Martisnisme - Annales Martinistes Des Origines À Nos Jours
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S’adressant avant tout aux amateurs de langue française, cette petite chronologie privilégie l’histoire
du martinisme en France. Naturellement, rien n’empêcherait que des événements importants du
martinisme dans d’autres pays y soient mentionnés. D’autre part, des événements français
ont pu nous échapper, d’autres n’ont pas été mentionnés faute de disposer d’une
documentation sûre. La naissance de plusieurs ordres a ainsi été passée sous silence
et je le regrette. L’aide de tous sera la bienvenue afin d’améliorer, de compléter et au
besoin de corriger ces Annales.
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Les Statuts généraux de la France maçonnerie des chevaliers élus coëns sont
déposés dans les archives du Tribunal souverain, à Paris.
Jean-Baptiste Willermoz est admis dans l’Ordre des élus coëns, au grade de
commandeur d’orient et d’occident (mai).
1770 Pour la première fois, Martines annonce qu’il travaille au Traité sur la
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réintégration.
1772 Martines ordonne Saint-Martin réau-croix, selon un rite spécial (avril), puis
embarque de Bordeaux pour Saint-Domingue (mai) où il mourra deux ans
plus tard.
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1774 A Lyon, début des leçons données par Saint-Martin et D’Hauterive dans le
cercle coën de Willermoz.
1779 Mort de Caignet de Lestère (19 décembre). Sébastien de Las Casas lui
succède à la tête de l’Ordre des élus coëns, mais il ne tarde pas d’être
contesté.
1780 Aux temples coëns qui réclament une direction plus ferme, Las Casas
conseille de se dissoudre. Mais Jean-Jacques Du Roy D’Hauterive prend en
main la direction de l’Ordre et encourage les temples subsistants à
persévérer.
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1785 Saint-Martin est admis dans la Société des Initiés, constituée par Willermoz
autour des communications médiumniques de l’Agent inconnu (4 juillet).
Puisqu’il fallait en passer par là, il avait été préalablement adoubé chevalier
bienfaisant de la Cité sainte, puis reçu profès et grand profès (24 octobre). Il
ne tardera pas de quitter la Société des Initiés.
1790 Saint-Martin publie L’Homme de désir et demande d’être rayé des registres
maçonniques.
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1799 Louis-Claude de Saint-Martin, Essai sur les signes et sur les idées.
Abbé Pierre Fournié, Ce que nous avons été, ce que nous sommes et ce que nous
deviendrons (Londres). Un second volume annoncé ne verra peut-être jamais
le jour.
1802 Saint-Martin publie la première traduction française, par ses soins, Des trois
principes de Jacob Böhme.
1803 Saint-Martin refuse d’ordonner réau-croix son disciple Joseph Gilbert, parce
que, lui dit-il, il faudrait pour cela trois réaux-croix qu’il lui est impossible
de trouver. C’est un prétexte sans doute, mais cela ne signifie pas que Saint-
Martin ait renié sa qualité de coën et de réau-croix.
1807 Dans une lettre à Chefdebien, Bacon de la Chevalerie parle des élus coëns
toujours agissants, sous la direction d’un mystérieux souverain maître
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1809 Publication du dernier des quatre ouvrages de Jacob Böhme traduits par
Saint-Martin : De la Triple vie de l’homme (Paris, Migneret).
1824 Mort de Jean-Baptiste Willermoz, qui sera sans doute le dernier réau-croix
(29 mai).
1868 Mort de Destigny, le dernier des élus coëns, qui ne laisse rien d’autre que
des papiers.
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Mortemart, laquelle aurait été initiée par Henri de la Touche, initié lui
même par Adolphe Desbarole, selon une filiation rituelle rattachée à Saint-
Martin, via Antoine Hennequin et l’abbé de la Noue. L’invraisemblance de
la chaîne initiatique de Papus vaut pour celle d’Augustin Chaboseau, son
caractère providentiel aussi.
1887 Papus fonde l’Ordre martiniste qui confère désormais l’initiation dite « de
Saint-Martin ». Cet ordre, fleuron de l’ésotérisme chrétien à la belle époque,
lui doit tout, à commencer par son existence et son initiation rituelle.
1895 Papus, Martines de Pasqually, sa vie, ses pratiques magiques, son œuvre, ses
disciples, suivis des catéchismes des élus coëns, d’après des documents entièrement
inédits (Paris, Chamuel).
1897 Un rituel d’ouverture et de fermeture des travaux des groupes et des loges
est adopté par le Suprême Conseil de l’Ordre martiniste. Il pourrait être le
premier.
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1899 René Philipon publie pour la première fois le Traité de la réintégration des
êtres dans leurs premières propriétés, vertus et puissances spirituelles et divines, de
Martines de Pasqually (Paris, Chacornac).
1902 Edouard Blitz en rupture avec Papus fonde l’American Rectifed Martinist
Order, très maçonnisant, qui aura la vie courte.
1908 Un grand convent des rites maçonniques spiritualiste est organisé à Paris,
par Papus et Téder, en présence de plusieurs délégués d’ordres étrangers.
L’Ordre martiniste y tient une première place (7-9 juin).
1911 Traité d’alliance entre l’Ordre martiniste, représenté par Papus, et l’Eglise
gnostique universelle, représentée par son patriarche Jean II Bricaud. Mais
cet accord ne fait pas de l’Eglise gnostique « l’église officielle » du
martinisme… quoi qu’on en dise !
