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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Ecole Nationale des Travaux Publics

En vue d’obtention du diplôme


d’Ingénieur d’état des Travaux Publics

Thème

Elaboré par : Encadré par :

 GUELLIL Hachemi Mr. KIBBOUA Abderrahmane


 LADOUANI Younes Chargé de recherche au CGS
Remerciements

Nous tenons tout d’abord à remercier Dieu tout puissant qui


nous a donné la santé, le courage et la patience pour mener à
bien ce modeste travail.

Nous exprimons toutes nos profondes reconnaissances à notre


encadreur Mr KIBBOUA pour le temps consacré à nous
écouter, nous orienter et nous corriger tout au long de notre
projet.

Nous souhaitons exprimé nos profondes gratitudes à tous les


enseignants qui nous ont formé dés la 1ere année jusqu’à la
5eme à L’ENTP.

Nous tenons à remercier particulièrement Mr TOUNSI, Mr


MEHANI et Mr ZERMOUT et tout le personnel du CGS qui
nous ont été d’une aide précieuse dans notre projet de fin
d’étude.

En fin nous remercions tout ceux qui ont contribué de loin ou


de prés à la réalisation de ce modeste travail.
Dédicaces

Je dédie ce modeste travail aux êtres qui me sont les plus


chers aux mondes, ma mère, mon père, mes frères et mes
sœurs car c’est grâce à leurs soutiens que j’ai pu arriver à ce stade,
sans oublier mes chers grands parents, mes oncles et mes tantes.

Un spécial dédicace à mon ami, mon frère et mon binôme Younes.

A tous mes meilleurs amis que j’aime : Riad, Djamel, Mustapha et


Nassim.

Sans oublier Noureddine, Krimo, Sidali, Baziz, Cherif, Sabri, Hamza,


Hichem, Chawki, Djaafer, Adnane, Said, Fayçal, Amine et à toute la
promotion 2008.

Hachemi
Dédicaces

Je tiens à dédier ce travail aux personnes à qui je tiens énormément, à


la mémoire de mon cher père, ma mère, mes frères et mes sœurs, mes
tantes et mes oncles sans oublier mes chers grands parents car sans
leurs aides je n’aurais pas pu arriver à ce niveau.

A mon ami et binôme Hachemi que j’aime.

A mes meilleurs copains : S.Mouhamed , A.Mouhamed, Nabil,


Messaoud, B.Mouhamed.

Sans oublier bien sur Hichem, Soufiane, Abderzzek, Adnane,


Abdeleghani, Djamel, Riad, Mustapha, Nassim, Noureddine, Sabri,
Krimo, Hamza et à tous les jijiliens de l’école et toute la promotion
2008.

Younes
SOMMAIRE

Chapitre I: INTRODUCTION GÉNÉRALE


Pages
I.1. Généralités …………………………………………………………………………….11
I.2. Présentation de l'ouvrage étudié …………………………………………………….. 22
I.2.1. Introduction ……………………………………………………………………….. 22
I.2.2. Caractéristiques de la structure …………………………………………………….. 2
I.2.3. Données du site ……………………………………………………………………... 3
I.2.4. Hypothèse de calcul ………………………………………………………………….44
I.3. Caractéristiques mécaniques des matériaux …………………………………………...44
I.3.1. Introduction …………………………………………………………………………44
I.3.2. Béton ………………………………………………………………………………...44
I.3.3. Acier …………………………………………………………………………………88

Chapitre II : DESCENTE DE CHARGES ET PREDIMENSIONNEMENT DES


ELEMENTS

II.1. Introduction ………………………………………………………………………….10 10


10
II.2. Pré dimensionnement et descente de charges ………………………………………..10
II.2.1. Pré dimensionnement ………………………………………………………………10 10
II.2.2. Descente de charges ……………………………………………………………….12 12
II.2.2.1. Descente de charges des dalles …………………………………………………..12 12
II.2.2.2. Cloisons extérieurs ………………………………………………………….........13 13
II.2.2.3. Acrotère …………………………………………………………………………..14 14
II.2.2.4. Escaliers …………………………………………………………………………..14 14
II.2.2.5. Balcon …………………………………………………………………………....16 16
16
II.2.2.6. Pré dimensionnement des poutres ……………………………………………......16
II.2.2.7. Pré dimensionnement des poteaux ……………………………………………….18 18
II.2.2.8. Pré dimensionnement des voiles ………………………………………………....23 23
25
II.2.3. Détermination du poids de la structure …………………………………………….25

Chapitre III : CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES

III.1. Introduction ………………………………………………………………………...29 29


III.2. 29
Etude de l’acrotère …………………………………………………………….........29
III.3. Etude du balcon …………………………………………………………………….33 33
III.4. Etude de l’escalier ………………………………………………………………….36 36
III.5. Etude des planchers ………………………………………………………………...39 39
III.6. Etude de la dalle pleine ……………………………………………………………..4646

Chapitre IV : ETUDE AU VENT

IV.1 Introduction ………………………………………………………………………...51 51


IV.2 Application du RNV 99 …………………………………………………………...51 51
IV.2.1. Détermination du coefficient dynamique Cd …………………………………….51 51
IV.2.2. Détermination de la pression dynamique qdyn …………………………………...5252
54
IV.2.3. Détermination du coefficient de pression extérieur Cpe ………………………....54
IV.2.4. Détermination du coefficient de pression intérieure Cpi ………………………...5656
IV.2.5. Détermination du coefficient de pression du vent Cp …………………………..5656
IV.2.6. Détermination de la pression due au vent ……………………………………….5757
IV.2.7. Détermination de la force de frottement ………………………………………...58 58
IV.2.8. Détermination de la force résultante …………………………………………….5959

Chapitre V : ETUDE SISMIQUE

V.1 Introduction …………………………………………………………………………6161


V.2 Choix de la méthode de calcul ………………………………………………………6161
V.2.1 Méthode statique équivalente …………………………………………………….. 61 61
V.2.2 Les Méthodes Dynamiques ……………………………………………………….62 62
V.3 Classification de l’ouvrage selon les RPA99 / Version 2003 ……………………….6262
V.4 Méthode d’analyse modale spectrale ………………………………………………..63 63
V.4.1 Principe …………………………………………………………………………....6363
V.4.2 Description du logiciel ETABS …………………………………………………...63 63
V.4.3 Modélisation ……………………………………………………………………….63 63
V.4.4 Spectre de réponse de calcul ……………………………………………………....6364
V.4.5 Nombre de modes à considérer …………………………………………………....64 64
V.4.6 bloc 1 ………………………………………………………………………………64 64
V.4.7 bloc 2 ………………………………………………………………………………74 74
V.4.8 Justification de la largeur du joint sismique ……………………………………….80 80

Chapitre VI : FERRAILLAGE DES ELEMENTS STRUCTURAUX

VI.1. Ferraillage des poteaux …………………………………………………………….81 81


VI.2. Ferraillage des poutres …………………………………………………………......89 89
93
VI.3. Vérification de l’influence de l’effort tranchant au voisinage des appuis …………93
VI.4. Ferraillage des voiles ………………………………………………………………95 95
VI.5. Ferraillage des linteaux …………………………………………………………....101 10
1
Chapitre VII : ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE

VII.1. Etude du voile périphérique ……………………………………………………….106


VII.1.1. Dimensionnement ……………………………………………………………….106 10
VII.1.2. Détermination des sollicitations …………………………………………………106 6
10
VII.1.3. Ferraillage du voile périphérique ………………………………………………..106
VII.2. Etude des fondations ……………………………………………………………...1086
VII.2.1. Introduction ……………………………………………………………………..108 10
VII.2.2. Choix du type de fondations …………………………………………………….109 6
VII.2.3. Bloc 1 …………………………………………………………………………...109 10
VII.2.4. Bloc 2 ……………………………………………………………………………114 6
VII.2.5. Ferraillage du radier …………………………………………………………….116 10
VII.2.6. Etude du débord du radier ………………………………………………………118 8
10
Conclusion ……………………………………………………………………………….120 9
10
Etude d’un bâtiment en R+12 selon les RPA 99 / Version 2003

Chapitre
Chapitre
II

INTRODUCTION GENERALE
Chapitre I : Introduction générale

INTRODUCTION GÉNÉRALE

I.1. Généralités:

L’étude des structures est une étape clef et un passage obligé dans l’acte de bâtir.
Cette étude vise à mettre en application les connaissances acquises durant les cinq années de
formation d’ingénieur à travers l’étude d’un ouvrage en béton armé.

Dans le cadre de ce projet de fin d’étude, nous avons procédé au calcul d’un bâtiment
comportant un RDC plus 12 étages dont le système de contreventement mixte est assuré par
des voiles et des portiques avec une justification de l’interaction portiques–voiles.

Dans cette étude, on a utilisé le logiciel de calcul par éléments finis ETABS (Version
9.0.7) particulièrement efficace dans la modélisation des bâtiments à plusieurs étages. Il nous
a permis non seulement la détermination des caractéristiques dynamiques de la structure, mais
aussi les efforts internes qui sollicitent chaque élément de la structure. Les efforts engendrés
dans le bâtiment, sont ensuite utilisés pour ferrailler les éléments résistants suivant les
combinaisons et les dispositions constructives exigées par le BAEL91 et les Règles
Parasismiques Algériennes "RPA99/Version 2003".

Promotion 2008 1
Chapitre I : Introduction générale

I.2. Présentation de l'ouvrage étudié :

I.2.1. Introduction :
L'ouvrage à étudier est un bâtiment du projet des 1860 logements du programme de l'agence
algérienne du développement du logement (AADL).
Ce bâtiment est implanté dans la ville de Draria de la wilaya d’Alger. Il est composé de 02
bloques de 13 niveaux à usage d’habitation symétriques séparés par un joint sismique.
Chaque niveau ayant une distribution de 04 logements dans chacun des 02 blocs.
La structure de l’ouvrage à étudier est en portiques associés à des voiles, ce qui offre un
contreventement mixte.

I.2.2. Caractéristiques de la structure :


Les caractéristiques de la structure à étudier sont:
 Longueur en plan 23.05 m.
 Largeur du bloc 1 : 16.5 m
 Largeur du bloc 2 : 14.25 m
 Hauteur totale du bâtiment 41.31m.
 Hauteur du RDC 4.59 m.
 Hauteur d'étage courant 3.06 m.
m 23.05

Bloc 2 m 14.25

m 16.5
Bloc 1

m 23.05
Fig. I.1 les dimensions des deux blocs

Promotion 2008 2
Chapitre I : Introduction générale

Bloc 2
3.06 m

Bloc 1
41.31 m

4.59 m
14.25 m
23.05 m
16.5 m

Fig. I.2 Vue 3D des deux blocs


I.2.3. Données du site :
 Le bâtiment est implanté dans une zone classée par le RPA 99/Version 2003
comme zone de forte sismicité (zone III).
 L'ouvrage appartient au groupe d'usage 2.
 Le site est considéré comme meuble: catégorie S3
 Contrainte admissible du sol = 2 bars.

La structure du bâtiment présente une irrégularité en plan et en élévation:

a) Régularité en plan :

Non vérifiée

Vérifiée

b) Régularité en élévation :

Vérifiée

Non vérifiée

.Il suffit qu’un critère n'est pas satisfait, pour que le bâtiment soit classé irrégulier

Promotion 2008 3
Chapitre I : Introduction générale

I.2.4. Hypothèse de calcul :


Dans notre étude, les hypothèses de calcul adoptées sont :
 La résistance à la compression à 28 jours fc28 = 25 Mpa.
 La résistance à la traction ft28 = 2.1 Mpa.
 Evj = 3700 = 10818.865 Mpa.
 Eij =11000 = 32164.195 Mpa.
 fe = 400 Mpa.

I.3. Caractéristiques mécaniques des matériaux :

I.3.1. Introduction :
Les granulats utilisés dans les travaux de bâtiment et de génie civil doivent répondre à
des impératifs de qualité et à des caractéristiques propres à chaque usage. Les matériaux de
structure jouent un rôle important dans la résistance des constructions aux séismes.
Leur choix est souvent le fruit d'un compromis entre divers critères tels que; le coût, la
disponibilité sur place et la facilité de mise en œuvre du matériau prévalent généralement sur
le critère de résistance mécanique. Ce dernier est en revanche décisif pour les constructions de
grandes dimensions.

I.3.2. Béton :
Le béton est un matériau constitué par un mélange de ciment, de granulat et d’eau
respectant des rapports bien définis.
Le béton de ciment présente une résistance à la compression assez élevée, de l’ordre de 25 a
40MPa, mais sa résistance à la traction est faible, de l’ordre de 1/10 de sa résistance en
compression.

I.3.2.1. Les compositions du béton :

1. ciment:
Le ciment joue le rôle entre produits employés dans la construction.
La qualité du ciment et ses particularités dépendent des proportions de calcaire et d’argile ou
de bauxite et la température de cuisson du mélange.

2. granulats:
Les granulats comprennent les sables et les pierrailles :
- Sables :
Les sables sont constitués par des grains provenant de la désagrégation des roches, la grosseur
de ces grains est généralement inférieure à 5mm. Un bon sable contient des grains de tout
calibre mais doit avoir d’avantage de gros grains que de petits.

Promotion 2008 4
Chapitre I : Introduction générale

- Pierraille :
Elles sont constituées par des grains rocheux dont la grosseur est généralement comprise entre
5 et 25 à 30 mm.
Elles doivent être dures, propres et non gélives. Elles peuvent être extraites du lit de rivière
(matériaux roulés) ou obtenues par concassage de roches dures (matériaux concassés).
I.3.2.2. Dosage de béton :
Le dosage de béton est le poids du liant employé pour réaliser un mètre cube de béton.
Dans notre ouvrage le béton est composé de granulats naturels dosés à 350 Kg/m 3. Ce dosage
est destiné à offrir les garanties de résistance escomptées et à présenter une protection efficace
de l’armature.

I.3.2.3. Résistance mécanique du béton :


a. Résistance à la compression :
La résistance caractéristique à la compression du béton fcj à j jours d’âge est
déterminée à partir d’essais sur des éprouvettes 16cm x 32cm.
On utilise le plus souvent la valeur à 28 jours de maturité : f c28. Pour des calculs en phase de
réalisation, on adoptera les valeurs à j jours, définies à partir de fc28, par:

- Pour des résistances fc28 ≤ 40MPa :


fcj = si j < 60 jours
fcj = 1,1 fc28 si j > 60 jours

- Pour des résistances fc28 > 40MPa :


fcj = si j < 28 jours
fcj = fc28 si j > 28 jours

Fig. I.3 Evolution de la résistance fcj en fonction de l’âge du béton

Promotion 2008 5
Chapitre I : Introduction générale

b. Résistance à la traction :
La résistance caractéristique à la traction du béton à j jours, notée f tj, est
conventionnellement définie par les relations :
ftj = 0,6 + 0,06fcj si fc28 ≤ 60Mpa.

ftj = 0,275(fcj) 2/3 si fc28 > 60Mpa.

Fig. I.4 Evolution de la résistance à la traction ftj en fonction de celle à la compression fcj

c. Modules de déformation longitudinale :


On distingue les modules de Young instantané E ij et différé Evj. Le module instantané est
utilisé pour les calculs sous chargement instantané de durée inférieure à 24 heures. Pour des
chargements de longue durée (cas courant), on utilisera le module différé, qui prend en
compte artificiellement les déformations de fluage du béton.
Celles-ci représentant approximativement deux fois les déformations instantanées, le
module différé est pris égal à trois fois le module instantané: Eij = 3Evj .
Le module de Young différé du béton dépend de la résistance caractéristique à la
compression du béton :
Evj = 3 700 si fc28 ≤ 60Mpa.
Evj = 4 400 si fc28 > 60Mpa, sans fumée de silice
Evj = 6 100 (fcj) si fc28 > 60Mpa, avec fumée de silice

Fig. I.5 Evolution du module de Young différée Evj en fonction de la résistance


caractéristique à la compression du béton fcj.

Promotion 2008 6
Chapitre I : Introduction générale

d. Coefficients de poisson :
Le coefficient de poisson sera pris égal à = 0 pour un calcul de sollicitations à l’ELU et
à = 0,2 pour un calcul de déformations à l’ELS.

e. Contrainte de calcul du béton comprimé :


- Etat Limite Ultime de Résistance (E.L.U.R) :
Pour les calculs `a l’ELU, le comportement réel du béton est modélisé par la loi parabole-
rectangle sur un diagramme contraintes déformations donné sur la Figure ci-après, avec sur
cette figure
- εbc1 = 2 ‰
- εbc1 = 3,5 ‰ si fcj ≤ 40Mpa.
(4,5 ; 0,025fcj) ‰ si fcj > 40Mpa.

- la valeur de calcul de la résistance en compression du béton fbu est donnée par:

Ou :
- le coefficient de sécurité partiel γb égale 1,5 pour les combinaisons fondamentales et 1,15
pour les combinaisons accidentelles.
- θ est un coefficient qui tient compte de la durée d’application des charges :
θ = 1 si la durée est supérieure à 24h
θ = 0,9 si la durée est comprise entre 1h et 24h et
θ = 0,85 si la durée est inférieure à 1 h.

Fig. I.6 Diagramme contrainte déformation de calcul à l’ELU.

Promotion 2008 7
Chapitre I : Introduction générale

Etat Limite de Service :


Les déformations nécessaires pour atteindre l’ELS sont relativement faibles et on
suppose donc que le béton reste dans le domaine élastique. On adopte donc la loi de Hooke de
l’élasticité pour d´écrire le comportement du béton à l’ELS, avec pour des charges de longue
durée Eb = Evj et υ = 0,2. La résistance mécanique du béton tendu est négligée. De plus, on
adopte en général une valeur forfaitaire pour le module de Young du béton égale à 1/15 de
celle de l’acier.
σbc(Mpa)

σbc

‰εbc

Fig. I.7 Diagramme contrainte déformation de calcul à l’ELS.

La contrainte limite de service en compression du béton est limitée par :

σbc ≤ σbc Avec : σbc = 0.6 fc28.

I.3.3. L’Acier :
I.3.3.1. Définition :
L’acier présente une très bonne résistance à la traction (et aussi à la compression pour
des élancements faibles), de l’ordre de 500MPa, mais si aucun traitement n’est réalisé, il subit
les effets de la corrosion. De plus, son comportement est ductile, avec des déformations très
importantes avant rupture (de l’ordre de la dizaine de %).

I.3.3.2. Caractéristiques mécaniques :


On notera qu’un seul modèle est utilisé pour décrire les caractéristique mécaniques
des différents types d’acier, ce modèle étant fonction de la limite d’élasticité garantie f e.

type Nuance fe (Mpa) Emploi


Emploi courant.
FeE22 215
Ronds lisses Epingles de levage des pièces
FeE24 235
préfabriquées
Barres HA FeE40 400
Emploi courant.
Type 1 et 2 FeE50 500
Fils tréfiles HA FeTE40 400 Emploi sous forme de barres droites
Type 3 FeTE50 500 ou de treillis.
Fils tréfiles lisses TL50 Φ> 6mm 500 Treillis soudés uniquement emploi
Type 4 TL50 Φ ≤ 6mm 520 courant

Tab. I.1 Valeurs de la limite d’élasticité garantie, fe.

Promotion 2008 8
Chapitre I : Introduction générale

I.3.3.3. Contrainte limite des Aciers :


Les caractéristiques mécaniques des aciers d’armature sont données de façon empirique à
partir des essais de traction, en déterminant la relation entre σ et la déformation relative ε.

a. Etat limite ultime :


Le comportement des aciers pour les calculs à l’ELU vérifie une loi de type élasto-
plastique parfait, comme décrit sur le diagramme contrainte -déformation.

Fig. I.8 Diagramme contrainte déformation de calcul de l’acier `a l’ELU.

Avec :

, Es = 200000 Mpa.

γs : coefficient de sécurité (γs =1 cas situation accidentelles; 1.15 cas générale)


σs = 348 Mpa

b. Etat limite de service :

On ne limite pas de la contrainte de l'acier sauf en état d'ouverture des fissures :

- Fissuration peu nuisible : pas de limitation de contraintes


- Fissuration préjudiciable : σst ≤ σst = max ( ).
- Fissuration très préjudiciable : σst ≤ σst = max ( ).
η : coefficient de fissuration (η = 1 pour les RL, η = 1.6 pour les HA).

Promotion 2008 9
Etude d’un bâtiment en R+12 selon les RPA 99 / Version 2003

Chapitre
Chapitre
IIII

DESCENTE DE CHARGES ET
PREDIMENSIONNEMENT DES
ELEMENTS
Chapitre II : Descente de charges et pré dimensionnement des éléments

DESCENTE DE CHARGES ET PREDIMENSIONNEMENT


DES ELEMENTS

II.1. Introduction:
Pour le pré dimensionnement, on utilise les règles suivantes:
Règles Parasismiques Algériennes RPA 99 / version 2003.
Règles de Conception et de Calcul des Structures en Béton Armé CBA93.
Document Technique Réglementaire; Charges Permanentes et Charges d’Exploitation DTR.

II.2. Pré dimensionnement et descente de charges:


II.2.1. Pré dimensionnement:
Les dalles sont des plaques minces dont l’épaisseur est faible par rapport aux autres
dimensions, elles se reposent sur 2, 3 ou 4 appuis.
L’épaisseur des dalles dépend plus souvent des conditions d’utilisation que des
vérifications de résistance, on déduira donc l’épaisseur des dalles à partir des conditions ci-
après :
a. Résistance au feu :
e = 7cm pour une heure de coup de feu
e = 11cm pour deux heures de coup de feu
Alors : e =11cm

b. Isolation phonique :
Le confort et l’isolation phonique exigent une épaisseur minimale de e = 16 cm
c. Résistance à la flexion :

 Dalle reposant sur deux appuis :

 Dalle reposant sur trois ou quatre appuis :

Lx : étant la plus petite portée du panneau le plus sollicité (cas le plus défavorable).
Dans notre cas les dalles reposant sur 4 appuis ayant une portée Lx égale à 2,5 m
On aura donc : m

5 cm ≤ e ≤ 6.25 cm donc e = 6 cm

d. Condition de flèche :
La condition à vérifier est la suivante : fmax ≤ Lmax /500
fmax : La flèche maximum à calculer pour une poutre encastrée a ses extrémités.

Promotion 2008 10
Chapitre II : Descente de charges et pré dimensionnement des éléments

Le calcul RDM nous donne :

Avec :

D’où : e ≥

Pour ce faire, on considère une bande de dalle de largeur b = 1 m. La dalle est supposée
encastrée à ses deux extrémités. Les charges revenant à celle-ci sont les suivantes :

Lx=3.8m

Fig. II.1 charge de la dalle


Plancher de RDC
G = 538 Kg/m2 —————► charge permanente.
Q = 150 Kg/m2 —————► charge d’exploitation.
Ceci donne q = (538+150) ×1.00 = 688 Kg /ml
E =30822.5MPa = 308225 Kg/cm2

D’ou :

e ≥ ((3.104×688.10-2×3803)/(384×308225 ×100))1/3 = 9,85 cm


On prend e =12 cm.

Conclusion:

L’épaisseur à retenir est : e = max (11, 16, 6,12)


Donc : e = 16 cm.
En ajoutant 4 cm de la dalle de compression.
Alors notre dalle est d’épaisseur ht = (16+4) cm

ht

Fig. II.2 Dalle à corps creux.


Donc : ht =16 cm pour la dalle pleine
ht = 20 cm pour la dalle en corps creux

Promotion 2008 11
Chapitre II : Descente de charges et pré dimensionnement des éléments

II.2.2. Descente de charges:


II.2.2.1. Descente de charges des dalles:
1) Introduction :
La descente de charges consiste à calculer successivement pour chaque élément porteur de la
structure, la charge qui lui revient à chaque plancher :
G : charge permanente.
Q : charge d’exploitation.

Charge permanente : la charge permanente correspond au poids propre des éléments porteurs,
ainsi que les poids des éléments incorporés aux éléments porteurs tels que : plafond, enduits,
et revêtements quelconques, et les éléments de la construction soutenus ou supportés par les
éléments porteurs tels que : cloisons fixes, conduits de fumée, gaines de ventilation.

