Le Vocabulaire de La Peinture

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Le vocabulaire de la peinture

Lexique 1

Aspect

L'aspect d'une peinture est lié à son niveau de brillance. On distingue différents aspects : mat,
velours, satin ou brillant. 

Brillant spéculaire

Le brillant spéculaire ou pouvoir de réflexion d'une peinture correspond au rapport entre la


quantité de lumière émise et la quantité de lumière réfléchie par une surface. C'est la mesure
qui déterminée l'aspect de la peinture : plus le brillant spéculaire est élevé, plus la peinture est
brillante. 

Camaïeu 

Le camaïeu est un jeu de variations de tonalités autour d'une même couleur ou de couleurs
très proches sur le cercle chromatique. 

Composé organique volatil (ou C.O.V.)

Toute matière organique qui s'évapore dans des conditions de séchage normales.
Principalement tous les solvants de peintures, à l'exception de l'eau, dégage des composés
organiques volatils. 

Diluant

Liquide incorporé aux peintures au moment de l'emploi pour faciliter l'application et utilisé
pour le nettoyage des outils. Il se défini selon la nature de la peinture, eau pour les peintures
acryliques et white spirit pour les peintures glycéros. 

Embus

Différence d'aspect sur un mur, liée à une différence d'absorption du support (par exemple
dans le cas d'un rebouchage à l'enduit). la sous-couche a un rôle de régulation, permettant
d'éviter cette différence. 
Ecolabel

Label écologique mis en place par l'union européenne, garantissant les points suivants : 

 bonnes performances pour une utilisation à l'intérieur (opacité élevée et bonne


lessivabilité)

 usage limité de substances polluantes

 faible teneur en solvants.

Finition 

Utilisé pour décrire la peinture et son rendu final. On dira alors finition tendue, pochée,
pommelée... Ou encore qualité de finition très soignée, soignée ou courante.

Impression (sous-couche)

Première couche de peinture de préparation ayant des fonctions spécifiques. Par exemple elle
peut servir à fixer et isoler les supports pulvérulents, poreux ou tâchés selon les cas et permet
d'uniformiser et d'harmoniser le résultat final. 

Laque

Une peinture ayant un aspect très tendu, lisse et sans aspérités. Généralement plus résistante. 

Lessivable

La lessivabilité est une notion "normée" au niveau européen, faisant l'objet d'un test de
résistance à l'abrasion humide. Le test mesure la quantité de peinture qui disparaît lors des
frottements avec une éponge à récurer. Ce test aboutit à une classification selon 4 niveaux de
résistance.

Métamérie

Par comparaison, deux couleurs métamères apparaissent identiques sous un éclairage donné et
différentes sous un autre. Le phénomène de métamérisme peut apparaître sur une même teinte
fabriquée avec des pigments différents (usine ou machine à teinter). 

Mono-couche

Une peinture dite "mono-couche" est une peinture reconnue pour son pouvoir opacifiant
élevé. Selon l'état du support d'origine et les couleurs appliquées, deux couches seront parfois
nécessaires. 
Machine à teinter

La machine à teinter est une "fabrique de teintes". Elle permet de préparer toutes les teintes
d'un nuancier, dans la qualité de peinture souhaitée. 

Peinture glycérophtalique

L'appellation "Peinture glycéro" est un abus de langage pour dire "peinture en phase solvant",
c'est à dire à base de résines alkydes ayant pour solvant du white spirit. 

Peinture acrylique

L'appellation "Peinture acrylique" est un abus de langage pour dire peinture "en phase
aqueuse" ou peinture à base de liant acrylique. Une peinture acrylique se dilue à l'eau. 

Poreux

Un fond poreux est un fond absorbant facilement l'eau, l'huile... Dans ce cas, une sous-couche
s'avère nécessaire. 

Poudreux (pulvérulent)

Un fond poudreux est un fond laissant une trace blanche sur la main. Dans ce cas, une sous-
couche s'avère nécessaire. 

Pigments

Le pigments sont les poudres minérales ou synthétiques destinées à colorer les peintures.
Dans sa démarche de qualité, Tollens sélectionne les meilleurs pigments afin de garantir la
meilleure tenue possible des couleurs dans le temps, notamment pour les produits extérieurs,
qui nécessitent une très bonne résistance aux UV. 