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1916 Mort de Papus (25 octobre), qui semble avoir souhaité la dissolution de
l’Ordre martiniste. Il ne sera pas suivi : son adjoint Charles Detré, dit Téder,
lui succède à la grande maîtrise, élu par certains membres du Suprême
Conseil, ainsi que l’atteste un procès-verbal. Téder succède également à
Papus à la tête des autres organisations, comme l’Ordre kabbalistique de la
Rose-Croix et le rite de Memphis-Misraïm.
1917 Ratification du traité de 1911 par un accord manuscrit entre Téder, au titre
de l’Ordre martiniste, et Bricaud, au titre de l’Eglise gnostique universelle
(11 janvier).
1920 Jean Bricaud fonde la revue trimestrielle les Annales initiatiques, organe de
l’Ordre martiniste et des fraternités associées, qui se maintiendra jusqu’en
1939.
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1927 Bricaud publie une Notice historique sur le martinisme, dans laquelle il se
réclame d’une filiation coën en ligne directe. Las, la filiation est controuvée,
quoique la bonne foi de Bricaud ne soit peut-être pas en cause.
1934 Mort de Jean Bricaud (21 février). Constant Chevillon lui succède à la tête de
l’Ordre martiniste et des autres ordres jusque là dirigés par Bricaud : Eglise
gnostique, Memphis-Misraïm, Ordre de la Rose-Croix kabbalistique et
gnostique.
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1944 Constant Chevillon, grand maître de l’Ordre martiniste, est assassiné par la
Milice (25 mars). Charles-Henri Dupont lui succèdera à la tête de l’ordre, à
la Libération.
1946 Mort d’Augustin Chaboseau (2 janvier). Son fils Jean lui succède à la grande
maîtrise de l’Ordre martiniste traditionnel.
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1953 La revue l’Initiation, fondée par Papus en 1888 et éteinte en 1912, est reprise
par Philippe Encausse, comme organe officiel de l’Ordre martiniste (janvier-
février). La parution de cette nouvelle série est ininterrompue depuis cette
date, mais la revue a cessé, depuis, d’être l’organe de l’Ordre martiniste.
1958 Un protocole d'accord signé entre l'Ordre martiniste, présidé par Philippe
Encausse, l’Ordre martiniste (dit de Lyon) présidé par Henri-Charles
Dupont, et l'Ordre martiniste des Elus Cohen présidé par Robert Ambelain,
entérine la constitution de l’Union des Ordres martinistes (26 octobre).
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sous le nom d’Ordre martiniste, composé d’un cercle extérieur, dit de Saint-
Martin, présidé par Philippe Encausse, et d’un cercle intérieur dit des élus
coëns, présidé par Robert Ambelain.
1966 Raymond Bernard, grand maître de l’Ordre martiniste traditionnel pour les
pays de langue française, fonde en France la première heptade de l’OMT.
1967 Dans une lettre manuscrite (29 juin), Robert Ambelain abandonne sa charge
de souverain commandeur du cercle intérieur (coën) de l’Ordre martiniste
au profit d’Ivan Mosca (Hermete), passation officialisée par une lettre-
circulaire (21 juillet). Hermete choisit aussitôt l’indépendance (14 août) pour
son ordre, qui reprend la dénomination d’Ordre des chevaliers maçons élus
cohen de l’univers, et aura qualité pour transmettre les grades martinistes
classiques (associé, initié, SI). La double appartenance est admise, mais
l’Union des ordres martinistes est dissoute (14 août).
1968 Un traité, signé entre l’Ordre martiniste, représenté par son grand maître
Philippe Encausse, et l’Eglise gnostique apostolique, représentée par son
patriarche T André, rappelle, précise et confirme le précédent accord de
1911 (14 janvier).
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1969 Autorisé, sinon mandaté par les siens, Maharba publie dans la revue Le
Symbolisme une mise au point sans précédent « A propos du Régime
Ecossais Rectifié et de la Grande Profession ». On y révèle notamment la
persistance de la profession et de la grande profession du RER, depuis son
origine.
1971 Ivan Mosca délivre une charte de l’Ordre des chevaliers maçons élus cohen
de l’univers à Georges G., pour la Belgique, et L’Initiation (n° 4) annonce
pour l’année suivante le grand convent mondial du réveil de l’Ordre des
élus coëns… qui, pourtant, ne viendra pas avant longtemps.
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1982 Premier numéro du Bulletin martiniste, rédigé par Robert Amadou et publié
par les Editions Cariscript.
1984 Philippe Encausse rejoint Papus dans la lumière sans déclin (22 juillet).
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traditionnel (avril).
1995 Ivan Mosca réveille officiellement l’Ordre des chevaliers maçons élus cohen
de l’univers (23 septembre) et convoque par décret (23 novembre) pour
l’année suivante le grand convent mondial attendu depuis 1968.
1996 A Nice, un convent mondial (22-24 mars) officialise le réveil de l’Ordre des
chevaliers maçons élus cohen de l’univers sous la présidence d’Ivan Mosca,
son grand souverain.
2001 Un Suprême Conseil martiniste (SCM) est constitué à Paris (25 juillet) par
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2003 Fondation, par le Grand Prieuré des Gaules, d’un Grand chapitre martiniste,
dit encore Société martiniste des indépendants, placé sous l’autorité de
Laurentius a Leone Juda, grand maître.
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