Mémoire Finale2

RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE L’ARBI BEN M’HIDI
FACULTE DES SCIENCES ET SCIENCES APPLIQUEES
DEPARTEMENT DE GENIE-CIVIL
Mémoire de fin d’études Présente pour l’obtention du diplôme master en Génie Civil
Option : structure
THEME:
Présente par : sous la direction de :

KHELAIFIA HASNI Mme: BESTANDJI.H
Mme : ARIBI.S
Jury composé de :
Mme : CHIKHI.N Présidente

Mr : LAHLOUHI.A Examinateur
Mme : OUCHENANE.M Examinatrice
Mme : BESTANDJI.H Rapporteur
Mme : ARIBI.S Rapporteur
Année: 2015 / 2016

Avant tout, louange à "Allah", notre créateur et mètre de l'univers, de
toutes ces boutés, s'avoir envoyé à nous tous le prophète "Mohamed" (I) qui doit
être notre premier éducateur, puis de nous avoir donné tout de courage pour
terminer ce travail de recherche.
Un très grand merci à :
Notre promoteurs "Mme bestandji "et" Mme Aribi " pour nous avoir
encadré et orienté tout au long de cette recherche.
Nous remercions chaleureusement nos parents respectives pour toute
l’aide et soutien, moral et économique, qu’ils nous ont apporté tout au long de
nos études .Nous espérons être à la hauteur de leurs espérances et nous montrer
dignes de leurs confiances et de leurs encouragements.
Nous adressons nos remerciements chaleureusement tous les professeurs

qui nous ont enseignés au cours des études primaires jusqu’aux années du
cursus universitaire ( Mr BOUDJEDIR ; Mr BOUDCHICHA Mr LAHMER; Mr
BOUDAOUD ;Mr MAAMACHE ;Mr GAHMOUS) pour l’obtention du diplôme
d’ingénieur.
Toute personne ayant contribuée de près ou de loin à achever ce travail,
Et bien sûr, merci à tous nos amis avec qui nous avons gardé des souvenirs très
En fin, no vifs remerciements aux membres de jury et à son président
agréables des bons moments vécus ensemble.
avec qui nous allons soutenir ce mémoire et juger de sa qualité.
Et pour finir, un dernier remerciement à toute la

promotion 2016 de génie civil. tout en leurs souhaitons un
avenir plein de réussite.
Khelaifia
Hasni
CHAPITRE I : PRESENTATION DU PROJET
1- Introduction…………………………………………………………………… 4
2- Conception et choix structurel………………………………………………... 4
3- Situation………………………………………………………………………. 4
4- Caractéristiques géométriques……………………………………………....... 4
5- Plan architecturaux….….……………………………………………………... 5
6- Résistance de la structure……………………………………………………... 9
6-1 : Plancher………………………………………………………………….. 9
6-2 : Escalier…………………………………………………………………... 9
6-3 : Maçonnerie……………………………………………………………… 9
6-4 : L’acrotère………………………………………………………………... 9
6-5 : Balcon…………………………………………………………………… 9
6-6 : Fondation………………………………………………………………... 9
6-7 : Les revêtements…………………………………………………………. 9
6-8 : caractéristique du sol d’assise…………………………………………… 10
7- Caractéristiques des matériaux………………………………………………... 10
7-1 : Le béton…………………………………………………………………. 11
7-1-1 : Résistance caractéristique du béton………………………………… 11
7-1-2 : Module de déformation longitudinale……………………………… 12
7-1-3 : Contraintes limites………………………………………………….. 12
7-1-4 : Diagramme contrainte déformation………………………………… 13
7-1-5 : L’effet “poisson“…………………………………………………… 13
7-2 : L’acier…………………………………………………………………… 13
7-2-1 : Les aciers utiliser…………………………………………………… 13
7-2-2 : Diagramme de la contrainte déformation d’acier…………………... 14
7-2-3 : La contrainte de calcul d’acier……………………………………… 14
CHAPITRE II : PREDIMENSIONNEMENT
1- Evaluation des charges.…………………………………….............................. 17
1-1 : Charge d’exploitation…………………………………............................. 17
1-2 : Charge permanente.……………………………………………………... 17
2- Prédimensionnement des poteau……………………………………………… 20
2-2-1 : L’application de la loi de dégression……………………………….. 22
2-2-2 : Calcul de la surface afférente ……………………………………… 22
2-2-3 : Calcul de poids propre …………………………………………….. 22
2-2-4 : La charge d’exploitation……………………………………………. 23
2-2-5 : La charge permanente………………………………………………. 24
2-2-6 : choix des sections…………………………………………………... 28
2-2-7 : Vérification des sections des poteaux………………………………. 28
3- Prédimensionnement des poutres……………………………………………... 30
3-1 : Prédimensionnement des poutres principales (P.P)……………………... 30
3-2 : Prédimensionnement des poutres secondaires (P.S)…………………….. 30
4- Prédimensionnement des planchers…………………………………………... 31
4-1 : Planchers corps creux………….…………………………………......... 31
CHAPITRE III : ETUDE DES PLANCHERS
1- Introduction………………………………………………………………........ 33
2- Calcul des planchers……………...……………….…………………………... 33
2-1 : Calcul des planchers à corps creux……….……………………………. 33
2-2 : Méthode de calcul (méthode forfaitaire)……………………………...... 36
2-3 : Les sollicitations maximales des étages………………………………... 41
2-4 : Calcul de ferraillage des poutrelles…………………………………….. 41
2-5 : Etude de la table de compression………………………………………. 47
3-Plancher en dalle pleine……………………………………………………….. 48
CHAPITRE IV : ETUDE DES ELEMENTS NON STRUCTURAUX
1- Introduction…………………………………………………………………… 55
2- Etude de l’acrotère……………………………………………………………. 55
2-1 : Calcul de l’acrotère……………………………………………………... 56
3- Etude des balcons……………………………………………………………... 63
3-1 : Evaluation des charges………………………………………………...... 64
3-2 : Calcul des sollicitations………………………………………………… 64
3-3 : Calcul de ferraillage…………………………………………………….. 65
3-4 : Vérification des contraintes à l’ELS……………………………………. 69
3-5 : Vérification d’effort tranchant………………………………………….. 69
4- Etude d’escalier……………………………………………………………….. 70
4-1 : Description……………………………………………………………… 70
4-2 : Les types d’escaliers……………………………………………………. 71
4-2-1 : Escalier type 1……………………………………………………... 71
4-2-2 : Escalier type 2……………………………………………………... 84
5- Etude du voile de soutènement…………………………………………........ 93
5-1 : Caractéristiques du voile………………………………………………… 93
5-2 : Calcul de la force de poussée sur le mur………………………………… 93
6- Etude d’ascenseur…………………………………………………………….. 98
6-1 : Introduction……………………………………………………………… 98
6-2 : Caractéristiques des ascenseurs…………………………………………. 98
6-3 : Calcul de la charge………………………………………………………. 99
6-4 : Vérification de la dalle de poinçonnement……………………………… 100
6-5 : Evaluation des moments dus aux charges concentres………………….... 102
6-6 : Ferraillage de la dalle d’ascenseur……………………………………..... 106
6-7 : Vérification à ELS………………………………………………………. 107
6-8 : Vérification de la flèche…………………………………………………. 107
CHAPITRE V : ETUDE DU VENT
1- Introduction…………………………………………………………………… 110
2- Les caractéristiques d’ouvrage………………………………………………... 110
2-1 : Détermination du coefficient dynamique (Cd)…………………………... 111
2-2 : Détermination de la pression dynamique du vent qdyn…………………... 111
2-3 : Calcul de la pression du au vent (qj)…………………………………….. 113
2-4 : Détermination de la force résultante…………………………………….. 117
3- Vérification du renversement…………………………………………………. 117
CHAPITRE VI : ETUDE SISMIQUE
1- Introduction…………………………………………………………………… 121
2-objectif de l’étude sismique…………………………………………………… 121
3-modélisation de la structure étudiée…………………………………………… 121
4-calcul de la force sismique par la méthode statique équivalente……………… 123
5-méthode modale spectrale……………………………………………………... 129
6-interpretation des résultats et vérification des conditions de RPA2003………. 131
CHAPITRE VII : ETUDE DES ELEMENTS STRUCTURAUX
1- Introduction………………………………………………………………........ 144
2- Calcul des poteaux……………………………………………………………. 144
2-1 : Généralités………………………………………………………………. 144
2-2 : Exemple de calcul……………………………………………………….. 145
3- Ferraillage des poutres………………………………………………………... 155
3-1 : Détermination des sollicitations…………………………………………. 155
3-2 : Exemple de calcul……………………………………………………….. 158
4- Etude des voiles………………………………………………………………. 168
4-1 : Ferraillage des voiles……………………………………………………. 168
4-2 : Les sollicitations………………………………………………………… 170
CHAPITRE VIII : ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
1- Introduction…………………………………………………………………… 182
2- choix de type de fondation……………………………………………………. 182
2-1 : choix de fondation………………………………………………………. 183
2-2 : prédimensionnement……………………………………………………. 183
2-3 : condition de rigidité…………………………………………………….. 184
2-4 : vérification au poinçonnement………………………………………….. 185
2-5 : vérification de la stabilité……………………………………………….. 185
2-6 : calcul de ferraillage de semelle…………………………………………. 187
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE
Introduction générale :
L’étude des structures est une étape clef et un passage obligé dans l’acte de bâtir. Cette
étude vise à mettre en application les connaissances acquises durant les cinq années de
formation en génie civile à travers l’étude d’un ouvrage en béton armé.
Chaque étude de projet du bâtiment a des buts :
- La sécurité (le plus important) : assurer la stabilité de l’ouvrage.
- Economie : sert à diminuer les coûts du projet (les dépenses).
- Confort
- Esthétique.
L’utilisation du béton armé (B.A) dans la réalisation c’est déjà un avantage d’économie,
car il est moins chère par rapport aux autres matériaux (charpente en bois ou métallique) avec
beaucoup d’autres avantages comme par exemples :
- Souplesse d’utilisation.
- Durabilité (duré de vie).
- Résistance au feu.
Dans le cadre de ce projet de fin d’étude, nous avons procédé au calcul d’une tour
comportant un RDC + S.SOL+ 12 étages, dont le système de contreventement est assuré par
des voiles.
Après une descende de charges et un pré dimensionnement des éléments structuraux,
une étude dynamique est effectuée pour trouver les caractéristiques dynamiques du bâtiment et
calculer les efforts engendrés par les différentes sollicitations normales et accidentelles.
Dans cette étude, on a utilisé le logiciel de calcul par éléments finis ETABS (V9.7.4)
particulièrement efficace dans la modélisation des bâtiments à plusieurs étages. Il nous a permis
non seulement la détermination des caractéristiques dynamiques de la structure, mais aussi les
efforts internes qui sollicitent chaque élément de la structure. Les efforts engendrés dans le
bâtiment, sont ensuite utilisés pour ferrailler les éléments résistants suivant les combinaisons et
les dispositions constructives exigées par la réglementation algérienne dans le domaine du
bâtiment à savoir les Règles Parasismiques Algériennes "RPA99/V 2003" et les Règles de
Conception et de Calcul des Structures en Béton Armé "CBA 93".
CHAPITRE N°I PRESENTATION DU PROJET
I-1) INTRODUCTION :
Le projet faisant l’objet de ce mémoire est un bâtiment en béton armé composé
d’un sous-sol, RDC et 12 étages.
 Le sous-sol utilisé pour stockage.
 Le rez de chaussée et le premier étage à usage commercial.
 Le deuxième étage contient des bureaux et logements.
 Les autres étages à usage d’habitation.
I-2) CONCEPTION ET CHOIX STRUCTUREL :
L’ossature d’un bâtiment doit assurer la résistance et la stabilité de l’ensemble
structurel solliciter par les efforts horizontales (séisme, vent) et verticales (poids
propre, les surcharges …etc.).
Notre structure est contreventée par des portiques autostables, ainsi que les voiles de la
cage d’escalier et d’ascenseur.
I-3) SITUATION :
L’implantation de cette construction est prévue dans la région de Constantine,
cette dernière est classée comme zone de moyenne sismicité (Zone 2a) selon le
règlement parasismique Algérienne (RPA99 version 2003).
I-4) CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES :
Les caractéristiques de ce projet sont les suivantes :
 Hauteur d’étage : 3,06m.
 Hauteur de RDC : 4,08m.
 Hauteur de sous-sol : 3,60m.
 Hauteur totale : 40,80m.
 La longueur totale : 27,75m.
 La largeur totale : 20,65m.
 La surface totale : 573,04m2.
ETUDE D’UNE TOUR R+12+SOUS-SOL 4

1-5) LES PLANS ARCHITECTURAUX :




I-6) RESISTANCE DE LA STRUCTURE :

L’ossature d’un bâtiment doit être conçue en fonction de la résistance désirée,
elle doit assurer la stabilité de l’ensemble structurel sollicité par les efforts horizontaux
et verticaux.
I-6-1) PLANCHER :
Les planchers déterminent les différents niveaux d’une construction, jouent le rôle de :
- Plate-forme porteuse pour l’étage considéré, toit pour l’étage sous-jacent et
élément de stabilité.
On distingue deux types de plancher dans notre projet :
 Plancher en dalle pleine dans le niveau -3.60m, les balcons et pour la cage
d’escaliers.
 Plancher en corps creux.
I-6-2) ESCALIERS :
La circulation verticale dans ce projet est assurée par un escalier droit à deux
volées et palier de repos pour les étages courants et un autre escalier angulaire vers le
sous-sol.
I-6-3) MACONNERIE :
La maçonnerie est l’ensemble du mur intérieur et extérieur ayant des épaisseurs
différentes suivant leur emplacement tel que jouent le rôle d’isolant thermique et
acoustique, les briques en terre cuite sont les plus utilisé.
I-6-4) L’ACROTERE :
L’acrotère est assimilé à une console encastré dans le plancher terrasse
d’hauteur de 100cm.
I-6-5) BALCON :
Est un porte-à-faux encastré dans le plancher.
I-6-6) FONDATION :
La fondation est l’élément qui permet de transmettre les charges et surcharge d’une
structure vers le sol.
I-6-7) LES REVETEMENTS :
 Carrelage pour l’escalier et les planchers.
 Faïence pour les salles d’eau.

 Un enduit en ciment de 2cm pour les façades extérieurs.

 Un enduit en plâtre de 2cm pour les façades intérieures.
I-6-8) CARACTERISTIQUE DU SOL D’ASSISE :
Après les résultats géotechniques le sol d’assise est un sol meuble avec :
L’angle de frottement : φ = 2°
Le poids spécifique du sol est γsol = 19.7 KN/m3
Capacité portante du sol σ sol =1,50bar =150KN/m2
Coefficient de raideur K=5×103 KN/m3
I-7) LES CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX :
Le béton armé est un matériau composé de l’acier et béton :
 L’acier pour la résistance à la traction.
 Le béton pour la résistance à la compression.
Le béton armé passe par des états limites, un état limite est celui pour lequel une
condition requise d’une construction (ou l’un de ses éléments) est strictement
satisfaite.
Au-delà du seuil d’état limite une structure cesse de remplir les fonctions ou ne
satisfait plus aux conditions pour les quelles elle a été conçue.
Etats limites
Les états limites ultimes (ELU) Les états limites de service (ELS)
Ils sont relatifs à la stabilité ou la capacité Ils sont relatifs surtout aux conditions
portante : d’exploitation :
-équilibre statique de la construction -état limite de déformation (flèches)
exemple : pas de renversement -état limite de compression du béton
-résistance de chacun des matériaux ou de traction des aciers
exemple : pas de rupture -état limite d’ouverture de fissures
-stabilité de forme pour la sécurité des ouvrages.
exemple : pas de flambement.
Tableau (I-1) les états limites

I-7-1) LE BETON :
On utilise le béton courant doser à 350Kg/m3 avec un ciment de type (CPJ325)
(ciment portland composé de 32,5bars).
La formulation du béton en chantier pour 1m3 est de :
 gravier 800 l/m3.
 ciment 350 Kg/m3 (7 sacs).
 l’eau 160 ÷ 180 l/m3 (est différent de l’été à l’hiver).
 sable 400 l/m3.
Cette composition contenue une granularité discontinue s’il est possible :
L’ouvrabilité : c’est la qualité d’un béton qui permet sa maniabilité en conservant son
homogénéité.
Le retrait : c’est la diminution de longueur d’un élément de béton on peut l’assimiler
à l’effet d’un abaissement de la température qui entraîne un raccourcissement, il égale
à 3‰ de la longueur d’élément.
La dilatation : puisque le coefficient de dilatation thermique du béton est évalué à
10-5, pour une variation de ± 20° C donc la dilatation est de 2‰ de la longueur
d’élément.
Le fluage : c’est le phénomène de déformation provoqué dans le temps sous une
charge fixe constamment appliquée.
I-7-1-1) RISISTANCE CARACTERISTIQUE DU BETON :
a) Résistance à la compression : le béton et défini par la valeur caractéristique de sa
résistance à la compression à l’age de 28 jours dite ƒC28 (à 28 jours presque la
résistance maximale).
Pour notre projet on considéré un contrôle régulière sur chantier avec ƒC28 =25MPa
(j=28 jours).
b) Résistance à la traction : comme vous savez le béton résiste mal à la traction et
son résistance donnée en fonction de la résistance à la compression :
ƒtj = 0,6 + 0,06 ƒcj
ƒC28=25MPa  ƒtj = 0,6+0,06(25)  ƒtj =2,1MPa

I-7-1-2) MODULE DE DEFOMATIN LONGITUDINALE DU BETON :

Module instantanée : Ei=11000(ƒC28)1/3=32164,195MPa pour les charges d'une durée
d'application inférieure à 24 h.
Module différée : Eν =3700 (ƒC28)1/3=10818,865MPa pour les charges de longue durée
d'application.
I-7-1-3) CONTRAINTES LIMITES :
0,85 f c 28
La contrainte limite ultime de compression du béton :  bc 
 b 
θ: coefficient qui dépend de durer « d » d’application des charges.
θ = 1 si d > 24h (cas des bâtiments)
θ = 0,9 si 1h ≤ d ≤ 24h
θ = 0,85 si d < 1h
 b : Coefficient de minoration du béton. (  b =1,50 cas courant,  b =1,15 cas
accidentelles).
σbc = (0,85×25)/ (1×1,50)=14,2MPa (situations durables).
σbc = (0,85×25)/ (1×1,15)=18,5MPa (situations accidentelles).
 La contrainte ultime de cisaillement est définie par la relation :
b : largeur de la section
d : hauteur utile
: Effort tranchant
 La contrainte limite admissible de cisaillement est :
τu adm =min [ ; 5] =3,33 MPa (fissuration peu préjudiciable).
τu adm=min [ ; 4] = 2,50MPa (fissuration préjudiciable ou très préjudice).
 La contrainte admissible de compression de béton :

σbc adm=0,6 ƒc28 = 0,6×25 =15MPa

I-7-1-4) DIAGRAMME CONTRAINTE DEFORMATION :

À l’état limite ultime de résistance (E.L.U.R)
bc MPa
0,85 f c 28
 bc 
 b 
Rectangle
Parabole
εbc ‰
2‰ 3,5‰
Figure (I-1): Diagramme de déformation – contrainte (εbc ; σbc) de béton.
I-7-1-5) L’EFFET "POISSON" :

En compression comme en traction, la déformation longitudinale et aussi
accompagnée d’une déformation transversale, le coefficient poisson ν est égale à la
déformation transversale sur la déformation longitudinale, dans la valeur varie entre
0,15 et 0,3.
 Pour le calcul des déformations ν =0,2
 Pour le calcul des sollicitations ν =0
I-7-2) L’ACIER :
Les aciers utilisés dans la construction sont des alliages de fer et carbone, suivant les
pourcentages du carbone contenu à l’intérieur de l’acier peut être classé en deux :
 acier doux : 0,15% à 0,25% de carbone (C).
 acier dur : 0,25% à 0,40% de carbone (C).
I-7-2-1) LES ARMATURES UTILISEES :
Les armatures utilisées dans ce projet sont de type 1, car sont les plus disponible au
marcher.
 Pour les armatures longitudinales, on utilise des aciers à haute adhérence (H.A)
de nuance FeE 400.
 Pour les armatures transversales, on utilise des aciers ronds lisses (R.L) de
nuance FeE 235.

 Pour les dalles de compression, on utilise des treillis soudés (T.S).

Remarque : FeE 400  ƒe= 400MPa sont résistance limite élastique.
I-7-2-2) DIAGRAMME DE CONTRAMTE DEFORMATION D’ACIER :
s
fe

s
fe Allongement

- 10‰ Es . s
εs‰
fe 10‰
E s . s
Raccourcissement
fe

s
Figure (I-2) : Diagramme de déformation- contrainte (εs ; σs) des aciers.
I-7-2-3) CONTRAINTE DE CALCUL D’ACIER :

 Etat limite ultime :(ELU)
; ƒe : résistance élastique d’acier.
γs = 1,00 cas accidentel.

γs : coefficient de sécurité
γs = 1,15 cas courant.
Pour FeE 400 :
σs = 400MPa (γs = 1,00 cas accidentel).
σs = 348MPa (γs = 1,15 cas courant).
σs = ε×ES si ε ≤ εℓ (la loi de HOOK).
εℓ =
= 400/ (1,15×2×105) =1,74‰

ES : module d’élasticité de l’acier ES = 2×105MPa.
Si εs ≤ εℓ  σs = εs×ES
Si εs ≥ εℓ  = 400/1,15 = 348MPa.
 Etat limite de service : (ELS)

Les contraintes admissible de l’acier sont données commet suite :
 Pour le cas d’une fissuration préjudiciable :

σst lim = min [(2/3) ƒe ; 110(η ƒtj) 1/2] MPa

 Pour le cas d’une fissuration très préjudiciable :
σst lim = min [(1/2) ƒe ; 90(η ƒtj) 1/2] MPa
 Pour le cas d’une fissuration peu préjudiciable : aucune vérification ;
Avec : σst lim c’est la contrainte admissible d’acier à la traction.
Le coefficient η : η =1,6 pour les armatures à haute adhérence (H.A).
η =1 pour les armatures ronds lisses (R.L).
CONCLUSION :
Dans ce chapitre, on a expérimenté citer les caractéristiques de notre projet, la
description, le rapport géotechnique, ainsi que les différents matériaux choisit pour le
projet.

CHAPITRE II PREDIMENSIONNEMENT
II) INTRODUCTION :
Le prédimensionnement est une base utilisée pour déterminer les dimensions
des éléments structuraux à respecter des conditions tels de la rigidité et la flèche
(BAEL et RPA).
II-1) EVALUATION DES CHARGES :
II-1-1) CHARGE D’EXPLOITATION (Q) :
Les charges d’exploitation sont définies par le document technique règlementaire
(D.T.R) et sauvant l’utilisation d’étage.
 Le rez de chaussée usage commercial plancher sous-sol : Q = 5,00KN/m2
 1er étage usage de service plancher de RDC : Q = 2,50KN/m2
 2emme étage usage bureautique plancher de 1er étage Q = 2,50KN/m2

 Les planchers d’étage courant, usage d’habitation Q = 1,50KN/m2
 Les planchers terrasse inaccessible : Q = 1,00KN/m2
II-1-2) CHARGE PERMANENTE (G) :
II-1-2-1) PLANCHER TERRASSE INACCESSIBLE :
Figure (II.1) : Plancher terrasse (inaccessible)

CHARGEMENTS Charge (KN/m2)
1 Enduit en plâtre (2cm) 0.2
2 Plancher à corps creux (16+4) cm 2.80
3 Isolation thermique en liège (4cm) 0.16
4 Pare vapeur (4cm) 0.07
5 Forme de pente (10cm) 2.2
6 Etanchéité multicouche (2cm) 0.12
7 Gravions roulé de protection (4cm) 0.80
Relevé d’étanchéité 0.09
∑Gi 6.44
Tableau (II.1) : charge permanente (G) terrasse inaccessible

 Charge permanente G=6.44KN/m2
 Charge d’exploitation Q=1.00KN/m2
II-1-2-2) PLANCHER ETAGE COURANT :
Figure (II.2) : Plancher des étages courants (corps creux)

1 Cloison de séparation (10cm) 1.00
2-3 Carrelage et mortier de pose (2cm) 0.90
4 Lit de sable (2cm) 0.36
5 Plancher à corps creux (16+4) cm 2.80
6 Enduit en plâtre (2cm) 0.20
∑Gi 5.26
Tableau (II-2) : charge permanente (G) étage courant

Charge permanente : G=5.26KN/m2
Charge d’exploitation : Q=1.50KN/m2
 Evaluation des charges pour dalle pleine :
01
02
03
04
Figure (II.3) : dalle pleine au niveau -3.60m

1 Carrelage 2.5cm 0.50
2 dalle pleine 15cm 3.75
3 Chape en mortier de ciment 2.5cm 0.50
4 Enduits en ciment 0.36
Cloison de séparation 10cm 1.00
∑Gi 6.11
Tableau (II.3) : charge permanente (G) plancher de niveau -3.60m

 Charge permanente G=6.11KN/m2

 Charge d’exploitation Q=3.50KN/m2
II-1-2-3) Remplissage extérieur :
3 4
2 1
Extérieur Intérieur
Lame d’air
Figure (II-4) : remplissage extérieur
Remplissage extérieur
1 Brique creuse (e =10cm) 0.90 KN/m²
2 Brique creuse (e=15cm) 1.30 KN/m²
3 Enduit extérieur en ciment (e=2cm) 0.40 KN/m²
4 Enduit intérieur en plâtre (e=2cm) 0.20 KN/m²
Charge permanente totale G=2.80 KN/m²
Tableau (II.4) : charge permanente (G) remplissage extérieur

II-2) PREDIMENSIONNEMENT DES POTEAUX :
Un poteau est un élément qui assure la transmission verticale des charges d’une
structure vers un autre élément porteur, ou à la fondation.
Le pré dimensionnement s’effectue selon le cas le plus défavorable c’est le cas de la
plus grande surface afférente, généralement le poteau du centre.
Etage inaccessible
3,4/2
R+11
Etage accessible R+12 3,7/2
3,6/2 3,3/2
Figure (II-5) surface afférente du poteau de centre

Critère de résistance d’après le BAEL 91.
≥ …………………. (II-1)
D’après les règles de BAEL 91 on prend %.
Br : section réduite de béton Br= (b-0,02)*(a-0,02).
θ : facteur de durée d’application des charges θ = 1 (lorsque le durée est ≥ 24 h).
K : facteur correcteur pour la durée d’application des charges, les surcharges étant
appliquées généralement après 90 jours donc K=1 sinon K=1,2.
Nu : l’effort normal ultime.
Nu=1,35 Ng+1,5 Nq
Ng : effort normal de la charge permanente.
Nq : effort normal de la charge d’exploitation.
=1+0,2(λ/35)2
: Coefficient qui dépend de l’élancement du poteau.
: Contrainte limite ultime de béton égale à 14,2MPa.
: Contrainte limite ultime d‘acier égale à 348MPa.
Si on remplace les valeurs dans l’équation (II-1).
Avec λ=35 on trouve =1,2 donc
0,64Nu (cm²) avec Nu en(KN).

II-2-1) L’APPLICATION DE LA LOI DE DEGRESSION :
La loi de dégression des charges s’applique aux bâtiments à plusieurs niveaux (plus de
4 étages).
Point d’appuie terrasse S0

Etage 01 S0+S1
Etage 02 S0+0,95(S1+S2)
Etage 03 S0+0,9(S1+S2+S3)
Etage 04 S0+0,85(S1+S2+S3+S4)
Etage 05 S0+0,80(S1+S2+S3+S4+S5)
Etage n S0+ ((3+n)/(2n))∑ni=1Si
Figure (II-6) schéma de la loi de dégression des charges (n ≥ 5).
II-2-2) CALCUL DE LA SURFACE AFFERENTE :
II-2-3) CALCUL DE POIDS PROPRE G:

 Poutres principales PP et poutres secondaires PS : Pp= b h l ρB
avec ρB = 25 KN/m3 ; (poids volumique de bétan).
 Poids des poteaux : Ppot = b h H ρB.
 Poids des planchers : Pplan = G SaffG .

