Mali
Mali
Mali
FACULTE DE MEDECINE ET
D’ODONTO-STOMATOLOGIE
THESE
DEDICACE
&
REMERCIEMENTS
DEDICACE
Toutes les lettres ne sauraient trouver les mots qu’il faut, tous les mots ne
sauraient exprimer la gratitude, l’amour, le respect, la reconnaissance que j’ai
envers vous qui, avez contribué à l’aboutissement de ce travail.
Aussi tout simplement dédie ce travail :
A ALLAH
Gloire à ALLAH, le Tout Puissant, le Tout Miséricordieux, le Très
Miséricordieux, de m’avoir donné la vie, la santé et l’opportunité de mener à
terme ce travail. Qu’ALLAH me pardonne et toutes mes imperfections et qu’Il
nous accorde sa grâce. Que la paix et le salut de Dieu soient sur le Prophète
Mohamed.
A ma Patrie, le Mali
Chère Patrie, tu m’as vu naitre et grandir pour devenir ce que je suis aujourd’hui
en me donnant une formation de base et universitaire de haut niveau. Que Dieu
me donne la force, le courage et surtout le temps nécessaire de te servir avec
loyauté et dévouement.
A mon très cher Père, SALIHOU ALHASSANE
A l’homme respectueux et dévoué qui m’a comblé de ses bienfaits et m’a
inculqué les principes moraux et mondains d’une vie équilibrée. Ton honnêteté,
ton ardeur dans le travail et tes grandes qualités humaines font de toi un exemple
à suivre.
En ce jour, ton fils espère être à la hauteur de tes espérances.
Que ce travail soit l’exaucement de tes vœux et le fruit de tes innombrables
sacrifices consentis pour mes études et mon éducation et témoigne de l’amour,
de l’affection et du profond respect que j’éprouve à ton égard. C’est ta réussite
avant d’être la mienne. DORS EN PAIX PAPA.
A ma très chère et adorable mère MAIMOUNATOU ABACAR
Je te dédie le fruit de ton amour, de ta tendresse et de ton abnégation.
A toi maman, l’être le plus cher, qui a su être à mon écoute, me réconforter,
calquer mes humeurs. Tu n’as cessé de lutter pour m’éduquer, me rendre
heureux. Aucune dédicace ne saurait exprimer mon profond amour, mon ultime
respect, ma gratitude et ma reconnaissance. En ce jour j’espère réaliser chère
mère et douce créature un de tes rêves, sachant que tout ce que je pourrais faire
ou dire ne pourrait égaler ce que tu m’as donné et fait pour moi. Puisse Dieu, Le
Tout Puissant, te préserver du mal, te combler de santé, de bonheur et te
procurer longue vie afin que je puisse te combler à mon tour.
A ma très douce maman Mme DIAKITE AMINATA CISSE
A une personne qui m’a tout donné sans compter. Tu m’as confondu à tes
enfants afin de nous préparer à l’avenir. Jamais je n’ai manqué de soutien et
d’affection dans ta famille. Aucun hommage ne saurait transmettre à sa juste
valeur, l’amour, le dévouement et le respect que je porte pour toi. J’implore
dieu qu’il te procure santé et qu’il m’aide à te récompenser pour tous tes
sacrifices. Je te dédie ce travail qui grâce à toi a pu voir le jour. Tu n’as pas
cessé de me soutenir et m’encourager, ton amour, ta générosité exemplaire et ta
présence constante ont fait de moi ce que je suis aujourd’hui. Tes prières ont été
pour moi un grand soutien tout au long de mes études. J’espère que tu trouveras
dans ce modeste travail un témoignage de ma gratitude, mon amour et mon
profond respect, la meilleure récompense est au près de Dieu. Que Dieu
consolide davantage nos rapports affectueux. Merci pour ta patience.
REMERCIEMENTS
-A tous mes maîtres de la faculté de médecine et d’odontostomatologie pour la
qualité de l’enseignement reçu.
Au Professeur KEITA Mamby, chef de service
Merci d’avoir éveillé en nous cet intérêt pour la chirurgie. Vous nous avez
appris la nécessité de se remettre en question et de n’être jamais satisfait des
résultats obtenus. Merci pour le savoir-faire que vous nous avez transmis.
Au Professeur COULIBALY Yacaria
Votre grandeur d’âme, votre jeunesse d’esprit et surtout votre dynamisme n’ont
pas manqué de nous impressionner. Je n’ai pas assez de mots pour vous
témoigner ma gratitude et mon affection. Merci pour votre dévouement, vos
conseils.
Puisse le seigneur vous combler de grâces.
Au Docteur ISSA Amadou
Votre rigueur scientifique et vos compétences techniques font de vous un
homme de science apprécié de tous. Votre apport pour la réalisation de ce
travail, fut plus que considérable.
Tout en espérant continuer à apprendre à vos côté, veuillez recevoir cher maitre
toute ma reconnaissance et mon estime.
Au Docteur COULIBALY Oumar
Vous avez toujours répondu à nos sollicitations quelles qu’elles soient. Nous
avons été satisfaits par tous vos enseignements. Votre simplicité, votre
dévouement au travail et surtout votre personnalité joviale sont tant de qualités
qui font de vous un aîné exemplaire. Recevez ici, grand frère tout le respect que
je voue à votre personne.
A tous les chirurgiens du service
Dr Djire Mohamed Dr Kamaté B, Dr Doumbia A, Dao M, Dr Coulibaly
Youssouf.
Pour les conseils, les enseignements et les beaux moments passés ensemble.
A tous ceux ou celles qui me sont chers et que j’ai omis de citer.
Que cette thèse soit pour vous le témoignage de mes sentiments les plus sincères
et les plus affectueux.
HOMMAGES AUX
MEMBRES DU JURY
Cher Maître,
La spontanéité avec laquelle vous avez accepté de présider ce jury malgré vos
multiples occupations prouve votre générosité et votre modestie.
Votre grande pédagogie à transmettre vos connaissances et vos qualités
humaines font de vous l’un des maîtres, les plus appréciés de la faculté.
Recevez, ici cher Maître l’expression de notre reconnaissance.
Cher Maître,
Merci pour l’honneur que vous nous faites en acceptant de juger ce travail
malgré vos multiples sollicitations ; homme de science, votre souci pour le
travail bien fait, vos qualités humaines font de vous un maître admirable.
Trouvez ici l’expression de notre profonde reconnaissance.
Cher Maître,
Nous sommes honorés d’être parmi vos élèves. Nous avons été émerveillés par
l’intérêt que vous accordez à la recherche scientifique. Vos immenses
connaissances intellectuelles dans une simplicité sans égale et votre rigueur dans
le travail ont forcé l’admiration de tous et ont fait de vous un encadreur souhaité
par tant d’élèves. Qu’Allah vous accorde longue vie pour que l’école malienne
continue à bénéficier de votre expérience.
Cher Maître,
Nous vous sommes très reconnaissants pour l’encadrement dont nous avons été
le sujet tout au long de notre séjour au service de chirurgie pédiatrique. Vos
qualités humaines et intellectuelles, votre générosité, votre amabilité, votre
disponibilité à nos multiples sollicitations, votre collaboration et la qualité des
conseils donnés ont été d’un intérêt particulier.
Recevez ici cher maître notre profonde reconnaissance et nos sincères
remerciements.