Charge d’exploitation : les charges d’exploitation sont celles qui résultent de l’usage des
locaux par opposition au poids des ouvrages qui constituent ces locaux, ou à celui des
équipements fixes. Elles correspondent au mobilier, au matériel, aux matières en dépôt et aux
personnes.
2) plancher terrasse (inaccessible) :

.Fig. II.3 plancher terrasse

1. protection en gravillon (e = 5 cm) 0,051700 = 85 kg/m2


2. Etanchéité multicouches (e = 6 cm) 0,06 200 = 12 kg/m2
3. Béton de pente (e =10cm) 0,1 2200 =220 kg/m2
4. Isolation thermique au liége (e = 4 cm) 0,04400 = 16 kg/m2
5. Dalle pleine en corps creux (e = 16+4) 0,201400 =280 kg/m2
6. Enduit plâtre (e = 2 cm) 0,021000 = 20 kg/m2
Total = 633 kg/m2
G = 633 kg/m2 (G = 753 kg/m2 pour la dalle pleine)
Q = 100 kg/m2

Promotion 2008 12
Chapitre II : Descente de charges et pré dimensionnement des éléments

3) plancher étage courant :

.Fig. II.4 plancher étage courant

1. Revêtement en carrelage (e = 2cm) 0,022200=44 kg/m2


2. Mortier de pose (e = 2cm) 0,022000=40 kg/m2
3. Lit de sable (e = 3cm) 0,031800=54 kg/m2
4. Dalle en corps creux (e =16+4 cm) 0,201400=280 kg/m2
5. Enduit plâtre (e = 2 cm) 0,021000=20 kg/m2
6. cloisons légers = 100 kg/m2
Total = 538 kg/m2
G = 538 kg/m2 (G = 568 kg/m2 pour la dalle pleine)
Q = 150 kg/m2

II.2.2.2. Cloisons extérieurs:

Enduit extérieur 0,02  2000 = 40 kg/m2


Briques creuses (15 cm) 0,15  1400 = 210kg/m2
Briques creuses (10 cm) 0,10  1400 = 140kg/m2
Enduit intérieur 0,015  1200 = 18kg/m2
Total = 408 kg/m2
Avec 25 % d’ouverture : 4080,75 = 306 kg/m2 15 5 10cm
Donc : G = 306 kg/m2 Fig. II.5 cloisons extérieure

Promotion 2008 13
Chapitre II : Descente de charges et pré dimensionnement des éléments

II.2.2.3. Acrotère :

La surface de l’acrotère est


S = (0,020,1)/2 + (0,080,1) + (0,10,6)
S = 0,069 m²
Le poids propre de l’acrotère est :
P= (0,0692500) =172 Kg/m

G =172 kg/m
Q = 100 kg/m

.Fig. II.6 Acrotère


II.2.2.4. Escaliers:
Les escaliers sont constitués de volées classiques en béton armé reposant sur des paliers
coulés sur place.
Pour le dimensionnement des marches (g) et contre marche (h), on utilise la formule de
BLONDEL : 59 < (g+2h) < 66 avec :
Giron : g = 30 cm

Fig. II.8 schéma statique de l'escalier


Fig. II.7 l’escalier

Hauteur : H=3,06 m.
Giron : g =30 cm.
Pour : h =17cm on aura 18 marches entre chaque étage
Dans ce cas on a deux volées dans chaque étage, la hauteur de chaque volée 1,53m
Donc : il y a 9 marches sur chaque volée

Promotion 2008 14
Chapitre II : Descente de charges et pré dimensionnement des éléments

- La longueur de la ligne de foulée sera : L = g (n-1)=30 x 8 = 240 cm.

- L’inclinaison de la paillasse :

- La longueur de la paillasse est : m.

L’épaisseur de la volée :

La volée de l’escalier est assimilée à une dalle simplement appuyée des deux cotés.
L’épaisseur de la p aillasse est comprise entre :
Condition de résistance : L/30< e <L/20 10,33 < e <15,5 avec L = 3,10m
On prend comme épaisseur : e =12 cm

a) Palier :

1. Carrelage (e = 2 cm) 0,022200=44 kg/m2


2. Mortier de pose (e = 2 cm) 0,022000=40 kg/m2
3. Lit de sable (e = 2 cm) 0,021800=36 kg/m2
4. Dalle pleine (e =12cm) 0,122500=300 kg/m2
5. Enduit plâtre (e = 2 cm) 0,021000=20 kg/m2
Total= 440 kg/m2
G = 440 kg/m2
Q = 250 kg/m2

b) Volée :

1. Carrelage (e = 2 cm) 0,02 2200 = 44 kg/m2


2. Mortier (e = 2 cm) 0,02 2000 = 40 kg/m2
3. Lit de sable (e = 2 cm) 0,021800 = 36 kg/m2
4. Poids propre de la marche (e =17cm) 0,50,172200 = 187 kg/m2
5. Poids propre de la paillasse (e =12cm) 25000,12/Cos29,54 = 345 kg/m2
6. Enduit plâtre (e = 2cm) 0,02 1000 = 20 kg/m2

Total = 672 kg/m2


G = 672 kg/m2
Q = 250 kg/m2

Promotion 2008 15
Chapitre II : Descente de charges et pré dimensionnement des éléments

II.2.2.5. Balcon:

En général, le balcon est constitué d’une dalle pleine dont l’épaisseur est conditionnée par :
<e< avec : Lmax = 1m
6,67 e 12cm
On prend : e = 12cm.
Le balcon est constitué par une console en béton armé
On estime le poids propre du balcon comme suit :
1. Dalle pleine (e =12cm) 0,122500 = 300 kg/m2
2. Enduit plâtre (e = 2 cm) 0,02 1000 = 20 kg/m2
3. Lit de sable (e = 2 cm) 0,021800 = 36 kg/m2
4. Mortier de pose (e = 2 cm) 0,022000 = 40 kg/m2
5. Revêtement en carrelage (e = 2 cm) 0,022200 = 44 kg/m2

Total =440 kg/m2


2
G = 440 kg/m
Q = 350 kg/m2

II.2.2.6. Pré dimensionnement des poutres:

Selon les Règles de BAEL91 :


La section de la poutre est déterminée par les
formules (1) et (2).
< ht < ………… (1)
0.3h  b  0.7h ………….. (2) h

Avec : L
L : portée de la poutre b
h : hauteur de la section Fig. II.9 Dimensions des poutres
b: largeur de la section

Les dimensions des poutres doivent respecter l’article 7.5.1 du RPA99/version 2003 suivant :

b ≥20cm
h ≥30cm

bmax =1,5h1+b1

Promotion 2008 16
Chapitre II : Descente de charges et pré dimensionnement des éléments

b1 Max (b1/2 ; h1/2) ≤

h1

h1

b
b1 ≤ Max (b1/2 ; h1/2)

Fig. II.10 dimensions à respecter pour les poutres


Nous prendrons pour :

 Le Sens longitudinal:
Lmax = 5 m 0,33 ≤ ht ≤ 0,5
On prend: ht = 45 cm.
13,5  b  31,5 On prend: b=30 cm.

=1,5 < 4 (conditions du RPA est vérifiée)

Alors: ht = 45 cm
b = 30 cm.

 Le Sens transversal:
Lmax = 3,80 m 0,25 ≤ ht ≤ 0,38
On prend: ht = 35 cm
b = 30 cm.
= 0,85 < 4 (conditions du RPA est vérifiée)

Alors: ht = 35 cm.
b = 30 cm.

Promotion 2008 17
Chapitre II : Descente de charges et pré dimensionnement des éléments

II.2.2.7. Pré dimensionnement des poteaux:

Le calcul de la section du béton sera faite en compression centré, les règles CBA 93
préconisent de prendre la section réduite en laissant 1cm de chaque coté en tenant compte de
la ségrégation du béton.

D’après l’article B.8.4.1 du CBA 93 : l’effort normal ultime Nu agissant dans un poteau doit
être au plus égal à la valeur suivante :

Nu ≤

Et d’après les règles BAEL91 ; elles préconisent de prendre la section réduite Br:

Tel que :

Br : Section réduite du poteau (en cm²).


A : Section d’acier comprimé prise en compte dans le calcul.
fc28 : Résistance à la compression du béton = 25MPa.
fbc : 0.85 (fc28/b) = 14,17 MPa.
fe : Limite d’élasticité de l’acier utilisé = 400MPa.

fe/ γs = 400/1.15=348MPA

γb : 1,5.
γs : 1,15.

 : Coefficient de correction qui dépend de l’élancement mécanique λ des poteaux et qui
prend les valeurs suivantes:
 = 1+0,2(λ/35)² si λ ≤ 50.
 = 0.85 /1500
2
si 50 < λ < 70.

On se fixe sur un élancement mécanique par exemple λ = 35 pour rester toujours dans le
domaine de la compression centrée d'ou :  = 1.2
D’après RPA99/ version 2003 :
A/Br = 0,90% (zone III)

Br(m2) ≥ 0.0652 Nu(t)

Promotion 2008 18
Chapitre II : Descente de charges et pré dimensionnement des éléments

a. Calcul des surfaces revenant à chaque poteau :

Poteaux Surfaces Poteaux de Surfaces Poteaux de Surfaces


d’angle (m2) rive (m2) rive (m2)
A1 3,30 A2 6,95 E1 7,00
A3 3,65 B2 9,00 E2 6,66
B1 4,50 B3 11,98 E3 6,48
D1 3,24 B4 10,61 G1 6,57
E4 3,24 B5 9,37 G8 7,74
F 0,83 B8 8,21 H1 8,21
H8 9,20 C1 7,74 H4 9,37
I1 3,65 C8 5,68 H5 10,61
I3 3,30 D2 6,48 H6 11,98
D3 6,66 H7 9,00
D4 6,74 I2 6,95

Tab. II.1 Surface offerte aux poteaux de rive et d’angle.

Poteaux Surfaces Poteaux Surface Poteaux


surfaces (m2)
centraux (m2) centraux (m2) centraux
B6 13,67 C6 9,17 G5 13,54
B7 15,64 C7 10,80 G6 15,91
C2 15,48 G2 12,51 G7 15,48
C3 15,91 G3 10,62 H2 15,64
C4 13,55 G4 9,18 H3 13,67
C5 10,96

Tab. II.2 Surfaces offertes aux poteaux centraux.

b. Majoration des surfaces:

Les poteaux ayant des surfaces offertes différentes, on prendra la valeur la plus importante
correspondante à chaque niveau.

Les poteaux centraux: S1 = 15,91×1,1 = 17,50 m².

Les poteaux de rive: S2 = 11,98 x 1 = 11,98 m².

Les poteaux d’angle: S3 = 9,20×1 = 9,20 m².

Promotion 2008 19
Chapitre II : Descente de charges et pré dimensionnement des éléments

c. Calcul des charges et surcharges revenant aux poteaux :

 Poteaux centraux :

- terrasse :

Plancher ………….…………..……….……… 0, 63317,50 = 11,08 t


Poutre …………..….(4,3 x 0,45 x 0,3 + 3,7 x 0,35 x 0,3) x 2,5= 2,42 t
Surcharges ……………….………………………0,10017,50 = 1,75 t
.
G = 13,50 t. Q =1,75 t.
- étage courant :

Plancher ……….………….………………..…. 0,53817,50 = 9,415 t


Poutre ……..……. (4,3 x 0,45 x 0,3 + 3,7 x 0,35 x 0,3) x 2,5= 2,420 t
Surcharges ………….……….…………………0,150 x17,50 =2,625 t

G = 11,83 t. Q = 2,62 t.
- RDC :

Plancher ………..…………….……………..….0,53817,50 =9,415 t


Poutre ………........ (4,3 x 0,45 x 0,3 + 3,7 x 0,35 x 0,3) x 2,5= 2,420 t
Surcharges ……….………….…………………0,150 x17,50 =2,625 t

G = 11,83 t. Q = 2,62 t.

 Poteaux de rive :

- terrasse : (S = 9,25 m2, Sbalcon=2,73m2)

Plancher …………….………......………… ……0,6339,25 = 5,85 t


Poutre ………..…. (2,5 x 0,45 x 0,3 + 3,7 x 0,35 x 0,3) x 2,5 = 1,81 t
Surcharges ………………………………….… 0,10 x 11,98 = 1,19 t
Balcon ……………………………………………2,73 x 0,44 = 1,2 t
Acrotère ………………………………..… 0,172 x 0,6 x 4,6 = 0,48 t

G = 9,34 t. Q = 1,19 t.

- étage courant : (S = 9,25 m2, Sbalcon=2,73m2)

Plancher ……….……………………..……...…0,538 x 9,25 = 4,97 t


Poutre ……...…..... (2,5 x 0,45 x 0,3 + 3,7 x 0,35 x 0,3) x 2,5= 1,81 t
Surcharges (plancher) ………………...………..... 0,15 x 9,25=1,39 t
Cloisons extérieurs …………….….….........0,28 x 3,7 x 3,06 = 3,17 t
Balcon …………………………….….…….……0,44 x 2,73 = 1,2 t
Surcharges (balcon) ………………...……..…..... 0,35 x 2,73= 0,95 t

G = 11,15 t Q = 2,34 t

Promotion 2008 20
Chapitre II : Descente de charges et pré dimensionnement des éléments

- RDC : (S = 9,25 m2, Sterrasse= 7,4m2)

Plancher ………………………….........……….…0,538 x 9,25 = 4,97t


Poutre ……..........…. (4,5 x 0,45 x 0,3 + 3,7 x 0,35 x 0,3) x 2,5= 2,49 t
Surcharges (plancher) ……………………..…….. 0,15 x 9,25 = 1,39 t
Cloisons extérieurs ……………………..…..0,28 x 3,7 x 3,06 = 3,17 t
Plancher (terrasse) ………………………………. 0,633 x 7,4 = 4,68 t
Surcharges (terrasse) …………………………….… 0,1 x 7,4 = 0,74 t

G = 15,31 t Q = 2,13t

 Poteaux d’angle:

- terrasse : (S = 3,6 m2, Sbalcon = 5,6 m²)

Plancher .…………….…………..………………0,633 x 3,6 = 2,28 t


Poutre …….......…... (2,9 x 0,45 x 0,3 + 2,7 x 0,35 x 0,3) x 2,5= 1,69 t
Surcharges………………………….…............0,10 x (3,6 + 5,6)=0,95 t
Balcon…………………………….…………………0,44 x 5,6 = 2,46 t
Acrotère ………………………... 0,172 x (1,86 + 1,79) x 0,6 = 0,38 t

G = 6,81 t. Q = 0,95 t.

- étage courant : (S = 3,6 m2, Sbalcon = 5,6 m²)

Plancher ………….……………….......….…..…. 0,538 x 3,6 = 1,94 t


Poutre …….......….... (2,9 x 0,45 x 0,3 + 2,7 x 0,35 x 0,3) x 2,5= 1,69 t
Surcharges (plancher) …………….……………… 0,15 x 3,6 = 0,54 t
Balcon…………………………….…………………0,44 x 5,6 = 2,46 t
Surcharges (balcon) ...……………………………. 0,35 x 5,6 = 1,96 t
Cloisons extérieurs …..…..………………. 0,28 x 3,8 x 3,06 = 3,33 t

G = 9,42 t Q = 2,50 t

- RDC : (S = 3,6 m2)

Plancher ……………………………....….…….…0,538 x 3,6 = 1,94 t


Poutre ……..........…. (2,9 x 0,45 x 0,3 + 2,7 x 0,35 x 0,3) x 2,5= 1,69 t
Surcharges (plancher) …………….……………… 0,15 x 3,6 = 0,54 t
Cloisons extérieurs …………..……………..0,28 x 3,8 x 3,06 = 3,33 t

G = 6,94 t Q = 0,54 t

Promotion 2008 21
Chapitre II : Descente de charges et pré dimensionnement des éléments

d. Estimation des sections droites :


1. Poteaux centraux :
b. Ta
3 G NG Q NQ Nu Br a B II.
Niveau a (m) υ
)t( )t( (t) (t) )t( (m2) )cm( (cm2) les
sec
12 13,5 13,5 1,75 1,75 20,85 0,01 0,14 13,66 30x30 0,08
ns tio
11 11,83 25,33 2,62 4,37 40,75 0,03 0,18 18,30 30x30 0,17 des
10 11,83 37,16 2,62 6,99 60,65 0,04 0,22 21,89 30x30 0,26 pot
x eau
9 11,83 48,99 2,62 9,61 80,55 0,05 0,25 24,92 30x30 0,28 cen
ux 8 11,83 60,82 2,62 12,23 100,45 0,07 0,28 27,59 40x40 0,25 tra
7 11,83 72,65 2,62 14,85 120,35 0,08 0,30 30,01 40x40 0,28
6 11,83 84,48 2,62 17,47 140,25 0,09 0,32 32,24 40x40 0,29
5 11,83 96,31 2,62 20,09 160,15 0,10 0,34 34,31 50x50 0,25
4 11,83 108,14 2,62 22,71 180,05 0,12 0,36 36,26 50x50 0,27
3 11,83 119,97 2,62 25,33 192,95 0,13 0,38 38,11 50x50 0,29
2 11,83 131,8 2,62 27,95 219,86 0,14 0,40 39,86 60x60 0,24
1 11,83 143,63 2,62 30,57 239,76 0,16 0,42 41,54 60x60 0,26
RDC 11,83 155,46 2,62 33,19 259,66 0,17 0,43 43,15 60x60 0,28
2. Poteaux de rive:

G NG Q NQ Nu Br a a B
Niveau 2 υ
)t( )t( (t) (t) )t( (m ) (m) )cm( )cm2(
12 9,34 9,34 1,19 1,19 14,39 0,01 0,12 11,69 30x30 0,06
11 11,15 20,49 2,34 3,53 32,96 0,02 0,17 16,66 30x30 0,14
10 11,15 31,64 2,34 5,87 51,52 0,03 0,20 20,33 30x30 0,22
9 11,15 42,79 2,34 8,21 65,38 0,05 0,23 23,38 30x30 0,29
8 11,15 53,94 2,34 10,55 88,64 0,06 0,26 26,04 40x40 0,20
7 11,15 65,09 2,34 12,89 107,21 0,07 0,28 28,44 40x40 0,25
. 6 11,15 76,24 2,34 15,23 119,77 0,08 0,31 30,64 40x40 0,29 Tab
les 5 11,15 87,39 2,34 17,57 144,33 0,09 0,33 32,68 50x50 0,22 II.4
ions sect
4 11,15 98,54 2,34 19,91 162,89 0,11 0,35 34,59 50x50 0,25
des
aux 3 11,15 109,69 2,34 22,25 181,46 0,12 0,36 36,40 50x50 0,28 pote
2 11,15 120,84 2,34 24,59 200,02 0,13 0,38 38,11 60x60 0,22 de
s rive
1 11,15 131,99 2,34 26,93 218,58 0,14 0,40 39,75 60x60 0,24
RDC 15,31 147,3 2,13 29,06 242,45 0,16 0,42 41,76 60x60 0,26

Promotion 2008 22
Chapitre II : Descente de charges et pré dimensionnement des éléments

3. Poteaux d'angle :

G NG Q NQ Nu Br a a B
Niveau υ
(t) (t) (t) (t) (t) (m2) (m) (cm) (cm2)

12 6,81 6,81 0,95 0,95 10,62 0,01 0,10 10,32 30x30 0,05
11 9,42 16,23 2,50 3,45 27,09 0,02 0,15 15,29 30x30 0,12
10 9,42 25,65 2,50 5,95 43,55 0,03 0,19 18,85 30x30 0,19
9 9,42 35,07 2,50 8,45 60,02 0,04 0,22 21,78 30x30 0,26
8 9,42 44,49 2,50 10,95 76,49 0,05 0,24 24,33 40x40 0,19
7 9,42 53,91 2,50 13,45 92,95 0,06 0,27 26,62 40x40 0,23
Tab.
6 II.5 9,42
les sections
63,33des poteaux
2,50 15,95d'angle
109,42 0,07 0,29 28,71 40x40 0,27
5 9,42 72,75 2,50 18,45 125,89 0,08 0,31 30,65 50x50 0,20
4 9,42 82,17 2,50 20,95 142,35 0,09 0,32 32,47 50x50 0,22 Les
3 9,42 91,59 2,50 23,45 158,82 0,10 0,34 34,18 50x50 0,25
2 9,42 101,01 2,50 25,95 175,29 0,11 0,36 35,81 60x60 0,19
1 9,42 110,43 2,50 28,45 191,76 0,13 0,37 37,36 60x60 0,21
RDC 6,94 117,37 0,54 28,99 201,93 0,13 0,38 38,29 60x60 0,22
dimensions de la section transversale des poteaux doivent satisfaire les conditions de
l’article7.4.1 du RPA99/version 2003.
Les conditions sont suivantes :

Min (b1, h1)  30 ……………………… ok


Min (b1, h1)  he / 20 …………………. ok
1/4  b1 / h1  4 ……………………… ok
b1, h1, he sont les dimensions du poteau

Dans notre cas toutes ces conditions sont vérifiées.

II.2.2.8. Pré dimensionnement des voiles:


On peut considérer deux types de voiles :
 Voile simple rectangulaire ;
 Voile composé de plusieurs voiles simples, en forme de T, U, L, H, assemblés de
façon rigide à former un ensemble rigide.

Promotion 2008 23
Chapitre II : Descente de charges et pré dimensionnement des éléments

Selon l'article 7.7.1 du RPA 99/V2003, seuls les éléments structuraux ayant un rapport
L/e ≥ 4 sont considérés comme des voiles, avec une épaisseur minimale exigée par le même
article de 15 cm.
L : portée du voile
e : son épaisseur

La détermination de l’épaisseur doit tenir en compte des conditions de rigidité aux


extrémités ainsi de la hauteur libre d’étage he.
RDC: he = 4,24 m
Donc: e ≥ he / 20  e ≥ 4,24/20 = 0,21 m
On prend : une épaisseur de 25 cm.
 La longueur minimale des voiles : Lmin = 4 x 25 = 100 cm
EC: he = 2,71 m
Donc: e ≥ he / 20  e ≥ 2,71/20 = 0,13 m
On prend : une épaisseur de 15 cm.
 La longueur minimale des voiles : Lmin = 4 x 15 = 60 cm

Promotion 2008 24
Chapitre II : Descente de charges et pré dimensionnement des éléments

II.2.3. Détermination du poids de la structure :


Bloc 1 :
Poids des voiles :
S0 : Surface d’ouverture.
Sb : Surface brute.
Sn= Surface nette
W= Sn e γb
γb =2,5t/m3
RDC : Hauteur de RDC = 4,59 m
e = 25 cm, épaisseur des voiles

voile Nombre L (m) Sb (m2) S0 (m2) Sn (m2) W (t) Wt (t)


V1 1 3,15 13.04 0 13.04 8.15 8.15
V2 1 2.8 11.59 0 11.59 7.46 7.46
V3 2 3,1 12.83 0 12.83 8.01 16.02
V4 1 3.1 12.83 0 12.83 8.01 8.01
V5 1 3 12,42 3,08 9,34 5,83 5,83
V6 2 4.9 20.28 0 20.28 12.67 12.67
V7 2 2,2 9,1 0 9,1 5,68 11,36
V8 1 0,8 3.31 0 3.31 2.06 2.06
V9 4 0,5 2,07 0 2,07 1,29 5,16
V10 1 3 12,42 0 12,42 7,76 7,76
Tab. II.6 poids des voiles du RDC Total 74.49

Etage courant : Hauteur d’étage = 3,06 m


e = 15 cm, épaisseur des voiles

Voile Nombre L (m) Sb (m2) S0 (m2) Sn (m2) W (t) Wt (t)


V1 1 3,15 13.04 0 13.04 4.89 5,66
V2 1 2.8 11.59 1,44 10.15 3.8 3.8
V3 2 3,1 12.83 1,44 11.39 4.27 8.54
V4 1 3.1 12.83 0 12.83 4.81 4.81
V5 1 3 12,42 0,72 11.7 4,38 4.38
V6 2 4.9 20.28 0 20.28 7.6 7.6
V7 2 2,2 9,1 0 9,1 3,41 6,82
V8 1 0,8 3.31 0 3.31 1.24 1.24
V9 4 0,5 2,07 0 2,07 0,77 3,08
V10 1 3 12,42 3,08 9.34 3,5 3,5
Tab. II.7 poids des voiles des étages courants Total 45.43

Promotion 2008 25
Chapitre II : Descente de charges et pré dimensionnement des éléments

Poids des poutres :


W poutres = b. h. L.γb
La longueur des poutres : Principales L1 = 66,4 m
Secondaires L2 = 60,4 m
W1 = 0,45 x 0,3 x 66,4 x 2,5 = 22,41t
W2 = 0,35 x 0,3 x 60,4 x 2,5 = 15,85t
W poutres = 36,28 t (pour chaque niveau)

Poids des poteaux :


W poteau = d. h γb (pour chaque niveau)

Etage d (m2) N° poteau W (t)


9, 10, 11, 12 0,09 23 13.5
6, 7, 8 0,16 23 24.01
3, 4, 5 0,25 23 37.52
1, 2, 0.36 23 54.03
RDC 0,36 36 134.13
Tab. II.8 poids des poteaux - bloc1 -
Poids des planchers :
W = WG + 0,2 WQ
W = S (G + 0,2 Q)

planchers S1 (m2) S2 (m2) W (t)


Plancher terrasse 177,3 52,4 143,28
Plancher courant 177,3 36,2 112,35
Tab. II.9 poids des plancher - bloc1 -
Poids de l’acrotère :
W acrotère = G x L
W acrotère = 0,172 x 75,6
W acrotère = 13 t (5,5 t pour le RDC)

Poids de l’escalier:
Volée: S = 4 m2  Wv = 1,96 t  W étage courant = 8,32 t
Palier : S = 4,5 m2  Wp = 2,2 t W RDC = 12,48 t

Poids des balcons :


W balcon = S (G + 0,2 Q)
W balcon = 4,59 t

Promotion 2008 26
Chapitre II : Descente de charges et pré dimensionnement des éléments

Poids du mur de façade:


W étage courant = 25,1 t
W RDC = 29 t
Le tableau suivant représente le poids total du bloc1 :
Etage Plancher Poutre Poteau Voile Façade Balcon Escalier Acrotère W (t)
12 143,28 36,28 6.75 22.71 12.55 4,59 0 13 239.2
11 112.35 36,28 13.5 45.43 25.1 4,59 8,32 0 245.6
10 112.35 36,28 13.5 45.43 25.1 4,59 8,32 0 245.6
9 112.35 36,28 13.5 45.43 25.1 4,59 8,32 0 245.6
8 112.35 36,28 18.75 45.43 25.1 4,59 8,32 0 250.8
7 112.35 36,28 24.01 45.43 25.1 4,59 8,32 0 256.1
6 112.35 36,28 24.01 45.43 25.1 4,59 8,32 0 256.1
5 112.35 36,28 30.76 45.43 25.1 4,59 8,32 0 262.8
4 112.35 36,28 37.52 45.43 25.1 4,59 8,32 0 269.6
3 112.35 36,28 37.52 45.43 25.1 4,59 8,32 0 269.6
2 112.35 36,28 45.77 45.43 25.1 4,59 8,32 0 277.8
1 112.35 36,28 54.03 45.43 25.1 4,59 8,32 0 286.1
RDC 161.38 42,30 94.06 59.95 29.0 0,00 12,48 5,5 379.9
Total 3484

Tab. II.10 poids total de bloc 1


Bloc 2 :

Poids des voiles :


RDC : W voile = 70.85 t
Etage courant : W voile = 41.72 t

Poids des poutres :


W poutres = 37.04 t

Promotion 2008 27
Chapitre II : Descente de charges et pré dimensionnement des éléments

Poids des poteaux :


Etage d (m2) N° poteau W (t)
9, 10, 11, 12 0,09 24 14.09
6, 7, 8 0,16 24 25.06
3, 4, 5 0,25 24 39.15
1, 2 0.36 24 56.37
RDC 0,36 29 108.05
Tab. II.11 poids des poteaux - bloc2 -
Poids des planchers :

planchers S1 (m2) S2 (m2) W (t)


Plancher terrasse 177,3 48.3 140.11
Plancher courant 177,3 32.1 107.90
Tab.II.12 poids des plancher - bloc2 -
Poids des balcons :
W balcon = 6,47 t
Etage Plancher Poutre Poteau Voile Façade Balcon Escalier Acrotère W (t)
12 140.11 37,04 7.04 20.86 12.55 6,47 0 13 237.1
11 107.90 37,04 14.09 41.72 25.1 6,47 8,32 0 240.6
10 107.90 37,04 14.09 41.72 25.1 6,47 8,32 0 240.6
9 107.90 37,04 14.09 41.72 25.1 6,47 8,32 0 240.6
8 107.90 37,04 19.57 41.72 25.1 6,47 8,32 0 246.1
7 107.90 37,04 25.06 41.72 25.1 6,47 8,32 0 251.6
6 107.90 37,04 25.06 41.72 25.1 6,47 8,32 0 251.6
5 107.90 37,04 32.1 41.72 25.1 6,47 8,32 0 258.6
4 107.90 37,04 39.15 41.72 25.1 6,47 8,32 0 265.7
3 107.90 37,04 39.15 41.72 25.1 6,47 8,32 0 265.7
2 107.90 37,04 47.76 41.72 25.1 6,47 8,32 0 274.3
1 107.90 37,04 56.37 41.72 25.1 6,47 8,32 0 282.9
RDC 152,67 43,06 82.21 56.28 29.0 0,00 12,48 3,5 379.2
Total 3434
Le tableau suivant représente le poids total du bloc 2 :

Tab. II.13 poids total de bloc 2

Promotion 2008 28
Etude d’un bâtiment en R+12 selon les RPA 99 / Version 2003

Chapitre
Chapitre
III
III

CALCUL DES ELEMENTS


SECONDAIRES
Chapitre III : Calcul des éléments secondaires

CALCUL DES ELEMENTS SECONDAIRES

III.1. Introduction:
L'ensemble des éléments secondaires est constitué par des éléments qui n'ont pas une
fonction porteuse ou de contreventement qu'on peut énumérer comme suit :
 Acrotère
 Escaliers
 Planchers
 Balcons

III.2. Etude de l’acrotère :


III.2.1. Définition :
L’acrotère est un élément de sécurité au niveau de la terrasse, il forme une paroi contre toute
chute. Il est considéré comme une console encastrée à sa base, soumise à son poids propre et à
une surcharge horizontale due à une main courante.
Le calcul se fera en flexion composée au niveau de la section d’encastrement pour une bande
de 1m linéaire. L’acrotère est exposé aux intempéries, donc la fissuration est préjudiciable.
Dans ce cas, le calcul se fera à l’ELU et à l’ELS.