II-2-4) LA CHARGE D’EXPLOITATION :
Niveau (étage) Q (KN/m²) Q×SaffQ (KN)
Q12 12 Q0 8,54
Q11 11 Q 0 + Q1 * 25,06
Q10 10 Q0+0,95(Q1*+Q2) 41,69
Q9 9 Q0+0,9(Q1*+2Q2) 56,48
Q8 8 Q0+0,85(Q1*+3Q2) 69,44
Q7 7 Q0+0,8(Q1*+4Q2) 80,56
Q6 6 Q0+0,75(Q1*+5Q2) 89,84
Q5 5 Q0+0,71(Q1*+6Q2) 98,55
Q4 4 Q0+0,69(Q1*+7Q2) 108,69
Q3 3 Q0+0,67(Q1*+8Q2) 118,10
Q2 2 Q0+0,65(Q1*+9Q2) 126,77
Q1 1 Q0+0,64(Q1*+9Q2+Q3) 144,55
QRDC RDC Q0+0,63(Q1*+9Q2+2Q3) 161,72
QSS Sous-sol Q0+0,62(Q1*+9Q2+2Q3+Q4) 197,26
Tableau (II-5) dégression des surcharges.

Q0 = 1,00 KN/m².
1,00 KN/m² pour la partie inaccessible Saff = 3,71 m²

Q1 * =
1,50 KN/m² pour la partie accessible Saff = 8,54 m²
Q2 = 1,50 KN/m².

Q3 = 2,50 KN/m².
Q4 = 5,00 KN/m².
II-2-5) LA CHARGE PERMANENTE :
Détermination des charges Charge permanente G

Niveaux
(KN)
Poids du plancher terrasse

G*S=6.49*8.54=55.42
Poids de poutre principale

74.92
0.3*0.4*3.05*25=9.15
Poids de poutre secondaire

S1-1 0.3*0.4*3.45*25=10.35
S2-2 Poids de poteau 0.3*0.3*25*3.06=6.88 81.80
Poids du plancher courant

G*S=24.07+44.92=70.00
S3-3 Poids de poutre principale 10.65 172.8
Poids de poutre secondaire 10.35
GS2-2 81.8
S4-4 Poids de poteau 0.45*0.45*3.06*25=15.49 188.29
Poids du plancher courant 64.44
Poids de poutre principale 10.65

273.73
S5-5 GS4-4 188.29
S6-6 Poids de poteau 15.49 289.22

poids du plancher courant 64.44

374.66
S7-7 GS6-6 289.22

475.59
S9-9 GS8-8 390.15

576.52
S11-11 GS10-10 491.08

677.45
S13-13 GS12-12 592.01


778.38
S15-15 GS14-14 692.94
S17-17 poids du plancher courant 64.44 879.31
GS16-16 793.87
GS18-18 894.8
GS20-20 995.73
S22-22 Poids de poteau 19.13 1100.30

GS22-22 1100.30
S24-24 Poids de poteau 23.14 1208.88
GS24-24 1208.88
S26-26 Poids de poteau 30.85 1325.17
GS26-26 1325.17
S28-28 Poids de poteau 25.71 1436.33
Tableau (II-6) charges permanentes.

II-2-6) Choix des sections de poteau :
1.35G 1.5Q Nu Br. (cm2) B (cm)

(KN) (KN) (KN)
12eme étage 110.43 12.81 123.24 78.87 30
11eme étage 254.19 37.59 291.78 186.74 30
10eme étage 390.45 62.53 452.98 289.91 30
9eme étage 526.70 84.72 611.42 391.31 30
8eme étage 662.96 104.16 767.12 490.96 30
7eme étage 799.21 120.84 920.05 588.83 40
6eme étage 935.47 134.76 1070.23 684.95 40
5eme étage 1071.72 147.82 1219.54 780.51 40
4eme étage 1207.98 163.03 1371.01 877.45 40
3eme étage 1344.23 177.15 1521.38 973.68 40
2eme étage 1485.40 190.155 1675.55 1072.35 50
1ere étage 1631.99 216.82 1848.81 1183.24 50
RDC 1788.98 242.58 2031.56 1300.20 50
Sous-sol 1939.04 295.89 2234.93 1430.35 50
Tableau (II-7) choix des sections de poteau.

II-2-7) VERIFICATION DES SECTIONS DES POTEAUX :
A-VERIFICATION SELON LE RPA 2003 :
Poteau carré (zone 2) :
Min (a, b) ≥ 25cm (a)
Min (a, b) ≥ he/20 (b)
1.4 ≤ a/b ≤ 4 (c)
Avec he la hauteur d’étage.

Outre les vérifications prescrites par le C.B.A et dans le but d'éviter ou limiter le risque
de rupture fragile sous sollicitations d'ensemble dues au séisme, l'effort normal de
compression de calcul est limité par la condition suivante :

B-VERIFICATION DE STABILITE DE FORME (FLAMBEMENT) :

D’après le BAEL 91, il faut vérifier λ ≤ 35.
, avec =0,7 l0.
S = ab = a²
Tel que :
λ : l’élancement du poteau.
: Longueur de flambement
l0 = he : la hauteur d’étage
: Rayon de giration minimal
I : moment d’inertie du poteau ; ( cas des poteaux carrés).
(m) (m) λ condition condition Condition

(a b)
Niveau (m) λ≤35 min (a, b) min (a, b) 1.4 ≤a/b
cm² 0,7 ≥ 25 ≥ ≤4
Sous-
(50.50) 3,4 2.38 0,144 16.52 CV CV CV CV
Sol
RDC (50.50) 4,08 2,86 0,144 19.86 CV CV CV CV
1-2 (50.50) 3,06 2,14 0,144 14.86 CV CV CV CV
3-7 (40.40) 3,06 2,14 0,115 18.61 CV CV CV CV
8-12 (30.30) 3,06 2,14 0,086 24.88 CV CV CV CV
Tableau II-8) vérification de flambement et les conditions de RPA 2003.

II-3) PREDIMENSIONNEMENT DES POUTRES :

Suivant le règlement BAEL91 (béton armé aux états limites) le dimensionnement des
poutres satisfaire aux conditions de la flèche tel que :
 b : la largeur de la poutre
 h : la hauteur de la poutre
 L : la longueur de la poutre entre nus si les dimensions des appuis sont connues
L/15 ≤ h ≤ L/10
0,4h ≤ b ≤ 0,8h
Et selon les conditions imposées par le RPA99 modifié 2003(règlements

parasismiques Algériennes). Les dimensions des poutres doivent aussi vérifier les
conditions suivantes :
 b ≥ 20cm
 h ≥ 30cm
 h/b ≥ 4
b
L
Figure II-7) dimensions d’une poutre
II-3-1) PREDIMENSIONNEMENT DES POUTRES PRINCIPALES (P.P) :
Lmax (cm) L/15≤h≤L/10(cm) h (cm) adopté par justification b (cm)
3,40 22.66 ≤ h ≤ 34 h=40cm condition de RPA vérifier 30cm
Tableau II-9) dimensions des poutres principales (P, P)
II-3-2) PREDIMENSIONNEMENT DES POUTRES SECONDAIRES (PS) :

Le dimensionnement des poutres secondaires se fait selon les critères de rigidité et de
RPA : L/15 ≤ h ≤ L/10
0,4h ≤ b ≤ 0,8h

Lmax (cm) L/15≤h≤L/10(cm) h (cm) adopté par justification b (cm)
3,35 22≤ h ≤ 33.5 h=40cm condition de RPA vérifier 30cm
Tableau II-10) dimensions des poutres principales (P, S)

Le choix est convenable aux conditions de Règlement Parasismique Algérienne.
4
Les trois conditions sont vérifiées soit pour les poutres principales (PP)
≥ 30 cm
Ou les poutres secondaires (PS).
≥ 20 cm
II-4) PREDIMENSIONNEMENT DES PLANCHERS :
II-4-1) PLANCHERS CORPS CREUX :
Figure II-5) : Schéma d'un plancher à corps creux
Le pré dimensionnement fait à partir de la condition de rigidité :
Avec l : la distance maximale entre axe, si les dimensions des appuis poteaux sont
inconnus.
Lmax (m) (cm) Le choix adopté
On prend ht=20cm (16+4) ; Corps creux de 16cm et dalle

3,33 14.75
de compression de 4cm.
Tableau II-11) dimensions de plancher à corps creux.
ht = h + h0 = 16 + 4 (cm).
Avec : h0 : épaisseur de la dalle de compression h0 = 4cm.

h : épaisseur de corps creux h = 16cm.

CHAPITRE III ETUDE DES PLANCHERS
III -1) INTRUDUCTION :

Les planchers sont des éléments structurels porteur déterminent les différents
niveaux d’une construction, leurs rôles essentiels :
 Une plate-forme porteuse pour étage considéré.
 Toit pour l’étage sous-jacent.
 Ecran permettant le confort de l’habitation.
 Elément de stabilité.
Les planchers choisis dans cette étude sont des planchers à corps creux de (16+4)
cm avec une dalle de compression.
Le calcul effectué dans ce chapitre consiste à évaluer les moments fléchissant et
les efforts tranchants sollicitant les poutrelles afin de déterminer le ferraillage
nécessaire à adopter pour les sections d’aciers longitudinales et transversales.
III-2) CALCUL DES PLANCHERS :
III-2-1) CALCUL DES PLANCHERS A CORPS CREUX :
 PREDIMENSIONNEMENT :
Figure (III-1) plancher à corps creux
16cm Épaisseur h  de corps creux.

ht  20cm 
4cm Épaisseur h0  de la dalle de compression.
On prend b0=10.

Ln  b0
b1  b1≤25cm
2
L
b1   b1<34cm
10
6h0  b1  8h0 25cm≤b1≤34cm
Ln  60cm et L=340cm
Ln : La distance entre axes des nervures.
L : La distance maximale entre nus d’appuis de la travée considérée

b1=min {25,34} On prendra donc b1=25cm.
b  2b1  b0  b  60cm .
On a un plancher (16+4).
60cm
60
4
c
m
16
cm
25cm 10 25cm
m
Figure (III-2) dimensions des poutrelles

 EVALUATION DE LA CHARGE :
 ELU : Pu  1,35G  1,5Q.b
 ELS : Pser  G  Q.b
Type du plancher bm 

G KN / m 2  
Q KN / m 2  Pu KN / m Pser KN / m
Etage commercial 0,6 5.26 5.00 8.76 6.16

Etage service 0,6 5.26 2.50 6.51 4.66
Terrasse 0,6 6.44 1,00 6.12 4.46
Tableau (III-1) évaluation des charges.

 LES TYPES DES POUTRELLES :

Les poutrelles sont disposées suivant la petite portée, donc on trouve les types indiqués
sur la figure (III-3).
2
20,65 dalle plein
27,75
Figure (III-3) disposition des poutrelles
1 A 2 B 3 C 4
(1)
3.35 2.95 3.10
1 A 2 B 3
(2) 3,05
3,35
1 A 2 B 3 C 4 D 5 E 6 F 7
(3)
3,05 3,40 3,40 3,40 3.40 3.05
Figure III-4) type de poutrelle à calculer.

III-2-2) METHODE DE CALCUL : (méthode Forfaitaire) :

A) PRINCIPE :
La méthode consiste à évaluer les valeurs maximales des moments en travées et
sur appuis à des fractions fixées forfaitairement de la valeur maximales du moment
M 0 dans la travée isostatique indépendante de même portée et soumise aux mêmes
chargements que la travée.
1 2 3 i j n-1 n
Appui de rive Appui intermédiaire Appui voisin de rive
Figure (III-5) type d’une poutrelle continue.
 Moment sur appuis :

 Appuis de rive : M a  0,2M 0 ij  M a1  M an
 Appuis voisins de rive : M a  0,5M 0 ij  M a 2  M a n1
Si plus à deux 2 travées
 Appuis intermédiaires : M a  0,4M 0 ij  M a3 ....  M a n2 
 Appuis intermédiaires : M a  0,6M 0 ij  M a 2 …………….Si à 2 travées.
 Moment en travées :
Le moment en travée est au moins égale à :
1  0,3 M 0
Mw  Me
 Mt 
2
 Max  pour tous les cas.
1,05.M 0
 Mt 
1,2  0,3  M  travée de rive.
0i
2
 Mt 
1  0,3  M  travée intermédiaire.
0i
2
Avec :
M 0i : Moment maximal dans la travée de référence (isostatique).
M t : Moment maximal dans la travée continue.

M a : Moment sur appuis.

i
M 0 j : Moment maximal de gauche ou droite de l’appui considéré.
 Q 
 : Coefficient    .
 G  Q 
Effort tranchants :
B) LES CONDITIONS D’APPLICATION DE LA METHODE :

 Les charges d’exploitation sont modérées c'est-à-dire : Q  max 2G;5KN / m 2 .
Avec :
G : La charge permanente.
Q : La charge d’exploitation.
 La fissuration est peu préjudiciable.

 Les moments d’inerties sont identiques pour toutes les travées.
Li
 Les portés vérifient : 0,8   1,25
Li 1
C) VERIFICATION DES CONDITIONS DE LA METHODE FORFAITAIRE

POUR NOTRE PROJET :
a) Q=1KN/m2 ; Q=1.5KN/m2 ; Q=2.5KN/m2 ; Q=5KN/m2.
Donc : Q=5KN/m2…...CV
b) la fissuration est peu préjudiciable …...CV
c) Les moments d’inerties sont constante…………….CV
Li
d) les portés de tous les travées sont vérifiées que 0,80   1,25 …...CV
Li 1
D) LE PRINCIPE GENERALE DU CALCUL DES SOLLICITATIONS DES

ETAGES :
Terrasse Etage service Etage commercial
ELU qu (KN/m) 6.12 6.51 8.76
ELS qser (KN/m) 4.46 4.66 6.16
α 0.134 0.322 0.487
Tableau (III-2) valeur des charges et coefficient α.

(1+0.3α)= {1.04 ; 1.10 ; 1.15}
(1+0.3α)/2= {0.52 ; 0.55 ; 0.57}
(1.2+0.3α)/2= {0.62 ; 0.65 ; 0.67}
 Type 1 :
Travée A B C
L (m) 3.35 2.95 3.10
M0 ELU 8.59 9.13 12.89 6.66 7.08 9.53 7.35 7.82 10.52
KN.m ELS 6.26 6.54 8.64 4.85 5.07 6.70 5.36 5.60 7.40
Appuis 1 2 3 4
Ma ELU -1.72 -1.83 -2.58 -4.30 -4.57 -6.45 -3.68 -3.91 -5.26 -1.47 -1.56 -2.10
KN.m ELS -1.25 -1.31 -1.73 -3.13 -3.27 -4.32 -2.68 -2.80 -3.70 -1.07 -1.12 -1.48
Mt ELU 6.01 6.84 10.31 3.00 3.55 5.10 5.14 5.87 8.42
Cond1 ELS 4.38 4.90 6.91 2.19 2.33 3.70 3.75 4.2 5.92
Mt ELU 5.33 5.93 8.64 3.46 3.89 5.43 4.56 5.08 7.05
Cond2 ELS 3.88 4.25 5.79 2.52 2.79 3.82 3.32 3.64 4.96
Mt ELU 6.01 6.84 10.31 3.46 3.89 5.43 5.14 5.87 8.42
résultat ELS 4.38 4.90 6.91 2.52 2.79 3.82 3.75 4.2 5.92
Vd ELU -11.02 -11.72 -15.83 -8.82 -9.38 -12.52 -8.77 -9.33 -12.56
(KN) ELS -8.03 -8.39 -11.09 -6.43 -6.71 -8.97 -6.39 -6.68 -8.83
Vg ELU 9.48 10.08 13.52 9.24 9.83 13.59 10.20 10.85 14.60
(KN) ELS 6.91 7.22 9.54 6.73 7.03 9.20 7.43 7.76 10.26
Tableau (III-3) sollicitation de type 1 des poutrelles

 Type 2 :
Travée A B
L (m) 3.35 3.05
M0 ELU 8.59 9.13 12.89 7.12 7.57 10.19

KN.m
ELS 6.26 6.54 8.64 5.19 5.42 7.16
Appuis 1 2 3
Ma ELU -5.15 -5.48 -7.73 -1.42 -1.52 -2.04

-1.72 -1.83 -2.58
KN.m
ELS -3.76 -3.92 -5.18 -1.04 -1.08 -1.43
-1.25 -1.31 -1.73
Mt ELU 5.58 6.39 9.67 4.19 4.83 6.83

Cond1
ELS 4.07 4.58 6.48 3.05 3.46 4.93
Mt ELU 5.33 5.93 8.64 4.41 4.92 6.83

Cond2
ELS 3.88 4.25 5.79 3.22 3.52 4.80
Mt ELU 5.58 6.39 9.67 4.41 4.92 6.83

résultat
ELS 4.07 4.58 6.48 3.22 3.52 4.80
Vd ELU -11.27 -11.99 -16.21 -8.11 -8.63 -11.49

(KN)
ELS -8.22 -8.58 -11.35 -5.91 -6.17 -8.16
Vg ELU 9.23 9.81 13.14 10.56 11.23 15.22

(KN)
ELS 6.72 7.03 9.29 7.69 8.04 10.62

 Type 3 : vue la symétrie on représente les résultats du demi de la poutrelle

continue.
Travée A B C
L (m) 3.05 3.40 3.40
M0 ELU 7.12 7.57 10.19 8.84 9.41 12.57 8.84 9.41 12.57
KN.m ELS 5.19 5.42 7.16 6.44 6.73 8.90 6.44 6.73 8.90
Appuis 1 2 3 4
Ma ELU -1.42 -1.52 -2.04 -4.42 -4.71 -6.29 -3.53 -3.76 -5.03 -3.53 -3.76 -5.03
KN.m ELS -1.04 -1.08 -1.43 -3.22 -3.37 -4.45 -2.58 -2.70 -3.56 -2.58 -2.70 -3.56
Mt ELU 4.56 5.21 7.55 5.31 6.12 8.80 5.75 6.59 9.43
Cond1 ELS 3.32 3.74 5.29 3.86 4.37 6.23 4.18 4.70 6.68
Mt ELU 4.41 4.92 6.83 4.60 5.18 7.13 4.60 5.18 7.16
Cond2 ELS 3.22 3.52 4.80 3.35 3.70 5.07 3.35 3.70 5.07
Mt ELU 4.56 5.21 7.55 5.31 6.12 8.80 5.75 6.59 9.43
résultat ELS 3.32 3.74 5.29 3.86 4.37 6.23 4.18 4.70 6.68
Vd ELU -10.32 -10.97 -14.75 -10.14 -10.79 -14.52 -10.47 -11.07 -14.89
(KN) ELS -7.52 -7.86 -10.38 -7.39 -7.72 -10.21 -7.63 -7.92 -10.47
Vg ELU 8.35 8.88 11.96 10.67 11.35 15.26 10.47 11.07 -14.89
(KN) ELS 6.09 6.36 8.40 7.77 8.12 10.73 7.63 7.92 10.47

III-2-3) LES SOLLICITATIONS MAXIMALES DES ETAGES :

Le tableau suivant résumé tous les valeurs maximums soit des moments en travée et sur
appuis soit des efforts tranchants :
Plancher M travée M appuis V max Max Max Vmax

(KN.m) (KN.m) (KN) Mtravée Mappuis
Terrasse 6.01 5.15 11.27
Etage service 6.84 5.48 11.99 9.67 7.73 16.21
Etage commercial 10.31 7.73 16.21
Tableau (III-6) : les valeurs MAX des moments (travée + appui) et des efforts tranchants
III-2-4) CALCUL DE FERRAILLAGE DES POUTRELLES :
Le béton résiste bien à la compression et l’acier à la traction, pour cela on ajoute les
aciers au béton pour obtenir une section efficace.
 Dimensions des poutrelles :
Le pré dimensionnement présenté précédemment, le choix sera guidé comme tel :
60
4
25
20 18
16
As
10
Figure (1.6) : Dimensions des poutrelles
 Caractéristiques des matériaux :
γb γs ƒe ƒc28 ƒt28 σbc σs
1,5 1,15 400MPa 25MPa 2,1MPa 14,2MPa 348MPa
Tableau (III-7) Caractéristiques des matériaux

 Calcul de moment de la table :

 h 
M tu  bh0  d  0  bc
 2
 0,04 
M tu  0,6  0,04   0,18    14,2  10
3
 2 
M tu  54,52KN .m
M t < M tu  Mt max=10.31KN.m < 54,52KN.m
L’axe neutre est dans la table de compression on calcule la section comme section
rectangulaire (b  h) ;(60  20) cm2.
 Condition de non fragilité :
La condition de non fragilité est une vérification assurée un minimum d’acier
proportionnel à la section du béton avec :
 : étant la section total d’acier dans le béton.

   min
 min : La section minimale d’acier.
. f t 28
 min  ;
0,81.h.v. f e
 : Moment d’inertie de la section totale du béton (supposé non fissurer).

v : Distance entre le centre de gravité (CDG) et la fibre tendue.
 Cas particulier : section rectangulaire
f tj
 min  0,23.b.d .
fe
 Pour notre cas :

En travée :
2,1
 min  0,23  60  18    min  1,30cm 2
400
En appuis :

 Exemple de calcul de ferraillage :

 1ère type de ferraillage (étage commercial) :
On prend le cas de travée :
Mt=10.31KN.m
Mt
u 
b.d ². bc

  1,25 1  1  2   α=0.048
  1  0,4  β=0.981
Mu
s 
 .d . st
 As=1.68cm2
 s  max  s ;  min   As=1.68cm2
Le choix des armatures s’effectué a respectée quelque conditions comme la condition
de non fragilité et les dispositions constructives.
Pour notre cas, on a choisis : 1T10+2T8 =1.79cm2.
Pour le calcul des armatures d’appuis, on suivre les mêmes démarches, les résultats
sont illustrées dans le tableau suivant :
M KN .m    
 s cm 2  
 min cm 2  choix 
 s cm 2 
Travée 10.31 0.037 0.048 0.981 1.68 1,30 2T8+1T10 1.79
Appuis 7.73 0.168 0.231 0.907 1.36 0.22 2T10 1,57
Tableau III-8) calcul des sections d’armatures pour les travées et les appuis.

 Schéma de ferraillage :
coupe sur plancher
T10 fil
ST15C (200×200) T10 chapeau
.04
.20
.16
2T8+1T10fils
1T10 2T10
2T8 1T10
En travée En appuis
Figure III-7) ferraillage des poutrelles
 2ème type de ferraillage (autres étages)

On prend le cas de travée :
Mt=6,84KN.m
Mt
u 
b.d ². bc
 As=1.11cm2
 s  max  s ;  min   As=1.11cm2
Le choix des armatures s’effectué a respectée quelque conditions comme la condition
de non fragilité et les dispositions constructives.

Pour notre cas, on a choisis : 3HA8 =1.51cm2.

Pour le calcul des armatures d’appuis, on suivre les mêmes démarches, les résultats
sont illustrées dans le tableau suivant :
M KN .m    
 s cm 2   min cm 2  choix 
 s cm 2 
Travée 6.84 0.0248 0.031 0.987 1.11 1,30 3HA8 1.51
Appuis 5.48 0.119 0.159 0.936 0.93 0.22 2HA8 1.00
Tableau III-9) calcul des sections d’armatures pour les travées et les appuis.
coupe sur plancher
T8 fil
ST15C (200×200) T8 chapeau
.04
.20
.16
3T8fils
1T8
2T8
3T8
En travée En appuis
Figure (III-8) : ferraillage des poutrelles
 VERIFICATION A L’ELS :
La vérification consiste à limitée les contraintes dans le béton et dans les aciers tendue.
Les contraintes de service ne doivent pas dépasser les limites suivantes :
 Pour le béton  bc   bc  0,6 f c 28
 1 f c 28 Mu
Ou bien    avec  
2 100 M ser
 Pour l’acier aucune limitation des contraintes, lorsque les fissurations

considérants comme peu préjudiciable.

 Vérification de la contrainte du béton :

En travée et en appuis on a vérifié la condition suivante :
 1 f c 28 Mu
  Avec :  
2 100 M ser
M u KN .m M ser KN .m    1 f c 28 Observation


2 100
Travée 10.31 6.91 1.49 0.048 0.495 C.V
Appuis 7.73 5.18 1.49 0.231 0.495 C.V
Tableau III-10) vérification de la contrainte de service limite pour le béton
Donc les armatures calculées à ELU sont maintenues.
 1 f c 28
La condition (    ) est vérifié donc :  bc   bc
2 100
 VERIFICATION D’EFFORT TRANCHANT :
Pour la fissuration peu préjudiciable :
Vu
Contrainte tangente :  u 
b 0 .d
Contrainte tangente limite :  lim  min 0,2 f c 28 /  b ;5MPa    lim  3,33MPa  
Tmax KN   u MPa   lim MPa  Observation de  u   lim

16.21 0.90 3,33 Condition vérifié
Tableau III-11) vérification d’effort tranchant

Les armatures transversales sont perpendiculaires (α =90°) à la ligne moyenne de la poutrelle.
 Calcul des armatures transversales et leur espacement (α =90°) :

Armatures calculées :
k =1 ; en flexion simple, sans reprise de bétonnage.
α =90° donc : (sin α + cos α)=1

 Pourcentage minimal:
 Diamètre minimal:
On prend: Фt =6 mm.
At = 2Ф6 = 0.57 cm2.
 Espacement maximal :
St ≤ min (0,9d ; 40 cm) = min (16,2 cm ; 40 cm).
St = 15 cm.
III-2-5) ETUDE DE LA DALLE DE COMPRESSION :

 Ferraillage de la table de compression :
D’après le C.B.A 93, la dalle surmontant les corps creux doit avoir une épaisseur minimale de
4 cm, et doit être armée d’un quadrillage de barres dont les dimensions de mailles ne doivent
pas dépasser 20 cm (pour les armatures perpendiculaires aux nervures), et 33 cm (pour les
armatures parallèles aux nervures).
 Le treillis soudé a pour fonction :
1. La limitation du risque de fissuration du béton par retrait.
2. La résistance aux effets des charges appliquées sur des surfaces de contact réduites.
3. La répartition entre nervures voisines des charges localisées, notamment celles
engendrées par les cloisons.
On optera pour un treillis soudé : TSφ6 (15x15)

St St/2
TSØ6
100
St
St/2
100
Figure (III-8) : Disposition constructive des
armatures de la dalle de compression
III-3) PLANCHER EN DALLE PLEINE (niveau -3.60m) :

G  6,11KN / m2
Plancher de sous-sol
Q  3.5KN / m2
 EVALUATION DES CHARGES :

Le calcul se fait pour une bande de 1 m.
 à ELU :
pu  1,35G  1,5Q.b  pu  1,35  6,11  1,5  3.51  pu  13.50KN / m
 à ELS :
ps  G  Q.b  ps  6,11  3,51  ps  9.61KN / m
 DETERMINATION DES SOLLICITATIONS :

M ux   ux .Pu .L2x M sx   sx .Pser .L2x
ELU  ; ELS 
M uy   uy .M ux M sy   sy .M sx

 LES DIFFERENTS TYPES DES PANNEAUX :
Lx=3,1 Lx=2.8
0,5My 0,5My
Ly=3,3 0,75My Ly=3,3 0,75My
0,5My 0,5My
0,5Mx 0,3Mx
0,75Mx 0,85Mx
Type I panneau centre Type II panneau de rive
Figure (III-9) les types des panneaux.
 Tableau des résultats :
Les types I II
Sens XX YY XX YY
Lm 3.10 3.30 2.80 3.30
Lx
 0,939 0,848
Ly
 0,042 0,874 0,051 0,694
M ou KN .m 5.45 5.12 5.40 3.75
M os KN.m 3.87 3.39 3.84 2.67
M tu KN .m 4.09 3.84 4.59 2.81
M ts KN .m 2.90 2.54 3.26 2.00
M au gauche KN.m 2.73 2.56 1.62 1.88
M au droite KN.m 2.73 2.56 2.7 1.88
M as gauche KN.m 1.94 1.27 1.15 1.34
M as droite KN.m 1.94 1.27 1.92 1.34
Tableau (III-12) récapitulatif calcul des sollicitations (niveau -3.6m)

A) SOLLICITATIONS MAXIMALES :
Sollicitations maximales ELU ELS

M t max KN .m 4.59 3.26
Sens XX M a max gauche KN.m 2.73 1.94
M a max droite KN.m 2.73 1.94
M t max KN .m 3.84 2.54
Sens YY M a max gauche KN.m 1.88 1.34
M a max droite KN.m 2.70 1.92
Tableau (III-13) récapitulatif calcul des sollicitations maximales (niveau -3.6m)
B) CALCUL DE FERRAILLAGE :
 Section minimale des armatures :
 Suivant YY :
Pour les aciers à haut adhérence de nuance f e 400 :
 Y min  8%h0 (BAEL91 mod.99)  Y min  0,08 15  Y min  1,20cm 2 / m
 Suivant XX :
3  3  0,848 
 X min    Y min   X min    1,20   X min  1,29cm 2 / m
2  2 
 Ferraillage sur le sens XX :
Sens Mu s  min Choix s
  
XX KN.m cm 2
/ m  cm 2
/ m  / m cm 2
/ m 
Travée 4.59 0.019 0.024 0.99 1.02 1.29 4T10 3.14
Appuis 2.73 0.011 0.014 0.994 0.61 1.29 4T10 3.14
Tableau III-14) ferraillage sur le sens XX
En appuis En travée
4T10 4T10
Figure III-10) ferraillage de panneau sens XX

 Ferraillage sur le sens YY :

Sens Mu s  min Choix s
  
YY KN.m cm 2
/ m  cm 2
/ m  / m cm 2
/ m 
Travée 3.84 0.016 0.02 0.991 0.86 1,20 4T10 3,14
Appuis 2.70 0.011 0.014 0.994 0.6 1,20 4T10 3.14

Tableau III-15) ferraillage sur le sens YY
En appuis En travée
4T10 4T10
Figure III-11) ferraillage de panneau sens YY
C) VERIFICATION A L’ELS :
 Vérification des contraintes à l’ELS :
 Pour le béton :
 bc   bc  0,6 f c 28
 1 f c 28 Mu
Ou bien    avec   .
2 100 M ser
Les résultats de calcul sur le tableau suivant :
  1 f c 28
M u ( KN .m) M ser ( KN .m)   Observation
2 100
Travées 4.59 3.26 1.41 0.024 0,460 CV
Sens
XX Appuis 2.73 1.94 1.41 0.014 0,460 CV
Sens Travées 3.84 2.54 1.51 0.02 0.510 CV
YY Appuis 2.70 1.92 1.41 0.014 0,460 CV
Tableau III-16) Vérification des contraintes à l’ELS

 Pour l’acier : aucune limitation des contraintes lorsque la fissuration peu
préjudiciable.

