2013GRE17073 Song Xiao Fan 1 D

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Plantes médicinales chinoises introduites dans la

pharmacopée française
Xiao Fan Song

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Xiao Fan Song. Plantes médicinales chinoises introduites dans la pharmacopée française. Sciences
pharmaceutiques. 2013. �dumas-01044517�

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UNIVERSITÉ JOSEPH FOURIER
UFR DE PHARMACIE DE GRENOBLE

2013 THÈSE n°

PLANTES MÉDICINALES CHINOISES INTRODUITES DANS LA


PHARMACOPÉE FRANÇAISE

THÈSE

Présentée pour l’obtention du titre de DOCTEUR EN PHARMACIE


DIPLÔME D’ÉTAT

Xiao Fan SONG


Né le 17/10/1977
à Zhéjiang en République Populaire de Chine

Thèse soutenue publiquement à la faculté de pharmacie de Grenoble


Le 11 décembre 2013

Devant le jury composé de :


Président du jury : Dr Serge KRIVOBOK, Docteur en Pharmacie et Maître de Conférences en
Biologie Végétale et Botanique (Directeur de thèse)
Membres du jury : Dr Catherine GILLY, Maître de Conférences en Chimie thérapeutique
Dr Gilles CORJON, Docteur en Pharmacie
Dr Yves MONIER, Docteur en Pharmacie
Doyen de la Faculté : M. le Pr. Christophe RIBUOT
Vice-doyen et Directeur des Études : Dr Delphine ALDEBERT
Année 2013-2014
ENSEIGNANTS À L’UFR DE PHARMACIE

PROFESSEURS DES UNIVERSITÉS (n=12)


BAKRI Aziz Pharmacie Galénique et Industrielle, Formulation et
Procédés Pharmaceutiques (TIMC-IMAG)
BOUMENDJEL Ahcène Chimie Organique (D.P.M.)
BURMEISTER Wim Biophysique (U.V.H.C.I)
DECOUT Jean-Luc Chimie Inorganique (D.P.M.)
DROUET Christian Immunologie Médicale (TIMC-IMAG)
DROUET Emmanuel Microbiologie (U.V.H.C.I)
GODIN-RIBUOT Diane Physiologie-Pharmacologie (HP2)
LENORMAND Jean Luc Ingénierie Cellulaire, Biothérapies (THEREX, TIMC,
IMAG)
MARTIN Donald Laboratoire TIMC-IMAG (UMR 5525 UJF-CNRS)
PEYRIN Eric Chimie Analytique (D.P.M.)
RIBUOT Christophe Physiologie – Pharmacologie (HP2)
WOUESSIDJEWE Denis Pharmacotechnie (D.P.M.)

PROFESSEURS DES UNIVERSITÉS-PRATICIEN HOSPITALIER (n=6)


ALLENET Benoit Pharmacie Clinique (THEMAS TIMC-IMAG/MCU-
PH)
CORNET Murielle Parasitologie – Mycologie Médicale (LAPM, PU-PH)
DANEL Vincent Toxicologie (SMUR SAMU / PU-PH)
FAURE Patrice Biochimie (HP2/PU-PH)
MOSSUZ Pascal Hématologie (PU-PH-THEREX-TIMC)
SEVE Michel Biochimie – Biotechnologie (IAB, PU-PH)

PROFESSEURS ÉMERITES (n=2)


CALOP Jean Pharmacie Clinique (TIMC-IMAG, PU-PH)
GRILLOT Renée Parasitologie – Mycologie Médicale (L.A.P.M)

MAÎTRES DE CONFÉRENCES DES UNIVERSITÉS (n=32)


ALDEBERT Delphine Parasitologie-Mycologie (L.A.P.M)
BATANDIER Cécile Nutrition et Physiologie (L.B.F.A)
BELAIDI-CORSAT Elise Pharmacologie Physiologie - (HP2)
BOURGOIN Sandrine Biochimie – Biotechnologie (IAB)
BRETON Jean Biologie Moléculaire / Biochimie (L.C.I.B - LAN)
BRIANCON-MARJOLLET Anne Physiologie Pharmacologie (HP2)
BUDAYOVA SPANO Monika Biophysique (I.B.S)
CAVAILLES Pierre Biologie Cellulaire et génétique (L.A.P.M)

2
CHOISNARD Luc Pharmacotechnie (D.P.M)
DELETRAZ-DELPORTE Martine Droit Pharmaceutique
(Equipe SIS « Santé, Individu, Société »-EAM 4128)
DEMEILLIERS Christine Biochimie (L.B.F.A)
DURMORT-MEUNIER Claire Biotechnologies (I.B.S)
GEZE Annabelle Pharmacotechnie (D.P.M)
GILLY Catherine Chimie Thérapeutique (D.P.M)
GROSSET Catherine Chimie Analytique (D.P.M)
GUIEU Valérie Chimie Analytique (D.P.M)
HININGER-FAVIER Isabelle Biochimie (L.B.F.A)
JOYEUX-FAURE Marie Physiologie - Pharmacologie (HP2)
KHALEF Nawel Pharmacie Galénique (TIMC-IMAG)
KRIVOBOK Serge Biologie Végétale et Botanique (L.C.B.M.)
MELO DE LIMA Christelle Biostatistiques (L.E.C.A)
MOUHAMADOU Bello Cryptogamie, Mycologie Générale (L.E.C.A)
NICOLLE Edwige Chimie Thérapeutique (D.P.M)
OUKACINE Farid Chimie Thérapeutique (D.P.M)
PERES Basile Pharmacognosie (D.P.M)
PEUCHMAUR Marine Chimie Organique (D.P.M.)
RACHIDI Walid Biochimie (L.C.I.B)
RAVEL Anne Chimie Analytique (D.P.M)
RAVELET Corinne Chimie Analytique (D.P.M)
SOUARD Florence Pharmacognosie (D.P.M)
TARBOURIECH Nicolas Biophysique (U.V.H.C.I.)
VANHAVERBEKE Cécile Chimie (D.P.M)

MAÎTRES DE CONFÉRENCES DES UNIVERSITÉS-PRATICIEN HOSPITALIER (n=3)


BEDOUCH Pierrick Pharmacie Clinique (THEMAS TIMC-IMAG/MCU PH)
BUSSER Benoit Pharmacie (MCU-PH-IAB-INSERM)
GERMI Raphaëlle Microbiologie (U.V.H.C.I/MCU-PH)

PROFESSEUR CERTIFIÉ (PRCE) (n=2)


FITE Andrée P.R.C.E
GOUBIER Laurence P.R.C.E

PROFESSEURS ASSOCIÉS (PAST) (n=4)


BELLET Béatrice Pharmacie Clinique
RIEU Isabelle Qualitologie (Praticien Attaché – CHU)
TROUILLER Patrice Santé Publique (Praticien Hospitalier – CHU)

PROFESSEUR AGRÉGÉ (PRAG) (n=1)


GAUCHARD Pierre-Alexis (D.P.M)

3
ASSISTANTS HOSPITALO-UNIVERSITAIRES (AHU) (n=3)
CHANOINE Sébastien Pharmacie Clinique (UF-CHU)
GARNAUD Cécile Parasitologie-Mycologie
VAN NOLLEN Laetitia Biochimie Toxicologie (HP2-DNTP-BGM)

MÉDAILLE D’OR D’ANNÉE D’INTERNAT SUPPLÉMENTAIRE (n=2)


BERNARD Delphine période de 6 mois – novembre 2013 à avril 2014
GAUTIER Elodie période de 6 mois – mai 2014 à novembre 2014

ATER (n= 3)
BRAULT Julie ATER Pharmacologie - Laboratoire HP2 (JR)
GRAS Emmanuelle ATER Physiologie-Pharmacologie - Laboratoire HP2 (JR)
LEHMANN Sylvia ATER Biochimie Biotechnologie (JR)

MONITEUR ET DOCTORANTS CONTRACTUELS


BEL Coraline (01-10-2012 au 30-09-2014)
BERTHOIN Lionel (01-10-2012 au 30-09-2014) Laboratoire (TIMC-IMAG-THEREX
BOSSON Anthony (01-10-2013 au 30-09-2015) Laboratoire GIN
CAVAREC Fanny (01-10-2011 au 30-09-2014) Laboratoire HP2 (JR)
CHRISTEN Aude (01-10-2013 au 30-09-2015) DCM
CRESPO Xenia (01-10-2013 au 30-09-2015) LBGE
LECERF-SHMIDT Florine (01-10-2012 au 30-09-2014) Pharmacochimie (DPM)
LESART Anne-Cécile (01-10-2009 au 30-09-2013) Laboratoire (TIMC-IMAG)
MELAINE Feriel (01-11-2011 au 31/10.2014) Laboratoire HP2 (JR)
MORAND Jessica (01-10-2012 au 30-09-2014) Laboratoire HP2 (JR)
NASRALLAH Chady (01-10-2011 au 30-09.2013) Laboratoire HP2 (JR)
OUIDIR Marion (01-10-2011 au 30-09-2014)
THOMAS Amandine (01-10-2011 au 30-09-2014) Laboratoire HP2 (JR)

Professeur Invité
NURISSO Alessandra (01/11/13 au 31/12/2013))

_____________________________________________________________________________________________
CHU : Centre Hospitalier Universitaire
CIB : Centre d’Innovation en Biologie
DPM : Département de Pharmacochimie Moléculaire
HP2 : Hypoxie Physiopathologie Respiratoire et Cardiovasculaire
IAB : Institut Albert Bonniot, Centre de Recherche « Oncogenèse et Ontogenèse »
IBS : Institut de Biologie Structurale
LAPM : Laboratoire Adaptation et Pathogenèse des Microorganismes
LBFA : Laboratoire Bioénergétique Fondamentale et Appliquée
LCBM : Laboratoire Chimie et Biologie des Métaux
LCIB : Laboratoire de Chimie Inorganique et Biologie
LECA : Laboratoire d’Ecologie Alpine
LR : Laboratoire des Radio pharmaceutiques
TIMC-IMAG : Laboratoire Technique de l’Imagerie, de la Modélisation et de Cognition
UVHCI : Unit of Virus Host Cell Interactions

4
À Jun, ma femme que j’aime.

À mes enfants, Kaiwen et Kaicy adorés.

À mes parents Chang Yao et Ai Hong.

À ma sœur Xiao Pai.

À ma sœur Xiao Chang.

Cette thèse vous est dédiée.

5
REMERCIEMENTS

À Serge Krivobok, mon directeur de thèse ;


Merci pour votre soutien et votre implication durant mes travaux.

Aux membres du jury de thèse ;


Merci d’avoir accepté de partager ce moment à mes cotés. Recevez mon entière reconnaissance.

À l’équipe de la pharmacie de la Bruyère ; Corine, Judith, Pascale et Yves. Vous m’avez tant
appris pendant ces différents stages. Merci de m’avoir transmis cette joie de travail dans votre
environnement officinal.

6
Table des matières
Abréviations .................................................................................................................................... 9
Introduction ................................................................................................................................... 10
I. Histoire de la médecine chinoise : origine des bases fondamentales ......................................... 13
I. 1. Introduction .................................................................................................................. 14
I. 2. Période légendaire ........................................................................................................ 15
I. 3. Époque Pré-Impérial ou des Trois Dynasties ............................................................... 16
I. 4. Époque des printemps et Automnes et des Royaumes Combattants ............................ 18
I. 4. 1. Système du Yin-Yang ...................................................................................... 20
I. 4. 2. Théorie des cinq mouvements......................................................................... 22
I. 5. Dynastie Quin ............................................................................................................... 24
I. 6. Dynastie Han ................................................................................................................ 24
I. 6. 1. Les méridiens .................................................................................................. 26
I. 7. Dynastie du nord et du sud ........................................................................................... 27
I. 8. Dynasties Sui et Tang ................................................................................................... 27
I. 9. Dynasties Song, Jin et Tang ......................................................................................... 28
I. 9. 1. Pharmacie et marketing ................................................................................... 30
I. 9. 2. Caractéristiques des plantes médicinales chinoises ........................................ 32
I. 9. 2. 1. Les Quatre Natures : Si Qi (Quatre Souffles) et les Saveurs ............. 32
I. 9. 2. 2. Méridiens destinataires ...................................................................... 33
I. 9. 3. Théorie des trois causes .................................................................................. 34
I. 9. 3. 1. Les Six Excès (Liu Yin) ..................................................................... 34
I. 9. 3. 2. Les Sept Sentiments (Qi Qing) .......................................................... 35
I. 9. 3. 3. Les autres causes de maladies............................................................ 36
I. 10. Dynasties Ming et Qing .............................................................................................. 37
I. 11. Époque contemporaine ............................................................................................... 39
II. Démarche et méthodologie de la validation de l'étude ............................................................. 41
II. 1. Recherche bibliographique .......................................................................................... 42
II. 2. Démarches entreprises pour l'identification des plantes ............................................. 43
II. 2. 1. Plantes médicinales chinoises les plus communément utilisées .................... 43
II. 2. 2. Listes des plantes médicinales de la Pharmacopée Française Xe édition ..... 43
II. 2. 3. Résultats : plantes à l'étude. ........................................................................... 48
II. 3. Présentation des résultats : élaboration d'une fiche descriptive pour les plantes
à l'étude ...................................................................................................................... 62
III. Pratique de la médecine traditionnelle chinoise ...................................................................... 63
III. 1. Nomenclature et classification ................................................................................... 64
III. 2. Modes de récolte et de conservation .......................................................................... 66
III. 3. Modes de préparations et de prescriptions ................................................................. 67
III. 4. Réglementations......................................................................................................... 67
IV. Résultats de l'étude .................................................................................................................. 71
IV. 1. Fiches descriptives des plantes à l'étude .................................................................... 72
Galanga (petit) ............................................................................................................ 72
Angelica dahurica ...................................................................................................... 76
Angelica pubescens .................................................................................................... 80
Angelica sinensis ........................................................................................................ 83
Cannelier de Chine ..................................................................................................... 87
Mandarine ................................................................................................................... 91

7
Badiane de chine ou anis étoilé .................................................................................. 95
Magnolia officinalis ................................................................................................... 99
Pivoine ...................................................................................................................... 103
Ginseng ..................................................................................................................... 106
Notoginseng.............................................................................................................. 111
Rhubarbe .................................................................................................................. 115
Schisandra de chine .................................................................................................. 118
Sophora japonica ..................................................................................................... 121
Benjoin du Laos........................................................................................................ 124
Jujubier ..................................................................................................................... 126
IV. 2. Discussion ............................................................................................................. 129
Conclusion ................................................................................................................................... 132
Références bibliographiques ....................................................................................................... 134
Annexes ....................................................................................................................................... 142
Annexe 1 : Liste des plantes médicinales chinoises les plus communément utilisées ...... 143
Annexe 2 : Liste A des plantes de la Pharmacopée Française (Plantes médicinales
utilisées traditionnellement) ............................................................................ 177
Annexe 3 : Liste B des plantes de la Pharmacopée Française (Plantes médicinales
utilisées traditionnellement en l’état ou sous forme de préparation dont les
effets indésirables potentiels sont supérieurs au bénéfice thérapeutique
attendu) ............................................................................................................ 220
Serment de GALIEN ................................................................................................................... 237

8
ABRÉVIATIONS

AFSSAPS Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé

MTC Médecine Traditionnelle Chinoise

NPC Nom Pharmaceutique Chinois

PCFR Pharmacopée Française

ANSM Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé

AMM Autorisation de mise sur le marché

DEQM Direction Européenne de la Qualité du Médicament et Soins de Santé

CI Contre-indiqué

9
INTRODUCTION

10
Les objectifs de ce doctorat sont doubles. Cette thèse va me permettre, d’une part, de me
confronter directement à la culture médicale traditionnelle de mon pays natal et plus
particulièrement à la phytothérapie chinoise, et d’autre part, de partager mes connaissances
acquises sur ce sujet avec mes confrères pharmaciens.

Dès mon enfance, il arrive lorsque j'attrape un simple rhume ou présente un état grippal, que ma
mère me dise : « Bois cela c’est un remède anti-chaleur, ça va faire diminuer la chaleur dans ton
corps… ». Ou encore ma femme me dit souvent : « Toi tu as trop de chaleur dans ton corps,
alors il faut que tu manges plus de ceci à la place de cela… ». En fait je n’y comprenais pas
grand-chose même jusqu’à ce doctorat. En effet, après mes études de pharmacie, la traduction
littérale des paroles chinoises de ma mère m’a induite en erreur. J’associais très facilement à ce
terme « chaleur » le mot « inflammation » ou « fièvre ». En fait, nous verrons lors de ce travail
que ce type d'association est un peu simpliste voire totalement erroné. Pour comprendre
réellement le sens de ces paroles, il nous faudra remonter le temps jusqu’à des périodes
légendaires de l’histoire de la médecine chinoise.

La popularité des thérapeutiques alternatives a connu un essor phénoménal depuis les années
1970. En dépit de l'évolution importante de la médecine occidentale dite conventionnelle,
plusieurs raisons ont amené les gens à chercher un remède à leurs maux parmi diverses
thérapeutiques, qu'il s'agisse de l'homéopathie, de la phytothérapie, de l'acupuncture, de
l'auriculothérapie pour n'en nommer que quelques unes. Ces médecines dites naturelles sont
venues combler un vide laissé par la médecine moderne qui, malgré son évolution, n'a pas une
approche holistique comme la Médecine Chinoise Traditionnelle. L'utilisation des médicaments
traditionnels chinois connaît depuis quelques années une popularité importante. En effet, ces
médicaments utilisés de tout temps par les populations d'origine chinoise établies à travers le
monde, sont de plus en plus utilisés par la population, comme compléments alimentaires ou pour
traiter certaines pathologies.

Dans ce mémoire, il ne s’agira pas d’exposer et de présenter toutes les plantes thérapeutiques
utilisées dans la Pharmacopée Chinoise. Face à cette popularité de la phytothérapie chinoise en
Occident au cours des cinquante dernières années, j’ai voulu faire un travail présentant les bases
historico-culturelles de cette médecine chinoise de façon illustrée. La présentation des plantes

11
médicinales chinoises dans son ensemble n’a que peu d’intérêt car de nombreuses plantes sont
absentes de la Pharmacopée Française et donc non dispensées dans les officines en France.

Le but premier de ce mémoire est donc de présenter les plantes médicinales chinoises qui ont été
introduites dans la Pharmacopée Française depuis leur venue en France. La mondialisation et
l’affranchissement des frontières ont amené la Pharmacopée Française et surtout la Pharmacopée
Européenne à une révision de ces plantes médicinales chinoises pour y introduire leurs
monographies en vue de protéger les patients en les intégrant au monopole des pharmaciens.
Ainsi, l'identification et le contrôle qualité peuvent être pratiqués sur ces plantes. Je ne citerai pas
les accidents mortels dus à la prise de remèdes contenant des plantes médicinales chinoises qui
ont conduit les autorités françaises et européennes à prendre des mesures pour la sécurité
sanitaire des patients.

12
I. HISTOIRE DE LA
MÉDECINE CHINOISE :
ORIGINE DES BASES
FONDAMENTALES

13
I. 1. INTRODUCTION

L'introduction de cette partie est essentielle à la compréhension des monographies, surtout de la


partie concernant l'utilisation en médecine traditionnelle chinoise des plantes étudiées. Cependant il
n'est pas question dans cette thèse, de décrire la médecine chinoise dans son ensemble, mais plus
précisément les notions élémentaires (2, 3, 5, 6, 7, 8, 10).
Au fur et à mesure de mes recherches je me suis rendu compte qu’il était vraiment difficile de
dissocier les bases de cette médecine avec son histoire. Ainsi, j'ai décidé de vous présenter cette
partie sur la base d'un ensemble de fiches qui reprend différentes périodes de la Chine en intégrant :
 une chronologie avec quelques repères occidentaux et les règnes des différentes dynasties
Chinoises ;
 le contexte historique ;
 les personnages cultes et les ouvrages de références (essentiellement les ouvrages de
pharmacologie) ;
 et la naissance des théories à la base de la médecine chinoise.

14
I. 2. PÉRIODE LÉGENDAIRE
Shen Nong, l'ancêtre de la pharmacologie chinoise. L'origine
littéraire de ce personnage légendaire se trouve dans le
"Huainanzi", un texte du IIe siècle av. J.-C. dans lequel il est écrit
que Shen Nong eut pitié des pauvres gens de l'antiquité qui
étaient tombés malades à cause de leurs habitudes alimentaires :
"Il essaya toutes les plantes ; en un jour, il trouva soixante-dix
qui étaient toxiques."

Empereur Shen Nong


Dessin sur papier au crayon de couleur, Japon, XIXe ou début
XXe siècle. Illustration d'après "Médecine Chinoise" (8)

La tradition chinoise parle de trois empereurs antiques qui


seraient à l'origine des premiers écrits inspirés sur la
médecine, ainsi que sur quelques autres disciplines
corollaires :
 Fu Xi, inspirateur du célèbre "Yi Jing" (Livre des
mutations).
 Shen Nong, auteur présumé du Shen Nong Ben Cao
Jing (Traité de matières médicales de Shen Nong),
une des plus anciennes matières médicales qui aurait
transmis aux hommes les bases de la Pharmacopée.
 Huang Di, l'Empereur Jaune, référence
fondamentale dans la médecine chinoise, puisqu'il
aurait communiqué à son peuple les fondements de
la médecine chinoise et de l'acupuncture,
particulièrement à travers le célèbre Huang Di Nei
Jing (Classique interne de l'Empereur Jaune),
également appelé Nei Jing.
On a longtemps situé le règne de ces trois empereurs au IIIe
millénaire av. J.-C. Aujourd'hui, leur existence même est
très discutée car ces classiques furent complétés et
perfectionnées par d’innombrables auteurs au travers de
l'histoire de la matière médicale chinoise et donc ces
personnages font partie des « Mythes et légendes »

15
I. 3. ÉPOQUE PRÉ-IMPÉRIAL OU DES TROIS DYNASTIES
On ne connaît pas précisément la façon dont était
pratiquée la médecine à cette époque, car aucun texte
aussi ancien n'a pu être conservé jusqu'à nos jours.
La médecine primitive des prêtres oracles (chamans) : les
plus anciennes preuves d'une compréhension systématique
des maladies, de leurs causes et des mesures
thérapeutiques qui en découlèrent ont été retrouvées dans
les anciens centres de la grande civilisation des Shang, en
Chine occidentale. Il s'agit d'inscriptions d'oracles tracées
sur des carapaces de tortues et des os d'animaux, au cours
d'une période s'étendant du XIe au VIIIe siècle av. J.-C.
D'après ces inscriptions, les malaises physiques étaient
causés, comme toutes les formes de souffrances
individuelles ou collectives (mauvaise récolte, défaite
militaire), par les ancêtres chargés de veiller au respect
des lois par les vivants. Les inscriptions étaient des
questions posées à ces ancêtres sur les raisons des
malheurs subis et sur les expiations appropriées - une
prière ? un sacrifice ? L'officiant de l'oracle creusait des
trous dans les os et les carapaces de tortues, avant de les
mettre au feu. Il indiquait la réponse en interprétant les
fissures qui s'étaient formées à partir de ces orifices.

Os oraculaires avec caractères


gravés, utilisés pour interroger les
ancêtres. 1200 av. J.-C.
D'après "Médecine Chinoise" (8)

16
La perte de confiance : la médecine démoniaque. Vers le
milieu du premier millénaire avant J.-C., les sources
révèlent de nouvelles conceptions du monde. Des esprits
et des démons peuplent l'univers aux côtés des humains.
L'homme vit sous la menace des démons et doit s'en
protéger s'il ne veut pas subir de nombreuses formes de
malheur.
La transition de la médecine liée aux ancêtres à la
croyance aux démons s'est accompagnée en chine de
changements politiques fondamentaux (luttes dynastiques,
instabilités des rapports de forces...).

Signes incantatoires extraits du livre de recette Shenji Zong Lu


(recensement complet des conseils des sages). XIIe siècle d'après
"Médecine Chinoise" (8)

Talismans contre le poison des démons


En haut, au milieu " Il bannit les cent poisons. Mettre
d'abord un talisman dans ses vêtements, en mettre un
autre dans l'eau bouillante et laver avec cette eau le point
douloureux. Plus de dix fois. Arrêter."
En haut, à gauche "À écrire sur le point de douleur en cas
de souffrance due au poison."

17
I. 4. ÉPOQUE DES PRINTEMPS ET AUTOMNES ET DES ROYAUMES
COMBATTANTS
À cette époque, la Chine est soumise à un régime féodal.
Les rois de la dynastie des Zhou ne contrôlent directement
qu'un petit domaine royal, centré sur leur capitale
(l'actuelle Luo Yang). Partout ailleurs, le pouvoir est
exercé par la noblesse au travers de fiefs dirigés par des
princes héréditaires, soit membres du même clan que les
Zhou (dans toute la Chine centrale), soit familles alliées,
soit potentats locaux. Au fil des années, le pouvoir des
princes féodaux les plus puissants est considérablement
renforcé, rendant de plus en plus théorique la suzeraineté
des Zhou. Des guerres éclatent entre États puissants,
contre lesquelles l'ancien système (qui reposait sur des
traités entre princes) se révèle inefficace.
C'est dans ce contexte que naissent deux personnages dont
la pensée exercera une influence déterminante sur la
philosophie chinoise et indirectement sur sa médecine :
Confucius et Lao Zi. Vers le milieu du Ve siècle, le
système féodal mis en place par les Zhou n'est plus
réellement appliqué en pratique. On entre dans la période
des Royaumes combattants. L'âge des royaumes
combattants a certainement contribué à donner à la
médecine démoniaque une position dominante dans le
traitement médical. Cette époque fut cependant à l'origine,
non seulement des philosophies sociales sous l'influence
de Confucius et de Loa Zi, mais aussi de la pensée qui
donna naissance à une toute nouvelle forme de médecine.
La plupart des concepts théoriques et des fondements
dialectiques sont élaborés à cette époque.

18
C'est dans la philosophie que ce système médical trouve
réellement ces fondements, plus particulièrement dans les
théories de "l'énergie vitale" et du "Yin/Yang et Cinq
Mouvements". Grâce à l'application de ce mode de
représentation et de codification de l'univers et de ces
phénomènes aux expériences accumulées pendant des
siècles, la médecine chinoise acquiert toute sa cohérence
interne. C'est donc à cette époque qu'apparaît un début
d'organisation de la médecine, un premier recueil de
plantes médicinales et les premiers ouvrages parlant des
méridiens (cf. I. 6. 1.).

Extrait de Huang Di Nei Jing (classique de l'Empereur


Jaune).

Le Yin et le Yang sont la voie du ciel et de la terre, les


principaux fils du réseau reliant la myriade d'êtres, père et
mère de tous les changements et transformations, source et
origine de la naissance et de la mort, palais du génie de
l'esprit. (Su Wen, 5)
Le ciel et la terre sont au-dessous de la myriade des êtres ;
le Yin et le Yang sont l'origine des myriades d'êtres. (Su
Wen, 1)

19
I. 4. 1. Système du Yin-Yang

Le Yin et le Yang sont deux mouvements opposés ne s'excluant en aucun cas mais se complétant
mutuellement et s'équilibrant. Les chinois comparent l'alternance Yin et Yang au jour qui
débouche sur la nuit et inversement. L'accomplissement de l'un suppose toujours la réalisation de
l'autre.
Du point de vue physiologique, l'organisme humain peut être expliqué par la théorie du Yin-Yang.

YANG YIN
tandis que
La peau, les muscles, les os, les les viscères, les entrailles le sont par le Yin
tendons sont représentés par le yang

Le Yang est tout ce qui assure la survie, la protection de l'organisme contre l'environnement ; le
Yin assure les réserves nécessaires. D'une manière générale, tout ce qui est mobile est Yang, tout
ce qui est immobile est Yin.
Du point de vue matériel et énergétique, le sang est Yin, l'énergie qu'il transporte est Yang ; le
corps est Yin, le métabolisme est Yang. Par conséquent, il y a coexistence du Yin-Yang à tout
endroit du corps.
On peut également utiliser cette théorie pour expliquer les maladies selon leurs sièges et leurs
caractères. Si le siège se situe au niveau superficiel, la maladie est Yang, celle-ci est Yin dans le
cas contraire. La fièvre est Yang, le refroidissement est Yin.

Maladie YANG Maladie YIN


Hyperactivité fonctionnelle Hypoactivité fonctionnelle
Hyperthermie Hypothermie
Douleur Gonflement
Inflammation tumeur
Constipation Diarrhée
Appétit Inappétence

20
Étymologiquement, les caractères Yin et Yang sont tous deux composés du même radical, situé à
gauche. Il signifie "terre" ou "colline". Pour Yang, la partie de droite montre le soleil, au-dessus de
l'horizon, qui envoie ses rayons sur l'adret. Pour Yin, la partie de droite est composée de deux
caractères : en haut, le caractère signifiant "maintenant" ; en bas le caractère signifiant "nuage".
Yin évoque donc le versant ombragé d'une colline. Par extension, la lumière, la chaleur, l'activité,
le jour, la progression sont des exemples de caractères représentatifs du Yang, alors que
l'obscurité, le froid, l'inertie, la nuit, la régression sont de nature Yin.

21
I. 4. 2. Théorie des cinq mouvements

Alors que le concept de Yin/Yang permet de classer les objets et les phénomènes en deux aspects
opposés et complémentaires, la théorie des Cinq Mouvements, qui en est le prolongement, fait
référence à cinq étapes de la transformation cyclique générée par l’alternance du Yin et du Yang et
par extension, à cinq modes d'expression de la nature. Ces cinq types de manifestation de l'énergie
sont symboliquement représentés par le Bois, le Feu, la Terre, le Métal et l'Eau.

Wu signifie "cinq". Xing est composé de deux


parties : la graphie de gauche signifie "avancer le
pied gauche pour initier un pas" et celle de droite
"ramener le pied droit pour achever le pas". Par
extension, le sens général est : "mouvement,
dynamisme". On le rencontre souvent traduit par
"Cinq Eléments" ce qui, d'une part, donne une idée
de statique et, d'autre part, donne tendance à les
assimiler à cinq états particuliers de la matière. En
effet, Bois, Feu, Terre, Métal et Eau ne sont que des
emblèmes permettant d'illustrer des aspects
spécifiques de l'énergie et des étapes de sa mutation.

Les Cinq mouvements représentant des étapes


particulières dans les mutations de l'énergie, sont
interdépendants et en permanente relation les uns
avec les autres. Ce schéma représente les deux types
de relations physiologiques.

22
Appliquée au corps humain, cette loi des Cinq Mouvements permet d’établir un tableau des
correspondances entre les organes, les éléments, les énergies : vent, chaleur, humidité, sécheresse,
froid.
Organe Foie Coeur Rate/Pancréas Poumon Reins
Mouvement Bois Feu Terre Métal Eau
Orientation Est Sud Centre Ouest Nord
Saison Printemps Été Intersaison Automne Hiver
Climat Vent Chaleur Humidité Sécheresse Froid
Saveur Acide Amer Doux Piquant Salé
Entrailles Vésicule Intestin Estomac Gros Vessie
biliaire grêle Intestin
Tissu Muscles Vaisseaux Chairs Peau et poils Os
Sens Vue Toucher Goût Odorat Ouïe
Ouverture Yeux Langue (parole) Bouche Nez Oreilles
sensorielle
Sécrétion Larmes Sueur Salive Mucus Crachats
Entité Âme Conscience Idéation Âme corporelle Volonté
psychoviscérale psychique Shén Yi Po Zhi
Hun
Émotion Colère Joie Soucis Tristesse Peur

Les excès ou carences d'un élément quelconque affecteront d'abord l'Organe et les constituants de
la sphère à laquelle il est associé, avant de se répercuter sur d'autres sphères ou d'autres Organes.
Par exemple, dans la sphère du bois, trop de vent ou de saveur acide affectera les muscles ; trop de
colère empêchera le foie de remplir correctement ses fonctions. Dans la sphère de l'eau, un hiver
anormalement doux, où il manque de froid et où les pluies abondent, entraînera des douleurs dans
les os, les reins et les genoux.
La Théorie des cinq Éléments suggère que l'homéostasie interne de l'organisme repose sur
l'interaction des cinq sphères organiques qui s'influencent selon les mêmes cycles d'engendrement
et de contrôle que les mouvements.
Un des apports intéressants de cette théorie aura été de stimuler la recherche quant à l'action
régulatrice des points d'acupuncture répartis le long des Méridiens. La Théorie des cinq Éléments
doit donc être considérée avant tout comme un modèle de recherche, devant être corroboré par une
multitude d'expériences cliniques. Appliquée à la médecine, cette théorie a eu un impact profond
sur la physiologie ainsi que sur la classification et l'interprétation des symptômes, en plus d'avoir
été à l'origine de nombreuses découvertes cliniques encore utiles et pertinentes de nos jours.

23
I. 5. DYNASTIE QUIN
Unification de l'empire chinois par l'empereur Quin Shi
Huang Di : il attire auprès de lui un grand nombre de
savants et médecins dont les investigations s'orientent
essentiellement vers les techniques de longévité et la
recherche de l'immortalité.

I. 6. DYNASTIE HAN
La dynastie des Han mène une politique d’expansion en
Mongolie, Asie centrale, Mandchourie, Corée, Chine du
nord et Vietnam. Le trafic de la soie, principale richesse
commerciale, se met en place. L’état a le monopole du sel
et du fer. C’est l’époque du génie chinois dans les sciences
et les techniques. Le bouddhisme pénètre la Chine.

Sous l’influence des grand penseurs de la dynastie Zhou


notamment Confucius et Lao Zi, la transformation
structurelle qu’avait connu la Chine suite à la transition
d’une situation politique caractérisée par des conflits entre
micro-états vers celle d’un empire unifié va se traduire en
médecine chinoise par une transposition entre théorie
social et organisme humain. C’est dans un contexte d’un
état très hiérarchisé et un développement intense des
échanges commerciaux que va naître la théorie des
méridiens (cf. I. 6. 1.). De plus, l’expansion politique et le
développement des relations commerciales permettent
l’introduction de nouvelles plantes médicinales. Elle
précède la rédaction du Shen Nong Bencaojing (le livre de
matière médicale ou des herbes fondamentales) au 1er
siècle ap. J.-C. Cet ouvrage contient une liste de 365
drogues dont 252 d’origine végétale, 67 d’origine animale,
46 d’origine minérale. Ces drogues sont classées en trois

24
catégories : les drogues supérieures, intermédiaires et
inférieures. Les drogues supérieures (au nombre de 120)
sont non toxiques, d’action fortifiante ou contre la
sénescence (exemple : le ginseng). Les drogues
intermédiaires (au nombre de 120) sont parfois toxiques et
utilisées contre les maladies (exemple l’angélique de
Chine). Enfin, les drogues inférieures (au nombre de 125)
sont toxiques et ont un rôle thérapeutique (exemple : le
croton, Croton tiglium L.). Beaucoup de plantes de ce livre
sont encore utilisées aujourd’hui et l’ouvrage contient
également d’autres renseignements précieux, précisant
l’endroit où pousse chaque plante, indiquant le mode de
préparation des drogues, souvent relativement complexe
comme peut l’être une réduction en poudre après un
lavage et un séchage approprié ; il donne les conditions
d’administration de chaque plante sous l’une des formes
suivantes : décoction, pilule, onguent, poudre ou alcool
médicamenteux. Il précise enfin les excipients utilisés,
principalement le miel, la graisse de porc ou le lait.

