, 2019]
GCER peut réaliser tous types de travaux de tuyauteries en plastiques, aussi bien
en atelier que sur site, qu’il s’agisse de réseau de pression, d’écoulement ou de
ventilation (voir Figure 1.13). [GCER, 2019]
GCER dispose d’un laboratoire qui réalise une diversité d’essais et de tests
approfondis (trac- tion, compression, fatigue, calcination) afin de s’assurer de la
qualité des matières premières, des propriétés mécaniques de ses produits ainsi
que de la fiabilité à long terme des produits (voir Figure 1.15). [GCER, 2019]
1.8.3 Montage
Pour les appareils chaudronnés en SVR (cuves, citernes. . ..), GCER met à
disposition de ses clients ses compétences pour la pose et la fixation de ces
appareils ainsi que leurs accessoires tels que les passerelles, les échelles, les
berces, les tuyauteries, les supports. L’entreprise prend aussi en charge le
montage sur site des réseaux de tuyauteries en SVR – GRP préfabriqués dans ses
propres ateliers et ceci pour des applications chimiques, des unités de
dessalement d’eau de mer, des stations de pompage (voir Figure 1.16). [GCER,
2019]
GCER propose une panoplie d’équipements pour l’industrie chimique telle que
la tuyauterie pour l’industrie chimique, les hottes de purification, les filtres ou
encore les cuves de stockageou de transport des liquides chimiques ainsi que des
réacteurs, décanteurs, cheminées, humidi- ficateur, condenseur . . . [GCER,
2019]
GCER répond présente à tout projet ayant pour but le traitement des eaux usées
ainsi que le dessalement d’eau de mer. [GCER, 2019]
2.1. Introduction
Après avoir présenté la société on passe à la deuxième partie qui est conçu pour la recherche
bibliographique, dans ce chapitre on va faire une étude illustrée sur le procédé du cintrage,
appliquée à différents types de profilés.
L’objectif visé est de donner une information générale permettant principalement de donner
une idée sur la cintreuse à 3 galets mais aussi d’éviter des situations où, à l’issue d’un
processus de conception, une composante s’avérerait plus difficile que prévu à cintrer
Le Cintrage est une opération technique consistant à déformer divers types de profilés lui
donnant une forme courbe selon un rayon et un angle à l’aide d’une cintreuse. Ce terme est
aussi utilisé pour désigner la transformation d’un produit cintrer.
Donc La réalisation d’un coude consiste à déformer un tube suivant un angle déterminé.
L’extrados (fibre extérieure), l’intrados (fibre intérieure) le rayon à l’axe neutre (R) qui, dans
le cas d’un profilé d’une autre forme, serait la hauteur du profilé dans le plan de cintrage,
ainsi que le rayon à l’intrados (Ri), lequel correspond au rayon de l’outil utilisé.
L’allongement sera représenté par ɛ et enfin l’épaisseur par e.
2.4. Généralité sur le cintrage : (But et emploi, Mode opératoire,
Paramètres et défauts)
L’objectif principal est de former une matière suivant les conditions données par la
construction, pour l'employer comme pièce à usiner isolément (par exemple collier, caisse en
tôle, tube …), pièce à encastrer ou travail partiel dans des pièces de construction.
Le cintrage se fait avec le concours d'une force de flexion et d'une force contraire ; la force de
flexion provoque une force contraire. La nature de la conjugaison de ces forces détermine la
forme du cintrage.
● À la main
● À l’aide de montages
● À l’aide de machines
Cintrage à la main
Il se fait
- Sans outil
- Avec outil
Cintrage à l’aide des montages
Paramètres :
Le cintrage provoque :
- Des forces de traction dans les couches extérieures par rapport à l'axe de flexion (à
l'extérieur la matière est allongée)
- Des forces de compression dans les couches intérieures par rapport à l'axe de flexion
(à l'intérieur la matière est rétreinte).
- Dans la couche médiane de la matière, il ne se produit ni traction ni compression ; par
conséquent, elle est appelée "fibre neutre".
Deux défauts principaux peuvent apparaître si le tube n’est pas cintré convenablement. La
paroi extérieure s’amincit et en même temps le tube s’ovalise. La paroi intérieure s’épaissit et
flambe ce qui donne des plissements.
D’autres défauts peuvent apparaitre comme l’apparition des trous, amincissement du profiler
extérieure ou sa déchirure.