LISTE DES
ABREVIATIONS
-Encycl. : Encyclopédie
- Chir : Chirurgical
-Coll. : Collaborateur
-% : Pourcentage
SOMMAIRE
SOMMAIRE
I-INTRODUCTION……………………………………………….…………….1
II-OBJECTIFS……………………………………………………………..…….3
III-GENERALITES…………………………………………..………………….5
IV-METHODOLOGIE…………………………………………………………74
V-RESULTATS…………………………………………………..……………80
VI-COMMENTAIRES ET DISCUSSION………………………….…………90
VIII-REFERENCES…………………………………………………………102
IX-ANNEXES……………………………………………………....……….114
Tableau II : Année
Tableau IV : Ethnie
Tableau V : Résidence
Tableau IX : Biologie
INTRODUCTION
I. INTRODUCTION :
Les pseudo-kystes du pancréas (PKP) sont des collections liquidiennes riches en
amylases sans paroi propre qui résultent des remaniements de foyers de nécrose,
de siège intra ou extra pancréatique [1].
La grande majorité des pseudo-kystes surviennent suite à un traumatisme
abdominal dont le mécanisme le plus observé est le coup de guidon.
Les pseudo-kystes sont considérés comme une entité rare en pédiatrie.
BAP A [2] en 2006 et ses collaborateurs ont enregistré 7cas des PKP au CHU
Aristide le Dantec de Dakar.
KANDRI A [1] en 2015 au Maroc a fait une étude rétrospective sur 08 cas de
pseudo kystes du pancréas post traumatiques. SOUKAINA K [3] en 2017 a
rapporté 15 cas de pseudo-kystes au CHU MOHAMED VI de Marrakech.
SAIDI I M [4] en 2018 a enregistré 16 cas des faux kystes du pancréas au CHU
IBN DE RABAT. En Europe il manque de données épidémiologiques fiables
par rapport à cette pathologie.
Le diagnostic de cette pathologie, est actuellement facile grâce aux progrès de
l’imagerie médicale notamment la tomodensitométrie qui constitue l’examen
clef en matière de pathologie pancréatique et de la cholangio-pancréato-IRM.
La prise en charge des pseudos kystes du pancréas est multidisciplinaire
(médicale, chirurgicale, endoscopique). Actuellement différentes modalités
thérapeutiques peuvent être adoptées allant de la simple surveillance au
traitement chirurgical, en passant par le drainage percutané ou endoscopique. Le
pronostic des pseudo- kystes dépend principalement de la pathologie
pancréatique sous-jacente (c'est-à-dire la fonction pancréatique) et des
complications liées à l’évolution du pseudo kyste [4].
Au Mali aucune étude n’a été réalisée sur cette pathologie, d’ où ce travail.
OBJECTIFS
II. OBJECTIFS :
Objectif général
Objectifs spécifiques :
GENERALITES
III. GENERALITES
1. ETYMOLOGIE :[5]
Le pancréas, étymologiquement "tout en viande" (pan : tout ; kréas : viande), fut
décrit pour la première fois par Hérophilus, un anatomiste et chirurgien grec.
Il fut nommé quelques centaines d'années plus tard par un autre anatomiste grec,
Ruphos.
Le pancréas est une glande à sécrétion à la fois externe, contribuant à la
digestion, et interne, agissant sur la nutrition générale. Ses canaux excréteurs
s’ouvrent dans la deuxième portion du duodénum.
Corps
Le corps est allongé de droite à gauche et de bas en haut .Sa longueur est de 8 à
9 centimètres ; sa hauteur ne dépasse généralement pas 4 centimètres et son
épaisseur est de 2 centimètres en moyenne. On lui reconnaît : trois faces
(antérieure, postérieure, et inférieure) et trois bords.
La Queue
C'est l'extrémité gauche du pancréas elle est séparée du corps par l'échancrure
des vaisseaux spléniques à son bord supérieur. Plus ou moins développée, elle se
dirige vers le hile de la rate dans l'épaisseur de l'épiploon pancréatico-splénique.
2-2 Dimensions et Poids
Le pancréas mesure environ 15 centimètres de long. Il atteint au niveau de la
tête sa plus grande hauteur, qui est de 6 à 7 centimètres, et sa plus grande
épaisseur, qui varie entre 2 et 3 centimètres. Il pèse de 70 à 80 grammes.
2-3 Situation et Moyens de Fixité
C'est un organe couché transversalement en avant des gros vaisseaux pré
vertébraux et du rein gauche, du deuxième duodénum à la rate. C'est donc un
organe profond, rétro péritonéal entre la douzième vertèbre thoracique et la
troisième lombaire. Légèrement oblique en haut et à gauche, il présente une
concavité postérieure et une concavité antérieure moulée sur la face postérieure
de l'estomac.
Le pancréas est un des organes le plus fixe de l'organisme :
plaqué contre la paroi abdominale postérieure par le fascia d'accolement de
TREITZ;
enchâssé dans le cadre duodénal auquel il est en outre amarré par les canaux
qui le traversent (canal cholédoque et canaux pancréatiques) et le système
vasculo-nerveux qui leur est communs.
Crane
Gauche
he
3. Rapports : [6, 7, 8]
La connaissance de ces rapports permet d’expliquer les différents aspects
cliniques que peut revêtir les PKP. Et surtout les nombreuses possibilités
chirurgicales selon le siège et la nature du pseudo-kyste.
a. Rapports du duodéno-pancréas : (figure 2)
Le duodéno-pancréas est situé dans une loge péritonéale limitée :
*En arrière par le fascia de TREITZ qui l’accole au plan postérieur.
*En avant par le péritoine pariétal postérieur
Ainsi, le duodéno-pancréas est :
Crane
Gauche
Crane
b. Rapports du pancréas gauche :
Figure 3 : Rapports du pancréas gauche Gauche
La veine splénique :
Née dans le hile de la rate, chemine entièrement à la face postérieure du
pancréas dont elle suit la direction jusqu’au niveau de l’isthme. En cours de
route, elle reçoit un nombre variable de petites collatéraux nés directement du
parenchyme pancréatique dont elle est ainsi étroitement solidaire.
La veine mésentérique inférieure :
N’a qu’un court trajet dans la loge pancréatique gauche. Elle forme avec l’artère
colique supérieure gauche l’arc vasculaire de TREITZ. Elle croise ensuite un
peu au dessus et à gauche de l’angle duodéno-jéjunal le bord inférieur du corps
du pancréas pour passer à sa face postérieure et venir se réunir à la veine
splénique pour former le tronc spléno-mésaraique. Les faux kystes du pancréas :
choix du type et du moment d’intervention.
b.2. Les rapports à l’extérieur de la loge péritonéale :
A l’extérieur de la loge péritonéale, le pancréas gauche répond :
En avant : à l’ACE dont le péritoine pré-pancréatique forme la paroi
postérieure et par l’intermédiaire de l’arrière cavité au petit épiploon et au
corps de l’estomac.
En arrière : par l’intermédiaire du mésogastre accolé, le pancréas gauche
répond à l’aorte abdominale donnant naissance à l’artère mésentérique
supérieure et sur son bord droit à l’artère rénale droite.
Il faut souligner l’importance des rapports entre le pancréas gauche et la rate qui
chirurgicalement apparaissent souvent comme étroitement solidaire si bien que
l’exérèse du pancréas gauche oblige généralement à une splénectomie associée.
3. Vascularisation et innervation du pancreas : [9]
a. Vascularisation artérielle :
a.1. Le duodéno-pancréas :
Sa vascularisation est assurée par les deux arcades pancréatico-duodénales,
branches de l’artère gastroduodénale et de l’artère mésentérique supérieure.
L’arcade pancréatico-duodénales supérieure (ou postérieure) :
Crane
Droit
b.1. Le duodéno-pancréas :
Sa vascularisation veineuse est assurée surtout par les 2 arcades veineuses
pancréatico-duodénales homologues aux arcades artérielles.
L’arcade veineuse PDS (postérieure) :
Elle a un trajet qui suit celui de l’arcade artérielle, la veine passant cependant en
arrière du cholédoque et formant avec l’artère homologue une pince vasculaire
au cholédoque.