Panax ginseng Angelica sinensis Ephedra sinica Croton tiglium


Drogue supérieure Drogues intermédiaires Drogue inférieure

25
I. 6. 1. Les Méridiens

Pour les chinois, le corps humain se présente comme un


ensemble énergétique vectorisé, un réseau énergétique
parfaitement ordonné, et l’étude de son organisation montre
qu’il est formé de « trajets » ou « méridiens » principaux et
secondaires. La théorie des méridiens, spécifique de la
médecine chinoise, possède de nombreuses applications mais
c’est surtout dans l’acupuncture, le massage et le Qi Gong
qu’elle s’est le plus développée. De toute manière, c’est encore
l’analogie qui sous-entend toute la méthode : douze lignes (Jing
ou méridiens) sont décrites sur le corps et les membres (quatre
membres, quatre saisons), chacune de ces lignes correspondant
à chacun des douze mois de l’année.

Ainsi, les méridiens principaux intègrent dans leur circuit des appareils correspondant aux grands
ensembles organo-fonctionnels du corps humain : poumons, cœur, foie rate, estomac, d’où, par
abréviation, les dénominations des méridiens du poumon, du cœur, du foie, etc. appliquées à ces
vecteurs énergétiques. Le seul fait de la relation des viscères et de leur méridien démontre que,
pour un chinois, une fonction n’est pas uniquement liée à un organe mais à tous les points par où
passe son méridien. Par exemple, la fonction pulmonaire n’est pas circonscrite aux poumons mais
dépend d’une zone s’étendant depuis l’abdomen jusqu’aux extrémités des membres supérieurs.
Ceci explique, qu'en cas de maladie (lorsque le fonctionnement d’un des méridiens est déficient),
on puisse intervenir pour guérir le malade, sur une partie du corps fort éloignée de celle où
l’organe atteint est censé être situé dans notre physiologie centrale.
De plus, tous ces méridiens et viscères associés sont liés entre eux ; par conséquent, le
fonctionnement d’un seul de ces méridiens concerne tout l’ensemble du corps humain. Sur ces
lignes sont rangés 365 points très précis (Xue), autant que de jours dans l’année, autant que de
plantes dans le Shen Nong Bencao. Dans ces lignes circule un souffle vital (Qi) aussi important
aux yeux de la tradition que la circulation sanguine ou l’influx nerveux. Cette énergie est prélevée
pour une part dans le milieu par la respiration et l’alimentation puis est mise en circulation par le
cœur.

26
I. 7. DYNASTIE DU NORD ET DU SUD
Durant ces périodes, bien que les guerres sévissaient et que
le pouvoir politique changeait de main fréquemment, la
matière médicale se développa de manière florissante (Cf.
chronologie ci-contre). Les théories du Yin/Yang et des cinq
éléments aussi appelées théorie des correspondances
systématiques représentent la base de la médecine se
traduisant par le développement de l'acupuncture et l'étude
du pouls (Cf. chronologie ci-contre). La médecine et la
pharmacologie vont évoluer de façon indépendante dans
cette période car aucune théorie n’intègre cette matière
médicale chinoise dans la théorie des correspondances
systématiques.

I. 8. DYNASTIES SUI ET TANG


Cette époque marque l’avènement d'une sorte d'âge d'or
pour la Chine. La relative stabilité politique favorise le
développement de l'économie, des sciences, arts et
techniques. L'enseignement de la médecine chinoise devient
officiel et, à partir de 624, les études sont sanctionnées par
des examens d'État. La pharmacie consistait en
l'apprentissage des plantes médicinales et était facilitée par
l'existence de jardins botaniques. Dans cette période, on va
retenir la rédaction de la première Pharmacopée officielle
(sur ordre impérial) et deux personnages marquant de
l'histoire de la médecine Chinoise : Wang Tao et Sun Si
Miao (581-682). Ce dernier fût indiscutablement le plus
fameux médecin de cette époque.

27
I. 9. DYNASTIES SONG, JIN ET TANG
Durant cette période, une bourgeoisie urbaine basée sur
l'artisanat apparaît coïncidant avec une expansion
économique, commerciale et maritime. Cette période est
principalement marquée par l'influence de quatre grands
maîtres, chacun ayant fondé un courant médical spécifique :
 Liu Wan Su (1120-1200) développa la théorie du feu et
de la chaleur, et fonda l'école du Froid et du Frais ;
 Zhang Cong Zheng (1156-1228) fonda l'école de
l'attaque et de la purgation ;
 Li Dong Yuan (1180-1252) fonda l'école de la
tonification de la terre ;
 Zhu Dan Xi (1280-1358) fonda l'école de l'entretien du
Yin.
Ces quatre théories, différentes et complémentaires, eurent
une influence considérable sur le développement ultérieur de
la médecine chinoise.

C'est dans cette période que le gouvernement chinois fonda


la première pharmacie vendant des préparations
médicamenteuses toutes prêtes (1076). À partir de cette date,
on va assister à une expansion sans conteste des pharmacies
dans tout le pays. Le commerce des pharmacies était si
développé que le gouvernement promulgua une ordonnance
pour que les produits vendus dans les pharmacies impériales
soient signalés par une étiquette spécifique, afin que leurs
préparations se distinguent des contrefaçons des pharmacies
non contrôlées. La pharmacie avait un tel succès qu’il était
courant de voir des apothicaires engager des médecins
comme employés. Les raisons d'un tel succès
(essentiellement marketing) sont :

28
 Commercialisation des remèdes prêts à l'emploi. Les
recueils classaient les remèdes selon les types de
souffrances et de maladies ; toute personne sachant lire
pouvait en faire usage sans avoir à consulter un médecin
(naissance de l'automédication). Le patient pouvait
comparer ses propres symptômes avec les indications de
la recette et acheter ensuite le médicament indiqué dans
une pharmacie.
 Les stratégies de commercialisation sophistiquées des
fabricants y ont largement contribué (cf. I. 9. 1.
Pharmacie et Marketing).
Les médecins de cette époque voyaient dans cette avancée
pharmaceutique et dans les stratégies de marketing, une
menace pour leur médecine. C'est à partir du constat du
danger de l'automédication que certains lettrés de cette
époque dont Zhu Zheng Heng tentent de développer une
Pharmacopée fondée sur la médecine des correspondances
systématiques sous l’influence des quatre grands maîtres de
cette époque. Il en découle de cette nouvelle Pharmacopée la
caractérisation des plantes médicinales chinoises selon "les
quatre types énergie", "les saveurs", "les tendances" et "la
tonification et la dispersion" (cf. I. 9. 2. Caractéristiques des
plantes médicinales chinoises).

Chen Yan au XIIe siècle. introduit une nouvelle approche de


l'étiologie : la théorie des "trois causes" (cf. I. 9. 3.).

29
I. 9. 1. Pharmacie et marketing

Il ne fait aucun doute que du point de vue du marketing, les


fabricants de produits pharmaceutiques chinois de la période de
la dynastie des Song étaient en avance de plusieurs siècles sur
leurs homologues européens.
Des sources de cette époque indiquent que les pharmacies, à
l'instar des médecins, envoyaient des cadeaux à leurs clients à la
fin de l'année, pour s'assurer de leur fidélité l'année suivante.
Mais dans le quotidien, il existait d'autres moyens d'attirer les
clients. À cet égard, la forme et l'étiquetage des récipients
choisis par les pharmaciens sont particulièrement évocateurs.
La forme des récipients avait pour but de les différencier de
ceux des concurrents et de susciter l'envie d'acheter (tout
comme nos pots de moutarde, les récipients visuellement
plaisants, une fois vidés, pouvaient être utilisés pour un autre
emploi : pots à tabac, vase à fleur...).
Pour fidéliser les clients, certaines pharmacies conçurent des
séries autour d'une ligne de produits ; les scènes de l'histoire et
de la mythologie chinoise étaient des sujets tout trouvés. Le
désir de posséder la série des "Huit Immortels", des récipients
mettant en scène de célèbres guerriers du passé, conduisait les
clients à choisir une pharmacie donnée comme unique
fournisseur.
Beaucoup de ces pots étaient utilisés comme talismans et porte
bonheur. Ils portaient le cercle des huit trigrammes du Yi Jing
avec le symbole du yin et du Yang au centre, ou encore des
aphorismes, plus particulièrement destinés aux lettrés. Il
pouvait s'agir de vœux pour l'année nouvelle, de vœux de
succès à des examens administratifs.

30
Certains étaient décorés de vers de poésie classique. Les stratégies commerciales des pharmaciens
montrent clairement que le public auquel était destiné cette médecine, était en tout premier lieu la
population aisée et cultivée.

Depuis au moins le XVIIIe siècle, on trouve aussi des scènes érotiques sans ambiguïté sur les
flacons médicamenteux. Il était élégant, pour se rendre au bordel, de porter sur soi des boîtes à
pilules et des bagues à tabac ainsi décorées, d'autant que les scènes érotiques étaient réputées
porter bonheur et constituer des talismans éloignant les puissances maléfiques.

31
I. 9. 2. Caractéristiques des plantes médicinales chinoises

Selon la Pharmacopée Chinoise, les plantes médicinales sont caractérisées par plusieurs
paramètres fondamentaux qui conditionnent leurs qualités et règles de prescription.

I. 9. 2. 1. Les Quatre Natures : Si Qi (Quatre Souffles) et les Saveurs

Chaque médicament est caractérisé par un système d'énergie et une saveur, en rapport étroit avec
ses effets thérapeutiques. Les plantes éliminant ou améliorant les symptômes appartenant au
syndrome chaleur, sont de nature Fraîche ou Froide. Les plantes éliminant ou améliorant les
symptômes appartenant au syndrome du froid, sont de nature Chaude ou Tiède. La Nature et la
Saveur vont intégrer directement dans la médecine des correspondances systématiques (Yin/Yang
et Cinq Mouvements).

Les quatre natures    Saveur  Action 


Le froid  Piquante‐âcre  Dispersante et dissipante 
Le chaud  Doux‐sucrée  Tonifiante et neutralisante 
Le frais  Acide‐aigre  Astringente et antisécrétoire 
Le tiède  Amère  Dispersante et asséchante 
Salée  Émoliente et ramollisante 

Relation entre le système Yin/Yang et théorie énergie saveur 
  Yin  Yang 
Énergie  Froide fraîche  Chaude tiède 
Saveur  Acide amère salée  Piquante sucrée 

Relation entre la théorie des cinq mouvements et les saveurs 
  Métal  Bois  Eau  Feu  Terre 
Organe  Poumon  Foie  Rein  Cœur  Rate 
Saveur  Piquante  Acide  Salée  Amère  Sucrée 

32
I. 9. 2. 2. Méridiens destinataires
La notion de méridien correspond à l'action des plantes sur certaines parties de l'organisme, ce qui
permet de les classer. La théorie de l'appartenance aux méridiens permet de définir le choix d'une
plante en fonction de la symptomatologie. Si l'efficacité d'une plante dépend de ses propriétés, lors
de la prescription, il faut aussi tenir compte des relations qui lient les méridiens entre eux. C'est
une expérience de plusieurs siècles qui a permis de préciser pour chaque plante ses caractères
énergétiques et ses effets thérapeutiques dont la règle de prescription obéit aux théories du
Yin/Yang, et des méridiens.
Un médecin prescripteur tiendra compte des différents éléments cités précédemment lorsqu'il
rédige une ordonnance comportant de nombreuses plantes, afin qu’il ne prescrive pas de plantes
dont les effets peuvent s'inhiber.

33
I. 9. 3. Théorie des trois causes

Cette théorie naît sous la plume de Chen Wu Ze sous la dynastie des Song, en 1174. Il s'agit d'un
système de classification qui divise les facteurs pathogènes en trois catégories de causes :
 les causes externes ou atteintes externes, associées directement aux « Six Excès » (Liu Yin)
d'origine climatique ;
 les causes internes ou blessures internes, en relation avec les débordements des Sept
Sentiments (Qi Qing) ;
 les causes ni externes ni internes qui correspondent à des facteurs pathogènes d'origines
diverses, ne pouvent être classées dans aucune des catégories précédentes.

I. 9. 3. 1. Les Six Excès (Liu Yin)


Le concept des Six Excès (Li Yin) découle de celui des Six Energies climatiques (Liu Qi) : le Vent
(Feng), le Froid (Han), la Canicule (Shu), l’Humidité (Shi), la Sécheresse (Zao), le Feu (Huo), ce
dernier n’étant cependant pas, à proprement parler, climatique. Ces Qi externes sont des variations
climatiques naturelles liées aux saisons et sont donc nécessaires tant à la nature qu’à l’être humain.
Cependant, elles peuvent devenir pathogènes pour les raisons suivantes :
 lorsqu’elles sont excessives, même dans leur saison (par exemple un Froid ou une
Canicule extrêmes),
 lorsqu’elles sont déplacées par rapport aux saisons (une vague de fraîcheur en été ou un
adoucissement brutal en hiver).
 Il faut noter que ces conditions extérieures, même extrêmes, ne peuvent être la cause de
maladies qu’à condition que l’organisme soit affaibli ou déséquilibré. C’est donc
préalablement l’état de l’Énergie saine du corps (Zheng Qi) qui détermine à partir de quand
les « Liu Qi » deviennent des « Liu Yin ».
 Les pathologies dues aux Six Excès ont des caractéristiques communes :
 Elles sont directement en relation avec les saisons, l’environnement et le mode de vie
constituent une combinaison complexe, le climat extérieur pouvant être renforcé ou
compensé par les conditions de travail, l’habillement, etc.
 Elles peuvent se manifester d’une façon isolée ou sous certaines formes combinées (Vent-
Chaleur, Humidité-Chaleur, Vent-Froid-Humidité...).
 Elles peuvent s’influencer mutuellement et, dans certains cas, se transformer l’une dans
l’autre (un froid externe peut évoluer et se transformer en Chaleur).

34
 Elles progressent généralement de la surface (Biao) à la profondeur (Li), en pénétrant, soit
par la peau, soit par les orifices respiratoires (nez et bouche), soit par les deux à la fois.
Un certain nombre d’affections, bien qu’elles ne soient pas directement produites par des
dérèglements climatiques, sont classées dans les « Liu Yin » :
 un grand nombre de maladies infectieuses aiguës,
 certaines pathologies d’origine physico-chimique.
Dans ces cas, la détermination de l’agent pathogène ne se fait pas tant à partir d’un raisonnement
étiologique que sémiologique. Par exemple, un grand nombre de maladies sont classées dans la
catégorie «Vent-Chaleur», bien que le patient n’ait pas été exposé au Vent, ni à la Chaleur ni à une
quelconque source d’air chaud en mouvement. II suffit, pour qu’on parle de Vent-Chaleur, qu’il
présente des symptômes identiques à ceux traditionnellement décrits comme provenant d’une
atteinte externe due à la combinaison du Vent et de la Chaleur (par exemple, fièvre, gorge enflée
douloureuse, crainte du vent, pouls superficiel et rapide...).
D’autre part, certaines maladies d’origine interne peuvent présenter des similitudes avec celles
dues aux Six Excès externes. Ainsi, il existe des pathologies de Vent interne (Nei Feng), de Froid
interne (Nei Han), d’Humidité interne (Nei Shi), de Sécheresse interne (Nei Zao) et de Feu interne
(Nei Huo). Elles ne relèvent cependant pas des Liu Yin, mais de déséquilibres du Yin/Yang, du Qi
et du Sang ou de l’activité des Viscères. Elles ne doivent donc pas être confondues avec les
maladies d’origine externe, malgré la similitude d’appellation, car leurs tableaux cliniques et les
stratégies de traitement qu’elles réclament sont complètement différents.

I. 9. 3. 2. Les Sept Sentiments (Qi Qing)


Les Sept Sentiments sont la Joie (Xi), la Colère (Nu) l’Accablement (You). la Nostalgie (Si), la
Tristesse (Bei), la Peur (Kong) et la Frayeur (Jing). Lorsqu’on les associe aux Cinq Organes, avec
lesquels ils entretiennent des rapports privilégiés, on parle alors de Cinq Émotions (Wu Zhi) qui
sont la Joie, la Colère, la Nostalgie, la Tristesse et la Peur.
Au même titre que les Six Énergies climatiques (Liu Qi), les réactions émotionnelles, lorsqu’elles
ne dépassent pas certaines limites, font partie du fonctionnement normal de l’être humain. Mais, à
la suite de perturbations brutales, extrêmes, prolongées ou répétées, elles peuvent prendre des
proportions anormales et perturber l’organisme. Alors que les Énergies pathogènes externes
doivent pénétrer dans l’organisme par la peau ou les voies respiratoires, les Sept Sentiments
peuvent directement affecter les Organes, induisant des maladies ou favorisant leur
développement. Les Organes les plus couramment affectés par les excès émotionnels sont le Cœur,
le Foie et la Rate.

35
I. 9. 3. 3. Les autres causes de maladies
Font partie de cette catégorie, les maladies épidémiques comme la variole, les parasitoses (comme
l'ascaris), les boissons et l'alimentation (quand elles sont inadaptées ou consommées en quantité
inadaptée...), le travail et l'inactivité (le surmenage entraîne un épuisement du Qi tandis que
l'inactivité prolongée perturbe la circulation du Qi et du sang, fragilise les tendons et les os,
affaiblit le corps et l'esprit,...) et les traumatismes et blessures (morsure de serpent, blessure par
arme blanche...).

36
I. 10. DYNASTIES MING ET QING

Cette longue période sera marquée par l'apparition de


plusieurs concepts important et l'influence massive de la
médecine occidentale.
Le plus célèbre médecin des Ming est probablement Li Shi
Zhen (1518-1593). Fils d'un médecin accompli, il consacra
trente années de sa vie à rédiger, avec l'aide de sa famille, le
traité de matière médicale le plus exhaustif de la littérature
classique : le Ben Cao Gang Mu (Compendium de la matière
médicale). Cette œuvre colossale décrit 1.892 ingrédients,
contient plus de 1.000 illustrations et plus de 10.000
formules. Elle est riche de nombreuses informations sur la
botanique, la Pharmacopée, mais aussi la zoologie, la
minéralogie et l'ethnomédecine, et sert encore de référence
aux pharmacologues modernes. Li Shi Zen a également
rédigé une dizaine d'autres ouvrages dont le célèbre traité sur
le pouls : Bin Hu Mai Xue.

37
La plus importante synthèse sur l'acupuncture est réalisée en
1601 par Yang Ji Zhou (1522-1620) : le Zhen Jiu Da Cheng
(Grande compilation sur l'acupuncture et la moxibustion).

Les Qing firent entrer la Chine dans une nouvelle ère de


prospérité littéraire et savante.
Le Père de Fontaney, en 1703, rapporte l’histoire d’un
empereur malade, Kangxi, qui se fit servir une pâte
médicinale que le roi Louis XIV faisait distribuer aux
pauvres par tout son royaume. Cette pâte contenait du
quinquina et l’empereur guérit rapidement. Cette histoire est
un des exemples du début d’interaction entre les médecines
chinoise et occidentale. Le quinquina fut ajouté au
Complément de Compendium de matière médicale en 1769.
Pourtant, il reste de nombreux domaines dans lesquels
l’incompréhension demeure. Par exemple, l’anatomie
occidentale, plus avancée, est longtemps refusée par les
Chinois même s’ils devaient en venir tôt ou tard à modifier
leurs conceptions. Ce n’est qu’en 1830 que Wang Qing Ren
(1768 à 1831) rectifie dans son Yilin Gai Cuo (les erreurs
corrigées de la forêt des médecins) quelques unes des
inexactitudes transmises par la tradition : par exemple,
l’urine vient des excréments, le poumon est percé de 24
trous. Pour cela, il examina des cadavres.
De façon symétrique, les savants occidentaux tels Jean
Jacques Dartous de Mairan et François Fontenelle,
commencent à s’intéresser aux médicaments chinois. Les
premiers médicaments introduits en Occident sont le
champignon Cordyceps sinensis et I’Angelica sinensis
(Angélique de Chine). Ne comprenant pas toujours les bases
théoriques de la médecine chinoise, les occidentaux
pouvaient cependant reconnaître l’efficacité des traitements.

38
I. 11. ÉPOQUE CONTEMPORAINE

Les traités signés de 1842 à 1844 entre la Chine et la Grande


Bretagne, la France et les États-Unis, ouvrent les ports
chinois aux puissances étrangères dont les concessions
échappent vite à l’autorité du gouvernement impérial. La
domination occidentale s’affermissant, le nationalisme
chinois s’accroît et devait amener à la fin du régime impérial,
en 1911.
Le gouvernement de la république de Chine né de la
révolution de 1911, est officiellement établi le 1er janvier
1912. Sous le gouvernement nationaliste chinois, la
domination occidentale ne fait que s’accentuer ce qui conduit
le 4 mai 1919 à une manifestation estudiantine, suivie de
grèves et du boycott des marchandises japonaises. Dans le
processus enclenché, naît le parti communiste. Après une
longue période d’instabilité et à l’issue d’une guerre de huit
ans avec le Japon, la république populaire de Chine est
proclamée le 1er octobre 1949.
De plus, la très forte réglementation concernant la pratique de
la médecine traditionnelle chinoise poursuivie par le Guo Min
Dang soulève des protestations. En effet, en 1929, des chinois
formés à la médecine occidentale demandèrent l’interdiction
de la médecine traditionnelle chinoise. La réaction du public
fut très forte et, à l’issue d’un grand rassemblement, le 17
mars 1929, à Shanghai, une pétition fut adressée au
gouvernement pour protester contre cette décision. La
médecine traditionnelle fut réhabilitée et, depuis, le 17 mars
est fêté comme le jour de la médecine traditionnelle en Chine.

39
Au cours des années 1920, sous l’impulsion d’anciens
élèves d’écoles occidentales, la recherche pharmaceutique
s’organise en Chine et enregistre ses premiers résultats. Les
premiers travaux concernent l’angélique de Chine, l’aconit.
Par exemple, on met en évidence l’action de Dichroa
Febrifuga contre la malaria, plante dont les racines étaient
utilisées depuis longtemps pour ses vertus antimalariques.
À partir des années 1950, le gouvernement chinois essaya
de favoriser la coopération entre ces deux médecines.
L’enseignement de la médecine chinoise fut réorganisé,
d’abord par l’intermédiaire d’instituts privés qui furent
ensuite nationalisés. Actuellement, dans chaque province,
les études de médecines occidentale et chinoise font l’objet
de cycles parallèles, de durée identique, sanctionnées par
des diplômes d’État. En 1950, la conférence nationale sur la
santé se fixe pour but l’union des médecines chinoise et
occidentale. Il faut pour cela porter la médecine
traditionnelle à un niveau de développement qui la rende
crédible. On redonne confiance aux praticiens de la
médecine chinoise en les associant à l’œuvre collective en
faveur de la santé : stage de compréhension des méthodes
modernes et approche scientifique de la tradition médicale
chinoise, ouverture d’hôpitaux traditionnels. La recherche
donne des résultats encourageants comme dans l’analgésie
par acupuncture, utilisable dans les interventions
chirurgicales. L’étude des 4 à 5.000 plantes médicinales
chinoises aboutit à la découverte de nombreuses substances
nouvelles comme, par exemple, la scopolamine trouvée
dans Scopolia tangutica qui est une plante utilisée
traditionnellement comme analgésique au Tibet.

40
II. DÉMARCHE ET MÉTHODOLOGIE DE LA VALIDATION
DE L'ÉTUDE

41
II. 1. RECHERCHE BIBLIOGRAPHIQUE
Mes recherches se sont essentiellement déroulées à la bibliothèque universitaire (BU) de l’UFR
Médecine/Pharmacie de Grenoble. À partir de la bibliothèque on peut avoir accès à différentes
sources d’information :
- les ouvrages directement consultables sur place et disponibles en prêt,
- les postes ordinateurs disponibles pour la consultation des sites scientifiques (exemple
PubMED) et la recherche sur catalogue (exemples RUGBIS et SUDOC).
Ma démarche a été entreprise d’une manière générale en référençant les ouvrages et thèses
disponibles à la BU de Médecine/Pharmacie de Grenoble en rapport avec mon sujet via les
catalogues RUGBIS et SUDOC. Ayant la chance de pouvoir retourner en Chine, j'en ai profité
pour me procurer des ouvrages généraux traitant des plantes médicinales chinoises.
Pour l’élaboration de la partie « présentation de la médecine chinoise à travers son histoire »,
deux ouvrages et deux thèses de pharmacie m’ont servis de référence essentiellement :
- « Les plantes en phytothérapie chinoise » par Maryline Moire Legouas (1994),
- « Les plantes dans la médecine traditionnelle chinoise : approche pour une
compréhension occidentale de leur usage » par LamLe Le-Hoa (1984),
- « Précis de médecine chinoise : fondements historiques, théorie et pratique. » par Pr. Eric
Marié (1997)
- « Médecine chinoise. » par Paul U. Unschuld (2001).
Dans la dernière édition de la Pharmacopée Française (XIe), sont décrites les plantes médicinales
ayant une indication MTC. De nombreuses plantes médicinales nouvellement introduites dans la
Pharmacopée n'ont uniquement qu'une indication en MTC. J'ai listé les plantes médicinales
chinoises les plus communément utilisées. En comparant cette liste, avec celle de la
Pharmacopée Française, on retrouve bien les indications en MTC décrites par la Pharmacopée
Française. Cependant la liste des plantes médicinales chinoises les plus utilisées nous montre
aussi que certaines indications en MTC n'ont pas été retenues par la Pharmacopée Française.

Une sélection des plantes sera faite dans ce mémoire pour la création d'une fiche par plante. Des
recherches bibliographiques sur chaque plante seront faites via les moteurs de recherche à la BU
Médecine Pharmacie de Grenoble et divers ouvrages de botanique et de pharmacognosie de
l’UFR de Pharmacie de Grenoble.

42
II. 2. DÉMARCHES ENTREPRISES POUR L'IDENTIFICATION DES PLANTES

II. 2. 1. Plantes médicinales chinoises les plus communément utilisées


J'ai établi une liste de plantes médicinales chinoises les plus communément utilisées (Tableau
mis en Annexe 1) réalisée à partir d'informations provenant d'ouvrages dont certains proviennent
de Chine (ramenés lors d'un voyage) et d'autres consultés à la bibliothèque universitaire ou
achetés en France (9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16).
Pour plus de clarté, cette liste intègre le nom pharmaceutique chinois en latin, et est composée de
deux parties :
 la partie de plante utilisée en MTC,
 et le nom de la plante.
Un nom pharmaceutique chinois (des parties de plantes utilisées ou nom de remède) peut
correspondre à plusieurs espèces et/ou sous espèces de plantes.

II. 2. 2. Listes des plantes médicinales de la Pharmacopée Française XIe édition


(révision 2012) (110)
En mars 1973, par décret n°73-295, le Code de la Santé Publique a été modifié, restreignant,
pour la première fois, la Pharmacopée Française à la dernière édition en vigueur et rendant, de
ce fait, caduques, les éditions précédentes (art. R 5001 du CSP). La vente des plantes
médicinales inscrites à la Pharmacopée relève du monopole du pharmacien, art. L.4211-1 5° du
CSP :

« Sont réservées aux pharmaciens, sauf les dérogations prévues aux articles du présent code :
 1° la préparation des médicaments destinés à l'usage de la médecine humaine ;
 2° la préparation des objets de pansements et de tous articles présentés comme
conformes à la Pharmacopée, la préparation des produits destinés à l'entretien ou
l'application des lentilles oculaires de contact ;
 3° la préparation des générateurs, trousses ou précurseurs mentionnés à l'article L. 5121-
1;
 4° la vente en gros, la vente au détail, y compris par internet, et toute dispensation au
public des médicaments, produits et objets mentionnés aux 1°, 2° et 3° ;
 5° la vente des plantes médicinales inscrites à la Pharmacopée sous réserve des
dérogations établies par décret ;
 6° la vente au détail et toute dispensation au public des huiles essentielles dont la liste est

43
fixée par décret ainsi que de leurs dilutions et préparations ne constituant ni des produits
cosmétiques, ni des produits à usage ménager, ni des denrées ou boissons alimentaires ;
 7° la vente au détail et toute dispensation au public des aliments lactés diététiques pour
nourrissons et des aliments de régime destinés aux enfants du premier âge, c'est-à-dire de
moins de quatre mois, dont les caractéristiques sont fixées par arrêté des ministres
chargés de la consommation et de la santé ;
 8° la vente au détail et toute dispensation de dispositifs médicaux de diagnostic in vitro
destinés à être utilisés par le public.
 La fabrication et la vente en gros des drogues simples et des substances chimiques
destinées à la pharmacie sont libres à condition que ces produits ne soient jamais délivrés
directement aux consommateurs pour l'usage pharmaceutique et sous réserve des
règlements particuliers concernant certains d'entre eux. »

La dérogation concerne les herboristes diplômés au 20 septembre 1941, Article L4211-7 du CSP
:
« Les herboristes diplômés au 20 septembre 1941 ont le droit d'exercer leur vie durant. Les
herboristes diplômés peuvent détenir pour la vente et vendre pour l'usage médical les plantes ou
parties de plantes médicinales, indigènes ou acclimatées, à l'exception de celles mentionnées à
l'article L. 5132-7.
Ces plantes ou parties de plantes ne peuvent, en aucun cas, être délivrées au public sous forme de
mélange préparé à l'avance ; toutefois, des autorisations concernant le mélange de certaines
plantes médicinales déterminées peuvent être accordées par le ministre chargé de la santé.
La vente au public des plantes médicinales mélangées ou non est rigoureusement interdite dans
tous les lieux publics, dans les maisons privées et dans les magasins autres que les officines de
pharmacie et herboristeries.
Les herboristes diplômés sont astreints, dans l'exercice de leur profession, aux mêmes règles que
celles qui régissent les pharmaciens pour la vente des produits qui les concernent. »

Historique des éditions de la Pharmacopée Française concernant la partie traitant des plantes
médicinales :
 Éditions de 1818 à 1972 : 7 éditions se succèdent
 VIIIe édition : Brèche dans le monopole des pharmaciens car les drogues végétales ne

44
sont plus citées dans la Pharmacopée.
 IXe édition : Correction par une TABLE ALPHABETIQUE DES DROGUES
VÉGÉTALES qui est ensuite révisée en 1997 sous l’appellation LISTE DES PLANTES
MÉDICINALES comportant deux parties : une liste A et une liste B. À partir de ce
moment, un groupe de travail rattaché à la Commission nationale de Pharmacopée est
mis en place et travaille à la mise à jour de cette liste de plantes médicinales. Elle a
permis de préciser certains points :
 Validation de l’usage médical traditionnel des drogues végétales inscrites dans la
Pharmacopée française. Les membres du groupe ont rassemblé la documentation
scientifique concernant chaque drogue végétale en s’attachant particulièrement
aux éléments de botanique (dénomination scientifique, partie utilisée, origine
géographique, condition de production, falsification), à la composition chimique
(composition qualitative et quantitative des substances actives et des marqueurs),
aux données pharmacologiques (activité, expérimentation in vitro et in vivo,
formes galéniques, posologie), à la toxicologie (effets, surdosage,
pharmacovigilance), aux études cliniques (résultats expérimentaux, domaine
d’utilisation alimentaire ou médicinale), aux points d’alerte (toxicité, interactions,
contre- indications, grossesse).
 Définition de certains termes ou expression telle que « drogue utilisée en l’état ».
En effet, en se référant à la monographie DROGUES VÉGÉTALES de la
Pharmacopée Européenne (07/2010 : 1433), « les drogues végétales utilisées en
l’état sont essentiellement des plantes, parties de plantes ou d’algues,
champignons, lichens, entiers, fragmentés ou coupés,... ». Parallèlement, le
groupe a participé à l’élaboration d’un GLOSSAIRE DES TERMES
BOTANIQUES facilitant la compréhension du vocabulaire et levant toute
ambiguïté sur le sens d’appellations, parfois traditionnelles, utilisées pour
désigner des drogues végétales (écorce de fruit, cône...)
 Distinction entre les drogues d’un usage médical exclusif de celles pouvant avoir
un autre usage, notamment alimentaire, cosmétique ou complément alimentaire.
Un certain nombre de drogues végétales, bien que possédant des vertus
médicinales, est utilisé quotidiennement dans des produits cosmétiques,
alimentaires ou en tant que condiments. Il était donc nécessaire de les distinguer

45
et les identifier afin de ne pas les restreindre dans un circuit de distribution sous
monopole pharmaceutique exclusif. Le travail du groupe a ainsi permis
d’identifier 148 plantes médicinales pouvant être vendues par des personnes
autres que des pharmaciens (Décret 2008-841 du 22 août 2008).
 suppression de 96 drogues végétales : soit leur usage médicinal était reconnu
comme désuet ; soit elles ne possédaient que des usages cosmétiques ou
alimentaires, soit elles entraient dans la fabrication de médicaments dans un
but autre que thérapeutique (excipient, colorant, aromatisant...)
e
 X édition (2005) : LA LISTE DES PLANTES MÉDICINALES révisée en 2005
comporte 2 parties mises sous forme de tableau :
 Liste A: Plantes médicinales utilisées traditionnellement.
 Liste B : Plantes médicinales utilisées traditionnellement en l’état ou sous
forme de préparation dont les effets indésirables potentiels sont supérieurs au
bénéfice thérapeutique attendu.
 XIe : La poursuite des travaux par le groupe de travail a permis de réaliser des mises à
jour au fur et à mesure de l'évolution des textes européens concernant le médicament à
base de plantes, de l’état de l’art (aussi bien du point de vue de la chimie analytique que
thérapeutique ou toxicologie) et des demandes d’inscription de drogues végétales. Il est
important de souligner que de nombreuses plantes utilisées soit en médecine
traditionnelle chinoise, soit en médecine traditionnelle européenne et issues de la
Pharmacopée des Outre-mer ont été inscrites sur cette liste. Une mention spécifique est
ajoutée pour préciser l’origine traditionnelle de chaque drogue végétale à côté de la partie
utilisée de la plante. Ainsi la liste 2012 des plantes médicinales de la Pharmacopée
française comprend 365 plantes médicinales publiées dans la liste A (au lieu des 332 de la
liste A révisée en 2005) et dans la liste B, 123 plantes médicinales au lieu des 112 de la
liste B révisée en 2005.
Dans le cadre de cette thèse, je vous présente les deux listes de la Pharmacopée Française XIe
édition sous forme de tableaux. Ces listes sont présentées en annexe (annexe 2 pour la liste A et
annexe 3 pour la liste B). J'ai ajouté des informations supplémentaires obtenues en les comparant
avec la liste des plantes médicinales chinoises les plus communément utilisées.
 Une colonne supplémentaire indique : « Les espèces du même genre utilisés en MTC » ; les
espèces sont seulement citées à titre d'information et peuvent correspondre à des plantes

46
médicinales utilisées dans des remèdes complètement différents (cela peut être une même
partie de plante ou une partie différente qui est utilisée). D'autre part, n'ayant pas fait le tri sur
ce point là, certaines plantes de cette colonne peuvent appartenir à la liste B de la
Pharmacopée Française.
 Une colonne « Remarque » y est ajouté.
 La colonne « indication en MTC » n'existe pas dans les listes de la Pharmacopée Française
car elle le signale par l'exposant « b » au niveau de la partie de plante utilisées. Dans le
document original, l'exposant « a » indique que la plante est utilisée en phytothérapie
traditionnelle occidentale. Du coup, pour faire la distinction dans notre tableau :
 toutes les plantes ayant une mention « NON » dans la colonne « indication en MTC »
n'ont pas d'indication en MTC ;
 toutes les plantes qui ont la mention « OUI » dans la colonne « indication en MTC », ont
donc une (ou des) indication(s) en MTC mais aussi une (ou des) indication(s) en
phytothérapie traditionnelle occidentale ;
 la mention « OUI uniquement MTC » signale que les plantes ont seulement une (ou des)
indication(s) en MTC et non en phytothérapie traditionnelle occidentale ;
 toutes les plantes qui auront la mention italique « §OUI§ » appartiennent aux plantes qui
ont une (ou des) indication(s) en MTC mais non retenue par le groupe de travail de la
Pharmacopée. À la lecture des résultats, deux catégories de plantes se distinguent :
 pour la (les) même partie(s) de plante, l'indication en MTC n'est pas retenue ;
 le(s) partie(s) de plante indiquées dans la Pharmacopée n'ont pas d'indication en
MTC mais c'est une autre partie de la plante qui est utilisé en MTC.
Dans un souci de clarté, les résultats ultérieurs seront présentés sous la forme de plusieurs listes
ou tableaux qui prendront en compte les éléments cités ci-dessus.