D) CALCUL D’EFFORT TRANCHANT :

Pu  13.50KN / m ; Pser  9.61KN / m
PL 1
Tx  
2 
1
  0,40  2
PL x
Ty 
3
Les types I II
Sens XX YY XX YY
Lm 3,10 3,30 2.80 3,30
Lx
 0,939 0,848
Ly
Tu KN  14,24 13.95 13,27 12.60
Tser KN  10.13 9.93 9.42 8.97
Tableau III-17) calcul d’effort tranchant
E) VERIFICATION D’EFFORT TRANCHANT :

La fissuration peu préjudiciable donc :
Tu
 Contrainte tangente : u 
b.d
f c 28
 Contrainte tangente limite :  u  0,07 
b
Sens Lm d m Tmax KN   u MPa   u MPa   u   u MPa 
XX 3.10 13 14.24 0,109 1,167 CV

Type I
YY 3.30 13 13.95 0,107 1,167 CV
Tableau III-18) vérification d’effort tranchant

F) VERIFICATION DE POINÇONNEMENT :
Pu
u  ; 2.u  v   Périmètre
2.h.u  v 
 u  0,045 f cj .

Donc on prend type (I) :

0,045 f cj  0,045  25  0,045 f cj  1,125MPa
13.5 103
u    u  0,007MPa < 0,045 f cj  1,125MPa  CV
2  0,15 3,1  3,3
G) VERIFICATION DE LA FLECHE :
h M txser 0,15 3,26
   0,048   0,035...................................... CV.
Lx 20M axser 3,10 20  4,59
s 2 3,14 2
   0,0024   0,005......................................................... CV
b.d f e 1300 400
CONCLUSION :
Dans ce chapitre on à étudier les planchers et on ferraille de tel façon a assuré la
bonne conception vis-à-vis de la sécurité et l’économie.

CHAPITRE IV ETUDE DES ELEMENTS NON STRUCTURAUX
IV-1) INTRODUCTION :
Les éléments non structuraux sont des éléments qui n’ont pas une fonction
porteuse ou de contreventement ; c’est des éléments en maçonnerie (murs extérieurs,
cloison…etc.) ou autres (escaliers, balcon, acrotère…etc.).
IV-2) ETUDE DE L’ACROTERE :
L’acrotère est assimilé à une console encastré dans le plancher terrasse, à pour
rôle de protéger le revêtement de terrasse contre les eaux pluviales grâce à son casse
goûte.
L’acrotère sera calculé en flexion composée sous l’effet d’un effort normal dû à
son poids propre WP et un moment de flexion de l’application de la charge FP. À partir
de l’article (6.2.3) de RPA99 version 2003 impose l’application de la force horizontale
FP pour le calcul secondaire.
FP = 4ACPWP.
Tel que :
 A : coefficient d’accélération de zone, zone I groupe d’usage 2 donc
A=0,15
 CP : facteur de force horizontal CP = 0,8.
 WP : poids de l’élément considéré.
10cm10 cm
WP
5cm
5cm
Q
100cm
Figure (IV-1) : Schéma statique de l’acrotère Figure (IV-2) : Coupe verticale sur l’acrotère
Le calcul sera fait pour une bande de 1m et d’une épaisseur de 10cm.

Les surcharges sont estimées de Q=1KN/mℓ.

IV-2-1) CALCUL DE L’ACROTERE :

 La Charge permanente G :
 Poids propre G1 :
G1=Sx25 avec S : la surface de l’acrotère

S  100 10 
10  5 10 =1000+75=1075 cm2
 2 
G1=Sx25 =0, 1075x25=2.69 KN/ml

 Enduit en ciment de 2cm (d'après DTR : enduit du mortier de liants
hydraulique par cm= 0,18 KN/m2 ) :
G2=0.18x2x [1.00+0.10+0.11+0.05+0.10+1.10]
G2= 0.89 KN/ml
G= G1 + G2=2.69+0.89=3.58 KN/ml
 Ferraillage de l’acrotère :
 Principe de calcul :
 Le calcul se fera en flexion composée pour une bande de 1m linéaire.
 La section de calcul est rectangulaire de dimension (100X10) cm2
 L’acrotère est exposé aux intempéries, donc la fissuration est préjudiciable,
dans ce cas le calcul se fera à l’ELU.
 Vérification sous l’effet de séisme :
La force horizontale Fp : (RPA 99 « version 2003 », Art 6-2-3 P43)
Fp= 4 x A x CP x WP
Avec :
A=0.15 (Coefficient d’accélération de zone « Tab 4-1 »il dépend de :
Groupe d’usage 2 (ouvrages courants ou d’importance moyenne)
Zone II (Constantine)
Cp : facteur de force horizontale variant entre 0,3et 0,8 Tableau 6.1 page 43
(RPA99/V2003). Cp = 0,8 pour un élément en console.
- Wp : poids de l’élément considéré G=Wp = 3.58 KN/ml
Fp= (0.15*0.8*3.58)*4=1.72 KN/ml > Q=1KN/ml.

 Calcul des sollicitations
Q=1 KN/ml
10 cm
Q
G=3.58 KN/ml
 Effort normal :
Nu = 3.58KN. 1.00 m
Nser =3.58KN.
G
 Moment fléchissant :
Mu = 1.5 Q h=1.5 (1.00)1.00=1.5 KN.m.
Mser = Q h=1.00*1.00=1.00 KN.m.
Fig (IV.3) : Coupe de l’acrotère
L’acrotère travaille à la flexion composée avec compression. Les sections

soumises à un effort normal de compression doivent être justifiées vis -à-vis de l’état
limite de stabilité de forme en remplaçant l’excentricité réelle par une excentricité
totale de calcul :
e = e1 + ea + e2 (selon les règles BAEL91 cour de BA).
 e1 : excentricité (dite du premier ordre), de la résultante des contraintes
normales
Mu
e1 = 
Nu
 e2 : excentricité due aux effets de second ordre, liés à la déformation de la
structure
« Car : G ne crée aucun moment ».
Lf = 2L0 = 2(1.00) = 2.00m h= 0,1 m

Donc : e2=0.024m
 ea : excentricité additionnelle traduisant les imperfections géométrique
initiales (après exécution).
l
ea = Max (2 cm ; ) = Max (2cm ; 100/250)=Max (2cm ; 0.4)  ea=2cm.
250

Alors : et=ea+e1+e2=0.02+0.42+0.024=0.464m
On a h/6=0.1/6=0.016m  et=0.464m. Donc le centre de pression est à
l’extérieur de l’intervalle [-h/6 ; +h/6] la section donc est partiellement comprimée et
son ferraillage se fera par assimilation à la flexion simple sous l’effet d’un moment
fictif Muf.
 CALCUL DE FERRAILLAGE :
 Calcul à l’ELU : h =10 cm
Le calcul se fait sur une section rectangulaire avec : b =100 cm
d= 8.5 cm
(Fig IV.4) : Section du calcul de l'acrotère
MU=NU .et=3.58*0.464=1.66 KN.m/ml
 Le moment fictif :
KN.m/ml
On peut maintenant déterminer le calcul par assimilation à la flexion simple.

0.85 x 25
bu= = 14.17 MPa.
1.5
400
s = fe /γs = = 348 MPa.
1.15

 Le moment réduit :
 Condition de non fragilité :

Asmin= Max [bh/1000 ; 0.23.b.d.ft28/fe]= Max [(100.10)/1000 ; 1.026]=Max [1 ;
1.026]=1.026cm²
Alors Ast=Max [Asréel , Asmin]

= Max [0.731 ; 1.026]  As=1.026cm²
Nous adoptons un ferraillage symétrique : 4 T 8 /ml …. As=2.01 cm²
 Vérification au cisaillement :
On doit vérifier la condition suivante : u < ad
Vu = 1.50*Q=1.00 KN
τuad = min (0.15 fc28 / σbc ; 3 MPA)

= min (2.5 MPA, 3 MPA) = 2.5 MPA
= 0.018 MPA < τuad = 2.5 MPA donc pas de risque de cisaillement.
Alors : les armatures transversales ne sont pas nécessaires.
 Les armatures de répartitions :
 Espacement :
St≤ min (3h, 33) = min (30 ; 33)= 30cm.
On prend St=25cm.

 Calcul de ferraillage sous l’effet de séisme :

Pour la force sismique : Fp= 1.72KN/ml> Q=1KN/ml.
Calcul de centre de gravité :
 Moment due au séisme :

ME=FP x yi=1.72x0.049=0 .084 KN.m
 Moment due au « G » :
3.L2f
e2  2    =0.024m
10000h
ea = Max (2 cm ; ) = Max (2cm ; 100/250)=Max (2cm ; 0.4)  ea=0.02m
Donc : e  2  2,3  2,4  e  6,7cm
On a alors : MG=3.58x0.067=0.24 KN.m
Selon RPA99/version2003 on a :
On a :
Donc : ME+ MG= 0 .084 +0.24 =0.324KN.m
Selon RPA99/version2003 on a :
 = 1.25 (1 - (1  2u ) ) =0.0.0025
β = (1 – 0.4)  β = 0.999
 AE = 0.10 cm² /ml < AS=2.01 cm² /ml

 Vérification à l’E.L.S :
Selon les règles de (BAEL91 cour de BA
 Vérification des contraintes :
 Contraintes maximale de compression de béton :
 Contraintes maximale de traction des aciers :

 Fissuration préjudiciable :
 Position du centre de pression (C) :

C : c’est la distance du centre de pression à la fibre la plus comprimée de la section.
Yc : la distance de l’axe neutre au centre de pression.
Yser=Yc+C
C=
C<0  le centre de pression se trouve à l’extérieur de la section

 Calcul de la solution :
Yc : c’est la solution d’équation.
Yc3 + p.Yc + q =0
3.q 3
< 0  on calcul: cos  =
2. p p
Cos  = - 0.978   =168.03°
p
a=2  a=44.96 cm
3

Les solutions des équations sont :

Y1= a. Cos (  /3) = 25.13 cm.
Y2= a. Cos (  /3+120°) = -44.85cm.
Y3= a. Cos (  /3+240°) = 19.71 cm.
𝑦ser = y + C ∶ Représente la distance du centre de pression à l'axe neutre à la fibre
supérieure de la section.
𝑦ser1 = y1 + C = 25.13-22.9 = 2.23 cm
𝑦ser2 = y2 + C = -44.85-22.9 = -67.75 cm
𝑦ser3 = y3 + C = 19.71-22.9 = -3.19 cm
Puisque Δ < 0 on choisit parmi y1, y2 et y3 la valeur qui donne :
 Yser= 2.23 cm
 Calcul du moment d’inertie de la section totale homogène (I) :
Les contraintes sont les suivants :
4T8 10 10
5
5
5
4T8 4T8
100 5
10
Figure(IV.5) : Ferraillage
25 de l’acrotère25 25

IV-3) ETUDE DES BALCONS :

Le balcon est assimilé à une console encastré au plancher, réalisé en dalle
pleine. Le calcul se fait pour une bonde de 1m de largeur.
Dans le calcul des balcons on a utilisé les tables de BARES qui ont pour but de
donner les formules et les tables nécessaires aux calculs des dalles et des parois selon
la théorie élastique.
Ce manuel donne un ensemble des tables numériques et des formules pour le
calcul des systèmes plans, tel que les dalles et les parois.
Les tables et les formules concernent toutes formes de dalles ainsi que
toutes portes d’appui et de chargement intervenant dans la partie pratique ; elles
permettent de calculer aisément les déplacements verticaux, les moments
fléchissant, éventuellement les efforts tranchants et les réactions, et également, de
juger la stabilité et de déterminer la vibration propre des dalles.
 Hypothèse de la méthode :
- les matériaux constituant la dalle sont parfaitement élastiques.
- le matériau est homogène et isotrope.
- l'épaisseur de la dalle est faible par rapport aux dimensions en plan.
- la dalle est infiniment rigide dans son plan.
- les sections planes avant la déformation restent planes après la déformation.
- les déplacements sont faibles.

 Principe de la méthode :
En fonction du rapport des dimensions en plan (α= lx / Ly) mesurés entre
nus d’appuis (avec lx < ly), et du coefficient de poisson du matériau, les tables de
BARES nous permettent de déterminer les coefficients μx et μy.
Le calcul se fait à l’ELU avec ν = 0 et à l’ELS avec ν = 0.2.
Dalles appuyées sur 03 cotés :
Lx=1,4 m ; Ly=3,4 m. α = Lx/ Ly =1,4/3,35 = 0,417 ≥ 0,4
La dalle est travaillée dans les deux sens (X & Y).

IV-3-1) Evaluation des charges :
Figure (IV.6) : coupe de balcon
Balcon
1 Carrelage 0.5 KN/m²
2 Mortier de pose 0.6 KN/m²
3 Poids propre de la dalle (e = 15 cm) 3,75 KN/m²
4 Enduit de ciment(e=2cm) 0.4 KN/m²
/ Garde-corps 1 KN/m²
Charge permanente totale G=6.25 KN/m²

Surcharge d’exploitation Q=3.5 KN/m²
Combinaison de charges : (1,35 G + 1,5 Q) 13.69
(G + Q) 9.75
Tableau (IV.5) : charge permanente G, charge d’exploitation
IV-3-2) CALCUL DES SOLLICITATIONS :
 E.L.U :
Mtx =0,014. Pu.a2= 0,38 KN.m.

Mapp x =-0,1738. Pu.a2= -4.66 KN.m.
Mty =0,0131 .Pu.b2 =2.01 KN.m.
Mapp y =-0,0369 .Pu.b2 =-5.67 KN.m.

IV-3-3) CALCUL DE FERRAILLAGE :

 Sens x-x :
 En travée :
Données
Largeur de la poutre b= 100 cm
Hauteur de la section h= 15 cm
Géométrie :
Hauteur utile des aciers tendus d= 13 cm
Hauteur utile des aciers comprimés C= 2 cm
Contrainte de l'acier utilisé fe = 400 MPa
Contrainte du béton à 28 jours fc28 = 25 MPa

Matériau :
Conditions de fissuration Peu préjudiciable
Moment ultime due à : 1.35 G + 1.5 Q Mtu = 0.38 KN.m

Chargement :
Moment réduit limite µl = 0,392
 Calcul des moments réduits :
µ= Mu / (b × d² × fbu)=0,282.103/(100.132.14,2) =0,0016
µ=0,0016 ≤ µl =0,392 Pas d'aciers comprimés (A’ =0 cm²)
D’après le BAEL91/modifié 99 page 460(tableau 5) :
µ=0,001
α=0,002.
β = 0,999.
 Détermination de la section théorique des aciers tendus :
As=Mu/(β.d.σs) =0,38.103/(0,999.13.348) = 0,08 cm2.
As ≥ Amin= 0,23.b.d.ft28/fe=1,57 cm2.

As =0,06 cm2 ≤ Amin =1,57 cm2 As = Amin =1,57 cm2.
 Choix des sections commerciales des armatures tendus :
As théorique=1,57 cm2 As réel =2.01 cm2 (4T8 ; e=25cm).

 En appuis :
Données
Géométrie Hauteur utile des aciers tendus d= 13 cm

Matériau
Moment ultime due à : 1.35 G + 1.5 Q Mu = 4.66 KN.m

Chargement
µ= Mu / (b × d² × fbu)=4.66.103/(100.132.14,2) =0,019
µ=0,014
α=0,015.
β =0,994.
As=Mu/(β.d.σs) =4.66.103/(0,993.13.348) = 1.04 cm2.
As ≥ Amin= 0,23.b.d.ft28/fe = 1,57 cm2.
As =1,04 cm2 <Amin =1,57 cm2 As = Amin =1,57 cm2.
As théorique=1,57 cm2 As réel =2.01 cm2 (4T8 ; e=25cm).

 Sens y-y :
 En travée :
Données
Géométrie

Matériau
Moment ultime due à : 1.35 G + 1.5 Q Mtu = 2.01 KN.m

Chargement
µ= Mu / (b × d² × fbu)=1,612.103/(100.132.14,2) =0,008
µ=0,008
α=0,01.
β =0,996.
As=Mu/(β.d.σs) =2,01.103/(0,996.13.348) = 0.45 cm2.
As ≥ Amin= 0,23.b.d.ft28/fe = 1,57 cm2.
As =0,45 cm2 < Amin =1,57 cm2 As = Amin =1,57 cm2.
As théorique=1,57 cm2 As réel =2.01 cm2 4 T8 & e=25cm.

 En appuis :
Données
Géométrie :
Matériau : Contrainte du béton à 28 jours fc28 = 25 MPa
Chargement : Moment ultime due à : 1.35 G + 1.5 Q Mu = 5.67 KN.m
µ= Mu / (b × d² × fbu)=5,67.103/(100.132.14,2) =0,024
µ=0,024 ≤ µl =0,392 Pas d'aciers comprimés (A’ =0)
µ=0,023
α=0,030.
β =0,988.
As=Mu/(β.d.σs) =5,67.103/(0,988.13.348) = 1,27 cm2.
As ≥ Amin=0,23.b.d.ft28/fe = 1,57 cm2.
As =1,27cm2 < Amin =1,57 cm2 As = Amin =1,57 cm2.
As théorique=1,57 cm2 As réel =2.01 cm2 4 T 8 & e=25 cm.
 Espacement :
Stx ≤ Min {3h ; 33 cm} = Min {45 cm, 33 cm} = 33 cm
Stx = Sty=100/6=16.66 cm
Stx = Sty=16.66 ≤33 cm ……………………….cv
Donc : on prend l’espacement de : st=25 cm.

IV-3-4) VERIFICATION DES CONTRAINTES A L’E.L.S :

Qser  Q  G ⇨ Qser  9,57 KN / m ⇨ Ms = 3.96 KN.m
 Contrainte de béton comprimé :  bc   bc
Donc :  bc  0,6 fcj   bc  15MPa
Ou bien :  
  1  0,01 f
cj
2
 Mu 
  1
   ser   0,01 f cj
Mu M
  
M ser 2
   0,03  0,47  C.V
 Contrainte des aciers :

Fissuration peu préjudiciable aucune vérification n’est nécessaire  s .
IV-3-5) VERIFICATION D’EFFORT TRANCHANT :

a) Sens x-x :
Tu  Qu .L  Tu  13,69 1,40
 Tu  19.17 KN
T 19.17 103
 max  u   max 
b.d 1 0,13
  max  0,152MPa
 0,2 f c 28 
 lim  min  ;5MPa    lim  3,33MPa
 b 
Donc :  max  0,152MPa <  lim  3,33MPa  C.V
b) Sens y-y :
Tu  Qu .L  Tu  13,69  3,35
 Tu  45,86KN .
Tu 45,86 103
 max    max 
b.d 1 0,13
  max  0,353MPa
 0,2 f c 28 
 lim  min  ;5MPa    lim  3,33MPa
 b 

Donc :  max  0,353MPa <  lim  3,33MPa  C.V
IV-4) ETUDE D’ESCALIER :

Les escaliers sont des éléments non structuraux constitués d’une succession
des gradins et permettant le passage à pied entre les différents niveaux d’un bâtiment.
IV-4-1) DESCRIPTION :
L'escalier se compose généralement par :
La paillasse : Est une dalle inclinée en béton armé, elle supporte les marches et les
contres-marches.
Palier de repos : L’escalier est équipé avec une petite dalle dite palier de repos, elle
permet aux usagers de se reposer.
L’emmarchement : la longueur d’une marche.
Le giron (g) : la largeur d’une marche.
Contre marche (h) : la hauteur de marche.
Garde de corps : à pour rôle d’éviter les risques de chute.
Marche
Palier
Contremarche
Emmarchement Paillasse
Figure (IV.7) Schéma d’un escalier

IV-4-2) LES TYPES D’ESCALIER :

Dans notre projet on a deux types d’escalier :
 Type 1 : escalier à deux volées parallèles et palier de repos pour le RDC et les étages
courants.
 Type 2 : escalier à deux volées et palier d’angle pour le sous-sol.
IV-4-2-1) ESCALIER TYPE 1 :
Type 1 : escalier à deux volées parallèles et palier de repos pour le RDC et les étages
courants :
 Dimensionnement :
D’après le plan d’architecture on a :
L’emmarchement : 1.40m
Palier de départ : 1.68m
Palier de repos : 1.30m
Hauteur d’escalier (H) : 1.53m
La longueur de l’escalier (L*) : 2.40m 1.68m 2.40m
Nombre de contremarches : n=9
Nombre de marches : n=8
 L’angle de l’inclinaison  :
 =32.52
 Cos =0.84
 L’épaisseur de la paillasse ou volée de palier :
On prend epal  15cm .

 Evaluation des charges :
PALIER PAILLASSE
Chargement KN/m2 Chargement KN/m2
Poids propre de la dalle e=15cm 3.75 Poids propre de la dalle (e/cos  ) 4.46
Carrelage (2cm) 0.44 Carrelage 0.44
Chape 0.6 Chape 0.6
Enduit de ciment 0.33 Enduit de ciment 0.27
Garde-corps 0.15
Poids de marche 1.87
Charge permanente 5.12 Charge permanente 7.79
Charge d’exploitation 2.5 Charge d’exploitation 2.5
 Calcul de charge équivalente :

10.66KN/m2 14.27KN/m2
1,68m 2,40m
G=6.69KN/ml.
 Calcul des sollicitations :
Le calcul se fait pour une bande de 1m .
 ELU :
Pu=1.35G+1.5Q=1.35*6.69+1.5*2.5=12.78KN/ml.
12.78KN/m
4.08m

- moment sur appuis : Ma=0.4M0=0.4*26.59=10.64KN.m

- moment sur travée :
 Vérification :
 Calcul de ferraillage :
 Pour travée : Mt=18.10KN.m
On adopte : As (6HA10) = 4.71cm2, avec St=15cm.

 Les armatures de réparation :
 Pour appuis : Ma=10.64KN.m
On adopte : As (6T8) = 3.01cm2, avec St=15cm.


Travée : As = 4.17cm2 (c.v)

Appuis : As = 2.41cm2 (c.v).
 Vérification à L’ELS :
Ps=G+Q=6.69+2.5=9.19KN/ml.

 Vérification :
 Vérification des contraintes :

 1 f c 28 Mu
2 100 M ser


 Vérification de la contrainte du béton :

 1 f c 28 Mu
  Avec :  
2 100 M ser


2 100
Travée 18.10 13.02 1.39 0.098 0.445 C.V
Appuis 10.64 7.65 1.39 0.057 0.445 C.V
Tableau (IV.6) : vérification des contraintes à l’ELS

 1 f c 28
2 100
 Vérification de l’effort tranchant :
 Vérification de la flèche :
 Calcul de flèche :
- calcul de chargement :
 Charge permanente sans revêtement :

 Charge permanente avec revêtement : g=6.69KN/ml.
 Charge totale : P= (G+Q) b = (6.69+2.5)=9.19KN/ml
- Calcul des moments correspondant :
- position de l’axe neutre :
- Calcul de moment d’inertie de la section homogène :
- Calcul des contraintes correspondant :
- Calcul de pourcentage des armatures :

- Calcul des coefficients correspondant :
- Calcul de module de déformation longitudinale du béton :
 Calcul de module de déformation longitudinale instantané du béton :
 Calcul de module de déformation longitudinale différée du béton :
 Coefficient instantané :
 Coefficient différée :
- Calcul du moment d’inertie :
- Calcul de la flèche :
La flèche correspondante à j :
La flèche correspondante à g :

La flèche correspondante à P :
La flèche correspondante à V :
La flèche totale :
La flèche admissible :
 CALCUL LE PALIER DE REPOS :

A) EVALUATION DES CHARGES :
 ELU : Qu  1,35  G  1,5  Q  Qu  1,35  5,11  1,5  2,5  Qu  10,65KN / m
 ELS : Qs  G  Q  Qs  7,61KN / m
B) DETERMINATION DES SOLLICITATIONS :

 Moment statique :
Lx 1,00
  
Ly 3,20
   0,31  0,4  La dalle porte dans le sens x.
Donc le calcul se fait au centre de la dalle, pour une bande de 1 m.

 ELU :
 ELS :

C) CALCUL DE FERRAILLAGE :
 En travée :
M t  0,85M 0 x  1,13KN .m
M tu 1.13 103
  
14.2 100  13
2
f bu .b.d 2
   0,005 <  AB  0,392  ' 0

  1,25 1  1  2     0,006
  1  0,4    0,998
M tu 1.13 103
s   s 
 .d . st 0,998 13  348
  s  0.25cm 2

ft 28 2,1
min  0,23.b.d .   min  0,23 100 13 
fe 400
 min  1.57cm 2
 Le choix des armatures :

  max cal ;  min     max 0,25;1,57cm 2
  6T8  3cm 2
 En appuis :
Mt = 0.5 M0 = 0.57KN.m
u  0,002  lim  0,392
  0,003 ;   0,999
 s  0.13cm 2

ft 28 2,1
min  0,23.b.d .   min  0,23 100 13 
fe 400
 min  1.57cm 2
 Le choix des armatures :   6T8  3cm 2

 CALCUL DE LA POUTRE PALIERE :

La poutre palière est une poutre qui supporte les réactions des escaliers et les
transmettent directement au poteau est encastrée à deux extrémités.
 Pré dimensionnement :
3,20m
Figure IV-7) Schéma statique de la poutre palière.
La hauteur h de la poutre doit satisfaire la condition de la flèche :

L L 320 320
h  h  21,33cm  h  32cm.
15 10 15 10
On prend h=35cm
La largeur b : 0,4h  b  0,8h  14 ≤ b ≤ 28
On prend b=30cm
 Vérification selon RPA 2003 :
b  20cm 30cm > 20cm…CV

h  30cm  35cm > 30cm…CV
h
4 1.17 < 4 ...CV
b
o Le poids propre de la poutre : 0,30  0,35  25  2.63KN / m.