G: Poids propre = 172 kg/ml.


Q : Surcharge d’exploitation = 100 kg/ml.
III.2.2. Sollicitation :
G : crée un effort normal NG = 0,172 t/ml,
et un moment MG = 0 t.m
Q : crée un effort normal NQ = 0,1 t/ml,
et un moment maximum MQ = 0,1×0,6 = 0,06 t.m/ml
Schéma réel
ELU :
Nu = 1,35.NG = 1,35 × 0,172 = 0,2322 t/ml. Q
Mu = 1,5.NQ.h = 1,5 × 0,1 × 0,6 = 0,09 t.m/ml.

ELS : G
Nser = NG = 0,172 t/ml.
Mser = MG = 0,1 × 0,6 = 0,06 t.m/ml.

Schéma statique

Promotion 2008 29
Chapitre III : Calcul des éléments secondaires

III.2.3. Ferraillage :
Le ferraillage se fera en flexion composée, en fissuration préjudiciable sur un mètre linéaire.
h = 0.1 m
b =1m
d = 0,9 × h = 0,09m

ELU :
Selon l’article (A.4.4du BAEL91), en adoptant une excentricité totale de calcul :
e = e1 + e 2 ; e1 = e0 +ea
e1 : excentricité de la résultante.
e2 : excentricité dus aux effets du second ordre.
ea : excentricité additionnelle.

e0 = 0,39 m

e2 =

lf = 2 × l0 = 2 × 0,6 = 1,2 m

i= ; I= ; B = b×h

i = 0,029

λ= = = 41.38

λmax ≤ max (50, min [67×e0/h , 100])


λmax ≤ 100
λ = 41,38 < 100  pas de risque de flambement
α = 10 (1-Mu/1,5.Mser) = 0

e2 = ×2 = 0,0086 m
ea = max (2cm ; l/250) = max (2 ; 60/250) = 0,02m
e1 = 0,39 + 0,02 = 0,41m
e = e1 + e2 = 0,41 + 0,0086 = 0,419 m

On a : = 12

≤ Max (15, ) = 82

On va tenir compte des effets du second ordre.

Promotion 2008 30
Chapitre III : Calcul des éléments secondaires

On majore Nu, Mu ; telle que la méthode forfaitaire consiste à tenir compte des effets du
second ordre en introduisant l’excentricité totale.
La sollicitation corrigée

N′u = 0,2322 t
M′u = N′u × (e1 + e2) = 0,2322 × 0,419 = 0,097 t.m
M ua = M′u + N′u × (d- ) = 0,097 + 0,2322 × (0,09 - )
M ua = 0,106 t.m
Le calcul se fera par assimilation à la flexion simple.

Mpa

×10-2 = 0,0092 < 0,186 domaine 1.

µ < 0,186 ⇒ pas d’acier comprimé (SSAC)


α = 1,25 (1 − )
α = 0,012
Z = d × (1− 0,4α) = 0,089 m
ε = 10 ‰
σs = 348Mpa

As = =( ) ×10-2

As = 0, 34 cm2

La section réelle des armatures tendues est alors (Au).

Au = Au1- ; Avec : σst = σs10

Au = 0,34 ×10-4- = 0,27 cm2/ml

Promotion 2008 31
Chapitre III : Calcul des éléments secondaires

ELS :

Nser = 0,172 t/ml.


Mser= 0,06 t/ml.
Calcul de l’excentricité

e0 = = = 0,35 m ⇒ e0 = 35 cm

e1 = = = 0,0167 m ⇒ e1 = 1,67 cm

e0 > e1 ⇒ La section est partiellement comprimée (SPC)

On calculera la section en flexion simple sous l’effet d’un moment fléchissant par rapport au
c.d.g des armatures tendues.

Mser/A= Mser +Nser× (d - ) = 0,06 + 0,172× (0,09 - ) = 0,067 t.m/ml


La contrainte du béton est donnée / ELS : σbc = 0,6 fc28 = 15Mpa
La contrainte de l’acier :
Selon la rectification 99du BAEL91 Arti.A.4.5.33 (cas de fissuration préjudiciable)

= 201,63MPa

X= ×d = ×0,09 = 0,047 m

Z=d- = 0,09 - = 0,074 m

M1 = bX Z =1/ 2(1 × 0,047 ×15 × 0,074) = 0,026 MN.m/ ml

Mser/A = 0,067×10-2MN.m/ml < M1=0.026 MN.m/ml


Mser/A< M1 ⇒ Section sans armatures comprimées (SSAC)

Aser1= = = 0,45 cm2

Aser = Aser1 - = 0,45×10-4 -

Aser = 0,36 cm2/ml

Promotion 2008 32
Chapitre III : Calcul des éléments secondaires

Condition de non fragilité :

= 1,09 cm²/ml

Soit 4HA8 (As = As’ = 2,01cm2)


Espacement : St ≤ min (3h, 33cm) =30cm
Soit : St = 25cm
Les forces horizontales peuvent agir sur les deux faces de l’acrotère, donc le ferraillage sera
identique pour la zone comprimée.

Armatures de répartition :
Ar = As /4 = 0,5025 cm2
Soit 3HA6 (As = 0,85cm2).
Soit : St = 20cm

Vérification au cisaillement :

= min (0,15 , 4MPa) = 2,5 Mpa

Vu =1,5 × Q = 0,15 t / ml

= x10-2 = 0,017MPa

< ⇒ Condition vérifiée


Il n’est pas nécessaire de concevoir des armatures transversales, les armatures de répartition
sont suffisantes.

III.3. Etude du balcon :

III.3.1. Evaluation des charges :

G = 0,440 t/m²
Q = 0,350 t/m²
Pour 1 ml :
G = 0,440 t/m
Q = 0,350 t/m

III.3.2. Sollicitations :
Puisque le balcon est exposé aux intempéries, il sera calculé à l'ELU et à l'ELS.

Promotion 2008 33
Chapitre III : Calcul des éléments secondaires

12 cm

100 cm
As 12 cm

100 cm

Fig.III.1 Section théorique pour le ferraillage du balcon

III.3.3. Combinaisons de charges :


Pu = 1,35G + 1,5Q  PU = 1,35  0,440 + 1,5  0,350 = 1,12 t/ml
Pser = G + Q  Pser = 0,440 + 0,350 = 0,790 t/ml

Mu = - = - 0,56 t.m

Mser = - = - 0,395 t.m

E.L.U :

ρm = = = 1,41 ⇒ μc = 0,303 ; αc = 0,465

= = × 10-2   = 0,034

 < 0,186  Domaine 1, Pas d’armatures comprimées. As’ = 0


s = 348 Mpa, s = 10 
α = 1,25 (1 − ) = 0,043
Z = d × (1− 0,4α) = 0,109 m

As = =( ) ×10-2

As = 1, 47 cm2

Promotion 2008 34
Chapitre III : Calcul des éléments secondaires

ELS:
= 15 MPa
= 201,63 MPa

X= ×d = ×0,108 = 0,057m

Z=d- = 0,108 - = 0,089 m

= bX Z = 0,038 MN.m

M ser < ⇒ Section sans armatures comprimées

Aser= = = 2,21 cm2

Condition de non fragilité :


e = 12cm ; As =1,47 cm²
As > 0,23b d (ft28/fe) = 0,23.1. 0,108. (2,1 / 400) = 1,3cm²
As > As min

Choix des barres :


Donc As > max (Ault, Aser, Amin)
D’où : As = 2,21 cm²
Soit 4HA10 (As = 3,14 cm2)

Armatures de répartition :
Ar = As /4 = 0,5525 cm2
Soit 3HA6 (As = 0,85cm2)

Vérification de l’effort tranchant:

= min (0,15 , 4MPa) = 2.5 Mpa

= tel que Vu = (1.35 G + 1.5 Q) L = 11.19 KN

= = 0.103 MPa

< : Donc il n y a pas de risque de cisaillement.

Promotion 2008 35
Chapitre III : Calcul des éléments secondaires

III.4. Etude de l’escalier :


D’après le pré dimensionnement des escaliers on a les dimensions suivantes :
5.4m
1.5m 2.4m 1.5m

1.53m

30cm
12 cm 1.53m

17cm

Fig.III.2. Vue en élévation


III.4.1 Volée :
q
 Estimation des charges :
G = 6.72 KN/m2 = 0.672 t/ml
Q = 2.5 KN/m2 = 0.25 t/ml
 Combinaisons d’actions : (pour une bande de 1m)
E.L.U : qu = 1.35 G + 1.5 Q = 1.35 x 0.672 + 1.5 x 0.25 3.1m
qu = 1.28 t/ml
E.L.S : qser = G + Q = 0.672 + 0.25
qser = 0.92 t/ml
M
 Calcul des sollicitations :
 E.L.U : m
Mu = = ⇒ Mu = 0.922 t.m/ml
Ra
Vu = = ⇒ Vu= 1.536 t/ml Rb

 E.L.S :
Mser = = ⇒ Ms = 0.662 t.m/ml
Fig. III.3 Diagramme des moments fléchissant
Vser = = ⇒ Vs= 1.104 KN/ml et des efforts tranchants

Pour :
Une épaisseur e = 0.12 m
Une bande de largeur b = 1m
Hauteur utile d = 0.9 x e = 0.108 m

Promotion 2008 36
Chapitre III : Calcul des éléments secondaires

 Ferraillage de volée :
Ferraillage longitudinal :
L’escalier n’est pas exposé aux intempéries, donc le ferraillage se fait en fissuration
peu nuisible.

fbu = = = 14.17 MPa

= = 0.055

0.055 < 0.186 section sans armatures comprimées


= ( 1- ) / 0.8 = 0.07
Z = d (1-0.4 )=0.105

= = = 348 MPa

As = = 2.52 cm /ml

Soit : 4HA10 (As = 3.14 cm /ml)


Espacement des armatures :
St ≤ min (3e, 33 cm) Soit : St = 25cm
Armature de répartition :

Ar = = 0.78 cm2/ml
Soit : 4HA6 (Ar = 1.13cm2/ml) ; soit : St = 25cm
Condition de non fragilité :
A ≥ 0.23 b d (ft28/fe)= 0.23 x 1 x 0.108 x 2.1/400 = 1.3 cm2
As min = 1.3 cm2
As ≥ As min donc la condition est vérifié
Vérification de l’effort tranchant :

= min (0,2 , 5MPa) = 3.33 Mpa

= = = 0.142 MPa

< : Donc il n y a pas de risque de cisaillement.

III.4.2 Palier :
Le palier sera assimilé à une poutre simplement appuyée en tenant compte après de
l’encastrement par des réductions dans la valeur des moments trouvés, ainsi le calcul sera
effectué pour une bande de 1m de largeur.

Promotion 2008 37
Chapitre III : Calcul des éléments secondaires

 les actions :
G = 4.4 KN/m = 0.44 t/m2
Q = 2.5 KN/m = 0.25 t/m2
qu = 1.35G + 1.5 Q = 0.969 t/m2 3m
 les sollicitations :

Mu = = = 1.090 t.m /ml


Vu = = = 1.453 t /ml

 ferraillage du palier :
Ferraillage longitudinal :

μ= = 0.065

m = 0.065 ≤ 0.186 Þ Domaine 1 es = 10.10-3 pas d’acier comprimé


=
Z = d (1- 0.4 ) = 0.108 x (1- 0.4x 0.084) = 0.104 m
= ƒe / = 348 MPa.

As = = 3.01 cm / ml

Soit : 4HA10 (As = 3.14 cm /ml)


Espacement des armatures :
St ≤ min (3e, 33 cm) Soit : St = 25cm
Armature de répartition :

Ar = = 0.78 cm2/ml
Soit : 4HA6 (Ar = 1.13cm2/ml) soit : St = 25cm
Condition de non fragilité :
A ≥ 0.23 b d (ft28/fe) = 0.23 x 1 x 0.108 x 2.1/400 = 1.3 cm2
As min = 1.3 cm2
As ≥ As min donc la condition est vérifié
Vérification de l’effort tranchant :
= min (0,2 , 5MPa) = 3.33 Mpa

= = = 0.134 MPa
< : Donc il n y a pas de risque de cisaillement.

Promotion 2008 38
Chapitre III : Calcul des éléments secondaires

HA6

HA10

Fig.III.4 Ferraillage de l'escalier

III.5. Etude des planchers :


III.5.1. Introduction :
Nous avons adopté comme plancher pour notre bâtiment un plancher en corps creux qui a
pour avantages :
- une bonne isolation phonique et thermique.
- plus léger que la dalle pleine.
III.5.2. Calcul des poutrelles :
Le ferraillage des poutrelles se fera en deux étapes :
1ere étape : avant le coulage de la table de compression.
2eme étape : après le coulage de la dalle de compression.
 1ère étape :
La poutrelle est soumise à son poids propre et au poids du corps creux, ainsi qu’à la charge
d’exploitation due au personnel sur chantier.
Cette étape correspond à l’avant coulage du béton. La poutrelle se calcule comme une poutre
travaillant isostatiquement. (On utilise des poutres préfabriquées sur chantier).
- poids propre de la poutrelle : 0.120.042.5 = 0.012 t/ml.
- poids propre du corps creux : 0.6  0.095 = 0.057 t/ml.
G = 0.069 t/ml.
-Surcharge d’exploitation du chantier : 0.1 0.6 = 0.06 t/ml.
Q = 0.06 t/ml.

4 cm

12 cm
0.325m 0.12m 0.325m

Promotion 2008 39
Chapitre III : Calcul des éléments secondaires

Combinaisons :
A l’E.L.U : Pu = 1.35G+1.5Q = 1.350.069 + 1.50.06
 Pu = 0.183 t/ml.
A l’E.L.S : Pser = G + Q = 0.069 + 0.06
 Pser = 0.129 t/ml.
Le moment maximum isostatique, est donné par :
Mmax = PL²/8 (dans notre cas Lmax = 3.8 m)
D’ou: à l’E.L.U: Mu = PuL²/8 Mu = 0.330 t/ml.
à l’E.L.S : Mser = PserL²/8 Mser = 0.233 t/ml.
L’effort tranchant maximum est donné par :
Tsmax = Pser.L/2 = 0.347 t.
Tumax = Pu.L/2 = 0.245 t.
Les poutrelles ne sont pas exposées aux intempéries, le calcul se fera à l’E.L.U car la
fissuration est jugée peu nuisible.
Ferraillage
Ces éléments de constructions travaillent souvent à la flexion simple pour laquelle on fera le
calcul :

= = × 10-2   = 1.496

 > c = 0.303, d’où les armatures comprimées sont nécessaire afin d’équilibrer le moment M,
mais on est limité par la section du béton (12×4 cm²) .Il est donc impératif de prévoir des étais
pour que la poutrelle supporte les charges avant le durcissement de la table de compression.
Après le coulage de la table de compression, les poutrelles supportant les planchers (G, Q) à
charges d’exploitations modérées.
 2eme étape
Sollicitations :
Les valeurs utilisées, correspondent aux charges et surcharges des étages courants.
Donc : G = 5.38 KN/m2 ; Q = 1.5 KN/m2
D’où : qG = 5,38 × 0,60 = 3,23 KN/m
qQ = 1.5 × 0,6 = 0.90 KN/m
Données :
b = 0.60 m ; h = 0.20 m ; d = 0.18 m
Q
G

Fig.III.5 Schéma statique de la poutrelle

Promotion 2008 40
Chapitre III : Calcul des éléments secondaires

Les valeurs de M et T au niveau des appuis et à mi-travée sont déduites à partir des résultats
donnés par le logiciel ¨SAP2000¨, à ELU et à ELS :
à l’ELU : (qu = 1.35 x 3.23 + 1.5 x 0.90 = 5.71 KN/m)
-Diagramme des moments : en (KN.m)
7.80- 5.62- 6.80- 7.70-
3.99- 2.57-

2.25 1.70 0.63 2.31


6.29 4.44 6.07

3.65m 3.3m 2.6m 2.5m 3.8 m 3.6m 3.6m

-Diagramme des efforts tranchants : en (KN)


12.90 11.52
10.87 8.48
8.58 7.12 8.59

8.22- 6.16-
8.63- 10.89- 10.90- 10.87- 12.76-

3.65m 3.3m 2.6m 2.5m 3.8 m 3.6m 3.6m

à l’ELS : (qser = 3.23 + 0.90 = 4.13 KN/m)

-Diagramme des moments : en (KN.m)


5.64- 4.07- 4.92- 5.57-
2.89- 1.86-

1.62 1.23 0.46 1.67


4.55 3.21 4.40

3.65m 3.3m 2.6m 2.5m 3.8 m 3.6m 3.6m

-Diagramme des efforts tranchants : en (KN)


9.34 8.34
7.87 6.14
6.21 5.16 6.72

5.95- 4.45-
6.25- 7.88- 7.89- 7.51- 9.23-

3.65m 3.3m 2.6m 2.5m 3.8 m 3.6m 3.6m

Promotion 2008 41
Chapitre III : Calcul des éléments secondaires

III.5.3. Ferraillage des poutrelles :


Ferraillage longitudinal:
 En travée :
Le moment est donné par l’expression suivante (dimensionnement à l’ELUR d’une section en
Té en flexion simple) :
Mumax = 6.29 KN.m
Mt = b.h0.fbu(d-h0/2)
= 0.60 x 0.04 x 14.17 x 103 x (0.18 - 0.04/2)
= 54.41 KN.m > 6.29 KN.m
Seule une partie ou la totalité de la table est comprimée et la section en T est à calculer
comme une section rectangulaire de largeur b (0.12m) et de hauteur h (0.20m).

µ= < µc = 0.293 ⇒ A’s= 0

Z = d x (1- 0.4 α) = 0.18 x (1- 0.4 x 0.151) = 0.169 m

De même ; µ < 0.186 ⇒ σs =

Asu =

Soit : 3HA10 (As = 2.36 cm /ml)


 Sur appui :
Mmax appui = 7.8 KN.m
Mt = b.h0.fbu(d-h0/2)
= 0.12 x 0.04 x 14.17 x 103 x (0.18 - 0.04/2)
= 10.88 KN.m > 7.8 KN.m ⇒ Section rectangulaire (bxh)

µ= < µc = 0.293 ⇒ A’s= 0

Z = d.(1- 0.4 α) = 0.166 m


Asu =

Soit : 3HA10 (As = 2.36 cm /ml)

Promotion 2008 42
Chapitre III : Calcul des éléments secondaires

Condition de non fragilité :

Amin ≥ 0.23 b0 d

- en travée : As = 0.26 cm2 1.01cm² (Condition vérifiée).


- sur appui : As= 0.26 cm²  1.26 cm² (Condition vérifiée).
Calcul des armatures transversales :
Selon le BAEL91 : le Diamètre Φt des armatures transversale d’âme d’une poutre est donnée
par l’inégalité suivante : Φt ≤ min ( ; Φ1 ; )
Φ1: Diamètre minimum des armatures longitudinales
Φt : min (0.571; 1; 1.2) cm
On adopte Φt = 0,6 cm = 6 mm
On choisit : At = 2Φ6 = 0.57cm² (At : section d’un seul cours transversal).
• Selon le BAEL91 :

• Selon le RPA 99 :

Selon le BAEL 91 Selon le RPA 99/ver2003

St1≤ 12.4 cm ≥ 0,036

St2 ≤ 16 .2 cm St ≤ 5 cm

St3 ≤ 47 .5 cm St ≤ 10 cm

Tab.III.1 valeurs de St selon le BAEL91 et le RPA99/ver 2003

Donc on choisit: St =10 cm

Promotion 2008 43
Chapitre III : Calcul des éléments secondaires

Effort tranchant
Pour l’effort tranchant, la vérification du cisaillement suffira. Le cas le plus défavorable
(Vumax= 12.90 KN), donc il faut vérifier que :

Avec : b0 =12cm, d= 18 cm, Vu = 12.90 KN, Fissuration peu nuisible

= 0.597 MPa

= min (0.20 , 5MPa) = 3.33 MPa

 Condition vérifiée

Influence de l’effort tranchant au voisinage des appuis :

Appuis de rive : l’effort tranchant doit vérifier la condition suivante :


Vu ≤
= 0.267× a × b0 × f c28
a: profondeur utile d’appui
b0 : épaisseur de l’âme de la poutrelle.
Vu : effort tranchant à l’ELU
Vu = 12.90 KN
La profondeur de l’appui doit vérifier l’inégalité suivante :

≤ a ≤ 0.9 d (1.61cm ≤ a ≤ 18cm)

Lorsque « a » n’est pas donnée on utilise la formule suivant :


a = la - 2 cm tel que : la = ls - Type de crochet
la: Longueur d’ancrage.
ls: Longueur de scellement droit (donnée à partir du BAEL91)
On choisit par exemple un crochet de 90°
Donc : la = ls – 24.69Φ tel que : ls = 35Φ (fC28 = 25 MPa ; FeE40)
la = 10.31Φ = 10.31×1.0 = 10.31 cm
Alors : a = 8.31 cm
= 0.267 ×0.0831 ×0.12 ×25= 6.65 MN
Vu <  Condition vérifiée

Promotion 2008 44
Chapitre III : Calcul des éléments secondaires

Contrainte de cisaillement au niveau de la jonction (table-nervure)

= 3.33 MPa

h0: hauteur de plan de cisaillement. Tel que:

= 0.796 MPa

<  Condition vérifiée


Vérification de la flèche :

f= (BAEL 91)

Avec:
I= by3 + n As (d-y)2 + n As’ (y-c)2 = 0.0 , n = 15
Après calcul : y = 1.80cm < h0 = 4 cm (axe neutre dans la table)
Calcul du moment d’inertie par rapport à l’axe neutre de la section totale
I= (0.60 × 0.0180) /3 + 15 x 2.36 × 10- 4 × (0.18 - 0.0180)²
I = 3.69 × 10-3 m4
E = 32164.20 MPa
M ser max = 4.55 KN.m
HA12
Calcul de la flèche
HA6
f= = 0.055cm
4
= 0.0076 m = 0.76 cm 3HA10
12
f <  Condition vérifiée.
Fig.III.6 Ferraillages des poutrelles

III.5.4. Ferraillage de la dalle de compression :


Le ferraillage de la dalle de compression doit se faire par un quadrillage dans lequel les
dimensions des mailles ne doivent pas dépasser :
20 cm : dans le sens parallèle aux poutrelles.
30 cm : dans le sens perpendiculaire aux poutrelles.