47
II. 2. 3. Résultats : plantes à l'étude
En comparant les listes A et B de la Pharmacopée Française et ma liste de plantes médicinales chinoises les plus communément utilisées, on obtient
une synthèse des plantes utilisées en MTC inscrite dans la PCFR :

 Liste 1 correspondant aux plantes de la Liste A dont la partie de plante utilisée décrite dans la PCFR est officiellement retenue par la PCFR
comme ayant une indication en MTC ;

 Liste 2 correspondant aux plantes de la liste A dont la partie de plante utilisée décrite dans la PCFR ayant une indication en MTC mais non
retenue par la PCFR ;

 Liste 3 correspondant aux plantes de la liste A dont la partie de plante décrite dans le PCFR n'a pas d'indication en MTC retenue par la PCFR
mais dont une autre partie de cette même plante aurait une indication en MTC ;

 Liste 4 correspondant aux plantes de la liste B de la PCFR et dont une indication en MTC est retenue.

Plante ayant une origine chinoise certaine ou très probablement chinoise de liste 1
Plante ayant une forte probabilité d'avoir une origine chinoise de la liste 1

48
Liste 1 Liste 2 Liste 3 Liste 4

Aloe barbadensis Mill. (= Aloe vera L.) Allium sativum L. Alpinia galanga (L.) Willd. Aconitum sp.
Aloe ferox Mill. et hybrides Bulbus Allii Fructus Galangae Aconitum coreanum Rap.
Aloès Da Suan 大蒜 Hong Dou Kou 红豆蔻 ◦Radix Aconiti Coreani = Guan Bai Fu =
关白附
Lu Hui 芦荟
Aconitum kusnezoffii Reichb. , Aconitum
carmichaeli Debx
◦Radix Aconiti Kusnezoffii = Cao Wu =
草乌
Aconitum carmichaeli Debx.
◦Radix Aconiti (Racine fille traité) = Fu Zi
= 附子
◦Radix Aconiti (racine principale séchée) =
Chuan Wu = 川呜

Alpinia officinarum Hance Areca catechu L. (graine dite « noix Arctium lappa L. Acorus sp. sauf A. calamus var. americanus
d'arec ») (= A. majus (Gaertn.) Bernh.)
Rhizoma Alpiniae Officinari Acorus gramineus Soland., Acorus
(= Lappa major Gaertn.)
Semen Areca tatarinowii Schott., Acorus calamus L.
Gao Liang Jiang 高良姜 Fructus Arctii
Bin Lang 梹榔 ◦Rhizoma Acori = Shi Chang Pu =
Niu Bang Zi 牛蒡子 石菖蒲

Angelica dahurica (Fisch. ex Hoffm) Benth Camellia sinensis (L.) Kuntze Areca catechu L. (péricarpe séché) Aucklandia lappa Dence (Saussurea lappa
& Hook. f. (= C. thea Link) C. B. Clarke)
Pericarpium Arecae
(= Thea sinensis (L.) Kuntze)
Radix Angelicae Dahuricae Radix Aucklandiae
Tea Da Fu Pi 大腹皮
Bai Zhi 白芷 Mu Xiang 木香
Tcha 茶

49
Liste 1 Liste 2 Liste 3 Liste 4

Angelica pubescens Maxim. (=Angelica Catharanthus roseus (L.) G. Don Coriandrum sativum L. Catharanthus roseus G. Don.
biserrata Yuan & Shan)
Herba Cantharanthus Fructus Coriandri Herba Cantharanthus
Radix Angelicae Biserratae
Chang Chun Hua 长春花 Yuan Sui Zi 芫荽子 Chang Chun Hua 长春花
Du Huo 独活

Angelica sinensis (Oliv.) Diels Centella asiatica (L.) Urban Ginkgo biloba L. Croton tiglium L.
(= Hydrocotyle asiatica L.)
Radix Angelicae Sinensis Semen Ginkgo Fructus Crotonis
Herba Centellae
Dang Gui 当归 Bai Guo 白果 Ba Dou 巴豆
Ji Xue Cao 积雪草

Arnebia euchroma (Royle) I. M. Johnst. Citrus aurantium L. Hyoscyamus niger L. Datura sp. sauf D. stramonium
(= C. bigaradia Duch.)
Radix Arnebiae Semen Hyoscyami Datura metel L., Datura inoxia Miller
(= C. vulgaris Risso)
Zi Cao 紫草 Citrus sinensis (L.) Pers. Tian Xian Zi 天仙子 Flos Daturae = Yang Jin Hua = 洋金花
(= C. aurantium L.)

Fructus Aurantii=Zhi Qiao (zeste)=枳壳


Fructus Aurantii Immaturus=Zhi
Shi=枳实
Arnebia guttata Bunge Commiphora abyssinica Engl., Juglans regia L. Ephedra sp.
C. molmol Engl., Ephedra sinica Stapf., E. equisinata
Radix Arnebiae Semen Juglandis
C. myrrha Engl., Schenk & C. A. Mey., E. intermedia
Zi Cao 紫草 C. schimperi Engl. He Tao Ren 核桃仁 Schenk. & C. A. Mey.
Myrrha ◦ Herba Ephedra = Ma Huang = 麻黄
Ephedra sinica Stapf., E. intermedia
Mo Yao 没药 Schenk & C. A. Mey.
◦ Radix and Rhizoma Ephedrae = Ma
Huang Gen = 麻黄根

50
Liste 1 Liste 2 Liste 3 Liste 4

Astragalus mongholicus var. mongholicus Crocus sativus L. Plantago major L. (=Plantago asiatiqua Equisetum hiemale L.
(= Astragalus menbranaceus Bunge var. L.),
Flos Crocus Herba Equiseti Hiemalis
mongholicus (Bunge) P.K. Hsiao) P. intermedia L.,
Astragalus mongholicus var. dahuricus Fan Hong Hua 番红花 P. lanceolata L. Mu Ze 木贼
(DC.) Podelch. (= Astragalus (indication pour la graine)
menbranaceus Bunge)
Semen Plantaginis
Radix Astragali
Che Quian Zi 东前子
Huang Qi 黄芪

Carthamus tinctorius L. Inula helenium L. Punica granatum L. Euphorbia sp. sauf E. hirta L.
Euphorbia ebracteolata Hayata.,
Flos Carthami Radix Inulae Helenii Pericarpium Granati
Euphorbia fisheriana Steud
Hong Hua 红花 Tu Mu Xiang 土木香 Shi Liu Pi 石榴皮 ◦ Radix Euphorbiae Ebracteolatae = Lang
Du = 狼毒
Euphorbia humifusa Willd., Euphorbia
supina Raffin.
◦ Herba Euphorbiae Humifusae = Di Jin
Cao = 地锦草
Euphorbia kansui T. N. Liou ex T. P.
Wang.
◦Radix Kansui = Gan Sui = 甘遂
Euphorbia lathyris L.
◦Semen Euphorbiae = Qian Jin Zi =
千金子
Euphorbia pekinensis Rupr.
◦Radix Euphorbiae Pekinensis = Jing Da Ji
= 京大戟

51
Liste 1 Liste 2 Liste 3 Liste 4

Cassia senna L. Liquidambar orientale Mill., Raphanus sativus L. var. niger (Mill.) Illicium difengpi B. N. Chang
(= C. acutifolia (Delile) Batka) L. styraciflua L. Kerner
Cortex Illicii
(= Senna alexandrina Mill.)
(baume ou résine séché) Semen Raphani
Cassia angustifolia (Vahl) Batka Di Feng Pi 地枫皮
Styrax Lai Fu Zi 莱菔子
Folium Sennae
Su He Xiang 苏合香
Fan Xie Ye 番泻叶

Cinnamomum aromaticum Nees, Myristica fragrans Houtt. Rubus sp. (Irubus chingii Hu), fruit séché Iris pall var. chinensis Koidz.
(= C. cassia Nees ex Blume) (= M. moschata Thunb.) en MTC
Semen Iridis Chinensis
Cortex Cinnamomi Semen Myristicae Fructus Rubi
Ma Lin Zi 马蔺子
Rou Gui 肉桂 Rou Dou Kou 肉豆蔻 Fu Pen Zi 覆盆子
Autre remède non retenu par PCFR =
Ramulus Cinnamomi

Gui Zhi 桂枝

Citrus reticulata Blanco (= C. nobilis Plantago major L. (=Plantago asiatiqua Triticum aestivum L. & cultivars Lonicera sp
Andrews) L.), (= T. vulgare Host) Lonicera japonica Thunb. , Lonicera
Pericarpium Citri Reticulatae = Chen Pi P. intermedia L., (= T. sativum Lam.) hypoglauca Miq., Lonicera confusa DC.,
= 陈皮 P. lanceolata L.
Blighted Wheat
Lonicera dasystyla Rehd.
Exocarpium Citri Reticulatae = Ju Hong (indication pour la feuille) ◦ Flos Lonicerae = Jin Yin Hua = 金银花
= 橘红 Fu Xiao Mai 浮小麦 Lonicera japonica Thunb.
Herba Plantaginis ◦ Caulis Lonicerae = Ren Dong Teng =
Citri Reticulatae Fructus Fasciculus = Ju
Luo = 橘络 Che Qian Cao 东前草 忍冬藤
Pericarpium Citri Reticulatae Viride =
Qing Pi = 青皮

52
Liste 1 Liste 2 Liste 3 Liste 4

Coix lacryma-jobi L. Polygonum aviculare L. Phytolacca americana L.


Semen Coicis Herba Polygoni Avicularae Radix Phytolaccae

Yi Yi Ren 薏苡仁 Bian Xu 萹蓄 Shang Lu 商陆

Curcuma domestica Vahl Strychnos nux vomica L. Polygonatum odoratum (Mill.) Druce
(= C. longa L.)
Semen Strychni Rhizoma Polygonati odorati
Rhizoma Curcumae Longae
Ma Qian Zi 马钱子 Yu Zhu 玉竹
Jiang Huang 姜黄

Drynaria fortunei (Kunze) J. Sm. Tussilago farfara L. Polygonum multiflorum Thunb. (= Fallopia
multiflora (Thunb.) Haraldson)
Rhizoma Drynariae Flos Farfarae
Radix Polygoni multiflori = He Shou Wu =
Gu Sui Bu 骨碎补 Kuan Dong Hua 款冬花
何首乌
Caulis Polygoni multiflori = Shou Wu Teng
= 首乌藤

Eleutherococcus gracilistylus (W.W.Sm) Verbena officinalis L. Ricinus communis L.


Hoo & Tseng var. nodiflorus (Dunn) Hoo
Herba Verbanae Semen Ricini
& Tseng (=Acanthopanax gracilistylus
W.W.Sm.) Ma Bian Cao 马鞭草 Bi Ma Zi 蓖麻子
Cortex Acanthopanacis Wu Jia Pi 五加皮

Eleutherococcus senticosus maxim. (= Zea mays L. Sophora flavescens Ait.


Acanthopanax senticosus Harms.)
Stigma Maydis Radix Sophorae Flavescentis
Radix seu Caulis Acanthopanacis Senticosi
Yu Mi Xu 玉米须 Ku Shen 苦参
Ci Wu Jia 刺五加

53
Liste 1 Liste 2 Liste 3 Liste 4

Foeniculum vulgare Mill. Stephania tetrandra S. Moore.


Foeniculum vulgare Mill. var. dulcis Radix Stephaniae Tetrandrae
Fructus Foeniculi Fen Fang Ji 粉防己
Xiao Hui Xiang 小茴香

Fraxinus rhynchophylla Hance Veratrum nigrum L.


Cortex Fraxini Radix and Rhizoma Veratri Nigri
Qin Pi 秦皮 Li Lu 藜芦

Glycyrrhiza glabra L.,


G. inflata Bat.,
G. uralensis Risch.
Radix and Rhizoma Glycyrrhizae

Gan Cao 甘草

Isatis tinctoria L. (= I. indigotica Fort.)


Radix Isatidis
Ban Lan Gen 板蓝根

Autres remèdes non retenus par PCFR :


Folium Isatidis = Da Qing Ye =
大青叶
Indigo Naturalis = Qing Dai = 青黛
Linum usitatissimum L.
Semen Lini =Ya Ma Zi = 亚麻子

54
Liste 1 Liste 2 Liste 3 Liste 4

Illicium verum Hook. f.


Fructus Anisi Stellati

Ba Jiao Hui Xiang 八角茴香

Magnolia officinalis Rehd. & Wils.


Cortex Magnoliae Officinalis

Hou Po 厚朴

Paeonia lactiflora Pall. , P. veitchii Lynch.


Radix Paeonia Rubra

Chi Shao 赤芍

Paeonia lactiflora Pall.


Radix Paeoniae Alba

Bai Shao 白芍

Paeonia suffruticosa Andr.


Cortex Moutan

Mu Dan Pi 牡丹皮

Panax ginseng C. A. Meyer


(= Aralia quinquefolia Decne. & Planch.)
Radix Ginseng

Ren Shen 人参

55
Liste 1 Liste 2 Liste 3 Liste 4

Panax pseudoginseng Wall.


var. notoginseng (Burk.) Hooet Tseng
(=P. notoginseng (Burk.) F.H. Chen ex
C.Y. Wu & K.M. Feng)
Radix Notoginseng

San Qi 三七

Papaver somniferum L.
Pericarpium Papaveris

Ying Su Qiao 罂粟壳

Persicaria bistorta (L.) Samp.


(= Polygonum bistorta L.)
Rhizoma Bistortae

Quan Shen 拳参

Piper longum L.
P. retrofractum Vahl (= P. chaba Hunter)
(= P. officinarum (Miq.) C.DC.)
Fructus Piperis Longi

Bi Ba 荜茇

Piper nigrum L.
Fructus Piperis

Hu Jiao 胡椒

56
Liste 1 Liste 2 Liste 3 Liste 4

Pueraria lobata (Wild.) Ohwi.


Radix Puerariae Lobatae

Ge Gen 葛根

Rheum officinale Baill.


R. palmatum L.
Radix and Rhizoma Rheum

Da Huang 大黄

Sanguisorba officinalis L.
Radix Sanguisorbae
Di Yu 地榆

Schisandra chinensis (Turcz.) Baill.


Fructus Schisandrae

Wu Wei Zi 五味子

Scutellaria baicalensis Georgi


Radix Scutellariae

Huang Qin 黄芩

Sinomenium acutum (Thunb.) Rehd. &


Wils.
Caulis Sinomenii

57
Liste 1 Liste 2 Liste 3 Liste 4

Qing Feng Teng 青风藤

Sophora japonica L.
Flos Sophorae
Huai Hua 槐花
autre remède non retenus par PCFR =
Fructus Sophorae

Huai Jiao 槐角

Styrax benzoin Styrax tonkinensis


Dryand (Pierre) Craib ex
Hartwitch)

Benzoinium

An Xi Xiang 安息香

Syzygium aromaticum (L.) Merr. & Perry


(= Eugenia caryophyllus (Sprengel) Bull.
& Harr.)
Flos Caryophylii

Ding Xiang 丁香

Trigonella foenumgraecum L.
Semen Trigonellae

Hu Lu Ba 葫芦巴

58
Liste 1 Liste 2 Liste 3 Liste 4

Wolfiporia extensa (Peck) Ginns (syn.


Poria cocos (Schw.) Wolf)
Poria

Fu Ling 茯苓

Zingiber officinale Roscoe


Rhizoma Zingiberis = Gan Jiang =
干姜
Rhizoma Zingiberis Recens = Sheng Jiang
= 生姜
Ziziphus jujuba Mill.
(= Z. sativa Gaertn.)
(= Z. vulgaris Lam.)
(= Rhamnus zizyphus L.)
Fructus Jujubae

Da Zao 大枣

59
Nous allons étudier les plantes de la liste 1 et plus particulièrement se concentrer sur les plantes ayant une origine chinoise certaine ou très probable de
cette liste. Les plantes à l'étude sont les suivantes :

Plantes à l'étude (9, 10, 11, 13, 14, 15, 16, 106, 107, 109)
1 Alpinia officinarum Hance Rhizome d'Alpinia officinarum Hance = Gao Liang Jiang = 高良姜

2 Angelica dahurica (Fisch. ex Hoffm) Benth & Hook. f. Racine d'Angelica bahurica (Fisch. ex Hoffm.) = Bai Zhi = 白芷

3 Angelica pubescens Maxim. (= Angelica biserrata Yuan & Shan.) Racine d'Angelica biserrata Maxim = Du Huo = 独活

4 Angelica sinensis (Oliv.) Diels Racine d'Angelica sinensis (Oliv.) Diels. = Dang Gui = 当归

5 Cinnamomum aromaticum Nees (= C. cassia Nees ex Blume) Écorce de cannelle = Rou Gui = 肉桂 autres remèdes non retenus par PCFR =
Rameau de cannelle = Gui Zhi = 桂枝

6 Citrus reticulata Blanco (= C. Nobilis Andrews) Pelure de mandarine ou Partie interne rouge Filaments blancs sur la Fruit entier
écorce entière du fruit. orangé (zeste) de chair et entre les immature (petit)
l'écorce du fruit. quartiers de fruits ou l'écorce du fruit
Chen Pi
lorsqu'il est grand
Ju Hong Ju Luo
陈皮 Qing Pi
橘红 橘络
青皮

7 Illicium verum Hook. f. Badiane de chine ou Anis étoilé = Ba Jiao Hui Xiang = 八角茴香

8 Magnolia officinalis Rehd. & Wils. Écorce de magnolia = Hou Po = 厚朴

9 Paeonia suffruticosa Andr. Écorce de racine de la Pivoine = Mu Dan Pi = 牡丹皮

60
Plantes à l'étude (9, 10, 11, 13, 14, 15, 16, 106, 107, 109)
10 Panax ginseng C. A. Meyer (= Aralia quinquefolia Decne. & Planch.) Racine de Ginseng = Ren Shen = 人参

11 Panax pseudoginseng Wall. var. notoginseng (Burk.) Hooet Tseng (= P. Racine de Notoginseng = San Qi = 三七
notoginseng (Burk.) F.H. Chen ex C.Y. Wu & K.M. Feng)

12 Rheum officinale Baill. Racine et rhizome de la Rhubarbe = Da Huang = 大黄


R. palmatum L.

13 Schisandra chinensis (Turcz.) Baill. Fructus schisandrae = Wu Wei Zi = 五味子

14 Sophora japonica L. Fleur de Sophora du Japon. autre remède non retenus par PCFR =
Huai Hua Fruit de Sophora du Japon

槐花 Huai Jiao

槐角

15 Styrax tonkinensis (Pierre) Craib ex Hartwitch) Résine Styrax = An Xi Xiang = 安息香

16 Ziziphus jujuba Mill. (= Z. sativa Gaertn.), (= Z. vulgaris Lam.), (= Jujube (datte chinoise) = Da Zao = 大枣
Rhamnus zizyphus L.)

61
II. 3. PRÉSENTATION DES RÉSULTATS : ÉLABORATION D'UNE
FICHE DESCRIPTIVE POUR LES PLANTES À L'ÉTUDE

Après avoir sélectionné les plantes à étudier dans le cadre de ce mémoire, celles-ci seront
présentées sous la forme d'une fiche (1) :

NOM DE LA PLANTE
Nom usuel français
Nom scientifique
Famille botanique
Description
botanique
Illustrations
Emplois en
médecine chinoise
Constituants et
actions
physiologiques
Formules chimiques
Indications
Contre Indications
Effets indésirables
Interactions
médicamenteuses
Posologie et mode
d’administration
Spécialités actuelles

62
III. PRATIQUE DE LA MÉDECINE TRADITIONNELLE
CHINOISE

63
III. 1. NOMENCLATURE ET CLASSIFICATION
La nomination des herbes médicinales chinoises se fait selon des nombreux critères (10), elle est
faite selon les règles de la nomenclature établie. Ainsi les noms pharmaceutiques chinois des
préparations issues de plantes médicinales sont nommés en fonction :
 des caractéristiques de croissance,
 de leur morphologie,
 de leur couleur,
 de leur l'odeur et saveur
 de leur l'habitat et lieu de production
Dans l'histoire de la MTC, il y a eu différentes tentatives de classements des herbes chinoises,
mais aucune n'était vraiment adaptée. Il a fallu attendre l’émergence des parutions modernes de
la matière médicale pour classer les herbes chinoises en fonction de leurs actions spécifiques.
Ainsi on retient 20 catégories (10) :
 Les herbes médicinales pour soulager les syndromes externes. Ces herbes sont utilisées
pour disperser les facteurs pathogènes externes qui affectent la superficie du corps (froid,
chaleur, humidité, vent, sécheresse ou encore certain germes ou virus de l'environnement) et
dont les signes cliniques sont l'aversion au froid, la fièvre, le mal de tête, les courbatures, la
transpiration, etc., divisées en deux catégories :
 saveur âcre et de nature chaude : clinique liée au vent et le froid, marquée par
l'aversion au froid, la fièvre, la céphalée, l'absence de transpiration, les
courbatures, l'enduit de la langue fin et blanc, le pouls flottant et serré ;
 saveur âcre et de nature froide : chasse le vent-chaleur pathogène. Clinique
marquée par la fièvre, une faible aversion au froid, la bouche sèche, la soif,
l'enduit de la langue fin et jaune, le pouls flottant et rapide.
 Les herbes qui clarifient la chaleur (antipyrétiques). Elles soulagent la chaleur causée par
la transmission des facteurs pathogènes de l'extérieur vers l'intérieur, ou encore par la genèse
du « feu du foie » due à la déficience du yin : syndromes marqués par la fièvre, la langue
rouge et le pouls rapide. Ces herbes sont de nature fraîche ou froide, et sont le plus souvent
de nature amère et en fonction de leurs applications cliniques, elles sont classées en cinq
catégories.
 Les herbes médicinales pour la purgation. Action lubrifiante ou activant le péristaltisme
intestinal, elles traitent la constipation, l’accumulation d'une chaleur excessive dans les

64
organes, et la rétention des liquides ou fluides de l'organisme. Ces herbes sont elles-même
classées en trois catégories :
 les herbes médicinales pour dissiper le vent et l'humidité (anti-arthrosiques).
Ces herbes soulagent les douleurs articulaires et musculaires causées par le « vent-
froid-humide ». Ces herbes sont elles même classées en trois catégories.
 les herbes médicinales aromatiques pour drainer l'humidité (anti-
oedémateuses). De nature fragrante, chaude et sèche, et attribuées aux méridiens de
la rate et de l'estomac. Dissolvent l'humidité en renforçant la rate. Signes cliniques :
distension abdominale, nausées, vomissements, inappétence etc.
 Les herbes médicinales qui favorisent la diurèse et expulsent l'humidité
pathogène (diurétiques). Elles favorisent la « voie de l'eau » et donc font circuler
l'eau et l’humidité dans l'organisme en cas de dysurie, d’œdème, cystite, diarrhée, etc.
Ces herbes sont elles-même classées en trois catégories.
 Les herbes médicinales pour réchauffer l'intérieur de l'organisme. Indiquées dans les
syndromes de « froid interne » la plupart sont de saveur acide et amère, de nature chaude ou
tiède. En réchauffant la rate et l'estomac, elles distribuent le qi dans les méridiens et les
vaisseaux sanguins pour soigner les douleurs abdominales, le manque d'appétit, aversion au
froid etc.
 Les herbes qui régulent le qi. La plupart sont aromatiques, de nature chaude, de saveur âcre
et amère. La régulation du qi permet de soulager la flatulence, le hoquet, l'asthme et
l'oppression thoracique qui sont caractéristiques de la stagnation du qi.
 Les herbes médicinales qui activent la digestion : renforcement de la rate et de l'estomac
pour traiter l'indigestion se manifestant par la distension abdominale, éructations,
régurgitations acides, nausées et vomissements.
 Les herbes médicinales anti-helmintiques.
 Les herbes médicinales hémostatiques réparties en quatre classes.
 Les herbes médicinales qui activent la circulation sanguine et évacuent la stase du sang
(réparties en quatre classes) : en activant la circulation sanguine, elles favorisent la réparation
des tissus lésées.
 Les herbes médicinales qui dissolvent les glaires, calment la toux et l'asthme.
 Les herbes médicinales sédatives.
 Les herbes médicinales pour calmer le foie et supprimer le vent interne (anti-

65
spasmodiques et anti-convulsivantes). Ces herbes soignent les vertiges, convulsions,
syncope, et d'autres troubles neurologiques.
 Les herbes médicinales qui raniment la conscience. De saveur âcre et aromatique, elles
possèdent les propriétés d’éveiller les sens et de restaurer la conscience. Traitant le plus
souvent de la perte de conscience et du delirium dus à un état fébrile avancé.
 Les herbes médicinales tonifiantes, capables de tonifier l'énergie vitale au sens large (qi) et
de développer les fonctions des organes et des viscères. Rôle de renforcement dans les
maladies épuisantes. Elles sont réparties en quatre catégories selon si elle renforce le qi, le
yang, le ying ou le sang.
 Les herbes médicinales astringentes. Utilisées le plus souvent pour des maladies
chroniques qui altèrent l'état général du patient. La plupart ont une saveur acide et
astringente et de nature chaude ou neutre, elles renforcent et préservent le sang et le qi.
 Les herbes médicinales émétiques. Indiquées en cas d'empoisonnement par voie digestive
et parfois pour en cas d'épilepsie ou de psychose maniaco-dépressive. De saveur amère et
acide, leurs actions puissantes donnent lieu à des effets indésirables type douleurs
abdominales, dyspepsie et dyspnée. Ces herbes sont souvent toxiques et leurs prescriptions
relèvent d'une grande prudence (doivent prescrite lorsque l’énergie vitale est suffisante).
 Les herbes médicinales pour les applications externes et locales.
Ce type de classement va dans une logique de clinicien et permet d'enseigner la MTC de façon
plus moderne. On peut remarquer que certaines plantes peuvent appartenir à plusieurs catégories.

III. 2. MODES DE RÉCOLTE ET DE CONSERVATION


Les propriétés pharmacologiques des plantes médicinales dépendent essentiellement :
 de la région de production : ainsi la situation géographique et les conditions climatiques
donnent lieu à des plantes avec des propriétés pharmacologiques différentes.
 période de récolte : les récoltes doivent obéir à un calendrier strict pour ainsi obtenir le
meilleur rendement possible en terme de substances actives.
 des techniques de cueillette.
 et des modalités de conservation : la plupart des herbes médicinales sont séchées et
conservées dans des récipients adéquats permettant la conservation optimale de ces
remèdes (exception faite pour les plantes employées fraîches).

66
III. 3. MODES DE PRÉPARATIONS ET DE PRESCRIPTIONS
En Chine, le médecin prescripteur se trouve souvent à l’hôpital, à la différence de la France, où
des cabinets médicaux indépendants sont répartis sur tout le territoire. Cependant, il existe des
cliniques privées qui sont souvent très spécialisées car elles intègrent une sphère médicale
précise et même pour certaines cliniques traitent une seule pathologie. Ainsi les hôpitaux sont
divisés en deux catégories : ceux spécialisés dans la MTC et ceux spécialisés dans la médecine
dite « moderne » (synonyme de médecine occidentale). Il est également possible de trouver un
hôpital pratiquant les deux types de médecine. Le prescripteur en MTC va ainsi, en fonction de
la clinique, établir une ordonnance au patient comportant un ou plusieurs remèdes qui sont des
associations de plantes (ou minéraux, substances animales) avec un dosage précis de tous les
principes actifs. Les prescripteurs doivent connaître parfaitement les herbes chinoises car lors des
associations, il y a des relations régissant les combinaisons notamment la synergie, la
potentialisation, l'inhibition (ou neutralisation) et la limitation.
Le pharmacien a pour obligation de dispenser le remède en pesant les principes actifs nécessaires
à la formulation du ou des remèdes prescrits. Ensuite le patient a le choix de préparer la
décoction chez lui ou de le déléguer aux pharmaciens pour un coût supplémentaire. Même s’il
est vrai qu’il existe d'autres modes de préparation autre que la décoction (poudre, pâte, pilule,
pommade, emplâtre, onguents et teintures), cette dernière est la plus répandue car elle a
l'avantage de conserver toutes les substances nécessaires à l'action des plantes médicinales qui
peuvent être ainsi rapidement assimilées par le corps. Il est important de noter que, comme en
France, les hôpitaux possèdent leur propre pharmacie interne, et donc pour ceux spécialisés en
MTC, les remèdes peuvent être dispensés sur place.

III. 4. RÉGLEMENTATIONS (4, 111, 112)


Les plantes médicinales sont des drogues végétales au sens de la Pharmacopée Européenne dont
au moins une partie possède des propriétés médicamenteuses.
Drogues végétales (Pharmacopée Européenne 01/2012 :1433) :
Les drogues végétales sont essentiellement des plantes, parties de plantes ou algues,
champignons, lichens, entiers, fragmentés ou brisés, utilisés en l’état, soit le plus souvent sous
forme desséchée, soit à l’état frais. Certains exsudats n’ayant pas subi de traitements spécifiques
sont également considérés comme des drogues végétales. Les drogues végétales doivent être
définies avec précision par la dénomination scientifique botanique selon le système binomial
(genre, espèce, variété, auteur).

67
Préparations à base de drogues végétales (Pharmacopée Européenne 07/2010 :1434) :
Les préparations à base de drogues végétales sont des produits homogènes obtenus en soumettant
les drogues végétales à des traitements tels que l’extraction, la distillation, l’expression, le
fractionnement, la purification, la concentration ou la fermentation.

Les normes réglementaires de la Pharmacopée Européenne (actuellement 7e édition) pour les


drogues végétales s’appliquent à l’ensemble des états membres signataires de la Convention
pour l’élaboration de la Pharmacopée Européenne (36 États). La Pharmacopée Européenne est

complétée pour la France par la Pharmacopée Française qui actuellement en est à la XIe édition :
 elle est désormais constituée des seuls textes strictement nationaux applicables par voie
d'arrêtés ministériels publiés au Journal Officiel de la République Française ;
 elle comprend des textes et des monographies qui ne sont pas publiés dans la
Pharmacopée Européenne ;
 la Pharmacopée Française n’est plus disponible sous un format papier. Elle est accessible
gratuitement en ligne.

Ainsi, pour qu'une plante entre dans la composition d'un médicament, il faut avant tout qu'elle
soit inscrite sur la liste des plantes médicinales. Pour réaliser cette inscription, il est nécessaire de
constituer un dossier bibliographique contenant :
 les éléments botaniques,
 les constituants chimiques,
 la pharmacologie (pharmacocinétique, pharmacologie moléculaire, données
expérimentales),
 la toxicité,
 les conditions habituelles d'emploi.
Si ce dossier est accepté, la plante peut être inscrite sur la liste A ou B des plantes médicinales.
Au niveau européen, deux directives ont modifié le statut des médicaments à base de plantes en
introduisant la notion de médicaments traditionnels et d'usage bien établi. Ces deux directives
sont :
 la directive 200l/83/CE instituant un code communautaire relatif aux médicaments à
usage humain,
 la directive 2004/24/CE modifie la directive 2001/83/CE en ce qui concerne les
médicaments traditionnels à base de plantes.