Cette arcade anastomose la veine PDS droite, affluent de la veine porte, à la
veine PDS gauche, affluent de la mésentérique supérieure à sa terminaison.
Gauche
Crane
Gauche
Crane
Gauche
d. Innervation duodéno-pancreatique :
Crane
Gauche
6- Anatomo-pathologie
Aspects macroscopique et microscopique du pseudo-kyste du pancréas
6.1 Macroscopie :
a. Siège :
Pour certains auteurs dont Joshi U [10], les PKP peuvent siéger dans n’importe
quel segment du pancréas sans localisation élective.
Pour d’autres, les pseudo-kystes sont le plus souvent adjacents au pancréas.
Moins souvent, des pseudo-kystes se forment dans le parenchyme pancréatique
ou s'étendent à d'autres localisations intra péritonéales ou rétro péritonéales. [11]
La distinction entre localisation extra et intra-parenchymateuse est importante
car pour certains auteurs, c’est en pratique le kyste extra-pancréatique qui
répond le mieux à l’appellation de pseudo-kyste.
- PKP extra-parenchymateux : se voient surtout dans les pancréatites aigues. Au
début, la paroi du pseudo-kyste est constituée par des organes de voisinage et
leurs rapports péritonéaux, réalisant ainsi une collection extrinsèque : la
collection se fait dans l’arrière cavité des épiploons : organes et méso de
voisinage (estomac, épiploon, ligament gastro-colique, méso côlon) limitent leur
extension et constituent leur paroi.
L’épanchement initial s’organise, un tissu inflammatoire apparaît à la périphérie
favorisant une ébauche de paroi longtemps fragile pendant les premières
semaines de son développement. Au bout de 4 à 6 semaines cette paroi devient
scléreuse dissociant des organes de voisinage, épaisse et qui se prête
correctement aux anastomoses. Ils contiennent du suc pancréatique et des débris
nécrotiques.
- PKP intra-parenchymateux : se voient surtout dans les PC.
b. Taille :
Ils peuvent être volumineux, la taille des PK varie de 2 à 20 cm. [12]
c. Nombre :
Ils sont le plus souvent uniques dans 90 % des cas[13], mais peuvent être
multiples jusqu’à dans 15% des cas selon Deprez PH. [14]
d. Contenu :
Le liquide à l'intérieur du kyste est opaque, sombre et de faible viscosité sans
matière solide. [12].
6.2 Microscopie :
Les pseudo-kystes pancréatiques ont une paroi qui ne contient pas de
«revêtement épithélial». [12]
Ce sont des collections de liquide pancréatique entourées d’une paroi de tissu
fibreux granuleux. [15]
Pour les pseudo-kystes c’est l’absence d’épithélium et le caractère fibreux de la
paroi qui permettent la distinction histologique avec les autres lésions kystiques
notamment les cystadénomes. [15]
7. Classification des pseudo-kystes pancréatiques :
7.1. Classification de DEGIDIO et SCHEIN (16) :
Ils ont proposé, en 1991 une classification simple, à partir d’une étude portant
sur 83 patients : elle distingue 3 situations différentes en fonction de l’existence
d’une PA ou d’une PC sous jacente, de l'anatomie canalaire pancréatique et de la
présence d’une communication entre les PKP et le canal pancréatique.
Types de PKP :
Type 1 Type 2 Type 3
La maltraitance des enfants ne doit pas être négligée comme cause possible du
traumatisme.
La formation d’un PKP après un traumatisme abdominal peut se faire selon deux
mécanismes directe ou indirecte :
Le plus souvent, le traumatisme est responsable de lésions de pancréatite aigüe
nécrotique ou hémorragique avec pour conséquence une fuite de suc
pancréatique à partir de petits canaux.
Le kyste alors peut se former dans les dix à deux mois parfois plus dans d’autres
cas, la rupture du canal principal entraine une effusion massive de liquide
alimentant une collection pseudo-kystique, ceci en étant accompagné par une
nécrose parenchymateuse engendrée par l’autodigestion pancréatique due à
l’activation de cytokinases mises en liberté par le traumatisme. [26]
b. Causes non traumatiques : [25]
Causes métaboliques et nutritionnels :
L’hypercalcémie et l’hyperlipidémie sont deux causes reconnues de la
pancréatite, tant chez les enfants que les adultes.
L'hyperparathyroïdie primaire liée à un adénome ou hyperplasie (parfois
secondaire à une néoplasie endocrinienne multiple, de type IIa) est la cause la
plus fréquente de l'hypercalcémie, suivie par l'hyperparathyroïdie secondaire à
une insuffisance rénale chronique.
La triglycéridémie diabétique ou familiale, avec des niveaux de triglycérides
sériques supérieurs à 1000 mg/dl, augmente considérablement le risque de
pancréatite.
Les patients subissant une dialyse sont également à risque accru de développer
une pancréatite, car environ la moitié d'entre eux ont une hyperlipidémie.
Causes obstructives :
Les calculs biliaires sont occasionnellement trouvés chez les enfants atteints de
pancréatite. Les calculs pigmentaires résultant de la maladie hémolytique
peuvent survenir dans le groupe d'âge pré pubère.
A. Radiographies standards
1. Abdomen sans préparation :
Résultats : L’ASP permet de mettre en évidence les anomalies suivantes :
- des calcifications pancréatiques lors de pancréatites chroniques calcifiantes.
- un syndrome occlusif ou sub-occlusif secondaire à une pancréatite ou à une
compression intestinale par le PKP.
- un refoulement des structures digestives (estomac, duodénum, ou côlon
transverse).
Degré de confidence : les autres lésions kystiques du pancréas, ainsi que
certaines variantes anatomiques de la glande pancréatiques peuvent mimer la
présence d’un PKP.
Ceci concourt au fait que l’ASP ne soit pas une méthode de choix pour porter le
diagnostic d’un PKP, et devrait impérativement être complété par les autres
moyens d’investigations plus sensibles et plus spécifiques [31].
2. La radiographie thoracique :
Résultats : la radiographie pulmonaire renseigne sur la survenue d’un
épanchement pleural unilatéral le plus souvent, du côté gauche ou bilatéral et sur
son abondance. Le côté de l’épanchement peut renseigner sur la localisation du
pseudo- kyste sur le pancréas.
B. L’échographie et la tomodensitométrie abdominale :
Ces deux examens ont bouleversé l’approche diagnostique des masses
pancréatiques.
Ces deux moyens d’investigation sont complémentaires et trouvent chacun ses
indications particulières.
1. L’échographie abdominale : (Figure 9 et 10)
Résultats : L’échographie chez un malade à jeun, retrouve une structure
liquidienne d’aspect échographique typique : le PKP correspond à une zone
anéchogène avec un net renforcement postérieur de l’interface. Il est de forme
ovalaire ou ronde ; ses contours sont réguliers et ses parois sont nettement
définis d’épaisseur variable, quelques fois soulignées d’un liseré calcique.
Durant les phases précoces du développement du pseudo-kyste, il peut
apparaître plus complexe, avec une écho structure variable. Cette dernière
diffère également en fonction de l’étiologie du PKP :
- Le PKP rétentionnel a plutôt une écho structure homogène ;
- Le PKP nécrotique a plutôt une écho structure hétérogène, en rapport avec la
présence de débris nécrotiques.
L’échographie permet de préciser le siège du pseudo-kyste, son aspect, sa taille,
sa forme, son extension, et de déceler d’éventuelles complications notamment
compressives (dilatation des voies biliaires, refoulement de la paroi duodénale
ou colique…) et vasculaires, quand elle est couplée au doppler couleur. Elle
permet alors la recherche de thromboses veineuses notamment du tronc spléno-
portal, ou de pseudo-anévrysme.