50 ≤ L1 ≤ 80 cm  A1 = avec :(L en cm).

Promotion 2008 45
Chapitre III : Calcul des éléments secondaires

Avec :
St St/2
L1 : distance entre l’axe des poutrelles (L1=60 cm).
A1 : diamètre perpendiculaire aux poutrelles (A.P).
A2 : diamètre parallèle aux poutrelles (A.R).
A2 = A1/2 TSØ6
Fe=520 MPa quadrillage de T.S.TIE 520. 100

St
St/2
100

Armatures de répartition : Fig.III.7 Disposition constructive des armatures de


la dalle de compression
A2=A1/4=0,71 cm2
Soit 5T6 et St=20 cm.
Pour le ferraillage de la dalle de compression, on adopte un treillis Soudés dont la dimension
des mailles est égale à 20 cm suivant les deux sens
III.6. Etude de la dalle pleine :
III.6.1. Introduction :
Les dalles sont des pièces minces et planes, dont l'épaisseur est faible par rapport aux autres
dimensions en plan. Dans notre bâtiment on a deux types de dalle:
- Dalles appuyées sur 02 appuis.
- Dalles appuyées sur 04 appuis.

Fig. III.8 La position des dalles


III.6.2. Méthode de calcul :
On adopte la méthode de BARES qui est basée sur la résolution de l'équation de Lagrange,
qui elle-même déduit de la méthode des bandes élastiques.

Promotion 2008 46
Chapitre III : Calcul des éléments secondaires

Hypothèse de la méthode:
 Les matériaux constituant la dalle sont parfaitement élastiques ;
 Le matériau est homogène et isotrope ;
 L'épaisseur de la dalle est faible par rapport aux dimensions en plan ;
 La dalle est infiniment rigide dans son plan ;
 Les sections planes restent planes après la déformation ;
 Les déplacements son faibles.
Principe de la méthode :
En fonction du rapport des dimensions en plan ( ) mesurés entre nus d’appuis
(avec lx < ly), et du coefficient de poisson du matériau, les tables de BARES nous
permettent de déterminer les coefficients μ x et μy. Le calcul se fait à l’ELU avec et à
l’ELS avec
Le principe est basé sur l’évaluation des sollicitations en supposant que le panneau de la dalle
soit articulé sur le contour puis en procédera à la ventilation de ces sollicitations sur la travée
et les appuis (compte tenue de l’encastrement crée par la liaison plancher voile).
Etape de calcul :
- Calcul des moments isostatiques :
: Moment dans le sens de la petite portée.
: Moment dans le sens de la grande portée.
-Ventilation des moments isostatiques :
Selon le BAEL : on doit vérifier :

Avec :
Mt : moment en travée.
M0 : moment maximal calculé à la 1ere étape.
Me, Mw : moments absolue à gauche et à droite de l’appui
On prend :
Me = 0.3 M0 : appui de rive.
Me = 0.5 M0 : appui intermédiaire
Mt = 0.85 M0 : travée de rive.
Mt = 0.75 M0 : travée intermédiaire.
III.6.3. Exemple de calcul :
Nous proposons le calcul détaillé de la dalle D4
Evaluation des charges :
G = 753 kg/m2
Q = 100 kg/m2
qu = 1.35 G + 1.5Q = 11.67 KN/m2
qser = G + Q = 8.53 KN/m2.
Calcul des moments fléchissants :
Le calcul se fait pour une bande de 1m de largeur.

Promotion 2008 47
Chapitre III : Calcul des éléments secondaires

a) l’ELU :
α= = 0.55 > 0.4  la dalle travaille dans les deux sens.
A partir du tableau de Barres :
μx = 0.0894
μy = 0.2500
D’où :
Les moments pour les deux bandes de largeur sont:
M0x = 0.0894 × 11.67 × 32 = 9.39 KN.m/ml
M0y = 0.2500 × 9.39 = 2.35 KN.m/ml
- Bande de largeur de 1m parallèle à lx :
Mtx = 0.85 × M0x = 7.98 KN.m/ml
Maxg = 0.30 × M0x = 2.82 KN.m/ml
Maxd = 0.50 × M0x = 4.70 KN.m/ml
- Bande de largeur de 1m parallèle à ly :
Mty = 0.85 × M0y = 2.00 KN.m/ml
Mayg = 0.30 × M0x = 2.82 KN.m/ml
Mayd = 0.50 × M0x = 4.70 KN.m/ml
Valeur minimale à respecter (selon le BAEL 91) :
Mty ≥ (Mtx/4) = 2.00 KN.m/ml
Ferraillage :

Dans le sens (x x’) Dans le sens (y y’)


Sur appui Sur appui Sur appui Sur appui
En travée En travée
(gauche) (droite) (gauche) (droite)
Mu (KN.m) 2.82 4.70 7.98 2.82 4.70 2.00

0.014 0.016 0.027 0.014 0.016 0.0068

α 0.018 0.02 0.034 0.018 0.02 0.0085

Z (m) 0.1429 0.1428 0.1420 0.1429 0.1428 0.1435

As (cm2/ml) 0.57 0.95 1.62 0.57 0.95 0.40


As min
1.93 1.93 1.93 1.93 1.93 1.93
(cm2/ml)
choix 4HA10 4HA10 4HA10 4HA10 4HA10 4HA10
As Chois
3.14 3.14 3.14 3.14 3.14 3.14
(cm2/ml)

Tab.III.2 Ferraillage de la dalle D4 à L’ELU

Promotion 2008 48
Chapitre III : Calcul des éléments secondaires

b) l’ELS :
Prendre fissuration préjudiciable
α = 0.55  μx = 0.0936
μy = 0.4150
Les moments pour les deux bandes de largeur sont:
M0x = 0.0936 × 11.67 × 32 = 9.83 KN.m/ml
M0y = 0.4150 × 9.83 = 4.08 KN.m/ml
- Bande de largeur de 1m parallèle à lx :
Mtx = 0.85 × M0x = 8.36 KN.m/ml
Maxg = 0.30 × M0x = 2.95 KN.m/ml
Maxd = 0.50 × M0x = 4.92 KN.m/ml
- Bande de largeur de 1m parallèle à ly :
Mty = 0.85 × M0y = 2.00 KN.m/ml
Mayg = 0.30 × M0x = 2.95 KN.m/ml
Mayd = 0.50 × M0x = 4.92 KN.m/ml
Valeur minimale à respecter (selon le BAEL 91) :
Mty ≥ (Mtx/4) = 2.09 KN.m/ml
Ferraillage :

Dans le sens (x x’) Dans le sens (y y’)


Sur appui Sur appui Sur appui Sur appui
En travée En travée
(gauche) (droite) (gauche) (droite)
Mser (kN.m) 2.95 4.92 8.36 2.95 4.92 4.08
(Mpa) 15 15 15 15 15 15
(Mpa) 201.63 201.63 201.63 201.63 201.63 201.63
d (m) 0.144 0.144 0.144 0.144 0.144 0.144
Z (m) 0.119 0.119 0.119 0.119 0.119 0.119
M1(KN.m) 68 68 68 68 68 68
As (cm2/ml) 1.61 2.68 4.55 1.61 2.68 2.22
As min
1.93 1.93 1.93 1.93 1.93 1.93
(cm2/ml)
choix 4HA10 4HA10 5HA12 4HA10 4HA10 4HA10
As Choix
3.14 3.14 5.65 3.14 3.14 3.14
(cm2/ml)

Tab.III.3 Ferraillage de la dalle D4 à L’ELS

Promotion 2008 49
Chapitre III : Calcul des éléments secondaires

III.6.4. Vérification à l’effort tranchant

La dalle est réalisée sans reprise de bétonnage

= 17.48 KN

= 0.121Mpa

= 1.167 MPa
 vérifiée

Le ferraillage des dalles est donné dans le tableau suivant :

Dans le sens (x x’) Dans le sens (y y’)


Dalles Sur appui Sur appui Sur appui Sur appui
En travée En travée
(gauche) (droite) (gauche) (droite)
D1 4HA10 4HA10 4HA10 4HA8 4HA8 4HA8

D2 4HA10 4HA10 4HA10 4HA8 4HA8 4HA8

D3 4HA10 4HA10 4HA10 4HA8 4HA8 4HA8

D4 4HA10 4HA10 5HA12 4HA10 4HA10 4HA10

Tab.III.4 Ferraillages des dalles

HA8 HA10

Fig. III.9 Schéma de ferraillage de la dalle D1

Promotion 2008 50
Etude d’un bâtiment en R+12 selon les RPA 99 / Version 2003

Chapitre
Chapitre
IV
IV

ETUDE AU VENT
Chapitre IV : Etude au vent

ETUDE AU VENT

IV.1. Introduction :
Le vent est assimilé à des forces statiques appliquées à la construction supposées
horizontales. Ces forces peuvent engendrer des effets dynamiques qui dépendent des
caractéristiques aérodynamiques de la structure. Ces forces dépendent aussi de plusieurs
autres paramètres :
 la région.
 le site.
 l’altitude.
 les dimensions de l’ouvrage.
Selon le Règlement Neige et Vent R.N.V 99. Le calcul doit être effectué séparément pour
chacune des directions perpendiculaires aux différentes parois de la construction.

V1 V2

41,31 m

16,5 m 23,05 m

Fig. IV.1 action du vent

IV.2. Application du RNV 99 :


IV.2.1. Détermination du coefficient dynamique Cd :
Le coefficient dynamique Cd tient compte des effets de réduction dus à l'imparfaite
corrélation des pressions exercées sur les parois ainsi que des effets d'amplification dus à la
partie de structure ayant une fréquence proche de la fréquence fondamentale d'oscillation de
la structure.

Promotion 2008 51
Chapitre IV : Etude au vent

Notre bâtiment est en béton armée, donc on utilise l’abaque de la figure 3.1 RNV99
- Sens x, direction V1 : la lecture donnera pour h = 41,31 et b = 16,5 m : Cd= 0,96
- Sens y, direction V2 : la lecture donnera pour h = 41,31 et b = 23,05 m : Cd= 0,945
Avec :
h : la hauteur totale de la structure
b : la dimension horizontale perpendiculaire à la direction du vent prise à la base de la
construction.
IV.2.2. Détermination de la pression dynamique qdyn :
Pour la vérification à la stabilité d'ensemble, et pour le dimensionnement des éléments de
structure, la pression dynamique doit être calculée en subdivisant le maitre-couple en
éléments de surface j horizontaux. La procédure qui nous convient pour notre cas est :
Les constructions avec planchers intermédiaires dont la hauteur est supérieur à 10 m doivent
être considérées comme étant constituées de n éléments de surface, de hauteur égale à la
hauteur d'étage; Avec n étant le nombre de niveaux de la construction.

qdyn

hi
h>10 m

Fig. IV.2 Répartition de la pression dynamique

La pression dynamique qdyn (Zj) qui s'exerce sur un élément de surface j est donnée par la
formule (2.12 RNV99).
Structure permanente → qdyn(Zj) = qref x Ce(Zj)
Zj : distance verticale mesurée à partir du niveau du sol au centre de l'élément j.
qref : pression dynamique de référence pour les constructions permanentes.
Ce : coefficient d’exposition au vent, peut être calculé par formule suivante :

Ce (Zeq) = CT (Zeq)2 x Cr (Zeq)2 x [ ].

Promotion 2008 52
Chapitre IV : Etude au vent

Les données relatives au site :

 Site plat : coefficient de topographie Ct = 1 (tab 2.5 RNV 99)


 Zone du vent I : qref = 375 N/m2 (tab 2.3 RNV 99)
 Catégorie de terrain : (tab 2.4 RNV 99)
KT = 0,24 (facteur de terrain)
Z0 = 1 m (paramètre de rugosité)
Zmin = 16 m (hauteur minimale)

Cr : coefficient de rugosité, calculé par les formules suivantes :

Z : la hauteur considérée

Z (m) Cr Ce qdyn (N/m2)


2,30 0,67 1,57 588,75
6,12 0,67 1,57 588,75
9,18 0,67 1,57 588,75
12,24 0,67 1,57 588,75
15,30 0,67 1,57 588,75
18,36 0,70 1,67 626,25
21,42 0,74 1,79 671,25
24,48 0,77 1,89 708,75
27,54 0,79 1,95 731,25
30,60 0,82 2,05 768,75
33,66 0,84 2,12 795,00
36,72 0,86 2,18 817,50
39,78 0,88 2,25 843,75

Tab. IV.1 Valeurs de Cr, Ce et la pression dynamique selon la hauteur Z

Promotion 2008 53
Chapitre IV : Etude au vent

IV.2.3. Détermination du coefficient de pression extérieur Cpe :


1. Parois verticales :
Sens x
Pour le calcul des valeurs de Cpe on réfère au paragraphe 1.1.2 chapitre 5 RNV 99
b : la dimension perpendiculaire à la direction du vent V1, b = 16,5 m
d : la dimension parallèle à la direction du vent V1, d = 23,05 m
e = min (b ; 2h) = min (16,5 ; 82.62) = 16,5 m
d>e la paroi est divisible en 3 zones, qui sont illustrées sur la figure suivante :

d
e/5 e

V1
b h
E A B C
V1
D

A B C Vue en élévation

Vue en plan

La surface de la paroi considérée S = 23,05 x 16,5 = 681,615 m2. Alors Cpe = Cpe.10
D’après le tableau 5.1 RNV 99 on a :

A B C D E
Cpe - 1,0 - 0,8 - 0,5 + 0,8 - 0,3

-1.0
-0.8
-0.5

V1 +0.8 -0.3

-0.5
-1.0 -0.8

3,3 m 16,5 m 3,25 m

Promotion 2008 54
Chapitre IV : Etude au vent

Sens y
b = 23,05 m, d = 16,5 m
e = min (b ; 2h) = min (23,05 ; 82.62) = 23,05 m
d<e la paroi est divisible en 2 zones, qui sont illustrées sur la figure suivante :

d
e/5

V2
b h
A' B'
V2 E
D

Vue en élévation
A' B'

Vue en plan

D’après le tableau 5.1 RNV 99 on a :

A B D E
Cpe - 1,0 - 0,8 + 0,8 - 0,3

-1.0
-0.8

V2 -0.3

+0.8

-0.8
-1.0

4,61 m 18,44 m

Promotion 2008 55
Chapitre IV : Etude au vent

2. Toiture plate :
Les toitures plates sont celles dont la pente est inférieure ou égale à 4°. Il convient de diviser
la toiture comme l'indique la figure ci-après. Le coefficient Cpe.10 est donné dans le tableau 5.2
(RNV99).
e = Min [b ; 2h]
b: dimension du coté perpendiculaire au vent

e/4 F Acrotère

Vent H I hp
G b

e/4 F

e/10
e/2
Zone
F G H I
Cpe Cpe Cpe Cpe
hp/h = 0,025 - 1,6 - 1,1 - 0,7 ± 0,2
Avec
hp/h = 0,050 - 1,4 - 0,9 - 0,7 ± 0,2
acrotères
hp/h = 0,100 - 1,2 - 0,8 - 0,7 ± 0,2

Tab. IV.2 Coefficients de pression extérieure des toitures plates


Dans notre cas hp/h = 0,6 / 41,31 = 0,014

IV.2.4. Détermination du coefficient de pression intérieure Cpi :


Dans le cas des bâtiments avec cloisons intérieures. Les valeurs suivantes doivent être
utilisées : Cpi = 0.8 et Cpi = -0.5 (art 2.2 RNV 99).

IV.2.5. Détermination du coefficient de pression du vent Cp :


Le coefficient de pression Cp est calculé à l’aide de la formule suivante :

Cp = Cpe + Cpi
Alors on a les deux tableaux suivants :

Promotion 2008 56
Chapitre IV : Etude au vent

Pour Cpi = 0.8


Zone Cei Cpe CP
A A' 0.8 -1 -1.8
B B' 0.8 -0.8 -1.6
C 0.8 -0.5 -1.3
D 0.8 +0.8 0
E 0.8 -0.3 -1.1
F 0.8 -1.6 -2.4
G 0.8 -1.1 -1.9
H 0.8 -0.7 -1.5
Tab IV.3 Coefficient de pression de vent pour Cpi = 0.8
Pour Cpi=0.5
Zone Cpi Cpe CP
A A' -0.5 -1 -0.5
B B' -0.5 -0.8 -0.3
C -0.5 -0.5 0
D -0.5 +0.8 1.3
E -0.5 -0.3 0.2
F -0.5 -1.6 -1.1
G -0.5 -1.1 -0.6
H -0.5 -0.7 -0.2
Tab IV.4 Coefficient de pression de vent pour Cpi=0.5

IV.2.6. Détermination de la pression due au vent :


Pour les constructions de catégorie I, le calcul est fondé sur la détermination de la pression du
vent sur les parois, lesquelles sont considérées rigides.
La pression due au vent qj qui s’exerce sur un élément de surface j est donnée par :
qj = Cd x W(zj)
Cd : Coefficient dynamique.
W (N/m2) : La pression nette exercée sur l'élément de surface j, calculée à la hauteur Z j
relative à l'élément de surface j.
W(zj) : est obtenu à l'aide de la formule suivante (2.2 RNV 99)
W (zj) = qdyn (Zj) x [ Cpe- Cpi ]

Par exemple : Z = 33,66 m


qdyn = 795 N/m2

Promotion 2008 57
Chapitre IV : Etude au vent

- Pour Cpi = 0.8 :


Sens x :
Zone Cpe Wj Cd qj
A' -1.0 -1431 0,96 -1373,76
B' -0.8 -1272 0,96 -1221,12
D +0.8 0 0,96 0
E -0.3 -874,5 0,96 -839,52

Sens y :
Zone Cpe Wj Cd qj
A' -1.0 -1431 0,945 -1352,30
B' -0.8 -1272 0,945 -1202,04
C -0.5 -1033,5 0,945 -976,66
D +0.8 0 0,945 0
E -0.3 -874,5 0,945 -826,40
Tab IV.5 Calcul de pression due au vent pour Cpi=0.8
- Pour Cpi = - 0.5 :
Sens x :
Zone Cpe Wj Cd qj
A' -1.0 -397,5 0,96 -381,60
B' -0.8 -238,5 0,96 -228,96
D +0.8 1033,5 0,96 992,16
E -0.3 159 0,96 152,64

Sens y :
Zone Cpe Wj Cd qj
A' -1.0 -397,5 0,945 -375,64
B' -0.8 -238,5 0,945 -225,38
C -0.5 0 0,945 0
D +0.8 1033,5 0,945 976,65
E -0.3 159 0,945 150,25
Tab IV.6 Calcul de pression due au vent pour Cpi=0.5
IV.2.7. Détermination de la force de frottement :
Une force complémentaire doit être introduite pour les constructions allongées de catégorie I,
pour tenir compte du frottement qui s'exerce sur les parois parallèles à la direction du vent.
La force de frottement Ffr est donnée par la formule 2.8 (RNV99):

Ffr = ∑ (qdun(Zj) x Cfr,j x Sfr,j)

Promotion 2008 58
Chapitre IV : Etude au vent

J : Indique un élément de surface parallèle à la direction du vent.


Zj : La hauteur du centre de l'élément j.
Sfr,j : Aire de l'élément de surface j.
Cfr,j :Coefficient de frottement pour l'élément de surface j.

Les constructions pour lesquelles les forces de frottement qui doivent être calculées sont
celles pour lesquelles soit le rapport: ≥ 3, soit le rapport: ≥ 3; où b est la dimension de la
construction perpendiculaire à la direction du vent, h la hauteur de la construction, et d la
dimension de la construction parallèle au vent.

Sens x: b = 16,5 m; d = 23,05 m; h = 41,31 m.


= = 1,396 < 3 non vérifiée.

= = 0,568 < 3 non vérifiée.

Sens y: b = 23,05 m; d = 16,5 m; h = 41.31 m.


= = 0,715 < 3 non vérifiée.

= = 0,399 < 3 non vérifiée.

IV.2.8. Détermination de la force résultante :


La force résultante R se décompose en deux forces; horizontale et verticale (voir la figure ci-
après) :

FU
Vent R

FW

Fig. IV.3 Force résultante R


FW : Correspond à la résultante des forces horizontales agissant sur les parois verticales de la
construction et de la composante horizontale des forces appliquées à la toiture.
FU : Composante verticale des forces appliquées à la toiture.
La force résultante R est donnée par la formule 2.9 RNV 99 :
R = ∑ (qi x Si) + ∑ Ffrj
∑ : la somme vectorielle (pour tenir compte du sens des forces)
qj : Pression du vent exercé sur l'élément de surface j.
Sj : A ire de l'élément de surface j.
Ffrj : Forces de frottement.

Promotion 2008 59
Chapitre IV : Etude au vent

L’ensemble des résultats est illustré dans le tableau suivant :

Zj (m) Zone S(x) m2 S(y) m2 qdyn (N/m2) Wj qj(x) qj(y) R(x) (N) R(y) (N)
2,30 -1.1 75,735 105,8 588,75 - 647,625 - 621,72 - 612,00 - 47085,96 - 64749,60
6,12 588,75 - 647,625 - 621,72 - 612,00 - 31390,64 - 43164,36
9,18 588,75 - 647,625 - 621,72 - 612,00 - 31390,64 - 43164,36
12,24 588,75 - 647,625 - 621,72 - 612,00 - 31390,64 - 43164,36
15,30 588,75 - 647,625 - 621,72 - 612,00 - 31390,64 - 43164,36
18,36 626,25 - 688,875 - 661,32 - 650,98 - 33390,05 - 45913,62
21,42 671,25 - 738,375 - 708,84 - 697,76 - 35789,33 - 49213,01
-1.1 50,49 70,53
24,48 708,75 - 779,625 - 748,44 - 736,75 - 37788,73 - 51962,97
27,54 731,25 - 804,375 - 772,20 - 760,13 - 38988,38 - 53611,96
30,60 768,75 - 845,625 - 811,80 - 799,11 - 40987,78 - 56361,22
33,66 795,00 - 874,500 - 834,52 - 826,40 - 42134,91 - 58285,99
36,72 817,50 - 899,250 - 863,28 - 849,79 - 43587,00 - 59935,68
39,78 843,75 - 928,125 - 891,00 - 877,08 - 44986,59 - 61860,45
-2.4 855,00 - 2052,00 - 1969,9 - 1939,1 - 20314,80 - 26817,75
41,61 -1.9 9,9 13,83 855,00 - 1624,50 - 1559,5 - 1535,2 - 16082,55 - 21231,82
-1.5 855,00 - 1282,50 - 1231,2 - 1211,9 - 12188,88 - 16760,57
Somme - 538887,52 - 683000,12

Tab. IV.7 Résultats de la force Résultant R

Rx = - 538.888 KN

Ry = - 683.000 KN

Promotion 2008 60
Etude d’un bâtiment en R+12 selon les RPA 99 / Version 2003

Chapitre
Chapitre
VV

ETUDE SISMIQUE
Chapitre V : Etude sismique

ETUDE SISMIQUE

V.1 Introduction :
Un séisme ou un tremblement de terre se traduit en surface par des vibrations du sol. Il
provient de la fracturation des roches en profondeur. Cette fracturation est due à une grande
accumulation d'énergie qui se libère, en créant ou en faisant rejouer des failles, au moment où
le seuil de rupture mécanique des roches est atteint.
La croûte terrestre est constituée de plusieurs grandes plaques qui évoluent les unes par
rapport aux autres : certaines s'écartent, d'autres convergent, et d'autres coulissent. Environ
90% des séismes sont localisés au voisinage des limites de ces plaques.
Lorsque les contraintes dépassent un certain seuil, une rupture d’équilibre se produit et
donne naissance aux ondes sismiques qui se propagent dans toutes les directions et atteignent
la surface du sol. Ces mouvements du sol excitent les ouvrages par déplacement de leurs
appuis et sont plus ou moins amplifiés dans la structure. Le niveau d’amplification dépend
essentiellement de la période de la structure et de la nature du sol. Ce qui implique de bien
faire toute une étude pour essayer de mettre en exergue le comportement dynamique de
l’ouvrage.

V.2 Choix de la méthode de calcul :


L’étude sismique à pour but de calculer les forces sismiques ; ces forces peuvent être
déterminées par trois méthodes qui sont les suivantes :
 la méthode statique équivalente ;
 la méthode d’analyse modale spectrale ;
 la méthode d’analyse dynamique par accélérogrammes.

V.2.1 Méthode statique équivalente :


V.2.1.1 Définition :
Cette méthode consiste à remplacer l’ensemble des forces réelles dynamiques qui se
développent dans la construction par un système de forces fictives dont les effets sont
considérés équivalents à ceux de l’action sismique.
Cette méthode ne peut être dissociée de l’application rigoureuse des dispositions constructives
garantissant à la structure :
- une ductilité suffisante ;
- une capacité de dissiper l’énergie vibratoire transmise à la structure par des secousses
sismiques majeures.