68
Dans la directive 2001/83/CE, deux articles, cités ci-après, sont à retenir en ce qui concerne les
médicaments à base de plantes :
 Article 6 :« aucun médicament ne peut être mis sur le marché d'un état membre sans
qu'une autorisation de mise sur le marché n'ait été délivrée par l'autorité compétente de
cet état membre, conformément à la présente directive ou qu'une autorisation n'ait été
délivrée conformément au règlement CEE n° 2309/93. » Cet article est important car il
s'applique également aux médicaments à base de plantes et cela signifie que des données
toxicologiques et cliniques soient fournies en même temps que la demande.
 L'article 10 vient cependant assouplir cet article de la façon suivante: « le demandeur
n'est pas tenu de fournir les résultats des essais toxicologiques, pharmacologiques et
cliniques s'il peut démontrer [...] que le ou les composants du médicaments sont d'un
usage médical bien établi et présentent une efficacité reconnue ainsi qu'un niveau
acceptable de sécurité au moyen d'une bibliographique scientifique détaillée. » Un usage
médical bien établi se définit comme l'utilisation documentée comme médicament pour
une ou des indications cliniques définies d'une durée d'au moins dix ans dans un des pays
de la communauté européenne.
La directive 2004/24/CE modifie la directive 2001/83/CE en ce qui concerne les médicaments à
base de plantes car cette dernière serait difficilement applicable à ce type de produit. À l'article
16 bis est introduite la possibilité d'une procédure d'enregistrement simplifié si le médicament à
base de plantes répond à l'ensemble des critères suivants :
 le médicament a des indications exclusivement appropriées à des médicaments
traditionnels qui, de par leur composition et leur destination sont conçus pour et destinés
à être utilisés sans la surveillance d'un médecin à des fins diagnostics, de prescription ou
de suivi de traitement ;
 ils sont exclusivement destinés à être administrés selon un dosage et une posologie
spécifiés par voie orale, externe ou par inhalation ;
 la durée d'usage traditionnel est écoulée ;
 les données sur l'usage traditionnel du médicament sont suffisantes, en particulier,
l’innocuité du produit qui est démontrée dans les conditions d'emploi spécifiées et les
effets pharmacologiques ou l'efficacité du médicament sont plausibles du fait de
l'ancienneté de l'usage et de l'expérience.

69
L'article 16 quater vient compléter cet article. Il définit les éléments à fournir lors de la demande
d'AMM pour que le médicament soit considéré comme médicament traditionnel à base de
plantes. Cette demande doit être accompagnée des éléments bibliographiques ou des rapports
d'expert établissant que le médicament ou un produit équivalent est d'un usage médical au moins
trentenaire avant la date de la demande, dont au moins quinze ans dans la Communauté
Européenne.
D'après cette directive, une liste des substances végétales, des préparations à base de plantes et
associations de celles-ci pouvant entrer dans la composition des médicaments traditionnels à
base de plante doit être établie. Cette liste contient, pour chaque substance, l'indication, le
dosage, la posologie et la voie d'administration. Le comité des médicaments à base de plantes a
en charge la rédaction de monographies communautaires pour les plantes médicinales entrant
dans la composition des médicaments traditionnels à base de plantes ainsi que pour les
médicaments traditionnels à base de plantes. La date limite pour mettre les dossiers déjà existants
en accord avec cette directive était le 30 Avril 2011.
Cette réglementation n'est cependant pas en faveur des plantes chinoises. En effet certaines ne
sont pas des espèces présentes en Europe et l'usage traditionnel sera difficile à démontrer. Il sera
donc nécessaire de fournir des résultats d'essais toxicologiques, pharmacologiques et cliniques
pour démontrer la sécurité et l'efficacité de la substance. Or, les industries pharmaceutiques
s'intéressent peu aux plantes médicinales car il n'est pas possible de breveter celles-ci. De plus,
en médecine traditionnelle chinoise, le traitement d'une maladie est spécifique à un patient
donné, de ce fait une plante peut être utilisée dans plusieurs indications et, le plus souvent, en
association.

70
IV. RÉSULTATS DE L'ÉTUDE

71
IV. 1. FICHES DESCRIPTIVES DES PLANTES À L'ÉTUDE
Galanga (petit)
Nom usuel français Petit Galanga, Galanga camphré ou Galanga Officinal, Gingembre de Chine
Nom scientifique Alpinia officinarum Hance
Famille botanique Zingiberaceae
Description Plante herbacée vivace atteignant 1 mètre. Le rhizome cylindrique (1 à 1,5 cm de
botanique diamètre) est charnu de couleur brunâtre portant des nœuds écaillés et des racines
membraneuses. Le rhizome aromatique est à collecter entre 4 à 6 ans, de la fin de l'été à
l'automne : le nettoyer, trancher puis sécher au soleil. Les feuilles sont alternes,
amplexicaules (embrassantes), à marge membraneuse ; présence d'une ligule
membraneuse brune allant jusqu'à 3 cm ; le limbe (15-30 cm x 1,5 cm) est linéairement
lancéolé, acuminé ou presque caudé, à marge entière ou peu dentelée. Inflorescence
racémeuse (indéfinie) en grappe conique portant à l'extrémité des rameaux, de
nombreuses fleurs parfumées, jaune-blanchâtres présentant un labelle de couleur rouge
pâle avec des bandes rouges violacées dans sa partie centrale. Le fruit est une capsule
globuleuse, indivise, puberulente, orange-rouge à maturité.
On la trouve dans les prairies le long des routes ou près des broussailles ; Guangdong,
Hainan, Guangxi, Yunnan et Taïwan.
Illustrations

Planche botanique d'Alpinia Officinarum (13)

72
Galanga (petit)

Rhizome d'Alpinia Officinarum


Emplois en Rhizome d'Alpinia Officinarum = Gao Liang Jiang = 高良姜
médecine chinoise
Catégorie : Herbes médicinales pour réchauffer l'intérieur de l'organisme.
Saveur : âcre
Nature : chaude
Méridien(s) destinataire(s) : la rate et l'estomac
Actions : disperse le froid, soulage la douleur, réchauffe le foyer moyen et calme les
vomissements.
Applications cliniques : Il est prescrit en cas de douleur abdominale avec sensation de
froid, dans les troubles digestifs tels que les vomissements et diarrhées (dus à une attaque
pathogène du froid sur la rate et l'estomac) : seul ou en association avec Rhizoma
Zingiberis, Cortex Cinnamoni, comme dans la pilule Er-jiang wan. Dans le traitement
des douleurs dues à coliques abdominales, il est associé avec Cortex Cinnamomi, Radix
Angelica sinensis dans la décoction Liang-fu wan.
Usage et dosage : 3 à 10 g en décoction ; 0,5 à 1,5 g en poudre concentrée.
Diéthothérapie chinoise : traitement antalgique contre la douleur abdominale et des
vomissements dus au cancer de l'estomac avec la recette du Liang Jiao Zhu Du Tang ou
ragoût de tripe de porc au rhizome de ganlanga (petit).
Dans les plantes du même genre utilisé en MTC :
 graine de Alpinia katsumadai Hayata (contenant aussi pinocembrine ou
galangagine, alpinétine, cardamonine) : Dou Kou = 豆寇,
 fruit d'Alpinia galanga Willd (La PCFR retient uniquement le rhizome de ce
dernier) : Hong Dou Kou = 红豆蔻,

 fruit d'Alpinia oxyphyla Miq. : Yi Zhi = 益智.

73
Galanga (petit)
Constituants et Composition :
actions
 huile essentielle (1,8-cinéole, camphre, cinnamate de méthyle)
physiologiques
 flavonoïdes (flavonol) dont la galangine
 et des diarylheptanoïdes.
Actions physiologiques :
 L'action anti-émétique est due à la molécule : 5-hydroxy-7-(4-hydroxy-3-
méthoxyphényl)-1-(4-hydroxyphényl)-3-heptanone (26).
 L'inhibition de l'uréase de Helicobacter pylory n'est pas significative (17) mais
son action combinée avec d'autres herbes médicinales chinoises comme dans la
formule HZJW présente une action anti-gastritique et anti-Helicobacter pylori
(23).
 Les diarylheptanoïdes et la galangine présentent de remarquables activités anti-
oxydantes et cytotoxiques sur des cellules tumorales offrant ainsi de très belles
perspectives pour cette plante en « terme d'alicaments » dans les maladies
cancéreuses et neurodégénératives (19, 20, 21).
 Activité antivirale (28, 29) notamment anti-influenza et anti-RVS (Respiratory
Virus Syncycial).
 Activité anti-inflammatoire par les diarylheptanoïdes notamment le HMP en
inhibant des médiateurs pro-inflammatoires (27).
 Activité anti-hyperlipidémique par les diarylheptanoïdes (HPH) et dérivés de la
galangine (3-Méthyléthergalangine) capables d'inhiber la lipase pancréatique
(24, 25).
 Hémostatique très efficace notamment employé dans l'ABS (Ankaferd Blood
Stopper), remède Turc contre l'hémorragie variqueux gastroduodénale (18).
Les scientifiques s'intéressent fortement aux plantes du genre Alpinia car elles sont une
source importante de molécules possédant des activités anti-cancéreuses, anti-
inflammatoires, anti-spasmodiques, cardio-protectrices, hépato-protectrices,
analgésiques, neuro-protectrices, anti-ulcérigènes et même antiparasitaires (22).
Formules chimiques

Structure des diarylheptanoïdes

7-(hydroxy-3'-méthoxyphényl)-1-phénylhept-4en-3-one ou HMP

74
Galanga (petit)

Pinocembrine=Galangine

Indications Utilisé en médecine traditionnelle comme stimulant, aphrodisiaque, antibactérien,


béchique (qui guérit la toux), cholagogue, digestif, carminatif (qui favorise l'expulsion
des gaz intestinaux), anti diarrhéique et dans certaines maladies de peau. Il fait surtout
parti des condiments (classé comme tel dans la liste A de la PCFR), au même titre que le
gingembre mais le galanga a un goût plus prononcé.
Contre Indications Pas de documentation trouvée dans la littérature.
Effets indésirables Attention à la surconsommation qui peut donner lieu à de légères diarrhées et brûlures
d'estomac.
Interactions Pas de documentation trouvée dans la littérature.
médicamenteuses
Posologie et mode Tisane ou infusion de rhizome de galanga (0,5 à 1 g par tasse).
d’administration
Spécialités actuelles PAGMA DIGESTIN® (spécialité Suisse issue de la médecin traditionnelle Tibétaine):
Composition : Huile de pépins de grenade poudre (204 mg), Rhizome de galanga
(102 mg), Poivre long fruit (25,5 mg), Cardamome fruit (12,75 mg), Cannelle de Chine
écorce (12,75 mg).
Indications : troubles digestifs (faiblesse digestive) ; sensation de réplétion ;
ballonnements.

75
Angelica dahurica
Nom usuel français
Nom scientifique Angelica dahurica (Fisch. ex Hoffm) Benth et Hook. f. ex Franch. et Sav.
Famille botanique Apiaceae
Description Plante herbacée vivace (1,5 à 2,5 m de hauteur) présente dans une grande partie de l’Asie
botanique (Chine, Japon, Corée, Sibérie) aux racines, brun grisâtres, tubérisées et épaisses. Les tiges
creuses sont vigoureuses, de 1 à 2 m de haut et de 5 à 8 cm de diamètre à la base,
généralement violacées, puberulentes près de l'inflorescence. Les feuilles inférieures sont
grandes, de 50 à 80 cm de long, composées de folioles ovales lancéolées (disposition bi-
ou tri-pennatiséquée), dentées et pointues. Les feuilles supérieures sont plus petites (de 5
à 10 cm de long sur 2 à 5 de large) et pourvues d'une gaine renflée cystiforme. Les fleurs
sont petites et blanches, disposées en large ombelle et densément pubescentes. Le fruit est
un diakène ellipsoïde ou globuleux de 5 à 7 mm de long sur 3,5 à 5 mm de large, peu
poilu et doté de deux ailes latérales.
Illustrations

Planche botanique d'Angelica Dahurica (13)

76
Angelica dahurica

Racine d'Angelica Dahurica


Emplois en Racine d'Angelica Dahurica = Bai Zhi = 白芷
médecine chinoise
Catégorie : Herbes médicinales pour soulager les syndromes externes.
Saveur : âpre
Nature : chaude
Méridien(s) destinataire(s) : attribuée aux méridiens du poumon, de la rate et de
l'estomac.
Actions : chasse le vent et l'humidité pathogènes, calme la douleur, réduit le gonflement,
évacue le pus, induit la réanimation.
Applications cliniques : La drogue est utilisée en tant qu'antalgique (similaire à
l'aspirine), lors d'un refroidissement, par exemple le rhume avec céphalées (notamment
céphalées frontales ou rhinite). On l'emploie aussi pour les douleurs dentaires et les
furoncles. Elle est souvent utilisée en association, par exemple lors d'un syndrome de nez
bouché avec mal de tête (causé par le vent ou le froid externe) avec Radix Notoptergii,
Radix Ledebouriellae dans la formule Jiu-wei Qiang-huo tang.
Usage et dosage : 3 à 10 g en décoction, 0,5 à 2 g en poudre de décoction ; ou en poudre
pour usage externe.
Constituants et Contient de nombreuses coumarines et furocoumarines le plus souvent dérivées du
actions psoralène, entre autres :
physiologiques
 l'oxypeucédanine possédant une activité anti-convulsivante (32) comme avec les
benzodiazépines ; l'oxypeucédanine et l'osthole potentialisent l'effet inhibiteur du
GABA mais ces deux molécules ne se fixent pas sur le même site que les
benzodiazépines ;
 la byak-angélicine capable de dilater les coronaires (vasodilatateur) et inducteur
de l'expression du Cytochrome P450 3A4 (par activation du Pregnane X
récepteurs) (30) ;
 le bergaptène possédant des actions anti-tuberculeuse (33), anti-inflammatoire et
analgésique (9) ;
 la xanthotoxine ;

77
Angelica dahurica
 l'impératorine (32, 33) qui est à la fois anti-convulsivante, anti-inflammatoire,
anti-fongique, anti-virale, anti-bactérienne et anti-cancéreuse ;
 la phelloptérine qui comme pour l'impératorine (chimiquement très proche) serait
aussi anti-cancéreuse, anti-inflammatoire, anti-convulsivante et potentialiserait la
lipolyse induite par l’adrénaline.
D’une façon générale (33), les coumarines couvrent un champ d'activité pharmacologique
vaste : anti-inflammatoires, anti-cancéreuses, anti-oxydantes, neuro-protectives, anti-
adipogéniques, anti-bactériennes, anti-fongiques, anti-virales, anti-convulsivantes, anti-
tuberculeuses, hypoglicémiantes, anti-coagulantes et selon le type de coumarine,
inhibitrice ou activatrice du cytochrome P450. On peut noter que l'impératoxine, présente
dans la racine d’A. dahurica, est une des molécules qui couvre un très large champ
pharmacologique.
Une étude (31) a montré que l'usage topique de la racine d'Angelica dahurica pourrait
avoir un effet bénéfique sur la dermatite atopique (étude sur souris NC/Nga Mice avec
des lésions induites par un acarien, Dermatophagoïdes farinae).
Formule chimique

78
Angelica dahurica
Indications Cf. MTC
Contre Indications Outre les propriétés médicinales que cette plante offre, cette espèce contient également
Effets indésirables des furocoumarines qui augmentent la sensibilité de la peau aux rayons du soleil et
peuvent causer une dermatite.
Une autre molécule, l’angelicotoxine, présente dans la racine, a un effet excitateur sur le
système respiratoire et le système nerveux central. À fortes doses, cette toxine peut
provoquer des convulsions et une paralysie.
CI femme enceinte (effet relaxant de certaines coumarines sur muscle lisse de l'utérus).
Interactions Rien n’a été rapporté directement sur ce sujet mais il est clair que la vigilance doit être
médicamenteuses maximale car la byak-angélicine est un inducteur du Cytochrome P450 3A4 (30) au
même titre que le Millepertuis d’où il peut en résulter, en autres :
 échec de la contraception orale,
 sous dosage en immunosuppresseurs,
 baisse d’efficacité de l’atorvastatine et de la simvastatine,
 sevrage en méthadone,
 échec d’indinavir.
Posologie et mode Cf. MTC
d’administration
Spécialités actuelles

79
Angelica pubescens
Nom usuel français
Nom scientifique Angelica pubescens Maxim. (=Angelica biserrata Yuan et Shan.)
Famille botanique Apiaceae
Description Plante herbacée vivace de 1 à 3 m de hauteur, trouvée sur les coteaux humides, les
botanique prairies sous forêt et taillis. Cultivée en Chine dans le Sichuan, Hubei, Shanxi, Jianxi,
Anhui et le Zhejiang. La Racine est cylindrique se prolongeant en plusieurs ramifications,
succulente et très aromatique. Les feuilles inférieures sont grandes, pouvant être tri-
pennatiséquées, folioles ovales à long pétiole ; la base du pétiole est dilatée par une gaine
dorsalement puberulente, les pinnules (lobes ou divisions ultimes d'une feuille) sont
trifoliolées à segments terminaux oblongs à elliptiques. Les feuilles supérieures sont plus
petites et munies aussi d'une gaine puberulente. Inflorescence en ombelles composées,
nombreuses et pubescentes. Les fleurs sont blanches présentant un calice à dents deltoïdes
(triangulaires). Le fruit est un diakène ellipsoïde comprimé.
Illustrations

Planche botanique d'Angelica pubescens (13)

80
Angelica pubescens

Racine d'Angelica Pubescens


Emplois en Racine d'Angelica pubescens = Du Huo = 独活
médecine chinoise
Catégorie : Herbes médicinales pour dissiper le vent et l'humidité (les herbes anti-
arthrosiques).
Saveur : âcre et amère
Nature : chaude
Méridien(s) destinataire(s) : rejoignant le foie, le rein et la vessie.
Actions : Chasse le vent et l'humidité pathogène, calme la douleur, traite le syndrome
externe.
Applications cliniques : La drogue est utilisée comme antalgique dans l'arthrite
rhumatismale avec membres lourds, les douleurs lombaires, certaines céphalées avec
sensation de lourdeur.
Usage et dosage : 3 à 10 g en décoction, 0,5 à 2 g en poudre de décoction ; ou en usage
externe.
Précautions : La décoction peut causer des vertiges, maux de tête, nausées et reflux
acide.
Constituants et Contient de nombreuses coumarines
actions
Huile essentielle avec α- et β-pinènes, α-humulène, p-cymène, n-hexanal :
physiologiques
 le bergaptène qui possède des propriétés anti-tuberculeuses (33), anti-
inflammatoires et analgésiques (9) ;
 la xanthotoxine ;
 le psoralène ;
 l'impératorine (32, 33) ayant de multiples actions : anti-convulsivante, anti-
inflammatoire, anti-fongique, anti-virale, anti-bactérienne et anti-cancéreuse ;
 l'osthole (9, 33, 35, 36, 37) qui est anti-agrégant plaquettaire (9), vasodilatateur
(9), anti-inflammatoire/analgésique (9, 36), anti-ostéoporotique (35), anti-
cancéreux (efficace sur le carcinome hépatocellulaire) (33, 37), anti-bactérien

81
Angelica pubescens
(33), anti-fongique (33), anti-oxydant (33) et anti-convulsivant (33) ;
 la columbianétine présente une action d'anti-agrégant plaquettaire (9), anti-
inflammatoire et analgésique (9) ;
 et l'acétate de columbianétine à la fois anti-inflammatoire et analgésique (9).
Formule chimique

Indications Cf. MTC


Contre Indications Cf. Angelica dahurica
Effets indésirables
Interactions Pas de documentation trouvée dans la littérature.
médicamenteuses
Posologie et mode Cf. MTC
d’administration
Spécialités actuelles

82
Angelica sinensis
Nom usuel français
Nom scientifique Angelica sinensis (Oliv.) Diels
Famille botanique Apiaceae
Description Plante herbacée vivace, 40-100 cm d’hauteur. Trouvée dans les régions froides et
botanique humides à 1800-2500 m d'altitude et cultivée (Gansu, Sichuan, Yunnan, Hubei, Shaanxi
et du Guizhou). La racine est très aromatique et succulente. La tige est glabre, violacée,
rainurée longitudinalement et portant des feuilles alternes composées imparipennées se
terminant par une foliole bi- ou tripennatiséquées. Le pétiole s'élargit à la base par une
gaine enflée embrassant la tige. Les fleurs sont petites, d'un blanc verdâtre et réunies en
ombelles composées. Le fruit est un diakene ellipsoïde.
Illustrations

Planche botanique d'Angelica Sinensis (13)

83
Angelica sinensis

Racine d'Angelica Sinensis


Emplois en Racine d'Angelica sinensis = Dang Gui = 当归
médecine chinoise
Catégorie : Herbes médicinales tonifiantes
Saveur : sucrée et âcre
Nature : chaude
Méridien(s) destinaitaire(s) : attribuée au cœur et au foie
Actions : Tonifie le sang, active la circulation du sang, régule la menstruation, calme la
douleur, disperse le froid, relâche les intestins.
Applications cliniques : On l'utilise pour atténuer les troubles prémenstruels et
menstruels, les symptômes de la ménopause; soulager les spasmes intestinaux et utérins ;
améliorer la fonction respiratoire et circulatoire, dans les douleurs rhumatismales, dans
les suites de coups et blessures, dans la constipation due à la sécheresse de l'intestin et les
syndromes dus à la déficience du sang du coeur/foie. C'est un remède complexe par le
grand nombre d'indications en MTC et qui est rarement utilisé seul et dont l'efficacité
tient souvent à un diagnostic spécifique que seul un praticien formé peut établir.
Exemple : en cas d'arthralgies et d'engourdissements des bras causés par la déficience du
qi nutritif et défensif : association avec Radix Astragali, Rhizoma Curcumae Longae,
Radix Paeoniae Rubra, Radix Saposhnikoviae comme dans Juan-bi tang.
Autre exemple : en cas d'aménorrhée et de dysménorrhée par obstruction de la circulation
du sang : association avec Squama Manis, Pollen Typhae, Moschus, comme dans Dang-
gui san.
Usage et dosage : 5 à 15 g en décoction, 1 à 3 g en poudre de décoction ; la forme crue
étant la plus usuelle ; la forme torréfiée au vin est utilisée pour activer la circulation
sanguine.

84
Angelica sinensis
Constituants et Les principaux composés actifs appartiennent à trois classes de molécules (9, 38, 39, 40,
actions 109), mais il y a également d'autres composés minoritaires comme des stérols végétaux,
physiologiques la bréfeldine A :
 Les phtalides sont contenus dans l'huile essentielle de la racine (le plus important
étant le ligustilide (33%), vinylphtalide, propénylphtalide, phtalide dimère,
butylphtalide) :
 Z-Ligustilide : anti-inflammatoire, anti-tumoral, neuroprotecteur
(vasodilatation et augmentation de l'irrigation au niveau des artérioles
dans le cerveau en cas d'ischémie), ayant une activité œstrogénique,
anti-histaminique (capable de relaxer le muscle trachéal) ;
 n-butylidenephtalide : anti-tumoral par inhibition de l'angiogenèse
maligne ;
 senkyunolide : anti-tumoral.
 Les acides férulique et isoférulique ont une activité :
 anti-inflammatoire (inhibition probable TNF α et NF-kB),
 immunomodulatrice (mécanisme passant par une action anti-oxydante)
capable de stimuler l'activité phagocytaire des macrophages, la
prolifération et l'activité des lymphocytes spléniques,
 anti-agrégante plaquettaire,
 et vasodilatatrice (mécanisme indirect).
 Les polysaccharides sont :
 immunomodulateurs par l'action sur IL3, IL4 et INFγ, pouvant limiter
les effets secondaires de la dexamethasone,
 anti-cancéreux,
 anti-oxydants,
 stimulants de l’hématopoïèse,
 cardioprotecteurs (par une action hypolipidémiante),
 et anti-arthrosiques.
L'extrait total de la plante présente une activité hépato-protectrice par induction de
l'activité des cytochromes CYP2D6 et CYP3A, et dans le cas du carcinome hépato-
cellulaire, induit l'expression d'ARNm de l'EPO.
Une étude (34) montre aussi qu'Angelica sinensis contient des polyynes dont deux ont
une activité anti-tuberculeuse et ne présentant pas de cytotoxicité sur les cellules VERO.
L'action sur la ménopause reste controversée car les études ne sont pas probantes lorsque
la plante est utilisée seule.
Formule chimique

85
Angelica sinensis

Indications Cf. MTC


Contre Indications En l'absence de données toxicologiques complètes, l'angélique chinoise est déconseillée
aux enfants, aux femmes enceintes et allaitantes ainsi qu'aux personnes atteintes de
maladies graves du foie ou des reins.
En Médecine traditionnelle chinoise, on utilise l’angélique pour faciliter l’accouchement.
Cependant, la plante est contre-indiquée dans les cas de ménorragie infectieuse ou de
rétention du placenta après accouchement, ainsi que durant le 1er trimestre de la
grossesse.
Effets indésirables Rares troubles gastro-intestinaux. En médecine traditionnelle chinoise, cet inconvénient
est généralement contourné par la prise de gingembre, de cannelle et de plantes riches en
principes amers.
Interactions Coumadine® (Warfarine) : renforce l'action de l'AVK et augmente donc l'INR selon les
médicamenteuses cas rapportés dans la littérature. Mais il y aurait contradiction dans la mesure où certaines
études montrent un effet inducteur enzymatique sur CYP2D6 et CYP3A. En fait, c'est un
peu plus complexe : l'effet anti-agrégant de l'acide ferulique est plus prépondérant par
rapport à la faible induction enzymatique. On a ici un exemple d'action
pharmacodynamique primant sur l'action pharmacocinétique ; de ce fait, A. sinensis aurait
un impact hématologique et les IM potentiels sont avec les (42) :
 antigrégants : aspirine, clopidogrel, prasugrel, dipyridamole,
 anticoagulants : AVK, héparine, HBPM.
Posologie et mode Cf. MTC
d’administration
Spécialités actuelles NeuroAid®, spécialité issue de la médecine traditionnelle chinoise (41) qui induirait une
neurogenèse après AVC par stimulation de la sécrétion du BNDF (Brain-Derived
Neurotrophic Factor). Médicament actuellement en phase préclinique.
Composition du NeuroAid® : racine d’astragale, racine de sauge, racine de pivoine,
rhizome de livèche, racine d’angélique de Chine, carthame des teinturiers, pêche, racine
de polygala, rhizome d’acore odorant.

86
Cannelier de Chine
Nom usuel français Cannelier de Chine, Casse, Cannelier de Casse, Cassia, Cannelle de Cochinchine, Fausse
cannelle.
Nom scientifique Cinnamomum aromaticum Nees (= C. cassia Nees ex Blume)
Famille botanique Lauraceae
Description Arbre persistant de 10 m de haut environ, à l'écorce brun grisâtre jusqu'à 13 mm
botanique d'épaisseur, cultivé dans un sol sablonneux ou en montagne (Yunnan, Guangxi,
Guangdong, Fujian). Les feuilles sont alternes, ovales (8 à 16 cm de long par 5 cm de
large), de consistance coriace, à nervures médianes et latérales creusées (tri-lininerves et
au revers légèrement pubescent). Les fleurs sont petites et bisexuées (4,5 mm de long),
blanches jaunâtres, très pubescentes et réunies en cymes. Le fruit est une drupe
globuleuse rouge ou noire pourprée.
Illustrations

Planche botanique de Cinnamomum aromaticum (13)

87
Cannelier de Chine

Écorce de cannelle

Rameaux de cannelle

88
Cannelier de Chine
Emplois en Écorce de cannelle = Rou Gui = 肉桂
médecine chinoise
Catégorie : Herbes médicinales pour réchauffer l'intérieur de l'organisme (herbes
réchauffantes).
Saveur : âcre et doux
Nature : très chaude
Méridien(s) destinataire(s) : les reins, le foie, la rate et le cœur
Actions : Récupère la déplétion du yang, disperse le froid, soulage la douleur, réchauffe
les méridiens.
Applications cliniques : L'écorce est prescrite dans :
 les sensations de froid des membres dues à une faiblesse du yang se manifestant
par l'aversion au froid, les extrémités et membres froids, la faiblesse des lombes
et des genoux, l'impuissance et la stérilité : association avec Radix Aconiti,
Lateralis Preparata, Radix Rehmanniae Praeparatae, et Fructus Cami comme
dans You-gui wan.
 la douleur abdominale accompagnée d'extrémités froides, de vomissements et de
diarrhées, causés par la déficience du yang dans la rate et le rein : association
avec Radix Aconiti, Lateralis Preparata, Rhizoma Zingiberis, et Radix Ginseng
comme dans Fu-gui Li-zhong wan.
 les règles douloureuses et les aménorrhées : association avec Fructus Foeniculi,
Radix Angelicae Sinensis et Rhizoma Chuan-xiong comme dans Shao-fu Zhu-yu
tang.
Usage et dosage : 2 à 5 g en décoction (tardive) ou 1 à 2 g de poudre à dissoudre dans de
l'eau chaude ; en poudre trempé dans le vin pour un usage externe.
Autres remèdes de la même plante non retenus par PCFR = Rameau de cannelle =
Gui Zhi = 桂枝
Plante du même genre utilisé aussi : Cinnamomum camphora Presl. : Camphora =
Zhang Nao = 樟脑
Constituants et Contient des dérivés terpéniques, phénylpropanoïdes, polysaccharides et une huile
actions essentielle avec majoritairement le cinnamaldehyde qui aurait de multiples effets : anti-
physiologiques oxydant (45), anti-hypertenseur (45), anti-inflammatoire (43) et anti-agrégant plaquettaire
(45). L'extrait total de la plante aurait aussi une action anti-tumorale (44), anti-diabétique
et hypolipidémiante. Les actions anti-diabétique et hypolipidémiante, n'ont pas retrouvées
dans une étude randomisée (46). Une étude (47) montre que C. cassia est capable
d'augmenter la longévité de Caenorhabditis elegans Maupas (petit ver transparent) du à
ses activités anti-oxydante et anti-diabétique. On relate aussi une action antibiotique et
antifongique mais non confirmée. Toutefois, l'huile essentielle de Cinnamomum
aromaticum a une action antiseptique (plus importante qu'avec l'huile essentielle de
Cannelier de Ceylan, Cinnamomum verum J.S. Presl.).

89
Cannelier de Chine
Formule chimique

Cinnamaldéhyde
Indications Troubles digestifs, dyspepsie, indigestions tels que spasmes légers du tractus gastro-
intestinal, ballonnements et flatulences (108).
Perte d'appétit (108).
Gastrite et ulcère d'estomac.
Contre Indications Femme enceinte, allaitante et enfant à cause des dérivés terpéniques.
Effets indésirables Perte d'appétit et troubles digestifs.
Interactions Tétracycline : diminution de l'absorption (48).
médicamenteuses Propranolol : hallucinations visuelles (48).
Prudence avec les anti-agrégants et anticoagulants (manque de données).
Posologie et mode Perte d'appétit et troubles digestifs : 1 à 6 g de poudre d'écorce / jour sans dépasser 4 g par
d’administration dose unique.
Spécialités actuelles PAGMA DIGESTIN® (spécialité Suisse):
Composition : Huile de pépins de grenade poudre (204 mg), Rhizome de galanga
(102 mg), Poivre long fruit (25,5 mg), Cardamome fruit (12,5 mg), Cannelle de Chine
écorce (12,75 mg).
Indications : troubles digestifs (faiblesse digestive) ; sensations de réplétion ;
ballonnements.