RBU  28.94KN / m
o La réaction du palier :
RBser  20.81KN / ml
 à ELU :
Pu  1,35G  RBU  Pu  1,35  2.63  28.94  Pu  32,49KN / m.
 à ELS :
Ps  G  RBser  Ps  2.63  20.81  Ps  23.44KN / m


 Moment en travée :
Pu L2
M t  0,85M 0u  M t  0,85.  M t  35.35KN .m
8
 Moment en appuis :
Pu L2
M a  0,40M 0u  M a  0,40.  M a  16,63KN .m
8
ft 28
 Condition de non fragilité : min  0,23.b.d .
fe
M u KN .m    s min choix  

s cm 2
Travée 35.35 0.081 0.106 0.958 3.31 0,81 3T12 3,39
Appuis 16.63 0.038 0.048 0.981 1.52 0,81 3T10 2,36
Tableau (IV-7) le ferraillage de poutre palière

 Vérification à ELS :
Ps .L2
M ts  0,85.  M ts  25.50KN .m
8
Ps .L2
M as  0,40.  M as  12.00KN .m
8
 1 f c 28 Mu
  Avec :  
2 100 M ser


2 100
Travée 35.35 25.50 1,39 0.106 0,445 C.V
Appuis 16.63 12.00 1,39 0.048 0,445 C.V
Tableau IV-8) vérification de la contrainte de service limite pour le béton (poutre palière).

 Vérification de la contrainte d’acier :

Pour l’acier aucune vérification n’est nécessaire  s  lorsque les fissurations peu
préjudiciable.
 Vérification d’effort tranchant :
Pu .L 32.49  3,2
Tmax   Tmax   Tmax  51.98KN
2 2
Tmax 51.98 103
u   u    u  0,54MPa
b.d 0.30  0,32
 f c 28 
 u  min 0,2. ;5MPa    u  3,33MPa Fissuration peu préjudiciable.
 b 
u < u  CV
 Calcul des armatures transversales :
 h b
t  min  ; t min ;   t  min 10;10;30mm .
 35 10 
 t   8
Si on prend un cadre t  1,00cm 2 2 8  1,01cm 2 

 Espacement des armatures transversales :
t . f e   t . f e
 max  u ;0,40MPa    max 0,27;0,40MPa 
b.St 2  b.St
t . f e
  0,40MPa
b.St
1 235
St   St  19.58cm
0,40  30
Avec St  max 0,9d ;4cm  28,8cm

Donc on adopte St  15cm
h   35 
o Zone nodale : S t  min  ;12   L   St  min  ;12 1,2   8,75cm
4   4 
o En d’hors de la zone nodale : St  h / 2  St  17,5cm
Donc St  7.5cm en zone nodale et St  15cm en d’hors de la zone nodale.

 VERIFICATION DE LA FLECHE :
5.Pser .L4
Fi 
384 EI
 Centre de gravité :
i i 30  35 17,5  15  5,34  32
G  
i 30  35  15  5,34
Donc : V1  18.53cm  V2  16,47cm
 Moment de l’inertie :
bV13 bV23
I   15s d  V1   I  122834,86cm 4
2
3 3
Ei  32164,195MPa
5  3,2  23,44 107

4
Fi   Fi  0,10cm
384  32164,195122834.86
L 320
Fadmi   Fadmi   Fadmi  0,64cm
500 500
Fi  0,10cm < Fadmi  0,64cm ...........................................CV.

IV-2-2) ESCALIER TYPE 2 :

Type 2 : escalier à deux volées et palier d’angle pour le sous-sol :
 dimensionnement :
D’après le plan d’architecture on a :
L’emmarchement : 0.9m
Palier de départ : m
Palier de repos : 0.9m
Hauteur d’escalier (H) : 1.7m 0.9m 2.35m
La longueur de l’escalier (L*) : 2.35m
Nombre de contremarches : n=10
Nombre de marches : n=9
 l’angle de l’inclinaison  :
 =35.88  Cos =0.81

 L’épaisseur de la paillasse ou volée de palier :
On prend epal  15cm .

PALIER PAILLASSE
Chargement KN/m2 Chargement KN/m2
Poids propre de la dalle e=15cm 3.75 Poids propre de la dalle (e/cos  ) 4.63
Carrelage (2cm) 0.44 Carrelage 0.44
Chape 0.6 Chape 0.6
Enduit de ciment 0.33 Enduit de ciment 0.27
Garde-corps 0.15
Poids de marche 1.87
Charge permanente 5.12 Charge permanente 7.96
Charge d’exploitation 2.5 Charge d’exploitation 2.5

10.66KN/m2 14.50KN/m2
0.9m 2,35m
G=7.17 KN/ml.
Le calcul se fait pour une bande de 1m .
ELU :
Pu=1.35G+1.5Q=1.35*7.17+1.5*2.5=13.43KN/ml.
13.43KN/m
3.25m


 Vérification :
 Pour travée : Mt=12.02KN.m
On adopte : As (5HA10) = 3.93cm2, avec St=20cm.

 Pour appuis : Ma=7.09KN.m

On adopte : As (5T8) = 2.51cm2/ml, avec St=20cm.

Travée : As = 3.01cm2 (c.v)

Appuis : As = 3.01cm2 (c.v).
 Vérification à L’ELS :
Ps=G+Q=7.17+2.5=9.67KN/ml.

 Vérification :
 Vérification des contraintes :

 1 f c 28 Mu
2 100 M ser


 1 f c 28 Mu
  Avec :  
2 100 M ser


2 100
Travée 12.02 8.66 1.39 0.064 0.445 C.V
Appuis 7.09 5.11 1.39 0.037 0.445 C.V
Tableau (IV.9) vérification de la contrainte de service limite pour le béton

 1 f c 28
2 100
 Vérification de l’effort tranchant :
 CALCUL DE LA POUTRE PALIERE :

La poutre palière est une poutre qui supporte les réactions des escaliers et les
transmettent directement au poteau est encastrée à deux extrémités.
Dans ce cas la poutre palière est console.
 Pré dimensionnement :
24.34KN/m
0.9m

La hauteur h de la poutre doit satisfaire la condition de la flèche :

L L 90 90
h  h  6cm  h  9cm.
15 10 15 10
On prend h=30cm
La largeur b : 0,4h  b  0,8h  12 ≤ b ≤ 24
On prend b=25cm
b  20cm 25cm > 20cm…CV

h  30cm  30cm > 30cm…CV
h
4 1.17 < 4 ...CV
b
o Le poids propre de la poutre : 0,25  0,30  25  1,87 KN / m.

o poids propre de la maçonnerie : 1,7 1,45  2,47 KN / m.
RBU  21.82KN / m
o La réaction du palier :
RBser  15.71KN / ml
 à ELU :
Pu  1,35G  RBU  Pu  1,35  (1,87  2,47)  21.82  Pu  27,68KN / m.
 à ELS :
Ps  G  RBser  Ps  1,87  15,71  2,47  Ps  20,05KN / m

q u .L2
Mu   M u  11,21KN .m
2
u  0,043  lim  0,392
  0,055 ;   0,978

 s  1,22cm 2
f t 28
Condition de non fragilité :  min  0,23.b.d .  0.82 cm2
fe
On adopte : As (3HA10) = 2.36cm2.

Ps .L2
M ts   M ts  8,12KN .m
2
 1 f c 28 Mu
  Avec :  
2 100 M ser


2 100
11.21 8.12 1.38 0.055 0.44 C.V
Tableau (IV-10) vérification de la contrainte de service limite pour le béton (poutre palière).
 Vérification de la contrainte d’acier :
Pour l’acier aucune vérification n’est nécessaire  s  lorsque les fissurations peu
préjudiciable.
Tmax
b.d
 f c 28 
Contrainte limite :  u  min 0,2  ;5MPa    u  3,33MPa
 b 
24,91103
Tmax  qu .L  Tmax  24,91  u    u  0,37MPa
0,25  0,27
 u  0,37MPa   u  3,33MPa..................................................................................... C.V

 h b
t  min  ; t min ;   t  min 8,57;10;30mm .
 35 10 
 t   8
Si on prend un cadre t  1,00cm 2 2 8  1,01cm 2 

 Espacement des armatures transversales :

t . f e   t . f e
 max  u ;0,40MPa    max 0,19;0,40MPa 
b.St 2  b.St
t . f e
  0,40MPa
b.St
1 235
St   St  23,5cm
0,40  25
Avec St  max 0,9d ;4cm  24,3cm

Donc on adopte St  15cm
h   30 
o Zone nodale : S t  min  ;12   L   St  min  ;12 1,00   7,5cm
4   4 
o En d’hors de la zone nodale : St  h / 2  St  15cm
Donc St  7.5cm en zone nodale et St  15cm en d’hors de la zone nodale.

 CALCUL A LA TORSION :
On a le moment ramenée par l’escalier :
Ma=0.4M0=0.4*17.73=7.09KN.m
Ω : Air du contour à mi- épaisseur.
U : périmètre de l’air "Ω"de la section efficaces.
93.33cm
 Calcul de ferraillage transversal :

 Vérification de :
On adopte St=15cm
 Ferraillage finale :
Ferraillage et coffrage de la poutre palière

V-5) ETUDE DES VOILES DE SOUTENEMENT :

Il sera prévu un voile périphérique continu entre le niveau des fondations (radier) et le
niveau du plancher de sous-sol à fin d’assurer un bon chaînage du bâtiment.
IV-5-1) CARACTERISTIQUES DU VOILE :
Ce voile doit avoir les caractéristiques géométriques suivantes :
 Les armatures sont constituées des deux nappes.
 Le pourcentage minimum des armatures est 0,1% dans les deux sens
horizontal et vertical.
 Le poids spécifique apparent du sol est   19.7 KN / m3 
 L’angle du frottement du sol   2o 
 Cohésion du sol C = 21,8KN/m2.
 La hauteur d’ancrage est h0  3,20m
1  sin 
 Le coefficient de poussée de terre est K a   K a  0,93
1  sin 
IV-5-2) CALCUL DE LA FORCE DE POUSSEE SUR LE MUR :
Le voile périphérique est sollicité par la poussée des terres. Le calcul du voile
périphérique se ramène au calcul d’un panneau de la dalle encastré à ses quatre cotés
(les poutres, les poteaux et la longrine) soumise à la poussée des terres
h0  H  hPP  h0  3,60  0,40  h0  3,20m e = 20cm
Lx
Lx=3,20m
Fp
Ly =3,30m Ly
Figure (IV-8) schéma du voile périphérique.

 Calcul la force de la poussée de terre :

1
2
 2
 1
 
Fa   K a    h0  C  h  ( K a ) 0,5  Fa   0,93 19,7  3,22  21,8  3.2  0,930,5
2
 FP  26,53KN / m
D) EVALUATION DES CHARGES :

 ELU : Qu  1,35  Fa  Qu  1,35  26,53  Qu  35,81KN / m
 ELS : Qs  Fa  Qs  26,53KN / m
E) DETERMINATION DES SOLLICITATIONS :

 Moment statique :
Lx 3,20
  
Ly 3,30
   0,91  0,4  La dalle porte dans deux sens.
 ELU :
 x  0,035
  0,91 
 y  0,81
M ux   x .Qu .L2x  M ux  0,035  35,81 3,20

2
 M ux  12,83KN .m
M uy   y .M ux  M uy  0,8112,83KN .m
 M uy  10,39KN .m
 ELS :
M sx   x .Qs .L2x  M sx  0,035  26,53  3,20
2
 M sx  9,51KN .m
M sy   y .M sx  M uy  0,81 9,51KN .m
 M uy  7,70KN .m

0,5M0x
0,85M0x
0,5M0x 0,85M0y 0,5M0y
0,5M0y
Figure (IV-9) schéma statique du voile périphérique.
Les résultats de calcul sont illustrés dans le tableau suivant :

XX YY
Sens
Travée Appuis Travée Appuis
Moment ELU 10.91 6,41 8.83 5.20

(KN.m)
ELS 8.08 4.76 6.01 3.85
Tableau (IV-11) sollicitations maximales des moments
F) CALCUL DE FERRAILLAGE :
ft 28 2,1
min  0,23.b.d .  min  0,23  100  18 
fe 400
 min  2,17cm2
 Selon le RPA.99 modifie 2003 :

RPA  0,1%b  e  RPA  0,001100  20
 RPA  2,00cm2

Les résultats de calcul dans le tableau suivant :

XX YY
Sens
M u KN .m 10.91 6,41 8.83 5.20
 0,024 0,014 0,019 0,011
 0,030 0,018 0,024 0,014
 0,988 0,993 0,990 0,994
 
s cm 2 1,76 1,03 1,423 0,835
 
min cm 2 2,17 2,17 2,17 2,17
 
RPA cm 2 2,00 2,00 2,00 2,00
Choix 5T10 5T10 5T10 5T10
Espacement cm 20 20 20 20
 
s cm 2 3.93 3.93 3.93 3.93
Tableau (IV-12) calcul de ferraillage du voile.

G) VERIFICATION A L’ELS :
 1 f c 28 M
Ou bien    avec   u
2 100 M ser

 Vérification de contrainte du béton :
 1 f c 28 Mu
  Avec :  
2 100 M ser

  1 f c 28
M u ( KN .m) M ser ( KN .m)   Observation
2 100
1,35 0.03 0,425

Sens Travées 10,91 8.08 CV
XX Appuis 6,41 4.76 1,35 0.018 0,425 CV
8,83 6.01 1,35 0.024 0,425

Sens Travées CV
YY Appuis 5,2 3.85 1,35 0.014 0,425 CV
Tableau (IV-13) vérification de la contrainte de voile périphérique pour le béton à l’ELS

 1 f c 28
2 100
H) VERIFICATION D’EFFORT TRANCHANT :
Tu
b.d
f c 28
b
 Effort tranchant :
Qu Lx 1 35,81 3,20 1
Tx    Tx   …………… (IV-1)
2  2 0,91
1 1
2 2
(IV-1)  Tx  39.37 KN
Qu Lx
Ty   Ty  38.19KN
3
Sens Lm d cm  Tmax KN   u MPa   u MPa   u   u MPa 
XX 3.20 18,00 39.37 0.022 1,167 CV
YY 3,30 18,00 38.19 0.021 1,167 CV
Tableau (IV-14) vérification d’effort tranchant

Schéma de ferraillage :
Sens XX et YY
En appuis En travées
5T10 5T10
Figure (IV-10) le ferraillage du voile périphérique.
IV-6) ETUDE D’ASSENSEUR :

IV-6 -1) INTRODUCTION :
L’ascenseur est un élément de confort nécessaire pour la circulation verticale prévu
pour les structures de cinq (5) étages et plus, elle est composée essentiellement de trois
constituants :
 La cabine ou la benne : organe de l'ascenseur destiné à recevoir les personnes
et les charges à transporter.
 Le treuil de levage et sa poulie : est un cylindre horizontal mobil autour de
son axe, sur lequel se roule ou déroule un câble qui sert à entrainer la cabine et
roule ses mouvement de monté et de descendes.
 La contre poids : à pour but d’équilibre la cabine et la charge utile.
La salle réservée à la machinerie est située en sous-sol pour notre projet, comme
peut situer à la terrasse, elle contient un moteur assurant le mouvement et l’arrêt de
l’ascenseur.
IV-6 -2) CARACTERISTIQUES DES ASCENSEURS :
 Charges nominales : on distingue les charges suivantes (en kilogramme)
320-400-630-800-1000-1250-1600-2000-2500.
 Vitesse nominales : les vitesses les plus utilisées en mètre par seconde (m/s)
sont : 0,4 - 0,62 - 1 - 1,6 – 2,5.
 Suivant la norme (NF.P82.208) ; l’ascenseur utilisé dans ce projet réservée 8

personnes, donc on a une charge nominale de 630Kg pour une vitesse de 1,6m/s.
Les dimensions de la cabine de l’ascenseur dans l’immeuble sont comme suit :
 La largeur de la cabine : 1,10m
 La hauteur de la cabine : 2,20m
 La profondeur de la cabine : 1,40m
 La largeur de passage libre de la cabine : 0,80m
 La hauteur de passage libre : 2,00m
 La hauteur de course : 42m
IV-6-3) CALCUL DE LA CHARGE :
a) Charge permanente :
Pm : Le poids mort (poids des câbles, la cabine et accessoire).
La masse de la cabine : S1  2  1,4  1,1  2,2  S1  8,58m 2
M 1  8,58  1,1  11,5  M 1  108,54Kg
La masse de plancher : S 2  1,4  1,1  S 2  1,54m 2
M 2  1,54  110  M 2  169,40Kg
La masse de parachute : M 3  100Kg
La masse des accessoires : M 4  80Kg

La masse de l’arcade : M 5  60  80  1,10  M 5  148Kg
La masse des poulies de mouflage : M 6  2  30  M 6  60Kg
La masse de la porte de la cabine : S 7  0,80  2  S 7  1,60m 2
M 7  1,6  25  80  M 7  120Kg
Donc Pm  M i  Pm  785,94Kg
Q 630
La masse de contre poids : Pp  Pm   Pp  785,94 
2 2
 Pp  1100,94Kg
La masse de treuil + moteur : P  1200Kg
La masse des câbles : on à une poulie donc deux câbles.

D
 40 Avec D : Diamètre de poulie (D = 500mm)
d

d : Diamètre de câble.
D D 500
On prend  45  d  d
d 45 45
 d  11mm
La longueur de câble Lc  H t  H cabin  Lc  42  2,2
 Lc  39,8m  40m
Mc  n L m  M c  2  40  0,396
 M c  31,68Kg
 La masse totale : M t  M c  Pm  Pp  P  M t  31,68  785,94  1100,94  1200
 M t  3118,56Kg
 Le poids total : Pt  M t  g  Pt  3118,56  9,81
 Pt  30593,07 N
 Pt  30,60KN
Avec g : l’accélération de la pesanteur.

b) Charge d’exploitation : Q  630Kg
c) Combinaison de charge :
ELU : Qu  1,35G  1,50Q  Qu  1,35  30,6  1,50  6,2
 Qu  50,61KN
ELS : Qser  G  Q  Qser  30,60  6,20
 Qser  36,80KN
IV-6-4) VERIFICATION DE LA DALLE DE POINÇONNEMENT :

Il y a un risque de poinçonnement de la dalle à cause de la force concentrée appliquée
par l’un des appuis de moteur (supposé à 4 appuis), chaque appui prendre un quart
(1/4) de la charge totale.

h0/2
h0/2
45°
10
V
10
Figure (IV-11) schéma de poinçonnement.
Qu
ELU : Qup   Qup  12,65KN
4
Qser
ELS : Qsp   Qsp  9,20KN
4
Selon les règles BAEL.91, on vérifier le poinçonnement par la formule suivante :
f c 28
Qup  Qu  0,045  U c  h0 
b
U c : Périmètre au niveau de la feuille moyenne.
h0 : Epaisseur de la dalle
U c  2  U  V 
U  V  10  2  8  26cm
U c  2  U  V   U c  2  26  26
 U c  104cm
25  10 3
Qup  12,56 KN  0,045  1,04  0,16   Qup  12,56KN  124,8KN .......... CV
1,5
Donc il n’y a pas de risque de poinçonnement.

IV-6-5) EVALUATION DES MOMENTS DUS AUX CHARGES CONCENTREES :

Les moments M 1 et M 2 en fonction de :
Lx U V
 ; ;
Ly Lx Ly
Lx  3,15m ; L y  6,00m
Ly
1 2
4 3
Lx
=1/4 - - +
M M1 M2 M3 M4
Figure (IV-12) emplacement de l’ascenseur.
M x  M 1  v  M 2   P  S
M y  M 2  v  M 1   P  S
M 1 Et M 2 sont des coefficients donnés par l’abaque de PIGEAUD.
v : Coefficient de poisson.
Qup 12,65
Pu   Pu   Pu  187,13KN / m 2
U .V 0,26  0,26
Qsp 9,20
Ps   Ps   Ps  136,09KN / m 2
U .V 0,26  0,26
M = M1 - M2 - M3 + M4.

 CHARGE 01 :
 En ELU :
υ = 0.
MX = M1 × P × S.
MY = M2 × P × S.
 ρ = lX / lY = 3,15 / 6,00 = 0,525.
 Pu = qU / (u × v) =12,65 / (0,26*0,26) = 187,13KN/m2.
 Ps= qs / (u × v) =9,20 / (0,26*0,26) = 136,09KN/m2
Rectangle u / lx v / lY M1 M2 S=u×v P×S MXU MYU

1 0,846 0,924 0,058 0,033 10,040 1260,61 73,110 41,600
2 0,661 0,924 0,066 0,038 7,850 985,650 65,050 37,450
3 0,846 0,772 0,063 0,040 8,390 1053,45 66,370 42,140
4 0,661 0,772 0,075 0,045 6,560 823,360 61,750 37,050
Tableau (IV-15) la sollicitation selon la charge 1 à ELU.
MXU = 3,44 KN.m.

MYU = - 0,94 KN.m.
 En ELS : υ = 0,2.
MXS = (M1 + 0,2×M2) × p × S.
MYS = (M2 + 0,2×M1) × p × S.
 qS = 36,2 / 4 = 9,05.
 Ps = qS / (u × v) = 9,05 / (0,26 × 0,26) = 133,87KN/ m2.
Rectangle u / lx v / ly M1 + 0.2×M2 M2 + 0.2×M1 P×S MXS MYS

1 0,846 0,924 0,065 0,045 921,37 59,890 41,460
2 0,661 0,924 0,074 0,051 720,39 53,310 36,740
3 0,846 0,772 0,071 0,053 769,95 54,670 40,810
4 0,661 0,772 0,084 0,060 602,01 50,570 36,120
Tableau (IV-16) la sollicitation selon la charge 1 à ELS.
MXS = 2.48 KN.m.

MYS = 0.03 KN.m.

 CHARGE 02 :
 En ELU :
Rectangle u / lX v / lY M1 M2 S=u×v P×S MXU MYU

1 0.354 0.924 0.088 0.044 4.20 527.35 46.41 23.20
2 0.169 0.924 0.103 0.046 2.01 252.37 25.99 11.61
3 0.354 0.772 0.100 0.052 3.51 440.71 44.07 22.92
4 0.169 0.772 0.116 0.054 1.68 210.63 24.43 11.37
MXU = 0.78 KN.m.

MYU = 0.04 KN.m.
 En ELS :
Rectangle u / lX v / lY M1 + 0,2×M2 M2 + 0,2×M1 P×S MXS MYS

1 0,354 0,924 0,097 0,062 385,430 37,380 23,890
2 0,169 0,924 0,112 0,067 184,460 20,660 12,360
3 0,354 0,772 0,110 0,072 322,110 35,430 23,190
4 0,169 0,772 0,127 0,077 154,170 19,580 11,870
MXS = 0.87 KN.m.

MYS = 0.21 KN.m.
 CHARGE 03 :
 En ELU :
1 0,846 0,519 0,075 0,055 5,64 708,16 53,11 38,95
2 0,661 0,519 0,088 0,064 4,41 553,72 48,73 35,44
3 0,846 0,367 0,080 0,067 3,98 499,73 39,98 33,48
4 0,661 0,367 0,095 0,076 3,12 391,43 37,18 29,75
MXU = 1,58 KN.m.

MYU = - 0,22 KN.m.
 En ELS :

1 0,846 0,519 0,086 0,070 517,580 44,510 36,230
2 0,661 0,519 0,101 0,082 404,700 40,870 33,180
3 0,846 0,367 0,093 0,083 365,240 33,970 30,310
4 0,661 0,367 0,110 0,095 286,320 31,490 27,200
MXS = 1,16KN.m.
MYS = - 0,06KN.m.
 CHARGE 04 :
 En ELU :

1 0.354 0.519 0.123 0.074 2.36 296.32 36.45 21.93
2 0.169 0.519 0.150 0.079 1.13 141.88 21.28 11.21
3 0.354 0.367 0.135 0.093 1.67 209.68 28.31 19.50
4 0.169 0.367 0.170 0.100 0.80 100.13 17.02 10.01
MXU = 3,88 KN.m.

MYU = 1,23 KN.m.
 En ELS :

1 0,354 0,519 0,138 0,099 216,580 29,880 21,440
2 0,169 0,519 0,166 0,109 103,700 17,210 11,300
3 0,354 0,367 0,154 0,120 153,250 23,600 18,390
4 0,169 0,367 0,190 0,134 73,420 13,940 9,840
MXS = 3,01 KN.m.

MYS = 1,59 KN.m.

 Etude de la Dalle sous la Charge Repartie :

G = 6,30 KN/m2.
Q = 1 KN/m2.
ρ = 0,525.
 ELU : υ = 0.
QU = 10,00 KN/m2
MX = µx × QU × (LX) 2.
MY = µy × MX.
µx = 0.0093
µy= 0.250
MX = 9.23 KN.m.
MY = 2.31 KN.m.
 ELS: υ = 0.2
QS = 7.30 KN/m2
µx = 0.097
µy = 0,369
MX = 7.03 KN.m.
MY = 2.59 KN.m.
Finalment:
 Moments de la dalle en ELU :
MXU = 9,68 + 9,23 = 18,91 KN.m.
MYU = 0,11 + 2,31 = 2,42 KN.m.
 Moments de la dalle en ELS :
MXS = 7.30 + 7.52 = 14.82 KN.m.
MYS = 2.59 + 1.77 = 4.36 KN.m.
IV-6-6) FERRAILLAGE DE LA DALLE D’ASCENSEUR :
a. Suivant Lx :
 En Travée : MTX = 0,85 × MXU = 16,07 KN.m.
µ = 0,062 ; α = 0,080 ; z = 0,131  A = 3,52 cm2.
 En Appuis : MAX = - 0,5 × MXU = - 9,45 KN.m.
µ = 0,036 ; α = 0,046 ; z = 0,132  A = 2,06 cm2.

b. Suivant Ly :
 En Travée :
MTY = 0,85 × MYU = 1,71 KN.m.
µ = 0,006 ; α = 0,007 ; z = 0,134  A = 0,43 cm2.
 En Appuis : MAY = - 0,5 × MYU = - 1,01 KN.m.
µ = 0,004 ; α = 0,005 ; z = 0,134 A = 0,21 cm2.
Le Ferraillage Adopté :
 En Travée : A = 3,52 4T12 /ml =4,52cm².
 En appuis : A = 2,06 4T12 /ml =4,52cm².
IV-6-7) Vérification à ELS :
Il faut Vérifier la Condition Suivante :
γ - 1 
f c28
α.
2 100
M
Avec : γ  U .
MS
 Dans le Sens XX :
γ  1,276 .
1,276 - 1  25  0,388  0,080
2 100
 Dans le Sens YY :
γ  1,01 .
1,01 - 1  25  0,255  0,046
2 100
IV-6-8) VERIFICATION DE LA FLECHE :

1. h /L ≥ 1/16  16/600 = 0,0260 < 0,0625 ……………C.N.V.
2. h /L ≥ 1/10 × Mt / M0  0,0260 < 0,074…………….C.N.V.
3. A / b0 × d ≤ 4,2 / fe  0,0033 < 0,0105 ........................C.V.
Les deux conditions ne sont pas vérifiées, donc il est nécessaire de calculer la
flèche de dalle.

 Calcul de la flèche :
 Centre de gravité de la section :
Xg 
A X
i i
; Yg 
A Y .
i i
A i A i
Valeur Momen Valeur Contraint

Charge σ (MPa) µ Valeur
(KN/m) t (KN.m) e
G 6,30 Mg 6,30 σg 379,200 µg 0
P 7,30 Mp 7,30 σp 422,840 µp 0,03
j 6,30 Mj 6,30 σj 379,200 µj 0
Tableau IV-18) sollicitations de la flèche.

 Les Moments de l’Inertie :
IX = 66666.87 cm4.
 Le Pourcentage des Armatures :
A
ρ   0,0017.
bd
f c28 2
λ i  0,05   21,00 ; λ v  λ i  8,40 .
b 5
(2  3  0 )  ρ
b
2
g LX p L2X j L2X
M g  0,75  ; M p  0,75  ; M j  0,75  .
8 8 8
M  y
σ ; k  A  d -  .
k  3
 f c28 
μ  1 - 1 75 
4  ρ  σ S   f t28 
.

I0
I f  1,1  .
1  μ  λ 
M  L2
f .
10  E  I f
 Module de Déformation :
Module Instantané : E i  11000 3 f c25  32164,195 Mpa.

Module Différé : E v  3700 3 f c25  10818,866 Mpa.

Les valeurs des moments d’inerties et des flèches sont présentées dans le tableau
suivant
[If] ji [If] gi [If] gv [If] pi F gv Fji Fpi Fgi ∆Ft
73333,560 73333,560 73333,560 44989,910 0,00110 0,00038 0,00069 0,00038 0,00100
Tableau IV-19) vérification de la flèche.