Promotion 2008 61
Chapitre V : Etude sismique

V.2.1.2 Conditions d’application de la méthode statique équivalente :


La méthode statique équivalente peut être utilisée dans les conditions suivantes :
a. Le bâtiment ou bloc étudié, satisfaisait aux conditions de régularité en plan et en
élévation (chapitre III, paragraphe 3.5) avec une hauteur au plus égale à 65m en zones
I et IIa et à 30m en zones IIb et III.
b. Le bâtiment ou bloc étudié présente une configuration irrégulière tout en respectant,
outre les conditions de hauteur énoncées en a), les conditions complémentaires
suivantes :
Zone I :
 tous groupes.
Zone IIa :
 groupe d’usage 3.
 groupes d’usage 2, si la hauteur est inférieure ou égale à 7 niveaux ou 23 m.
 groupe d’usage 1B, si la hauteur est inférieure ou égale à 5 niveaux ou 17 m.
 groupe d’usage 1A, si la hauteur est inférieure ou égale à 3 niveaux ou 10 m.
Zone IIb et III :
 groupes d’usage 3 et 2, si hauteur est inférieure ou égale à 5 niveaux ou 17 m.
 groupe d’usage 1B, si la hauteur est inférieure ou égale à 3 niveaux ou 10 m.
 groupe d’usage 1A, si la hauteur est inférieure ou égale à 2 niveaux ou 08 m.

V.2.2 Les Méthodes Dynamiques :


V.2.2.1 La méthode d’analyse modale spectrale :
La méthode d’analyse modale spectrale peut être utilisée dans tous les cas, et en
particulier, dans le cas où la méthode statique équivalente n’est pas permise.
V.2.2.2 La méthode d’analyse dynamique par accélérogrammes :
La méthode d’analyse dynamique par accélérogrammes peut être utilisée au cas par cas
par un personnel qualifié, ayant justifié auparavant les choix des séismes de calcul et des lois
de comportement utilisées ainsi que la méthode d’interprétation des résultats et les critères de
sécurité à satisfaire.
Notre structure ne répond pas aux conditions exigées par le RPA99/version2003 pour
pouvoir utiliser la méthode statique équivalente, donc le calcul sismique se fera par la
méthode d’analyse modale spectrale.

V.3 Classification de l’ouvrage selon les RPA99 / Version 2003


 Notre ouvrage est implanté dans la wilaya d'Alger donc en zone III.
 Notre bâtiment est à usage d’habitation collective donc classé dans le Groupe 2.
 Selon le rapport géotechnique relatif à notre ouvrage, on est en présence d’un sol
meuble de catégorie S3.

Promotion 2008 62
Chapitre V : Etude sismique

V.4 Méthode d’analyse modale spectrale :


V.4.1 Principe :
Par cette méthode, il est recherché pour chaque mode de vibration, le maximum des effets
engendrés dans la structure par les forces sismiques représentées par un spectre de réponse de
calcul. Ces effets sont par la suite combinés pour obtenir la réponse de la structure.

V.4.2 Description du logiciel ETABS :


ETABS est un logiciel de calcul conçu exclusivement pour le calcul des bâtiments. Il permet
de modéliser facilement et rapidement tous types de bâtiments grâce à une interface graphique
unique. Il offre de nombreuses possibilités pour l’analyse statique et dynamique.
Ce logiciel permet la prise en compte des propriétés non linéaires des matériaux, ainsi que le
calcul et le dimensionnement des éléments structuraux suivant différentes réglementations en
vigueur à travers le monde (Euro code, UBC, ACI...etc.). De plus de part sa spécificité pour le
calcul des bâtiments, ETABS offre un avantage certain par rapport aux codes de calcul à
utilisation plus étendue. En effet, grâce à ces diverses fonctions il permet une décente de
charges automatique et rapide, un calcul automatique du centre de masse et de rigidité, ainsi
que la prise en compte implicite d’une éventuelle excentricité accidentelle. De plus, ce
logiciel utilise une terminologie propre au domaine du bâtiment (plancher, dalle, trumeau,
linteau etc.).

V.4.3 Modélisation :

Nous avons considéré pour notre modélisation, un modèle tridimensionnel encastré à la base,
où les masses sont concentrées au niveau des centres de gravité des planchers avec trois (03)
ddl (2 translations horizontales et une rotation autour de l'axe vertical)

V.4.4 Spectre de réponse de calcul :


Cette analyse compte essentiellement à représenter l’action sismique par un spectre de calcul,
comme il est indiqué dans l’article : 4.3.3 du RPA 99 / version 2003 :

1,25A (1+ (2,5η -1)) 0≤T≤T1

2,5η (1,25A) ( ) T1≤T≤T2


= 2,5η (1,25A) ( )( ) 2/3 T2≤T≤3,0s

2,5η (1,25A) ( ) 2/3 ( ) 5/3 ( ) T≥3,0s

A : coefficient d’accélération de zone


Fig. V.1. Spectre de réponse
η : coefficient de correction d’amortissement
Q : facteur de qualité.
T1, T2 : périodes caractéristiques associées à la catégorie du site.
R : coefficient de comportement.

Promotion 2008 63
Chapitre V : Etude sismique

η= ≥ 0,7
ζ : pourcentage d’amortissement critique donnée par le tableau 4.2 RPA 99 / version 2003
Dans notre cas ζ = 7 %  η = 0,88
A = 0,25 (tableau 4.1 RPA 99 / version 2003)
R = 5 mixte Portiques (tableau 4.3 RPA 99 / version 2003)
T1 = 0,15 sec (tableau 4.7 RPA 99 / version 2003)
T2 = 0,50 sec
Q = 1,25

Conditions minimales sur les files de contreventement Observé 0


Redondance en plan Observé 0
Régularité en plan N/Observé 0,05
Régularité en élévation N/Observé 0,05
Contrôle de la qualité des matériaux N/Observé 0,05
Contrôle de la qualité de l'exécution N/Observé 0,1

V.4.5 Nombre de modes à considérer :


D’après le RPA99/version2003 (article 4.3.4 -a) :
Pour les structures représentées par des modèles plans dans deux directions orthogonales, le
nombre de modes de vibration à retenir dans chacune des deux directions d’excitation doit
être tel que :
 la somme des masses modales effectives pour les modes retenus soit égale à 90%au moins
de la masse totale de la structure.
 Où que tous les modes ayant une masse modale effective supérieure à 5% de la masse
totale de structure soient retenus pour la détermination de la réponse totale de la structure.
Le minimum de modes à retenir est de trois dans chaque direction considérée.
V.4.6 bloc 1 :
V.4.6.1 Analyse de la structure :
Variante initiale :
La structure initiale conçue par le bureau d’étude est présentée dans les figures suivantes:

Fig. V.2.a RDC de la structure initiale Fig. V.2.b Etage courant de la structure initiale

Promotion 2008 64
Chapitre V : Etude sismique

Les résultats obtenus de la structure initiale sont récapitulés dans le tableau suivant :

Modes propres, Périodes propres et Masses effectives


Périodes Masses effectives
Modes
(S) UX UY θZ ΣUX ΣUY ΣθZ
1 0,801 7,197 54,770 0,651 7,197 54,770 0,651
2 0,638 54,701 7,339 0,012 61,898 62,109 0,663
3 0,578 0,021 0,414 60,627 61,919 62,523 61,290
4 0,212 1,611 16,904 0,120 63,530 79,426 61,410
5 0,167 16,022 1,304 1,617 79,551 80,730 63,027
6 0,157 1,340 0,429 16,703 80,891 81,159 79,730
7 0,097 0,459 7,305 0,013 81,350 88,464 79,743
8 0,078 5,772 0,184 2,790 87,122 88,648 82,532
9 0,073 1,746 0,309 5,942 88,868 88,957 88,474
10 0,060 0,162 4,342 0,002 89,030 93,298 88,476
11 0,049 3,029 0,015 2,913 92,058 93,313 91,389
12 0,045 1,439 0,209 2,627 93,497 93,523 94,016
Tab. V.1 Modes propres, Périodes propres et Masses effectives
)Structure initiale(
Pour les trois premiers modes fondamentaux, il y a un couplage entre les degrés de liberté de
translation (Ux, Uy) et le degré de liberté de torsion θ z, ce qui a engendré des efforts
supplémentaires dus à la torsion dans les éléments résistants.
Variante 1 :
Pour cela on propose une autre disposition des voiles pour essayer de rapprocher le centre de
torsion au centre de gravité. La première variante proposée est présentée dans les figures
suivantes:

Fig. V.3.a RDC de la variante 1 Fig. V.3.b Etage courant de la variante 1

Promotion 2008 65
Chapitre V : Etude sismique

Les résultats obtenus de la variante 1 sont récapitulés dans le tableau suivant :

Modes propres, Périodes propres et Masses effectives


Périodes Masses effectives
Modes
(S) UX UY θZ ΣUX ΣUY ΣθZ
1 0,756 5,026 46,813 11,754 5,026 46,813 11,754
2 0,588 55,456 6,490 0,136 60,482 53,303 11,890
3 0,340 1,482 8,906 50,631 61,964 62,209 62,521
4 0,200 0,965 14,699 3,089 62,929 76,908 65,610
5 0,151 17,874 1,369 0,038 80,804 78,276 65,648
6 0,094 0,296 1,605 17,833 81,099 79,881 83,481
7 0,092 0,364 7,953 0,038 81,464 87,834 83,518
8 0,070 7,419 0,405 0,002 88,882 88,239 83,520
9 0,057 0,055 3,209 1,008 88,937 91,449 84,528
10 0,047 0,467 1,403 6,472 89,404 92,851 90,999
11 0,044 3,976 0,427 0,008 93,380 93,278 91,008
12 0,041 0,126 1,802 0,563 93,506 95,080 91,570

Tab. V.2 Modes propres, Périodes propres et Masses effectives


(Variante 1)
Variante 2 :
On remarque que le couplage entre les modes existe toujours, c’est pour cela qu’on propose
une autre variante pour diminuer le plus que possible la distance entre le centre de torsion et le
centre de gravité, et les figures suivantes présentent la deuxième variante proposée :

Fig. V.4.a RDC de la variante 2 Fig. V.4.b Etage courant de la variante 2

Promotion 2008 66
Chapitre V : Etude sismique

Les résultats obtenus de la variante 2 sont récapitulés dans le tableau suivant :

Modes propres, Périodes propres et Masses effectives


Périodes Masses effectives
Modes
(S) UX UY θZ ΣUX ΣUY ΣθZ
1 0,994 0,403 61,956 0,283 0,403 61,956 0,283
2 0,736 60,757 0,406 0,118 61,160 62,362 0,401
3 0,579 0,002 0,101 60,953 61,161 62,462 61,354
4 0,277 0,103 18,550 0,034 61,264 81,012 61,388
5 0,184 19,457 0,121 0,053 80,721 81,134 61,441
6 0,158 0,052 0,000 18,272 80,773 81,134 79,714
7 0,128 0,032 7,764 0,071 80,805 88,898 79,784
8 0,084 5,756 0,062 0,054 86,561 88,959 79,838
9 0,080 0,433 2,447 1,454 86,994 91,406 81,293
10 0,079 1,815 1,565 0,156 88,809 92,971 81,449
11 0,073 0,191 0,569 7,088 89,000 93,539 88,536
12 0,057 0,003 2,632 0,088 89,003 96,171 88,624
13 0,051 4,482 0,011 0,927 93,486 96,182 89,551
14 0,047 0,219 0,222 4,481 93,705 96,404 94,032
Tab. V.3 Modes propres, Périodes propres et Masses effectives
(Variante 2)
Conclusion :
On constate que dans cette dernière disposition des voiles la torsion θZ a diminué ce qui
engendre la diminution de la distance entre le centre de gravité et le centre de torsion.
Donc on garde cette dernière variante pour le reste de cette étude.

Les déplacements maximaux :


Les déplacements sont maximum au dernier niveau et les résultats en déplacements
(translation et tortion) sont donnés dans le tableau suivant :
• Translation : (cm) ;
• Rotation : (rad. 10-3)

3DDL
Direction Ux Uy Uz Rx Ry Rz
Déplacement 13.45 19.85 0 0 0 0.23

Tab. V.4 Les déplacements maximaux

Promotion 2008 67
Chapitre V : Etude sismique

Les réactions à la base :

Fx (kN) Fy (kN) Mx (kN.m) My (kN.m)


Ex 3568,55 335,03 80886,272 9372,271
Ey 335,03 3059,11 9317,27 97710,577

Tab. V.5 Les réactions à la base

V.4.6.2 Vérifications spécifiques pour l’ensemble de la structure :

a) Résultante des forces sismiques à la base Vt :


Cette dernière est obtenue par la combinaison des valeurs modales et elle ne doit pas être
inférieure à 80 % de la résultante des forces sismiques déterminée par la méthode statique
équivalente V, soit : Vt > 0.8 V
Suite à l’application du spectre de calcul dans les deux sens de la structure, les résultats sont
comme suit :
Effort sismique dans le sens X, Vt = 3568.55 KN
Effort sismique dans le sens Y, Vt = 3059.11 KN
Calcul de la force sismique totale :
La force sismique totale V est donnée par la formule suivante :

 A : coefficient d’accélération de zone, donné par le tableau 4.1 (RPA 99)


Zone III
 A = 0.25
Groupe d’usage 2
 D : facteur d’amplification dynamique moyen, fonction de la catégorie de site, du
facteur de correction d’amortissement (η) et de la période fondamentale (T)
2.5 η 0 ≤ T ≤ T2
D= 2.5 η (T2 / T) T2 ≤ T ≤ 3.0 sec
2.5 η (T2 / 3.0) . (3/T) T ≥ 3.0 sec

T2 : période caractéristique, associée à la catégorie du site, donnée par le tableau 4.7 (RPA99)
Site : S3 (meuble)  T2 = 0.5 sec
η : est donné par la formule suivante : η =
ζ (%) : pourcentage d’amortissement critique est donné par le tableau 4.2 (RPA99)
Mixte portiques  ζ = 7 %
 η=
T : période fondamentale de la structure qui peut être estimée à partir des formules empiriques
ou calculée par des méthodes analytiques ou numériques.

Promotion 2008 68
Chapitre V : Etude sismique

La méthode empirique à utiliser selon les cas est la suivante :


T = CT.hN3/4
 hN : hauteur mesurée en mètres à partir de la base de la structure jusqu’au dernier
niveau. hN = 41.31 m
 CT : coefficient, fonction du système de contreventement, du type de remplissage. Il
est donné par le tableau 4.6 (RPA 99)
Contreventement assuré partiellement ou totalement par des voiles en BA  CT = 0.05
D’où : T = 0.05 x 41.313/4 = 0.814 sec
Pour ce type de contreventement, on peut également utiliser la formule :
T = 0.09
D : la dimension du bâtiment mesurée à la base dans la direction de calcul considérée.
Lx=23,475
Sens longitudinal :
m
Tx = 0.09 Vx
Ly=16,5m
Sens transversal :

Ty = 0.09
Vy
Le même article (4.2.4) stipule de prendre la valeur la plus petite entre les deux pour chaque
direction de calcul considérée :
Sens longitudinal : Tx = 0.767 sec (T2 ≤ Tx ≤ 3,0)

Sens transversal : Ty = 0.814 sec (T2 ≤ Ty ≤ 3,0)

Donc :

 R : coefficient de comportement de la structure, donné par le tableau 4.3 (RPA99)


Mixte portiques  R = 5

 Q : facteur de qualité, donné par la formule (4-4) : Q = 1 +

Pq : la pénalité qui dépend de l’observation ou non du critère de qualité q, donnée par le


tableau 4.4 (RPA99)
D'où, Q = 1,25

Promotion 2008 69
Chapitre V : Etude sismique

 W : poids de la structure qui est égal à la somme des poids Wi calculés à chaque
niveau (i) par la formule (4-5):

W= avec Wi = WGi + β WQi

WGi : poids dû aux charges permanentes


WQi : la charge d’exploitation
β : coefficient de pondération donné par le tableau 4.5 (RPA)
Pour un bâtiment d'habitation  β = 0.20
Poids total du bâtiment : W = 3420.55 t (d’après l’etabs)

D’où :
Vt (KN) V (KN) 80%V 0.8V < Vt
Sens X 3568.55 3535.99 2828.79 vérifie
Sens Y 3059.11 3397.03 2717.62 vérifie

Tab. V.6 Résultante des forces sismiques à la base


b) période fondamentale :
RPA99/Versions 2003 préconise (Art 4.2.4.4), qu'il faut que la valeur de T dyn calculée
par la méthode numérique (ETABS), ne dépasse pas la valeur T e estimée par les méthodes
empiriques appropriées de plus de 30 %
L’analyse dynamique de la structure nous a permis d'obtenir la valeur de la période
fondamentale Tdyn,y = 0.994 sec
Tdyn,x = 0,736 sec

Une période empirique : Ty = 0.814 sec.


Tx = 0.767sec.
Nous avons:
1.3 × Ty = 1.058 > Tdyn,y = 0.994 sec
1.3 × Tx = 0.997 > Tdyn,x = 0.736 sec
 Condition vérifiée

c) Stabilité au renversement :
La vérification au renversement est nécessaire pour justifier la stabilité d’un ouvrage sollicité
par des efforts d’origine sismique.

Il faut vérifier que : Moment résistant


1.5 ≥
Moment de renversement

Promotion 2008 70
Chapitre V : Etude sismique

La résultante des forces sismiques à la base est distribuée sur la hauteur de la structure
selon les formules suivantes (art 4, 2,5 RPA 99)

Ft = 0.07 TV si T > 0,7 sec


Ft = 0 si T < 0,7 sec

On a : T = 0.994 > 0,7  Ft,x = 0.07 x 0.994 x 3568.55 = 248.3 KN


Ft,y = 0.07 x 0.994 x 3059.11 = 212.85 KN

La force sismique équivalente qui se développe au niveau i est donnée par l’expression:

Fi : force horizontale revenant au niveau i.


hi : niveau du plancher où s’exerce la force Fi.
hj : niveau du plancher quelconque.
Ft : force concentrée au sommet de la structure.
On a :
Vt.x = 3568.55 KN Vt.y = 3059.11 KN
Les résultats sont présentés dans le tableau suivant :

niveau Wi (t) Hi (m) Wi x Hi Fx (t.m) Fy (t.m)


èm
12 étage 237,49 41,31 9810,77 44,77 38,38
11èm étage 230,39 38,25 8812,32 40,22 34,47
10èm étage 230,67 35,19 8117,16 37,04 31,75
èm
9 étage 230,67 32,13 7411,32 33,82 28,99
8èm étage 235,83 29,07 6855,55 31,29 26,82
7èm étage 241,99 26,01 6294,09 28,72 24,62
6èm étage 241,99 22,95 5553,61 25,34 21,73
5èm étage 248,91 19,89 4950,89 22,59 19,37
èm
4 étage 256,83 16,83 4322,47 19,73 16,91
3èm étage 256,83 13,77 3536,59 16,14 13,84
2èm étage 265,53 10,71 2843,84 12,98 11,13
1er étage 275,20 7,65 2105,31 9,61 8,24
RDC 466,70 4,59 2142,16 9,78 8,38
Somme 72756,08

Tab. V.7 distribution des forces sismiques du bloc 1

Promotion 2008 71
Chapitre V : Etude sismique

 Sens longitudinal :
M resi = W × Lx/ 2 = 34205.5 x 23.05 / 2 = 394218.38 KN.m
M renv x = = 92771.82 KN.m
> 1.5  condition vérifiée

 Sens transversal :
Mresi = W x Ly / 2 = 34205.5 x 16.5 / 2 = 282195.37 KN.m
Mrenv y = = 79527.96 KN.m
> 1.5  condition vérifiée

d) Vérification des déplacements inter étages :


On note, pour chaque niveau k :
δk : représente le déplacement horizontal donné par la formule suivante
δk = R δek
Avec : R : coefficient de comportement
δek : déplacement dû aux forces sismiques F i (y compris l’effet de torsion)
Le déplacement relatif au niveau "k" par rapport au niveau "k-1" est égal à :
Δk = δk - δk-1
Ces déplacements sont limités à la valeur :
Les résultats obtenus sont récapitulés dans les tableaux suivants :

Sens longitudinal (x) Sens transversal (y)


Niveau dek (cm) dk (cm) Dk (cm) dek (cm) dk (cm) Dk (cm) 1% hetage(cm)
RDC 0,06 0,30 0,30 0,11 0,55 0,55 < 4.59
er
1 étage 0,16 0,80 0,50 0,27 1,35 0,80 < 3.06
2èm étage 0,30 1,50 0,70 0,50 2,50 1,15 < 3.06
3èm étage 0,47 2,35 0,85 0,77 3,85 1,35 < 3.06
4èm étage 0,67 3,35 1,00 1,07 5,35 1,50 < 3.06
5èm étage 0,89 4,45 1,10 1,40 7,00 1,65 < 3.06
6èm étage 1,13 5,65 1,20 1,75 8,75 1,75 < 3.06
7èm étage 1,38 6,90 1,25 2,12 10,60 1,85 < 3.06
8èm étage 1,64 8,20 1,30 2,49 12,45 1,85 < 3.06
9èm étage 1,90 9,50 1,30 2,87 14,35 1,90 < 3.06
10èm étage 2,17 10,85 1,35 3,25 16,25 1,90 < 3.06
11èm étage 2,43 12,15 1,30 3,61 18,05 1,80 < 3.06
12èm étage 2,69 13,45 1,30 3,97 19,85 1,80 < 3.06

Tab. V.8 Déplacements inter étages dans les deux Sens

Promotion 2008 72
Chapitre V : Etude sismique

e) Justification vis à vis de l’effet P- :

Les effets du second ordre dus aux forces de gravité peuvent être négligés si, à chaque niveau
(n), la condition suivante est satisfaite :
q = Pk D k / Vk hk £ 0.10

Pk : poids total de la structure et des charges d’exploitation associées au-dessus du niveau k,

Vk : effort tranchant d’étage au niveau "k" :


Dk : déplacement relatif du niveau k par rapport au niveau k-1
hk : hauteur de l’étage k

Les résultats sont présentés dans les tableaux suivants :

Sens longitudinal (x) Sens transversal (y)


Vx
Niveau Pk (KN) hk(m) Dk (cm) q Dk (cm) Vy (KN) q
(KN)
RDC 4667,0 4.59 0,30 3568,55 0,0009 0,55 3059,11 0,0018
1er étage 2752,0 3.06 0,50 3449,12 0,0013 0,80 2930,35 0,0025
2èm étage 2655,3 3.06 0,70 3335,62 0,0018 1,15 2824,50 0,0035
3èm étage 2568,3 3.06 0,85 3203,67 0,0022 1,35 2700,32 0,0042
4èm étage 2568,3 3.06 1,00 3055,34 0,0027 1,50 2551,70 0,0049
5èm étage 2489,1 3.06 1,10 2875,87 0,0031 1,65 2384,40 0,0056
6èm étage 2419,9 3.06 1,20 2673,61 0,0035 1,75 2211,65 0,0063
7èm étage 2419,9 3.06 1,25 2452,55 0,0040 1,85 2027,23 0,0072
8èm étage 2358,3 3.06 1,30 2197,43 0,0046 1,85 1827,31 0,0078
9èm étage 2306,7 3.06 1,30 1906,87 0,0051 1,90 1606,35 0,0089
10èm étage 2306,7 3.06 1,35 1585,39 0,0064 1,90 1345,98 0,0106
11èm étage 2303,9 3.06 1,30 1209,31 0,0081 1,80 1034,88 0,0131
12èm étage 2374,9 3.06 1,30 713,84 0,0141 1,80 624,42 0,0224

Tab. V.9 Effets du second ordre dans les deux Sens

D’après les résultats obtenus pour les deux sens considérés et selon les prescriptions du code
parasismique RPA 99 : q < 0.10  l'effet du second ordre est négligé

Promotion 2008 73
Chapitre V : Etude sismique

f) Justification de l'interaction portiques-voiles :


Pour la justification de l'interaction portiques – voiles, on doit vérifier :

 Que les voiles de contreventement doivent reprendre au plus 20% des sollicitations
dues aux charges verticales
 Les sollicitations verticales totales de la structure : 61247.56 KN
 Les sollicitations verticales reprises par les voiles : 11738.20 KN

Donc : 19.16 %  condition vérifiée


 Que les portiques doivent reprendre au moins 25% de l'effort tranchant de l'étage. (Les
valeurs de logiciel ETABS)
Suivant X :
 L’effort tranchant total à la base 3482.08 KN
 L'effort tranchant à la base repris par les portiques 892.77 KN

Donc : 25.63 %  condition vérifiée


Suivant Y :
 L'effort tranchant total à la base 3096.94 KN
 L'effort tranchant à la base repris par les portiques 854.14 KN

Donc : 27.58 %  condition vérifiée

Les conditions de l'interaction portiques – voiles sont vérifiées.