Pour éviter ces défauts et réaliser correctement un cintre il faut tenir compte de :
- L’épaisseur du tube.
- Le rayon de cintrage.
- Les techniques de cintrage.
- Les caractéristiques mécaniques du métal.
Avant de passer aux techniques de cintrage il faut d’abord distinguer deux méthodes de
cintrage : le cintrage à chaud et le cintrage à froid
C’est une méthode artisanale ou réalisée par induction qui demande beaucoup plus de temps.
Dans cette méthode il faut commencer par chauffer le tube pour qu’il soit facilement
maniable. C’est seulement après que les artisans utilisent certains outils pour courber la pièce.
Si ce fait est un réel handicap, la précision est encore plus difficile. Il faut beaucoup d’effort
pour tomber dans l’angle et le rayon de cintrage.
C’est pour ces différentes raisons que ce type d’opération de cintrage est de plus en plus
abandonné au profit du cintrage à froid.
Toutefois les coudes à chaud sont parfois la seule façon d’opérer pour obtenir des cintrages
de tubes sur de faibles épaisseurs.
Dans l'industrie mondiale, on utilise essentiellement le cintrage à froid qui est réalisée soit
avec des machines manuelles soit avec des machines numériques de très hautes technologies.
Cette méthode industrielle évite l’allongement du tube comme lors d’un cintrage à chaud et
permet de garder toutes les caractéristiques mécaniques du métal cintré.
Pour cette méthode de cintrage, le profilé est maintenu par deux appuis fixes et une forme
mobile exerce en son centre une pression, créée par un vérin hydraulique. Les dernières
générations de cintreuses permettent de cintrer le tube par poussée. Cette méthode de cintrage
permet de combiner sur une même pièce des rayons courts (Rm<5*D) et des grands rayons
(Rm>5*D)
Le tube ou profilé métallique est serré sur la cintreuse, par serrage mécanique ou hydraulique,
et par enroulement entre le galet et le mors.
La rotation des deux outils autour de l’axe de cintrage déforme le tube en un arc de cercle
dont le rayon a la valeur du rayon du galet.
Sur la figure ci-contre, le mors (1) tient fermement le tube sur l’outil de forme (2), et le sabot
(3) se déplace sur un arc de cercle, forçant ainsi le tube à s’enrouler autour de l’outil.
- Des trombones
- Des cintres
Cette technique est utilisée sur des pièces simples (1 à 2 cintrages maximum).
La machine utilisée est semblable à une presse hydraulique. Celle-ci vient donc écraser la pièce
à cintrer.
Cette méthode fait appel à des machines spécifiques appelées “machines 3 galets”.
Le cintrage de tubes par roulages est un procédé permettant la transformation à froid des
rayons de cintrage plus élevés allant théoriquement de 5 fois la section du tube à l’infini.
En règle générale, le cintrage de tubes par roulage est plus aisé que le cintrage classique.
Procéder lent.
Il existe plusieurs types de cintreuses suivant s'il s'agit de tôles ou de profilés. Les cintreuses
sont souvent utilisées par les professionnels d'installation techniques sanitaires et/ou de
chauffage, les techniciens du froid et dans l'industrie.
On va nous concentrer sur les cintreuses de profilés dont il existe 3 types principaux :
Les cintreuses par enroulement sont des machines précises et puissantes, elles sont dédiées au
cintrage et pliage de tout type de tuyau et tube, diamètre et épaisseur.
Selon votre production, vous avez plusieurs choix entre les cintreuses par enroulement. Il est
possible d'adopter la cintreuse manuelle, mais les capacités de celle-ci sont beaucoup plus
limitées. Dans le cadre d'économie d'énergie, vous pouvez toujours adopter la machine
hydraulique.
Pour les grandes productions, il est toujours possible de prendre le modèle électrique qui est
souvent accompagné de système de programmation et de mémorisation.
Domaine d’application :
Construction mécanique
Construction de châssis
Chaudronnerie
Plomberie
Si dans votre processus de production, vous avez un rayon de cintrage à 1,5 fois de diamètre
de la pièce à travailler, il vous faut une cintreuse de tube à mandarin. Cette dernière est aussi
adaptée dans les procédés de cintrage des tubes très fin. Elle pourra très bien travailler sur les
tubes en acier doux, en acier inoxydable ou en aluminium.