Il faut que la condition suivante soit vérifiée :
∆ Ft = Fgv - Fji + Fpi - Fgi = 0,0010 < L / 500 = 0,065 ….... C.V.
Tmax = Qu / (2×Lx + Ly)
Tmax = 13.23 / (2×3.25 + 3.95) = 1.27 KN/ml.
TMax  f 
τU   0,0074 Mpa  τ  min  0,15 c28 ; 4,0 Mpa   2,5 Mpa ...........C.V.
bd  γb 
 Vérification de la condition de non fragilité :
A min = 0.23 × b × d × ft28/fe = 2.05 cm2  A > A min..........C.V.
CONCLUSION :
La résistance de la structure dépend de la rigidité de chaque élément qui la
constitué. Concernant les éléments secondaires, en plus des conditions qu’on a
vérifiées, il faut assurer le confort et le bien être.

CHAPITRE V ETUDE DE VENT
V-1) INTRODUCTION :
L’action climatique du vent est un phénomène très complexe et vibratoire. Il peut
déplacer, arracher et renverser une structure.
La direction du vent est supposée horizontale et orientée de manière quelconque. Le
vent est assimilé à des forces statiques appliquées à la construction ; ces forces
dépendent de :
 La zone où se trouve la construction.
 L’altitude.
 L’ hauteur au-dessus du sol.
 L’environnement.
 Type de construction.
Pour l’étude de cet ouvrage ; on utilise le règlement de neige et vent algérienne
«RNVA99».
V-2) LES CARACTERISTIQUES D’OUVRAGE :
Les Caractéristiques de notre ouvrage sont présentées comme suit :
 L’hauteur totale de bâtiment : H =40,80m.
 La longueur : L =27,75m.
 La largeur : b =20,65m.
 L’état de surface : lisse.
 La durée d’utilisation : 5 ans « permanente ».
 La forme de l’ouvrage est : irrégulière.
 La hauteur d’étage : 3,06m.
 La hauteur de RDC : 4,08m.
 La zone de vent : Zone I (ANNEXE 1 de RNVA99).
 Site plat C t = 1 (Tab 2 - 5 CH 2 de RNVA99).
 Zone : I q réf = 375 N/m² (Tab 2 - 3 CH 2 RNVA99).
 Terrain de Catégorie : IV
(Tab 2 - 4 CH 2 RNVA99) KT = 0,24, Z0 = 1m, Z min = 16m, ε = 0,46.
Avec :
Ct : Coefficient de topographie.

Kt : Facteur de terrain.
Zmin (m) : Hauteur minimale.
Z (m) : Hauteur considérée.
Z0(m) : Paramètre de rugosité.
q réf (N/m²) : La pression de référence.
ε : Coefficient utilisé pour le calcul du coefficient « Cd ».
V-2-1) DETERMINATION DU COEFFICIENT DYNAMIQUE (Cd) :
Le coefficient dynamique Cd tient compte des effets de réduction dus à l’imparfaite
corrélation des pressions exercées sur les parois ainsi que des efforts d’amplification
dus à la partie de turbulence ayant une fréquence proche de la fréquence fondamentale
d’oscillation de la structure il est donnée fonction de :
 b (m) qui désigne la dimension horizontale perpendiculaire à la direction de
vent prise à la base de la construction.
Dans notre cas en a deux valeurs de b ; une dans le sens longitudinal noté bl qui est
égale 27.75m et l’autre dans la direction transversale b2 qui est égale 20,65m.
 h (m) qui désigne la hauteur totale de la construction qui est égale 40,80m.
D’après l’article 2.1 CH3 de RNVA.99 et à l'aide de l'abaque donnée dans la fig.3.1 et
fig 3-2 du règlement le Cd≈0.94 <1.20 pour le sens longitudinal et Cd≈0.96 <1.20 pour
la direction transversale.
Donc la structure est considérée comme peu sensible aux excitations dynamiques.
V-2-2) DETERMINATION DE LA PRESSION DYNAMIQUE DU VENT qdyn :
qdyn= qréf .Ce (N/m²) avec : qréf =375 N/m²
Ce : coefficient d'exposition au vent, il tient compte des effets de la rugosité du terrain,
de la topographie du site et de la hauteur au-dessus du sol.
 7  KT 
C e z   C t z   C r z   1 
2 2

 C r z   C t z  
On détermine le coefficient d'exposition Ce à chaque hauteur considérée.

D'abord on calcule le coefficient de topographie C r (z) :
Z min  Z  200 m  C r (z)  K T  Ln ( Z /Z 0 )

Z  Zmin  C r (z)  K T Ln (Z min/Z 0 )

Le tableau suivant résume les valeurs de la pression dynamique du vent q dyn :
Zone (I)
q dyn
Z (m) Cr Ce (N/m²)
2,04 0,665 1,561 585,26
5,61 0,665 1,561 585,26
8,67 0,665 1,561 585,26
11,73 0,665 1,561 585,26
14,79 0,665 1,561 585,26
17,85 0,692 1,640 615,17
20,91 0,730 1,758 659,33
23,97 0,762 1,862 698,32
27,03 0,791 1,955 733,29
30,09 0,817 2,040 765,03
33,15 0,840 2,118 794,12
36,21 0,861 2,189 820,99
39,27 0,882 2,258 846,76
Tableau V-1) calcul de la pression dynamique q dyn
12
11
10
9
8
Zm 7
6
5
4
3
2
1
Z1 RDC
Z0
Figure V-1) schéma statique de la pression dynamique qdyn.

V-2-3) CALCUL DE LA PRESSION DU AU VENT (qJ) :

Pour la construction de catégorie I (notre cas) le calcul est fondé sur la détermination
de la pression du vent sur les parois, lesquelles sont considérées rigides. La pression
due au vent qj qui s’exerce sur un élément de surface j est donnée par :
qJ = (C p e – C pi) × q dyn × Cd.
a. Direction 01 :
A’= -1,0 B’= -0,8

D=+0,8
C pi = + 0,8
E=-0,3
Vent C pi = - 0,5
27,75m
20,65m
Figure V- 2) : valeur de cpe sur la paroi verticale sens longitudinal de vent
 Détermination des coefficients de la pression extérieure Cpe :

Parois verticales : b = 27,75m, h = 40,80m,
Donc e = min [b ; 2 × h] = 27,75m  e > d (voir la fig. 5.1 P64 de RNVA 99).
 Détermination des Coefficients de la Pression intérieure Cpi :
Notre structure est avec cloisons intérieures, donc on prend Cpi = 0,80 et Cpi = - 0,50
(La somme des surfaces des ouvertures sous le vent et parallèle sont négligeable par
rapport au somme des surfaces de toutes les ouvrages μp≈0  Cpi=0 tel que μp indice
de perméabilité). (Voir le tableau 5.1 CH5 de RNVA 99).

Le tableau suivant résume les valeurs de la pression du vent qJ pour la direction 01 :
qdyn
qJ qJ
ZONE I Cpe - Cpi Cpe-Cpi
Cd (N/m²) (+ 0,8) (- 0,5)
(N/m²) (N/m²)
RDC et A' 0,94 585,26 -1,8 -990,26 -0,5 -275,07
1, 2, 3,4 B' 0,94 585,26 -1,6 -880,23 -0,3 -165,04
Niveau D 0,94 585,26 0 0,00 1,3 715,19
E 0,94 585,26 -1,1 -605,16 0,2 110,03
Niveau A' 0,94 615,17 -1,8 -1040,87 -0,5 -289,13
5 B' 0,94 615,17 -1,6 -925,22 -0,3 -173,48
D 0,94 615,17 0 0,00 1,3 751,74
E 0,94 615,17 -1,1 -636,09 0,2 115,65
Niveau A' 0,94 659,33 -1,8 -1115,59 -0,5 -309,89
6 B' 0,94 659,33 -1,6 -991,63 -0,3 -185,93
D 0,94 659,33 0 0,00 1,3 805,70
E 0,94 659,33 -1,1 -681,75 0,2 123,95
Niveau A' 0,94 698,32 -1,8 -1181,56 -0,5 -328,21
7 B' 0,94 698,32 -1,6 -1050,27 -0,3 -196,93
D 0,94 698,32 0 0,00 1,3 853,35
E 0,94 698,32 -1,1 -722,06 0,2 131,28
Niveau A' 0,94 733,29 -1,8 -1240,73 -0,5 -344,65
8 B' 0,94 733,29 -1,6 -1102,87 -0,3 -206,79
D 0,94 733,29 0 0,00 1,3 896,08
E 0,94 733,29 -1,1 -758,22 0,2 137,86
Niveau A' 0,94 765,03 -1,8 -1294,43 -0,5 -359,56
9 B' 0,94 765,03 -1,6 -1150,61 -0,3 -215,74
D 0,94 765,03 0 0,00 1,3 934,87
E 0,94 765,03 -1,1 -791,04 0,2 143,83
Niveau A' 0,94 794,12 -1,8 -1343,65 -0,5 -373,24
10 B' 0,94 794,12 -1,6 -1194,36 -0,3 -223,94
D 0,94 794,12 0 0,00 1,3 970,41
E 0,94 794,12 -1,1 -821,12 0,2 149,29
Niveau A' 0,94 820,99 -1,8 -1389,12 -0,5 -385,87
11 B' 0,94 820,99 -1,6 -1234,77 -0,3 -231,52
D 0,94 820,99 0 0,00 1,3 1003,25
E 0,94 820,99 -1,1 -848,90 0,2 154,35
Niveau A' 0,94 846,76 -1,8 -1432,72 -0,5 -397,98
12 B' 0,94 846,76 -1,6 -1273,53 -0,3 -238,79
D 0,94 846,76 0 0,00 1,3 1034,74
E 0,94 846,76 -1,1 -875,55 0,2 159,19
Tableau V-2) calcul de la pression du au vent (qj) pour la direction1

b. Direction 02 :
D=+0,8 A = -1,0 B = - 0,8 C = - 0,5
C pi = + 0,8
E=-0,3
Vent C pi = - 0,5
20,65m
27,75m
Figure V- 2) : valeur de cpe sur la paroi verticale sens transversale de vent.
 Détermination des coefficients de la pression extérieure Cpe :

Parois verticales : b = 20,65m, h = 40,80m,
Donc e = min [b ; 2 × h] = 20,65m  e < d (voir la fig. 5.1 P64 de RNVA 99).
 Détermination des Coefficients de la Pression Intérieure Cpi :
Notre structure est avec cloisons intérieures, donc on prend Cpi=0,80 et Cpi=-0,50
(Voir le tableau 5-1 CH5 de RNVA 99).
Le tableau (V-3) résume les valeurs de la pression du vent qJ pour la direction 02 :

qdyn qJ qJ
ZONE I Cpe - Cpi Cpe-Cpi
Cd
(+ 0,8) (- 0,5)
(N/m²) (N/m²) (N/m²)
RDC et A 0,96 585,26 -1,8 -1011,33 -0,5 -280,92
1, 2, 3,4 B 0,96 585,26 -1,6 -898,96 -0,3 -168,55
Niveau C 0,96 585,26 -1,3 -730,40 0 0,00
D 0,96 585,26 0 0,00 1,3 730,40
E 0,96 585,26 -1,1 -618,03 0,2 112,37
Niveau A 0,96 615,17 -1,8 -1063,01 -0,5 -295,28
5 B 0,96 615,17 -1,6 -944,90 -0,3 -177,17
C 0,96 615,17 -1,3 -767,73 0 0,00
D 0,96 615,17 0 0,00 1,3 767,73
E 0,96 615,17 -1,1 -649,62 0,2 118,11
Niveau A 0,96 659,33 -1,8 -1139,32 -0,5 -316,48
6 B 0,96 659,33 -1,6 -1012,73 -0,3 -189,89
C 0,96 659,33 -1,3 -822,84 0 0,00
D 0,96 659,33 0 0,00 1,3 822,84
E 0,96 659,33 -1,1 -696,25 0,2 126,59
Niveau A 0,96 698,32 -1,8 -1206,70 -0,5 -335,19
7 B 0,96 698,32 -1,6 -1072,62 -0,3 -201,12
C 0,96 698,32 -1,3 -871,50 0 0,00
D 0,96 698,32 0 0,00 1,3 871,50
E 0,96 698,32 -1,1 -737,43 0,2 134,08
Niveau A 0,96 733,29 -1,8 -1267,13 -0,5 -351,98
8 B 0,96 733,29 -1,6 -1126,33 -0,3 -211,19
C 0,96 733,29 -1,3 -915,15 0 0,00
D 0,96 733,29 0 0,00 1,3 915,15
E 0,96 733,29 -1,1 -774,35 0,2 140,79
Niveau A 0,96 765,03 -1,8 -1321,97 -0,5 -367,21
9 B 0,96 765,03 -1,6 -1175,09 -0,3 -220,33
C 0,96 765,03 -1,3 -954,76 0 0,00
D 0,96 765,03 0 0,00 1,3 954,76
E 0,96 765,03 -1,1 -807,87 0,2 146,89
Niveau A 0,96 794,12 -1,8 -1372,24 -0,5 -381,18
10 B 0,96 794,12 -1,6 -1219,77 -0,3 -228,71
C 0,96 794,12 -1,3 -991,06 0 0,00
D 0,96 794,12 0 0,00 1,3 991,06
E 0,96 794,12 -1,1 -838,59 0,2 152,47
Niveau A 0,96 820,99 -1,8 -1418,67 -0,5 -394,08
11 B 0,96 820,99 -1,6 -1261,04 -0,3 -236,45
C 0,96 820,99 -1,3 -1024,60 0 0,00
D 0,96 820,99 0 0,00 1,3 1024,60
E 0,96 820,99 -1,1 -866,97 0,2 157,63
Niveau A 0,96 846,76 -1,8 -1463,20 -0,5 -406,44
12 B 0,96 846,76 -1,6 -1300,62 -0,3 -243,87
C 0,96 846,76 -1,3 -1056,76 0 0,00
D 0,96 846,76 0 0,00 1,3 1056,76
E 0,96 846,76 -1,1 -894,18 0,2 162,58
Tableau V-3) calcul de la pression du au vent (qj) pour la direction2

V-2-4) DETERMINATION DE LA FORCE RESULTANTE (R) :

La force résultant R est donnée par : R   q j  S j    F frj
Avec :
S j : L’aire de l’élément de surface j calculé en m 2 .
F frj : désigne les forces de frottement éventuel, pour tenir compte du frottement qui
s’exerce sur les parois parallèles à la direction du vent.
Les constructions pour lesquelles les forces de frottement doivent être calculées sont
celles pour lesquelles soit le rapport d/b≥3, soit le rapport d/h≥3 (voir article 1.4.2
CH.2 de RNVA.99) où :
 b (m) est la dimension de la construction perpendiculaire au vent.
 h (m) est la hauteur de la construction.
 d (m) est la dimension de la construction parallèle au vent.
Dans notre cas nous avons les rapports :
d 27,75 d
    1,34 < 3
b 20,65 b
d 20,65 d
    0,75 < 3
b 27,75 b
d 27,75 d
    0,68 < 3
h 40,80 h
d 20,65 d
    0,50 < 3
h 40,80 h

Donc le calcul de F frj n’est pas nécessaire F frj  0 . 
Alors R   q j  S j 
V-3) VERIFICATION DU RENVERSEMENT :

Il faut vérifier la condition suivante :
Ms
> 1,50 Avec :
Mr
M r   Ri  hi ; Ri  q j  S j KN 
M s   Pi  d i .

 Direction 01 :
Le tableau suivant résume les valeurs de R, Mr et Ms pour la direction 01 :
Pi Ms
Sj Ri= qj  Sj h di (m)
Niveaux qj (N/m2) Mr (N.m) (KN.m) (KN.m)
(m2) (N) (m)
RDC 113,22 990,26 112117,24 2,04 228719,16 5397,15 9,97 53841,97

1 84,92 990,26 84092,88 5,61 471761,05 4804,18 9,97 47926,50
2 84,92 990,26 84092,88 8,67 729085,26 4729,26 9,97 47179,10
3 84,92 990,26 84092,88 11,73 986409,47 4729,26 9,97 47179,10
4 84,92 990,26 84092,88 14,79 1243733,68 4563,45 9,97 45524,98
5 84,92 1040,87 88390,68 17,85 1577773,65 4563,45 9,97 45524,98
6 84,92 1115,59 94735,90 20,91 1980927,73 4563,45 9,97 45524,98
7 84,92 1181,56 100338,08 23,97 2405103,66 4417,14 9,97 44065,39
8 84,92 1240,73 105362,79 27,03 2847956,26 4417,14 9,97 44065,39
9 84,92 1294,43 109923,00 30,09 3307582,94 4417,14 9,97 44065,39
10 84,92 1343,65 114102,76 33,15 3782506,43 4290,34 9,97 42800,43
11 84,92 1389,12 117964,07 36,21 4271478,99 4290,34 9,97 42800,43
12 64,72 1432,72 92725,64 39,27 3641335,82 2267,3 9,97 22618,58
Tableau V-4) les valeurs de R et Mr, Ms pour la direction 01
Donc  M r  27474374,10 N.m   M r  27474,37 KN .m
M s  573117,21KN .m
Ms M s 573117,21
> 1,50  
Mr Mr 27474,37
Ms
  20,86 > 1,50........................... CV
Mr

 Direction 02 :
Le tableau suivant résume les valeurs de R, Mr et Ms pour la direction 02 :
Pi di Ms
qj Ri= qj  Sj
Niveaux Sj (m2) h (m) Mr (N.m) (KN.m) (m) (KN.m)
(N/m2) (N)
RDC 84,25 1011,33 85204,55 2,04 173817,28 5397,15 13,55 73147,57

1 63,19 1011,33 63905,94 5,61 358512,32 4804,18 13,55 65111,05
2 63,19 1011,33 63905,94 8,67 554064,50 4729,26 13,55 64095,66
3 63,19 1011,33 63905,94 11,73 749616,68 4729,26 13,55 64095,66
4 63,19 1011,33 63905,94 14,79 945168,85 4563,45 13,55 61848,44
5 63,19 1063,01 67171,60 17,85 1199013,06 4563,45 13,55 61848,44
6 63,19 1139,32 71993,63 20,91 1505386,80 4563,45 13,55 61848,44
7 63,19 1206,70 76251,37 23,97 1827745,34 4417,14 13,55 59865,50
8 63,19 1267,13 80069,94 27,03 2164290,48 4417,14 13,55 59865,50
9 63,19 1321,97 83535,28 30,09 2513576,58 4417,14 13,55 59865,50
10 63,19 1372,24 86711,85 33,15 2874497,83 4290,34 13,55 58146,98
11 63,19 1418,67 89645,76 36,21 3246072,97 4290,34 13,55 58146,98
12 31,83 1463,20 46573,66 39,27 1828947,63 2267,3 13,55 30728,72
Tableau V-5) les valeurs de R et Mr, Ms pour la direction 02
Donc  M r  19940710,31N .m   M r  19940,71KN .m
M s  778614,43KN .m
Ms M s 778614,43
> 1,50  
Mr Mr 19940,71
Ms
  39,05 > 1,50........................... CV
Mr
CONCLUSION :
La force horizontale globale suivant les deux directions du vent est négligeable, ne
donnent aucun risque de renversement, par comparaison entre les forces sismiques et
celles dues au vent, on remarque que les efforts sismiques sont très importants que les
efforts dus au vent.
Donc on prend en considération dans le calcul les efforts sismiques (cas le plus
défavorable).

CHAPITRE VI ETUDE SISMIQUE
VI.1) Introduction :
Le séisme correspond à une vibration du sol provoquée par une libération de l’énergie
de déformation accumulée dans la croûte terrestre.
C’est un phénomène imprévisible, qui provoque plusieurs catastrophes (destruction des
ouvrages, nombreuse perte de vie humaine). De ce fait, le comportement des constructions
sous action dynamique est devenu un chapitre indispensable dans l’étude de n’importe quelle
structure.
Le calcul sismique dans notre étude sera effectué dans le cadre du règlement
parasismique algérien (RPA99) version 2003.
VI.2) Objectif de l’étude sismique :
L’objectif initial de l’étude dynamique d’une structure est la détermination de ses
caractéristiques dynamiques propres. Ceci est obtenu en considérant son comportement en
vibration libre non- amortie. Cela nous permet de calculer les efforts et les déplacements
maximums lors d’un séisme.
L’étude dynamique d’une structure telle qu’elle se présente réellement, est souvent
très complexe et demande un calcul très fastidieux voir impossible. C’est pour cette raison
qu’on on fait souvent appel à des modélisations qui permettent de simplifier suffisamment le
problème pour pouvoir l’analyser.
VI.3) Modélisation de la structure étudiée :
Etant donné la difficulté et la complexité d’un calcul manuel des efforts internes
(Moments, efforts normaux...etc.), dans les éléments structuraux, le code de calcul par
éléments finis ETABS est utilisé.
a) Description du logiciel ETABS V 9.7.4 :
ETABS est un logiciel de calcul conçu exclusivement pour le calcul des bâtiments. Il
permet de modéliser facilement et rapidement tous types de bâtiments grâce à une interface
graphique unique. Il offre de nombreuses possibilités pour l’analyse statique et dynamique.
Ce logiciel permet la prise en compte des propriétés non-linéaires des matériaux, ainsi que le
calcul et le dimensionnement des éléments structuraux suivant différentes réglementations en
vigueur a travers le monde (Euro code, UBC, ACI...etc.). De plus de part sa spécificité pour le
calcul des bâtiments, ETABS offre un avantage certain par rapport au codes de calcul a
utilisation plus étendue. En effet, grâce à ces diverses fonctions il permet une décente de
charge automatique et rapide, un calcul automatique du centre de masse et de rigidité, ainsi

que la prise en compte implicite d’une éventuelle excentricité accidentelle. De plus, ce

logiciel utilise une terminologie propre au domaine du bâtiment (plancher, dalle, trumeau,
linteau etc.).
ETABS permet également le transfert de donnée avec d’autres logiciels (AUTOCAD,
SAP2000 et SAFE).
b) Modélisation des éléments structuraux.
La modélisation des éléments structuraux est effectuée comme suit :
 Les éléments en portique (poutres-poteaux) ont été modélises par des éléments finis de
type poutre ≪ frame ≫ a deux nœuds ayant six degrés de liberté (d.d.l.) par nœud.
 Les voiles ont été modélises par des éléments coques ≪ Shell ≫ a quatre nœuds.
 Les planchers sont simules par des diaphragmes rigides et le sens des poutrelles peut-
être automatiquement introduit.
 Les dalles sont modélisées par des éléments dalles qui négligent les efforts
membranaires.
c) Modélisation de la masse :
La masse des planchers est calculée d’après RPA99/V 2003(W=WG+βWQ ; dans
notre cas (β =0,2) .La masse des éléments modélises est introduite de façon implicite, par la
prise en compte du poids volumique correspondant à celui du béton arme à savoir 2,5t/m3.
La masse des éléments concentres non structuraux, comme l’acrotère et les murs extérieurs
(maçonnerie), a été répartie sur les poutres concernées.
d) Choix de la méthode de calcul :
L’étude sismique consiste à évaluer les efforts de l’action accidentelle (séisme) sur
notre structure existant. Pour cela, plusieurs méthodes approchées ont et proposées afin
d’évaluer les efforts internes engendres à l’intérieur de la structure. Le calcul de ces efforts
sismiques peut être détermine selon trois méthodes :
 La méthode statique équivalente.
 La méthode dynamique modale spectrale.
 La méthode de l’analyse dynamique par accélerogramme.
La méthode de calcul utilisée c’est la méthode statique équivalente et la méthode
dynamique modale spectrale .Pour cette méthode, il est recherche pour chaque mode de
vibration le maximum des effets engendrées dans la structure. Les forces sismiques sont
représentées par un spectre de réponse de calcul.

VI.4) Calcul de la force sismique par la méthode statique équivalente

(M.S.E) :
a. Principe de la méthode : [RPA99/4.2.1]
Selon cette méthode les forces réelles dynamiques développées dans la structure sont
remplacées par un système de forces statiques fictives appliquées successivement suivant
deux directions orthogonales et ayant des effets équivalents à ceux des forces réelles.
b. conditions d’application : [RPA99/4.1.2]
- Régularité en plan : [RPA99/3.5.1.a]
- Régularité en élévation : [RPA99/3.5.1.b]
c. vérification des conditions d’application
Dans notre cas la méthode statique équivalente est non applicable, puisque notre
bâtiment ne vérifie pas toutes les conditions de l’article 4.1.2 (Régularité en plan et en
élévation)
 Calcul de la force sismique totale :
La force sismique totale V, appliquée à la base de la structure, doit être calculée
successivement dans les deux directions horizontales et orthogonales selon la formule :
A DQ
V  W
R
Avec : A : coefficient d’accélération de la zone
D : facteur d’amplification dynamique.
Q : facteur de qualité
R : coefficient de comportement
W : poids totale de la structure.
1. coefficient d’accélération de zone (A) :
Donné par le tableau 4.1 (RPA.99/03) selon la zone sismique et le groupe d’usage du
bâtiment. Notre bâtiment est implanté dans la région de Constantine (zone 2a) et appartient au
groupe 2 (bâtiment à usage de bureau et d’habitation dont la hauteur totale 40.8m ne dépasse
pas 48m).
Donc A= 0.15.
2. coefficient de comportement globale de structure(R) :
Sa valeur unique est donnée par le tableau 4.3.RPA99en fonction du système de
contreventement, dans notre cas on a un noyau
Donc : R=3,5

3. facteur de qualité (Q) :

La valeur de Q est déterminée par la formule :
6
Q = 1+  Pq …...article 4-4-RPA99/03
1
Pq
Critère de qualité q
Sens-X Sens-Y
Condition minimale sur les files de contreventement 0 0,05
Redondance en plan 0 0
Régularité en plan 0 0,05
Régularité en élévation 0 0
Contrôle de la qualité des matériaux 0,05 0,05
Contrôle de la qualité d’exécution 0,1 0,1
1,15 1,25
Tableau (VI.1) : facteur de qualité en fonction des valeurs des pénalités Pq

5
La valeur de Q est déterminée par la formule : Q  1   Pq (RPA 99 révisée en 2003)
1
Q x= 1+ 0.2=1.15
Q y= 1+0.3=1.25
4. facteur d’amplification dynamique (D) :
Le Facteur d’amplification dynamique moyen D est fonction de la catégorie de site, du
facteur de correction d’amortissement (η) et de la période fondamentale de la structure (T).
2,5 0 T  T 2
D= 2,5 (T2/T) 2/3 T2 T 3s

2/3 5/3
2,5 ( T 2 / 3 ) ( 3/T ) T  3s
Avec :
η : facteur de correction d’amortissement donnée par la formule :
  7 /(2   ) 0.7
ξ(%) : est le pourcentage d’amortissement critique fonction du matériau constitutif, du
Type de structure et de l’importance des remplissages. ξ = 7% ; (tableau4.2.RPA99)
Donc : η= 0,8819  0,7

 la période fondamentale T :
La période T peut être estimé à partir de la formule empirique suivante : T= CthN3/4
Avec :
hN : hauteur mesurée en mètre à partir de la basse de la structure jusqu’au dernier niveau(N).
Ct : coefficient, fonction du système de contreventement du type de remplissage est donné par
le tableau 4.6.RPA99.
Ct=0.05
T= 0,05x 40.83/4 = 0.807sec
D : est la dimension du bâtiment mesuré à sa base dans la direction de calcule considéré.
0.09h 0.09 x 40.8
Suivant x-x : Lx= 27.75m Tx= = = 0,697s
lx 27.75
0.09 x 40.8
Suivant y-y : Ly=20.65m. Ty = = 0.808s
20.65
Tx = min (0.697; 0.807) Tx= 0.697s
Ty = min (0.808 ; 0.807) Ty= 0.807s
 périodes caractéristiques associées à la catégorie de cite pour un sol ferme.
T1= 0.15 s
T2= 0.50 s (tableau 4.7.RPA99).
 Détermination de D :
Sens x : Tx= 0,697s > T2= 0.5 s T2 T 3s
Donc : D=2,5 .(T2/T)2/3 = 1.77
Sens y : Ty= 0.807s > T2= 0.5 s T2 T 3s
Donc : D= 2,5 .(T2/T)2/3 = 1.60
5. Poids total de la structure (W) :

W est égal à la somme des poids Wi, calculés à chaque niveau (i) :
n
W=  i 1
Wi avec Wi = WG +  WQ (4-5)
 WG : Poids dû aux charges permanentes et à celles des équipements fixes éventuels,

solidaires de la structure
 WQ : Charges d’exploitation.