V.4.7 bloc 2 :
V.4.7.1 Analyse de la structure :
Variante initiale :
La structure initiale du bloc 2 est présentée dans les figures suivantes:

Fig. V.5.a RDC de la structure initiale Fig. V.5.b Etage courant de la structure initiale

Promotion 2008 74
Chapitre V : Etude sismique

Les résultats obtenus de la structure initiale sont récapitulés dans le tableau suivant :

Modes propres, Périodes propres et Masses effectives


Périodes Masses effectives
Modes
(S) UX UY θZ ΣUX ΣUY ΣθZ
1 0,874 18,155 45,888 0,232 18,155 45,888 0,232
2 0,823 42,200 17,876 3,233 60,355 63,764 3,465

3 0,747 2,662 0,467 58,980 63,017 64,231 62,446

4 0,230 5,654 12,806 0,495 68,672 77,036 62,940


5 0,205 12,645 6,461 0,830 81,317 83,497 63,770

6 0,186 1,326 0,003 18,668 82,643 83,500 82,438

7 0,105 1,752 5,104 0,183 84,395 88,605 82,622


8 0,092 5,105 1,992 0,337 89,500 90,597 82,959
9 0,084 0,647 0,033 7,128 90,147 90,629 90,087

10 0,064 0,703 2,823 0,087 90,850 93,453 90,174

11 0,056 2,775 0,805 0,151 93,625 94,258 90,325


12 0,051 0,379 0,046 3,714 94,004 94,304 94,038

Tab. V.10 Modes propres, Périodes propres et Masses effectives


)Structure initial(
Variante proposée :

Les figures suivantes présentent la deuxième variante proposée :

Fig. V.6.a RDC de la variante proposée Fig. V.6.b Etage courant de la variante proposée

Promotion 2008 75
Chapitre V : Etude sismique

Les résultats de cette variante sont présentés dans le tableau suivant :

Modes propres, Périodes propres et Masses effectives


Périodes Masses effectives
Modes
(S) UX UY θZ ΣUX ΣUY ΣθZ
1 1,051 1,053 63,019 0,483 1,053 63,019 0,483
2 0,864 61,154 1,110 1,144 62,207 64,129 1,627
3 0,703 0,849 0,169 60,747 63,056 64,297 62,374
4 0,307 0,296 17,927 0,125 63,352 82,224 62,499
5 0,219 17,743 0,503 0,813 81,095 82,728 63,312
6 0,178 1,091 0,026 18,615 82,186 82,754 81,927
7 0,140 0,166 7,266 0,000 82,352 90,020 81,927
8 0,098 6,959 0,203 0,409 89,311 90,223 82,336
9 0,085 0,000 3,160 0,993 89,311 93,383 83,329
10 0,080 0,656 0,730 6,385 89,967 94,113 89,714
11 0,059 0,262 2,130 0,045 90,229 96,244 89,759
12 0,059 3,411 0,026 0,275 93,639 96,270 90,034
Tab. V.11 Modes propres, Périodes propres et Masses effectives
)Variante proposée(

Les déplacements maximaux :


Les déplacements sont maximum au dernier niveau et les résultats en déplacements
(translation et rotation) sont donnés dans le tableau suivant :
• Translation : (cm) ;
• Rotation : (rad. 10-3)

3DDL
Direction Ux (cm) Uy (cm) Uz (cm) Rx Ry Rz
Déplacement 16.35 22.35 0 0 0 0.77
Tab. V.12 Les déplacements maximaux

Les réactions à la base :


Fx (kN) Fy (kN) Mx (kN.m) My (kN.m)
Ex 3136,55 474,34 12273,114 85327,351
Ey 488,97 2707,65 69968,531 12697,452

Tab. V.13 Les réactions à la base

Promotion 2008 76
Chapitre V : Etude sismique

V.4.7.2 Vérifications spécifiques pour l’ensemble de la structure :

a) Résultante des forces sismiques a la base Vt :

Vt (KN) V (KN) 80%V 0.8V < Vt

Sens X 3136.55 3480.96 2784.77 vérifie

Sens Y 2707.65 3344.17 2675.33 vérifie

Tab. V.14 Résultante des forces sismiques à la base

b) Période fondamentale :

la période fondamentale : Tdyn,y = 1.051 sec


Tdyn,x = 0,864 sec

Une période empirique : Ty = 0.814 sec.


Tx = 0.767sec.
Nous avons:
1.3 × Ty = 1.058 > Tdyn,y = 1.051 sec
1.3 × Tx = 0.997 > Tdyn,x = 0.864 sec

 Condition vérifiée

c) Stabilité au renversement :

niveau Wi (t) Hi (m) Wi x Hi Fx (t.m) Fy (t.m)


12èm étage 230,14 41,31 9507,12 37,90 32,72
11èm étage 233,44 38,25 8929,21 35,59 30,73
10èm étage 233,81 35,19 8227,81 32,80 28,31
9èm étage 233,58 32,13 7504,99 29,92 25,83
8èm étage 238,71 29,07 6939,36 27,66 23,88
7èm étage 245,09 26,01 6374,68 25,41 21,94
6èm étage 245,09 22,95 5624,72 22,42 19,36
5èm étage 252,35 19,89 5019,29 20,01 17,27
4èm étage 260,61 16,83 4386,14 17,48 15,09
3èm étage 260,61 13,77 3588,66 14,31 12,35
2èm étage 269,72 10,71 2888,73 11,52 9,94
1er étage 279,82 7,65 2140,63 8,53 7,37
RDC 384,33 4,59 1764,08 7,03 6,07
Somme 72895,42

Tab. V.15 distribution des forces sismiques du bloc 2

Promotion 2008 77
Chapitre V : Etude sismique

 Sens longitudinal :
M resi = 388083.63 KN.m
M renv x = 81323.18 KN.m

> 1.5  La condition est vérifiée

 Sens transversal :

Mresi = 239921.55 KN.m


Mrenv y = 70201.53 KN.m

> 1.5  La condition est vérifiée

d) Vérifications des déplacements inter étages :

Les résultats obtenus sont récapitulés dans les tableaux suivants :

Sens longitudinal (x) Sens transversal (y)


Niveau dek (cm) dk (cm) Dk (cm) dek (cm) dk (cm) Dk (cm) 1% hetage(cm)
RDC 0,08 0,40 0,40 0,13 0,65 0,65 < 4.59
1er étage 0,21 1,05 0,65 0,32 1,60 0,95 < 3.06
2èm étage 0,38 1,90 0,85 0,58 2,90 1,30 < 3.06
3èm étage 0,60 3,00 1,10 0,90 4,50 1,60 < 3.06
4èm étage 0,85 4,25 1,25 1,25 6,25 1,75 < 3.06
5èm étage 1,12 5,60 1,35 1,62 8,10 1,85 < 3.06
6èm étage 1,41 7,05 1,45 2,02 10,10 2,00 < 3.06
7èm étage 1,71 8,55 1,50 2,44 12,20 2,10 < 3.06
8èm étage 2,03 10,15 1,60 2,85 14,25 2,05 < 3.06
9èm étage 2,34 11,70 1,55 3,27 16,35 2,10 < 3.06
10èm étage 2,66 13,30 1,60 3,68 18,40 2,05 < 3.06
11èm étage 2,96 14,80 1,50 4,09 20,45 2,05 < 3.06
12èm étage 3,27 16,35 1,55 4,47 22,35 1,90 < 3.06

Tab. V.16 Déplacements inter étages dans les deux Sens

Promotion 2008 78
Chapitre V : Etude sismique

e) Justification vis à vis de l’effet P-

Sens longitudinal (x) Sens transversal (y)


Niveau Pk (KN) hk(m) Dk (cm) Vx (KN) q Dk (cm) Vy (KN) q
RDC 3843,3 4.59 0,40 3136,55 0,0011 0,65 2707,65 0,0020
1er étage 2798,2 3.06 0,65 3053,03 0,0019 0,95 2602,79 0,0033
2èm étage 2697,2 3.06 0,85 2946,63 0,0025 1,30 2499,91 0,0046
3èm étage 2606,1 3.06 1,10 2821,66 0,0033 1,60 2375,16 0,0057
4èm étage 2606,1 3.06 1,25 2683,25 0,0040 1,75 2231,18 0,0067
5èm étage 2523,5 3.06 1,35 2518,59 0,0044 1,85 2073,65 0,0074
6èm étage 2450,9 3.06 1,45 2335,18 0,0050 2,00 1913,31 0,0084
7èm étage 2450,9 3.06 1,50 2138,48 0,0056 2,10 1752,46 0,0096
8èm étage 2387,1 3.06 1,60 1915,38 0,0065 2,05 1581,14 0,0101
èm
9 étage 2335,8 3.06 1,55 1662,21 0,0071 2,10 1395,32 0,0115
èm
10 étage 2338,1 3.06 1,60 1379,69 0,0089 2,05 1173,02 0,0134
èm
11 étage 2334,4 3.06 1,50 1045,77 0,0109 2,05 893,9 0,0175
12èm étage 2301,4 3.06 1,55 601,88 0,0194 1,90 523,95 0,0273

Tab. V.17 Effets du second ordre dans les deux Sens

f) Justification de l'interaction portiques-voiles :


Les sollicitations verticales totales de la structure : 59737.24 KN
Les sollicitations verticales reprises par les voiles : 11909.93 KN

Donc : 19.93 %  condition vérifiée

Suivant X :
 L’effort tranchant total à la base : 3136.55 KN
 L'effort tranchant à la base repris par les portiques : 876.26 KN
Donc : 27.93 %  condition vérifiée

Suivant Y :
 L'effort tranchant total à la base : 2707.65 KN
 L'effort tranchant la base repris par les portiques : 794.84 KN
Donc : 29.35 %  condition vérifiée

Les conditions de l'interaction portiques – voiles sont vérifiées.

Promotion 2008 79
Chapitre V : Etude sismique

V.4.8 Justification de la largeur du joint sismique :

Deux blocs voisins doivent être séparés par un joint sismique dont la largeur minimale
satisfait la condition suivante :
d min = 15 mm + (d1 + d2) ≥ 40 mm
d1 et d2: déplacements maximaux des deux blocs.
d min = 1.5 + (19.85 + 22.35) = 43.7 cm
Alors on peut prendre d = 45 cm.

45 cm

Fig. V.7 Position de joint sismique

Promotion 2008 80
Etude d’un bâtiment en R+12 selon les RPA 99 / Version 2003

Chapitre
Chapitre
VI
VI

FERRAILLAGE DES ELEMENTS


STRUCTURAUX
Chapitre VI : Ferraillage des éléments structuraux

FERRAILLAGE DES ELEMENTS STRUCTURAUX

VI.1. Ferraillage des poteaux :


Les poteaux sont calculés en flexion composée. Chaque poteau est soumis un effort N et à un
moment fléchissant M.
Les armatures sont obtenues à l’état limite ultime (E.L.U) sous l’effet des sollicitations les
plus défavorables suivant les deux sens pour les cas suivants :

b s fc28(Mpa) fbu(Mpa) fe (Mpa) s (Mpa)


Situation durable 1.5 1.15 25 14.17 400 348
Situation accidentelle 1.15 1 25 18.48 400 400

VI.1.1. Combinaisons des charges :


En fonction du type de sollicitation, on distingue les différentes combinaisons suivantes :
 Selon BAEL 91 :
E.L.U. : Situation durable : 1,35 G +1,5 Q
 Selon le R.P.A 99 : Situation accidentelle
G+Q+E
0.8 G + E

La combinaison G + Q + E comprend la totalité de la charge d’exploitation ainsi que la charge


sismique. Du fait que cette charge d’exploitation est tout à fait improbable, une grande partie
de celle-ci (environ 40 à 60%) peut effectivement représenter l’effet des accélérations
verticales des séismes.

VI.1.2. Recommandation du RPA99/version 2003 :


D’après le RPA99/version 2003 (article 7.4.2), les armatures longitudinales doivent être à
haute adhérence droites et sans crochet. Leur pourcentage en zone sismique III est limité par :

Amax = < 3% en zone courante.

Amax = < 6% en zone de recouvrement.

Amin = As > 0,9 % bh (zone III)

- Le diamètre minimal est de 12 mm


- La longueur minimale de recouvrement est de 50 ΦL.
- La distance maximale entre les barres dans une surface de poteau est de 20 cm.
- Les jonctions par recouvrement doivent être faites si possible, à l’extérieur des zones
nodales (zone critiques).

Promotion 2008 81
Chapitre VI : Ferraillage des éléments structuraux

Les résultats obtenus :


Les résultats obtenus sont inscrits dans le tableau suivant :

Section des Asmax RPA (cm2) Asmax RPA (cm2)


Niveau Asmin RPA (cm2)
poteaux (cm2) Zone courante Zone de recouvrement
RDC, 1, 2 60  60 32.4 108 216
3, 4, 5 50  50 22.5 75 150
6, 7, 8 40  40 14.4 48 96
9, 10, 11, 12 30  30 8.1 27 54

Tab. VI.1 pourcentage minimale des armatures longitudinales


On va ferrailler deux types de poteaux :
 Les poteaux isolés.
 Les poteaux attachés aux voiles.
Car l’effort tranchant absorbé par les poteaux attachés aux voiles est très grand par rapport à
l’effort tranchant absorbé par les poteaux isolés du même étage.

VI.1.3. Exemple de calcul :


VI.1.3.1. Ferraillage des poteaux isolés :
Poteaux du RDC section : 6060
C = C = 3 cm, acier Fe E400HA.
Par le logiciel ETABS et à partir de la combinaison la plus défavorable on a :
Le poteau le plus sollicité c’est le C22
1er cas : (ELU)
N max = 2327.27 KN ; M corres = 9.65 KN.m
2e cas : (0.8 G + Ey)
N min = 744.53 KN ; M corres = 13.97 KN.m
3eme cas : (0.8 G + Ey)
M max = 66.28 KN.m ; N corres = 2098.31 KN
fbu = 14.17MPa

1er cas : Fig. VI.1 Le poteau le plus sollicité

N = 2327.27 KN ; M = 9.65 KN.m


Selon l’article (A.4.4du BAEL91), en adoptant une excentricité totale de calcul :
e = e1 + e 2 ; e1 = e 0 + e a
e1 : excentricité du premier ordre de la résultante des contraintes normales avant application
des excentricités additionnelles.

Promotion 2008 82
Chapitre VI : Ferraillage des éléments structuraux

e2 : excentricité dus aux effets du second ordre.


ea : excentricité additionnelle traduisant les imperfections géométriques initiales (après
exécution).

e0 = 0,0042 m

ea = max (2 cm ; l/250) = max (2 ; 459/250) = 2 cm.


e1 = 0,0042 + 0,02 = 0,0242 m
l : hauteur totale du poteau.
lf : longueur de flambement du poteau.
lf = 0.7 × l0 = 0.7 × 4.59 = 3.213 m
Si lf / h < max (15 ; 20.e1 / h)
On pourra utiliser la méthode forfaitaire.
6.35 < max (15 ; 0.81)
Donc on peut utiliser la méthode forfaitaire
 =(d-h/2)

e2 =

e2 = 0.0148m.
e = e1 + e 2
e = 3.90 cm
M corrige = N ultime × e = 2327.27 × 0.039 = 90.76 KN.m.
Les efforts corrigés seront :
N = 2327.27 KN ; M corrige = 90.76 KN.m.
A= (0.337 h – 0.81 c’) b.h.fbu
A = (0.337 × 0.6 – 0.81× 0.03) 0.6 × 0.6 × 14.17 (MN.m)
A = 0.907 MN.m
B = Nu (d – c’) – Mua
Mua = Mu + Nu × (d – h/2) = 0.091 + 2.327 (0.24) = 0.649 MN.m
B = 2.327 (0.51) – 0.649 = 0.537 MN.m
A > B  S.P.C
a = Mu / bd2fbu = 0.036
 < 0.186 Domaine 1

Promotion 2008 83
Chapitre VI : Ferraillage des éléments structuraux

= 0.046

Z = d (1 - 0.4) = 0.53 m

<0

2eme cas :
N = 744.53 KN ; M = 13.97 KN.m
e = 5.35 cm
Les efforts corriges seront :
N = 744.53 KN ; M corrige = 39.83 KN.m.
A = 0.907 MN.m
Mua = 0.219 MN.m
B = 0.161 MN.m
A > B  S.P.C
a = Mu / bd2fbu = 0.0056
 < 0.186 Domaine 1
 = 0.007
Z = d (1 - 0.4) = 0.538 m

<0

3eme cas :
M = 66.28 KN.m ; N = 2098.31 KN
e = 6.64 cm.
Les efforts corriges seront :
N max = 2098.32 KN ; M corrige = 139.33 KN.m.
A = 0.907 MN.m
Mua = 0.643 MN.m
B = 0.428 MN.m
A > B  S.P.C
a = 0.027 < 0.186
 = 0.034
Z = 0.53 m

<0

Promotion 2008 84
Chapitre VI : Ferraillage des éléments structuraux

La condition de non fragilité (BAEL91) :

= 3.91 cm²
Le RPA exige une section minimale : As min = 0.9% bh (Zone ΙΙI)
 As min = 32.4 cm2
On prend donc comme armature : 4HA16 + 8HA20  AS = 33.18 cm2

VI.1.3.2. Justification des poteaux sous l’effet de l’effort normal réduit :


Outre les vérifications prescrites par le CBA93 et dans le but d’éviter ou limiter le risque de
rupture fragile sous sollicitation d’ensemble dues au séisme, l’effort normal de compression
de calcul est limite par la condition suivante :

Nd : désigne l’effort normal de calcul s’exerçant sur une section de béton


Bc : est l’aire (section brute) de cette dernière
fcj : est la résistance caractéristique du béton

Niveau Section Nd (MN) Bc (m²) fc28 (Mpa)  Observation


RDC 6060 2.327 0.36 25 0.258 < 0.30
1er 6060 2.061 0.36 25 0.229 < 0.30
2ème 6060 1.857 0.36 25 0.206 < 0.30
3ème 5050 1.656 0.25 25 0.265 < 0.30
4ème 5050 1.468 0.25 25 0.235 < 0.30
5ème 5050 1.282 0.25 25 0.205 < 0.30
6ème 4040 1.099 0.16 25 0.275 < 0.30
7ème 4040 0.927 0.16 25 0.232 < 0.30
8ème 4040 0.758 0.16 25 0.189 < 0.30
9ème 3030 0.591 0.09 25 0.263 < 0.30
10ème 3030 0.433 0.09 25 0.192 < 0.30
11ème 3030 0.278 0.09 25 0.123 < 0.30
12ème 3030 0.124 0.09 25 0.055 < 0.30

Tab. VI.2 l’effet de l’effort normal réduit

VI.1.3.3. Justification des poteaux sous l’effet de l’effort tranchant :


Vérification de la contrainte de cisaillement
Le calcul de la contrainte de cisaillement se fait au niveau de l’axe neutre.
La contrainte de cisaillement est exprimée en fonction de l’effort tranchant à l’état limite

Promotion 2008 85
Chapitre VI : Ferraillage des éléments structuraux

u : contrainte de cisaillement
Vu : effort tranchant à l’état limite ultime de la section étudiée
bo : la largeur de la section étudiée
d : la hauteur utile
La contrainte de cisaillement est limitée par une contrainte admissible u égale a:

 Selon le CBA93 :
u < (0.15fc28/γb, 4MPa) Pour une fissuration préjudiciable, ou très préjudiciable
u < (0.2 fc28/γb, 5MPa) Pour une fissuration peu nuisible

 Selon l’article 7.4.3.2 des RPA 99/Version 2003 :


bu = d fc28 - d = 0.075 si g  5
- d = 0.04 si g  5

Les résultats des contraintes de cisaillement dans les poteaux les plus sollicites a chaque
niveau sont données dans le tableau suivant :

Niveau Section Vu (KN) u (MPa) d bu (MPa) u  bu


RDC 6060 27.53 0.085 0.075 1.875 Vérifiée
1er 6060 46.83 0.144 0.04 1.000 Vérifiée
2ème 6060 40.74 0.125 0.04 1.000 Vérifiée
3ème 5050 38.13 0.169 0.04 1.000 Vérifiée
4ème 5050 43.83 0.194 0.04 1.000 Vérifiée
5ème 5050 53.07 0.236 0.04 1.000 Vérifiée
6ème 4040 35.01 0.243 0.075 1.875 Vérifiée
7ème 4040 39.82 0.276 0.075 1.875 Vérifiée
8ème 4040 45.29 0.315 0.075 1.875 Vérifiée
9ème 3030 21.67 0.267 0.075 1.875 Vérifiée
10ème 3030 35.20 0.434 0.075 1.875 Vérifiée
11ème 3030 35.13 0.434 0.075 1.875 Vérifiée
12ème 3030 37.65 0.465 0.075 1.875 Vérifiée
Tab. VI.3 Vérification de la contrainte de cisaillement

VI.1.3.4. Vérification du noeud vis-à-vis des moments fléchissant :

Application :

67.45 + 42.34 ≥ 1.25 (19.90+22.53)

109.79 ≥ 53.04  vérifiée.

Fig.VI.2 Schéma des moments


fléchissant dans le noeud

Promotion 2008 86
Chapitre VI : Ferraillage des éléments structuraux

VI.1.3.5. Armatures transversales :


Les armatures transversales des poteaux sont calculées à l’aide de la formule suivante :

V u max = 46.83KN

VI.1.3.6. Condition d’espacement :


D’après l’article 7.4.2.2 des RPA99/ Version 2003, la valeur maximale est fixée comme suit:
En zone courante : t’  Min (b1/ 2, h1/2, 10l).
En zone nodale : t  10 cm
On adopte un espacement de 10 cm en zone nodale et 15 cm en zone courante
Zone courante :
g = lƒ/a = (0.7×4.59) / 0.60 = 5.35 > 5
Donc : a = 2.5

Soit : 3 cadre 3HA10 ; At = 3.14 cm²


La quantité d’armatures transversales minimale At / t.b en % est donnée comme suite :

g = 6 > 5, la section minimale  0.3%. (RPA99).

% > 0.3 %  vérifiée.

Zone nodale :

Soit : 3 cadre 3HA10 ; At = 3.14 cm²


La section minimale

% > 0.3 %  vérifiée.

Les cadres doivent être fermées par des crochets à 135° ayant une longueur égale à 10 cm

Promotion 2008 87
Chapitre VI : Ferraillage des éléments structuraux

Les résultats de ferraillage sont résumés dans le tableau suivant :

Asmin(RPA) Barres A choisi Barres At choisi St (cm) St (cm)


Section
(cm2) (long) (cm2) (trans) (cm2) (nodale) (courante)
8HA20
6060 32.4 33.18 3HA10 3.14 10 15
4HA16

5050 22.5 12HA16 24.13 3HA10 3.14 10 15

4040 14.4 8HA16 16.08 2HA8 2.01 10 15

3030 8.1 8HA14 12.32 2HA8 2.01 10 15

Tab. VI.4 Ferraillage des poteaux isolés

VI.1.3.7. Ferraillage des poteaux solidaires aux voiles :


Les sections d’acier maximales des poteaux attachés aux voiles sont inscrites dans le tableau
suivant :

Fig.VI.3 Le poteau le plus sollicité

As Barres A choisi Barres At choisi St (cm) St (cm)


Section
(cm2) (long) (cm2) (trans) (cm2) (nodale) (courante)
8HA25
6060 50.51 51.84 3HA10 3.14 10 15
4HA20
8HA20
5050 32.19 33.18 3HA10 3.14 10 15
4HA16
4HA20
4040 25.07 28.65 3HA8 2.01 10 15
8HA16

3030 15.22 8HA16 16.08 2HA8 2.01 10 15

Tab. VI.5 Ferraillage des poteaux attachés aux voiles

Promotion 2008 88
Chapitre VI : Ferraillage des éléments structuraux

Poteau attaché au voile Poteau isolé

4HA25
4HA20
2HA20
2HA16

3HA10
3HA10
60 cm
60 cm

4HA25
4HA20

2HA20
2HA16
Fig.VI.4 Schémas de ferraillage des
poteaux isolés et attachés aux voiles

VI.2. Ferraillage des poutres :


VI.2.1. Introduction :
Les poutres sont des éléments non exposées aux intempéries et sollicitées par des
moments de flexion et des efforts tranchants. Donc le calcul se fera en flexion simple avec les
sollicitations les plus défavorables en considérant la fissuration comme étant peu nuisible.
VI.2.2. Recommandation des RPA 99/version 2003 :
Le pourcentage total minimum des aciers longitudinaux sur toute la longueur de la poutre est
de 0.5% en toute section.
 Le pourcentage total maximum des aciers longitudinaux est de :
 4% en zone courante
 6 % en zone recouvrement.
Les poutres supportant de faibles charges verticales et sollicitées principalement par les forces
latérales sismiques doivent avoir des armatures symétriques avec une section en travée au
moins égale à la moitie de la section sur appui.
 La longueur minimale de recouvrement est de : 50Φ en zone III.
 Les armatures longitudinales supérieures et inférieures doivent être coudées à 90°.
Dans notre cas, nous allons ferrailler les poutres les plus sollicitées .Le ferraillage sera fait
pour une situation accidentelle (le cas le plus défavorable).
Les poutres en travée seront ferraillées pour une situation durable et en appui pour une
situation accidentelle.

Promotion 2008 89
Chapitre VI : Ferraillage des éléments structuraux

Le schéma ci-dessous montre l’emplacement des poutres porteuses et des poutres secondaires
dans notre structure.

Poutres porteuses

Poutres secondaires

Fig.VI.5 les poutres porteuses et les poutres secondaires

VI.2.3. Exemple de calcul :


VI.2.3.1. Ferraillage longitudinal :
a) Ferraillage en travées : (situation durable) ELU
B = 45×30 cm2; Fe = 400 MPa. ;
Mult = 79.4 KN.m (ETABS V 9.0.7)
Mser = 57.65 KN.m
D’après B.A.E.L 91 :
c=0,4399
c=0,2900
0.45m
= 0.113 d

= 0.1202

Z = d× (1- 0.4) = 0.385 m.

0.3m
348 MPa
Fig.VI.6 La section d’une poutre
longitudinale

As = 5.926 cm2

Promotion 2008 90
Chapitre VI : Ferraillage des éléments structuraux

b) Ferraillage sur appui : (situation accidentelle) G+Q+Ey


fbu = 18.48 MPa
Mmax = 130.04 KN.m , (ETABS V 9.0.7)
D’après B.A.E.L 91 :

= 0.143

= 0.1937
Z = d× (1- 0.4) = 0.373 m.

400 MPa

As = 9.85 cm2
Choix des barres : 4HA16 + 2HA12 Soit As = 10.30 cm2.