L’échographie est une technique non traumatique qui permet de différencier
précisément une masse solide d’une lésion kystique, et qui peut aider à la
discussion du moment de prise en charge chirurgicale d’un pseudo- kyste par
l’estimation de l’épaisseur de sa paroi. [32]
C’est un moyen simple et efficace pour suivre l’évolution d’un pseudo-kyste de
manière rapprochée. [33]
Degré de confidence : la sensibilité de l’échographie à détecter les PKP est
estimée à 75%, en revanche le scanner a une sensibilité estimée à 90-100% des
cas.
L’échographie a par contre, plusieurs limites dans le diagnostic initial du PKP.
Son apport est opérateur dépendant à l’encontre du scanner. La présence de gaz
intra-abdominaux en quantité importante gêne l’analyse des collections. [31]
Le PKP apparait comme une zone hypo dense, homogène, ronde ou ovale, à
contours réguliers, et surtout, bien limité par une paroi non épithéliale et fibreuse
qui résulte d’une réaction inflammatoire intense due au déversement du suc
pancréatique sur les tissus péri pancréatiques. [31]
D’après KRESSEL, la tomodensitométrie permet une confirmation diagnostique
du pseudo-kyste, et apporte une précision certaine concernant sa localisation, sa
taille, et ses rapports avec les organes de voisinage [33].
Elle garde un avantage pour la détection des collections liquidiennes caudales et
extra pancréatiques, ainsi que pour l’étude topographique préopératoire.
Selon SPIEGELMAN, elle aide à différencier les collections liquidiennes des
pseudo-kystes vrais. Une collection liquidienne aigue ne possède pas de paroi
bien définie [35]; on a alors estimé un temps de 4 semaines suffisant à la
maturation d’une collection liquidienne aigue pour devenir un pseudo-kyste.
Elle permet par ailleurs de surveiller l’évolution de la collection malgré la fin
d’une poussée de pancréatite, et de suivre de manière précise une collection
surinfectée.
Elle pourrait aider à déterminer les collections susceptibles de se résorber, et
celles risquant d’évoluer vers un abcès.
La réalisation d’un scanner semble finalement plus avantageuse que celle d’une
échographie abdominale :
- Il permet de mieux voir les rapports entre le pseudo-kyste et les organes de
voisinage
- L’étude de l’épaisseur des parois d’un pseudo-kyste et son contenu est plus
précise ;
- Il analyse les complications liées à un pseudo-kyste, notamment en cas de
compression des structures voisines ;
- Sa sensibilité (proche de 100%) est plus importante que celle de l’échographie
(75%).[25]
- Sa spécificité est de 93%.
Figue 11: scanner d'un garçon de 5 ans, blessé 21 jours plus tôt par un guidon de
vélo à Sabalibougou, montre un pseudo-kyste de 12 x 9 cm du pancréas
déplacées latéralement de l’estomac [36]
Cet examen reste contestable pour certains, car d’une part il ne permet pas
toujours d’opacifier le canal de Wirsung, et d’autre part le risque de survenue de
complications est élevé.
Son utilisation est relativement récente dans la prise en charge des pseudo-
kystes du pancréas, et ses résultats seraient susceptibles de modifier les
indications chirurgicales des drainages de pseudo-kystes, en fonction de
l’existence ou non de communication entre le pseudo-kyste et le canal de
Wirsung.
C’est une méthode sûre, présentant peu de complications à type essentiellement
de surinfection des PKP, sans mortalité.
Ainsi la CPRE a plusieurs intérêts :
- Elle permet de rechercher des signes de PC
- Elle met en évidence le caractère communiquant du PKP avec le canal de
Wirsung (objectivé dans 50% des cas au cours des PC)
- Rechercher un arrêt de produit de contraste sur le canal de Wirsung dans le cas
ou une sténose, surtout tumorale, en aval du PKP est suspectée. [39]
Les conséquences thérapeutiques de la mise en évidence d’une communication
entre le PKP et le canal de Wirsung ne sont pas clairement définies et donc elle
est considérée de manière différente selon les auteurs :
- Favorable pour certains, le PKP étant ainsi spontanément drainé.
- Défavorable pour d’autres, la communication alimentant la pseudo-kyste sans
arrêt, à fortiori an cas d’obstacle sous-jacent.
Ainsi, cette technique ne sera utilisée que pour les malades posant des difficultés
diagnostiques et également pour ceux qui nécessitent une étude canalaire
pancréatique.
E. Artériographie coelio-mésentérique :
Cette angiographie n’a pas d’intérêt diagnostic dans la prise en charge des PKP ;
cependant elle est d’une importance capitale dans le bilan préopératoire d’un
PKP évolutif sur PC à la recherche de pseudo-anévrysme.
Bien qu’il existe des arguments pour privilégier l’IRM, le scanner est toujours
un examen de référence : il est plus accessible et moins coûteux que l’IRM, il
peut être réalisé chez des patients en réanimation, il est plus sensible pour la
détection de calcifications et de bulles d’air, le bilan topographique des
collections, le temps d’examen est plus rapide au scanner qu’à l’IRM, enfin un
éventuel geste de radiologie interventionnelle est beaucoup plus simple sous
tomodensitométrie. [40]
En revanche, l’IRM est particulièrement intéressante pour diagnostiquer une
communication entre le PKP et le Wirsung, et de détecter les obstructions ou les
obstacles canalaires, rejoignant ainsi les indications de la CPRE, sans en avoir
les inconvénients. Elle permet également de visualiser le trajet fistuleux que ce
soit une fistule pancréatico pleurale, pancréatico-péritonéale ou pancréatico-
médiastinale (PKP médiastinaux).
Ainsi, l’IRM a indiscutablement sa place pour le diagnostic et le bilan des PKP :
l’imagerie canalaire pancréatique avec la recherche de sténoses, de calculs ou
d’autres anomalies et l’imagerie canalaire biliaire à la recherche d’une dilatation
; de même que pour le bilan étiologique des pancréatites non éthyliques
(héréditaires, auto-immunes…) et le diagnostic différentiel avec les autres
lésions kystiques du pancréas.
8.5 DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL :
Les diagnostics différentiels des PKP correspondent aux formations kystiques
pancréatiques solides, liquides ou mixtes ne rentrant pas dans la définition d’un
pseudo-kyste.[42]
La différenciation entre un PKP et une tumeur kystique du pancréas est cruciale
et parfois difficile. Une évaluation attentive de l’histoire clinique du patient est
d’une importance capitale dans le diagnostic positif du PKP comprenant le PKP
développé suite à un traumatisme ou à une pancréatite. [43]
Le diagnostic différentiel des PKP peut se faire avec :
- Les Kystes congénitaux du pancréas
8.6. Evolution
L’évolution naturelle des pseudo-kystes peut se faire selon différentes modalités,
soit vers la disparition ou la persistance. Cette dernière peut être
asymptomatique ou à l’opposé, symptomatique, et à fortiori s’exprimant par des
complications.
Cette distinction a été rendue possible grâce à la réalisation itérative
d’explorations radiologiques tels que l’échographie ou le scanner.
A. Résolution spontanée :
Un certain nombre de PKP régressent spontanément. Cette éventualité est
d’autant plus probable que le pseudo-kyste date de moins de 4 à 6 semaines, 40
à 50% en pédiatrie contre 10 à 30% chez l’adulte.
Leur taux de régression varie en fonction de plusieurs paramètres :
*La situation intra-pancréatique du PKP : les PKP céphaliques régressent
plus souvent (40% versus 13%) que les PKP caudaux. Les complications sont
plus fréquentes pour les PKP de la queue que pour ceux de la tête (36% versus
12%) [45]
* La taille du PKP : les PKP régressent plus souvent s’ils sont de petite taille,
40% pour ceux de moins de 6cm de diamètre contre 4% pour les autres. Par
contre, les complications sont indépendantes de la taille.