=0.2 (bâtiment à l'usage administratif)
Niveaux Détermination des charges Charge permanente G (KN)
Poids du plancher terrasse G*S=139.2*6.44=896.45
Poids de poutre principale 0.3*0.4*73.76*25=221.28
Poids de poutre secondaire 0.3*0.4*63.46*25=190.38
Poids de l’acrotère 0.1075*70.63*25=189.82 1916.78
Poids de poteau 0.3*0.3*25*3.06*0.5*24=82.62
Poids de voile 27*0.2*2.66*0.5*25=179.55
E12 Poids de murs extérieur 0.6*57.66*2.8*2.66*0.5=128.84
Poids du plancher étage G*S=300.37*5.26=1579.95
Poids de poteau 0.3*0.3*25*3.06*54=371.79

E11-8 3724.62
Poids de voile 27*0.2*2.66*25=359.1
Poids de murs extérieur 0.6*114.49*2.8*2.66=511.63
Poids de poteau 0.4*0.4*25*3.06*54=660.96 3959.43
Poids de voile 26.7*0.2*2.66*25=355.11
E7-3 Poids d’escalier 6.97*3,06*4.08=87,02

Poids de poteau 0.5*0.5*25*3.06*54=1032.75 4209.46
Poids de voile 26.4*0.2*2.66*25=351.12
E2-1 Poids d’escalier 6.97*3,06*4.08=87,02
Poids de poteau 0.5*0.5*25*5.61*54=1893.38 5835.15
Poids de voile 26.4*0.2*5.01*25=661.32
RDC Poids d’escalier 6.97*1.53*4.08=130.53
n
W=  i 1
Wi avec Wi = WG +  WQ
 Modélisation par brochette :

Le poids de chaque étage est concentre au niveau du centre de gravité de celui-ci, ainsi on
obtient un système de 2 poids avec un seul degré de liberté (le déplacement horizontal). Les
planchers sont considères rigides, et le déplacement vertical est supposé négligeable. En
conséquence, le bâtiment sera représenté par le système suivant :

W13=1916.78KN niveau13
W1=5835.15KN niveau1(RDC)
Base
W total=∑Wi=52117.03KN

 La force sismique totale sera :
VI-5) MÉTHODE MODALE SPECTRALE :

VI-5-1) PRINCIPE :
Il est recherché par cette méthode chaque mode de vibration, le maximum des efforts
engendrés dans la structure par les forces sismiques, représenté par un spectre de
réponse de calcul. Ces efforts sont par la suite combinés pour obtenir la réponse de la
structure.
VI-5-2) MODELISATION :
Vue que la structure est irrégulière en plan, sujette à la torsion et comportant des
planchers rigides, elle est représentée par un modèle tridimensionnel encastré à la base
et où les masses sont concentrées au niveau des centres de gravités des planchers avec
trois degrés de liberté (DDL) deux translations horizontales et une rotation d’axe
vertical.
VI-5-3) SPECTRE DE REPONSE DE CALCUL : (formule 4.13 de RPA2003)
Sa/g =

Figure : Vue en 3D de la structure

VI-6) INTERPRETATION DES RESULTATS ET VERIFICATION DES

CONDITIONS DE RPA2003 :
VI-6-1) Centre de masse et centre de torsion :
Etages Diaphragme XCCM YCCM XCR YCR

Etage1 D1 13,624 9,84 13,51 10,231
Etage 2 D2 13,624 9,822 13,539 10,193
Etage 3 D3 13,625 9,824 13,559 10,197
Etage 4 D4 13,626 9,823 13,571 10,214
Etage 5 D5 13,626 9,823 13,581 10,223
Etage 6 D6 13,626 9,823 13,588 10,227
Etage 7 D7 13,626 9,823 13,593 10,227
Etage8 D8 13,627 9,822 13,597 10,224
Etage9 D9 13,627 9,821 13,598 10,225
Etage10 D10 13,627 9,821 13,599 10,223
Etage11 D11 13,627 9,821 13,6 10,221
Etage12 D12 13,612 9,824 13,602 10,217
Etage13 D13 13,601 11,504 13,611 10,244
 Effets de la torsion accidentelle :

Quand il est procédé à une analyse par modèles plans dans les deux directions orthogonales.
Les effets de la torsion accidentelle d’axe vertical sont à prendre en compte tel que décrit au
paragraphe 4.2.7.
Dans le cas où il est procédé à une analyse tridimensionnelle, en plus de l’excentricité
théorique calculée, une excentricité accidentelle (additionnelle) égale à 0.05L, (l étant la
dimension du plancher perpendiculaire à la direction de l’action sismique) doit être appliquée
au niveau du plancher considéré et suivant chaque direction.

Calcul de l’excentricité :
 Excentricité théorique :
 Excentricité accidentelle : RPA99/V2003 Article (4.2.7)
Excentricité théorique Excentricité accidentelle Excentricité
Diaphragme Sens-x Sens-y Sens-x Sens-y Sens-x Sens-y
1 0,114 0,391 1.385 1.03 CV CV
2 0,085 0,371 1.385 1.03 CV CV
3 0,066 0,373 1.385 1.03 CV CV
4 0,055 0,391 1.385 1.03 CV CV
5 0,045 0,4 1.385 1.03 CV CV
6 0,038 0,404 1.385 1.03 CV CV
7 0,033 0,404 1.385 1.03 CV CV
8 0,03 0,402 1.385 1.03 CV CV
9 0,029 0,404 1.385 1.03 CV CV
10 0,028 0,402 1.385 1.03 CV CV
11 0,027 0,4 1.385 1.03 CV CV
12 0,01 0,393 1.385 1.03 CV CV
13 0,01 1,26 1.045 0.52 CV CNV
Tableau (VI.2) : valeurs de l’excentricité

 Facteurs de participations modales :

Mode Période a (xx) a (yy) ∑ a (xx) ∑ a (yy)
1 0,722971 39,6397 29,1604 39,6397 29,1604
2 0,70929 28,9971 40,0496 68,6368 69,21
3 0,587198 0,0754 0,0019 68,7122 69,2119
4 0,202449 0,557 0,0197 69,2692 69,2316
5 0,190178 0,0209 19,1393 69,29 88,3709
6 0,186394 20,7071 0,0114 89,9972 88,3822
7 0,12168 0,0286 0,0006 90,0258 88,3828
8 0,092662 0,07 5,5926 90,0958 93,9754
9 0,089447 6,0033 0,0778 96,0991 94,0532
10 0,086304 0,0072 0,0005 96,1063 94,0537
11 0,06744 0,0123 0,0004 96,1185 94,0541
12 0,061099 0,0309 2,5993 96,1494 96,6534
 Nombre de modes à considérer :(RPA99/V 2003-4.3.4.) :
Pour une structure modélisée en tridimensionnel et ne présentant pas des problèmes de

torsion, le nombre de modes de vibration à retenir dans chacune des deux directions doit être
tel que :
-La somme des masses modales effectives pour les modes retenus soit supérieures ou égale
90% de la masse totale de la structure.
- Tous les modes ayant une masse modale effective supérieure à 5%de la masse totale de la
structure soient retenus pour la détermination de la réponse totale de la structure.
 Remarque :
Le nombre de modes à prendre en compte est tel que la somme des coefficients de
participation de ces modes est au moins égale à 90% (≥ 90 %) et le minimum de mode
à retenir est de trois dans chaque direction considérée (ART 4.3.4 RPA 99).
Dans notre cas on retient :

Sens-X : 90,0258 > 90% (le nombre de mode est : 6)

Sens-Y : 93,9754 > 90% (le nombre de mode est : 7)
 Interprétation :
La période fondamentale T=0,72sec est inférieure à celle calculée par les formules
empiriques donnée par le RPA 99/version 2003 (formule 4-6 de l’article 4-2-4) plus de 30%
C'est-à-dire 0.0.72≤1.30 (0.7)=0.91 (x-x) et 0.72 ≤ 1.30 (0.81)=1.05 (y-y)
Mode 1 : Translation suivant l’axe(x) «0,722971»
Mode 2 : Translation suivant l’axe(y) «0,70929»

Mode 3 : Translation suivant l’axe(x) «0,587198»

 Déplacements et Efforts tranchant de chaque diaphragme :

Etage Diaphragme UX UY VX VY
Etage 13 D13 0,0227 0,0222 472,93 488,69
Etage 12 D12 0,0207 0,0204 1274,75 1303,15
Etage 11 D11 0,0187 0,0185 1948,37 1974,11
Etage 10 D10 0,0167 0,0166 2494,71 2519,91
Etage 9 D9 0,0146 0,0146 2950,34 2980,69
Etage 8 D8 0,0125 0,0125 3354,69 3385
Etage7 D7 0,0105 0,0106 3722,65 3747,76
Etage6 D6 0,0085 0,0086 4042,89 4070,73
Etage5 D5 0,0066 0,0067 4316,19 4357,13
Etage4 D4 0,0048 0,0049 4547,62 4601,43
Etage3 D3 0,0033 0,0033 4746,05 4806,39
Etage2 D2 0,002 0,0019 4906,73 4965,6
Etage1 D1 0,0009 0,0008 5007,67 5052,59
 Vérification des déplacements :

Les déplacements horizontaux de chaque niveau dus aux efforts horizontaux sont aux niveaux
des planchers.
D’après le RPA 99/ V 2003 le déplacement horizontal à chaque niveau Kde la structure est
calculé comme suit : δk =R.δek avec
δek : Déplacement du aux forces sismiques Fi.
R : Coefficient de comportement (R= 3.5).
Le déplacement relatif au niveau Kpar rapport au niveau K-1est égal à : ∆k = δk - δk-1.
Les déplacements relatifs latéraux d’un étage par rapport aux étages qui lui sont adjacent, ne
doivent pas dépasser 1% de la hauteur de l’étage.

Sens x-x Sens y-y

Niveau
1 0.009 0,00315 0,00315 0.0008 0,0028 0,0028 0.0408
2 0.002 0,007 0,00385 0.0019 0,00665 0,00385 0.0306
3 0.0033 0,01155 0,00455 0.0033 0,01155 0,0049 0.0306
4 0.0048 0,0168 0,00525 0.0049 0,01715 0,0056 0.0306
5 0.0066 0,0231 0,0063 0.0067 0,02345 0,0063 0.0306
6 0.0085 0,02975 0,00665 0.0086 0,0301 0,00665 0.0306
7 0.0105 0,03675 0,007 0.0106 0,0371 0,007 0.0306
8 0.0125 0,04375 0,007 0.0125 0,04375 0,00665 0.0306
9 0.0146 0,0511 0,00735 0.0146 0,0511 0,00735 0.0306
10 0.0167 0,05845 0,00735 0.0166 0,0581 0,007 0.0306
11 0.0187 0,06545 0,007 0.0185 0,06475 0,00665 0.0306
12 0.0207 0,07245 0,007 0.0204 0,0714 0,00665 0.0306
13 0.0227 0,07945 0,007 0.0222 0,0777 0,0063 0.0306
Tableau (VI.3) : Vérification des déplacements
Donc tous les déplacements relatifs sont inférieurs aux déplacements admissibles imposés par
le « R.P.A.99 /version 2003 » et qui est de l'ordre de 1% de la hauteur d’étage.
 Vérification de l'effort tranchant à la base :
La résultante des forces sismiques à la base Vt obtenue par combinaison des valeurs
modales ne doit pas être inférieure à 80 % de la résultante des forces sismiques déterminée
par la méthode statique équivalente V pour une valeur de la période fondamentale donnée
par la formule empirique appropriée.
0.8 Vstatique (KN) Vdynamique (KN)

Suivant-X 3637.18 5007.67 Condition vérifiée
Suivant-Y 3573.74 5052.59 Condition vérifiée

VI-6-2) L’EFFET P.Δ (5.9 DE RPA2003) :

Les effets du 2° ordre peuvent être négligés dans le cas des bâtiments si la condition suivante
est satisfaite à tous les niveaux :
: Poids de la structure au-dessus du niveau considéré. .
: Effort tranchant d’étage K.
: Déplacement relatif du niveau k par rapport au niveau k-1.

hk : hauteur de l’étage (k).
Si 0,10 < k  0,20, les effets P-peuvent être pris en compte de manière approximative en
amplifiant les effets de l’action sismique calculés au moyen d’une analyse élastique du 1ère
ordre par le facteur 1/ (1- k).
Si k > 0,20, la structure est potentiellement instable et doit être redimensionnée.
Sens x-x :
niveau
1 1944.62 5007.67 0,00315 4.08 0,000299812
2 5765.60 4906.73 0,00385 3.06 0,001478399
3 9586.58 4746.05 0,00455 3.06 0,003003457
4 13407.56 4547.62 0,00525 3.06 0,005058287
5 17228.54 4316.19 0,0063 3.06 0,008218017
6 21284.33 4042.89 0,00665 3.06 0,011441113
7 25340.12 3722.65 0,007 3.06 0,015571594
8 29395.91 3354.69 0,007 3.06 0,020045234
9 33451.7 2950.34 0,00735 3.06 0,027234038
10 37507.49 2494.71 0,00735 3.06 0,036113023
11 41810.96 1948.37 0,007 3.06 0,049090258
12 46172.95 1274.75 0,007 3.06 0,08285891
Tableau (VI.4) : l’effet P.Δ sens x-x

Sens y-y :
niveau
1 1944.62 5007.67 0,0028 4.08 0,0002665
2 5765.60 4906.73 0,00385 3.06 0,001478399
3 9586.58 4746.05 0,0049 3.06 0,003234492
4 13407.56 4547.62 0,0056 3.06 0,005395506
5 17228.54 4316.19 0,0063 3.06 0,008218017
6 21284.33 4042.89 0,00665 3.06 0,011441113
7 25340.12 3722.65 0,007 3.06 0,015571594
8 29395.91 3354.69 0,00665 3.06 0,019042972
9 33451.7 2950.34 0,00735 3.06 0,027234038
10 37507.49 2494.71 0,007 3.06 0,034393355
11 41810.96 1948.37 0,00665 3.06 0,046635746
12 46172.95 1274.75 0,00665 3.06 0,078715964
Tableau (VI.5) : l’effet P.Δ sens y-y
Donc  < 0.1 dans tous les niveaux (sauf niveau 12), donc l'effet P   est négligé.
VI-6-3) VERIFICATION DE LA STABILITE AU RENVERSEMENT

(4.4.1DE RPA2003) :
Le moment de renversement qui peut être causé par l’action sismique doit être calculé par
rapport au niveau de sol-fondation.
Le moment stabilisant sera calculé en prenant en compte le poids total équivalent au poids de
la construction. Au poids des fondations et éventuellement au poids du remblai.
Tel que :
.
.
Wi : le poids d’étage i.

di : bras de levier.
Fi : force sismique au niveau i.
hi : hauteur compté de sous-sol jusqu’au niveau i.
Sens x-x :
Niveau Wk (KN) Bi (m) Wk*bi Fkx (KN) hk (m) Fkx*hk
13 1944.62 13,624 26493.50 368,17 40.8 15021,26
12 3819.42 13,624 52035.78 668,88 37.74 25243,67
11 3824.11 13,625 52103.50 615,40 34.68 21342,24
10 3824.11 13,626 52103.50 561,10 31.62 17742,12
9 3824.11 13,626 52103.50 506,80 28.56 14474,32
8 4058.92 13,626 55306.84 480,29 25.5 12247,35
7 4058.92 13,626 55306.84 422,65 22.44 9484,35
6 4058.92 13,627 55306.84 365,02 19.38 7074,07
5 4058.92 13,627 55306.84 307,38 16.32 5016,52
4 4058.92 13,627 55306.84 249,75 13.26 3311,68
3 4306.59 13,627 58690.13 203,84 10.2 2079,15
2 4371.34 13,612 59597.71 144,83 7.14 1034,10
1 5997.03 13,601 81565.61 113,54 4.08 463,24
∑ Wk*bi = 711227.43 ∑ Fkx*hk = 134534,07
Tableau (VI.6) : vérification de la stabilité au renversement sens x-x.
∑ Wk*bi = 711227.43 KN.m

∑ Fkx*hk = 134534.07 KN.m
∑ Wk*bi > ∑ Fkx*hk…...CV.

Sens y-y :
Niveau Wk (KN) Bi (m) Wk*bi Fkx (KN) hk (m) Fkx*hk
13 1944.62 9,84 19135.06 345,47 40.8 14095,09
12 3819.42 9,822 37514.34 627,64 37.74 23687,21
11 3824.11 9,824 37560.41 615,40 34.68 21342,24
10 3824.11 9,823 37564.23 526,51 31.62 16648,18
9 3824.11 9,823 37564.23 475,56 28.56 13581,87
8 4058.92 9,823 39870.77 450,67 25.5 11492,21
7 4058.92 9,823 39870.77 396,59 22.44 8899,57
6 4058.92 9,822 39866.71 342,51 19.38 6637,90
5 4058.92 9,821 39862.65 288,43 16.32 4707,21
4 4058.92 9,821 39862.65 234,35 13.26 3107,49
3 4306.59 9,821 42295.02 191,27 10.2 1950,95
2 4371.34 9,824 42944.04 135,90 7.14 970,34
1 5997.03 11,504 68989.83 106,54 4.08 434,68
∑ Wk*bi = 522900.71 ∑ Fkx*hk = 127554,95
Tableau (VI.7) : vérification de la stabilité au renversement sens y-y.
∑ Wk*bi = 522900.71KN.m
∑ Fkx*hk = 127554,95KN.m
∑ Wk*bi > ∑ Fkx*hk…...CV.

Pour que le bâtiment soit stable au renversement il doit vérifier la relation suivante :
MS /MR ≥ 1.50
Ms : Moment stabilisateur dû aux charges verticales, Ms= ΣWk*bi
Mr : Moment de renversement du aux charge horizontales, Mr = ΣFky*hk
Sens x-x :
Msx (KN.m) Mrx(KN.m) MS /MR vérification
711227.43 134534.07 5.29 Condition vérifiée
Sens y-y :
Msx (KN.m) Mrx(KN.m) MS /MR vérification
522900.71 127554,95 4.10 Condition vérifiée

CHAPITRE VII ETUDE DES ELEMENTS STRUCTURAUX
VII-1) INTRODUCTION :
Les éléments structuraux sont les pièces porteurs soit :
- principaux : élément porteurs faisant partie de système de contreventement (poteaux,
poutres, voiles…).
- Secondaires : élément porteur ne faisant pas partie du système de contreventement.
VII-2) CALCUL DES POTEAUX :
VII-2-1) GENERALITES :
Le ferraillage des poteaux est satisfait aux conditions imposées par le
RPA2003, ces conditions sont :
 Pour les armatures longitudinales :
 Section minimal des aciers : 0,8% en zone II.
6% en zone de recouvrement
 Section maximal sera :
4% en zone courante
 Le diamètre minimal est 12mm et haute adhérence.

 La longueur minimale de recouvrement est 40Ø en zone II.
 La distance entre les barres verticales dans une face du poteau ne doit pas
dépasser 25cm en zone II.
 Pour les armatures transversales :
 t  .Vu
  tel que :
S t h1 . f e
 Vu : effort tranchant.
 h1 : hauteur totale de la section.
 f e : contrainte limite élastique d’acier de l’armature transversales.
  2,5 Si  g  5.
  : coefficient correcteur
  3,5 Si  g  5.
  g : élancement géométrique.
 S t : l’espacement des armatures transversales.

S t  15l Zone courante.
 L’espacement des armatures transversales :
S t  min 10l ;15cm  Zone nodale.
ETUDE D’UNE TOUR RDC+12+SOUS-SOL 144
  l : le diamètre minimal des armatures longitudinales.

Le calcul des poteaux sera fait à la flexion composée selon les règlements BAEL.91
 Combinaison de calcul :
1,35G  1,50Q
GQ
G  Q  EX  Selon le RPA2003
G  Q  EY
0,8G  E X
0,8G  EY
Les efforts de calcul obtenu par ces combinaisons sont tirés à partir des fichiers
résultats du logiciel ETABS V9.7.4, comme indiquer sur le tableau suivant :
Mcor Ncor Nmin Mcor

poteaux N (KN) M (KN.m)
(KN.m) (KN) (KN) (KN.m)
50×50 1820.88 2.04 67.20 1046.04 0.75 14.39
40×40 1285.02 6,59 81.59 511.37 0.64 9.88
30×30 597.62 6.15 46.29 76.49 0.45 8.24
Tableau VII-1) effort maximal sollicitant les poteaux
VII-2-2) EXEMPLE DE CALCUL :

On prend comme exemple de calcul le poteau de RDC (50×50), ce dernier sera
calculé dans les deux cas de figure suivants : N max ; M corr  et M max ; Ncorr  .
 1ère cas : N max  1820.88KN (ELU)
M corr  2.04KN .m (ELU)
L  4,08m ; h  a  b  50cm
 Longueur de flambement L f :
L f  0,70.L  L f  0,70  4,08  L f  2,856m
Lf 2,856
  5,712
h 0,50

M 2.04
e1   e1   e1  0,00112m  0,112cm
N 1820.88
Lf  20e1 
 max 15,  15............................................................... CV.
h  h 
Donc le calcul se fait à la flexion composée sans vérification de stabilité de forme.
 Calcul de l’excentricité :
e  e1  ea  e2
e1 : Excentricité dit de premier ordre.
e a : Excentricité additionnelle.
e 2 : Excentricité due aux effets du second ordre.

2cm
 ea  2cm
ea  max
L
250
3.L2f
e2  2    .
10000h
M per 1.004
 : Rapport des moments        0,69
M per  M exp 1.004  0.46
 : Le rapport de la déformation finale du au fluage à la déformation instantanée,

généralement   2
3  2,856
2
e2   2  0.69  2  e2  0,0165m  1.65cm
104  0,50
e  2  0,112  1.65  e  3.762cm
 Les sollicitations de calcul valent :

N  1820.88KN ; M u  e  N  M u  0,0478 1820.88  M u  87.04KN .m
L’effort N b max supporté par le béton :
N b max  b.h. f bu  N b max  0,50  14,2  Nb max  3,55MN  3550KN .

2
Coefficient de remplissage 1 .
Nu Nu 1820.88
1   1   1    1  0,51
N b max b.h. f bc 3550
On compare  1 à 0,81

 1  0,51  0,81
Donc on détermine l’excentricité critique relative  :
2 1  9  12 1
Si : 1   
3 
4  3  9  12 1 
2 3 1  1  1   1 
Si : 1   
3 4 1
1  9  12 1
 1  0,51  0,66      0,14

4  3  9  12 1 
e NC    h  eNC  0,14  0,50
 eNC  0,07m  7cm
On compare e à e NC :
e  3.762cm  eNC  7cm
Donc la section est entièrement comprimée et l’état limite ultime n’est pas atteint.
On prend la section minimale des aciers :
 b.h f 
 s min  max  ;0,23.b.d . t 28   min  2.78cm 2 (BAEL91).
1000 fe 
min  0,8%.b.h  min  0,8%  50  50  min  20cm 2 (RPA2003).
 2ème cas : N min  0,75KN .m
M corr  14.39KN
L  4,08m ; h  a  b  50cm
L f  0,70.L  L f  0,70  4,08  L f  2,856m
Lf 2,856
  5,712
h 0,50
M 14.39
e1   e1   e1  19.19m  1919cm
N 0.75
Lf  20e1 
 max 15,  767.6............................................................... CV
h  h 

 Calcul d’excentricité :
e  e1  ea  e2
ea  2cm
3.L2f
e2  2    ;   0,76 ;  2
10000h
3  2,856
2
Donc e2  4  2  0,76  2  e2  0,017m  1,70cm
10  0,50
e  19.19  0,02  0,017  e  19.23m
 e  1923cm
N  0.75KN ; M u  e  N  M u  19.23  0.75  M u  14.42KN .m
N b max  b.h. f bu  Nb max  0,50 18,5  Nb max  4,625MN  4625KN .

2
Nu Nu 0.75
1   1   1    1  0,0002
 1  0,0002  0,81
1  9  12 1
 1  0,0002  0,66      0,166

4  3  9  12 1 
e NC    h  eNC  0,166  0,50  eNC  0,083m  8.3cm
e  1923cm  eNC  8.3cm
Donc la section est partiellement comprimée.

On calcule un moment de flexion fictif :
 h  h
M ufict  M u  N u  d    N u   e  d    M ufict  0.75  19.23  0,46  0,25
 2  2
 M ufict  14.58KN .m

Le calcul fait en flexion simple :

M ufict  14.58KN .m
M ufict 0,01458
  
18.5  0,50  0,46
2 2
f bu .b.d
 0.007<  lim  0,392
 ' 0 Pas d’armature comprimée.

  1,25 1  1  2     0,009
  1  0,4    0,996
M tu 0,01458
s   s  104
 .d . st 0,996  0,46  400
  s  0.80cm 2
Nu 0.75
 sreel   s    sreel  0.8  10   sreel  0.78cm 2
 su 400
 b.h f 
Donc  s  max  ;0,23.b.d . t 28    s  2,77cm 2
1000 fe 
Dans ce cas le ferraillage est faible, donc on prend le ferraillage de premier

cas  s  20cm 2 .
 3ème cas : M max  67,20KN .m
Ncorr  1046.04KN
L  4,08m ; h  a  b  50cm
L f  0,70.L  L f  0,70  4,08  L f  2,856m
Lf 2,856
  5,712
h 0,50
M 67,20
e1   e1   e1  0,064m  6.4cm
N 1046.04
Lf  20e1 
 max 15,  15............................................................... CV
h  h 

 Calcul d’excentricité :
e  e1  ea  e2
ea  2cm
3.L2f
e2  2    ;   0,81 ;  2
10000h
3  2,856
2
Donc e2  4  2  0,81 2  e2  0,018m  1,80cm
10  0,50
e  0,081  0,02  0,018  e  0,119m
 e  11.9cm
N  1046.04KN ; M u  e  N  M u  0,119 1046.04  M u  124.48KN .m
N b max  b.h. f bu  Nb max  0,50 18,5  Nb max  4.625MN  4625KN .

2
Nu Nu 1046.04
1   1   1    1  0,226
 1  0,226  0,81
1  9  12 1
 1  0,226  0,66      0,159

4  3  9  12 1 
e NC    h  eNC  0,159  0,50  eNC  0,080m  8.00cm
e  11.9cm  eNC  8.00cm
Donc la section est partiellement comprimée.

On calcule un moment de flexion fictif :
 h  h
M ufict  M u  N u  d    N u   e  d    M ufict  1046.04  0,119  0,46  0,25
 2  2
 M ufict  344.15KN .m

Le calcul fait en flexion simple :

M ufict  344.15KN .m
M ufict 0,34415
  
18.5  0,50  0,46
2 2
f bu .b.d
   0,176 <  lim  0,392

 ' 0 Pas d’armature comprimée.

  1,25 1  1  2     0,244
  1  0,4    0,902
M tu 0,34415
s   s  104
 .d . st 0,902  0,46  400
  s  20.74cm 2
Nu 1046.04
 sreel   s    sreel  20.74  10  sreel  5.41cm 2
 su 400
 s Réelle est rejetée car elle est négative.
 b.h f 
Donc  s  max  ;0,23.b.d . t 28    s  2,77cm 2
1000 fe 
Dans ce cas le ferraillage est faible, donc on prend le ferraillage de premier

cas  s  20cm 2 .
 Choix des armatures :

4T16+8T14 = 20.36 cm2.
 Vérification d’effort tranchant selon le BAEL.99 :
Tmax  46KN
T 0.046
u   u    u  0,21MPa
b.d 0,50  0,45
 f c 28 
 u  min  0,2 ;5MPa   3,33MPa Pour fissuration peu préjudiciable.
 b 
 u  0,20MPa   u  3,33MPa................................................. CV.