90
Mandarine
Nom usuel Français Mandarinier
Nom scientifique Citrus reticulata Blanco (= C. Nobilis Andrews)
Famille botanique Rutaceae
Description Arbre ou un arbuste (environ 4 m de hauteur) avec des rameaux jeunes souvent épineux.
botanique Cultivé côté sud du fleuve Changjiang (Chine).
Les feuilles sont alternes, coriaces, lancéolées, à pétiole plus ou moins ailé et à marge
entière ou ondulée. Les fleurs sont petites, de couleur blanchâtre à légèrement violacée,
odorantes. Les fruits (d'octobre à décembre) sont des drupes jaunes orangées, de 4 à 8 cm
de diamètre, globuleuses, aplaties aux deux pôles.
Illustrations

Planche botanique de Citrus reticulata (13)

La pelure de mandarine La partie interne rouge orangé (zeste)


ou l'écorce entière du fruit de l'écorce du fruit
de Citrus reticulata de Citrus reticulata

91
Mandarine

Filaments blancs sur la chair Le fruit entier immature


et entre les quartiers de fruits ou l'écorce du fruit mature
de Citrus reticulata de Citrus reticulata

Emplois en Les drogues suivantes issues de Citrus reticulata sont toutes classées parmi les herbes
médecine chinoise régulant le qi :

 La pelure de mandarine ou l'écorce entière du fruit. = Chen Pi = 陈皮


 Saveur : âcre et amère
 Nature : chaude
 Méridien(s) destinataire(s) : poumon et rate
 Actions : régule le qi et le foyer moyen, assèche l'humidité et dissout les
glaires
 Applications cliniques : quelques exemples : le Chen Pi est prescrit lors de
flatulence et maux d'estomac (dus à la stagnation du qi) avec Fructus
Aurantii Immaturus et Radix Aucklandiae comme dans la formule Ju-pi Zhi-
zhu wan. Il est aussi employé avec Radix Codonopsis, Rhizoma Atractylodis
Macrocephalae et Cortex Magnoliae Officinalis, comme dans Ping-wei san.
 Usage et dosage : 3 à 10 g en décoction, ou en comprimé et poudre
concentrée.
 Le fruit entier immature ou l'écorce du fruit mature = Qing Pi = 青皮
 Saveur : âcre et amère
 Nature : chaude
 Méridien(s) destinataire(s) : foie, vésicule biliaire, et estomac
 Actions : disperse le qi stagnant du foie, disperse la stagnation et
soulage l'indigestion.
 Applications cliniques : quelques exemples de prescription :
- lors de sensations de plénitude et de douleurs thoraciques résultant
d'un choc émotionnel ou de la colère : association avec Radix
Bupleuri, Rhizoma Cyperi et Radix Curcumae comme dans la
poudre Jia-jian-Xiao-yao san ;
- lors de douleurs testiculaires tiraillantes avec Radix Linderae,
Fructus Foeniculi, Fructus Toosendan et Fructus Evodiae comme
dans Tian-tai Wu-yao san ;
- lors d'indigestion, de flatulence, d'éructation ou de renvoi acide :
avec Fructus Rataegi, Massa Medicata Fermentata et Fructus
Hordei Germinatus comme la pilule Qing-pi wan.
 Usage et dosage : 3 à 10 g en décoction, ou en pilule, comprimé et
poudre concentrée.
 La partie interne rouge orangé (zeste) de l'écorce du fruit = Ju Hong = 橘红
 Saveur : âcre et amère
 Nature : chaude

92
Mandarine
 Méridien(s) destinataire(s) : rate, estomac et poumon.
 Actions : régule le qi pour soulager le thorax, assèche l'humidité et
dissout les glaires.
 Applications cliniques : il est employé dans les cas de toux productive
ou de dyspepsie mais sans syndrome de chaleur.
 Usage et dosage : 3 à 10 g en décoction ; 0,5 à 2 g en poudre
concentrée de décoction.
 Filaments blancs sur la chair et entre les quartiers de fruits = Ju Luo = 橘络
 Saveur : sucré et amère
 Nature : équilibrée
 Méridien(s) destinataire(s) : foie et rate
 Actions : Ouvre les méridiens et collatérales, favorise qi et la
circulation sanguine, et dissout les mucosités.
 Applications cliniques : prescrit lors de la toux chronique avec des
douleurs à la poitrine et présence de sang dans les crachats (du à la
stagnation du qi dans les méridiens correspondants).
 Usage et dosage : 2,5 à 4 g en décoction

Les autres espèces du genre Citrus utilisés en MTC sont : Citrus aurantium L. (et C.
aurantium L. var. amara Engl), C. sinensis Osbeck, C. grandis (L.) Osbeck (et C. grandis
(L.) Osbeck var. tomentosa Hort., C. medica L., C. wilsonii Tanaka et C. medica L. var.
sarcodactylis (Noot.) Swingle.
Constituants et Dans le fruit, on trouve des flavonoïdes et l'huile essentielle : l'hespéridine (flavanone)
actions ayant des propriétés vasculo-protectrices, veinotoniques et anti-hemorroidaires ; la
physiologiques synéphrine (alcaloïde obtenu d'abord par synthèse) aux propriétés sympathomimétiques ;
et le limonène qui est le constituant principal de l'huile essentielle (hydrocarbure
monotérpenique). Le d-limonène, souvent retrouvé dans les pelures des agrumes, a des
propriétés antiseptiques, myorelaxantes, anxiolytiques, d'antidépresseur central, anti-
inflammatoires, chimio-protectives et anti-cancéreuses. C'est aussi un expectorant comme
la plupart des terpènes (9, 13, 14).
Remarque : dans la feuille utilisée en MTC, on retrouve aussi les composants de l'huile
essentielle dont le limonène, le terpinène et le composant majoritaire qui est le N-
méthylanthranilate de méthyle (60%) à propriété antidépressive.
Formule chimique

Hespéridine

93
Mandarine

Indications L'huile essentielle est prescrite pour les états d'anxiété, de troubles du sommeil et les
dépressions modérées.
Contre Indications L'huile essentielle est photosensibilisante : ne pas s'exposer au soleil après application.
Effets indésirables CI pour la femme enceinte ou allaitante et chez l’enfant.
Interactions Pas de documentation trouvée dans la littérature.
médicamenteuses
Posologie et mode Se référer aux recommandations liées à l'utilisation des huiles essentielles.
d’administration
Spécialités actuelles Contenant l'hespéridine :
 CIRKAN® comprimé (petit houx, hespéridine méthylchalcone, acide ascorbique)
 DAFLON®cpr 500 mg (fraction flavonoïque purifiée, micronisée, hespéridine
50/diosmine 450)
 CYCLO 3® FORT gélule/ampoule buvable (Ruscus aculeatus, hespéridine
méthylchalcone, acide ascorbique)
 ARKO ESSENTIEL MANDARINE® (huile essentielle de Citrus reticulata :
limonène, gamma-terpinène)

94
Badiane de chine ou anis étoilé
Nom usuel français Badiane de Chine, Anis étoilé, Anis de Chine
Nom scientifique Illicium verum Hook. f.
Famille botanique Magnioliaceae
Description Arbre à feuilles persistantes (environ 10 à 20 m de hauteur) trouvé dans les endroits
botanique chauds et humides, de vallées, de forêts, Fujian, Taiwan, du Guangdong, Hainan,
Guangxi, Guizhou et du Yunnan.
L'écorce fissurée est gris-bleu à brun-rouge. Les feuille simples sont alternes sur la tige et
groupées aux extrémités ; elles sont coriaces, à pétiole court et à limbe lancéolé (5 à 12
cm de long sur 2 à 4 cm de large), acuminées, la face supérieure étant vert foncé-brillant,
la face inférieure vert pâle et légèrement pubescente. Bisexuées, les fleurs sont axillaires,
solitaires, jaunâtres (à l'aisselle des feuilles ou à l'extrémité de la tige). Le fruit est à
pédoncule robuste, généralement 8 capsules réunies à leur base et qui offrent, par leurs
écartements, la forme d'une étoile ; elles sont dures, aiguës, comprimées latéralement,
s'ouvrent par leurs bords supérieurs, chaque capsule contenant une semence ovale,
lenticulaire, roussâtre, revêtue d'une coque mince, fragile, qui renferme une amande
blanchâtre, douce, un peu huileuse, agréable au goût, et d'une saveur approchante de celle
de l'anis, mais plus pénétrante. Première fructification d'août à septembre et deuxième
fructification de février à mars de l'année suivante.
Illustrations

Planche botanique d'llicium verum (13)

95
Badiane de chine ou anis étoilé

Badiane de chine ou Anis étoilé


Emplois en Badiane de chine ou Anis étoilé = Ba Jiao Hui Xiang = 八角茴
médecine chinoise
Catégorie : Herbe médicinale pour réchauffer l'intérieur de l'organisme
Saveur : âcre
Nature : tiède à chaude
Méridien(s) destinataire(s) : le foie, les reins, la rate et l'estomac
Actions : pour dissiper le froid, pour réguler la circulation du qi et soulager la douleur
Applications Cliniques : prescrit en cas de coliques abdominales, de lumbago du à la
déficience des reins, de vomissements et des douleurs épigastriques dus au froid dans
l'estomac.
Usage et dosage : 3 à 8 g maximum par jours en décoction.
Diétothérapie chinoise : recette qui réchauffe et dissipe le froid et qui régule le qi pour
dissiper la douleur : 3 g de d'anis étoilé + 3 g de poivre de sichuan (Pericarpium
Zanthoxyli bungeani ou Hua Jiao) + 10 dattes chinoises (Fructus Zyzyphus jujuba) en
décoction. De façons général l'anis étoilé est utilisé dans de très nombreuses recettes de
cuisine puisque c'est un condiment très utilisé et très populaire même en occident.
Remarques : la plante du même genre utilisée en MTC : Ilicium difengpi B. N. Chang =
Cortex illicii = Di Feng Pi = 地枫皮
Constituants et Huile essentielle (5 à 9 % de la plante) contenant 80 à 90 % de trans-anéthole (E-
actions anéthole) et d'huile grasse, flavonoïdes (quercétine et kaempférol), tanins, acides phénols
physiologiques (acide shikimique, acide caféique…) :
 les flavonoïdes et tanins (activité anti-oxydante (49) ;
 le trans-anéthole (activités anti-bactériennes (49), anti-fongiques (49, 50), anti-
inflammatoires et anti-cholinestérases) ;
 et l'acide shikimique qui est utilisé dans la synthèse de l'oseltamivir (Tamiflu®).

96
Badiane de chine ou anis étoilé
Les autres composants de l'huile essentielle sont : des monoterpènes (limonène, alpha-
pinène), estragole, anisaldéhyde, linalol et le 2-(1-cyclopentényl)-furane (anti-bactérien et
anti-fongique aussi). Ces nombreux composés volatils présents dans l'huile essentielle
donnent des propriétés aromatisantes, stomachiques, expectorantes et même
antispasmodiques des voies digestives et respiratoires.
Formule chimique

trans-anéthole acide shikimique

Kaempférol Quercétine
Indications Troubles digestifs accompagnés de crampes, ballonnements, flatulences.
États inflammatoires des voies respiratoires.
Contre Indications Pas de documentation trouvée dans la littérature donc aucune contre indication connue
Effets indésirables mais attention à ne pas confondre, en particulier lorsqu'elle est en poudre, la badiane
chinoise et la badiane japonaise (Illicium anisatum L.) qui est toxique et dont l'utilisation
n'est pas autorisée en France. Bien que ressemblant beaucoup à la badiane chinoise, ses
fruits sont plus petits et l'odeur moins prononcée, se rapprocherant plus de celle de la
cardamome que de l'anis. Une fois séchés ou réduits en poudre, il est impossible de
différencier visuellement les fruits de badiane japonaise de ceux de la badiane chinoise.
Plusieurs cas d'intoxication suite à une contamination de badiane chinoise par la badiane
japonaise ont été recensés (98).
La plante contient de l'anisatine, un composant aux propriétés insecticides, un alcaloïde
incolore et cristallisable, la shikimine et la shikimitoxine qui peuvent causer de graves
inflammations des reins, des voies urinaires et du système digestif. Elle contient
également du safrole et de l'eugénol, composés qui ne sont pas présents chez I. verum et
de ce fait, utilisés pour détecter la contamination des lots d'anis étoilé.

97
Badiane de chine ou anis étoilé
Interactions Pas de documentation trouvée dans la littérature donc aucune n'est connue.
médicamenteuses
Posologie et mode Sous forme de tisane de badiane ou de décoction. Il existe aussi des bonbons de badiane à
d’administration sucer contre la mauvaise haleine.
Spécialités actuelles ARTHRODONT® Solution gingivale (eau, glycérine, alcool, CI 42051, dl-limonène,
glycyrrhizate de dipotassium, eugénol, arôme, Illicium verum fruit/graine, acide
lactique, etc.). Arthrodont Solution gingivale est un produit d'hygiène et de soin pour les
gencives fragilisées.
La badiane ou anis étoilé permet aussi la fabrication de l'oseltamivir (Tamiflu®), un
désormais célèbre médicament contre la grippe aviaire. En effet l'acide shikimique un
composant qu'on retrouve dans l'anis étoilé est une molécule clé pour la synthèse de
l'oseltamivir.

98
Magnolia officinalis
Nom usuel français
Nom scientifique Magnolia officinalis Rehd. et Wils.
Famille botanique Magnoliaceae
Description Arbre caduque (hauteur : 20 m), à l'écorce violet-brune huileuse et au goût âcre qui se
botanique développe et se cultive dans des environnements chauds et humides : Shanxi, Gansu et au
sud de la rivière Changjiang.
Les feuilles sont pseudo-verticillées à l’extrémité des rameaux, obovales (de 22 à 45 cm
sur 10 à 24 cm), plus ou moins coriaces, au revers pubescent, à la base cunéiforme, à
l'apex aigu à obtus, au pétiole pubescent (long de 2,5 à 4 cm). Les fleurs blanches sont
solitaires, axillaires, grande (15 à 20 cm de diamètre) et parfumées. Le fruit est
un polyfollicule ovoïde.
Illustrations

Planche botanique de Magnolia officinalis (14)

99
Magnolia officinalis

Écorce de magnolia
Emplois en Écorce de magnolia = Hou Po = 厚朴
médecine chinoise
Catégorie : les herbes médicinales aromatiques pour drainer l'humidité (les herbes anti-
oedèmateuses)
Saveur : âcre et amer
Nature : chaude
Méridien(s) destinataire(s) : la rate, l'estomac, le poumon et le gros intestin
Actions : favorise le flux du qi et la digestion, assèche I'humidité et renforce la rate, fait
descendre le qi, dissout les glaires et soulage l'asthme.
Applications cliniques : la drogue est utilisée en cas d'indigestion accompagnée de
douleurs épigastriques, de ballonnements abdominaux et de constipation (dus à la
stagnation du qi dans la rate et l'estomac) ; elle est aussi prescrite en cas de toux
asthmatiforme et de dyspnées (dues à la stagnation d'humidité-glaire dans le poumon),
dans ce cas elle s'associe avec Fructus Perillae, Pericarpium Citri reticulatae, Rhizoma
Pinelliae, comme Su-zi Jiang-qi tang.
Usage et dosage : 3 à 10 g en décoction, 0,5 à 2 g de poudre pour tisane.
Précautions : Chez la femme enceinte.
Remarques :
 Sont acceptées aussi pour la même drogue l'utilisation de Magnolia biloba (Rehd. et
Wils.) Cheng et Magnolia rostrata W. W. Smith. en MTC
 Les espèces du même genre utilisées en MTC pour un remède (Flos magnolia = Xin
Yi = 辛夷) différent sont : Magnolia biondii Pamp. Magnolia denudata Desr et
Magnolia sprengri Pamp.

100
Magnolia officinalis
Constituants et L'écorce contient des néo-lignanes dont les deux plus importants sont :
actions  Le magnolol qui présente des effets : anti-agrégant plaquettaire (9, 51, 54),
physiologiques relaxant du muscle vasculaire lisse (vasodilatateur) (9, 51), anti-oxydant (51,
54), anxiolytique (52), antidepresseur (52) et anti-épileptique. Ces actions sont
très prometteuses car elles sont à la fois cardio- et neuro-protectrices ; le
magnolol a aussi des propriétés anti-ostéoporotiques (56), anti-bactériennes (54),
anti-tumorales et anti-inflammatoires (55).
 L'honokiol qui possède les mêmes propriétés prometteuses en neuro-protection
et en cardio-protection (9, 51, 52, 54) que le magnolol mais possèdent aussi des
activités
 anti-cancéreures (53) (par une action anti-tumorale et anti-angiogénique) et anti-
bactériennes.
À noter aussi que les deux molécules ont une potentialité anti-asthmatique et anti-
allergique.
Formule chimique

Indications Cf. MTC


Contre Indications Grossesse. Parce qu’ils renferment du magnone, une lignane phyto-oestrogénique, les
bourgeons floraux du magnolia pourraient, théoriquement, avoir un effet abortif.
Effets indésirables Théoriquement, l’écorce pourrait avoir, à fortes doses, un effet dépresseur sur le système
nerveux central.

101
Magnolia officinalis
Interactions Théoriquement, les effets de l’écorce de magnolia pourraient s’ajouter à ceux d’autres
médicamenteuses plantes ou de suppléments dont l’action est sédative.
Théoriquement, les effets de l’écorce de magnolia pourraient s’ajouter à ceux des
calmants (barbituriques), des anxiolytiques (benzodiazépines) et des dépresseurs du
système nerveux central.
Posologie et mode Cf. TMC
d’administration
Spécialités actuelles Relora® est un complexe breveté d'extraits spécifiques de Phellodendron amurense et de
Magnolia officinalis. Relora® a été développé pour contrôler les symptômes de l'anxiété,
tels que souci, irritabilité, agitation, crainte, colère, crispations musculaires et fringales,
sans provoquer les effets secondaires habituels des anxiolytiques, comme la sédation.
Relora® a fait l'objet de plusieurs études humaines qui ont validé son efficacité.
Estromineral serena® (écorce de magnolia et magnésium) : indiqué contre les symptômes
de la ménopause notamment l'irritabilité et l'insomnie.

102
Pivoine
Nom usuel français Pivoine
Nom scientifique Paeonia suffruticosa Andr., Paeonia moutan Sims.
Famille botanique Paeoniaceae
Description C'est un arbrisseau de 1 à 1,5 m haut aux tiges brun gris et aux racines épaisses retrouvé
botanique dans la terre ensoleillée et fertile et cultivée dans toute la Chine, en particulier dans le
Shandong, Anhui, Gansu, Sichuan, Guizhou, Hunan et du He. Les Feuilles bipennées,
composées de segments ovales (4,5 à 8 cm sur 2,5 à 7 cm) sont trilobées. Les fleurs sont
grandes, solitaires, roses ou rouges. Le fruit est un follicule oblong.
Illustrations

Planche botanique de Paeonia suffruticosa (14)

103
Pivoine

Écorce de racine de la Pivoine


Emplois en Écorce de racine de la Pivoine = Mu Dan Pi = 牡丹皮
médecine chinoise
Catégorie : les herbes médicinales pour clarifier la chaleur (les herbes antipyrétiques)
Saveur : amère et acide
Nature : légèrement froide
Méridien(s) destinataire(s) : le coeur, les reins et le foie
Actions : Clarifie la chaleur, rafraîchit le sang, active la circulation sanguine et élimine la
stase du sang.
Applications cliniques : la médecine chinoise traditionnellement utilise la drogue surtout
comme antipyrétique dans maladie fébrile impliquant le système sanguin, se manifestant
par de l'éruption cutanée, ou le syndrome de chaleur du sang avec hématémèse et
épistaxis : à associer à Radix Paeoniae rubra, Radix Rehmanniae comme dans Xi-jiao Di-
huang tang. Accessoirement dans les œdèmes des membres inférieurs, comme tonique
circulatoire par exemple en cas de stagnation du sang causant de l'aménorrhée, la
dysménorrhée et la congestion pelvienne: à utiliser avec Semen Persicae, Radix Paeoniae
rubra, Ramulus Cinnamomi, comme la décoction Gui-zhi Fu-ling tang.
Usage et dosage : 6 à 12 g en décoction. ou en pilule et poudre: en quantité suffisante
pour le lavage externe. La forme crue est pour clarifier la chaleur et rafraîchir le sang ; la
forme torréfiée est pour activer la circulation sanguine et disperser la stase du sang : la
forme calcinée arrête les hémorragies.
Précautions : contre-indiquée en cas de déficience du sang chez la femme enceinte, ou
lorsqu'il y a de la ménorragie.
Remarque : Plante du même genre utilisée en MTC : Paeonia lactiflora Pall. et Paeonia
veitchii Lynch = Radix Paeonia Rubra = Chi Shao = 赤芍, Paeonia lactiflora Pall. =
Radix Paeoniae Alba = Bai Shao =白芍

104
Pivoine
Constituants et Le constituant majeur est le Paeonol, dérivé de l'acétophène, accompagné de divers
actions monoterpènes sous forme de glucosides : paeoniflorine, oxypaeonuflorine,
physiologiques benzoylpaeoniflorine, benzoyloxypaeoniflorine.
L'écorce, le paeonol, la benzoylpaeoniflorine et l'oxypaeonuflorine sont anti-
inflammatoires (9, 57, 62). La paeoniflorine, en plus de son activité anti-inflammatoire
(57), est capable d'inhiber la libération d'histamine par les mastocytes d'où un effet anti-
histaminique et anti-anaphylactique chez le rat (9). L'extrait ethanolique ou aqueux de la
plante ou de l'écorce est capable d'inhiber la croissance de cellules cancéreuses. Le
paeonol qui est le composant majeur serait responsable d'une action pro-apoptotique sur
les cellules tumorales (58, 59, 60). Le paeonol est une molécule très intéressante car il
englobe de nombreuses actions qui lui permet d'être un bon candidat neuro-protecteur et
cardio-protecteur en plus de l'éventualité d'être un bon adjuvant au traitement de
chimiothérapie contre de nombreux cancers :
 ses une activité anti-ischémiques, anti-apoptotiques (sur cellule saine) et anti-
oxydantes lui permettent d'être neuro et cardio-protecteur ;
 l'action anti-oxydante, anti-inflammatoire, anti-angiogenique, pro-apoptotique
(cellules tumorales), analgésique (61) lui donnent raison pour être un bon adjuvant
aux traitements classiques contre le cancer (58, 59, 60) ;
 de plus il possède de nombreuses autres activités (9) qui sont un peu moins
explorées dans la littérature récente : anti-coagulante (62), antipyrétique, anti-
bactérienne, d'inhibiteur calcique, diurétique, anti-spasmodique, anti-ulcéreuse,
sédative et anti-convulsivante.
Formule chimique

Indications Cf. MTC


Contre Indications Pas de documentation trouvée dans la littérature.
Effets indésirables
Interactions Pas de documentation trouvée dans la littérature mais il faut rester vigilant quand à la
médicamenteuses prise de médicaments hypotenseurs, des sédatifs et anti-coagulants car il pourrait avoir
une addition d'effets pharmacodynamiques.
Posologie et mode Cf. MTC
d’administration
Spécialités actuelles

105
Ginseng
Nom usuel français Ginseng
Nom scientifique Panax ginseng C. A. Meyer (= Aralia quinquefolia Decne. et Planch.)
Famille botanique Araliaceae
Description Plantes herbacées de 50 à 80 cm de hauteur, à croissance lente (mature à 7 ans). Vivace
botanique par une racine tubérisée et volumineuse, poussant dans les forêts de pins, de feuillus ou
mixtes dans les régions montagneuses. Native du Nord-Est de la Chine on la cultive à
grande échelle dans le Liaoning et Jilin.
La racine principale pivotante, fusiforme ou cylindrique peut mesurer 20 cm de long de
couleur ambrée. Elle est striée transversalement dans la partie supérieure.et porte des
radicelles sur l’extrémité inférieure. Sa forme est à l'image de l'homme. La chair de la
racine est blanche à jaunâtre, cartilagineuse et cassante. Sa tige simple est droite, fine et
d'environ 60cm de long. Les Feuilles sont palmatiséquées, verticillées, longuement
pétiolées, divisées en cinq folioles ovales et dentées à apex aigu, la foliole terminale est
plus large que les latérales. Les fleurs sont blanches à jaunâtres et groupées en ombelles
terminales. Le fruit est une baie de couleur rouge carmin à maturité, contenant 2 à 3
graines.
Illustrations

Planche botanique de Panax ginseng (15)

106
Ginseng

Racine de Ginseng
Emplois en Racine de Ginseng = Ren Shen = 人参
médecine chinoise
Catégorie : les herbes médicinales tonifiantes
Saveur : sucrée et légèrement amère
Nature : légèrement chaude
Méridien(s) destinataire(s) : le poumon et la rate
Actions : revigore le qi primordial, tonifie la rate et le poumon, active la production des
liquides organiques, étanche la soif, tranquillise l'esprit, améliore les capacités
intellectuelles.
Applications cliniques : La drogue tonifie le qi d'où son indication de tonique,
reconstituante dans toute « faiblesse » de l'organisme, surtout de la personne âgée
(menace de collapsus, choc cardio-génique) ; la soif, l'asthénie et l'amaigrissement
consécutifs à une maladie ; la toux et la dyspnée de la personne âgée ; l'anorexie, les
vomissements, la diarrhée aqueuse, l'indigestion ; les états anxieux avec palpitations,
insomnie, amnésie ; l'impuissance, la stérilité de la femme. La plante, enfin, est un
immunostimulant. Elle peu être utiliser seul lors des maladies avec une forte perte
d'énergie primordiale, se manifestant par de la prostration comme dans la décoction au
Ginseng seul Du-shen tang. Lors d'anorexie, de ballonnements abdominaux, de diarrhée
et de fatigue, causés par la faiblesse de la rate on l'associe avec Rhizoma Atractylodis
Macrocephalae, Poria, Radix Glycyrrhizae, comme la décoction « six gentils hommes »
Si-jun-zi tang. En cas de palpitations sévères, de sueurs nocturnes et d'insomnie on
l'associe à Lignum Pini, Poriaferum, Fructus Schisandrae, Semen Ziziphi Spinosae,
comme la « décoction qui tonifie le coeur » Yang-xin tang. Contre l'impuissance due à la
déficience du rein, on l'utilise seul ou avec Cornu Cervi, Radix Rehmanniae Preparata,
comme « la pilule au ginseng et à la corne de cerf » Ren-shen Lu-rong wan. De
nombreuses autres associations sont possibles avec cette plante aux multiples vertus.

107
Ginseng
Usage et dosage: 5 à 10 g en décoction à feu doux, puis mélanger aux autres herbes; 15 à
30 g pour les cas urgents; 1,5 à 2 g en poudre concentrée.
Précautions: Incompatible avec Radix Veratri et Faeces Trogopterori, le radis et le thé.
Contre indiqué dans les syndromes d'excès ou les syndromes de chaleur lorsque le qi vital
n'est pas déficient.
Remarque :
La feuille de Panax Ginseng C.A Meyer des Araliacées qui est séchée au soleil,
employée crue, ou en extrait contenant des Saponines, a pour propriétés de clarifier la
chaleur d'été excessive, et d’activer la production des liquides organiques. Elle est
indiquée pour la soif due à la chaleur d'été, la perte des liquides durant un syndrome
chaleur, le diabète, la toux sèche, les douleurs gingivales et dentaires avec inflammation.
Le dosage est de 3 à 10 g en décoction. Avec attention en cas de froid dans l'estomac.
Les autres plantes du même genre employées en MTC : Panax Notoginseng (Burk.) F.
H. Chen (Cf. Fiche suivante), Panax japonicus C. A. Mey. = Rhizoma Panacis japonici =
Zhu Jie Shen = 竹节参, Panax quinquefolia L. = Radix Panacis qinquefolii = Xi Yang
Shen = 西洋参.
Constituants et Compositions très étudiées mais très complexes car on recense plus de 200 substances
actions différentes (9, 63). Parmi les plus intéressantes : les vitamines du groupe B ; des amino-
physiologiques acides, des peptides et diverses protéines actives in vivo ; de nombreux minéraux ; huile
essentielle monoterpènique (panarène) ; oestrogènes et phytostérols ; des polysaccharides
aux effets anti-tumoraux et anti-ulcéreux ; des dérivés polyacétylèniques : panaxynol
(anti-agrégant plaquettaire), panaxytriol (anti-tumoral), panaxydol, ginsenoynes ; et
surtout des hétérosides aux aglycones variés (saponosides) appelés ginsénosides ou
panaxosides.
Ces ginsénosides sont dénommées par « R » plus une lettre seule ou acompagnées d'un
numéro en indice. Exemple : Rb1 qui est dérivé du dammarane. Ce sont ces ginsénosides
qui confèrent au ginseng les propriétés tonifiantes ou « adaptogènes » (Selon la définition
de Lazarev, une substance adaptogène accroît, de manière générale et non spécifique, la
résistance de l'organisme aux divers stress qui l'atteignent. Tout en causant un minimum
d'effets indésirables, un produit adaptogène exerce une action normalisatrice non
spécifique sur plusieurs organes ou sur de nombreuses fonctions physiologiques.).
En recherche, il y a des milliers de parutions sur ces ginsénosides, et en fonction du type,
ils possèdent diverses actions anti-inflammatoires, anti-tumorales, etc...
En recherche clinique la drogue est intéressante et ces principales actions sont :
 la stimulation du système immunitaire, elle augmenterait la résistance à l'infection
contre la grippe ;
 la stimulation des fonctions sexuelles : utile en cas de dysfonctionnement érectile ;
 un effet anti-diabétogène mais encore à confirmer ;
 et est utile dans le traitement adjuvant aux anti-cancéreux classiques permettant
aux patients de se sentir moins fatigués et d’améliorer leur qualité de vie.
En ce qui concerne la neuro-protection, cardio-protection, prévention sur le cancer, la
ménopause et l'amélioration des performances physiques, les études cliniques n'ont pas
donné de résultats tranchés.

108
Ginseng
Formule chimique

Indications La Commission E et l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) reconnaissent l'usage du


ginseng asiatique (Panax Ginseng) pour tonifier l'organisme des personnes fatiguées ou
affaiblies, rétablir la capacité de travail physique et de concentration intellectuelle et aider
les convalescents à reprendre des forces.
Contre Indications La Commission Européenne recommande d'éviter le ginseng asiatique (P. ginseng) en cas
d'hypertension artérielle.
Bien qu'il semble que la plante n'exerce pas d'action œtrogénique, certaines sources
continuent de recommander la prudence aux patientes ayant souffert d'un cancer
hormono-dépendant ou à ceux qui ont un risque élevé de contracter ce type de cancer.
Selon les auteurs d’une synthèse récente, les données sont insuffisantes pour conclure à
l’innocuité des ginsengs pour les femmes enceintes et celles qui allaitent. Ils
recommandent donc la prudence.

109
Ginseng
Effets indésirables Aucun connu.
Interactions Prudence avec :
médicamenteuses  les anticoagulants (42, 48).
 avec les médicaments hypoglycémiants (attention aux hypoglycémies) ; c'est une
recommandation théorique (42, 48).
 avec les stimulants du SNC et les antidépresseurs type IMAO (48)
 inhibition de CYP3A4 → augmentation du pic plasmatique de nifédipine
(ADALATE®)
Posologie et mode Stimulation du système immunitaire
d’administration  Extrait normalisé (4% à 7% de ginsénosides). Prendre de 100mg à 200mg, 2 fois
par jour.
Fatigue physique ou intellectuelle, convalescence, stimulation de la fonction sexuelle
 Extrait normalisé (4% à 7% de ginsénosides). Prendre 200mg, de 1 à 3 fois par
jour.
 Teinture (1,5 g/ml). Prendre de 5 à 10 ml par jour.
 Racine séchée : prendre de 0,5 à 2 g de racines sous forme de capsules ou en
décoction (faire bouillir de 1 à 2 g de racines dans 150 ml d'eau pendant 10 à 15
minutes). Les dosages peuvent aller jusqu’à 3 g, 3 fois par jour.
Spécialités actuelles Gélules : ARKO GINSENG®; BOIRON GINSENG®; ELUSANE GINSENG®;
GINSENG ALPHA®; TONACTILE®;
Capsules : TONIGIN®
Dans de nombreux compléments alimentaires.

110
Notoginseng
Nom usuel français Notoginseng
Nom scientifique Panax pseudoginseng Wall. var. notoginseng (Burk.) Hooet Tseng (=P. notoginseng
(Burk.) F.H. Chen ex C.Y. Wu et K.M. Feng)
Famille botanique Araliaceae
Description Plante herbacée vivace de 30 à 60 cm de hauteur poussant sur forêt en pente et cultivée
botanique dans le Yunnan, Guangxi, Fujian, Zhejiang, Jiangxi, Guangdong et dans le Sichuan.
Le rhizome est court et oblique, cylindrique et charnu. La tige est simple et non ramifiée
porte des verticilles de feuilles composées palmées longuement pétiolées de 4 à 10 cm de
long. Les pétiolules sont courtes portant des folioles cunéiformes à marges dentées. Les
fleurs sont réunies en ombelles terminales et les fruits sont charnus (drupes néphroïdes).
Illustrations

Planche botanique de Panax pseudoginseng (15)

111
Notoginseng

Racine de Notoginseng
Emplois en Racine de Notoginseng = San Qi = 三七
médecine chinoise
Catégorie : les herbes médicinales hémostatiques
Saveur : sucrée et légèrement amère
Nature : chaude
Méridien(s) destinataire(s) : attribuée au foie, à l'estomac et au gros intestin
Actions : Evacue la stase du sang, calme l'hémorragie, active la circulation sanguine et
soulage la douleur.
Applications cliniques : La médecine chinoise traditionnelle utilise P. notoginseng :
dans toutes les hémorragies (hémoptysies, hémorragies gastriques et duodénales, règles
excessives, purpura thrombopénique) ; dans les élancements ressentis dans la poitrine et
l'abdomen, dans les œdèmes et douleurs d'origine traumatique (entorses) ; en usage
externe, dans les hémorragies survenant à la suite de blessures. Actuellement, en Chine,
la plante est prescrite dans l'angine de poitrine aussi.
Exemples : En cas d'hématémèse et l'épistaxis on l'utilise seule ou avec Ophicalcitum
usta, Crinis carbonisatus, comme dans la tablette Hua-xue dan ; pour traiter la blessure
traumatique avec gonflement et douleur: utiliser la poudre de plante dans du vin ou de
l'eau chaude ; dans la douleur inflammatoire des ulcérations et des pustules ou furoncles,
résultant de la stagnation du qi et du sang, on utilise la poudre de plante seule, ou avec
Olibanum, Myrrha sanguis draconis et Catechu, comme dans la poudre Fu-Jin Sheng-ji
san.
Usage et dosage : 3 à 10 g, en décoction, ou préparé en pilule, en comprimé et en poudre;
1,5 à 6 g pour la poudre à avaler ; en quantité nécessaire pour les applications externes.
Précautions : Contre-indiquée chez la femme enceinte, la nausée, les vomissements et les
saignements peuvent survenir après l'administration du remède, disparaissant néanmoins
en cas de prise prolongée. Le surdosage peut affecter la conductivité cardiaque. Certains
patients pourraient être allergiques à la poudre ou aux tablettes de ce remède.

112
Notoginseng
Constituants et Comme pour le ginseng, les principaux constituants sont les génosides, hétérosides du
actions protopanaxadiol et du protopanaxatriol (9). Les deux plus importants sont le ginsénoside
physiologiques Rb1 et le Rg1 car majoritaires dans le Panax notoginseng.
 Le ginsénoside Rg1 possède des actions anti-fibrotiques (à plusieurs niveaux :
rénal, hépatique et cardiaque), anti-ischémique (cérébral) et anti-tumoral.
 Le ginsénoside Rb1 possède des actions anti-ischémiques cardiaques,
hypoglicémiantes, hypolipidémiantes et anti-tumorales.
Les hétérosides totaux montrent une action anti-athéromateuse (9) par une augmentation
de la prostacycline et une diminution de la thromboxane A2 des plaquettes (avec
réduction du temps de coagulation, réduction de l'agrégation et l'adhésion plaquettaire).
On retrouve aussi un acide aminé particulier qui est la dencichine (minoritaire) qui peut
expliquer son usage comme anti-hémorragique en MTC.
Les études récentes s'intéressent davantage aux capacités anti-fibrotiques et anti-
tumorales étant donné le grand nombre d'articles récents sur le même sujet.
Formule chimique

113
Notoginseng
Indications La drogue entière ou sous forme d'extrait pourrait être employée dans l'angine de poitrine
car elle dilate les coronaires.
Contre Indications Grossesse (effet anti-agrégant)
Effets indésirables Allergie possible.
Troubles digestifs bénins.
Interactions Prudence avec : les anticoagulants, les médicaments hypoglycémiants et les
médicamenteuses cardiotoniques
Posologie et mode Cf. MTC
d’administration
Spécialités actuelles

114
Rhubarbe
Nom usuel français Rhubarbe, Rhubarbe de chine
Nom scientifique Rheum officinale Baill., R. palmatum L.
Famille botanique Polygonaceae
Description Plante herbacée de grande taille, vivace par un rhizome volumineux, émettant au
botanique printemps un bouquet de très grandes feuilles longuement pétiolées, à limbes ovales
profondément découpés en lobes pointus, à nervures fortement saillantes à la face
inférieure. La tige florifère est haute et robuste ; elle se termine par une large panicule de
fleurs verdâtres ou rougeâtres. Le fruit est un akène trigone ailé.
Illustrations

Planche botanique de Rheum officinale (13)

115
Rhubarbe

Racine et rhizome de la Rhubarbe

Emplois en Racine et rhizome de la Rhubarbe = Da Huang = 大黄


médecine chinoise
Catégorie : les herbes médicinales pour la purgation
Saveur : amère
Nature : froide
Méridien(s) destinataire(s) : attribuée aux méridiens de la rate, de l'estomac, du gros
intestin, du foie et du cœur
Actions : Purge le feu, clarifie la chaleur, élimine les substances toxiques, active la
circulation du sang, lève la stase sanguine, élimine l'humidité et réduit l'ictère.
Applications cliniques : La médecine traditionnelle chinoise utilise avant tout fa drogue
pour ses effets purgatifs mais aussi dans les ecchymoses et les hématomes. Actuellement,
en Chine, on emploie le décocté de rhubarbe en gargarismes, dans le traitement des
aphtes et des stomatites.
Usage et dosage : 5 à 20 g en décoction (brève et en fin de décoction), ou 1 à 4 g en
poudre de tisane ; ou en usage externe.
Précautions : contre-indiquée chez la femme enceinte, en période de lactation ou de
menstruation.