*Le nombre des PKP : les PKP multiples régressent moins fréquemment que
les PKP uniques. [46]
Enfin les PKP régressent plus fréquemment quand ils sont intra-
pancréatique qu’extra-pancréatique.
De ce fait, on peut dégager trois affirmations concernant la résolution spontanée
du PKP et pouvant guider la conduite à tenir :
1) Les PKP non compliqués de petite taille chez des patients asymptomatiques
peuvent être simplement surveillés, et ce d’autant plus si ces PKP sont
céphaliques, uniques et intra pancréatiques.
La rupture d’un pseudo-kyste est une éventualité rare. Sa gravité est fonction de
son siège :
- Une rupture intra-péritonéale réalise un tableau grave, avec une mortalité
d’environ
80% en cas d’hémopéritoine, et de 15% en son absence ;
- La rupture dans un organe creux entraîne une mortalité de 50% environ, que ce
soit dans l’estomac, dans le duodénum, dans le côlon, avec ou sans hémorragie
digestive. [48]
Cette rupture simple intra-digestive, sans hémorragie associée, peut alors
correspondre à un équivalent de drainage interne, et peut entraîner une guérison
spontanée ; mais le risque de surinfection du pseudo-kyste est alors augmenté.
b) La fistulisation :
Les épanchements séreux enzymatiques, ascitiques ou pleuraux (figure 3) sont
relativement rares. Ils surviennent essentiellement sur les PC d’origine
alcoolique, qui est une cause rare en pédiatrie, et sont liés à l’existence d’une
fistule pancréatique interne.
Si la fistule est antérieure, l’épanchement intra-péritonéal sera de l’ascite.
Si elle est postérieure, le liquide pancréatique se déverse dans le rétro-péritoine
et peut migrer dans le médiastin pour donner une pleurésie enzymatique.
Beaucoup plus rarement, la fistulisation peut se faire dans les voies biliaires, la
veine porte ou les bronches [51].
Le diagnostic peut être fait par la wirsungographie rétrograde endoscopique,
mais expose à un fort risque de surinfection.
Le traitement chirurgical de ces épanchements permet 100% de guérison, au prix
d’une morbidité et d’une mortalité per-opératoires faibles Cette complication
relativement rare (100 à 200 cas dans la littérature mondiale) est un mode
fréquent de révélation de la maladie pancréatique.
- Les traitements médicaux qui peuvent être utilisés pour traiter les PKP
sont la nutrition parentérale totale et les analogues de la somatostatine
(octréotide). Leur efficacité a été démontrée en tant que traitement adjuvant d’un
traitement interventionnel non chirurgical, mais pas en tant qu’alternative
thérapeutique seule. Une étude a montré l’efficacité de la nutrition parentérale
totale sur la régression de la taille des PKP non compliqués. Cette régression n’a
été effective que dans 68% et n’a été totale que dans 14% des cas [55]. De ce
fait, on a déduit que la nutrition parentérale totale n’est donc pas un traitement
efficace des PKP mais devrait être utilisée comme traitement adjuvant.
L’utilisation des analogues synthétiques de la somatostatine chez 7 patients, à la
dose de 300μg/j pendant 2 semaines, a été partiellement efficace chez 4 patients
et l’était totalement chez 3 patients [56]. Par conséquent, l’octréotide est utilisé
avec efficacité en tant que traitement adjuvant notamment d’un drainage
percutané.
- La transfusion, peut être envisagé en cas d’hémorragie intra kystique non
toléré ou en cas d’autres pathologies associées. Elle est réalisée sur la base du
taux d’hémoglobine du malade (Tx d’Hb du malade), le taux d’hémoglobine
ciblé (Tx d’Hb souhaité) et le poids du malade (P)
QT = (Tx d’Hb souhaité – Tx d’Hb du malade)X 6XP Sang total
QT = (Tx d’Hb souhaité – Tx d’Hb du malade)X 3XP culot globulaire
- L’ analgesie est systématique, elle est faite en fonction de l’ intensité de
la douleur.
Premier palier : paracétamol, 60mg /Kg/Jour
Deuxième palier : tramadol, 2mg/Kg/8H
- Antibiothérapie :
L’antibioprophlaxie doit être systématique dans les premiers jours post
opératoire. L’antibiotique utilisé doit être de large spectre d’activité. Exemple :
ceftriaxone, 100mg/Kg.
En cas des signes d’infection avérée, l’antibiothérapie doit être spécifique après
l’isolement et l’antibiogramme.
9.2.1. 2. Ponction percutanée :
Il s’agit d’une méthode thérapeutique peu utilisée. Elle a des résultats variés en
fonction des auteurs. En plus de son intérêt diagnostique, la ponction évacuatrice
est une possibilité thérapeutique. [62] [63]
Technique : La ponction percutanée se fait sous anesthésie locale, et sous
contrôle radiologique. Elle est guidée par échographie ou tomodensitométrie
pour le repérage et permet de ponctionner un pseudo-kyste et l’affaisser, sans
laisser de drains en place.
Elle a deux intérêts :
Elle indique la nature du PKP : contenu hémorragique, nécrotique, infecté ; elle
aide au diagnostic différentiel ;
Elle entraîne, dès la ponction, la disparition quasi-immédiate de la douleur en
relation avec le pseudo-kyste. Lors de la ponction, le liquide est envoyé
systématiquement en bactériologie et en anatomopathologie. Apport de la
technique thérapeutique :
La ponction percutanée, comme toutes les autres méthodes, a des avantages et
des inconvénients.
Ses avantages sont au nombre de quatre :
- Une diminution instantanée de la douleur en rapport avec le PKP ;
- Une faible morbidité et l’absence de mortalité ;
- Un risque de fistule pancréatique externe nul ;
- Une aide à la prise en charge : un liquide épais ou infecté peut conduire à
réaliser dans le même temps un drainage externe du PKP.
Les inconvénients sont :
- D’une part un risque de récidive élevé
- Et d’autre part la nécessité de réaliser parfois jusqu’à 14 ponctions chez le
même malade afin d’obtenir un résultat favorable [62].
Le traitement chirurgical d’un PKP vise avant tout à évacuer son contenu et à
prévenir ainsi la survenue de complications dramatiques (hémorragie, infection,
rupture).
9.2.4.1. Drainage chirurgical externe :
C’est un procédé des plus simples et des plus anciennement réalisé. Il a été
réalisé pour la première fois en 1883[87].
Cette technique comme le montre l’étude de la littérature, provoque un nombre
important de fistules pancréatiques externes. Elle est grevée d’une mortalité loin
d’être négligeable rejoignant les 10% avec un taux de récidive élevé (6 à 36%).
Technique :
Cette technique consiste à mettre en place dans la cavité kystique, après l’avoir
ouverte, vidée et lavée, un ou plusieurs drains, associés ou non à un méchage,
par une laparotomie le plus souvent médiane, sous anesthésie générale.
Apport de la technique :
Il correspond à un traitement d’attente et nécessite le plus souvent une ré-
intervention dans un second temps.
Ses principales complications sont le risque de récidive et l’apparition d’une
fistule pancréatique externe, comme dans le cas du traitement par drainage
percutané.
Son indication dans le traitement des PKP en l’absence de communication avec
le Wirsung paraît communément admise. Il trouve son indication en cas de PKP
hémorragique pour lequel une résection pancréatique est contre-indiquée du fait
de l’état général du malade ou de conditions locales ; il convient alors de réaliser
une suture de la lésion responsable de l’hémorragie associée à un drainage
externe.
Il semble cependant que ses indications se restreignent au profit du drainage
percutané, dont le taux de mortalité est plus faible et qui correspond à une
technique moins délabrante.
diagnostic de PKP posé, sa paroi étant considérée comme mature (en dehors de
toute poussée de PA).