Pistolet à peinture

Un pistolet électrique à peinture est un outil permettant de projeter directement la peinture sur
les murs. De façon générale, les pistolets vendus en grande surface sont "basse pression" et
adaptés pour l'application d'une laque. De nouveaux pistolets sont en développement pour les
peintures murales, plus épaisses. Les professionnels du bâtiment utilisent habituellement des
pistolets airless à forte pression. Rendement

Le rendement d'une peinture désigne le nombre de m² que l'on peut couvrir avec une certaine
quantité de peinture (en une couche). 
Lexique 2

Le subjectile

C’est par ce terme, souvent méconnu du grand public, que l’artisan peintre désignera peut-être
la surface à revêtir, celle sur laquelle il va travailler. Pas question de toile ici, mais bien des
murs, plafonds, corniches sur lesquels il va travailler.

Le ponçage, le lessivage et le brossage

Ces 3 termes font référence aux étapes de nettoyage de la surface à peindre. En effet, celle-ci
doit être la plus lisse et la plus propre possible pour un rendu final de qualité.

L’égrenage et l’époussetage

Si des projectiles ou résidus de matériaux subsistent sur la surface, le peintre procède à son
égrenage, c’est-à-dire à leur enlèvement (avec du papier de verre par exemple), puis à
l’époussetage pour enlever toute trace de poussière. Comme le chirurgien, le peintre doit
travailler sur une surface complètement propre !

Le rendement

Ce mot renvoie à la surface, exprimée en m2, que l’on peut recouvrir avec une quantité de
peinture définie, et ce en une seule couche.

Les outils du peintre

En plus d’une échelle – indispensable pour atteindre le haut de vos murs ou plafonds – le
peintre en bâtiment dispose de toute une gamme d’outils pour appliquer le revêtement choisi.
En matière de travaux de peinture, on parlera davantage de « brosse » pour l’artisan peintre
que de « pinceau ».

Le peintre utilise également rouleaux, pistolets pulvérisateurs et autres perches extensibles…


pour apporter une finition parfaite jusque dans les moindres recoins.

L’enduit…et l’enduisage

L’enduit est un produit que l’artisan peintre peut choisir d’appliquer sur la surface avant les
couches de peinture, si celle-ci présente des irrégularités. L’objectif : la lisser et la préparer
aux couches successives qu’elle va recevoir.
Le primaire

Pas de nostalgie ici, il s’agit bien de la première couche de peinture appliquée par l’artisan, et
non de vos premiers pas d’écolier ! Elle sert généralement de film protecteur pour les surfaces
non poreuses comme le métal par exemple, et permet une meilleure adhérence de la peinture
finale.

La couche d’impression

C’est une étape cruciale ! Cette couche de peinture s’applique sur une surface de nature
absorbante (comme le bois, le béton, les plaques de plâtre), pour assurer le bon accrochage
entre la surface à peindre et le revêtement final.

Le liant, le solvant, les adjuvants et les pigments : les 4 principaux composants de la


peinture

La peinture est un produit liquide et opaque destiné à recouvrir une surface, pour la protéger
et/ou la décorer. Elle contient un liant, qui joue le rôle de colle et lie les éléments entre eux.
Celui-ci est solubilisé par le solvant (ou diluant) qui maintient le tout à l’état liquide. Les
adjuvants sont quant à eux des produits chimiques destinés à améliorer la qualité ou les
propriétés de la peinture. De leur côté, les pigments lui donnent sa couleur et sa consistance.

La mise à la teinte

Cette opération est simple mais déterminante si vous avez des envies esthétiques bien définies
: elle consiste à incorporer des pigments à la peinture afin d’obtenir un résultat final de la
couleur désirée. Autre terme un peu technique : vous entendrez peut-être parler de « feuil »
pour désigner la surface qui vient d’être peinte.

La couche de finition

Pas besoin d’être un pro du bâtiment pour comprendre de quoi il s’agit ! Cependant, la couche
de finition peut varier selon l’effet esthétique recherché.