VI.2.3.2. Vérification nécessaire pour les poutres :


a/ La condition de non fragilité :

cm²  condition vérifiée.

b/ Pourcentage exigé par le RPA99 :

Le pourcentage total minimum des aciers longitudinaux sur toute la longueur de la poutre
0.5% en toute section : Amin > 0.5%.b.h.
Amin > 0.5%.(30×45) = 6.75 cm2.
On remarque que Amin est supérieur à la section calculée précédemment en travée
Donc : on adopte Amin.
Choix des barres : 6HA12. Soit As = 6.79 cm2

VI.2.3.3. Armatures transversales : (la contrainte tangentielle)


= 77.84 KN (ETABS V 9.0.7)

= 0.641 MPa.
= min (0.27fc28 /γb ; 7MPA) = 4.5MPA (fissuration peu nuisible).
  Condition Vérifiée.
Disposition constructive :
St: l’espacement des cours d’armatures transversaux.

Promotion 2008 91
Chapitre VI : Ferraillage des éléments structuraux

En zone nodale :
St≤ min (h/4; 12L) = 10cm.
En zone courante:
St ≤ h/2  St = 15 cm
h: la hauteur de la poutre.
St ≤ min (0.9d; 40cm)
St ≤ min (0.36; 40cm)  vérifiée
Section minimale des armatures transversales

At = 0.3 cm2
VI.2.3.4. Condition exigée par le RPA99 :
La quantité d’armatures transversales minimales est donnée par :
At = 0.003Stb
At = 0.003×0.10×0.30 = 0.9 cm2 (en zone nodale)
At = 0.003×0.15×0.30 = 1.35 cm2 (en zone courante)
Soit 1 cadre de HA8 + un étrier de HA8 = 2.01 cm2.
Résumé :
 Armatures longitudinales en travée : 6HA12 (principale)
 Armatures longitudinales sur appuis : 4HA16 + 2HA12 (principale)
 Armatures longitudinales en travée : 3HA16 (secondaire)
 Armatures longitudinales sur appuis : 3HA16 + 3HA12 (secondaire)
 Espacement de : 10 cm en zone nodale et 15 cm en zone courante.
 Longueur de recouvrement L = 0.8m.
 Armatures transversales : un cadre + un étrier de HA8.
Poutres principales :

Section As calculé As RPA Choix des As choisie


(cm2) (cm2) (cm2) barres (cm2)
4HA16
Sur appui 9.85 6.75 10.30
45 x 30 2HA12
En travée 5.92 6.75 6HA12 6.79

Poutres secondaires :

Section As min As RPA Choix des As choisie


(cm2) (cm2) (cm2) barres (cm2)
3HA16
Sur appui 9.02 5.25 9.42
35 x 30 3HA12
En travée 4.94 5.25 3HA16 6.03

Promotion 2008 92
Chapitre VI : Ferraillage des éléments structuraux

Schémas de ferraillage:

Sur appui En travée


2HA12 1HA12
4HA16 2HA16

1cadre + 1cadre +
45 cm 1étrier HA8 1étrier HA8

3HA12 6HA12
30 cm

Fig.VI.7 Ferraillage des poutres principales (3045)


Sur appui En travée

3HA16 3HA16

3HA12

1cadre + 1cadre +
35 cm 1étrier HA8 1étrier HA8
3HA12

3HA16 3HA16
30Fig.VI.8
cm Ferraillage des poutres secondaires (3035)
VI.3. Vérification de l’influence de l’effort tranchant au voisinage des
appuis :
VI.3.1. Appui de rive :
a. Vérification de la section d’armatures longitudinales inférieures :
On doit vérifiée que :

6.79 10-4 ≥ 0.07781.15/400 = 2.2310-4  condition vérifiée.

Promotion 2008 93
Chapitre VI : Ferraillage des éléments structuraux

b. Vérification de l’effort tranchant :

Vu ≤ 0.267.a.b.fc28.
b = 0.30 m
fc28 = 25MPa.
a = La-2cm
La = longueur d’ancrage.
On choisit un crochet droit.
2 cm
La = ls - 24.69Φl
a
Φl : Armatures longitudinales.
ls : Longueur de scellement droit.
ls = 35Φl (fe E400, ψs = 1.5, fc28 = 25 MPa)
La= (35 – 24.69) 1.2 = 12.37 cm.
La,min = r + 0.5Φl
r = 5.5Φl
La,min = 6 1.2 = 7.2 cm.
a = 12.37 - 2 = 10.37cm.
La longueur d’appui «a» doit vérifier la condition suivante:

≤ a ≤ 0.9d

0.243 cm ≤ a = 10.37 cm ≤ 36.45 cm  condition vérifiée.


Vu = 0.0778 MN ≤ 0.2670.10370.325 = 0.208 MN  condition vérifiée.

VI.3.2. Appui intermédiaire:

Puisque on a :

= 0.295 ≥ 0

On doit vérifiée :

A si ≥ 0.47 cm2.  Condition vérifiée.

Promotion 2008 94
Chapitre VI : Ferraillage des éléments structuraux

VI.4. Ferraillage des voiles :


VI.4.1. Introduction :
Le ferraillage des voiles s’effectuera selon le règlement BAEL91 et les vérifications selon les
Règles Parasismiques Algériennes RPA 99/Version 2003.
Sous l’action des forces horizontales (séisme, vent) ainsi que les forces dues aux charges
verticales, le voile est sollicité à la flexion composée avec effort tranchant.
Les sollicitations engendrées dans le voile sont :
 Moment fléchissant et effort tranchant provoqués par l’action du séisme.
 Effort normal du à la combinaison des charges permanentes, d’exploitations et la
charge sismique.

Voiles pleins :
Le ferraillage des voiles comprendra essentiellement :
 Des aciers verticaux
 Des aciers horizontaux.
a) Aciers verticaux :
La disposition du ferraillage vertical se fera de telle sorte qu’il reprendra les contraintes de la
flexion composée en tenant compte des prescriptions imposées par le RPA99/version 2003.
1. L’effort de traction engendré dans une partie du voile doit être repris en totalité par les
armatures dont le pourcentage minimal est de 0.20% de la section horizontale du béton
tendu.
2. Les barres verticales des zones extrêmes devraient être ligaturées avec des cadres
horizontaux dont l’espacement ne doit pas être supérieur à l’épaisseur du voile.
3. Si des efforts importants de compression agissent sur l’extrémité, les barres verticales
doivent respecter les conditions imposées aux poteaux.
4. Les barres verticales du dernier niveau doivent être munies de crochets à la partie
supérieure. Toutes les autres barres n’ont pas de crochets (jonction par recouvrement).
5. A chaque extrémité du voile l’espacement des barres doit être réduit de moitié sur 1/10
de la largeur du voile, cet espacement doit être au plus égal à 15cm.
b) Aciers horizontaux :
1. Les aciers horizontaux seront disposés perpendiculairement aux faces du voile.
2. Elles doivent être munies de crochets à 135° ayant une longueur de 10Φ.
3. Dans le cas où il existe des talons de rigidité, les barres horizontales devront être
ancrées sans crochets si les dimensions des talons permettent la réalisation d'un
ancrage droit.
c) Règles communes :
L’espacement des barres horizontales et verticales doit être inférieur à la plus petite des
deux valeurs suivantes :
 S ≤ 1.5e e : Epaisseur du voile.
 S ≤ 30 cm

Promotion 2008 95
Chapitre VI : Ferraillage des éléments structuraux

Les deux nappes d’armatures doivent être reliées avec au moins 4 épingles au mètre carré.
Dans chaque nappe, les barres horizontales doivent être disposées vers l’extérieur.
Le diamètre des barres verticales et horizontales des voiles (à l’exception des zones d’about)
ne devrait pas dépasser 1/10 de l’épaisseur du voile.
Les longueurs de recouvrement doivent être égales à :
 40Φ pour les barres situées dans les zones ou le reversement du signe des efforts
est possible.
 20Φ pour les barres situées dans les zones comprimées sous l’action de toutes les
combinaisons possibles des charges.
Le calcul se fera pour des bandes verticales dont la largeur d est déterminée à partir de :

Où L’ : la longueur de la zone comprimée.


Pour déterminer les armatures verticales, on utilisera la méthode des contraintes.
Pour le ferraillage on a partagé l’ouvrage en deux zones.
Zone I : RDC (épaisseur = 25 cm)
Zone II : 1er-12ème étage. (épaisseur = 15 cm)
Le schéma suivant représente la disposition des voiles dans notre structure :

V7
’V6 V7 V6 ’ V8
’ ’ ’

Fig.VI.9 Zone 1 Fig.VI.10 Zone 2

VI.4.2. Exemple de calcul :


a) Ferraillage vertical :
Nous proposons le calcul détaillé du voile V1 (L = 3.15 m) du RDC :
Détermination des sollicitations :

M max = 2009.78 KN.m I = (0.25×3.153)/12 = 0.65 m4


N cor = 882.61 KN v = h/2 = 1.575 m
Ω = 0.787 m2

Promotion 2008 96
Chapitre VI : Ferraillage des éléments structuraux

Armatures verticales:
σ2 = -3.75
σ1 = Mpa=
σ’2 α
σ1= 5.99 Mpa
d
σ2 = Lt = L’ σ1= 5.99 Mpa

σ2 = -3.75 Mpa
L= 3.15 m
Calcul de L’ : e
Lt = L ( ) = 3.15 ( ) = 1.21 m
L’= L - Lt = 3.15 – 1.21 = 1.94 m
= 1.29 m soit : d =1.29 m

Calcul de σ2’ :
d > Lt donc d dans la zone comprimée alors σ2’ = 0 (d = Lt =1.21 m)
I = (0.25 × 1.21 )/12 = 0.037 m4
’ 3

v'= 1.21 / 2 = 0.61 m


Ω’= 0.25 ×1.21 = 0.3 m2
Donc:
N1= (Ω’/2) × ( σ2 + σ2’)  N1= -562.5 KN
M1= (I’/2v’) × ( σ2’- σ2)  M1= 113.73 KN.m

e0 = = - 0.20 m  C le centre de pression se trouve à l’intérieur de la section entre les

deux traces des armatures  S.E.T (section entièrement tendue).



Soit : c = c = 0.05 m
ea1 = d/2 – e0 – c = 0.355 m
ea2 = d/2 + e0 – c’ = 0.805 m

ea1
G
e0
ea2 C

As = As + As’ = 14.06 cm2


As/ml/face = 5.81 cm2

Armatures minimales exigées par le RPA 99/Version2003:

D’après l’Article 7.7.4.1 des RPA 99/Version2003:


ARPA = 0.20% b Lt
b : Epaisseur du voile.
Lt : Longueur de la section tendue.

Promotion 2008 97
Chapitre VI : Ferraillage des éléments structuraux

ARPA = 0.20%×0.25×1.21 = 6.05 cm2


ARPA/ml/face = 2.5 cm2/ml/face.
Le pourcentage minimal :
Amin = 0.15% × b × h = 0.15% × 0.25 × 3.15 = 11.81 cm2
Amin/ml/face = 1.875 cm2/ml/face.
Donc : ASV = max (As, Amin, ARPA) = 14.06 cm2.
Le ferraillage sera fait pour la moitie du voile grâce à la symétrie :
As = 2 × 5.81 × (3.15/2) = 18.3 cm2. (Pour les 2 faces)
En zone courante : soit 14HA12 (As = 21.55 cm2)
En zone d’about : soit 6HA12 (As = 9.24 cm2)
Espacement :
- En zone courante : St ≤ min (1.5e ; 30) = 20 cm.
Soit : St = 20 cm.
- En zone d’about : Sta = St/2 = 10cm
Le ferraillage donné dans les tableaux ci-dessous est le ferraillage total du voile (pour les deux
sens).
Voile V1, V2 V3, V4 V5 V6, V6’ V7, V7’ V8 V10 V9, V11
Zone I I I I I I I I
M (KN.m) 2009.8 1648.8 2732.2 143.8 5085.9 1941.8 42.36 1787.5
N (KN) 882.61 1025.2 949.87 377.18 1101.9 1707.6 265.47 962.75
L (m) 3.15 3 3 0.8 5.3 2.75 0.4 2.2
c = c' (cm) 5 5 5 5 5 5 5 5
σ1 (MPa) 5.99 5.763 6.731 7.115 5.179 8.65 9.025 10.607
σ2 (MPa) -3.75 -3.03 -4.198 -3.343 -3.516 -3.682 -3.715 -7.107
As/ml/face
5.81 4.73 6.56 2.35 5.57 5.75 8.3 4.44
(cm2)
Asmin/ml/face
1.875 1.875 1.875 1.875 1.875 1.875 1.875 1.875
(cm2)
AsRPA/ml/
2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5 2.5
face (cm2)
As adop (cm2) 2
18.3 14.19 19.68 2.35 29.52 31.62 6.64 7.81
faces
St d’about
10 10 10 10 10 10 10 10
(cm)
St courante
20 20 20 20 20 20 10 20
(cm)
HA d’abouts
6HA14 6HA14 6HA14 4HA14 10HA14 6HA16 2HA14 4HA14
(cm2)
HA courante
14HA14 14HA14 14HA14 4HA14 20HA14 12HA16 4HA14 8HA14
(cm2)

Tab. VI.6 Ferraillages des voiles (zone I)

Promotion 2008 98
Chapitre VI : Ferraillage des éléments structuraux

V2, V’2
Voile V1, V2 V3, V’3 V5 V6, V6’ V7, V7’ V8, V8’ V10 V9, V11
V4, V’4
Zone II II II II II II II II
M (KN.m) 1106.1 120.44 1799.3 462.48 3960.7 188.3 68.76 1227.5
N (KN) 543.1 292.57 827.1 622.35 1632.6 460.48 239.18 824.47
L (m) 3.15 0.8 3 1.1 5.3 0.8 0.4 2.2
c = c' (cm) 3 3 3 3 3 3 3 3
σ1 (MPa) 5.61 9.97 9.83 19.06 7.7 15.61 21.18 12.64
σ2 (MPa) -3.31 -5.09 -6.16 -11.52 -3.59 -7.93 -13.2 -7.65
As/ml/face
3.1 4.76 5.77 10.79 4.07 7.44 12.36 7.17
(cm2)
Asmin/ml/face
1.125 1.125 1.125 1.125 1.125 1.125 1.125 1.125
(cm2)
AsRPA/ml/
1.5 1.5 1.5 1.5 1.5 1.5 1.5 1.5
face (cm2)
As adop (cm2) 2
9.77 3.81 17.32 11.87 21.57 5.95 4.94 15.77
faces
St d’about
10 10 10 10 10 10 10 10
(cm)
St courante
20 20 20 20 20 20 10 20
(cm)
HA d’abouts
6HA12 4HA12 6HA12 4HA12 10HA12 4HA12 2HA14 4HA14
(cm2)
HA courante
14HA12 4HA12 14HA12 8HA12 20HA12 4HA12 4HA14 8HA14
(cm2)

Tab. VI.7 Ferraillages des voiles (zone II)

b) Ferraillage horizontal :
Vérification des voiles à l’Effort tranchant :
La vérification de la résistance des voiles au cisaillement se fait avec la valeur de l’effort
tranchant trouvé à la base du voile, majoré de 40% (Article 7.7.2 des RPA99/Version 2003)

La contrainte de cisaillement est b = 1.4

Promotion 2008 99
Chapitre VI : Ferraillage des éléments structuraux

Avec :
Vu : Effort tranchant à la base du voile
b0 : Epaisseur du voile
d : Hauteur utile = 0.9 h
h : Hauteur totale de la section brute
La contrainte limite est : b = 0.2 fc28
Il faut vérifier la condition suivante : b  b

Calcul du ferraillage horizontal résistant à l'effort tranchant :


La section At des armatures d’âmes est donnée par la relation suivante :

k =0 en cas de fissuration jugé très préjudiciable ; en cas de reprise de bétonnage non munie
d’indentation dans la surface de reprise.
K=1 en flexion simple, sans reprise de bétonnage.
K=1+3σcm/fc28 en flexion composée avec N, effort de compression.
K=1-10σtm/fc28 en flexion composée avec N, effort de traction.
σtm, σcm ; étant la contrainte moyenne de traction et de compression obtenus en divisant l’effort
normal de calcul par la section du béton.
Dans notre cas, on n’a pas de reprise de bétonnage ; donc on prend k=0.
D’autre part le RPA 99/2003 prévoit un pourcentage minimum de ferraillage qui est de l’ordre
de :
0.15% de la section du voile considérée si : τb ≤ 0.025fc28.
0.25% de la section du voile considérée si : τb > 0.025fc28
Exemple de calcul :
Voile 1 :

b = 1.4

tb = 1.16 Mpa
b = 0.2 x 25 = 5 Mpa

b ≤ b  condition vérifiée
St ≤ min (1.5 a; 30 cm).
St = 20 cm

At ≥ 1.815 cm2

Promotion 2008 100


Chapitre VI : Ferraillage des éléments structuraux

Choix des barres :


Les résultats sont résumés dans le tableau ci-après :

Voile h Vu b At Choix (ml) St


V1 3.15 543.60 1,074 1,678 8HA10 20
V2 3 507.18 1,052 1,644 8HA10 20
V3 3 267.30 0,554 0,866 8HA10 20
V4 3 404.46 0,839 1,311 8HA10 20
V5 3 624.43 1,295 2,024 8HA10 20
V6 1.1 162.21 0,918 1,434 8HA10 20
V7 5.3 605.56 0,711 1,111 8HA10 20
V8 2.75 715.95 1,620 2,531 8HA10 20
V9 2 697.80 2,171 3,392 8HA10 20
V10 0.4 15.65 0,243 0,380 8HA10 20
V11 2.2 267.15 0,756 1,181 8HA10 20

Tab. VI.8 Ferraillage horizontal des voiles

VI.5. Ferraillage des linteaux :


Le schéma suivant montre le voile avec ouvertures :
Le ferraillage de ce dernier sera mené suivant les étapes
suivantes :
Linteau
Contraintes admissibles de Cisaillement :
Ouverture
a. Premier cas : b  0.06 fc28
Les linteaux sont calculés en flexion simple avec M et T, on
devra disposer :

- Des aciers longitudinaux de flexion (Al).


- Des aciers transversaux (At). 0.80m 1.20m 0.80m
- Des aciers en partie courante (Ac).
Fig.VI.11 Voile avec ouverture

Promotion 2008 101


Chapitre VI : Ferraillage des éléments structuraux

1. Aciers longitudinaux : Al
Ils sont donnés par la formule suivante :

Tel que :
M : Moment dû à l’effort tranchant (V = 1.4 Vcalcul).
Z = h-2d
h : Hauteur total du linteau.
d : Enrobage.

2. Aciers transversaux : At

- Linteaux longs (g = L/ h >1)

St : Espacement des cours d’armatures transversales.


At : Section des cours d’armatures transversales.
V = 1.4 V calcul
L : Portée du linteau.

- Linteaux courts (g = L/ h 1)

V = min (V1, V2)


V2 = 2 V calcul
V1 = ( Mci + Mcj) / Lij
Mc = Al fe Z

b. Deuxième cas : b  0.06 fc28


Pour ce cas, il y a lieu de disposer le ferraillage longitudinal (supérieur et inférieur),
transversal et de la partie courante suivant le minimum réglementaire.
Les sollicitations (M, V) sont reprises suivant des bielles diagonales (de compression et de
traction) suivant l’axe moyen des armatures diagonales (AD) à disposer obligatoirement.
Le calcul des ces armatures se fait suivant la formule :
AD = V/ (2 fe sin ) avec: tg  = (h - 2d)/L
V de calcul (sans majoration).

Promotion 2008 102


Chapitre VI : Ferraillage des éléments structuraux

Ferraillage minimal :
a. Armatures longitudinales :
(Al, Al’) 0.0015bh
Avec:
b : Epaisseur du linteau.
h : Hauteur du linteau.

b. Armatures transversales :
Pour b  0.025 fc28 At 0.0015bs
Pour b > 0.025 fc28 At 0.0025bs

c. Armatures en section courante (armature de peau).


Les armatures longitudinales intermédiaires ou de peau A c (en deux nappes) doivent être au
total d’un minimum égal à 0.20%
Ac 0.002bh

Exemple de calcul :
Nous proposons le calcul détaillé du linteau du voile 2 au niveau du 1er étage
Caractéristiques du linteau :
 h = 1.06 m
 L = 1.20 m
 b = 0.15m
Détermination des sollicitations : les résultats obtenus sont donnés par le logiciel ETABS
V = 193.68 KN M = 112.05 KN.m
Majoration de l’effort tranchant :
= 1.4 Vu calcul
= 271.15 KN

Vérification de la contrainte de cisaillement :

D’après les RPA99, on a :


τ b = V / b0  d
τb = 0.27/ (0.150.954) = 1.89 MPa
τb = 1.89 MPa  = 5MPa
La condition de la contrainte de cisaillement est vérifiée

Promotion 2008 103


Chapitre VI : Ferraillage des éléments structuraux

Calcul des armatures :


τb = 0.06 x 25 = 1.5 MPa
τb = 1.89 MPa > 1.5 MPa
Dans ce cas, on devra disposer :
Des aciers longitudinaux (Al, Al’) de flexion
Des aciers transversaux (At)
Des aciers en partie courante (Ac)
Des aciers diagonaux (AD)

Calcul de (Al) :
Section minimale exigée par le RPA99/Version 2003 :
(Al, Al’) ≥ 0.0015  15  106 = 2.39 cm²

Calcul de (At):
τb = 1.89 MPa > 0.025 fc28 = 0.625 MPa.
Condition minimale du RPA 99/Version 2003 :
At ≥ 0.0025  b  S = 0.0025  15  15 = 0.56 cm²

Calcul de (Ac):
Ac ≥ 0.002  b  h = 0.002  15  106 = 3.18 cm²

Calcul de (AD):

τb = 1.89 MPa > 1.5 MPa


AD = V/ (2fe. sin α)
tg (α) = (h-2d’)/L
AD = (0. 193 / 2  400  0.64)
AD = 3.77 cm²
Section minimale exigée par le RPA 99/Version 2003:
AD = 0.0015  b  h = 0.0015151.06 = 2.39 cm²
Donc : AD = max (AD calculée, AD RPA)
AD = 3.77 cm²

Ferraillage final pour les linteaux :

• Al = 2.39 cm² soit: 2HA14 (3.08 cm²)


• At = 0.56 cm² soit: 2 HA 8 (1.01 cm²)
• Ac = 3.18 cm² soit: 4HA12 (4.52 cm²)
• AD = 3.77 cm² soit: 4HA12 (4.52 cm²)

Promotion 2008 104


Chapitre VI : Ferraillage des éléments structuraux

1cadre 8
St10 cm

AD= 4HA12

AD= 4HA12

St=20cm

Al 2HA12

At

Ac 4HA12

AD 4HA12

b
Coupe A - A

Fig.VI.12 Schéma du ferraillage de linteau

HA14
20m

25cm

HA10

Fig.VI.13 Schéma de ferraillage du voile V1 de RDC

Promotion 2008 105


Etude d’un bâtiment en R+12 selon les RPA 99 / Version 2003

Chapitre
Chapitre
VII
VII

ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE
Chapitre VII : Etude de l’infrastructure

ETUDE DE L’INFRASTRUCTURE

VII.1. Etude du voile périphérique :


VII.1.1. Dimensionnement:
D'après le RPA99/version 2003, le voile périphérique doit avoir les caractéristiques
minimales suivantes:
- Epaisseur ≥ 15 cm.
- Les armatures sont constituées de deux nappes.
- Le pourcentage minimum des armatures est de 0.10 % dans les deux sens
(horizontal et vertical)
On adopte une épaisseur e = 20 cm.
La hauteur du voile périphérique = 4 m.
VII.1.2. Détermination des sollicitations:
Dans notre cas, le voile n’est plus un élément porteur, donc on est en présence d’un voile
écran travaillant comme étant une dalle pleine encastré sur 4 cotés dont les charges qui lui
sont appliquées sont les poussées des terres.
Q=
Pi = γd . h. kb.
Kb : Coefficient de poussée Kb = tg2 [( )-( )].
h : la hauteur totale du voile. h = 4 m.
γd : Poids spécifique du remblai γd = 1.8 t/m3.
φ : Angle de frottement de remblai φ = 30°.
Kb = 0.33
Pi = 2.4 t. (h = 4 m)
P0 = 0 t (h = 0 m)
Pmoy = (P0 + Pi) / 2 = 1.2 t
1.2 t 4m

2.4 t
VII.1.3. Ferraillage du voile périphérique :
Le voile dans ce cas fonctionne comme une dalle pleine. Les appuis sont constitués par les
poteaux et les poutres qui sont soumis à la pression des terres.
En fonction du rapport des dimensions en plan ( ) mesurés entre nus d’appuis
(avec lx < ly), et du coefficient de poisson du matériau, les tables de BARES nous
permettent de déterminer les coefficients μ x et μy. Le calcul se fait à l’ELU avec et à
l’ELS avec

Promotion 2008 106


Chapitre VII : Etude de l’infrastructure

Etape de calcul :
: Moment dans le sens de la petite portée.
: Moment dans le sens de la grande portée.
On prend :
Me = 0.3 M0 : appui de rive.
Me = 0.5 M0 : appui intermédiaire
Mt = 0.85 M0 : travée de rive.
Mt = 0.75 M0 : travée intermédiaire.
Calcul des moments fléchissants
Le calcul se fait pour une bande de 1m de largeur.
a) l’ELU :

α= = 0.8 > 0.4 la dalle travaille dans les deux sens.
A partir du tableau de Barres :
μx = 0.0561
μy = 0.5959
D’où :
Les moments pour les deux bandes de largeur sont:
M0x = 0.0561 × 1.2 × 42 = 1.077 t.m/ml
M0y = 0.5959 × 1.077 = 0.642 t.m/ml
- Bande de largeur de 1m parallèle à lx :
Mtx = 0.75 × M0x = 0.81 t.m/ml
Max = 0.50 × M0x = 0.54 t.m/ml
- Bande de largeur de 1m parallèle à ly :
Mty = 0.75 × M0y = 0.48 t.m/ml
May = 0.50 × M0x = 0.54 t.m/ml
Ferraillage :
Dans le sens (x x’) Dans le sens (y y’)
Sur appui En travée Sur appui En travée
Mu (KN.m) 5.4 8.1 5.4 4.8
0.012 0.018 0.012 0.011
α 0.015 0.023 0.015 0.014
Z (m) 0.179 0.178 0.179 0.179
2
As (cm /ml) 0.87 1.31 0.87 0.77
As min (cm2/ml) 2.42 2.42 2.42 2.42
2
As RPA (cm /ml) 2 2 2 2
Choix des barres 4HA10 4HA10 4HA10 4HA10
2
As Choix (cm /ml) 3.14 3.14 3.14 3.14
Espacement (cm) 20 20 20 20
Tab.VII.1 Ferraillages des voiles périphériques à L’ELU

Promotion 2008 107


Chapitre VII : Etude de l’infrastructure

b) l’ELS :
α= = 0.8 > 0.4  la dalle travaille dans les deux sens.
A partir du tableau de Barres :
μx = 0.0628
μy = 0.7111
D’où :
Les moments pour les deux bandes de largeur sont:
M0x = 0.0628 × 1.2 × 42 = 1.206 t.m/ml
M0y = 0.7111 × 1.206 = 0.857 t.m/ml
- Bande de largeur de 1m parallèle à lx :
Mtx = 0.75 × M0x = 0.910 t.m/ml
Max = 0.50 × M0x = 0.603 t.m/ml
- Bande de largeur de 1m parallèle à ly :
Mty = 0.75 × M0y = 0.643 t.m/ml
May = 0.50 × M0x = 0.603 t.m/ml
Ferraillage :
Dans le sens (x x’) Dans le sens (y y’)
Sur appui En travée Sur appui En travée
Mu (KN.m) 6.03 12.06 6.03 6.43
0.0131 0.0263 0.0131 0.014
α 0.0165 0.0333 0.0165 0.0176
Z (m) 0.178 0.156 0.178 0.178
As (cm2/ml) 0.97 2.22 0.97 1.04
As min (cm2/ml) 2.42 2.42 2.42 2.42
As RPA (cm2/ml) 2 2 2 2
Choix des barres 4HA10 4HA10 4HA10 4HA10
As Choix (cm2/ml) 3.14 3.14 3.14 3.14
Espacement (cm) 20 20 20 20

Tab.VII.2 Ferraillages des voiles périphériques à L’ELS


VII.2. Etude des fondations :
VII.2.1. Introduction :
Les éléments de fondations ont pour objet de transmettre au sol les efforts apportés par les
éléments de la structure (poteaux, murs, voiles …). Cette transmission peut être directe (cas
des semelles reposant sur le sol ou cas des radiers) ou être assurée par l’intermédiaire d’autres
organes (cas des semelles sur pieux).
La détermination des ouvrages de fondation en fonction des conditions de résistance et de
tassement liées aux caractères physiques et mécaniques des sols.
Le choix du type de fondation dépend de :
 Le type d’ouvrage à construire.
 La nature et l’homogénéité du bon sol.