 Vérification d’effort tranchant selon le RPA.2003 : (formule 7.3)

 u   d . f c 28
 d  0,075   g  5
 d : Coefficient fonction de l’élancement géométrique  g
 d  0,04   g  5
 u   d . f c 28   u  0,075  25   u  1,875MPa
 u  0,21MPa   u  1,875MPa................................................. CV.
 Armature transversale :
 h b  500 500 
t  min  ; l min ;   t  min  ;16; 
 35 10   35 10 
 t  14,28mm
Soit t  8mm
 L’espacement St :
S t  min 10l ;15cm  S t  15cm  En zone nodale on prend 10cm .
S t  15l  S t  24cm En zone courante on prend S t  15cm .
 Section d’armature transversale selon le RPA.2003 :( formule 7.1)

t  .Vu 2,5  0,046
  t   0,10 104  t  0.98cm 2
St h1 . f e 0,50  235
- ρ est un coefficient correcteur qui tient compte du mode fragile de la rupture par effort
tranchant ; il est pris égal à 2,50 si l'élancement géométrique considéré est supérieur ou égal à
5 et à 3,75 dans le cas contraire.
On prend 6 8  3.01cm 2 .
 Vérification des contraintes à ELS :
- Contraintes maximale de compression de béton :
Il faut vérifier que la condition de contrainte dans le béton :
.
- Contraintes maximale de traction des aciers :

N .B : pour le cas de la fissuration peu préjudiciable, le règlement B.A.E.L91 ne prévoit pas
de vérification pour la contrainte des aciers ).

 Pour le ferraillage des autres poteaux la même démarche est suivie :

Le tableau ci-dessous récapitule le ferraillage des poteaux :
Les sollicitations Section d’acier (cm2)
Les M A min A min Ferraillage

poteaux N (KN) As
cas (KN.m) BAEL RPA adopté
1 50×50 1820.88 2.04 Ø 2.78 20 12T16
2 50×50 0.75 14.39 0.78 2.78 20 12T16
3 50×50 1046.04 67.20 -5.41 2,78 20 12T16
1 40×40 1285.02 6.59 Ø 1.79 12.8 4T14+4T16
2 40×40 0.64 9.88 0.66 1.79 12.8 4T14+4T16
3 40×40 511.37 81.59 1.14 1.79 12.8 4T14+4T16
1 30×30 597.62 6.15 Ø 0.98 7.2 8T12
2 30×30 0.45 8.24 0.35 0.98 7.2 8T12
3 30×30 76.49 46.29 6.01 0.98 7.2 8T12
Tableau VII-2) ferraillage des poteaux

 Armatures transversales :
Le tableau ci-dessous représente les sections et les espacements entre les armatures
transversales selon RPA2003 et BAEL99 :
Poteaux Diamètre Section Ats cm2 As cm2 Choix adopté

50×50 Ø8 0.98 3.01 (6Ø8) 3 cadres
40×40 Ø8 1.58 2.01 (4Ø8) 2 cadres
30×30 Ø8 0.66 2.01 (4Ø8) 2 cadres
Tableau VII-3) les armatures transversales

La longueur de recouvrement :
Le tableau suivant représente la longueur de recouvrement des différentes barres
longitudinales selon RPA2003 et BAEL99 :
Les barres La longueur de recouvrement (cm) La longueur adoptée (cm)
T12 48 50
T14 56 60
T16 64 70
Tableau VII-4) la longueur de recouvrement

 Schéma de ferraillage des poteaux :
Poteau 50×50cm2
4Ø8 4Ø8
4T14
8T12
4T16 Poteau 30×30cm²
Poteau 40×40cm²

VII-3) FERRAILLAGE DES POUTRES :

Le calcul des poutres effectué pour chaque axe en fonction des moments
maximums en travées et en appuis, le calcul seront donc en flexion simple à partir du
règlement de BAEL.91 modifie 99 ; puis, on se rapportera au règlement de RPA.99
version 2003 pour vérifier le ferraillage minimum qui est fonction de la section du
béton.
Le calcul se fait avec les combinaisons suivantes :
 Combinaison fondamentale :
ELU : 1,35G  1,50Q
ELS : G  Q
 Combinaison accidentelle :
GQ E
0,80G  E
Pour le ferraillage des poutres on doit respecter les recommandations données par
RPA.99 version 2003.
 Le pourcentage total minimum des aciers longitudinaux sur toute la longueur de la
poutre est 0.5% en toute section.
 Le pourcentage total maximum des aciers longitudinaux est de :
 4% en zone courante.
 6% en zone de recouvrement.
VII-3-1) DETERMINATION DES SOLLICITATIONS :
 Cas des contraintes :
Cas des contraintes

Contrainte de σ bc =14,2
σ bc = 0.85 fc28 /γb γb = 1.5 MPa
Situation béton
durable Contrainte σs =348
σ s = fe / γs γs = 1.15 MPa
d’acier
Contrainte de σbc =18,5
béton σ bc = 0.85 fc28 /γb γb = 1.15 MPa
Situation
accidentelle Contrainte σs = 400
σ s = fe / γs γs = 1 MPa
d’acier
La sollicitation des poutres est obtenue par le logiciel ETABS V.9.7.4

 POUTRE PRINCIPALE (30*40) :

En travée : Combinaison utilisée : 1,35G+1,5Q.
Données
Géométrie : Largeur de la poutre b= 0.30 m
Hauteur de la section h= 0.40 m
Hauteur utile des aciers tendus d= 0.37 m
Hauteur utile des aciers comprimés C = 0.03 m
Matériau : Contrainte de l'acier utilisé fe = 400 MPa
Sollicitation : Moment ultime due à : 1.35 G + 1.5 Q Mu = 35.61 KN. m
Moment réduit ultime μl = 0.392
En appuis :
Nappe inférieure : Combinaison utilisée : G+Q ±E.
Données
Hauteur utile des aciers comprimés C= 0.03 m
Sollicitation : Moment ultime Mu = 95.96 KN.m
Nappe supérieure : Combinaison utilisée : G+Q ±E
Données
Sollicitation : Moment ultime Mu = -133.58 KN.m

POUTRE SECONDAIRE (30*40) :

En travée : Combinaison utilisée : 1,35G+1,5Q.
Données
Hauteur utile des aciers comprimés C = 0.03 m
Sollicitation : Moment ultime due à : 1.35 G + 1.5 Q Mu = 27.52 KN. m
En appuis :
Nappe inférieure : Combinaison utilisée : G+Q ±E.
Données
Sollicitation : Moment ultime Mu = 94.18 KN.m
Nappe supérieure : Combinaison utilisée : G+Q ±E
Données
Sollicitation : Moment ultime Mu = -119.3 KN.m

En appuis En travées Efforts tranchants

Ma Mas Mt Mts
Les types Tmax (KN)
(KN.m) (KN.m) (KN.m) (KN.m)
Poutre principale
-133.58 -59.40 95.96 24.34 117.64
(30×40) cm2
Poutre secondaire
-119.3 -57.74 94.18 20.04 78.79
(30×40) cm2
Tableau VII-5) détermination des sollicitations des poutres
VII-3-2) EXEMPLE DE CALCUL DE LA POUTRE PRINCIPALE (30×40) cm2 :
a) Calcul des armatures longitudinales selon le RAP.99-2003 :

min  0,5%30  40  6.00cm 2 .
max  4%30  40  48cm 2 En zone courante.
max  6%30  40  72cm 2 En zone de recouvrement.

b) Calcul des armatures longitudinales selon le BAEL.91-99 :
1. Poutre principale :
 En travée :
Mtu<M (Nappe inferieur)
Donc : M t  95.96KN .m
M tu 95.96 103
  
18.5  30  37 
2
f bu .b.d 2
   0,126 <  AB  0,392  ' 0

  1,25 1  1  2     0,169
  1  0,4    0,932
M tu 95.96 103
s   s 
 .d . st 0,932  37  400
  s  6.96cm 2

f t 28 2,1
 min  0,23.b.d .   min  0,23  30  37    min  1,34cm 2
fe 400

 Vérification à ELS :
La fissuration est considérée comme peu préjudiciable, il suffit de vérifier que
 1 f c 28 M 95.96
 bc   bc ; ou bien    avec   u       3.75
2 100 M ser 25.6
 1 f c 28
  0,169    1.63...................................................... CV.
2 100
Donc les armatures calculées à ELUR conviennent à ELS.
 Le choix des armatures :
  max cal ;  min     max 6.96;1,34cm 2
  3T14+2T12  6.88cm 2
 En appuis :
M a  133.58KN .m
M au 133.58 103
  
18.5  30  37 
2
f bu .b.d 2
   0,176 <  AB  0,392  ' 0

  1,25 1  1  2     0,244
  1  0,4    0,90
M tu 133.58 103
s   s 
 .d . st 0,90  37  400
  s  10.03cm 2

f t 28 2,1
 min  0,23.b.d .   min  0,23  30  37 
fe 400
  min  1,34cm 2
 1 f c 28 M 133.58
2 100 M ser 25.60
 1 f c 28
  0,244    2.36.................................................... CV.
2 100
Donc les armatures calculées à ELUR sont conviennent à ELS.


  max cal ;  min     max 10.03;1.34cm 2
  3T14+3T16  10.65cm 2
 Vérification d’effort tranchant :
Tmax  117.64KN
Tmax 117.64 10 3

u   u    u  1.06MPa
b.d 0,30  0,37
 f c 28 
 u  min 0,2  ;5MPa    u  4.34MPa Pour F.P.P
 b 
 u <  u .................................................................................................... CV
 Calcul des armatures transversales :

a) Diamètre des armatures transversales selon BAEL.91-99 :
 h h  400 400 
t  min  ; L min ;   t  min  ;12;   11.43mm
 35 10   35 10 
On prend t  8mm
On adopte  t  4 8  2,01cm 2
b) Vérification des espacements selon le BAEL.91-99 :
S t1  min 0,9d ;40cm   St1  min 33.3cm;40cm   33.3cm
1  f e 2,01  235
St 2   St 2   39,36cm
b  sin   0,4 30  0,4
0,9   t  f e
S t 3  St  28.66cm
 
b s  u  0,3 f tj* K 
Avec : K  1 Pour la flexion simple
  90 0
f tj*  min  f tj ;3,3MPa
St  min St1; St 2 ; St 3   28,66cm
c) Vérification des espacements selon le RPA.99-2003 (7.5.2.2) :

 En zone nodale :
h   40 
S t  min  ;12   L   St  min  ;12 1,2   10cm
4   4 

On prend S t  10cm
 En zone courante :
h 40
St   St   St  20cm
2 2
Remarque :
Selon le RPA.99-2003 les premières armatures transversales doivent être disposées à
5cm au plus de nus d’appuis.
d) Vérification les armatures transversal selon le RPA.99-2003 :
La quantité d’armatures transversales est donnée par :
 t min  0,003  S t1  b   t min  0,003  15  30
  t min  1,35cm 2 <  t  2,01cm 2
  t  4 8
 Recouvrement des barres longitudinales :

Pour une barre en acier à haute adhérence FeE400, nous pouvons prendre :
Lr  40  Lr  401,6  Lr  64cm
 Ancrage des armatures tendues :

Valeur limite de la contrainte d’adhérence pour l’ancrage des armatures en barres :
 s  0,60  s2  f tj
 s  1,50 Pour les barres H.A courantes.
 s  0,60  1,502  2,1   s  2,84MPa
 Longueur de scellement droit :

. f e 1,60  400
Ls   Ls 
4. s 4  2,84
 Ls  56.34cm

VII-3-3) EXEMPLE DE CALCUL DE LA POUTRE SECONDAIRE (30×40) cm2 :

c) Calcul des armatures longitudinales selon le RAP.99-2003 :
min  0,5%30  40  6.00cm 2 .
max  4%30  40  48cm 2 En zone courante.
max  6%30  40  72cm 2 En zone de recouvrement.

d) Calcul des armatures longitudinales selon le BAEL.91-99 :
2. Poutre principale :
 En travée :
Mtu<M (Nappe inferieur)
Donc : M t  94.18KN .m
M tu 94.18 103
  
18.5  30  37 
2
f bu .b.d 2
   0,124 <  AB  0,392  ' 0

  1,25 1  1  2     0,166
  1  0,4    0,934
M tu 94.18 103
s   s 
 .d . st 0,934  37  400
  s  6.81cm 2

f t 28 2,1
 min  0,23.b.d .   min  0,23  30  37 
fe 400
  min  1,34cm 2
 1 f c 28 M 94.18
2 100 M ser 25.6
 1 f c 28
  0,166    1.59...................................................... CV.
2 100
Donc les armatures calculées à ELUR conviennent à ELS.


  max cal ;  min     max 6.16;1,34cm 2
  3T14+2T12  6.88cm 2
 En appuis :
M a  116.79KN .m
M au 116.79 103
  
18.5  30  37 
2
f bu .b.d 2
   0,154 <  AB  0,392  ' 0

  1,25 1  1  2     0,210
  1  0,4    0,916
M tu 116.79 103
s   s 
 .d . st 0,916  37  400
  s  8.61cm 2

f t 28 2,1
 min  0,23.b.d .   min  0,23  30  37 
fe 400
  min  1,34cm 2
 1 f c 28 M 71.23
2 100 M ser 25.60
 1 f c 28
  0,077    1,14.................................................... CV.
2 100
Donc les armatures calculées à ELUR sont conviennent à ELS.
  max cal ;  min     max 8.61;1.34cm 2
  3T14+2T16  8.64cm 2


Tmax  75.08KN
T 75.08 10 3
 u  max  u    u  0.68MPa
b.d 0,30  0,37
 f c 28 
 u  min 0,2  ;5MPa    u  4.34MPa
 b 
 u   u .................................................................................................... CV
 Calcul des armatures transversales :

a) Diamètre des armatures transversales selon BAEL.91-99 :
 h h  400 400 
t  min  ; L min ;   t  min  ;12;   11.43mm
 35 10   35 10 
On prend t  8mm
On adopte  t  4 8  2,01cm 2
b) Vérification des espacements selon le BAEL.91-99 :
S t1  min 0,9d ;40cm   St1  min 33.3cm;40cm   33.3cm
1  f e 2,01  235
St 2   St 2   39,36cm
b  sin   0,4 30  0,4
0,9   t  f e
S t 3  St  246.44cm
 
b s  u  0,3 f tj* K 
Avec : K  1 Pour la flexion simple
  90 0
f tj*  min  f tj ;3,3MPa
St  min St1; St 2 ; St 3   33,3cm
c) Vérification des espacements selon le RPA.99-2003 (7.5.2.2) :

 En zone nodale :
h   40 
S t  min  ;12   L   St  min  ;12 1,2   10cm
4   4 

 En zone courante :
h 40
St   St   St  20cm
2 2
Remarque :
Selon le RPA.99-2003 les premières armatures transversales doivent être disposées à
5cm au plus de nus d’appuis.
d) Vérification les armatures transversal selon le RPA.99-2003 :
La quantité d’armatures transversales est donnée par :
 t min  0,003  S t1  b   t min  0,003  15  30
  t min  1,35cm 2 <  t  2,01cm 2
  t  4 8

Pour une barre en acier à haute adhérence FeE400, nous pouvons prendre :
Lr  40  Lr  401,6  Lr  64cm

Valeur limite de la contrainte d’adhérence pour l’ancrage des armatures en barres :
 s  0,60  s2  f tj
 s  1,50 Pour les barres H.A courantes.
 s  0,60  1,502  2,1   s  2,84MPa

. f e 1,60  400
Ls   Ls 
4. s 4  2,84
 Ls  56.34cm

De la même façon ; on obtient le ferraillage pour les autres poutres, le ferraillage sera
résumé sur le tableau qui suit :
Amin Amin A
Acal A St (cm)
Les types Niveaux BAEL RPA Choix Øt
2 2
(cm ) (cm ) ZN et ZC
2 2 2
(cm ) (cm ) (cm )
3T14 ZN=10cm
Travées 6.96 1,34 6 6.88 Ø8
p.p
2T12 ZC=15cm
(30×40)
3T14 ZN=10cm
cm2 Appuis 10.03 1,34 6 10.65 Ø8
3T16 ZC=15cm
3T14 ZN=10cm
Travées 6.81 1.35 6 6.88 Ø8
P.S
2T12 ZC=15cm
(30×40)
3T14 ZN=10cm
cm2 Appuis 8.61 1.34 6 8.64 Ø8
2T16 ZC=15cm
ZN : La zone nodale.
ZC : La zone courante
Tableau VII-6) le ferraillage pour les autres poutres

 En travée :
3T14 fil 3T14 fil
4Ø8 4Ø8
2T12 2T12
3T14 fil 3T14 fil

PS 30×40cm² PP 30×40cm²
 En appuis :
3T14 fil 3T14 fil
2T16 chapeau 3T16 chapeau

4Ø8
4Ø8
2T12 2T12 chapeau
3T14 fil 3T14 fil

PS 30×40cm² PP 30×40cm²

VII-4) ETUDE DES VOILES :

Les violes sont des éléments destines à résister aux efforts horizontaux tel que du vent
et du séisme et aussi à équilibre la structure vis-à-vis de la rotation autour de l’axe
vertical passant par le centre de torsion.
VII-4-1) FERRAILLAGE DES VOILES :
Les voiles sont calculés dans deux directions horizontales et verticales à la flexion
composée en général, sous effort de compression N et un moment de flexion M. Tiré à
partir des fichiers résultats de ETABS V9.7.4 sous les combinaisons suivant
1,35G  1,50Q
GQ
GQ E  Selon le RPA2003
0,8G  E
Le calcul se fait selon la combinaison la plus défavorable et convenable aux conditions

suivantes :
 Pourcentage des armatures horizontales et verticales :
 0,15% de la zone globale des voiles.
 0,10% en zone courante.
 Espacements des aciers verticaux et horizontaux S t  min 1,5a;30cm  .
 Longueur de recouvrement :
 40Ø pour les barres situées dans les zones. Où le renversement de signe des
efforts est possible.
 20Ø les barres situées dans les zones comprimées sous l’action de toutes les
combinaisons possibles des charges.
 Les deux nappes d’armature doivent être reliées avec au moins 4 épingle au m2.
 Le diamètre des barres verticales et horizontales ne doit pas dépasser 1/10 de
l’épaisseur de voile.
 Les barres horizontales doivent être disposées vers l’extérieur.

 Vérification l’ouverture des voiles :

L’introduction de la notion d’inertie équivalente permet par un artifice de calcul,
d’assimiler les refonds à ouvertures aux refends linéaires pleins.
Le comportement des voiles à ouvertures varie selon la valeur de α :
Si α <1 (grandes ouvertures) : dans ce cas la rigidité du linteau est très faibles, les deux
trumeaux se comporte comme deux console (refend pleins) et pour lesquels les linteaux
jouent le rôle d’entretoisement, donc obligeant ainsi les deux éléments de refend à subir un
égal déplacement horizontal.
Si α > 10 (petites ouvertures) : dans ce cas les linteaux sont très rigides et le voiles se comporte
comme un refend plein. Les ouvertures n’ont qu’une influence locale.
Refend à une seule file d’ouvertures Refend à plusieurs files d’ouvertures
I = inertie totale du refend = I1+I2+2mc ; i = inertie du linteau.
m = moment statique de chacun des trumeaux par rapport au centre de gravité de l’ensemble.
A1 A2 A3 A4 Y1 Y2 Y3 Y4 2C1 2C2 2C3 I 2a i1-3 ω*10-3 α
P3 3340 4020 2100 1340 83.5 100.5 52.5 33.5 244 213 146 94909680 221.7 20543985 5.72 23.35
A1 A2 Y1 Y2 2C I 2a i ω*10 -3
α
P2 4240 8220 106 205.5 431.5 1047176691 187.2 1474560 2.5 10.22
A1 A2 Y1 Y2 2C I 2a i ω*10-3 α
P1 5660 6800 141.5 170 431.5 988261728.3 187.2 1474560 2.61 10.65

VII-4-2) LES SOLLICITATIONS :
Trumeau p1 :
I A L(m) e(m) Y(m) Y’(m)

niveau trumeau P(KN) M(KN) V(KN) 4 2
(m ) (m )
S13 P1 -132.77 287.83 292.10 18.38 2.40 7.78 0.2 4.00 3.78
S12 P1 -233.5 629.33 615.11 18.38 2.40 7.78 0.2 4.00 3.78
S11 P1 -228.3 1128.34 969.98 18.38 2.40 7.78 0.2 4.00 3.78
S10 P1 -87.53 1753.35 1268.55 18.38 2.40 7.78 0.2 4.00 3.78
S9 P1 170.60 2539.65 1544.68 18.38 2.40 7.78 0.2 4.00 3.78
S8 P1 390.64 2963.45 1551.7 18.38 2.40 7.78 0.2 4.00 3.78
S7 P1 708.65 3759.55 1808.29 18.38 2.40 7.78 0.2 4.00 3.78
S6 P1 1117.39 4620.1 2010.95 18.38 2.40 7.78 0.2 4.00 3.78
S5 P1 1613.96 5579.35 2190.3 18.38 2.40 7.78 0.2 4.00 3.78
S4 P1 2186.41 6666.94 2378.82 18.38 2.40 7.78 0.2 4.00 3.78
S3 P1 2626.48 6921.32 2340.44 18.38 2.40 7.78 0.2 4.00 3.78
S2 P1 3345.84 7910.93 2506.59 18.38 2.40 7.78 0.2 4.00 3.78
S1 P1 4119.82 11344.7 2693.63 18.38 2.40 7.78 0.2 4.00 3.78

Trumeau p2 :
I A Lt(m) e(m) Y(m) Y’(m)

(m ) (m )
S13 P2 -131.4 300.75 259.26 18.38 2.40 7.78 0.2 4.00 3.78
S12 P2 -251.7 607.40 562.81 18.38 2.40 7.78 0.2 4.00 3.78
S11 P2 -258.1 1017.53 927.95 18.38 2.40 7.78 0.2 4.00 3.78
S10 P2 -125.2 1980.98 1236.15 18.38 2.40 7.78 0.2 4.00 3.78
S9 P2 131.5 2452.62 1530.38 18.38 2.40 7.78 0.2 4.00 3.78
S8 P2 366.81 2869.77 1536.41 18.38 2.40 7.78 0.2 4.00 3.78
S7 P2 692.30 3645.05 1801.68 18.38 2.40 7.78 0.2 4.00 3.78
S6 P2 1109.29 4487.72 2013.48 18.38 2.40 7.78 0.2 4.00 3.78
S5 P2 1612.90 5441.61 2212.56 18.38 2.40 7.78 0.2 4.00 3.78
S4 P2 2199.30 6557.30 2421.93 18.38 2.40 7.78 0.2 4.00 3.78
S3 P2 2642.30 6921.03 2393.44 18.38 2.40 7.78 0.2 4.00 3.78
S2 P2 3356.60 7874.41 2576.6 18.38 2.40 7.78 0.2 4.00 3.78
S1 P2 4217.19 11345.79 2750.05 18.38 2.40 7.78 0.2 4.00 3.78

Trumeau p3 :

(m ) (m )
S13 P3 -32.09 220.52 180.48 18.96 2.42 7.4 0.20 3.85 3.85
S12 P3 -211.2 454.81 504.27 18.96 2.42 7.4 0.20 3.85 3.85
S11 P3 -271.6 1022.99 829.02 18.96 2.42 7.4 0.20 3.85 3.85
S10 P3 -111.9 1660.93 1084.39 18.96 2.42 7.4 0.20 3.85 3.85
S9 P3 152.95 2398.94 1327.00 18.96 2.42 7.4 0.20 3.85 3.85
S8 P3 402.47 2965.06 1274.83 18.96 2.42 7.4 0.20 3.85 3.85
S7 P3 722.16 3761.57 1526.00 18.96 2.42 7.4 0.20 3.85 3.85
S6 P3 1129.21 4667.16 1709.61 18.96 2.42 7.4 0.20 3.85 3.85
S5 P3 1619.57 5672.19 1893.36 18.96 2.42 7.4 0.20 3.85 3.85
S4 P3 2184.64 6637.07 2100.66 18.96 2.42 7.4 0.20 3.85 3.85
S3 P3 2798.53 7465.65 2113.38 18.96 2.42 7.4 0.20 3.85 3.85
S2 P3 3565.48 8765.65 2387.81 18.96 2.42 7.4 0.20 3.85 3.85
S1 P3 4352.09 9811.21 2394.37 18.96 2.42 7.4 0.20 3.85 3.85

Trumeau p4 :

niveau trumeau P(KN) M(KN) V(KN)
(m4) (m2)
S13 P4 -12.74 119.41 129.0 18.27 2.97 7.70 0.20 3.64 4.06
S12 P4 -216.8 466.82 463.74 18.27 2.97 7.70 0.20 3.64 4.06
S11 P4 -348.6 779.38 880.94 18.27 2.97 7.70 0.20 3.64 4.06
S10 P4 -250.8 1456.19 1227.34 18.27 2.97 7.70 0.20 3.64 4.06
S9 P4 -25.73 2365.13 1572.31 18.27 2.97 7.70 0.20 3.64 4.06
S8 P4 126.47 2748.89 1503.99 18.27 2.97 7.70 0.20 3.64 4.06
S7 P4 361.12 3645.92 1831.64 18.27 2.97 7.70 0.20 3.64 4.06
S6 P4 682.00 4655.30 2074.69 18.27 2.97 7.70 0.20 3.64 4.06
S5 P4 1075.23 5822.98 2302.00 18.27 2.97 7.70 0.20 3.64 4.06
S4 P4 1555.40 7206.71 2577.67 18.27 2.97 7.70 0.20 3.64 4.06
S3 P4 1918.47 7723.80 2538.45 18.27 2.97 7.70 0.20 3.64 4.06
S2 P4 2563.79 8905.93 2880.46 18.27 2.97 7.70 0.20 3.64 4.06
S1 P4 3352.84 11283.78 2847.49 18.27 2.97 7.70 0.20 3.64 4.06

VII-4-3) Ferraillage des voiles :

 Procèdes de calcul Armatures verticales :
La méthode consiste à déterminer le diagramme des contraintes à partir des
sollicitations les plus défavorables (N, M) en utilisant les formules suivantes :
N M V
 max  
B I
N M V'
 min  
B I
On détermine les efforts agissant dans chaque bande et la section d'armatures
pour chaque section et cela suivant les cas :
1ere cas : Section entièrement comprimée (S.E.C)
2eme cas : Section partiellement comprimée (S.P.C)
3eme cas : Section entièrement tendue (S.E.T)
 Exemple de calcul : voile (P2) à la base.
Données
Hauteur de la section L= 7.78 m
Hauteur utile des aciers tendus I= 18.38 m4
Hauteur utile des aciers comprimés A= 2.40 m2
Sollicitation : Moment M = 11345.79 KN.m
Effort normal N= 4217.19 KN
Effort tranchant V= 2750.05 KN
Calcul des contraintes
N M N M
1   .y 2   .y
A I A I
4226.32 -576.19
Donc la section est partiellement tendue, on évalue la longueur de la zone tendue à

partir des triangles semblables.
Lt = (σ1*L) / (σ1+σ2) ⇨ Lt = 6.85m.

Volume des contraintes pour la zone tendue
Volumes des contraintes T=(σ1.e.Lt)/2 2893,58 KN

Détermination de la section des aciers
Section théorique d’acier de traction
(T × γs) / fe As = 72.34
Section des armatures de couture
Avj = 1,1× V/ fe Avj = 75.63
Section des armatures de couture en
Avj.Lt= (Avj×Lt)/L Avj=Lt 66.55
zone tendue
Section des armatures totale At = Avj.Lt + As At = 138.89
Section minimale Amin=0,2%×Lt× e Amin = 27.4
Détermination de la section des armatures horizontales
Section minimale Amin = 0,15% × A Amin= 36 cm2
VII-4-4) Vérification des contraintes :

 Vérification de à L’ELS :
Vérification à l’E.L.S
Contrainte du béton Nser/ (B+15 A) σb = 1.64 MPa
Contrainte du béton admissible 0.6 fc28 σadm = 15 MPa
Vérification de la contrainte σb ≤ σadm 1.64 < 15 vérifiée.
 Vérification de l’effort tranchant Vérification de l’effort tranchant :

Vérification à l’E.L.S
Contrainte tangente 1.4V/bd σb = 1.96 MPa
Contrainte tangente limite 0.28fc28 σadm = 7 MPa
Vérification de la contrainte de
cisaillement
u u 1.96 < 7 vérifiée.
On a suivi les mêmes étapes pour les autres niveaux les autres voiles, les résultats sont
représentés sous forme des tableaux.