- La kystojéjunostomie :
Réalisée à l’aide d’une anse en « Y » d’une longueur moyenne de 30cm,
l’anastomose doit être ici aussi déclive. Elle s’adresse plus aux PKP
communicants. On peut associer à la dérivation digestive, sur la même anse, une
autre dérivation concernant soit la voie biliaire principale (réalisant alors une
double dérivation), soit le canal de Wirsung (kysto wirsungojéjunostomie) en
cas de compressions de celles-ci.
Les principales contre-indications de ces techniques sont :
*L’hémorragie intra-kystique ;
*Et la surinfection du PKP fragilisant sa paroi ;
Apport de la technique chirurgicale :
Le drainage interne est préféré au drainage externe en cas de nécessité d’un
traitement chirurgical d’un PKP, en raison d’un taux de complications post-
opératoires moins élevé et d’une morbidité plus faible.. Ainsi leur mortalité est <
de 5% à nulle, et leur morbidité est estimée à 25%. Le taux de récidive est
d’environ 10%. [58 ; 69 ; 70].
Faisabilité :
La kystogastrostomie est réservée aux PKP dont la paroi est au contact avec la
paroi postérieure de l’estomac ; ses indications reposent donc sur des données
topographiques.
La kystojéjunostomie sur anse en Y est réalisée en l’absence de contact entre le
PKP et la paroi digestive .Elle paraît donner les meilleurs résultats à court et à
long terme.
9.3. Indications :
La surveillance simple et traitement médical :
Les petits PKP asymptomatiques peuvent bénéficier d’une surveillance associé
à la somatostatine, aux antalgiques dans un premier temps, par la
tomodensitométrie ou échographie toutes les 2 à 4 semaines, sans augmenter le
risque de survenue des complications. En cas d’apparition de complications, ou
d’augmentation de la taille, ou en l’absence de résolution spontanée au bout de 4
à 6 semaines, un traitement chirurgical doit être réalisé. [60]
Ponction percutanée
Les PKP hyperalgiques devant la menace de rupture (décompression), et dans
l’attente d’une maturation de la paroi pour un traitement chirurgical dans un
second temps.
Le drainage percutané
Il est réservé en première intention aux PKP non traitables par d’autres
méthodes plus efficaces, c'est-à-dire :
- Aux patients présentant des PKP immatures en phase aigue ;
- Aux patients dont les PKP sont d’emblée surinfectés ;
- Et aux patients en mauvais état général.
Traitement endoscoscopique
Dérivation transmuable
Les indications sont relativement restreintes et s’adressent aux PKP
persistants, en cas d’augmentation des douleurs liées aux PKP de plus de
6cm de diamètre, ou augmentant de taille sur deux contrôles radiologiques
consécutifs [79]. Il convient d’attendre 4 à 6 semaines pour obtenir une
maturation de la paroi du PKP avant tout drainage endoscopique, surtout en
cas de PKP nécrotique secondaire à une PA.
Drainage transpapillaire
Les indications sont au nombre de deux :
-Les PKP symptomatiques
9.4. Résultats :
Tableau I : Résultats des différents abords de drainage Technique
Méthodes Techniques Avantages Inconvénients
Chirurgie - Kysto-gastrostomie - Efficacité de drainage de - Mortalité 1 à 5%
- Kysto-jéjunostomie 95% - Morbidité 30%
- Résection pancréatique - Capacité de traiter des - Abord plus invasif
anomalies associées - Durée
- Traitement des échecs d’hospitalisation plus
endoscopiques et percutanés longue
Radiologie Drainage percutané -Abord moins invasif - Moindre efficacité
- Drainage des collections (42 – 96%)
non accessibles par voie - Haut taux de récidive
endoscopique - Complications
- Drainage en post locales : fistule
opératoire. externe, infections
- Drainage des patients en cutanées, perforation
état trop critique que pour du colon.
subir un abord chirurgical ou
endoscopique
Endoscopie -Drainage transpapillaire -Efficacité comparable au -Mortalité <1 %
-Kysto-gastrostomie traitement chirurgical -Morbidité 10-25%
-Kysto-duodénostomie -Moindre cout -Si nécrose solide
-Kysto-jéjunostomie -Plus courte durée nécessitera des
Guidé ou non par écho- d’hospitalisation séances répétées de
endoscopie -Taux de mortalité plus faible nécroséctomie
-Traitement combiné des
PKP et des pathologies
canalaires associées
-Création d’une fistule
interne plutôt qu’externe
Laparoscopie -Kystogastrostomie -Efficacité de 98% -Mortalité 0%
-Kystojéjunostomie -courte durée -Morbidité 4%
d’hospitalisation -Récidive 2,5%
9.5. Complications
9.5.1. Complications immédiates :
- L’hémorragie post-opératoires est la plus fréquentes et augmente
considérablement le taux de mortalité ;
- La survenue d’un sepsis post-opératoire ;
- Eviscération
- La fistule cutanée et le lâchage d’anastomose, plus rares.
METHODOLOGIE
IV. METHODOLOGIE :
• Huit (8) bureaux : un (1) pour le chef de service, quatre (4) pour six (6)
chirurgiens, un (1) pour le major, un (1) pour les internes et un (1) pour les
infirmiers et un secrétariat.
• sept salles d’hospitalisations (31 lits) dont :
- Deux (2) salles de première catégorie,
- Deux (2) salles de deuxième catégorie,
- Trois salles (3) de troisième catégorie dont une réservée pour les brulées
• Le service dispose :
Le bloc opératoire situé à l’étage, à l’angle Est du pavillon constitué de :
- Quatre (4) salles opératoires dont une réservée au programme opératoire de
la chirurgie pédiatrique,
- Un (1) vestiaire
- Un (1) box d’attente pour les patients à opérer
- Une (1) salle de soins post interventionnelle.
- Trois (3) lavabos de deux robinets chacun pour le lavage chirurgical des
mains
4-1.3. Le personnel
- Les chirurgiens pédiatres sont au nombre de huit (8) dont deux professeurs, un
qui est le chef du service, deux maitre assistants.
-Un(1) chirurgien esthétique et reconstructeur.
- Deux assistants médicaux dont un est le major et l’autre l’aide de bloc.
-Trois (3) infirmiers de premier cycle.
- Trois (3) aides-soignants.
- Deux(2) techniciens de surface.
Les personnels non permanents :
Les étudiants thésards faisant fonction d’interne de la Faculté de Médecine, et
d’Odontostomatologie (FMOS).Le service reçoit également les DES, les
4-3-5-Critères d’exclusion :
- Les enfants dont les dossiers médicaux étaient incomplets.
4-4-Méthode :
L’étude a comporté :
- Une phase de recherche bibliographique ;
-Une phase d’élaboration de la fiche d’enquête. Elle a été mise au point et
élaborée par nous même et corrigée par le directeur de thése.Elle comportait des
variables reparties en :
-Données administratives : Age, sexe, nationalité, adresse, ethnie, et durée
d’hospitalisation.
-Paramètres cliniques, para cliniques (signes fonctionnels, signes generaux,
signes physiques les examens complémentaires) et évolutifs de la maladie.
4-5-Supports :
Pour la réalisation de ce travail nous avons eu recours
- Aux registres d’hospitalisation des malades.
- Aux dossiers médicaux.
- Registres de compte rendu opératoires.
- La collète des données a été faite sur des variables reparties entre les
données
4-6-Une phase de saisie et analyse des données :
Les données ont été collectées sur une fiche d’enquête, saisies et analysées SPSS
version 17.0, Epi info version 6.0 Fr.
Le test statistique utilisé a été le Chi2 avec un seuil de signification p<0,05.
4-7. Définitions opératoires :
Grand enfant : patients ayant un âge compris entre 79 mois et 180 mois.