A première vue et avec les fonctions, la cintreuse à tube mandarin ressemble beaucoup à la
cintreuse par enroulement. La différence réside dans le mécanisme d’appui à la paroi
intérieure du tube.
Domaines d'application possibles :
Tuyauterie hydraulique
Construction d'un pipeline
Construction navale
Construction d’installations, p.ex. chimie
Construction métallique
Prototypage
Ces cintreuses sont idéales pour le cintrage de fer plat, de T et U-, ainsi que pour d'autres
types de profilés, à différents angles et rayon.
Cette machine de cintrage à trois galets est à entrainement manuel. La position du rouleau
presseur est également commandée manuellement par l'opérateur. Ce type de cintreuse
manuelle est parfait pour la ferronnerie d'art et les écoles techniques.
C’est le type de cintreuse utiliser par la société GCER. La Cintreuse hydraulique à double
galets presseurs se compose de trois machines qui sont capables de cintrer du tube plein de
75mm (3 ") jusqu'à 140mm. Chaque modèle est construit selon les normes les plus élevées
dans l'industrie et ainsi que des tubes des barres pleines.
Les cintreuses à galets presseur hydraulique ont trois arbres motorisés pour plus de puissance
et dispose d’un afficheur numérique de positionnement pour une rentabilité optimale.
Ces machines sont parfaites pour les ateliers de production qui fabriquent des cerceaux,
- 3 Bagues à godet .
- 3 Contre-bagues.
Pour faire le montage des galets il faut suivre ces instructions :
Pour dévisser l’écrou du galet libre utilisez la clé de à baïonnette et appuyer à l’aide d’un
tournevis sur la goupille ressort située sur le dispositif de réglage de profondeur.
Figure 2.24 : Montage et démontage des galets
Définition
Un profilé est un matériau que l'on a pourvu d'une forme déterminée, auquel on a donné un
profil souhaité. Il y a différentes façons d'obtenir un profilé, on peut étirer le matériau à chaud
ou à froid, le laminer, le plier ou encore pratiquer une soudure ou enfin l'extruder.
Divers types de profilés réalisés sur ligne de profilage, par formage à froid. Les profilés sont
soit en acier, aluminium, inox, cuivre, etc…
On va s’intéresser à ceux qui sont réalisés en acier. Ils sont utilisés dans les divers domaines :
de l’automobile, du bâtiment, bardage, etc…
Dimensions
- Une longueur
- Un largueur
- Une hauteur
Domaine d’application
Les profilés sont des éléments de base en construction mécanique, en génie civil, en
menuiserie, … Il s'agit de barres ou de poutres que l'on débite à la longueur voulue pour
former des assemblages complexes.
Mode d’obtention
Les profilés peuvent être obtenus également par différents procédés :
- Étirés à chaud ou à froid
- Laminage à chaud ou à froid
- Reconstitués par soudage
- Pliage
- Extrusion
Le choix du procédé dépend pratiquement des caractéristiques techniques voulues
(précision, longueur, matériaux)
Propriété mécaniques
Les profilés sont souvent utilisés pour des pièces dites de structure : ils déterminent les
formes et dimensions du système, et leur stabilité.
La première préoccupation est la résistance : le système doit supporter son propre
poids, ainsi que la charge qui lui est soumise
Cette résistance dépend du matériau ; on retient en général :
- la limite d'élasticité Re
- la résistance à la traction Rm
- Dureté du matériau
• Le fer plat :
• Les tubes ronds :
2.10 Problématique :
Voici quelques images donnant une idée sur la dimension et type des profilés
qu’on veut cintrer et leurs domaines d’application
Figure 2.31 : Tubes en acier utilisés dans les citernes
2.12 Conclusion :
Afin de faire une recherche bibliographique, nous avons appris c’est quoi le phénomène du
cintrage de tubes et profilés, Les différents paramètres d’un tube cintrer et aussi les défauts
qui peuvent apparaitre après l’opération de cintrage.
Nous avons bien étudié toutes les techniques de cintrages en précisant leurs avantages, leurs
inconvénients et leurs utilisations de fabrication sans oublier de faire une étude sur la
machine existante.
C’est pour cela, on peut conclure que pour limiter la réduction d'épaisseur et pour limiter les
plis choses qui est inévitable dans les trois méthodes de cintrage précédentes on utilise
pratiquement le cintrage par roulage qui se fait par la cintreuse à galets (c’est la machine
qu’on a choisie pour notre projet).