Trumeau P1 :
σ1 σ2 Lt F As Avjt At Amin(Lt) Am(g) Am (zc)

N° (KN/m ) 2
(KN/m ) 2
(m) (KN) 2
(cm ) 2
(cm ) (cm 2) 2
(cm ) 2
(cm ) (cm2)
S13 7,32 -114,52 0,47 0,34 0,01 0,48 0,49 1,87 36.00 24.00
S12 39,67 -226,72 1,16 4,60 0,11 2,52 2,63 4,63 36.00 24.00
S11 151,10 -327,81 2,45 37,09 0,93 8,42 9,34 9,82 36.00 24.00
S10 209,09 -268,52 3,41 71,21 1,78 15,27 17,05 13,62 36.00 24.00
S9 623,78 -451,22 4,51 281,60 7,04 24,65 31,69 18,06 36.00 24.00
S8 807,70 -446,69 5,01 404,62 10,12 27,48 37,59 20,04 36.00 24.00
S7 1113,45 -477,91 5,44 606,11 15,15 34,79 49,95 21,77 36.00 24.00
S6 1471,04 -484,58 5,85 860,88 21,52 41,60 63,12 23,41 36.00 24.00
S5 1886,71 -474,96 6,22 1172,65 29,32 48,12 77,44 24,86 36.00 24.00
S4 2361,92 -460,11 6,51 1537,97 38,45 54,75 93,20 26,05 36.00 24.00
S3 2600,64 -329,06 6,91 1796,04 44,90 57,13 102,03 27,62 36.00 24.00
S2 3115,74 -232,85 7,24 2255,49 56,39 64,14 120,53 28,96 36.00 24.00
S1 4185,51 -616,54 6,78 2838,25 70,96 64,56 135,52 27,12 36.00 24.00
Choix des armatures tendues :
Niveau 1-2 3-4 5-8 9-13

choix 20T16+24T14+ 20T14+24T12+ 20T12+24T10+ 13T10+24T10+
54T12 54T10 54T10 54T8

Trumeau P2 :

N° (KN/m )2
(KN/m ) 2
(m) (KN) (cm ) 2 2
(cm ) 2
(cm ) 2
(cm ) 2
(cm ) (cm2)
S13 10,70 -116,60 0,65 0,70 0,02 0,60 0,62 2,62 36.00 24.00
S12 27,31 -229,79 0,83 2,26 0,06 1,64 1,70 3,31 36.00 24.00
S11 113,90 -316,81 2,06 23,43 0,59 6,75 7,33 8,23 36.00 24.00
S10 378,95 -459,57 3,52 133,24 3,33 15,36 18,69 14,06 36.00 24.00
S9 588,55 -449,61 4,41 259,59 6,49 23,86 30,35 17,64 36.00 24.00
S8 777,38 -437,35 4,98 387,05 9,68 27,04 36,72 19,92 36.00 24.00
S7 1081,72 -461,18 5,45 590,03 14,75 34,74 49,49 21,82 36.00 24.00
S6 1438,86 -460,73 5,89 847,92 21,20 41,94 63,14 23,57 36.00 24.00
S5 1856,29 -447,07 6,27 1163,88 29,1 49,04 78,13 25,08 36.00 24.00
S4 2343,43 -432,19 6,57 1539,30 38,48 56,23 94,71 26,27 36.00 24.00
S3 2607,17 -322,41 6,92 1805,15 45,13 58,58 103,70 27,70 36.00 24.00
S2 3112,27 -220,85 7,26 2260,91 56,52 66,16 122,68 29,06 36.00 24.00
S1 4226,32 -576,19 6,85 2893,58 72,34 66,55 138,89 27,39 36.00 24.00
Niveau 1-2 3-4 5-8 9-13

choix 20T16+24T14+ 20T14+24T12+ 20T12+24T10+ 13T10+24T10+
54T12 54T10 54T10 54T8

Trumeau P3 :

N° (KN/m ) 2
(KN/m )2
(m) (KN) (m ) 2 2
(m ) 2
(m ) 2
(cm ) 2
(m ) (m2)
S13 31,52 -58,04 2,60 8,21 0,21 1,75 1,95 10,42 36.30 24.2
S12 5,08 -179,63 0,20 0,10 0,003 0,38 0,38 0,81 36.30 24.2
S11 95,50 -319,96 1,70 16,24 0,41 5,24 5,65 6,80 36.30 24.2
S10 291,23 -383,71 3,19 92,99 2,32 12,44 14,76 12,77 36.30 24.2
S9 550,33 -423,92 4,18 230,04 5,75 20,61 26,36 16,72 36.30 24.2
S8 768,39 -435,77 4,72 362,84 9,07 22,37 31,44 18,89 36.30 24.2
S7 1062,23 -465,41 5,15 546,58 13,66 29,18 42,84 20,58 36.30 24.2
S6 1414,32 -481,09 5,52 780,95 19,52 35,08 54,60 22,09 36.30 24.2
S5 1821,03 -482,55 5,85 1065,28 26,63 41,16 67,79 23,40 36.30 24.2
S4 2235,59 -459,85 6,14 1372,10 34,30 47,91 82,22 24,55 36.30 24.2
S3 2672,39 -359,55 6,52 1743,05 43,58 51,23 94,80 26,09 36.30 24.2
S2 3253,28 -306,61 6,76 2200,08 55,00 60,01 115,01 27,05 36.30 24.2
S1 3790,64 -193,87 7,04 2668,59 66,71 62,64 129,36 28,16 36.30 24.2
Niveau 1-2 3-4 5-8 9-13

choix 30T14+14T14+ 30T12+14T12+ 30T10+14T10+ 26T10+14T10+
62T12 62T10 62T8 62T8

Trumeau P4 :
σ1 σ2 Lt F As Avjt At Amin(Lt) Am(g) Am

N° 2 2 2 2 2 2 2
(KN/m ) (KN/m ) (m) (KN) (m ) (m ) (m ) (cm ) (m ) (zc)
(m2)
S13 19,51 -30,83 2,98 5,82 0,15 1,37 1,52 11,93 44.55 29.00
S12 20,01 -176,73 0,78 1,57 0,04 1,30 1,34 3,13 47.7 29.00
S11 37,91 -290,57 0,89 3,37 0,08 2,80 2,88 3,55 47.7 29.00
S10 205,68 -408,04 2,58 53,08 1,33 11,31 12,64 10,32 47.7 29.00
S9 462,55 -534,25 3,57 165,27 4,13 20,06 24,20 14,29 47.7 29.00
S8 590,25 -568,28 3,92 231,56 5,79 21,07 26,86 15,69 47.7 29.00
S7 847,98 -688,62 4,25 360,33 9,01 27,80 36,81 16,99 47.7 29.00
S6 1157,12 -804,88 4,54 525,47 13,14 33,65 46,79 18,16 47.7 29.00
S5 1522,16 -931,97 4,78 726,97 18,17 39,26 57,44 19,10 47.7 29.00
S4 1959,52 -1077,79 4,98 973,42 24,34 45,73 70,07 19,87 47.7 29.00
S3 2184,79 -1070,45 5,17 1129,09 28,23 46,85 75,08 20,67 47.7 29.00
S2 2637,59 -1115,87 5,41 1427,16 35,68 55,66 91,34 21,64 47.7 29.00
S1 3377,01 -1378,60 5,47 1846,50 46,16 55,61 101,77 21,87 47.7 29.00
Niveau 1-2 3-4 5-8 9-13

choix 20T16+24T14+ 20T14+24T12+ 20T12+24T10+ 13T10+24T10+
54T12 54T10 54T10 54T8

Figure (1 ) SCHEMA DE FERRAILLAGE

CHAPITRE VIII ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
VIII-1) INTRODUCTION :
Les fondations d’une construction sont constituées par les parties de l’ouvrage
qui sont en contacte avec le sol auquel elles transmettent les charges de la
superstructure ; elles constituent donc la partie essentielle de l’ouvrage puisque de
leurs bonnes conception est réalisation découle la bonne tenue de l’ensemble.
Les éléments de fondation transmettent les charges au sol, soit directement
(radier, semelle simple sur le sol), soit par l’intermédiaire d’un autre organe (pieux).
VIII-2) CHOIX DE TYPE DE LA FONDATION :
Le choix de la fondation dépend de plusieurs termes, on peut citer :
 La capacité portante de sol (σ sol).
 Le tassement (est ce qu’il y a un risque de tassement ou pas ?).
 Le type de la structure.
 La charge transmise au sol.
VIII-2-1) Choix de fondation :
N N
Il faut vérifier :    sol  S
S  sol
 sol  1.5bar  150KN / m2 ; N  1325,36KN
1325.36
Donc : S  S  8.84m2
150
Si on pose une semelle carrée donc 3m pour chaque côte. Les distances entres
les poteaux sont de 3m à 3,40m donc il y a un chevauchement entre les semelles, on
adopte un radier général.
Pour le radier il faut que le rapport entre la charge totale et la surface totale
Nt Nt
satisfaite à la condition suivante :   sol  St 
St  sol
Nu = 1.35G+1.5Q = 95087,17KN
Ns = G+Q = 69380.4KN
69380.4
 St 
150
 St  462.54m2

 Type de radier :
D’après l’article (A.5.2, 42) de BAEL 91 : on admet qu’aucune armature d’effort
tranchant n’est requise si la condition suivante est satisfaire :
f c 28
Pu  0,045.U c .h.
b
Pu = 1820.88 (sous poteau)
Uc=2(a+b+2h)=2(a+b) + 4h
1.5*Pu ≤ 2*0.045*h*(a+b)*fc28 + 4*0.045*h2*fc28
2731.31*103 ≤ 4.5*h2 + 2250*h
4.5h2+2250*h-2731.31*103=0 ⇨ h=1.21m
Tant que la valeur de h (radier) est importante, on adopte un radier nervuré.
VIII-2-2) PREDIMENSIONEMENT :
L  6,30m
L : La plus grande longueur entre les poteaux.

 Radier (Dalle) :
L’épaisseur du radier à prendre en compte est la plus grande épaisseur donnée
par la condition suivante :
L 600
h  h  h  30cm
20 20
On prend : he  50cm
 Poutre de libage (nervure) :

L 630
h  h  h  63cm
10 10
On prend : h  120cm et b  50cm
Il faut vérifier que :
N
   sol  210 KN / m 2
A
N : Effort normale de la structure à l’état limite de service N  N ser  Ps  Pp  Pr .
Ps : Poids de la semelle (radier).
Pp : Poids de la poutre de libage.
Pr : Poids du remblai.

A : La section de bâtiment A  445,30m 2
On adopte un radier sous forme rectangulaire avec un débord de 1m de chaque côte et

dans les deux directions qui nous donnent une surface d’assise Aradier  671.22m2 .
Ps  A.h. b  Ps  671.22  0,5  25
 Ps  8390.25KN
Pp  b.h.L. b  Pp  0,50 1,20  340  25
 Pp  5100KN
Pr   . Arad .b  Pp  17  548,15  0,50
 Pp  6611,52KN
N ser  69380,4KN
Donc : N  69380.4  8390.25  5100  3825  6611.52  N  93307.17 KN

N 93307.17
Alors :        139,01KPa
A 671.2
  139.01KPa   sol  150KPa....................................................................... C.V
VIII-2-3) CONDITION DE RIGIDITE :

 4.E.I
L Le Tel que Le : La longueur élastique de la poutre est donnée par Le  4 .
2 K .b
K : Coefficient de raideur « source A.GREKOW et al, 1964 » K = 5×103 KN/m 3.
I : Inertie de la poutre.
E : Module d’élasticité du béton E  11000  3 f cj  32164,20MPa .
b : La largeur de la poutre.
L : La longueur maximale entre les poteaux.
0,50  1.2
3
b.h 3
I  I  I  72 103 m4
12 12
4.E.I
Le  4  Le  7.08m
K .b

L  6.3m   Le  12.25m...................................................................... C.V
2

VIII-2-4) VERIFICATION AU POINÇONNEMENT :

On fait cette vérification dans l’élément la plus sollicité soit le voile P4
f c 28
Pu  0,045.U c .h.
b
Pu = 9653,31KN.
Uc = 2(e+L+2h) = 2(0,2+7,2+2*1,2) = 19.6m.
f c 28
Pour h=90cm ⇨ 0,045.U c .h.  0.045 *19.6 *1.2 *16.67 *1000  17643.53KN
b
Pu = 9653.3KN < 17643.53KN.
Alors : La condition de poinçonnement est vérifiée.
VIII-2-5) VERIFICATION DE LA STABILITE :
A) vérification de la stabilité sous (0,8G  E) RPA99V2003 art (10.1.5) :
Quel que soit le type de fondation (superficielle ou profonde) on doit vérifier
que l’excentrement de la résultante des forces verticales gravitaires et des forces
sismiques reste à l’intérieur de la moitié centrale de la base des éléments de fondation
résistant au renversement (e = M/N ≤ B/4).
0.8G+E 0.8G-E
N (KN) M2 (KN.m) M3 (KN.m) N (KN) M2 (KN.m) M3 (KN.m)
47911.52 130235.86 131358,75 47911,52 136996,35 137389,67
e = M2/N e = M3/N e = M2/N e = M3/N
2,72<6.93 2,74<5.16 2,86<6.93 2,87<5.16
Tableau VIII-1) vérification de l’excentricité sous 0,8G  E

B) vérification de la stabilité sous (G +Q E) :
Pour cette combinaison on doit vérifier que le même excentrement reste à l’intérieur de noyau
central de la base des éléments de fondation résistant au renversement.
(e = M/N ≤ B/4). Et il faut que :
G+Q+E G+Q-E
N (KN) M2 (KN.m) M3 (KN.m) N (KN) M2 (KN.m) M3 (KN.m)
69380,39 128437,353 129956,351 69380,39 138794,85 138792,07
e = M2/N e = M3/N e = M2/N e = M3/N
1,85 1,87 2,00 2,00
Tableau VIII-2) vérification de l’excentricité sous G +Q E

C) Calcul des contraintes :

 Caractéristique géométrique :
Xg  14,85m
Yg  11,3m
I : Moment d’inertie de radier.

I X  28569,36m4
IY  49339,70m4
Nu = 95087.17KN ; Mx = 7134.33KN.m ; My = 6061.39KN.m

 Surface du radier : S = 671.22 m2.
Figure VIII-1) : Etat des contraintes de radier

ELU :
On remarque que toutes les contraintes sont inférieures à la contrainte admissible du sol.
D) Vérification d’effort de sous pression :
Elle est jugée nécessaire pour justifier le non soulèvement du bâtiment sous l’effet de
sous pression hydrostatique on doit vérifier.
W   . .h.S Avec :
W : Poids total du bâtiment à la base du radier.
 : Coefficient de sécurité vis-à-vis du soulèvement   1,50
 : Poids volumique de l’eau   10KN / m 3 

h : Profondeur de l’infrastructure h  5,00m

S : La surface de radier S  671.22m2 
W  69380.4KN
 . .h.S  1,50 10  5,00  671,21   . .h.S  50341.5KN
W  69380,40KN   . .h.S  50341.5KN .................................................................. C.V
VIII-2-6) CALCUL DE FERRAILLAGE DE LA SEMELLE :

Le radier est assimilé à un plancher renversé sollicité par la réaction du sol qui résulte
de l’action du projet sur ce dernier et appuyer sur les poteaux qu’ils supportent.
A) Calcul du radier :
Le radier sera calculer pour une bonde de 1m  .
Pour le panneau (Lx = 3.1m ; Ly = 3.3m).
σmin = 136.57KN/m².
σmax = 146.76KN/m².
Donc on suppose que le panneau est chargé uniformément :

3. max   min

Q m  ⇨ Q=σmoy = 144.21KN/m².
4
Lx 3,10
  
Ly 3,30
   0,94  0,4  La dalle porte dans deux sens.
 x  0,038
  0,94 
 y  0,875
M ux   x .Qu .L2x  M ux  0,038 144.21 3,10

2
 M ux  52.66KN .m
M uy   y .M ux  M uy  46.08KN .m
0,5M0x
0,75M0x
0,5M0x 0,75M0y 0,5M0y

0,5M0y
Figure VIII-2) schéma statique du panneau
 Les sollicitations :
Sens x-x Sens y-y

0.5Mx (KN.m) 0.5My (KN.m)
Appui
26.33 23.04
0.85Mx (KN.m) 0,75My (KN.m)

Travée
39.50 34.56
Tableau VIII-3) les sollicitations des panneaux

Les résultats de calcul dans le tableau suivant :
XX YY
Sens
M u KN .m 39.50 26.33 34.56 23.04

 0,014 0,009 0,012 0,008
 0,017 0,011 0,015 0,010
 0,993 0,995 0,993 0,996
 
s cm 2 2,54 1,69 2,22 1,477
min cm 2
5.43 5.43 5.43 5.43
Choix 5T12 5T12 5T12 5T12
Espacement cm 20 20 20 20
 
s cm 2 5.65 5.65 5.65 5.65
Tableau VIII-4) section des aciers pour le panneau

 Vérification de l’effort tranchant :
Tu
b.d
f c 28
b
 Effort tranchant :
Qu Lx 1 144.21 3,10 1
Tx    Tx   …………… (IV-1)
2  2 0,94
1 1
2 2
(IV-1)  Tx  151.06KN
Qu Lx
Ty   Ty  149.02KN
3
Sens Lm d cm  Tmax KN   u MPa   u MPa   u   u MPa 
XX 3.10 45,00 151.06 0.336 1,167 CV

YY 3.30 45,00 149.02 0.331 1,167 CV
Tableau IV-5) vérification d’effort tranchant

B) Ferraillage de débord :
Le débord du radier est assimilé à une console de longueur L=1,00m, le calcul de
ferraillage sera pour une bande de largeur de 1 mètre
Présentation schématique :
1m
Figure VIII-3) schéma statique de débord
 Sollicitation maximale :
q u .L2
Mu   M u  72.11KN .m
2
 Calcul de ferraillage :
u  0,025  lim  0,392
  0,032 ;   0,987
 s  4,66cm 2
 Armatures de répartitions A r :
s 4,66
r   r   r  1,17cm 2
4 4
 Section minimale :
f c 28
 min  0,23.b.d .  min  5,43cm 2
fe
 Choix d’armature :
Le ferraillage sera calcul pour une bonde de 1m.
On prend : 5T12   s  5,65cm 2 Pour les armatures longitudinales et 5T8 pour
les armatures de répartitions.

Tmax
b.d
 f c 28 
 b 

Tmax  qu .L  Tmax  144.211  Tmax  144.21KN
144.2110 3
u    u  0,32MPa
1 0,45
 u  0,32MPa   u  3,33MPa..................................................................................... C.V
C) Calcul de la poutre de libage (nervure) :

 Sollicitation de la nervure :
La nervure comme le cas des poutres dans les dalles sont supportées une charge
sous forme trapèze pour L y (la grande portée) et triangle pour L x (la petite
portée).Pour notre cas on prend la poutre la plus sollicité.

1. Diagramme des moments suivent le sens x-x :
 ELU :
 ELS :
2. Diagramme des moments suivent le sens y-y :

 ELU :
 ELS :

 Ferraillage de la poutre :
 En travées :
M ut  249.32KN .m ; h  1,20m ; b  0,50m
d  0,9.h  d  1,10m
M ut 249.32 10 3
  
0,50  1.1 14,20
2
b.d 2 . f bu
   0,029  lim  0,392  '

s 0 

  1,25 1  1  2     0,037
  1  0,4    0,985
M ut
s    s  6,61cm 2
 .d . s
 En appuis :
M ua  383.64KN .m
  0,045  lim  0,392  '

s 0 

  1,25 1  1  2     0,057
  1  0,4    0,977
M ut
s    s  10.26cm 2
 .d . s
 La section minimale :
f c 28
 min  0,23.b.d .  min  6,64cm 2
fe
 sa   min Donc on prend a  sa  10.26cm 2
 st  min Donc on prend t  min  6,64cm 2
 Choix d’armatures :
 En travées : 4T16  t  8,04
 t  8,04cm 2
 En appuis : 4T14 + 4T12  a  6,16cm 2  4,52cm 2
 a  10,68cm 2

M ser M ser
 x   .x ; K ;  bc  K . y
I I
 s   bd . s  
y  x  15.  1  1
7,5. s 
2
b  
I
b. y 3
3

 15  s  d  y 
2

Vu que la fissuration est peu préjudiciable on a :
 Aucune limitation des contraintes pour l’acier.
 La contrainte du béton  bc   bc  15MPa
M ser s y
I K  bc
Cas  bc  15MPa
KN.m cm  cm 
2
cm 4 KN / m  MPa 
3
travées 184.68 8.04 20.75 1109549.70 16644.59 3.45 C.V

appuis 284.18 10.68 23.53 1414952.51 20084.07 4.73 C.V
Tableau VIII-6) vérification des contraintes à l’ELS.

 Diagrammes des efforts tranchant :
Tmax
b.d
 f c 28 
 b 
Tmax  Vu  643.77 KN
643.77 103
u    u  1,17MPa
0,50 1.10
 u  1,17MPa   u  3,33MPa..................................................................................... C.V


 Diamètre des armatures transversales selon le BAEL.99 :
 h b
t  min  ; t min ;   t  min 34.3;12;50mm .
 35 10 
On prend : t  10mm
 L’espacement :
S t  min 0,9d ;40cm   St  min 99;40cm
On prend : S t  15cm
h   120 
Selon BAEL.99 : S t  min  ;12l   St  min  ;12 1,2   14.4cm
4   4 
On prend : S t  15cm
t  u  0,30 f tj   0,3 f tj 
  t   b0 .S t
u
On a :
b0 .S t f  f 
0,9. e  0,9. e 
s  s 
 t  0.55cm 2
On prend : 4T10   t  3,14cm 2
Selon RPA.2003 :  min  0,003.S t .b   min  0,003  15  50
  min  2,25cm 2
Donc la section  t  3,14cm 2 (4T10) intervient.

Lr  40  Lr  40  1,40
 Lr  56cm

 s  0,60. s2 . f tj ( s  1,50 Barre à haute adhérence courante).
 s  0,60  1,502  2,1   s  2,84MPa

. f e 1,20  400
Ls   Ls 
4. s 4  2,84
 Ls  42,25cm .

Figure VIII-4) Schéma de ferraillage des nervures

En conclusion nous sommes choisis le projet dénommé « étude d’une tour
R+12 avec sous-sol » comme projet de fin d’études dans le but d’améliorer et
développer nos connaissances dans le domaine de technique d’ingénieur de génie civil.
L’étude sera basée sur les règles de calcul et de conception comme le règlement
parasismique algérienne (RPA99 version 2003), le béton armé aux états limites
(BAEL91 modifier 99), et le règlement neige et vent algérienne (RNVA99) ces
dernières qui donnent des bonnes idées ainsi que la réflexion de conception sur le plan
théorique et pratique. L’utilisation d’outil informatique à l’aide des logiciels tel que
ETABS pour modéliser la structure et voir leur comportement sous l’effet des
sollicitations courant et accidentel avec l’interprétation des résultats, l’AUTOCAD
pour dessiné les plans architecturales et de génie civil.
L’ingénieur en génie civil n’est pas un calculateur seulement, mais il faut
proposer des solutions raisonnables et efficaces sur le terrain ; d’une manière générale
une conception justifier doit prendre en compte premièrement la sécurité pour éviter
carrément les dégâts humain et matériel, sans oublier l’économie et le temps
d’exécution.
Finalement nous espérons que ce mémoire soit le premier pas vers la vie
professionnelle et un guide pour ce qui s’intéresse de près ou loin au métier de
l’ingénieur en génie civil.

 Les livres :
 V.DAVIDOVICI, La construction en zone sismique, Le Moniteur 1999.
 Réaliser par l’ADETS 2005, Le treillis soudé : Calcul et utilisation.
 H.RENAUD, F.LETERTRE, Ouvrage en béton armé, FOUCHER 1979.
 J.PERCHAT, J.ROUX, Pratique de BAEL 91, Eyrolles 1999.
 JEAN-PIERRE MOUGIN, Cours de béton armé, Eyrolles 1992.
 JEAN-PIERRE MOUGIN, BAEL 91 modifié 99 et DTU associés, Eyrolles 2000.
 Y.CHERAIT, Calcul des ouvrages en béton armé, O.P.U 2006.
 Règle de Conception et de Calcul des Structures en Béton Armé CBA 93.
 Règles Parasismiques Algérienne RPA 99 versions 2003.
 Règle Neige et Vent Algérienne RNVA 99.
 DTR-BC.22 Charges permanentes et charge d`exploitation.
 Les mémoires de fin d’étude :
 Etude d’une tour (R+09) en béton a usage administratif, Constantine 2007.
 Etude d’une tour (S.S+R+9) angulaire à usage multiple, Constantine 2009.

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RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

Présente par : sous la direction de :

Mme : CHIKHI.N Présidente

Année: 2015 / 2016

Un très grand merci à :

Nous adressons nos remerciements chaleureusement tous les professeurs

Toute personne ayant contribuée de près ou de loin à achever ce travail,

Et pour finir, un dernier remerciement à toute la

ETUDE D’UNE TOUR R+12+SOUS-SOL 4

1-5) LES PLANS ARCHITECTURAUX :

ETUDE D’UNE TOUR R+12+SOUS-SOL 5

ETUDE D’UNE TOUR R+12+SOUS-SOL 6

ETUDE D’UNE TOUR R+12+SOUS-SOL 7

ETUDE D’UNE TOUR R+12+SOUS-SOL 8

I-6) RESISTANCE DE LA STRUCTURE :

ETUDE D’UNE TOUR R+12+SOUS-SOL 9

 Un enduit en ciment de 2cm pour les façades extérieurs.

Tableau (I-1) les états limites

ETUDE D’UNE TOUR R+12+SOUS-SOL 10

ETUDE D’UNE TOUR R+12+SOUS-SOL 11

I-7-1-2) MODULE DE DEFOMATIN LONGITUDINALE DU BETON :

τu adm =min [ ; 5] =3,33 MPa (fissuration peu préjudiciable).

τu adm=min [ ; 4] = 2,50MPa (fissuration préjudiciable ou très préjudice).

 La contrainte admissible de compression de béton :

ETUDE D’UNE TOUR R+12+SOUS-SOL 12

I-7-1-4) DIAGRAMME CONTRAINTE DEFORMATION :

I-7-1-5) L’EFFET "POISSON" :

ETUDE D’UNE TOUR R+12+SOUS-SOL 13

 Pour les dalles de compression, on utilise des treillis soudés (T.S).

Figure (I-2) : Diagramme de déformation- contrainte (εs ; σs) des aciers.

I-7-2-3) CONTRAINTE DE CALCUL D’ACIER :

γs = 1,00 cas accidentel.

= 400/ (1,15×2×105) =1,74‰

 Etat limite de service : (ELS)

ETUDE D’UNE TOUR R+12+SOUS-SOL 14

σst lim = min [(2/3) ƒe ; 110(η ƒtj) 1/2] MPa

ETUDE D’UNE TOUR R+12+SOUS-SOL 15

 1er étage usage de service plancher de RDC : Q = 2,50KN/m2

 2emme étage usage bureautique plancher de 1er étage Q = 2,50KN/m2

Figure (II.1) : Plancher terrasse (inaccessible)

ETUDE D’UNE TOUR R+12+SOUS-SOL 17

CHARGEMENTS Charge (KN/m2)

1 Enduit en plâtre (2cm) 0.2

2 Plancher à corps creux (16+4) cm 2.80

3 Isolation thermique en liège (4cm) 0.16

4 Pare vapeur (4cm) 0.07

5 Forme de pente (10cm) 2.2

6 Etanchéité multicouche (2cm) 0.12

7 Gravions roulé de protection (4cm) 0.80

Relevé d’étanchéité 0.09

Tableau (II.1) : charge permanente (G) terrasse inaccessible

Figure (II.2) : Plancher des étages courants (corps creux)

ETUDE D’UNE TOUR R+12+SOUS-SOL 18

CHARGEMENTS Charge (KN/m2)

1 Cloison de séparation (10cm) 1.00

2-3 Carrelage et mortier de pose (2cm) 0.90

4 Lit de sable (2cm) 0.36

5 Plancher à corps creux (16+4) cm 2.80

6 Enduit en plâtre (2cm) 0.20

S2-2 Poids de poteau 0.30.325*3.06=6.88 81.80

S4-4 Poids de poteau 0.450.453.06*25=15.49 188.29