116
Rhubarbe
Constituants et Les constituants les plus spécifiques sont des dérivés anthracéniques, majoritairement des
actions hétérosides d'anthraquinones (9) : émodol, aloe-émodol, physcion, chrysophanol et
physiologiques rhéine ; ils sont accompagnés de formes réduites parmi lesquelles divers sennosides : les
sennosides A et B sont des hétérosides de la dirhéineanthrone, les sennosides C et D sont
des hétérosides d'une hétérodianthrone de rhéine et aloe-émodol. La rhubarbe contient
aussi des tanins galliques, des flavonoïdes (rutosides) et des hétérosides du naphtol. C'est
aux dérivés anthracéniques que la rhubarbe doit ses propriétés laxatives. L'émodol ou
émodine est aussi étudiée pour son action pro-apoptotique sur les céllules cancéreuses et
le chrysophanol pour son activité antivirale (hépatite B).
Formule chimique

Indications Constipation aiguë, pas d'usage prolongé : Laxatif (0,5 g), purgatif (2 g) et stomachique.
Contre Indications L'abus de dérivés anthracéniques provoque une diarrhée, une perte de potassium
Effets indésirables (hypokaliémie), ainsi qu'une mélanose colique caractéristique mais non dangereuse
(pigmentation noire de la muqueuse rectale).
Il n'est pas recommandé durant la grossesse ou en période d'allaitement.
Interactions Interactions dues aux médicaments laxatifs anthracéniques (laxatifs stimulants) :
médicamenteuses  Associations déconseillées avec les médicaments donnant des torsades de pointes :
 Antiarythmiques : amiodarone, brétylium, disopyramide,
quinidiniques, sotalol.
 Non-antiarythmiques : astémizole, bépridil, érythromycine IV,
halofantrine, pentamidine, sultopride, terfénadine, vincamine.
 Risque de torsades de pointes: l'hypokaliémie est un facteur favorisant
de même que la bradycardie et un espace QT long préexistant.
 Utiliser un laxatif non stimulant.
 Associations faisant l'objet de précautions d’emploi
 Digitaliques
 Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques.
 Surveillance de la kaliémie et, s'il y a lieu, ECG.
 Utiliser un laxatif non stimulant.
 Autres hypokaliémiants
 Diurétiques hypokaliémiants (seuls ou associés), amphotéricine B
(voie IV), corticoïdes (gluco, minéralo : voie générale),
tétracosactide
 Risque majoré d'hypokaliémie (effet additif).
 Surveillance de la kaliémie et, si besoin, correction. Utiliser un
laxatif non stimulant.
Posologie et mode Laxatif (0,5 g), purgatif (2 g)
d’administration
Spécialités actuelles Dépuratum®, Pyralvex® (sous forme d’extrait sec en association avec l’acide salicylique,
en traitement local d’appoint des inflammations et infections de la muqueuse buccale)

117
Schisandra de chine
Nom usuel français Schisandra de Chine
Nom scientifique Schisandra chinensis (Turcz.) Baill.
Famille botanique Magniolaceae
Description Le Schisandra de Chine est une liane arborescente caduque, sauvage à croissance lente
botanique pouvant atteindre 9 à 10 mètres de long. Elle s'enroule autour des arbres et peut atteindre
leur sommet. On trouve cette espèce dans le nord-est de la Chine, en Manchourie, au
Japon.
Les feuilles simples elliptiques possèdent un pétiole (de 1 à 4 cm) glabre étroitement ailé.
Les inflorescences, en bouquets axillaires, sont monoïques ou dioïques, constituées de
fleurs de 1 cm de large, roses ou blanches, odorantes. Les fruits sont des drupes rouges de
5 à 6 mm de diamètre apparaissant en grappes.
Illustrations

Planche botanique de Schisandra chinensis (15)

118
Schisandra de chine

Fruits de Schisandra de Chine (Fructus Schisandrae)


Emplois en Fructus Schisandrae = Wu Wei Zi = 五味子
médecine chinoise
Catégorie : Les herbes médicinales astringentes.
Saveur : acide et sucrée
Nature : chaude
Méridien(s) destinataire(s) : attribué au poumon, au rein et au cœur
Actions : Astreint le poumon, nourrit le rein, active la production des fluides, arrête la
transpiration, calme la diarrhée et la perte séminale, tranquillise le mental.
Applications cliniques : La drogue est connue et utilisée depuis très longtemps en Chine,
notamment dans la toux et la dyspnée de la personne âgée, dans les états anxieux avec
palpitations et insomnie; elle est prescrite aussi dans de nombreuses états pathologiques
telles que : transpiration sans cause particulière, énurésie, spermatorrhée, diarrhée. Par
exemple on le prescrit pour la toux chronique (du à la déficience du poumon) avec
Pericarpium Papaveris dans la formule Wu-wei-zi wan.
Usage et dosage : 3 à 6 g en décoction, ou 1 à 3 g en poudre concentrée pour la tisane.
Remarque : Le remède est aussi accepté en MTC pour l'utilisation de Schisandra
sphenanthera Rhed. et Wils.
Constituants et Composants principaux de la plantes : lignanes, environ 30 différents
actions (dibenzocyclooctadiènes : schizandrine, désoxyschizandrine, gomisine) ; triterpènes ;
physiologiques huile essentielle ; vitamine C et vitamine E.
Actions physiologiques : les études cliniques rapportent sur la drogue un effet
adaptogène avec augmentation des fonctions cognitives et physiques (augmentation de
l'attention, de la vitesse et de la précision). Une étude pilote montre aussi que la prise
concomitante de la drogue avec la sésamine (lignane aussi) montre une amélioration de la
fluidité sanguine (68). Une étude de faible envergure montre des effets bénéfiques de la
plante sur un traitement de chimiothérapie contre le cancer des ovaires (97).
Les lignanes (schisandrine, schisandrines B et C, gomisines B et C) sont des antioxydants
remarquables, et renforcent l'action anti-oxydante du glutathion (65). Elles présentent
ainsi une action hépathoprotectrice (65), neuro-protectrice (66) et cardio-protectrice.

119
Schisandra de chine
La gomisine A est hépato-protecteur (chez le rat, prévient l'apparition d'une insuffisance
hépatique aiguë et après une hépatectomie partielle, il favorise la régénération du foie (9),
anti-hypertenseur (vasodilatation aortique (67) et anti-inflammatoire (9).
La schisantherine et la désoxyschizandrine sont cardio-protectrices, car inhibant
l'apoptose des cardiomyocytes lors de lésions induites par ischémie chez le rat (69).
Formule chimique

Indications Cf. MTC


Contre Indications Les données sont insuffisantes pour établir l’innocuité du schisandra chez les femmes
enceintes et celles qui allaitent.
Effets indésirables On a rapporté de rares cas de suppression de l'appétit, d'inconfort gastrique et d'éruption
cutanée.
Interactions Aucun cas rapporté, mais prudence pour les anti-hypertenseurs et anti-coagulants si les
médicamenteuses propriétés vasodilatatrices et fluidifiantes en clinique sont confirmées.
Posologie et mode Cf. MTC
d’administration
Spécialités actuelles ADAPT-232® : Il s’agit d’un extrait normalisé contenant du schisandra, de la rhodiole et
de l’éleuthérocoque. Indiqué pour soutenir l'énergie physique et mentale.

120
Sophora japonica
Nom usuel français
Nom scientifique Sophora japonica L.
Famille botanique Fabaceae
Description Arbre au port majestueux de 20 à 25 m de hauteur et de 10 m d’étalement à croissance
botanique assez rapide qui s’élargit en vieillissant, retrouvé sur les coteaux, dans les plaines et au
bord des routes, originaire du nord de la Chine et cultivé dans toute la Chine.
L'écorce de couleur gris-brun est lisse puis fissurée en larges crêtes épaisses qui
s’entrecroisent. Les feuilles sont imparipennées et composées de 9 à 13 petites folioles
ovales, pointues, entières, glabres. Les fleurs de type papilionacé sont jaune pâle, réunies
en panicules terminales. Le fruit est une gousse verte, allongée, contenant 1 à 5 graines
réniformes.
Illustrations

Planche botanique de Sophora japonica (14)

121
Sophora japonica

Fleur de Sophora du Japon

Emplois en Fleur de Sophora du Japon = Huai Hua = 槐花


médecine chinoise
Catégorie : les herbes médicinales hémostatiques.
Saveur : amère
Nature : légèrement froide
Méridien(s) destinataire(s) : attribuée au foie et au gros intestin
Actions : rafraîchit le sang, arrête le saignement, clarifie le feu du foie
Applications cliniques : Dans la médecine traditionnelle, utilisations contre les
hémorragies (nasales, digestives, hémorroïdaires, gynécologiques), dans l'hypertension
avec maux de tête, les éblouissements, les vertiges. Exemple, en cas de selles
sanguinolantes et de cystite compliquée d'hématurie on l'associe avec Cacumen
Platycladi, Spica Schizonepetae, Fructus Aurantii, comme dans la poudre Huai-huan san.
On l'associe aussi à la poudre de Flos Sophorae mélangée à Endoconcha Sepiae en
insuflation nasale prescrit pour les épistaxis récidivantes.
Usage et dosage : 10 à 15 g en décoction, 3 à 5 g en pilule ou en poudre; ou en
application externe. La fleur crue est employée pour rafraîchir le sang en clarifiant la
chaleur et en baissant l'hypertension. La forme cuite arrête les saignements.

122
Sophora japonica
Remarques :
L'autre remède de la plante est (non retenu par PCFR) le Fruit de Sophora ou Huai Jiao
(槐角) et qui serait plus efficace pour traiter l'hypertension.
Les autres espèces du genre sophora utilisée en MTC sont : Sophora flavescens Ait. =
Radix Sophorae Flavescentis = Ku Shen = 苦参 et Sophora tonkinensis Gagnep. = Radix
Sophorae Tonkinensis = Shan Dou Gen = 山豆根.
Constituants et La drogue est composée de flavones, glycosides, de triterpènes, d'acides aminés, de
actions polysaccharides mais son constituant majeur est le rutoside ou rutine ou quercétine-3-
physiologiques rhamnoglucoside. Sa teneur atteint 15 à 20 % dans les boutons floraux, 8 % dans les
fleurs, 4 à 11 % dans le péricarpe des fruits, 0,52 % dans les graines. Le rutoside est un
antihémorragique, facteur vitaminique P, augmentant la résistance et diminuant la
perméabilité des capillaires (9). Par ailleurs la rutine et la quercétine ont aussi une action
anti-aggrégante plaquettaire, anti-oxydante et anti-inflammatoire (70).
Formule chimique

Indications Cf. MTC ou sinon : Indications pour les spécialités contenant des rutosides.
Traitement des signes fonctionnels lors des poussées hémorroïdaires aiguës, congestives
non compliquées de thrombose (utiliser dans cette indication les produits les plus
fortement dosés, aux doses maximales indiquées)
Proposés dans le traitement des symptômes en rapport avec une "l'insuffisance veino-
lymphatique" (jambes lourdes paresthésies, crampes, impatiences des membres inférieurs,
œdèmes) et troubles fonctionnels de la fragilité capillaire (ecchymoses, pétéchies,
gingivorragies, épistaxis).
Contre Indications Grossesse et allaitement en l'absence de données cliniques sinon aucun connu.
Effets indésirables Réactions cutanées type prurit mais exceptionnelles.
Interactions Aucune connue.
médicamenteuses
Posologie et mode Cf. MTC
d’administration
Spécialités actuelles Spécialités contenant :
®
 des rutosides : Esberiven Fort (Rutosides + Mélilot), Veliten® (Acide ascorbique
(E300), Alpha tocophérol (E307) et rutosides)
 de la troxérutine : Ginkort Fort® (troxérutine + heptaminol), Rheoflux®
(troxerutine), Veinamitol® (troxérutine), Troxerutine (Générique).

123
Benjoin du Laos
Nom usuel français Benjoin du Laos, Benjoin de Siam
Nom scientifique Styrax tonkinensis (Pierre) Craib ex Hartwitch)
Famille botanique Styracaceae
Description Arbre pouvant atteindre 25 m de haut se développant dans les pentes ou les vallées
botanique chaudes et humides, bois clairsemés ou au bord de la forêt : Yunnan. Guangxi et
Guangdong.
Les feuilles sont alternes, ovales, acuminées, pétiolées de 6 à 10 mm de long, à face
supérieure vert sombre et glabre, l'inférieure verte blanchâtre et pubescente.
L'inflorescence est composée de nombreuses petites fleurs en grappe de couleur
blanchâtre, souvent terminales (à l'aisselle des feuilles supérieures). Le fruit est une drupe
ovoïde à graine verruqueuse et pubescente.
Illustrations

Planche botanique de Styrax tonkinensis (13)

124
Benjoin du Laos
Emplois en Résine Styrax = An Xi Xiang = 安息香
médecine chinoise
Catégorie : les herbes médicinales qui raniment la conscience
Saveur : piquante et amer
Nature : équilibré.
Méridien(s) destinataire(s) : le coeur, le foie et la rate
Actions : calme les douleurs, ramène la conscience, mobilise le Sang, ouvre les orifices et
mobilise le Qi.
Applications cliniques : Utilisé lors d'une perte de conscience du à un accident
vasculaire cérébral, syncope due à l'excitation violente, de la douleur dans la poitrine et
l'épigastre, convulsion infantile.
Usage et dosage : 0,6 à 1,5 g en pilule ou en poudre
Constituants et La résine de Styrax est composée d'acide benzoïque (très peu à l'état libre en majeure
actions partie combiné à l'état d'éther benzoïque du Benzorésinol et du Résinotannol) à 19,8 % ;
physiologiques résine à 80 % ; huile volatile (à l'état de traces) ; la vaniline à 1,5 %.
Le benjoin d'Indochine ne renferme pas d'acide cinnamique. Il est plus riche en éthers et
en vaniline et comme ces corps lui confèrent le goût et le parfum, qualités pour lesquelles
le benjoin est recherché, sa valeur commerciale est sensiblement le double de celle du
benjoin de Sumatra.
En pharmacie, on fait appel à ses qualités antiseptiques ; il entre dans la fabrication des
baumes, on en fait des teintures alcooliques, dans le papier d'Arménie, il est employé en
fumigation (contre les affections pulmonaires) et on peut en extraire l'acide benzoïque.
En parfumerie, il est également très utilisé. Là encore le benjoin d'Indochine est le plus
recherché, grâce à sa richesse en éthers et en vanilline. Il entre dans la composition d'un
grand nombre de parfums, et beaucoup d'eaux de toilette ou de laits de beauté.
Formule chimique

Acide benzoïque
Indications Cf. MTC
Contre Indications Grossesse et allaitement en l'absence de données cliniques. Sinon aucun connu.
Effets indésirables Aucun connu.
Interactions Aucune connue.
médicamenteuses
Posologie et mode Cf. MTC
d’administration
Spécialités actuelles Aucune trouvée, sinon souvent vendue sous forme d'absolue ou de résine brute.

125
Jujubier
Nom usuel Français Jujubier, datte chinoise
Nom scientifique Ziziphus jujuba Mill. (= Z. sativa Gaertn.) , (= Z. vulgaris Lam.), (= Rhamnus zizyphus
L.)
Famille botanique Rhamnaceae
Description Petit arbre d'environ 5 à 10 m de haut à rameaux épineux retrouvé dans les coteaux, les
botanique montagnes et les jardins ; Liaoning, Hebei, Henan, Shandong, Shanxi, Mongolie
intérieur, Jiangsu, Anhui, Zhejiang, Fujian, Hubei, Hunan, Guangdong, Hainan, Shanxi,
Ningxia, Gansu, Yunnan, Guizhou et Sichuan.
Les feuilles sont simples, caduques, alternes, trinervées, courtement pétiolées, ovales et à
bords finement dentés. La face supérieure est verte claire tandis que la face inférieure est
verte pâle. Les fleurs jaunes sont disposées en cyme. Le fruit est une drupe charnue
ovoïde, le jujube ressemblant à une belle olive. C'est une drupe d'abord jaune puis rouge à
maturité ; sa pulpe est sucrée, gélatineuse, à saveur fade. Le fruit se flétrit pour atteindre
la consistance et le goût d’une datte, d’où son surnom de datte chinoise. Fructification de
juillet à septembre.
Illustrations

Planche botanique de Ziziphus jujuba (13)

126
Jujubier

Jujube (datte chinoise)


Emplois en Jujube (datte chinoise) = Da Zao = 大枣
médecine chinoise
Catégorie : les herbes médicinales tonifiantes
Saveur : sucrée
Nature : chaude
Méridien(s) destinataire(s) : attribué à la rate et au cœur
Actions : Renforce le foyer moyen, avantage le qi, nourrit le sang, tranquillise l'esprit,
modère l'action des autres herbes.
Applications cliniques : La médecine traditionnelle utilise la drogue comme tonique
dans l'anorexie, comme sédatif dans l'hystérie et pour éviter les effets indésirables de
certains médicaments. Par exemple on l'associe à Bulbus Allii Fistulosi lors de troubles du
sommeil et d'agitation psychique (dus la déficience du sang).
Usage et dosage : 10 à 30 g en décoction, ou 2 à 6 g en pilule et en poudre à tisane.
Remarque : utilisation aussi en MTC de Zizyphus acidojujuba C. Y. Cheng et M. J. Liu
= Semen Ziziphi Spinosae = Suan Zao Ren = 酸枣仁
Constituants et La jujube, aliment de qualité, contient des sucres, des vitamines (notamment beaucoup de
actions vitamine C lorsqu'elle est fraîche). Des saponosides triterpéniques et des C-flavonoïdes
physiologiques sont localisés dans les graines. Le jujuboside B, hétéroside tritérpénique et la swertisine,
6-C-glucoside du 7-méthylapigénol, sont sédatifs chez la souris (9).
C'est surtout la variété épineuse Ziziphus jujuba var. spinosa qui contient dans sa graine
plus de sanjoinine A (jujuboside) possédant un remarquable effet sédatif, hypnotique,
anticonvusivant, anti-épileptique et anxiolytique (9, 73). Cette molécule aurait aussi une
activité anti-angiogénique lors de l'inflammation et de l'athérosclérose lorsque l'extrait est
transformé par un champignon (Aspergillus usamii var. shirousamii) (71).
Une étude clinique a montré des résultats sur la jaunisse du nouveau-né traitée par des
extraits de Ziziphus jujuba (72).

127
Jujubier
Formule chimique

Indications Cf. MTC


Contre Indications Aucune connue.
Effets indésirables Aucun connu.
Interactions Aucune connue.
médicamenteuses
Posologie et mode Cf. MTC
d’administration
Spécialités actuelles

128
IV. 2. DISCUSSION

Depuis quelques années, on assiste à un essor phénoménal des thérapeutiques dites alternatives,
notamment la médecine traditionnelle chinoise (MTC) et les remèdes à base de plantes.
Aujourd'hui, l'ouverture de la Chine vers le monde aura permis de franchir l'obstacle de la
langue, dévoilant ainsi la connaissance des concepts, du vocabulaire spécifique et expressions
relatives à la médecine chinoise en Europe et dans le reste du monde. Le libre échange des
marchandises lié à la mondialisation et le nombre croissant de patients faisant appel aux
médecines parallèles ont déjà donné lieu des accidents mortels en Europe. Les autorités
Européennes et Françaises ont ainsi intégré dans les dernières éditions de leur Pharmacopée, les
monographies de certaines drogues végétales utilisées en MTC. Rappelons que la Pharmacopée
est le recueil à caractère réglementaire des matières premières autorisées à entrer dans la
composition des médicaments ; elle comporte notamment les critères de pureté des matières
premières ou des préparations ainsi que les méthodes d'analyse permettant d’assurer leur
contrôle. Son rôle est donc de participer à la protection de la santé publique en élaborant des
spécifications communes et reconnues pour les matières premières à usage pharmaceutique.
En réalité, dans une officine en France, on ne trouve pas de drogue végétale issue de MTC alors
que la dernière édition de la Pharmacopée Française (XIe) en intègre de nombreuses (78 drogues
végétales dans liste A : 27 ayant une indication en médecine traditionnelle européenne et en
MTC, 24 ayant uniquement une indication en MTC et 27 autres qui sont aussi prescrites en MTC
mais dont l'indication n'a pas été retenue dans la Pharmacopée Française XIe). Dans ce mémoire,
nous avons réalisé une liste de plantes médicinales chinoises communément utilisées (soit 471
remèdes). Cette liste (Annexe 1) a la particularité d’avoir la correspondance des noms
scientifiques des plantes avec le nom pharmaceutique en latin et le nom de remède en écriture
chinoise (accompagné du PinYin).
On pourrait penser que l'industrie pharmaceutique en France n'a pas pris le temps de réagir
depuis les changements de la Pharmacopée Française ou alors est encore très frileuse depuis
l'affaire Arkopharma en 2005 (Arkogélules vendues sous le nom d'Asiatitrats contenant des
racines d'Aristolochia au lieu de Radix Stephania Tetrandra ; cette racine est fortement
néphrotoxique et a conduit à plusieurs accidents sévères dont deux décès (74, 105).
Malheureusement, concernant les plantes médicinales utilisées en MTC, les circuits de
distribution sont vastes et les contrôles insuffisants. Si l’on fait transiter une drogue végétale en

129
tant que complément alimentaire, elle pourra être vendue mais ne sera plus soumise à des
contrôles adéquats (par exemple, pour des remèdes en MTC non inscrits encore à la
Pharmacopée). Des distributeurs mal intentionnés sont souvent responsables d'accidents, les cas
d'adultération n'étant pas rares (77, 78, 80) comme par exemple, au Québec, ou de la
chlorphéniramine a été retrouvée dans un remède traditionnel chinois prescrit pour les allergies
aux pollens (76). Face à ce problème, une équipe Coghlan et coll. (79) propose le séquençage à
haut débit (HTS) de l'ADN comme moyen efficace de contrôle. Rappelons qu'en matière de
MTC, le remède et sa posologie sont déterminés spécifiquement en fonction du patient après un
examen médical. En Chine, l'automédication existe mais le pharmacien est souvent à même de
conseiller le patient lors de l'achat des drogues végétales (de plus, dans les grandes pharmacies
de ville, il y a un ou plusieurs médecins prescripteurs qui font partie de l'équipe officinale), ce
qui ne sera pas le cas d'un « soit disant complément alimentaire commandé sur un site internet
pour une cure d'amaigrissement » ; cet exemple reflète bien les mœurs disant « une plante = un
remède naturel = aucun danger », ce qui, sur le plan toxicologique, est complètement erroné. (99)
D'une part, les remèdes achetés en dehors d'un circuit pharmaceutique contrôlé, peuvent être
dangereux car l'innocuité et la qualité de la matière ne sont pas démontrées. D'autre part, même
les drogues végétales qui sont inscrites à la PCFR (dont celles étudiées dans cette thèse) nous
montrent que nous manquons encore cruellement de données toxicologiques.
Récemment, Kim et coll. (75) ont à partir de soixante quatre plantes médicinales chinoises,
sélectionné cinq plantes pour analyser les études bibliographiques actuellement disponibles (via
les serveurs Medline, PubMed et chinois CNKI (China Knowledge Resource Integrated
Database) : identification botanique, analyse bénéfice-risque, gravité des effets toxiques,
données cliniques et précliniques, et le cadre réglementaire. Cette étude a permis de tirer des
indications précieuses concernant la régulation dans le Monde de médecines traditionnelles dont
la MTC. Les auteurs soulignent que l'OMS est bien placée pour coordonner un processus de
consultation dans le but de proposer une harmonisation par les principales agences
réglementaires.
De plus, les données toxicologiques sur les plantes médicinales chinoises, en particulier sur les
interactions médicamenteuses (81, 82, 83, 84) et entre plantes sont peu nombreuses. Une
importante étude de Wang et coll. (85) afin d'évaluer la qualité d'une centaine de rapports
d'essais randomisés contrôlés (ERC) publiés dans des revues de MTC en Chine continentale
entre 1999 et 2004 indique que la qualité de ces rapports s'est améliorée mais reste faible.

130
Ce mémoire expose les résultats probants sur ces plantes médicinales chinoises renfermant de
nombreux composés ayant des propriétés diverses : anti-oxydante, cardiogénique,
neuroprotectrice, anti-cancéreuse, etc. Mais les conclusions des études donnent lieu souvent à
des recommandations de diéthothérapie (ou alicaments) pour lutter contre différentes
pathologies. D'autres études montrent que les molécules trouvées peuvent être bénéfiques
comme adjuvant d'un traitement classique pour en atténuer les effets indésirables (103).
Finalement, il y a beaucoup d'études fondamentales mais peu d'études cliniques qui d’ailleurs
coûtent très chères et que seuls les grands laboratoires pharmaceutiques peuvent financer ; de
plus, ces derniers ont peu d'intérêt pour les plantes chinoises car les remèdes qui en sont issus
sont difficilement brevetables, car les substances utilisées sont connues depuis longtemps et
relèvent donc du domaine public.
En matière de médecine chinoise, on comprend bien que les remèdes sont assez complexes, les
mélanges de plantes et les posologies étant déterminés en fonction du patient par le médecin et
de façon empirique, ce qui rend la recherche et les études scientifiques très difficiles sur les plans
pharmacologiques et toxicologiques. On comprend donc pourquoi pour certaines plantes
médicinales chinoises, les études cliniques donnent des résultats controversés, ne permettant de
conclure (101, 102, 103, 104).
Il est vrai que durant les dernières décennies, il était difficile de juger avec nos critères
scientifiques occidentaux, la pertinence des études menées sur les plantes de MTC. Mais, de
nouvelles approches pharmacologiques couplées à la bioinformatique se dessinent ces dernières
années ; elles prennent en compte la pensée holistique de la médecine traditionnelle chinoise et
permettent des visées prédictives, notamment d'aborder les interactions entre les drogues issues
de MTC et les médicaments occidentaux, dans le but de trouver de nouvelles combinaisons (en
terme d'efficacité) et de réduire les effets secondaires (86, 87, 88, 89, 90, 91, 100).
Face à l'engouement actuel de la Médecine Traditionnelle Chinoise dans les pays occidentaux,
des démarches et réflexions scientifiques sont actuellement en cours (sous forme d'articles
scientifiques, de téléconferences, forums de discussion, thèmes abordés en congrès,), afin
d'engager de sérieuses recherches et répondre aux critères d'études cliniques et toxicologiques
(92, 93, 94, 95, 96) qui aideront sûrement dans la décennie à venir, à donner du crédit à cette
médecine millénaire.

131
132
133
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107 TMC assistant : http://www.tcmassistant.com/ (dernière consultation : septembre 2013)
108 Santé Canada, Monographie Canadienne pour un dossier de demande de licence pour
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« Cannelle de chine - Cinnamomum aromaticum) : www.sc-hc.gc.ca (dernière
consultation : Aout 2013)
109 Passeport santé : http://www.passeportsante.net/ (dernière consultation : septembre 2013)
110 Pharmacopée Française 11e édition, consulté et téléchargé sur le site de l'ANSM :
ansm.santé.fr (dernière consultation : septembre 2013)
111 Pharmacopée Européenne 7ème édition, consulté sur site DEQM : http//www.edqm.eu
(dernière consultation : septembre 2013)
112 Consultation des Directives Européennes : http://eur-lex.europa.eu (dernière
consultation : septembre 2013)

141
ANNEXES

ANNEXE 1 : LISTE DES PLANTES MÉDICINALES CHINOISES LES


PLUS COMMUNÉMENT UTILISÉES

ANNEXE 2 : LISTE A DES PLANTES DE LA PHARMACOPÉE


FRANÇAISE (PLANTES MÉDICINALES UTILISÉES
TRADITIONNELLEMENT)

ANNEXE 3 : LISTE B DES PLANTES DE LA PHARMACOPÉE


FRANÇAISE (PLANTES MÉDICINALES UTILISÉES
TRADITIONNELLEMENT EN L’ÉTAT OU SOUS FORME DE
PRÉPARATION DONT LES EFFETS INDÉSIRABLES POTENTIELS
SONT SUPÉRIEURS AU BÉNÉFICE THÉRAPEUTIQUE ATTENDU)

142
ANNEXE 1 :

LISTE DES PLANTES MÉDICINALES CHINOISES LES PLUS COMMUNÉMENT UTILISÉES

143
NPC (PinYin) des
Nom pharmaceutique NPC des parties de
parties de plantes
N° Noms Scientifiques des plantes utilisées Chinois (NPC) en latin des parties de plantes utilisées ou plantes utilisées ou
utilisées ou remèdes
remèdes en MTC remèdes en MTC
en MTC
Abrus cantoniensis Hance (Abrus fruticulosus Wall. ex Wight &
1 Arn.) Herba Abri Ji Gu Cao 鸡骨草
Abrus mollis Hance

2 Abrus precatorius L. Semen Abri Xiang Si Zi 相思子


3 Abutilon theophrasi Medic. Semen Abutili Qing Ma Zi 苘
4 Acacia catechu Willd. Catechu Er Cha 儿茶
5 Acanthopanax gracilistylus W.W Smith Cortex Acanthopanacis Wu Jia Pi 五加皮
Acanthopanax senticosus Harms. (Eleutherococcus senticosus
6
Maxim.)
Radix seu Caulis Acanthopanacis Senticosi Ci Wu Jia 刺五加
7 Achillea alpina L. Herba Achilleae Shi Cao 蓍草
8 Achyranthes bidentata Bl. Radix Achyranthis Bidentatae Niu Xi 牛膝
9 Aconitum coreanum Rap. Radix Aconiti Coreani Guan Bai Fu 关白附
Aconitum kusnezoffii Reichb.
10
Aconitum carmichaeli Debx.
Radix Aconiti Kusnezoffii Cao Wu 草乌
11 Aconitum carmichaeli Debx. Radix Aconiti 
(Racine fille traité) Fu Zi 附子
12 Aconitum carmichaeli Debx. Radix Aconiti (racine principale séchée) Chuan Wu 川呜
Acorus gramineus Soland
13 Acorus tatarinowii Schott Rhizoma Acori Shi Chang Pu 石菖蒲
Acorus calamus L.

144
NPC (PinYin) des
Nom pharmaceutique NPC des parties de
parties de plantes
N° Noms Scientifiques des plantes utilisées Chinois (NPC) en latin des parties de plantes utilisées ou plantes utilisées ou
utilisées ou remèdes
remèdes en MTC remèdes en MTC
en MTC
Adenophora tetraphylla Fisch.
14 Adenophora axilliflora Borb. Radix Adenophorae Nan Shan Shen 南沙参
Adenophora hunanensis subsp. huadungensis Hong. Nannf.

15 Adina rubella Hance Infructescence Adinae Rubellae Shui Yang Mei 水杨梅
Aesculus chinensis Bge.
16 Aesculus chinensis var. checkiangensis Fang Semen Aesculi Suo Luo Zi 娑罗子
A
esculus wilsonii Rehd. (Actinotinus sinensis Oliv.)

17 Agastache rugosa O. Ktze (Lophanthus rugosa Fisch & Mey.) Herba Agastachis Huo Xiang 藿香
18 Agrimonia pilosa Ledeb. (A. eupatoria L.) Herba Agrimoniae Xian He Cao 仙鹤草
19 Ailanthus altissima Swingle Cortex Ailanthi Chun Pi 椿皮
Akebia quinata Decne
20 Akebia trifoliate Koidz. Fructus Akebiae Yu Zhi Zi 预知子
Akebia trifoliate var. australis Rehd.

21 Albizia julibrissin Durazz. Flos Albiziae He Huan Hua 合欢花


22 Albizia julibrissin Durazz. Cortex Albiziae He Huan Pi 合欢皮
Alisma orientalis Juzep.
23
(A
. plantago-aquatica L. var. orientalis Sam.)
Rhizoma Azlismatis Ze Xie 泽泻
24 Allium fistulosum L. Semen Allii Fistulosi Cong Zi 葱子
25 Allium macrostemon Bge. Bulbus Allii Macrostemonis Xie Bai 薤白
26 Allium sativum L. Bulbus Allii Da Suan 大蒜
27 Allium tuberosum Rottl. ex Spreng. Semen Allii Tuberosi Jiu Cai Zi 韭菜子

145
NPC (PinYin) des
Nom pharmaceutique NPC des parties de
parties de plantes
N° Noms Scientifiques des plantes utilisées Chinois (NPC) en latin des parties de plantes utilisées ou plantes utilisées ou
utilisées ou remèdes
remèdes en MTC remèdes en MTC
en MTC
Aloe vera L.
28
Aloe ferox Mill. (Aloe barbadensis Mill.)
Aloe Lu Hui 芦荟
29 Alpinia galanga Willd. Fructus Galangae Hong Dou Kou 红豆蔻
30 Alpinia katsumadai Hay. Semen Alpiniae Katsumadai Cao Dou Kou 草豆寇
31 Alpinia officinarum Hance Rhizoma Alpiniae Officinari Gao Liang Jiang 高良姜
32 Alpinia oxyphylla Miq. Fructus Alpiniae Oxyphyllae Yi Zhi 益智
Amomum krervanh Pierre ex Gagnep.
33
Amomum compactum Soland ex Maton
Fructus Amomi Rotundus Dou Kou 豆寇
34 Amomum tsao-ko Crevost & Lemaire Fructus Tsaoko Cao guo 草果
Amomum villosum Lour.
35
Amomum longiligulare T. L. Wu
Fructus Amomi Sha Ren 砂仁
36 Ampelopsis japonica Mak. Radix Ampelopsis Bai Lian 白蔹
37 Andrographis paniculata Nees. Herba Andrographitis Chuan Xin Lian 穿心莲
38 Anemarrhena asphodeltoides Bge. Rhizoma Anemarrhensae Zhi Mu 知母
39 Anemone altaica Fisch. ex C. A. Mey. Rhizoma Anemones Altaicae Jiu Jie Chang pu 九节菖蒲
40 Anemone raddeana Regel Rhizoma Anemones Radeanae Zhu Jie Xiang Fu 竹节香附
Angelica biserrata Yuan & Shan. (A. pubescens Maxim.)