Chapitre 3 Etude fonctionnelle
● Thème du projet
Etude, conception et fabrication d’une cintreuse à 3 galets
● Travail demandé :
SOLIDWORKS 2017.
3.1. Introduction :
L’analyse fonctionnelle est une technique utilisée afin de déterminer et de comprendre les
besoins d’un projet pour garantir sa fiabilité ainsi que la satisfaction du client en respectant
des diverses contraintes. Dans ce chapitre nous développons d’une part l’analyse
fonctionnelle externe d’autre part, nous étudions l’analyse fonctionnelle interne, afin de bien
choisir les solutions technologiques adéquates pour notre système.
Pour formaliser l’énoncé du besoin, l’utilisation de l’outil bête à cornes est le mieux adapté.
Pour déterminer la « bête à cornes » d’un système, il est nécessaire de poser les trois
questions suivantes :
Pour cela on utilise un outil appelé Tri croisé qui permet de comparer les fonctions de service
entre eux et attribuer à chaque fois une note pour classer ces fonctions selon leur importance.
Le barème d’évaluation est donné par le tableau suivant.
Nous appliquons la méthode du « trie croisé » pour faire la comparaison des différentes
fonctions de service de notre système afin de distinguer le degré d’importance entre eux
comme la montre le tableau suivant.
Tableau 3.2 : Hiérarchisation des fonctions
FP1 1 2 3 2 3 11 42.30
FC1 1 3 0 3 7 26.92
FC2 2 0 2 4 15.38
FC3 1 2 3 11.53
FC4 1 1 3.84
FC5 0 0
Total 26 100
La méthode de tri croisé nous permet de tracer l’histogramme des fonctions suivant.
Figure 3.3 : Histogramme des fonctions
Le diagramme FAST représente toutes les fonctions techniques et leurs solutions comme il
est indiqué dans la figure ci-dessous.
Figure 3.6 : Diagramme FAST
• Valorisation globale
1 Douteuse
2 Moyenne
3 Bien adaptée
● Valorisation globale :
Tableau 3.5 : Valorisation globale
1 Utile
2 Nécessaire
3 Importante
4 Très importante
5 Fondamentale
● C1 Précision
● C2 Effort transmissible
● C3 Coût
● C4 Purée de vie
K ST2 ST3
Critères Note Total Note Total
C1 4 2 8 3 12
C2 3 2 6 3 9
C3 1 3 3 2 2
C4 3 3 9 2 6
26 29
Conclusion :
Nous allons choisir la solution technologique ST3 (2 Roulements à billes à contact radial) qui
a une note totale de 29.
Par goupille
● Assemblage ● Concentration de
Simple et contrainte sur
économique l’arbre
● Couple
important
Peut servir
d’organe de
sécurité
Par clavette
K ST4 ST5
Critères Note Total Note Total
C1 4 3 12 3 12
C2 4 2 8 3 12
20 24
Conclusion
Nous allons choisir la solution technologique ST5 (Clavette) qui a un total de 24.
K ST8 ST9
Critères Note Total Note Total
C1 4 3 12 3 12
C2 4 2 8 3 12
C3 4 3 12 0 0
C4 4 2 8 3 12
40 36
Conclusion
● C1 : Rendement
● C2 : Puissance transmissible
● C3 : Rapport de réduction adaptable (faible vitesse de rotation)
Tableau 3.13: Note finale des solutions
C1 3 3 9 3 9 3 9
C2 5 3 15 3 15 2 10
C3 4 3 12 1 4 3 12
36 28 31
Conclusion
Nous allons choisir la solution technologique ST15 (Engrenage à denture droite) qui a un
total de 36.
3.4. Conclusion
L’analyse fonctionnelle du système dans cette partie, nous a permis d’une part d’annoncer le
besoin du système, d’identifier et de caractériser ses fonctions de service et de prévoir leurs
degrés de performance dans la satisfaction du besoin.
Chapitre 4 : Calcul et conception
Dans ce chapitre on va faire en premier lieu une étude mécanique (schéma cinématique,
calcul du moment de cintrage, Force du cintrage et rapport d’engrenage)
La modélisation cinématique des mécanismes a pour objet la constitution d’un outil de calcul
permettant de valider ou de vérifier par le calcul les performances mécaniques d’un système.
Chaque mécanisme est composé de plusieurs sous-ensembles reliés entre eux par une ou
plusieurs liaisons.