Promotion 2008 108


Chapitre VII : Etude de l’infrastructure

 La capacité portante du terrain de fondation.


 La raison économique.
 La facilité de réalisation.
VII.3.2. Choix du type de fondations :
Avec une capacité portante du sol égale à 2 bars, Il y a lieu de projeter à priori, des fondations
superficielles de type :
 Semelles filantes.
 Radier évidé.
 Radier général.
Nous proposons en premier lieu des semelles filantes. Pour cela, nous allons procéder à une
petite vérification telle que :
La surface des semelles doit être inférieure à 50% de la surface totale du bâtiment
(S semelle / S bâtiment < 50 %).
La surface de la semelle est donnée par :

Avec : Nser = NG + NQ
= 2 bars = 20 t/ m
VII.3.3. Bloc 1 :
Les surfaces des semelles isolées revenant à chaque poteau et à chaque voile sont données
par les tableaux suivants :
N ser S sem N ser S sem N ser S sem
sem sem sem
(KN) (m²) (KN) (m²) (KN) (m²)
1 88,17 0,44 19 1603,83 8,02 V1 1196,13 5,98
2 110,47 0,55 20 1576,38 7,88 V2 1277,15 6,39
3 99,98 0,50 21 1666,07 8,33 V3 1358,40 6,79
4 83,71 0,42 22 1698,3 8,49 V4 1020,63 5,10
5 91,49 0,46 23 1038,27 5,19 V5 1198,71 5,99
6 100,66 0,50 24 930,33 4,65 V6 918,37 4,59
7 100,96 0,50 25 1104,96 5,52 V7 1234,61 6,17
8 76,19 0,38 26 1174,51 5,87 V8 843,21 4,22
9 151,98 0,76 27 1152,47 5,76 V9 1273,55 6,37
10 169,74 0,85 28 1207 6,04 V10 879,65 4,40
11 158,67 0,79 29 1473,19 7,37 V11 311,84 1,56
12 115,49 0,58 30 1639,03 8,20 V12 378,72 1,89
13 147,67 0,74 31 1412,95 7,06 V13 747,93 3,74
14 712,33 3,56 32 956,16 4,78 Somme Surface = 63.19
15 844,84 4,22 33 1132,53 5,66
16 881,04 4,41 34 1266,77 6,33
17 1434,78 7,17 35 745,31 3,73
18 1516,26 7,58 36 791,97 3,96
Surface =147.3 m²
Tab.VII.3 les surfaces des poteaux et des voiles (bloc 1)

Promotion 2008 109


Chapitre VII : Etude de l’infrastructure

Surface totale des semelles : S semelle = 210.49 m²


Surface totale du bâtiment : S bâtiment = 367.67 m²
Vérification:

Alors on déduit que la surface totale des semelles dépasse 50 % de la surface d'emprise du
bâtiment ce qui induit le chevauchement de ces semelles. Ceci qui nous amène à proposer un
radier général comme fondation .Ce type de fondation présente plusieurs avantages qui sont :
 L'augmentation de la surface de la semelle (fondation) qui minimise la forte pression
apportée par la structure.
 La réduction des tassements différentiels.
 La facilité de l’exécution.
VII.2.3.1. Pré dimensionnement du radier :
L’épaisseur du radier doit satisfaire les conditions suivantes
a) Condition forfaitaire :

L max = 5 m d’où: hr ≥ 50 cm.


On prend: hr = 60 cm
b) Condition de la longueur élastique :

; et
Le : longueur élastique ;
E : module d’élasticité ;
I : inertie d’une bande d’un mètre de radier ;
Kb : coefficient de raideur du sol ;
b : largeur du radier.

Avec :
L max = 5 m, E = 3.21×106 t/m2, K= 4000 t/m3

D’où: = 0.73 m

On prend: hr = 80 cm.

c) Condition de cisaillement :
L’épaisseur du radier sera déterminée en fonction de la contrainte de cisaillement du radier.
D’après le BAEL

Promotion 2008 110


Chapitre VII : Etude de l’infrastructure

D’ où :
Vu : valeur de calcul de l’effort tranchant à l’ELU.
Avec :
L max : la plus grande portée de la dalle.

On a :
Nu = 5316.81 t
S = 367.67 m²
L max = 5 m h  26.40 cm
b = 1,15
fcj = 25×102 t/m²
Le choix final :
La valeur de l’épaisseur du radier à adopter est : hr = 80 cm.
VII.2.3.2. Calcul de la surface du radier :
La surface du radier est déterminée en vérifiant la condition suivante :
D’ou:
N = (N radier + N bâtiment) = (G radier+G voile périphérique + G bâtiment) = 4984.23 t
σ adm = 20 t/m² Alors: S min= 249.21 m²
L’emprise totale du bâtiment est de: 367.67 m²
La surface du bâtiment est supérieure à la surface nécessaire du radier, à cet effet, nous avons
prévu un débordement (D).
VII.3.3.3. Calcul du D (débordement) :
D ≥ Max (hr /2, 30cm) = 40 cm
Soit : D = 40 cm
D’où: Sr = S + D × P = 367.67 + 0.4 × 79.1 = 399.31 m²
Sr : Surface du radier.
S : Surface totale du bâtiment.
P : Périmètre du bâtiment
Alors la surface du radier est Sr = 399.31 m²
VII.2.3.4. Vérification du radier :
a) Vérification à l’effet de sous pression :
Elle est jugée nécessaire pour justifier le non soulèvement du bâtiment sous l’effet de la sous
pression hydrostatique .On doit vérifier :
W    h Sr
Avec :
W : Poids total du bâtiment à la base du radier = Wbat+Wrad = 4984.23 t
: Coefficient de sécurité vis-à-vis du soulèvement (α =1.5)
 : Poids volumique de l’eau ( = 1t/m3)

Promotion 2008 111


Chapitre VII : Etude de l’infrastructure

h : Profondeur de l’infrastructure (h = 4 m)
Sr : Surface du radier (Sr = 399.31 m²)
  h Sr = 1.514399.31 = 2395.86 t  4984.23 t vérifiée
Donc il n'y a pas de risque de soulèvement.
b) Vérification au non poinçonnement :
D’après les règles des BAEL91, le poinçonnement se fait par expulsion d’un bloc de béton de
forme tronconique à 45°. La vérification se fait pour le voile le plus sollicité.
Dans notre cas, on a le voile V8 de longueur 3 m
Nu = 1.35 Ng +1.5Nq
Nu = 170.76 t
Ce qui donne un effort normal pour une bande de un mètre linéaire (1ml)
Nu /ml = 170.76 / 3 = 56.92 t/ml
Nu /ml = 0.5692 MN/ml
Nous devons vérifier :
Nu  0.045µc hr fc28
Avec :
hr : Epaisseur du radier.
µc : Périmètre du contour cisaillé, projeté sur le plan moyen du radier.
µc = 2 (a + b +2 hr )
a,b: Dimensions du voile
µc= 2 (3 + 0.25 + 2 × 0.8) = 9.7 m
Nu = 0.045 × 9.7 × 0.8 × 25 = 8.73 MN
Nu = 0.569 MN  Nu = 8.73 MN vérifiée
Donc il n’y a pas de risque de poinçonnement du radier.
VII.2.3.5. Caractéristiques géométriques du radier:
 Centre de gravite du radier :
XG = 11.64 m
YG = 8.035 m
 Centre de masses du bâtiment :
XG = 11.462 m
YG = 7.79 m
 Détermination de l’excentricité :
ex = 0.18 m
ey = 0.25 m
 Inerties du radier :

Promotion 2008 112


Chapitre VII : Etude de l’infrastructure

Les inerties du radier sont représentées dans les tableaux ci après :

Panneau b(m) h(m) Ixx (m4) A(m2) Dx (m) ADx2(m4) Ix (m4)


1 15.75 23.85 17805.92 374.06 0.285 30.38 17836.3
2 1.55 12.85 274.07 19.92 - 5.415 584.1 858.17
Total Ix = 18694.47

Panneau b(m) h(m) Iyy (m4) A(m2) Dy (m) ADy2(m4) Iy (m4)


1 15.75 23.85 7765.13 374.06 - 0.16 9.58 7824.98
2 1.55 12.85 3.99 19.92 8.49 1435.84 1439.83
Total Iy = 9264.81
Tab.VII.4 les inerties du radier (bloc 1)

VII.2.3.6. Vérification de la stabilité du radier:


a) Vérification de la contrainte du sol sous les charges verticales :
La contrainte du sol sous le radier ne doit pas dépasser la contrainte admissible.

Donc il faut vérifier :

N : effort normal du aux charges verticales.


N = 4984.23 t

Vérifiée

b) Vérification de la stabilité du radier :


La vérification de la stabilité du radier est menée sous les combinaisons suivantes :
Accidentelles : 0.8 G  E
D’après les RPA99/Version2003 (art 10.1.5) le radier reste stable si :
: L’excentricité de la résultante des charges verticales.
: Moment dû au séisme.
N : Charge verticale permanente

N (t) Mx (t.m) My (t.m) ex (m) ey (m) Lx/4 Ly/4 Remarque


0.8G  E 4984.23 8088.63 9771.06 1.62 1.96 5.96 4.32 Vérifiée

Tab.VII.5 Résultats de calcul de la stabilité du radier (bloc 1)

La stabilité du radier est vérifiée dans les deux sens.

Promotion 2008 113


Chapitre VII : Etude de l’infrastructure

c) Diagramme trapézoïdal des contraintes :

N : effort normal dû aux charges verticales.


M : effort de renversement dû au séisme.
IX = 18694.47 m4 ; vx = 11.64 m
IY = 9264.81 m4 ; vy = 8.035 m
S : surface du radier

Sens (X-X) Sens (Y-Y)


N(t) 4984.23 4984.23
M(t.m) 8088.63 9771.06
σ1 (t/m2) 17.52 20.95
σ2 (t/m2) 7.45 4.01
σm (t/m2) 15.00 16.71
Tab.VII.6 résultats de calcul des contraintes (bloc 1)

σm < σsol = 20 t /m2 donc le non renversement est vérifié dans les deux sens .
VII.2.4. Bloc 2 :
N ser S sem N ser S sem N ser S sem
sem sem sem
(KN) (m²) (KN) (m²) (KN) (m²)
1 680,78 3,40 16 1357,66 6,79 V1 1230,76 6,15
2 764,93 3,82 17 1673,92 8,37 V2 380,47 1,90
3 759,04 3,80 18 1180,95 5,90 V3 915,88 4,58
4 994,37 4,97 19 1512,29 7,56 V4 1397,95 6,99
5 1028,26 5,14 20 689,46 3,45 V5 451,96 2,26
6 1583,09 7,92 21 829,26 4,15 V6 1369,48 6,85
7 1054,04 5,27 22 731,49 3,66 V7 1103,41 5,52
8 1830,76 9,15 23 1298,23 6,49 V8 1182,16 5,91
9 1774,88 8,87 24 1122,48 5,61 V9 1024,69 5,12
10 1567,36 7,84 25 90,98 0,45 V10 1214,62 6,07
11 1685,97 8,43 26 120,99 0,60 V11 857,71 4,29
12 1277,18 6,39 27 126,7 0,63 V12 1138,97 5,69
13 1559,56 7,80 28 115,29 0,58 Somme Surface = 61.34
14 1276,86 6,38 29 107,87 0,54
15 1610,8 8,05 30
Surface =152.03 m²
Tab.VII.7 les surfaces des poteaux et des voiles (bloc 2)

Surface totale des semelles : S semelle = 213.37 m²


Surface total du bâtiment : S bâtiment = 305.24 m²

Promotion 2008 114


Chapitre VII : Etude de l’infrastructure

VII.2.4.1. Pré dimensionnement du radier :


La valeur de l’épaisseur du radier du bloc 2 est : hr = 80 cm.
VII.2.4.2. Calcul de la surface du radier :
N = 4548.84 t, σ adm = 20 t/m² Alors: S min= 227.44m²
La surface du radier est S rad = 305.24 + 0.4×74.6 = 335.08 m²
VII.2.4.3. Calcul du D :
D = 40 cm
VII.2.4.4. Vérification du radier :
W    h Sr
  h Sr = 1.5×1× 4 ×335.08 = 2010.48 t  4548.84 t vérifiée
VII.2.4.5. Caractéristiques géométriques du radier:
 Centre de gravite du radier :
XG = 11.86 m
YG = 7.93 m
 Centre de masses du bâtiment :
XG = 11.663 m
YG = 7.762 m
 Détermination de l’excentricité :
ex = 0.197 m
ey = 0.168 m
 Inerties du radier :
Panneau b(m) h(m) Ixx (m4) A(m2) Dx (m) ADx2(m4) Ix (m4)
1 12.05 23.85 13571.6 287.39 0.065 1.21 13572.81
2 3.4 11.16 393.81 37.95 5.12 994.84 1388.65
3 1.75 11.4 216.06 19.95 - 5.7 648.18 864.24
Total Ix = 15825.7 m4

Panneau b(m) h(m) Iyy (m4) A(m2) Dy (m) ADy2(m4) Iy (m4)


1 12.05 23.85 3477.51 287.39 1.495 642.32 4119.83
2 3.4 11.16 36.55 37.95 - 6.23 1472.95 1509.50
3 1.75 11.4 5.10 19.95 - 5.355 572.09 577.19
Total Iy = 6206.52 m4
Tab.VII.8 les inerties du radier (bloc 2)

VII.2.4.6. Vérification de la stabilité du radier:


a) Vérification de la contrainte du sol sous les charges verticales :
N = 4548.84 t

Vérifiée

Promotion 2008 115


Chapitre VII : Etude de l’infrastructure

b) Vérification de la stabilité du radier :

N (t) Mx (t.m) My (t.m) ex (m) ey (m) Lx/4 Ly/4 Remarque


0.8G  E 4548.84 6996.85 8532.74 1.54 1.86 5.96 3.86 Vérifiée

Tab.VII.9 Résultats de calcul de la stabilité du radier (bloc 2)


La stabilité du radier est vérifiée dans les deux sens
c) Diagramme trapézoïdal des contraintes :

IX = 15825.7 m4 ; vx = 11.86 m
IY = 6206.52 m4 ; vy = 7.93 m
S rad = 335.08 m²

Sens (X-X) Sens (Y-Y)


N (t) 4548.84 4548.84
M (t.m) 6996.85 8532.74
σ1 (t/m2) 18.82 24.47
σ2 (t/m2) 8.33 2.67
σm (t/m2) 15.00 19.02
Tab.VII.10 résultats de calcul des contraintes (bloc 2)
σm < σsol = 20 t /m2 donc le non renversement est vérifié dans les deux sens.
A fin d’éviter le chevauchement des radiers des deux blocs, on va exécuter un radier général
commun entre les deux blocs.

VII.2.5. Ferraillage du radier :


Le radier fonctionne comme un plancher renversé dont les appuis sont constitués par les
poteaux et les poutres qui sont soumis à une pression uniforme provenant du poids propre de
l’ouvrage et des surcharges.

Méthodes de calcul :
- Dans le sens de la petite portée : Mx = µx.qu.lx2
- Dans le sens de la grande portée : My = µy .Mx
Tel que :
µx ; µy : sont des coefficients en fonction de α =lx/ly et ν (prend 0.2 à l ’ELS, 0 à l’ELU)
Pour le calcul, on suppose que les panneaux sont partiellement encastrés aux niveaux des
appuis, d’où on déduit les moments en travée et les moments sur appuis.
Moment en travée : (Mtx=0.75 Mx ; Mty=0,75 My).
Moment sur appuis : (Max=0.5 Mx ; May=0.5 Mx).
Nous avons utilisé pour le ferraillage des panneaux, la méthode proposée par le règlement
BAEL91. La fissuration est considérée comme étant préjudiciable.

Promotion 2008 116


Chapitre VII : Etude de l’infrastructure

Calcul des moments fléchissant

Le plus grand panneau est le panneau du 3.8x5


a) l’ELU :

α= = 0.76 > 0.4 le panneau travaille dans les deux sens.
A partir du tableau:
μx = 0.0608
μy = 0.5274
Les moments sont:
M0x = 0.0608 × 133.15× 3.82 = 116.9 KN.m/ml
M0y = 0.5274 × 116.9 = 61.65 KN.m/ml
Mtx = 0.75 × M0x = 87.68 KN.m/ml
Max = 0.50 × M0x = 58.45 KN.m/ml
Mty = 0.75 × M0y = 46.24 KN.m/ml
May = 0.50 × M0x = 58.45 KN.m/ml
Ferraillage :
Dans le sens (x x’) Dans le sens (y y’)
Sur appui En travée Sur appui En travée
M (KN.m) 58.45 87.68 58.45 46.24
0.0079 0.0119 0.0079 0.0063
α 0.0099 0.015 0.0099 0.0079
Z (m) 0717 0.716 0717 0.718
2
As (cm /ml) 2.34 3.52 2.34 1.85
2
As min (cm /ml) 8.69 8.69 8.69 8.69
2
As RPA (cm /ml) 8 8 8 8
Choix des barres 8HA12 8HA12 8HA12 8HA12
2
As Choix (cm /ml) 9.05 9.05 9.05 9.05
Espacement (cm) 20 20 20 20
Tab.VII.11 Ferraillages du radier à L’ELU
a) l’ELS :

α= = 0.76 > 0.4 le panneau travaille dans les deux sens.
A partir du tableau:
μx = 0.0672
μy = 0.6580

Promotion 2008 117


Chapitre VII : Etude de l’infrastructure

Les moments sont:


M0x = 0.0672 × 133.15× 3.82 = 129.2 KN.m/ml
M0y = 0.6580 × 106.97 = 85.02 KN.m/ml
Mtx = 0.75 × M0x = 96.90 KN.m/ml
Max = 0.50 × M0x = 64.60 KN.m/ml
Mty = 0.75 × M0y = 63.77 KN.m/ml
May = 0.50 × M0x = 64.60 KN.m/ml

Ferraillage :
Dans le sens (x x’) Dans le sens (y y’)
Sur appui En travée Sur appui En travée
M (KN.m) 64.60 96.90 64.60 63.77
0.0088 0.013 0.0088 0.0087
α 0.011 0.017 0.011 0.011
Z (m) 0.717 0.715 0.717 0.717
2
As (cm /ml) 2.59 3.89 2.59 2.56
2
As min (cm /ml) 8.69 8.69 8.69 8.69
2
As RPA (cm /ml) 8 8 8 8
Choix des barres 8HA12 8HA12 8HA12 8HA12
2
As Choix (cm /ml) 9.05 9.05 9.05 9.05
Espacement (cm) 20 20 20 20
Tab.VII.12 Ferraillages de radier à L’ELS

VII.2.6. Etude du débord du radier :


Le débord du radier est assimilé à une console d’une longueur de 40 cm.

Schéma statique :

q
b = 40 cm
L = 40 cm h = 80 cm
d = 72 cm
T=qL + L = 40 cm
qu = 133.15 KN/m².ml
q L2 +
M qs = 124.8 KN/m².ml
2

Promotion 2008 118


Chapitre VII : Etude de l’infrastructure

a)l'ELU :

Mu (KN.m) µ α Z (m) AS (cm2)


10.65 0.0015 0.0018 0.719 0.43

b)l'ELS

Mser (KN.m) σst σbc X Z (m) M1 (KN.m) AS (cm2)


9.98 201.63 15 0.34 0.61 622.2 1.1

Condition de non fragilité :

Choix des barres du débord :


Pour l’exécution du ferraillage du débord on gardera les mêmes aciers des appuis de rive.

Vérification au cisaillement :

 Condition vérifiée

Promotion 2008 119


Conclusion générale

Conclusion :

Ce projet de fin d’études nous a permis de mettre en pratique les connaissances


théoriques acquises durant notre cycle de formation d'ingénieur pour analyser et étudier un
projet de bâtiment réel. Nous avons saisi combien il est important de bien analyser une
structure avant de la calculer. L’analyse de la structure d’un ouvrage est une étape très
importante qui permet de faire une bonne conception parasismique au moindre coût.

Pour la réalisation d’une construction en zone sismique, on établit d’abord la partie


architecturale, en tenant compte de la fonction d’exploitation propre de cette construction, on
recherche aussitôt après, la disposition convenable des éléments de contreventement.

D’après l’étude qu’on a faite, il convient de souligner que pour la conception


parasismique, il est très important que l’ingénieur civil et l’architecte travaillent en étroite
collaboration dès le début du projet pour éviter toutes les conceptions insuffisantes et pour
arriver à une sécurité parasismique réalisée sans surcoût important.

Notons qu’à la fin de ce projet qui constitue pour nous une première expérience, que
l’utilisation de l’outil informatique pour l’analyse et le calcul des structures est très bénéfique
en temps et en effort à condition de maîtriser les notions de bases des sciences de l’ingénieur,
ainsi que le logiciel lui même.

Promotion 2008 120


Bibliographie

Dans le cadre de l’élaboration de mon projet de fin d’étude, les documents suivants
m’ont été d’une aide précieuse à fin de résoudre les anomalies que j’ai rencontré au cours
mon projet de thèse.

Règlements :

- RPA99/Version2003 : Règles parasismiques Algériennes


- BAEL99 : Béton armé aux états limites
- CBA93 : Règle de conception et de calcul des structures en béton armé
- DTR B.C. 2.2 : Charge permanentes et charge d’exploitation
- RNV99 : Règlement Neige et Vent 99

Livres :

- Le projet de béton armé (Henry Thonier)


- Calcul des structures en béton armé (Belazougui)

Cours :

- Résistance des matériaux (ENTP)


- Béton armé (ENTP)
- Dynamique des structures (ENTP)
- Cours de bâtiment (ENTP)
- Génie sismique (ENTP)

Thèses :

- Etude d’un bâtiment en R+9 contreventé par voiles –portiques en béton armé (2007)
- Etude d’un bâtiment en R+15 avec 2 sous sols a ossature mixte en béton armé selon
le RPA 99/ Version 2003 (2007)

Logiciels et programmes :

- AUTOCAD 2006 (Dessin)


- ETABS V9.0.7 (Analyse des structures)
- Office 2007 (Traitement de texte, calcul…etc)

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