La finition mate est à privilégier pour un rendu sobre, feutré et uniforme. Elle est
recommandée pour les plafonds car elle permet d’atténuer les irrégularités. Il ne faut pas la
nettoyer (ou « lessiver »), mais plutôt la lustrer en cas de frottements ou détériorations.

La finition satinée donne une touche chaleureuse à votre intérieur, avec un subtil effet de
matière. Un lessivage simple lui redonne tout son éclat ; elle est donc idéale pour les murs les
plus exposés aux passages.
La finition brillante, reconnue pour sa résistance et son rendu très tendu, est à privilégier
pour les murs des pièces « utilitaires » telles que la cuisine ou la salle de bains, car elle est
facilement lessivable. Sa grande luminosité permet d’égayer les espaces sombres et de les
agrandir grâce à un léger « effet miroir ».

La finition velours, grâce à son rendu soyeux et poudré reflétant peu la lumière, est un
compromis de choix entre le satin et le mat. Lessivable, elle s’entretient facilement.

La finition laquée : cette finition ultra brillante joue à fond sur l’effet miroir, pour une
profondeur et une luminosité très présentes. Un bon rendu suppose une technique parfaite et
un revêtement initial sans le moindre défaut.

Le grattage

Cette étape consiste à gratter les endroits cloqués du feuil (des cloques de peinture pouvant se
former lors du chantier) afin de le lisser.

La bonne tenue

Une fois peint, votre mur ou votre plafond aura une bonne tenue si son revêtement ne présente
pas d’écaillage, de cloquage, de craquage ou de décollement.

Le lexique pour les artisans en décoration

Badigeon :

Dilution de chaux, souvent colorée, utilisée pour la protection des façades ou des murs
intérieurs.

Brosse à patine (ou pocheuse) :

Brosse à patine en soies de porc qui sert à polir les finitions ou estomper une patine.

Calicot :

Bande textile incluse dans un enduit pour consolider et masquer une fissure.

Céruse :

Technique de remplissage d’une partie des veines du bois par une pâte ou une peinture,
souvent blanche.
Cloquage :

Dans la pathologie des peintures et enduits souples, décollement et soulèvement localisé du


revêtement sous forme de cloques, de boursouflures.

Craquelage :

Altération d’un revêtement caractérisé par l’apparition de fissures ou de craquelures. Le


faïençage et la peau de crocodile en sont des formes particulières.

Couche d’impression :

Couche appliquée directement sur un subjectile absorbant (bois, plâtre, ciment, etc.) évitant la
formation ultérieure d’embus dont le rôle est d’assurer un parfait accrochage entre le
subjectile et le début de la protection.

Couche intermédiaire :

Il s’agit de la couche appliquée entre la couche d’impression et celle de finition.

C.O.V. :

La famille des Composés Organiques Volatils regroupe des produits chimiques synthétiques
ou naturels que l’on trouve dans les solvants des peintures et qui s’évaporent dans l’air au
cours de l’application et du séchage d’une peinture.

Décollement :

Rupture de l’adhérence entre deux éléments (revêtement et son subjectile par ex.).

DTU :

Document Technique Unifié établi par la Commission Générale de Normalisation du


Bâtiment. Ce document contient les règles techniques pour l’éxécution des travaux dans le
bâtiment.

Dorure :

La dorure à la feuille : les feuilles de métal (or, argent, palladium, aluminium, cuivre) sont
mises à plat sur un coussin, découpées si nécessaire au couteau de doreur, puis déposées sur la
surface à dorer à l’aide d’une palette. Le support est traditionnellement préparé à l’assiette et
préalablement encollé à la détrempe (technique à l’eau), ou à la mixtion (technique à l’eau ou
à l’huile).
Une fois les feuilles collées, l’excédent est épousseté avec un pinceau doux.

Ecaillage :

Dégradation mécanique d’un revêtement ou d’une surface, caractérisée par des pertes de
matière localisées (écailles, éclats).

Egrenage :

Dans la préparation des surfaces, opération ayant pour objet l’enlèvement ou le décrottage des
projections de plâtre, d’enduits, etc. qui subsistent sur un subjectile en maçonnerie, en bois ou
en métal. Cette opération est toujours suivie d’un époussetage.