C’est pour cela qu’on a besoin d’une classe d’équivalence, une identification des liaisons et
un schéma cinématique.
A : {1,2,3}
Figure 4.1 : Classe d’équivalence A
B : {4,5,5’}
C : {6,6’}
E : {7’,8’,9’}
F : {10,9 ‘’}
G : {12}
Figure 4.7 : Classe d’équivalence G
H : {11}
Dans cette étape on essaye d’identifier la nature des contacts entre les classes d’équivalences
puis en déduire la nature des liaisons. C’est pour cela qu’il faut respecter ces 2 règles :
- Il n’y a pas des liaisons s’il n’y a pas de contact entre les deux ensembles.
- Il faut supposer que le reste du mécanisme enlève lorsqu’on étudie la liaison entre les
deux ensembles.
Voici le graphe de liaison
L1 : Liaison Hélicoïdale (H , y→ ).
Pour calculer le couple nécessaire pour le cintrage des tubes et des profilés, on va prendre un
exemple d’un tube creux acier C45 avec les données suivantes :
Avec
D1=40mm
D2=38mm
L=900mm
A propos du module d’élasticité et module du poisson, de manière générale tous les aciers ont
les caractéristiques suivantes
E ×Iz
Mc = ρ = E R×Iz avec :
6
Pour notre cas, on a : E = 200000 Mpa = 205000 × 10 N/ m²
La formule pour calculer la section d’un tube creux et celle dessous à l’aide de (l’annexe 2)
Iz = π
64
(D4-d4) = π
64
(0.044-0.0364) = 0.0432 x 10-6 m4
Alors le moment de cintrage :
Mc = 200000 × 106 × 0.0432 10−6
0.15
= 57220 N.m.
● Modélisation :
Considérons le même tube en acier (c45) reposant sur deux appuis qui sont les deux galets
entraîneurs soumise à une charge concentrée verticale au milieu
Avec :
❖ Vitesse de rotation :
Lorsqu’on va faire le cintrage de tubes, on a besoin d’une vitesse raisonnable pour une
déformation plastique. Alors, nous avons estimé que la vitesse de rotation du galet permettant
le cintrage est de l’ordre de quelques tours par minutes. C’est pour cela, nous choisissons
pour la vitesse de rotation du moteur Nm 1500 tr/min avec un réducteur de rapport Rr =
1/100 (Voir annexe 3 et 4).
Ensuite, nous avons choisir de prévoir un pignon engrené lié à 2 roues dentées par obstacle et
dont la taille du pignon = ½ roue 1 = ½ roue 2.
C'est-à-dire le rapport de transmission (de réduction) r égale à :
N2 r1 c1 Z1 1
r= N1 = r2 = c2 = Z2 = 2
Figure 4.13 : Transmission de puissance
Pour la puissance du moteur on ne va pas la calculer car la société nous a proposer d’utiliser
un moteur de puissance égal à 0.75kw puisque cette puissance est suffisante pour faire
tourner les 2 arbres entraineurs.
❖ Choix du moteur :
Pour la puissance du moteur on ne va pas la calculer car la société nous a proposer d’utiliser
un moteur de puissance égal à 0.75kw puisque cette puissance est suffisante pour faire
tourner les 2 arbres entraineurs.
Figure 4.14 : Moteur triphasé
✔ Généralités :
✔ On appelle « engrenage » l’ensemble des deux roues dentées
s’engrenant l’une avec l’autre et permettant de transmettre un mouvement ou
une puissance avec un rapport de vitesse invariable.
✔ Ce sont les systèmes de transmission de mouvement et de puissance les plus
utilisés, les plus résistants et les plus durables.
✔ Ils sont normalisés ce qui permet leur interchangeabilité et réduit leur coût de
fabrication.
✔ La roue qui a le plus petit nombre de dents est appelée « pignon » et c’est
généralement elle qui reçoit la puissance du moteur.
❖ Choix de l’engrenage :
Engrenages à axes parallèles à denture droite :
✔ Les arbres sont parallèles et les dents des deux engrenages sont également parallèles
d’engrenage.
Figure 4.15 : Engrenage à denture droite
✔ Choix de matériaux :
Afin d’avoir la garantie d’une qualité constante et garantir la durée de vie de l’engrenage,
Nous avons choisi un matériau très utilisé dans la fabrication des organes de transmission
(pignon, roue dentée ...) qui est l’acier 40SiNiCrMoV10.