41 Heracleum hemsleyanum Diels. Radix Angelicae Biserratae Du Huo 独活
Aralia henryi Harms.
Angelica dahurica Benth. & Hook f.
42
Angelica dahurica Benth. & Hook f. hangbaizhi Hort.
Radix Angelicae Dahuricae Bai Zhi 白芷

146
NPC (PinYin) des
Nom pharmaceutique NPC des parties de
parties de plantes
N° Noms Scientifiques des plantes utilisées Chinois (NPC) en latin des parties de plantes utilisées ou plantes utilisées ou
utilisées ou remèdes
remèdes en MTC remèdes en MTC
en MTC

43 Angelica sinensis Diels. Radix Angelicae Sinensis Dang Gui 当归


44 Apocynum venetum L. Folium Apocyni Veneti Luo Bu Ma Ye 罗布麻叶
45 Aquilaria sinensis Gilg. Lignum Aquilariae Resinatum Chen Xiang 沉香
46 Arctium lappa L. Fructus Arctii Niu Bang Zi 牛蒡子
47 Areca catechu L. Semen Areca Bin Lang 梹榔
48 Areca catechu L. Pericarpium Arecae Da Fu Pi 大腹皮
Arisaema erubescens Schott.
Arisaema heterophyllum Blume.
49
Arisaema pedatisecta Schott.
Rhizoma Arisaematis Tian Nan Xing 天南星
Arisaema amurense Maxim.
Aristolochia contorta Bge.
50
Aristolochia debilis Sieb. & Zucc.
Fructus Aristolochiae Ma Dou Ling 马兜铃
Aristolochia contorta Bge.
51
Aristolochia debilis Sieb. & Zucc.
Herba Aristolochiae Tian Xian Teng 天仙藤
52 Aristolochia debilis Sieb. & Zucc. Radix Aristolochiae Qing Mu Xiang 青木香
53 Aristolochia fangchi Y. C. Wu ex L. D. Chow & S. M. Hwang. Radix Aristolochiae Fangchi Guang Fang Ji 广防己
54 Aristolochia manshuriensis Kom. Caulis Aristolochiae Manshuriensis Guan Mu Tong 关木通
55 Aristolochia mollissima Hance. Herba Aristolochiae Mollissimae Xun Gu Feng 寻骨风
Arnebia euchroma Johnst.
56 Arnebia guttata Bunge. Radix Arnebiae Zi Cao 紫草
Lithospermum erythrorrhizon Sieb. & Zucc.

147
NPC (PinYin) des
Nom pharmaceutique NPC des parties de
parties de plantes
N° Noms Scientifiques des plantes utilisées Chinois (NPC) en latin des parties de plantes utilisées ou plantes utilisées ou
utilisées ou remèdes
remèdes en MTC remèdes en MTC
en MTC

57 Artemisia annua L. Herba Artemisiae Annuae Qing Hao 青蒿


58 Artemisia anomala S. Moore Herba Artemisiae Anomalae Nan Liu Ji Nu 南刘寄奴
59 Artemisia argyi Lévl. & Vant. Folium Artemisiae Argyi Ai Ye 艾叶
Artemisia scoparia
 Waldst. & Kit.
60
Artemisia capillari Thunb.
Herba Artemisiae Scopariae Yin Chen 茵陈
Asarum heterotropoides Fr. Schmidt var. mandshuricum Kitag.
61 Asarum sieboldii Miq. Herba Asari Xi Xin 细辛
Asarum sieboldii Miq. var. seoulense Nakai

62 Asparagus cochinchinensis Merr. Radix Aspargi Tian Dong 天冬


63 Aster tataricus L. f. Radix and Rhizoma Asteris Zi Wan 紫菀
64 Astragalus complanatus R. Br Semen Astragali Complanati Sha Yuan Zi 沙苑子
Astragalus membranaceus Bge. var. mongholicus Hsiao
65
Astragalus memebranaceus Bge.
Radix Astragali Huang Qi 黄芪
Atractylodes lancea DC. (Atractylis)

66
Atractylodes chinensis Koidz. (Atractylis)
Rhizoma Atractylodis Cang Zhu 苍术
67 Atractylodes macrocephala Koidz. (Atractylis) Zhizoma Atracctylodis Macrocephalae Bai Zhu 白术
68 Aucklandia lappa Dence. (Saussurea lappa C. B. Clarke) Radix Aucklandiae Mu Xiang 木香
69 Auricularia auricula (L. ex Hook.) Underw. Auriculariae Fructificato Mu Er 木耳
Bambusa tuldoides Munro
70 Sinocalamus beecheyanus McClure Caulis Bambusae in Taeniam Zhu Ru 竹茹
Phyllostachys nigra Munro var. henonis Stapf. ex Rendle

71 Buddleja officinalis Maxim. Flos Buddlejae Mi Meng Hua 密蒙花

148
NPC (PinYin) des
Nom pharmaceutique NPC des parties de
parties de plantes
N° Noms Scientifiques des plantes utilisées Chinois (NPC) en latin des parties de plantes utilisées ou plantes utilisées ou
utilisées ou remèdes
remèdes en MTC remèdes en MTC
en MTC

72 Belamcanda chinensis BC. (B. punctata Moench.) Rhizoma Belamcandae She Gan 射干
73 Benineasa hispida Cogn. Exocarpium Benincasae Dong Gua Pi 冬瓜皮
74 Benineasa hispida Cogn. Semen Benincasae Dong Gua Zi 冬瓜子
75 Bletilla striata Reichb. f. Rhizoma Bletillae Bai Ji 白及
76 Boehmeria nivea Gaud. Radix and Rhizoma Boehmeriae Zhu Ma Gen 苎麻根
77 Bolbostemma paniculatum Franq. Rhizoma Bolbostemmatis Tu Bei Mu 土见母
78 Boswellia carterii Birdw. Olibanum Ru Xiang 乳香
79 Brassica campestris L. Semen Brassicae Chinensis Yun Tai Zi 芸苔子
80 Broussonetia papyrifera Vent. Fructus Broussonetiae Chu Shi Zi 楮实子
81 Brucea javanica Merr. Fructus Bruceae Ya Dan Zi 鸦胆子
82 Buddleja officinalis Maxim. Flos Buddlejae Mi Meng Hua 密蒙花
Bupleurum chinense DC.
83 Bupleurum scorzonerifolium Willd. (B. falcatum L.) Radix Bupleuri Chai Hu 柴胡
Bupleurum marginatum Wall ex DC.

84 Caesalpinia sappan L. Lignum Sappan Su Mu 苏木


85 Callicarpa formosana Rolfe. Folium Callicarpae Pedunculatae Zi Zhu Ye 紫珠叶
86 Camellia sinensis Kuntze. Tea Tcha 茶
Campsis grandiflora K. Schum.
87
Campsis radicans Seem.
Flos Campsis Ling Xiao Hua 凌霄花

149
NPC (PinYin) des
Nom pharmaceutique NPC des parties de
parties de plantes
N° Noms Scientifiques des plantes utilisées Chinois (NPC) en latin des parties de plantes utilisées ou plantes utilisées ou
utilisées ou remèdes
remèdes en MTC remèdes en MTC
en MTC

88 Camptothecae acuminata Decne. Fructus Camptothecae Xi Shu 喜树


89 Canarium album Raeusch. Fructus Canarii Qing Guo 青果
90 Canavalia gladiata DC. Semen Canavaliae Dao Dou 刀豆
91 Cannabis sativa L. Semen Cannabis Huo Ma Ren 火麻仁
92 Carpesium abrotanoides L. Fructus Carpesii He Shi 鹤虱
93 Carthamus tinctorius L. Flos Carthami Hong Hua 红花
Cassia angustifolia Vahl.
94
Cassia Senna L. (= C. Acutifolia Del.)
Folium Sennae Fan Xie Ye 番泻叶
Cassia obtusifolia L.
95
Cassia tora L.
Semen Cassiae Jue Ming Zi 决明子
96 Catharanthus roseus G. Don. Herba Cantharanthus Chang Chun Hua 长春花
97 Celosia argentea L. Semen Celosiae Qing Xiang Zi 青葙子
98 Celosia cristata L. Flos Celosiae Cristatae Ji Guan Hua 鸡冠花
99 Centella asiatica Urb. Herba Centellae Ji Xue Cao 积雪草
100 Centipedea minima L. A. Br. & Aschers (C. orbicularis Lour.) Herba Centipedae E Bu Shi Cao 鹅不食草
101 Cephalotaxus sinensis H. L. Li Folium Cephalotaxus Tu Xiang Fei 土香榧
Chaenomeles speciosa Nakai
102
Chaenomeles sinensis Koehne.
Fructus Chaenomelis Mu Gua 木瓜
103 Changium smyrnioides Wolff. Radix Changii Ming Dang Shen 明党参

150
NPC (PinYin) des
Nom pharmaceutique NPC des parties de
parties de plantes
N° Noms Scientifiques des plantes utilisées Chinois (NPC) en latin des parties de plantes utilisées ou plantes utilisées ou
utilisées ou remèdes
remèdes en MTC remèdes en MTC
en MTC

104 Chrysanthemum indicum L. Flos Chrysanthemi Indici Ye Ju Yua 野菊花


105 Chrysanthemum morifolium Ramat. Flos Chrysanthemi Ju Hua 菊花
106 Cibotium barometz J. Sm Rhizoma Cibotii Gou Ji 狗脊
Cimicifuga foetida L.
107 Cimicifuga dahurica Maxim. Rhizoma Cimicifugae Sheng Ma 升麻
Cimicifuga heracleifolia Kom.

108 Cinnamomum camphora Presl. Camphora Zhang Nao 樟脑


109 Cinnamomum cassia Presl. Ramulus Cinnamomi Gui Zhi 桂枝
110 Cinnamomum cassia Presl. Cortex Cinnamomi Rou Gui 肉桂
111 Cirsium japonicum DC. (Cnicus japonicus Fisch. ex DC.) Herba Cirsii Japonici, Radix Cirsii Japonici Da Ji 大蓟
Cirsium segetum Bge. (Cephalanoplos segetum Kitam.)
112
Cirsium setosum Bieb. (Cephalanoplos segetum Kitam.)
Herba Cirsii Xiao Ji 小蓟
Cistanche deserticola Ma
113
Cistanche salsa G. Beck
Herba Cistanches Rou Cong Rong 肉苁蓉
114 Citrullus lanatus Mansfeld. Mesocarpium Citrulli Xi Gua Cui 西瓜翠
Citrus aurantium L.
115
Citrus aurantium L. var. amara Engl.
Fructus Aurantii Zhi Qiao 枳壳
Citrus aurantium L.
116
Citrus sinensis Osbeck.
Fructus Aurantii Immaturus Zhi Shi 枳实
Citrus grandis (L.) Osbeck
117
Citrus grandis (L.) Osbeck var. tomentosa Hort.
Exocarpium Citri Grandis Hua Ju Hong 化橘红
Citrus medica L.
118
Citrus wilsonii Tanaka.
Fructus Citri Shangyuan Xiang Yuan 香橼

151
NPC (PinYin) des
Nom pharmaceutique NPC des parties de
parties de plantes
N° Noms Scientifiques des plantes utilisées Chinois (NPC) en latin des parties de plantes utilisées ou plantes utilisées ou
utilisées ou remèdes
remèdes en MTC remèdes en MTC
en MTC

119 Citrus medica L. var. sarcodactylis (Noot.) Swingle Fructus Citri Sarcidactylis Fo Shou 佛手
120 Citrus reticulate Blanco Pericarpium Citri Reticulatae Chen Pi 陈皮
121 Citrus reticulate Blanco Exocarpium Citri Reticulatae Ju Hong 橘红
122 Citrus reticulate Blanco Citri Reticulatae Fructus Fasciculus Ju Luo 橘络
123 Citrus reticulate Blanco Pericarpium Citri Reticulatae Viride Qing Pi 青皮
Clematis armandii Franch.
124
Clematis montana Buch. Ham.
Caulis Clematidis Armandii Chuan Mu Tong 川木通
Clematis chinensis Osbeck.
Clematis uncinata Champ.
125 Clematis manshurica Rupr. Radix and Rhizoma Clematidis Wei Ling Xian 威灵仙
Clematis hexapetala Pall.
Clematis finetiana Lévl. & Vant.

126 Cleome gynandra L. Semen Cleomidis Bai Hua Cai Zi 白花菜子


127 Clerodendrum trichotomum Thunb. Clerodendri Trichotomi Folium Chou Wu Tong 臭梧桐
128 Cnidium monnieri Cuss. (Selinum monnieri L.) Fructus Cnidii She Chuang Zi 蛇床子
Codonopsis pilosula (Franch.) Nannf.
Codonopsis pilosula Nannf. var. modesta (Nannf.) L. T. Shen
129
Codonopsis tangshen Oliv.
Radix Codonopsis Dang Shen 党参
Codonopsis tubulosa Kom.

130 Coix lacryma-jobi L. var. ma-yuen (Roman) Stapf. Semen Coicis Yi Yi Ren 薏苡仁
131 Commelina communis L. Herba Commelinae Ya Zhi Cao 鸭跖草
132 Commiphora myrrha Engl. Myrrha Mo Yao 没药

152
NPC (PinYin) des
Nom pharmaceutique NPC des parties de
parties de plantes
N° Noms Scientifiques des plantes utilisées Chinois (NPC) en latin des parties de plantes utilisées ou plantes utilisées ou
utilisées ou remèdes
remèdes en MTC remèdes en MTC
en MTC
Coptis chinensis Franch.
133 Coptis deltoidea C. Y. Cheng & Hsiao Rhizoma Coptidis Huang Lian 黄连
Coptis teeta Wall. (ou teetoides)

134 Cordyceps sinensis (Berk.) Sacc. Cordyceps Dong Chong Xia Cao 冬虫夏草
135 Coriandrum sativum L. Fructus Coriandri Yuan Sui Zi 芫荽子
136 Cornus officinalis Sieb. & Zucc. Fructus Corni Shan Zhu Yu 山茱萸
137 Corydalis bungeana Turcz. Herba Corydalis Bungeanae Ku Di Ding 苦地丁
138 Corydalis decumbens (Thunb.) Pers. Rhizoma Corydalis Decumbentis Xia Tian Wu 夏天无
Corydalis yuanhusuo W. T. Wang
139 (C. turtschaninovii Bess f. yuanhusuo H. H. Chou & C. C. Hsu) Rhizoma Corydalis Yuan Hu 元胡
Corydalis remota Fisch. ex Maxim.
Crataegus pinnatifida Bge. var. major N. E. Br.
140
Crataegus pinnatifida Bge.
Fructus Crataegi Shan Zha 山楂
141 Cremastra appendiculata (D. Don) Makino Pseudobulbus Cremastrae Appendiculatae Mao Ci Gu 毛慈姑
142 Crocus sativus L. Flos Crocus Fan Hong Hua 番红花
143 Crotalaria sessiliflora L. Herba Crotalaria Ye Bai He 野百合
144 Croton tiglium L. Fructus Crotonis Ba Dou 巴豆
145 Cucumis melo L. Semen Cucume Melo Tian Gua Zi 甜瓜子
146 Cucurbita moschata Duchesne Semen Cucurbitae Moschatae Nan Gua Zi 南瓜子
147 Curculigo orchioides Gaertner Rhizoma Curculiginis Xian Mao 仙茅

153
NPC (PinYin) des
Nom pharmaceutique NPC des parties de
parties de plantes
N° Noms Scientifiques des plantes utilisées Chinois (NPC) en latin des parties de plantes utilisées ou plantes utilisées ou
utilisées ou remèdes
remèdes en MTC remèdes en MTC
en MTC
Curcuma kwangsinensis S. G. Lee & C. F. Liang
148 Curcuma wenyujin Y. H. Chen & C Rhizoma Curcumae E Zhu 莪术
Curcuma aeruginosa Roxb.
Curcuma longa L.
Curcuma kwangsinensis S. G. Lee & C. F. Liang
149
Curcuma wenyujin Y. H. Chen & C
Radix Curcumae Yu Jin 郁金
Curcuma aeruginosa Roxb.
Curcuma longa L. (C. domestica)
150
Curcuma wenyujin Y. H. Chen & C. Ling
Rhizoma Curcumae Longae Jiang Huang 姜黄
151 Cuscuta chinensis Lamarck Semen Cuscutae Tu Si Zi 菟丝子
152 Cyathula officinalis K. C. Kuan Rhizoma Cyathulae Chuan Niu Xi 川牛膝
Cynanchum atratum Bunge
153
Cynanchum versicolor Bunge
Radix and Rhizoma Cynanchi Atrati Bai Wei 白薇
Cynanchum auriculatum Royle ex Wight
154 Cynanchum wifordii (Maximowicz) J. D. Hooker Radix Cynanchi Auriculati Bai Shou Wu 白首乌
Cynanchum bungei Decaisne in A. de Candolle

155 Cynanchum paniculatum (Bunge) Kitagawa Radix and Rhizoma Cynanchi Paniculati Xu Chang Qing 徐长卿
Cynanchum stauntonii (Decaisne) Schlechter ex H. Léveillé
156
Cynanchum glaucescens (Decaisne) Handel-Mazzetti
Radix and Rhizoma Cynanchi Stauntonii Bai Qian 白前
157 Cynomorium songaricum Ruprecht Herba Cynomorii Suo Yang 锁阳
158 Cyperus rotundus L. Rhizoma Cyperi Xiang Fu 香附
159 Daemonorops draco Bl. Daemonoropis Resina Xue Jie 血竭
160 Dalbergia odorifera T. C. Chen Lignum Dalbergiae Odoriferae Jiang Xiang 降香
161 Daphne genkwa Siebold & Zuccarini Flos Genkwa Yuan Hua 芫花

154
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Nom pharmaceutique NPC des parties de
parties de plantes
N° Noms Scientifiques des plantes utilisées Chinois (NPC) en latin des parties de plantes utilisées ou plantes utilisées ou
utilisées ou remèdes
remèdes en MTC remèdes en MTC
en MTC
Datura metel L.
162
Datura inoxia Miller
Flos Daturae Yang Jin Hua 洋金花
163 Daucus carota L. Fructus Carotae Nan He Shi 南鹤虱
Dendrobium nobile Lindley
Dendrobium loddigesii Rolfe
164 Dendrobium chrysanthum Wallich ex Lindley Herba Dendrobii Shi Hu 石斛
Dendrobium candidum Wallich ex Lindley
Dendrobium fimbriatum Hook.

165 Desmodium styracifolium (Osbeck) Merrill Herba Desmodii Styracifolii Guang Jin Qian Cao 广金钱草
Dianthus chinensis L.
166
Dianthus superbus L.
Herba Dianthi Qu Mai 瞿麦
167 Dichroa febrifuga Loureiro. Radix Dichroae Chang Shan 常山
168 Dictamnus dasycarpus Turczaninow Cortex Dictamni Bai Xian Pi 白鲜皮
Dimocarpus longan Loureiro
169
(Euphoria longana Loureiro, Nephelium longana Lamarck)
Arillus Longan Long Yan Rou 龙眼肉
170 Dioscorea bulbifera L. Rhizoma Dioscoreae Bulbiferae Huang Yao Zi 黄药子
171 Dioscorea collettii Hook. F. var. hypoglauca (Palib.) Pei & Ting. Rhizoma Dioscoreae Hypoglaucae Fen Bi Xie 粉萆薢
Dioscorea opposita Thunb.
172
Dioscorea alata L.
Rhizoma Dioscoreae Shan Yao 山药
Dioscorea spongiosa J. Q. Xi.
173
Dioscorea futschauensis Uline.
Rhizoma Dioscoreae Spongiosae Mian Bi Xie 绵萆薢
174 Diospyros kaki Thunb. Calyx Kaki Shi Di 柿蒂
175 Dipsacus asperoides C. Y. Cheng & T. M. Ai. Radix Dipsaci Xu Duan 续断

155
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parties de plantes
N° Noms Scientifiques des plantes utilisées Chinois (NPC) en latin des parties de plantes utilisées ou plantes utilisées ou
utilisées ou remèdes
remèdes en MTC remèdes en MTC
en MTC

176 Dolichos lablab L. Semen Lablab Album Bai Bian Dou 白扁豆
Drynaria fortunei (Kunze) J. Smith.
177
Drynaria baronii (Christ) Diels.
Rhizoma Drynariae Gu Sui Bu 骨碎补
178 Dryobalanops aromatica Gaertner f. Broneolum Syntheticum Bing Pian 冰片
179 Dryopteris crassirhizoma Nakai. Rhizoma Dryopteridis Crassirhizomatis Mian Ma Guan Zhong 绵马贯众
180 Eclipta prostrata L. (E. alba L., E. erecta L.) Herba Ecliptae Han Lian Cao 旱莲草
Ephedra sinica Stapf.
181 Ephedra equisetina Schenk & C. A. Mey. Herba Ephedra Ma Huang 麻黄
Ephedra intermedia Schenk & C. A. Mey.
Ephedra sinica Stapf.
182
Ephedra intermedia Schenk & C. A. Mey.
Radix and Rhizoma Ephedrae Ma Huang Gen 麻黄根
Epimedium brevicornum Maxim.
Epimedium koreanum Nakai.
183 Epimedium sagittatum (Sieb. & Zucc.) Maxim. (Aceranthus Herba Epimedii Yin Yang Huo 淫羊藿
sagittatus Sieb. & Zucc.)
Epimedium pubescens Maxim.

184 Equisetum hiemale L. Herba Equiseti Hiemalis Mu Zei 木贼


185 Ericerus pela Chavannes (Cera chinensis) Cera Chinensis Chong Bai La 虫白蜡
186 Eriobotrya japonica (Thunb.) Lindl. (Mespilus japonica Thunb.) Folium Eriobotryae Pi Pa Ye 枇杷叶
187 Eriocaulon buergerianum Körnicke in Miquel Flos Eriocauli Gu Jing Cao 谷精草
Erodium stephanianum Willd.
188
Geranium wilfordii Maxim.
Herba Erodii Lao Guan Cao 老鹳草
Erythrina variegate L. var. orientalis (L.) Merr.
189
Erythrina arborescens Roxb.
Cortex Erythrinae Hai Tong Pi 海桐皮

156
NPC (PinYin) des
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parties de plantes
N° Noms Scientifiques des plantes utilisées Chinois (NPC) en latin des parties de plantes utilisées ou plantes utilisées ou
utilisées ou remèdes
remèdes en MTC remèdes en MTC
en MTC

190 Eucommia ulmoides Oliver Cortex Eucommiae Du Zhong 杜仲


191 Eugenia caryophyllata Thunb. Flos Caryophylii Ding Xiang 丁香
Eupatorium fortune Turcz.
192
Eupatorium japonicum Thunb.
Herba Eupatorii Pei Lan 佩兰
Euphorbia ebracteolata Hayata.
193
Euphorbia fisheriana Steud.
Radix Euphorbiae Ebracteolatae Lang Du 狼毒
Euphorbia humifusa Willd.
194
Euphorbia supina Raffin.
Herba Euphorbiae Humifusae Di Jin Cao 地锦草
195 Euphorbia kansui T. N. Liou ex T. P. Wang. Radix Kansui Gan Sui 甘遂
196 Euphorbia lathyris L. Semen Euphorbiae Qian Jin Zi 千金子
197 Euphorbia pekinensis Rupr. Radix Euphorbiae Pekinensis Jing Da Ji 京大戟
198 Euryale ferox Salisb. Semen Euryales Qian Shi 芡实
Evodia rutaecarpa (Juss.) Benth.
199 Evodia rutaecarpa (Juss.) Benth. var. officinalis (Dode) Huang. Fructus Evodiae Wu Zhu Yu 吴茱萸
Evodia rutaecarpa (Juss.) Benth. var. bodinieri (Dode) Huang.
Ferula sinkiangensis K. M. Shen
200
Ferula fukanensis K. M. Shen
Resina Ferula A Wei 阿魏
201 Firmiana simplex (L.) W. Wight Semen Firmianae Wu Tong Zi 梧桐子
202 Foeniculum vulgare (L.) Miller Fructus Foeniculi Xiao Hui Xiang 小茴香
203 Forsythia suspensa (Thunb.) Vahl Fructus Forsythiae Lian Qiao 连翘

157
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Nom pharmaceutique NPC des parties de
parties de plantes
N° Noms Scientifiques des plantes utilisées Chinois (NPC) en latin des parties de plantes utilisées ou plantes utilisées ou
utilisées ou remèdes
remèdes en MTC remèdes en MTC
en MTC
Fraxinus chinensis Roxb. (F. xanthoxyloides Wall.)
Fraxinus chinensis Roxb. var. acuminata Lingelsh.
204
Fraxinus chinensis Roxb. var. rhynchophylla (Hance) Hemsl.
Cortex Fraxini Qin Pi 秦皮
Fraxinus stylosa Lingelsh.
Fritillaria pallidiflora Schrenk.
205
Fritillaria walujewii Rgl.
Bulbus Fritillariae Palladiflorae Yi Bei Mu 伊见母
206 Fritillaria thunbergii Miq. Bulbus Fritillariae Thunbergii Zhe Bei Mu 浙贝母
Fritillaria unibracteata Hsiao & K. C. Hsia
Fritillaria cirrhosa D. Don
207
Fritillaria przewalskii Maxim.
Bulbus Fritillariae Cirrhosae Chuan Bei Mu 川贝母
Fritillaria delavayi Franch.

208 Fritillaria ussuriensis Maxim. Bulbus Fritillariae Ussuriensis Ping Bei Mu 平贝母
Ganoderma lucidum (Leyss. ex Fr.) Karst.
209
Ganoderma sinensis Zhao, Xu & Zhang.
Ganoderma Ling Zhi 灵芝
210 Gardenia jasminoides J. Ellis Fructus Gardeniae Zhi Zi 栀子
211 Gastrodia elata Bl. Rhizoma Gastrodiae Tian Ma 天麻
212 Gentiana loureiri (D. Don) Griseb. Herba Gentianae Loureiri Guang Di Ding 广地丁
Gentiana macrophylla Pall.
Gentiana dahurica Fish.
213
Gentiana crassicaulis Dutie ex Burk.
Radix Gentianae Macrophyllae Qin Jiao 秦艽
Gentiana straminea Maxim.
Gentiana scabra Bge.
Gentiana manshurica Kitag.
214
Gentiana triflora Pall.
Radix and Rhizoma Gentianae Long Dan 尤胆
Gentiana rigescens Franch.

215 Gingko biloba L. Semen Ginkgo Bai Guo 白果

158
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N° Noms Scientifiques des plantes utilisées Chinois (NPC) en latin des parties de plantes utilisées ou plantes utilisées ou
utilisées ou remèdes
remèdes en MTC remèdes en MTC
en MTC

216 Glechoma longituba (Nakai) Kupr. Herba Glechomae Lian Qian Cao 连钱草
217 Gleditsia sinensis Lamarck (G. horrida Willd.) Fructus Gleditsiae Zao Jiao 皂角
218 Gleditsia sinensis Lamarck (G. horrida Willd.) Spina Gleditsiae Zao Jiao Ci 皂角刺
219 Gleditsia sinensis Lamarck (G. horrida Willd.) Fructus Gleditsiae Abnormalis Zhu Ya Zao 猪牙皂
220 Glehnia littoralis F. Schmidt ex Mi. Radix Glehniae Bei Sha Shen 北沙参
221 Glycine max (L.) Merr. Semen Glycineae Da Dou Huang Juan 大豆黄卷
222 Glycine max (L.) Merr. Semen Sojae Preparatum Dan Dou Chi 淡豆豉
Glycyrrhiza uralensis Fisch.
223 Glycyrrhiza glabra L. Radix and Rhizoma Glycyrrhizae Gan Cao 甘草
Glycyrrhiza inflata Bat.

224 Gueldenstaedtia verna (Georgi) Bor. Herba Gueldenstaedtiae Tian Di Ding 甜地丁
225 Hedyotis diffusa Willd. Herba Hedyotidis Diffusea Bai Hua She She Cao 白花蛇舌草
226 Hedysarum polybotrys Hanz.-Mazz. Radix Hedysari Hong Qi 红芪
Hemerocallis fulva (L.) L.
227 Hemerocallis citrina Baroni. Radix and Rhizoma Hemerocallis Xuan Cao 萱草
Hemerocallis minor Mill.

228 Hibiscus mutabilis L. Folium Hibisci Mu Fu Rong Ye 木芙蓉叶


229 Hibiscus syriacus L. Flos Hibisci Mu Jin Hua 木槿花
230 Hibiscus syriacus L. Hibisci Syriaci Cortex Mu Jin Pi 木槿皮

159
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Nom pharmaceutique NPC des parties de
parties de plantes
N° Noms Scientifiques des plantes utilisées Chinois (NPC) en latin des parties de plantes utilisées ou plantes utilisées ou
utilisées ou remèdes
remèdes en MTC remèdes en MTC
en MTC

231 Homalomena occulta (Lour.) Schott. Rhizoma Homalomenae Qian Nian Jian 千年健
232 Hordeum vulgare L. Fructus Hordei Germinatus Mai Ya 麦芽
233 Houttuynia cordata Thunb. Herba Houttuyniae Yu Xing Cao 鱼腥草
234 Hovenia dulcis Thunb. Semen Hoveniae Semoveniae Zhi Ju Zi 枳椇子
Hydnocarpus anthelmintica Pierre
235
Hydnocarpus hainanensis (Merr.) Sleum.
Semen Hydnocarpi Da Feng Zi 大风子
236 Hygrophila salicifolia (Vahl) Ness. Semen Hygrophilae Nan Tian Xian Zi 南天仙子
237 Hyoscyamus niger L. Semen Hyoscyami Tian Xian Zi 天仙子
238 Ilex cornuta Lindl. Folium Ilicis Cornutae Gou Gu Ye 枸骨叶
239 Illicium difengpi B. N. Chang Cortex Illicii Di Feng Pi 地枫皮
240 Illicium verum Hook. Fructus Anisi Stellati Ba Jiao Hui Xiang 八角茴香
241 Impatiens balsamina L. Semen Impatientis Ji Xing Zi 急性子
Imperata cylindrica Beauv. var. major (Nees) C. E. Hubb. (I.
242
arundinacea Cyrilli)
Rhizoma Imperatae Bai Mao Gen 白茅根
Inula helenium L.
243
Inula racemosa Hook.
Radix Inulae Helenii Tu Mu Xiang 土木香
Inula japonica Thunb.
244
Inula britannica L.
Herba Inulae Jin Fo Cao 金佛草
Inula japonica Thunb.
245
Inula britannica L.
Flos Inulae Xuan Fu Hua 旋覆花
246 Iris pall var. chinensis Koidz. Semen Iridis Chinensis Ma Lin Zi 马蔺子

160
NPC (PinYin) des
Nom pharmaceutique NPC des parties de
parties de plantes
N° Noms Scientifiques des plantes utilisées Chinois (NPC) en latin des parties de plantes utilisées ou plantes utilisées ou
utilisées ou remèdes
remèdes en MTC remèdes en MTC
en MTC
Isatis indigotica Fort. (I. tinctoria L.)
247 Strobilanthes cusia (Nees) O. Kuntze. (Baphicacanthes cusia Radix Isatidis Ban Lan Gen 板蓝根
(Nees) Bremek.)
Isatis indigotica Fort. (I. tinctoria L.)
Polygonum tinctorium Ait.
248
Strobilanthes cusia Nees) O. Kuntze. (Baphicacanthes cusia
Folium Isatidis Da Qing Ye 大青叶
(Nees) Bremek.)
Isatis indigotica (I. tinctoria L.)
Polygonum tinctorium
249 Strobilanthes cusia Nees) O. Kuntze. (Baphicacanthes cusia Indigo Naturalis Qing Dai 青黛
(Nees) Bremek.)
Indigofera suffruticosa Mill.

250 Juglans regia L. Semen Juglandis He Tao Ren 核桃仁


251 Juncus effuses L. Medulla Junci Deng Xin Cao 灯心草
252 Kaempferia galanga L. Rhizoma Kaempferiae Shan Nai 山柰
253 Knoxia valerianoides Thorel & Pitard. Radix Knoxiae Hong Da Ji 红大戟
254 Kochia scoparia L. Fructus Kochiae Di Fu Zi 地肤子
Laminaria japonica Aresh.
255
Ecklonia kurome Okamura.
Thallus Laminariae Kun Bu 昆布
Lasiosphaera fenzlii Reich.
256 Calvatia gigantea (Batsch ex Pers.) Lloyd. Lasiosphaera seu Calvatia Ma Bo 马勃
Calvatia lilacina (Mont. & Berk.) Lloyd.
Leonurus japonicus Thunb.
257
Leonurus sibiricus L. (L. heterophyllus Sweet.)
Fructus Leonuri Chong Wei Zi 茺蔚子
Leonurus japonicus Thunb.
258
Leonurus sibiricus L. (L. heterophyllus Sweet.)
Herba Leonuri Yi Mu Cao 益母草

161
NPC (PinYin) des
Nom pharmaceutique NPC des parties de
parties de plantes
N° Noms Scientifiques des plantes utilisées Chinois (NPC) en latin des parties de plantes utilisées ou plantes utilisées ou
utilisées ou remèdes
remèdes en MTC remèdes en MTC
en MTC
Lepidium apelatum Willd.
259
Descuraninia sophia (L.) Webb. Ex Prantl.
Semen Lepidii Ting Li Zi 葶苈子
260 Ligusticum chuanxiong Hort. Rhizoma Chuanxiong Chuan Xiong 川芎
Ligusticum sinense Oliv.
261
Ligusticum jeholense Nakai & Kitag.
Rhizoma and Radix Ligustici Gao Ben 藁本
262 Ligustrum lucidum W. T. Aiton. Fructus Ligustri Lucidi Nu Zhen Zi 女贞子
Lilium lancifolium Thunb.
Lilium brownii F. E. Brown. ex Miellez.
263
Lilium brownii var. viridulum Baker.
Bulbus Lili Bai He 百合
Lilium pumilum DC.

264 Lindera aggregata (Sims) Kosterm. (L. strychnifolia Vill.) Radix Linderae Wu Yao 乌药
Lonicera japonica Thunb.
Lonicera hypoglauca Miq.
265
Lonicera confusa DC.
Flos Lonicerae Jin Yin Hua 金银花
Lonicera dasystyla Rehd.