RESULTATS
V-RESULTATS
1-Fréquence
Tableau II : Année :
2012 2 16,7
2013 1 8,3
2014 1 8,3
2015 1 8,3
2016 3 25
2017 4 33, 3
Total 12 100
2-Donnes sociodémographiques :
Nourrisson 1 8,3
Petit enfant 3 25
Grand enfant 8 66,7
Total 12 100
L’âge moyen de nos malades était de 8,4 ans avec un écart type de 43 et des
extrêmes de 2 ans et de 14 ans.
Sexe
2 (17%)
10 (83%)
Masculin
Feminin
Figure 20 : Sexe
Le sexe masculin était le plus représenté soit 83% avec un sex ratio de 5.
Tableau IV : Ethnie :
Bambara 6 50,0
Malinké 2 16,7
Peulh 1 8,3
Soninké 2 16,7
Sonrhaï 1 8,3
Total 12 100
Tableau V : Résidence :
Bamako 9 75,00
Kayes 1 08,3
Sikasso 2 16,7
Total 12 100
C/EXTER
3-6 7 58,3
7-9 2 16,7
> 10 3 25
Total 12 100
Parmi les signes physiques retrouvés, la moitié de nos patients présentaient une
masse abdominale.
Tableau IX : Biologie :
Hyperlypasémie 3 25
Normale 11 91,7
Glycémie à jeun
Hyperglycémie 1 8,3
Normale 5 41,7
CRP
Elevée 7 58,3
4. TRAITEMENT :
Médical+Surveillance 4 33,3
Chirurgical 8 66,7
Total 12 100
- Une surveillance simple a été effectuée chez quatre de nos patients avait suffit
à la régression spontanée.
- Une dérivation chirurgicale interne chez huit de nos patients soit 66,7%(N=8)
Technique chirurgicale
3 (37,5%)
5(62,5%)
Derivation kysto-jejunale
Derivation kysto-gastrique
La quantité comprise entre 200 à 500cc était la plus représentée avec une
moyenne de 400cc et des extrêmes de 100 et 600cc.
Simples 7 87,5
Total 8 100
Près que la totalité de nos patients soit 87,5% (n=7) avait des suites opératoires
simples.
COMMENTAIRES
&
DISCUSSION
Cette affection se voit à tout âge, le plus jeune malade porteur d'un faux-kyste
du pancréas est une fillette âgée de 3 mois et a été rapportée par Stone en 1967
[91]. La plupart des séries pédiatriques publiées décrivent une fréquence
majeure entre 3 et 12ans [25, 48].
Dans notre série l’âge moyen de nos patients était de 8.4 ans, ce qui est dans la
fourchette décrite dans les différentes séries [1, 3, 89, 90].
Auteurs Sex-ratio
La survenue d’un PKP chez l’enfant est un événement fréquent au cours des
traumatismes abdominaux fermés avec un délai d’apparition variant de quelques
jours à quelques semaines [20].
Dans notre série, dans la majorité des cas, le délai d’apparition était de trois (3)
à six (6) semaines.
Nous pensons que la vitesse de formation de ces pseudo- kystes serait liée aux
mécanismes et la violence du traumatisme, ce qui varie d’un cas à l’autre.
Signes clinique
Signes physiques
Séries Masse Distension Voussure Défense
épigastrique abdominale épigastrique épigastrique
% % % %
La défense épigastrique a été constatée chez 33,3% de nos patients. Ce taux était
de 23% chez HALIMI M [89] et 37, 5% chez ACHRAF K [1]. La présence
d’une défense épigastrique signifierait soit une infection ou une rupture du
kyste.
d.Biologie :
- Lipasémie :
En cas de traumatisme il y a une hyperactivité pancréatique responsable d’une
hyperlipidémie. Cette enzyme a été dosée chez tous nos patients et une hyper-
lipasémie a été retrouvée chez 03 patients soit 25 % des cas.
-Amylasémie :
Elle a été dosée chez tous les malades et une hyper-amylasémie a été notée chez
03 patients soit 25% des cas.
-Glycémie :
Le pancréas est l’organe responsable de la régulation glycémique en cas de
traumatisme, cette régulation est perturbée d’ où hyperglycémie. Elle a été dosée
chez tous nos patients de notre série et une hyperglycémie a été objectivée chez
01patient soit 8,33% des cas.
- CRP :
Elle a été dosée chez tous nos patients de notre série et nous avons noté une
élévation chez 07 patients soit 58,33% des cas.
e.L’imagerie :
L’échographie abdominale a été réalisée chez tous nos patients et a permis de
confirmer le diagnostic d’un PKP, d’en préciser le nombre. Ce résultat est
similaire à celui de ACHRAF K [1] ou l’échographie a permis de poser le
diagnostic dans 100% des cas.
La tomodensitométrie : Tous nos patients ont réalisé un examen
tomodensitométrique abdominal, elle a permis de confirmer, dans tous les cas,
la présence de PKP, de préciser le nombre, la taille, le siège et l’atteinte ou pas
du canal de Wirsung.Ce resultat est similaire à celui KANDRI K qui realisé la
TDM chez tous ses patients.
- Le nombre :
Dans notre étude le kyste était unique chez tous nos patients.
Dans la littérature les kystes uniques sont les plus fréquents, cependant
HALIMI M [89] a rapporté quelques cas poly kystiques.
- La taille :
Dans notre étude, la taille moyenne du kyste était de 72,5 mm .Dans la
littérature la taille du kyste est l’un des critères de régression spontanée ; ainsi
les kystes de moins de 60mm régressent spontanément.
f. Traitement :
Traitement non chirurgical
Dans notre série, 4 patients (33%) ont bénéficié d’une surveillance simple
aboutissant à la régression spontanée du kyste en quelques semaines ; cet
indicateur était de 50%(4 /8) dans la série marocaine ACHRAF K [1]
L’indication de la surveillance simple obéit aux critères suivants :
-La situation intra-pancréatique du PKP : les PKP céphaliques régressent plus
souvent (40% versus 13%) que les PKP caudaux. Les complications sont plus
fréquentes pour les PKP de la queue que pour ceux de la tête (36% versus 12%)
[34]
- La taille du PKP : les PKP régressent plus souvent s’ils sont de petite taille,
40% pour ceux de moins de 6cm de diamètre contre 4% pour les autres. Par
contre, les complications sont indépendantes de la taille.
-Le nombre des PKP : les PKP multiples régressent moins fréquemment que les
PKP uniques. [35]
Chirurgie :
Une kysto-gastrostomie a été réalisée chez les 3 cas (soit 25%) contribuant à la
guérison du patient,tout comme KANTRI qui a realisé aussi 3 cas de kysto-
gastrostomie soit 37,5% .
Une kysto-jéjunostomie a été réalisée chez 5 patients soit 41,7% et a permis la
guérison des 4 patients avec disparition des signes cliniques et radiologiques au
cours de la surveillance postopératoire. Un patient a fait une récidive post
opératoire soit 8,33%.
Au total 67% de nos malades ont été opérés contre 100% dans la série
sénégalaise de P. A. Ba [2], soit 6 kysto-jéjunostomies sur anse en y de roux et
une kysto -gastrostomie.
Evolution :
Les suites postopératoires étaient simples dans notre série tout comme dans
celle de SOUKAINA K [3].
Nous avons enregistré un cas de récidive kystique après une kystojejunostomie.
La récidive est survenue à un an après l’intervention. SOUKAINA K [3] a
rapporté un cas de récidive après 2 ans de l’intervention. Aucune autre
complication n’a été retrouvée dans notre série
CONCLUSION
&
RECOMMANDATIONS
CONCLUSION :
Le pseudo kyste du pancréas chez l’enfant est rare dans notre pratique
quotidienne. L’étiologie traumatique est la plus fréquente. L’échographie et la
TDM demeurent dans notre contexte d’exercice l’examen d’imagerie le plus
approprié de part leur sensibilité, et leur fiabilité.