Il se caractérise, par une bonne tenue à la fatigue et à la résistance au choc. Grâce à leur
limite élastique élevée (Re).
✔ Analyse type :
C% Cr% Mo%
❖ Dimensionnement de l’engrenage :
La géométrie des engrenages est entièrement décrite par un ensemble de paramètres qui sont
également utilisés pour leur normalisation.
À chaque variable peut être associé un indice permettant associer un indice permettant de
distinguer les deux engrenages.
✔ Pignon (menant) : 1.
✔ Roue (menée) : 2.
C moteur C2 C1
Ft = C récépteur
r menée = r menant = r 2 = r 1 .
Or dans notre cas, on n’a pas ni la valeur de rayon de pignon (r1), ni la valeur de rayon de
roue (r2).
Pour cela, on va fixer la valeur de rayon de roue dentée à r2 = 110 mm (d2 = 220 mm) afin
de déterminer la valeur de l’effort tangentiel Ft :
C2 57220
Ft = r 2 = 0.11 = 5 20181.8 N
520181.8
F = FT
COS α = cos (20) = 553.384,9 N
Le module m est déterminé par un calcul de résistance des matériaux. La relation permettant
le calcul de ce module est :
m ≥ 2.34 √(‖𝐹𝑡‖/(𝑘∗𝑅𝑝𝑒))
Avec :
Rpe = Re/s avec [Re : limite d’élasticité, s : coefficient de sécurité (s= 2 ; voir tableau choix
partie annexe5).
❖ Désignation de l’engrenage :
Après le calcul qu’on a fait sur le module, on peut maintenant déterminer la désignation de
l’engrenage (Pignon 1 ; Roue 2 ; Roue 2’) dans le tableau suivant :
❖ Calcul du l’entraxe :
m×(Z1+Z2) 2×(55+110)
a1 = 2 = 2 = 165 mm.
m×(Z1+Z2′) 2×(55+110)
a2 = 2 = 2 = 165 mm.
La force nécessaire pour cintrer le tube rectangulaire en acier qu’on a calculer précédemment
égale à la force radiale de galet, c'est-à-dire Fc =Fr galet =128266 N.
4.2.7. Choix des roulements
La première étape d’une sélection de roulement pour une application donnée est de définir les
facteurs influant la sélection. Ce sont des critères qui doivent être rencontrés afin d’assurer le
bon fonctionnement de la machine. Ces critères font également la différence entre deux
solutions équivalentes au point de vue de la durée calculée.
❖ Espace disponible
Il existe deux types de chargements pouvant être appliqués sur un roulement : une charge
radiale et une charge axiale.
Figure 4.21 : Le choix de roulement
Pour faire la fixation de roues, nous choisissions d’utiliser un palier de roulement d type SKF
pour ne pas encombrer les chariots et puisque nous avons une hauteur à respecter.
Figure 4.22 : Palier de roulement
Le moteur asynchrone couplé à un variateur de fréquence est de loin le type de moteur le plus
utilisé pour les applications où il est nécessaire de contrôler la vitesse et le déplacement d’une
charge. Le système moteur-variateur convient bien pour des applications tels que les
ascenseurs car on recherche une excellente précision à fois au niveau de la vitesse (confort
des utilisateurs) et de la précision de la position de la cabine par rapport aux paliers. Quant au
moteur asynchrone seul, sa popularité résulte du peu d’entretien nécessaire, de sa simplicité
de construction, de sa standardisation et de sa robuste.
❖ Principe de fonctionnement :
Le principe de fonctionnement d’un moteur asynchrone repose :
● D’une part sur la création d’un courant électrique induit dans un conducteur placé
dans un champ magnétique tournant. Le conducteur en question est un des barreaux
de la cage d’écureuil ci-dessous constituant le rotor du moteur. L’induction du courant
ne peut se faire que si le conducteur est en court-circuit (c’est le cas puisque les deux
bagues latérales relient tous les barreaux).
● D’autre part, sur la création d’une force motrice sur le conducteur considéré (parcouru
par un courant et placé dans un champ magnétique tournant ou variable) dont le sens
est donné par la règle des trois doigts de la main droite.
❖ Les liaisons possibles :
On a le choix entre deux liaisons possibles, on a adapté la liaison forme en Etoile car notre
moteur exige une tension égale à 380v (voir annexe).
