Le Secteur Bancaire en Tunisie

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Formation Technique Bancaire Doctorant 

: Jemal Mohamed Ali


Document complémentaire

La BCT analyse le secteur bancaire en Tunisie,


y compris les banques islamiques

La physionomie du secteur bancaire en 2018 n’a pas été significativement affectée par la
finalisation des opérations d’absorption de « Tunisie Factoring » par « Tunisie leasing » et de
cession de la part de l’Etat dans la banque Zitouna, souligne la banque centrale de Tunisie,
dans son rapport annuel sur la supervision bancaire 2018, paru sur son site officiel.

Ces évènements portent, néanmoins, la marque de l’engagement du processus de


reconfiguration et de la consolidation du secteur bancaire impulsé par les 3 facteurs
stratégiques suivants : l’accélération des réformes légales, réglementaires et prudentielles
conduites par la BCT depuis le début de 2016 et la convergence vers les standards
internationaux ; l’enclenchement du processus de désengagement de l’Etat du secteur
bancaire ; et les mutations profondes qui caractérisent la profession bancaire impulsées par le
changement des comportements des agents économiques, les innovations technologiques et
l’essor des acteurs de paiement électronique.

A fin juin 2019, la physionomie du secteur bancaire, ainsi que le nombre des BEF s’est
maintenu inchangé, soit 42 établissements répartis entre 23 banques résidentes, 7 banques
non-résidentes, 8 établissements de leasing, 2 sociétés de factoring et 2 banques d’affaires.

Par ailleurs, une « Banque des Régions » a été créée par l’article 27 de la loi de finances pour
l’année 2019. Cette banque procèdera à l’absorption d’une banque résidente « la Banque de
financement des petites et moyennes entreprises » (BFPME) et de la « Société tunisienne de
garantie » (SOTUGAR).

Au même titre que 2017, le secteur bancaire a dégagé un résultat net exceptionnel de 1 142
MD, soit une progression de 7,8% ou 83 MD contre 35,9% ou 280 MD en 2017, et ce, à la
faveur de l’augmentation du TMM et des revenus sur bons du Trésor.
Par conséquent, les indicateurs de rentabilité se sont situés à des niveaux globalement
satisfaisants.

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Formation Technique Bancaire Doctorant : Jemal Mohamed Ali
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Evolution des ressources des banques islamiques

Au titre de 2018, 18 banques ont affiché un résultat bénéficiaire avec un bénéfice cumulé de1
227 MD (contre 18 banques avec un bénéfice cumulé de 1 166 MD en 2017) et 5 banques ont
affiché un résultat déficitaire s’élevant à 85 MD (contre 107 MD de perte affichée par 5
banques en 2017). Le bénéfice cumulé de 2018 a été affecté à concurrence de 71,5% en
réserves contre 74,4% en 2017. Le montant des dividendes a atteint 350 MD en 2018, soit
28,5% des bénéfices contre 25,6% en 2017.

La part des banques islamiques dans le total actif du secteur bancaire s’est située au même
niveau de 2017, soit 5,6%. Avec 32 nouvelles agences ouvertes en 2018 pour porter le
nombre total à 193 agences, les banques islamiques accaparent 6,3% du total des dépôts et
4,8% du total crédit du secteur bancaire.

Les ressources des banques islamiques ont évolué, en 2018, à un rythme comparable à celui
de 2017, soit 17,2% ou 648 MD. Les dépôts des banques s’adonnant à des opérations
islamiques s’élèvent à 4 264 millions de dinars et sont constitués à hauteur de 34,7% par des
comptes à vue, de 38,6% par des comptes d’épargne et de 26,5% par des dépôts participatifs.

17-01-2020

D’après Rapport de la BCT

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