Le drainage interne était l’attitude thérapeutique la plus pratiquée dans notre
série. Les suites opératoires ont été simples.
RECOMMANDATIONS
Aux autorités :
- Création d’un service de chirurgie pédiatrique dans les hôpitaux régionaux ;
- Formation d’un personnel qualifié en chirurgie pédiatrique ;
- Equipement du service de chirurgie pédiatrique en matériels pour permettre
une prise en charge adéquate des patients ;
- Mise en place des moyens diagnostiques et thérapeutiques de pseudo kyste.
Aux personnels sanitaires :
- Référence systématique de tout cas de traumatisme abdominal de l’enfant dans
une structure compétente.
-Conservation correcte des dossiers médicaux enfin de faciliter la suivie des
patients
Aux parents des patients :
- Surveillance les enfants ;
- consultation chirurgicale devant :
.Traumatisme abdominal
. Apparition brutale de douleur abdominale ;
. Apparition de durcissement de l’ombilic ;
. Persistance d’une masse épigastrique ;
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
11. DOANE SM, YEO CJ. Pseudo cysts and Other Complications of
Pancreatitis. 2017; 93:1097-112.
25. OMALLEY VP, CANNON JP, POSTIER RG. Pancreatic pseudo cysts:
Cause, therapy and results. Am JSurg 1985 ; 150(6) : 680-2.
44. BRADLEY EL, CLEMENTS JL, GONZALES AC. The natural history
of pancreatic pseudocysts : A unified concept of management. Am JSurg 1979;
137:135-41.
49. FINK AS, HIATT JR, PITT HA, BENNION RS, DESOUZA LR,
MCCOY RD. Indolent presentation of pancreatic abscess. Experience with 100
cases. Arch Surg 1988; 123:1067-72.
54. WALT AJ, BOUWMAN DL, WEAVER DW, SACHS RJ. The impact of
technology on the management of pancreatic pseudo cyst. Arch Surg 1990; 125:
759-64.
60. CRIADO E, STEFANO AA, WEINER TM, JAQUES PF. Long term
results of percutaneous catheter drainage of pancreatic pseudo cysts. Surg
Gynecol Obst 1992; 175: 293-7.
78. KOZAREK RA, BALL TJ, PATTERSON DJ, FREENY PC, RYAN
JA, TRAVERSO LW. Endoscopic transpapillary therapy for disrupted
pancreatic duct and peripancreatic fluid collections. Gastroenterology 1991;
100: 1362-70.
ANNEXES
ANNEXES
FICHE D'ENQUETE
I- Identité :
-Nom :
-Prénom :
-Sexe :
-Age :
-Residence :
2/Antécédents familliaux :
- Histoire de douleurs abdominales familiale :
- Pancréatite héréditaire :
IV- Manifestations cliniques :
Le délai entre le début des symptômes et l’admission :
1/ Examen a l'admission :
- SG : ........./15 Pupilles : ................ Conjonctives : ........ T°:...
- TA : ....../..... cmHg FC : ..........b/min FR : ......... c/min
- SaO2 : ..........% à l'air ambiant ......... % Sous O2
- Poids : .......... kg Taille : ....... cm
- Etat général : Consérvé : □ Altéré : □
2/ Manifestations abdominales :
- Ictère :
- Sensibilité abdominale :
* Localisée : □
* Diffuse : □
- Défense Abdominale :
* Localisée : □
* Diffuse : □
- Matité : □
- SMG,HMG : □
- Ecchymoses : □
- Ecorchures : □
- Tympanisme : □
- Contracture : □
- Orifices herniaires :
- TR :
3/ Reste de l'examen somatique :
.................................................................................................................................
.................................................................................................................................
……………………………………………………………………………………
…………………………
V- Examens para-cliniques:
1/ Biologie :
- Lipasémie : Les pseudokystes du pancréas chez l'enfant
- Amylasémie :
- Autres :
*NFS : GB : PNN :
Hb : Hte :
Plaq :
* CRP :
* Glycémie :
* Bilirubine :
* Calcémie :
* Urée :
* Créat :
* LDH :
* GOT :
* GPT :
* Gazométrie
2/ Imagerie :
- ASP :
- Rx Thorax
* Epanchement : □
* Fracture : □
- Echographie abdominale :
* Epanchement :
* Lésions du pancréas :
- TDM abdominale :
- IRM :
- Autres :
Conclusion radiologique :
VI- PEC thérapeutique :
- Délai de consultation : Délai de PEC :
- TTT non opératoire : Non □
Oui □ ........................................................................... Les pseudokystes du
pancréas chez l'enfant
...........................................................................
- TTT endoscopique : Non □
Oui □ ..........................................................................................................
- TTT chirurgical : Non □
Oui □
* Indication □
..........................................................................................................
VII- Evolutions et complications :
1/ Favorable :
Durée de surveillance :
2/ Complications :
-CPC loco-régionales :
* Abcès pancréatique :
* Fistule pancréatique :
* Autre :
*Leurs PEC :
-CPC systémiques :
3/ Décès :
- Délai :
- Causes du décès : Les pseudokystes du pancréas chez l'enfant
FICHE SIGNALITIQUE
Nom : MAIGA
Prénom : Abdourhamane Salihou
Titre : Pseudo-kyste du pancréas dans le service de chirurgie pédiatrique du
Centre Hospitalière Universitaire Gabriel TOURE
Année : 2017-2019
Pays d’origine : Mali
Lieu de dépôt : Bibliothèque de la faculté de Médecine et
d’Odontostomatologie de Bamako.
Secteur d’intérêt : Chirurgie pédiatrique, Pédiatrie, Imagerie médicale.
Résumé
Objectifs généraux : Etudier le pseudo-kyste du pancréas dans le service de
chirurgie pédiatrique du centre hospitalier universitaire Gabriel TOURE.
Matériels et méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective de 6 ans, allant du
1er Janvier 2012 au 31 Décembre 2017 effectuée dans le service de chirurgie
pédiatrique du Centre Hospitalière Universitaire Gabriel TOURE.
Pour 15572 admissions, 12 cas de pseudo-kyste du pancréas-kyste en ont été
colligés, ce qui a représenté une fréquence hospitalière de 0,08%.
L’âge moyen de nos patients a été de 8,4 ans. Le sexe masculin a été
prédominant avec une sex-ratio de 5. Les signes cliniques les plus fréquents ont
été la douleur épigastrique (100%), nausées et/ou vomissements (58,3%), masse
épigastrique (50%), fièvre (25%). L’échographie et la TDM nous ont permis de
porter le diagnostic positif dans près de 100% des cas.
Notre attitude était une abstention thérapeutique basée sur une simple
surveillance : chez 4 patients (33,33% des patients), une régression des signes
cliniques et radiologiques a été constatée dans quelques semaines.
Nous avons eu recours une dérivation interne chez 08 de nos patients dont les
suites opératoires ont été simples chez 7 patients et un cas de récidive 2 ans
âpres qui a bénéficié une kysto-jejunostomie.
Mots clés : Pseudo-kyste du pancréas, enfants, pancréas, Mali
SERMENT D’HIPOCRATE
En présence des Maîtres de cette faculté, de mes chers condisciples, devant
l’intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qui s'y passe, ma langue taira
les secrets qui me sont confiés et mon état ne servira pas à corrompre les mœurs,
ni à favoriser le crime.
parti ou de classe sociale viennent s’interposer entre mon devoir et mon patient.
Maîtres, je rendrai à leurs enfants l’instruction que j’ai reçu de leur père. Que les
hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle Que je sois couvert d’opprobre
JE LE JURE