Enduisage :

Application d’enduit destinée à corriger les légers défauts de surface de façon complète et
continue pour que le subjectile présente une surface uniforme, compatible avec l’état de
finition recherché. L’enduisage non repassé comporte une couche continue d’enduit appliqué
en une seule passe. On admet un manque partiel du pouvoir masquant de l’enduit.
L’enduisage repassé s’effectue en deux passes avec ponçage entre passe pour parvenir à un
état de surface bien dressé. Ce type d’enduisage conduit à une opacification complète.

Enduisage de ratissage :

Préparation sommaire des surfaces, constituée par une seule passe superficielle d’enduit. Il
s’exécute sur enduit de plâtre coupé, offrant une bonne planéité. Le subjectile peut être
visible, par transparence, sur la quasi totalité de sa surface.

Epoussetage :

A pour but de faire disparaître du support les matériaux pulvérulants ou la poussière. Il


constitue un complément de l’égrenage. Il s’exécute exclusivement sur fond sec, à la brosse à
épousseter.

Ferrage :

Relissage d’un enduit ou d’un stuc, sans produit, afin d’obtenir une surface polie.

Fausses moulures :

Les fausses moulures sont des peintures en camaïeu, imitant au moyen de la peinture des
moulures avec leurs creux et leurs reliefs.
Glacis :

Technique décorative consistant à appliquer un enduit transparent sur une surface peinte pour
donner des effets spéciaux.

Gomme laque :

Résine sécrétée par des insectes vivant sur certains arbres, soluble dans l’alcool et utilisée
notamment comme vernis.

Lisseuse :

Brosse munie d’un manche en bois pour texturer des matières ou créer des effets.

Nuance :

Intensité, degré plus ou moins fort que peut prendre une même couleur (syn.ton). Nuance
claire, sombre, foncée, lumineuse…

Passe :

Faire une passe d’enduit consiste à enduire totalement le support. Certaines techniques
demandent une, deux ou trois passes.

Patine :

C’est le résultat d’une lente évolution naturelle des matières picturales qui donne un léger
assombrissement des tons lié à l’oxydation des liants à l’huile et des vernis.

La patine, c’est aussi le vieillissement naturel des matériaux.

Pour un peintre, patiner c’est imiter le vieillissement naturel des matériaux, c’est donner de
l’ancienneté aux ouvrages récents.

Que le support soit vieux ou moderne, l’opération consiste à superposer les teintes de couleurs
entre elles et créer ainsi un effet de patine.

Parclose :

Moulure inspirée par un ornement d’architecture qui encadre un panneau de bois ou les côtés
d’un miroir.

Pochoir :
Technique qui consiste à déposer de la peinture à l’intérieur d’une forme prédécoupée dans
une feuille de carton ou de métal. L’image ainsi obtenue peut être reproduit à un grand
nombre d’exemplaires.

Réchampir :

Effet de peinture destiné à faire ressortir une moulure, un ornement sur un fond.

Se dit aussi du contraste de deux couleurs bien tranchées (d’où l’utilisation de la brosse à
réchampi).

Réchampis :

Suivre un tracé en peignant sans débordement, peindre les petits bois d’un fenêtre sans
peindre les vitres.

Remise en état :

La remise en état comprend la préparation du support et s’entend avec des produits de nature
identique à ceux utilisés lors de l’application originelle.

Sgraffito :

Terme italien désignant une technique qui permet de réaliser un enduit décoratif en jouant sur
la coloration des différentes couches d’enduit superposées que l’on évide en suivant les lignes
d’un motif.

Spalter :

Brosse de décorateur pour lisser les peintures ou faire des faux bois ou faux marbres.

Stuc :

Mélange de chaux aérienne, en poudre ou en pâte, de poudre de marbre et de pigments avec


lequel on réalise un enduit intérieur fin s’apparentant au marbre.

Tadelakt :

Enduit fin avec une finition serrée, lisse et brillante, de la région de Marakech, réservé à
l’origine aux pièces humides ou hammam et réalisé par un » Mahlem » pour étancher les
surfaces.
Valeur tonale :

C’est le degré de luminosité, du foncé au clair, indépendamment de la couleur.

Vernis :

Corps composé essentiellement d’une résine et d’un solvant et qui permet la maîtrise du degré
de brillance / matité d’une surface.

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