Donc on a
P= √3. U. I. Cosφ
Les bornes NO (Normally opened) et NC (Normally closed) représentent les symboles des
bornes de contact. Chaque symbole désigne un seul terminal : terminal normalement ouvert,
terminal normalement fermé et terminal commun, respectivement.
En ce qui concerne la relation entre les bornes de contact et les structures de contact, le point
de contact a est composé de deux bornes NO, le point de contact b est composé de deux
bornes NC et le point de contact c est composé d'une seule borne NO et NC. Par conséquent,
le point de contact 1c peut être utilisé soit comme point de contact 1a, soit comme point de
contact 1b, mais ne peut pas être utilisé comme point de contact 1a1b. En effet, le point de
contact 1c a un terminal COM sur un côté et ne peut donc pas être séparé.
On a utilisé les boutants poussoirs suivants dans la partie commande du moteur triphasé (voir
annexe)
4.2.3. Contacteur :
Il a la même fonction qu'un relais électromécanique, sauf que ses contacts sont prévus pour
supporter un courant beaucoup plus important.
Les contacteurs sont utilisés afin d'alimenter des moteurs industriels de petite, moyenne et
grande puissance. Ils possèdent un pouvoir de coupure important.
Symbole électrique d'un contacteur tripolaire : à gauche la bobine, au contre les contacts de
puissance, à droite un contact auxiliaire.
Figure 4.29 : Symbole électrique d'un contacteur tripolaire
On a utilisé le dispositif de verrouillage mécanique pour empêcher les états indésirables dans
la machine d'état. L’interverrouillage sert à empêcher une machine de nuire à son opérateur
ou de se détériorer en arrêtant la machine lors du déclenchement, citant l’exemple des fours à
micro-ondes domestiques ils sont équipés de commutateurs de verrouillage qui désactivent le
magnétron si la porte est ouverte. Les interverrouillages servent également de dispositifs de
sécurité importants dans des environnements industriels, où ils protègent les employés.
La fonction Interlock est assurée par une boucle de courant isolée selon un procédé
galvanique. Dans ce circuit passif, il n’y a pas de composant électronique actif de type
semi-conducteur ou transistor, cette fonction est assurée par un relais électromécanique. Cette
fonction est rendue active et opérationnelle par un simple court-circuit dans le circuit
d’Interlock.
Provoquer la coupure du circuit d’alimentation générale (bus continu), dans ce cas tous les
circuits (carte de puissance à découpage, carte mère, circuit d’affichage, carte de
contrôle-commande, etc…) ne sont plus alimentés,
Provoquer la coupure du circuit de découpage, notamment en stoppant de façon hardware les
signaux de commandes des transistors de puissance.
Mais dans tous les cas, un circuit d’Interlock ouvert ne donne aucune possibilité de démarrer.
Un connecteur préconfiguré en court-circuit peut être livré avec l’équipement.
Cette méthode répond aux exigences IEC/EN et UL 60950 et assure le meilleur niveau de
sécurité.
4.2.5. Disjoncteur :
❖ Principe :
● Dans le cas d'une surcharge : effet thermique, la réponse au dysfonctionnement est
alors lente (la coupure du circuit peut prendre de quelques dixièmes de seconde à
plusieurs minutes, en fonction de l'importance de la surcharge).
● Dans le cas d'un court-circuit (intensité pouvant monter à plusieurs milliers
d'ampères) : effet magnétique, la réponse est alors très rapide (de l'ordre de la
milliseconde).
❖ Composants :
1. Manette servant à couper ou à réarmer le disjoncteur
manuellement. Elle indique également l'état du
disjoncteur (ouvert ou fermé). La plupart des
disjoncteurs sont conçus pour pouvoir disjoncter même
si la manette est maintenue manuellement en position
fermée.
2. Mécanisme lié à la manette, sépare ou approche les
contacts.
3. Contacts permettant au courant de passer lorsqu'ils se
touchent.
4. Connecteurs.
5. Bilame (deux lames soudées à coefficients de
dilatation différents) : relais thermique
(protection contre les surcharges).
6. Vis de réglage, permet au fabricant d'ajuster le seuil de déclenchement en courant
avec précision après assemblage.
7. Bobine ou solénoïde : relais magnétique (protection contre les courts-circuits).
8. Chambre de coupure de l'arc électrique.
❖ Fonctionnement :
Si les courants I1 et I2 sont différents du fait de la présence d'un courant de fuite If, un
courant prend naissance dans l'enroulement K1 qui, en alimentant le relais K2 (normalement
fermé par accrochage mécanique lors de l'armement) provoque la coupure de l'alimentation.
Le relais K2 restera dans cet état jusqu'au prochain réarmement, lequel ne sera possible que si
le courant de défaut If a disparu, c'est-à-dire si le défaut d'isolement l'occasionnant a été
trouvé et réparé.
Figure 4.33 : Fonctionnement disjoncteur
Nous avons utilisé deux types de disjoncteur, disjoncteur unipolaire et un autre tripolaires
(voir annexe 6) sans neutre pour installation triphasé 380V/400V.
Le relais thermique est un appareil de protection capable de protéger contre les surcharges.
Une surcharge est une élévation anormale du courant consommé par le ou les récepteurs dans
notre cas c’est le moteur triphasé. Cette élévation faible du courant mais prolongée dans le
temps va entraîner un échauffement de l'installation pouvant aller jusqu'à sa destruction.
Nous utilisons pour nous prémunir de ce type de problème soit des fusibles de type G1, soit
des disjoncteurs, soit des relais thermiques. L'augmentation du courant n'étant pas soudaine il
n'est pas nécessaire de couper l'alimentation du circuit de puissance d'une façon brutale. Par
contre le temps de coupure devra être inversement proportionnel à l'augmentation du courant
: plus le courant augmente plus le temps de détection et de coupure doit être court (voir
annexe 7).
Le relais thermique doit être réglé à l'intensité nominale du récepteur à protéger (Ir
= In ou Ia), d’où dans notre cas on a un moteur qui à Ir=1,9A donc In=1,9A.
Le déclenchement réel se fait à 1,15 Ir.
Le relais thermique utilise la propriété d'un bilame formé de deux lames minces ayant un
coefficient de dilatation différent. L'un nul ne se tordra pas sous l'effet de la chaleur, l'autre
non nul lui permettra de se tordre. Pour avoir l'image de la chaleur.
❖ Algorigramme :
5.1. Introduction
La CAO est une technique qui consiste à rassembler les qualités de l’homme et de
l’ordinateur afin que l’équipe ainsi formée travaille mieux que chacun séparément.
La conception assistée par ordinateur nous aide à tester virtuellement à l’aide d’un ordinateur
et des logiciels de conception (Catia, solide Works, etc. …) de réalise des produits
manufacturés et les outils pour les fabriquer.
5.2. Avantages
Le domaine d’utilisation de conception mécanique est trop diversifié on peut prendre comme
exemples :
− Aéronautiques.
Maintenant on va présenter les éléments de la partie supérieur qui vont être d’une grande
importance pour assurer le cintrage des profilés.
La liaison entre le galet entraîneur et l’arbre de transmission est une liaison encastrement :
donc pour un arrêt en rotation on a comme solution une clavette+rainure et pour un arrêt en
translation on a un épaulement + rondelle + écrou.
Comme pour le galet entraineur la liaison entre le galet presseur et l’arbre est une liaison
encastrement et elle est assurée par la même méthode.
Sous ensemble2 :
L’assemblage de l’axe et l’arbre fileter s’est par l’intermediaire de la piece mediane qui est
lier avec l’axe fileter par une goupille et avec l’axe avec une trou.
L’axe a un mouvement de translation par rapport l’arbre fileter qui est limiter par les deux
demi sphère.
Ces demi sphères sont liés à l’axe par un filetage et ils facilitent le maintien de l’axe.
Sous ensemble3 :
Ce sou ensemble est constitué de deux pièces prismatiques attachées par deux boulant (vis
écrou). L’assemblage donne une forme cylindrique (alésage) qui va porter l’axe porte galet
supérieur à l’aide d’un roulement à contact radial.
- Le boitier supérieur
- Le bâti frontal
Bâti frontal
Ces galets vont guider les profilés pour réduire la déformation latérale, ils doivent faire
légèrement pression contre le profiler à courber.
Figure 5.16 : Galet latéral
Pour ajuster l’alignement des profilés, il faut modifier la distance entre les galets
d’ajustement de déformation et la surface de travail. Cette tâche se fera à travers le serrage et
desserrage des axes d’ajustement à l’aide des écrous
❖ Support du moteur et des roulements
Conclusion générale
ANNEXE