266 Lonicera japonica Thunb. Caulis Lonicerae Ren Dong Teng 忍冬藤
267 Linum usitatissimum L. Semen Lini Ya Ma Zi 亚麻子
268 Liquidambar formosana Hance Resina Liquidambaris Feng Xiang Zhi 枫香脂
269 Liquidambar formosana Hance Fructus Liquidambaris Lu Lu Tong 路路通
270 Liquidambar orientalis Mill. Styrax Su He Xiang 苏合香
271 Litchi chinensis Son. Semen Litchi Li Zhi He 荔枝核
272 Litsea cubeba (Lour.) Pers. Fructus Litseae Bi Cheng Qie 荜澄茄

162
NPC (PinYin) des
Nom pharmaceutique NPC des parties de
parties de plantes
N° Noms Scientifiques des plantes utilisées Chinois (NPC) en latin des parties de plantes utilisées ou plantes utilisées ou
utilisées ou remèdes
remèdes en MTC remèdes en MTC
en MTC

273 Lobelia chinensis Lour. Herba Lobeliae Chinensis Ban Bian Lian 半边莲
274 Lophatherum gracile Brongn. Herba Lophatheri Dan Zhu Ye 淡竹叶
275 Luffa cylindrical (L.) Roem. Retinervus Luffae Fructus Si Gua Luo 丝瓜络
276 Lycium barbarum L. Fructus Lycii Gou Qi Zi 枸杞子
Lycium chinense Mill.
277
Lycium barbarum L.
Cortex Lycii Di Gu Pi 地骨皮
Lycopodium japonicum Thunb. (L. clavatum L. var. japonicum
278 Nakai) Herba Lycopodii Shen Jin Cao 伸筋草
Lycopodium cernnum L.
Lycopus lucidus Turcz.
279
Lycopus lucidus Turcz var. hirtus Regel.
Herba Lycopi Ze Lan 泽兰
280 Lygodium japonicum (Thunb.) Sw. Spora Lygodii Hai Jin Sha 海金沙
281 Lysimachia christinae Hance. Herba Lysimachiae Christinae Jin Qian Cao 金钱草
282 Lysimachia foenum-graecum Hance. Herba Lysimachiae Ling Ling Xiang 零陵香
Magnolia biondii Pamp.
283 Magnolia denudata Desr. Flos Magnoliae Xin Yi 辛夷
Magnolia sprengri Pamp.
Magnolia officinalis Rehd. & Wils.
284 Magnolia biloba (Rehd. & Wils.) Cheng Cortex Magnoliae Officinalis Hou Po 厚朴
Magnolia rostrata W. W. Smith.
Mahonia bealei (Fort.) Carr.
285
Mahonia fortunei (Lindl.) Fedde
Caulis Mahoniae Gong Lao Mu 功劳木
286 Matteuccia struthiopteris (L.) Todaro Rhizoma Matteucciae Jia Guo Jue Guan Zhong 荚果蕨贯众

163
NPC (PinYin) des
Nom pharmaceutique NPC des parties de
parties de plantes
N° Noms Scientifiques des plantes utilisées Chinois (NPC) en latin des parties de plantes utilisées ou plantes utilisées ou
utilisées ou remèdes
remèdes en MTC remèdes en MTC
en MTC
Melia azedarach L.
287
Melia toosendan Sieb. Zucc.
Fructus Toosendan Chuan Lian Zi 川楝子
Melia azedarach L.
288
Melia toosendan Sieb. Zucc.
Cortex Meliae Ku Lian Pi 苦楝皮
289 Menispermum dauricum DC. Rhizoma Menispermi Bei Dou Gen 北豆根
290 Mentha haplocalyx Briq. (M. canadensis L.) Herba Menthae Bo He 薄荷
291 Momordica cochinchinensis (Lour.) Spreng. Semen Momordicae Mu Bie Zi 木鳖子
292 Momordica grosvenori Swingle Fructus Momordicae Luo Han Guo 罗汉果
293 Morinda officinalis F. C. How. Radix Morindae Officinalis Ba Ji Tian 巴戟天
294 Morus alba L. Cortex Mori Sang Bai Pi 桑白皮
295 Morus alba L. Fructus Mori Sang Shen 桑椹
296 Morus alba L. Folium Mori Sang Ye 桑叶
297 Mosla chinensis
 Maxim. Herba Mosla Xiang Ru 香薷
298 Myristica fragrans Houtt. Semen Myristicae Rou Dou Kou 肉豆蔻
Nardostachys chinensis Bat.
299
Nardostachys jatamansi (D. Don) DC.
Radix and Rhizoma Nardostachyos Gan Song 甘松
300 Nelumbo nucifera Gaertn. Semen Nelumbinis Lian Zi 莲子
301 Nelumbo nucifera Gaertn. Nelumbinis Plumula Lian Zi Xin 莲子心
302 Nelumbo nucifera Gaertn. Stamen Nelumbinis Lian Xu 莲须

164
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N° Noms Scientifiques des plantes utilisées Chinois (NPC) en latin des parties de plantes utilisées ou plantes utilisées ou
utilisées ou remèdes
remèdes en MTC remèdes en MTC
en MTC

303 Nelumbo nucifera Gaertn. Receptaculum Nelumbinis Lian Fang 莲房


304 Nelumbo nucifera Gaertn. Nodus Nelumbinis Rhizomatis Ou Jie 藕节
305 Nelumbo nucifera Gaertn. Folium Nelumbinis He Ye 荷叶
Notopterygium incisum Ting ex H. T. Chang
306
Notopterygium forbesii Boiss.
Rhizoma and Radix Notopterygii Qiang Huo 羌活
307 Omphalia lapidescens Schroet. Omphalia Lei Wan 雷丸
308 Ophiopogon japonicus (Thunb.) Ker-Gawl (Liriope spicata Lour.) Radix Ophiopogonis Mai Dong 麦冬
309 Oroxylum indicum (L.) Vent. Semen Oroxyli Mu Hu Die 木蝴蝶
310 Oryza sativa L. Fructus Oryzae Sativae Dao Ya 稻芽
311 Oryza sativa L. var. glutinosa Matsum. Radix Orizae Glutinosae Nuo Dao Gen 糯稻根
312 Osmunda japonica Thunb. Rhizoma Osmundae Japonicae Zi Qi Guan Zhong 紫萁贯众
313 Paeonia lactiflora Pall. Radix Paeoniae Alba Bai Shao 白芍
314 Paeonia suffruticosa Andr. (P. moutan Sims.) Cortex Moutan Mu Dan Pi 牡丹皮
Paeonia lactiflora
 Pall.
315
Paeonia veitchii Lynch
Radix Paeonia Rubra Chi Shao 赤芍
316 Panax ginseng C. A. Mey. Radix Ginseng Ren Shen 人参
317 Panax japonicus C. A. Mey. Rhizoma Panacis Japonici Zhu Jie Shen 竹节参
318 Panax notoginseng (Burk.) F. H. Chen Radix Notoginseng San Qi 三七

165
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parties de plantes
N° Noms Scientifiques des plantes utilisées Chinois (NPC) en latin des parties de plantes utilisées ou plantes utilisées ou
utilisées ou remèdes
remèdes en MTC remèdes en MTC
en MTC

319 Panax quinquefolia L. Radix Panacis Qinquefolii Xi Yang Shen 西洋参


320 Papaver somniferum L. Pericarpium Papaveris Ying Su Qiao 罂粟壳
Paris polyphylla Sm. var. chinensis (Fr.) Hara
321 Paris polyphylla Sm. var. yunnanensis (Fr.) H. M. Rhizoma Paris Chong Lou 重楼
Paris polyphylla Sm.

322 Patrinia scabiosaefolia Fisch. ex Link. Radix Patriniae Bai Jiang Gen 败酱根
Perilla frutescens (L.) Britt. var. typical Makino(P. ocymoides .)
323
Perilla frutescens (L.) Britt. var. acuta (Thunb.) Kudo
Bourgeon and leaf Perillae Zi Su 紫苏
Perilla frutescens (L.) Britt. var. typical Makino(P. ocymoides .)
324
Perilla frutescens (L.) Britt. var. acuta (Thunb.) Kudo
Fructus Perillae Zi Su Zi 紫苏子
325 Periploca sepium Bung. Cortex Periplocae Xiang Jia Pi 香加皮
Peucedanum decursivum (Miq.) Maxim.
326
Peucedanum praeruptorum Dunn.
Radix Peucedani Qian Hu 前胡
Pharbitis nil (L.) Choisy. (Ipomaea hederacea Jacq.)
327
Pharbitis purpurea (L.) Voigt.
Semen Pharbitidis Qian Niu Zi 牵牛子
Phaseolus calcaratus Roxb.
328
Phaseolus angularis Wight
Semen Phaseoli Chi Xiao Dou 赤小豆
Phellodendron chinense Schneid.
329
Phellodendron amurense Rupr.
Cortex Phellodendri Huang Bai 黄柏
330 Photinia serrulata Lindl. Photiniae Folium Shi Nan Ye 石楠叶
331 Phragmites communis Trin. Rhizoma Phragmitis Lu Gen 芦根
332 Phyllanthus emblica L. Fructus Phyllanthi Yu Gan Zi 余甘子
333 Physalis alkekengi L. var. francheti (Mast.) Makino. Calyx seu Fructus Physalis Jin Deng Long 锦灯笼

166
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N° Noms Scientifiques des plantes utilisées Chinois (NPC) en latin des parties de plantes utilisées ou plantes utilisées ou
utilisées ou remèdes
remèdes en MTC remèdes en MTC
en MTC

334 Physochlaina infundibularis Kuang. Radix Physochlainae Hua Shan Shen 华 山参


Phytolacca acinosa Roxb.
335
Phytolacca americana L.
Radix Phytolaccae Shang Lu 商陆
336 Picrasma quassioides (D. Don) Benn. Ramulus and Folium Picrasmae Ku Mu 苦木
337 Picrorhizha scrophulariiflora Pennell Rhizoma Picrorhizae Hu Huang Lian 胡黄连
338 Pinellia ternata (Thunb.) Breit. Rhizoma Pinelliae Ban Xia 半夏
Pinus massoniana Lamb.
339
Pinus tabuliformis Carr.
Pollen Pini Song Hua Fen 松花粉
Pinus massoniana Lamb.
340
Pinus tabuliformis Carr.
Pini Nudus You Song Jie 油松节
Pinus massoniana Lamb.
341
Pinus yunnanensis Franch.
Colophonium Song Xiang 松香
342 Piper kadsura (Choisy) Ohwi Caulis Piperis Kadsurae Hai Feng Teng 海风藤
343 Piper longum L. Fructus Piperis Longi Bi Ba 荜茇
344 Piper nigrum L. Fructus Piperis Hu Jiao 胡椒
Plantago asiatica L. (P. major L.)
345
Plantago depressa Willd.
Herba Plantaginis Che Qian Cao 东前草
Plantago asiatica L. (P. major L.)
346
Plantago depressa Willd.
Semen Plantaginis Che Quian Zi 东前子
Platycladus orientalis (L.) Franco. (Biota orientalis L., Thuya
347
orientalis L.)
Cacumen Platycladi Ce Bai Ye 侧柏叶
Platycladus orientalis (L.) Franco. (Biota orientalis L., Thuya
348
orientalis L.)
Semen Platycladi Bai Zi Ren 柏子仁

167
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Nom pharmaceutique NPC des parties de
parties de plantes
N° Noms Scientifiques des plantes utilisées Chinois (NPC) en latin des parties de plantes utilisées ou plantes utilisées ou
utilisées ou remèdes
remèdes en MTC remèdes en MTC
en MTC

349 Platycodon grandiflorum (Jacq.) A. DC. Radix Platycodonis Jie Geng 桔梗


350 Pogostemon cablin (Blanco) Benth. Herba Pogostemonis Guang Huo Xiang 广藿香
Polygala tenuifolia Willd.
351
Polygala sibirica L.
Radix Polygalae Yuan Zhi 远志
Polygonatum cyrtonema Hua.
352 Polygonatum sibiricum Red. Rhizoma Polygonati Huang Jing 黄精
Polygonatum kingiamum Coll. & Hemsl.

353 Polygonatum odoratum (Mill.) Druce Rhizoma Polygonati Odorati Yu Zhu 玉竹


354 Polygonum aviculare L. Herba Polygoni Avicularae Bian Xu 萹蓄
355 Polygonum bistorta L. Rhizoma Bistortae Quan Shen 拳参
356 Polygonum cuspidatum Sieb. & Zucc. Rhizoma and Radix Polygoni Cuspidati Hu Zhang 虎杖
357 Polygonum multiflorum Thunb. Radix Polygoni Multiflori He Shou Wu 何首乌
358 Polygonum multiflorum Thunb. Caulis Polygoni Multiflori Shou Wu Teng 首乌藤
359 Polygonum orientalis L. Fructus Polygoni Orientalis Shui Hong Zi 水红花子
360 Polyporus umbellatus (Pers.) Fr. Polyporus Zhu Ling 猪苓
361 Portulaca oleracea L. Herba Portulacae Ma Chi Xian 马齿苋
362 Potentilla chinensis Ser. Herba Potentillae Chinensis Wei Ling Cai 委陵菜
363 Potentilla discolor Bge. Herba Potentillae Discoloris Fan Bai Cao 翻白草

168
NPC (PinYin) des
Nom pharmaceutique NPC des parties de
parties de plantes
N° Noms Scientifiques des plantes utilisées Chinois (NPC) en latin des parties de plantes utilisées ou plantes utilisées ou
utilisées ou remèdes
remèdes en MTC remèdes en MTC
en MTC
Prinsepia uniflora Batal.
364
Prinsepia uniflora Batal. var. serrara Rehd.
Nux Prinsepiae Rui Ren 蕤仁
365 Prunella vulgaris L. Spica Prunellae Xia Ku Cao 夏枯草
366 Punica granatum L. Pericarpium Granati Shi Liu Pi 石榴皮
Prunus armeniaca L.
Prunus armeniaca L. var. ansu Maxim.
367
Prunus sibirica L.
Semen Armeniacae Amarum Ku Xing Ren 苦杏仁
Prunus mandshurica (Maxim.) Koehne.
Prunus humilis Bge.
Prunus japonica Thunb.
368

Prunus triloba Lindl.
Semen Pruni Yu Li Ren 郁李仁
Prunus pedunculata (Pall.) Maxim.

369 Prunus mume Sieb. & Zucc. Fructus Mume Wu Mei 乌梅


Prunus persica (L.) Batsh.
370
Prunus davidiana (Carr.) Franch.
Semen Persicae Tao Ren 桃仁
371 Prunus pseudocerasus Lindl. Nux Pseudocerasi Ying Tao He 樱桃核
372 Pseudolarix kaempferi Gord. Cortex Pseudolaricis Tu Jing Pi 土荆皮
373 Pseudostellaria heterophylla (Miq.) Pax Radix Pseudostellariae Tai Zi Shen 太子参
374 Psoralea corylifolia L. Fructus Psoraleae Bu Gu Zh 补骨脂
Pueraria lobata (Willd.) Ohwi.
375
Pueraria thomsonii Benth.
Radix Puerariae Lobatae Ge Gen 葛根
376 Pulsatilla chinensis (Bge.) Rgl. Radix Pulsatillae Bai Tou Weng 白头翁
Pyrola rotundifolia L. subsp. chinensis H. Andres.
377
Pyrola decorata H. Andres.
Herba Pyrolae Lu Xian Cao 鹿衔草

169
NPC (PinYin) des
Nom pharmaceutique NPC des parties de
parties de plantes
N° Noms Scientifiques des plantes utilisées Chinois (NPC) en latin des parties de plantes utilisées ou plantes utilisées ou
utilisées ou remèdes
remèdes en MTC remèdes en MTC
en MTC
Pyrrosia sheareri (Bak.) Ching
Pyrrosia drakeana (Franch) Ching
378 Pyrrosia lingua (Thunb.) Farw. Herba Pyrosiae Shi Wei 石韦
Pyrrosia petiolosa (Christ.) Ching
Pyrrosia davidii (Gies.) Ching

379 Quisqualis indica L. Fructus Quisqualis Shi Jun Zi 使君子


380 Raphanus sativus L. Semen Raphani Lai Fu Zi 莱菔子
381 Rehmannia glutinosa Libosch. (Digitalis glutinosa Gaertner) Radix Rehmanniae Di Huang 地黄
382 Rhaponticum uniflorum (L.) DC. Radix Rhapontici Lou Lu 漏芦
Rheum palmatum L.
383 Rheum palmatum L. var. tanguticum Maxim. ex Rgl. Radix and Rhizoma Rhei Da Huang 大黄
Rheum officinale Baill.

384 Rhododendron dauricum L. Folium Rhododendri Man Shan Hong 满山红


385 Rhododendron molle (BL.) D. Don Flos Rhododendri Mollis Nao Yang Hua 闹羊花
Rhus chinensis Mill.
386 Rhus potaninii Maxim. Galla Chinensis Wu Bei Zi 五倍子
Rhus punjabensis Steu. var. sinica (Diels) Rehd. & Wils.

387 Ricinus communis L. Semen Ricini Bi Ma Zi 蓖麻子


388 Rosa chinensis Jacq. Flos Rosae Chinensis Yue Ji Hua 月季花
389 Rosa laevigata Michx. Fructus Rosae Leavigatae Jin Ying Zi 金樱子
390 Rosa rugosa Thunb. Flos Rosa Rugosae Mei Gui Hua 玟瑰花
391 Rubia cordifolia L. Radix and Rhizoma Rubiae Qian Cao 茜草

170
NPC (PinYin) des
Nom pharmaceutique NPC des parties de
parties de plantes
N° Noms Scientifiques des plantes utilisées Chinois (NPC) en latin des parties de plantes utilisées ou plantes utilisées ou
utilisées ou remèdes
remèdes en MTC remèdes en MTC
en MTC

392 Rubus chingii Hu Fructus Rubi Fu Pen Zi 覆盆子


Salvia miltiorrhiza Bge.
393 Salvia bowleyana Dunn. Radix and Rhizoma Salviae Milthorrhizae Dan Shen 丹参
Salvia Przewalskii Maxim.
Sanguisorba officinalis L. (Poterium officinalis A. Gray.)
394
Sanguisorba oficinalis L. var. longifolia (Bert.) Yü & Li
Radix Sanguisorbae Di Yu 地榆
395 Santalum album L. Lignum Santali Albi Tan Xiang 檀香
396 Saposhnikovia divaricata (Turcz.) Schischk. Radix Saposhnikoviae Fang Feng 防冈
Sargassum fusiforme (Harv.) Setchell.
397
Sargassum pallidum (Turn.) C. Ag.
Sargassum Hai Zao 海藻
398 Sargentodoxa cuneata (Oliv.) Rhed. & Wils. Caulis Sargentodoxae Da Xue Teng 大血藤
399 Sauruus chinesis (Lour.) Baill. Rhizoma Seu Herba Saururi San Bai Cao 三白草
Schisandra chinensis (Turcz.) Ball.
400
Schisandra sphenanthera Rhed. & Wils.
Fructus Schisandrae Wu Wei Zi 五味子
401 Schizonepeta tenuifolia Briq. Herba Schizonepetae Jing Jie 荆芥
Scrophularia ningpoensis Hemsl.
402
Scrophularia buergeriana Miq.
Radix Scrophulariae Xuan Shen 玄参
403 Scutellaria baicalensis Georgi. Radix Scutellariae Huang Qin 黄芩
404 Scutellaria barbata D. Don (S. rivularis Benth.) Herba Scutellariae Barbatae Ban Zhi Lian 半枝莲
405 Selaginella tamariscina Spring Herba Selaginellae Juan Bai 卷柏
406 Semiaquilegia adoxoides (DC.) Makino. Radix Semiaquilegiae Tian Kui Zi 天葵子

171
NPC (PinYin) des
Nom pharmaceutique NPC des parties de
parties de plantes
N° Noms Scientifiques des plantes utilisées Chinois (NPC) en latin des parties de plantes utilisées ou plantes utilisées ou
utilisées ou remèdes
remèdes en MTC remèdes en MTC
en MTC

407 Sesamum indicum L. Semen Sesami Nigrum Hei Zhi Ma 黑芝麻


Siegesbeckia pubescens Makino
408 Siegesbeckia orientalis L. Herba Siegesbeckiae Xi Xian Cao 豨莶草
Siegesbeckia glabrascens Makino
Sinapsis alba L.
409
Si
napsis juncea (L.) Czern & Coss.
Semen Sinapis Jie Zi 芥子
Sinomenium acutum (Thunb.) Rehd. & Wils.
410 Sinomenium acutum (Thunb.) Rehd. & Wils. var. cinereum Rehd. Caulis Sinomenii Qing Feng Teng 青风藤
& Wils.

411 Siphonostegia chinensis Benth. Herba Siphonostegiae Bei Liu Ji Nu 北刘寄奴


412 Smilax glabra Roxb. Rhizoma Smilacis Glabrae Tu Fu Ling 土茯苓
413 Sonchus arvensis L. Plantula Sonchi Arvensis Bei Bai Jiang 北败酱
414 Sophora flavescens Ait. Radix Sophorae Flavescentis Ku Shen 苦参
415 Sophora japonica L. Flos Sophorae Huai Hua 槐花
416 Sophora japonica L. Fructus Sophorae Huai Jiao 槐角
417 Sophora tonkinensis Gapnep. Radix Sophorae Tonkinensis Shan Dou Gen 山豆根
418 Sparganium stoloniferum Buch.-Ham. (S. ramosum Curt.) Rhizoma Sparganii San Leng 三棱
419 Spatholobus suberectus Dunn. Caulis Spatholobi Ji Xue Teng 鸡血藤
Speranskia tuberculata (Bung.) Baill.
420
Impatiens balsamina L.
Herba Speranskiae Tuberculatae Tou Gu Cao 透骨草
421 Spirodela polyrrhiza (L.) Schleid. Herba Spirodelae Fu Ping 浮萍

172
NPC (PinYin) des
Nom pharmaceutique NPC des parties de
parties de plantes
N° Noms Scientifiques des plantes utilisées Chinois (NPC) en latin des parties de plantes utilisées ou plantes utilisées ou
utilisées ou remèdes
remèdes en MTC remèdes en MTC
en MTC
Stachyurus chinensis Franch.
422 Stachyurus himalaicus Hook. & Thoms. Medulla Stachyuri Xiao Tong Cao 小通草
Stachyurus japonica (Thunb.) Dietr.

423 Stellaria dichotoma L. var. lanceolata Bge. Radix Stellariae Yin Chai Hu 银柴胡
Stemona sessilifolia Miq.
424 Stemona japonica (Bl.) Miq. Radix Stemonae Bai Bu 百部
Stemona tuberosa Lour.

425 Stephania tetrandra S. Moore. Radix Stephaniae Tetrandrae Fen Fang Ji 粉防己
426 Sterculia lychnophora Hance. Semen Sterculiae Lychnophorae Pang Da Hai 胖大海
Strychnos nux-vomica L.
427
Strychnos pierriana A. W.
Semen Strychni Ma Qian Zi 马钱子
Styrax tonkinensis (Pierre) Craib ex Hartw.
428
Styrax benzoin Dryand.
Benzoinium An Xi Xiang 安息香
429 Swtaria italica (L.) Beauv. Fructus Setariae Germinatus Gu Ya 谷芽
430 Tamarix chinensis Lour. Cacumen Tamaricis Xi He Liu 西河柳
Taraxacum mongolicum Hand.-Mazz.
Taraxacum sinicum Kitag.
431 Taraxacum platypecidum Diels. Herba Taraxaci Pu Gong Ying 蒲公英
Taraxacum erythropodium Kitag.
Taraxacum heterolepsis Nakai & H. Koidz.
Taxillus chinensis (DC.) Danser
432 Taxillus sutchuenensis (Lecte) Danser Herba Taxilli Sang Ji Sheng 桑寄生
Scurrula parasitica L.

433 Terminalia bellirica (Gaertn.) Roxb. Fructus Terminaliae Billericae Mao He Zi 毛诃子
434 Terminalia chebula retz. Fructus Terminaliae Chebulae Zang Qing Guo 藏青果

173
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Nom pharmaceutique NPC des parties de
parties de plantes
N° Noms Scientifiques des plantes utilisées Chinois (NPC) en latin des parties de plantes utilisées ou plantes utilisées ou
utilisées ou remèdes
remèdes en MTC remèdes en MTC
en MTC
Terminalia chebula Retz.
435
Treminalia chebula Retz. var. tomentella Kurt.
Fructus Chebulae He Zi 诃子
436 Tetrapanax papyriferus (Hook.) K. Koch. Medulla Tetrapanacis Tong Cao 通草
437 Thlaspi arvensis L. Herba Thlaspis Su Bai Jiang 苏败酱
438 Tinospora capilipes Gagnep. Radix Tinosporae Jin Guo Lan 金果榄
439 Torrya grandis Fort. Semen Toreyae Fei Zi 榧了
440 Trachelospermum jasminoides (Lindl.) Lem. Caulis Trachelospermi Luo Shi Teng 络石藤
441 Trachycarpus fortunei (Hook. f.) H. Wendl. Trachycari Petiolus Zong Ban 棕板
442 Tribulus terrestris L. Fructus Tribuli Ji Li 蒺藜
Trichosanthes kirilowii Maxim.
443
Trichosanthes rosthornii Harms.
Fructus Trichosanthes Gua Lou 瓜蒌
Trichosanthes kirilowii Maxim.
444
Trichosanthes rosthornii Harms.
Pericarpium Trichosanthes Gua Lou Pi 瓜蒌皮
Trichosanthes kirilowii Maxim.
445
Trichosanthes rosthornii Harms.
Semen Trichosanthes Gua Lou Zi 瓜蒌子
Trichosanthes kirilowii Maxim.
446
Trichosanthes rosthornii Harms.
Radix Trichosanthis Tian Hua Fen 天花粉
447 Trigonella foenum-graecum L. Semen Trigonellae Hu Lu Ba 葫芦巴
448 Triticum aestivum L. Blighted Wheat Fu Xiao Mai 浮小麦
449 Trollius chinensis Bunge. Flos Trollii Jin Lian Huan 金莲花
450 Tussilago farfara L. Flos Farfarae Kuan Dong Hua 款冬花

174
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Nom pharmaceutique NPC des parties de
parties de plantes
N° Noms Scientifiques des plantes utilisées Chinois (NPC) en latin des parties de plantes utilisées ou plantes utilisées ou
utilisées ou remèdes
remèdes en MTC remèdes en MTC
en MTC
Typha angustifolia L.
451
Typha orientalis Presl.
Pollen Typhae Pu Huang 蒲黄
452 Typhonium giganteum Engl. Rhizoma Typhonii Bai Fu Zi 白附子
Uncaria rhynchophylla (Miq.) Jacks.
Uncaria sinensis (Oliv.) Havil.
453 Uncaria sessilifructus Roxb. Ramulus Uncariae Cum Uncis Gou Teng 钩藤
Uncaria macrophylla Wall.
Uncaria hirsuta Havil.

454 Vaccaria segetalis (Neck.) Garcke. Semen Vaccariae Wang Bu Liu Xing 王不留行
455 Veratrum nigrumL. Radix and Rhizoma Veratri Nigri Li Lu 藜芦
456 Verbana officinalis L. Herba Verbanae Ma Bian Cao 马鞭草
457 Viola prionantha Bunge. Herba Violae Zi Hua Di Ding 紫花地丁
458 Viscum coloratum (Komar.) Nakai Herba Visci Hu Ji Sheng 槲寄生
Vitex negundo L.
459 Vitex negunto L. var. cannabifolia (Sieb. & Zucc.) Hand. Mazz. Fructus Viticis Cannabifoliae Huang Jing Zi 黄荆子
Vitex negunto L. var. heterophylla (Franch.) Rehd.
Vitex negundo L.
460
Vitex negunto L. var. cannabifolia (Sieb. & Zucc.) Hand. Mazz.
Folium Viticis Negundo Mu Jing Ye 牡荊叶
Vitex trifolia L. var. simplicifolia Cham.
461
Vitex trifolia L.
Fructus Viticis Man Jing Zi 蔓荆子
Vladimiria souliei (Franch.) Ling
462
Vladimiria soulieri (Franch.) Ling var. cinerea Ling
Radix Vladimiriae Chuan Mu Xiang 川木香
Wolfiporia extensa (Peck) Ginns (syn. Poria cocos (Schw.) Wolf)
463 Poria Fu Ling 茯苓

175
NPC (PinYin) des
Nom pharmaceutique NPC des parties de
parties de plantes
N° Noms Scientifiques des plantes utilisées Chinois (NPC) en latin des parties de plantes utilisées ou plantes utilisées ou
utilisées ou remèdes
remèdes en MTC remèdes en MTC
en MTC
Woodwardia unigemmata (Makino) Nakai.
464
Woodwardia japonica (L. f.) Sm.
Rhizoma Woodwardiae Gou Ji Guan Zhong 狗脊貫众
465 Xanthium sibiricum Patrin. Fructus Xanthii Cang Er Zi 苍耳子
Zanthoxylum bungeanum Maxim. (Z. alatum Roxb.)
466
Zanthoxylum schinifolium Sieb. & Zucc.
Pericarpium Zhanthoxyli Hua Jiao 花椒
467 Zea mays L. Stigma Maydis Yu Mi Xu 玉米须
468 Zingiber officinalis (Will.) Rosc. Rhizoma Zingiberis Gan Jiang 干姜
469 Zingiber officinalis (Will.) Rosc. Rhizoma Zingiberis Recens Sheng Jiang 生姜
470 Ziziphus jujuba Mill. Fructus Jujubae Da Zao 大枣
471 Zizyphus acidojujuba C. Y. Cheng & M. J. Liu Semen Ziziphi Spinosae Suan Zao Ren 酸枣仁

176
ANNEXE 2

LISTE A DES PLANTES DE LA PHARMACOPÉE FRANÇAISE (PLANTES MÉDICINALES UTILISÉES


TRADITIONNELLEMENT)

177
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Artemisia annua .L
Artemisia anomala S. Moore
Absinthe feuille, sommité tous Artemisia argyi Lévl. & Vant.
Artemisia absinthium L. Asteraceae NON
(grande) fleurie organes Artemisia scoparia Waldst. &
Kit.
Artemisia capillaris Thunb.
Absinthe (petite)
Voir Armoise
pontique
Artemisia annua .L
Artemisia anomala S. Moore
feuille, sommité tous Artemisia argyi Lévl. & Vant.
Absinthe maritime Artemisia maritima L. Asteraceae NON
fleurie organes Artemisia scoparia Waldst. &
Kit.
Artemisia capillaris Thunb.
exsudation
Acacia senegal (L.) Willd. et autres espèces Acacia catechu Willd. (origin.
Acacia à gomme Fabaceae gommeuse = gomme NON
d’acacias d’origine africaine d'asie)
arabique
Eleutherococcus gracilistylus (W. W. Sm)
Hoo & Tseng var. nodiflorus (Dunn) Hoo & Araliaceae écorce de racine OUI Acanthopanax senticosus


Acanthopanax uniquement Harms. (Eleutherococcus
Tseng. (= Acanthopanax gracilistylus W. W.
Sm.) MTC. senticosus Maxim.)

Ache des marais Apium graveolens L. Apiaceae souche radicante NON

Achillée millefeuille
Achillea millefolium L. Asteraceae sommité fleurie NON Achillea alpina L.
Millefeuille
Acorus gramineus Soland.
Acore vrai Acorus calamus L. var. americanus Araceae rhizome NON Acorus tatarinowii Schott
Acorus calamus L.

178
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Cimicifuga foetida L.
Actée à grappes
Cimicifuga racemosa (L.) Nutt. Ranunculaceae partie souterraine NON Cimicifuga dahurica Maxim.
Cimifuga
Cimicifuga heracleifolia Kom.

Adonis Adonis vernalis L. Ranunculaceae partie aérienne NON

Gelidium sp., Euchema sp.,


Agar-agar Rhodophyceae mucilage = gélose NON
Gracilaria sp.
Leonurus japonicus Thunb.
Agripaume Leonurus cardiaca L. Lamiaceae sommité fleurie NON Leonurus sibiricus L. (L.
heterophyllus Sweet.)

Aigremoine Agrimonia eupatoria L. Rosaceae sommité fleurie NON Agrimonia pilosa Ledeb.

Allium fistulosum L.
Allium macrostemon Bge.
Ail Allium sativum L. Liliaceae bulbe § OUI §
Allium tuberosum Rottl. &
Spreng
Airelle myrtille
Voir Myrtille
Carum copticum Benth. & Hook. f.
Ajowan Apiaceae fruit NON
(= Psychotis ajowan DC.)
Alchemilla xanthochlora Rothm. (= A. vulgaris
Alchémille Rosaceae partie aérienne NON
L. sensu latiore)

Alkékenge Physalis alkekengi L var.


Physalis alkekengi L. Solanaceae fruit NON
Coqueret francheti (Mast.) Makino.

Alliaire Sisymbrium alliaria Scop. Brassicaceae plante entière NON

suc concentré
Aloés des Barbades Aloe barbadensis Mill. (=Aloe vera L.) Liliaceae OUI
provenant des feuilles

Aloés des Barbades Aloe barbadensis Mill. (=Aloe vera L.) Liliaceae mucilage NON

suc concentré
Aloés du Cap Aloe ferox Mill. et hybrides Liliaceae OUI
provenant des feuilles

179
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Prunus armeniaca L.
Prunus armeniaca L. var. ansu
Maxim.
Prunus sibirica L.
Prunus mandshurica (Maxim.)
Koehne.
Prunus humilis Bge.
Prunus japonica Thunb.
Amandier doux Prunus dulcis (Mill.) D. Webb var. dulcis Rosaceae graine NON
Prunus triloba Lindl.
Prunus pedunculata (Pall.)
Maxim.
Prunus mume Sieb. & Zucc.
Prunus persica (L.) Batsh.
Prunus davidiana (Carr.)
Franch.
Prunus pseudocerasus Lindl.
Hibiscus mutabilis L.
Ambrette Hibiscus abelmoschus L. Malvaceae graine NON
Hibiscus syriacus L.
feuille fraîche et tous
Ambrosia peruviana Ambrosia peruviana Willd. Asteraceae NON
sèche organes

Pulsatilla vulgaris Mill. (=Anemone pulsatilla


Anémone pulsatille Ranunculaceae partie aérienne fleurie NON Pulsatilla chinensis (Bge.) Rgl.
L.)
Peucedanum decursivum
Anethum graveolens L. (= Peucedanum (Miq.) Maxim.
Aneth Apiaceae fruit NON
graveolens Benth.& Hook.) Peucedanum praeruptorum
Dunn.
Aneth fenouil
Voir Fenouil doux
Angelica dahurica Benth. &
Angelica dahurica (Fisch. ex Hoffm) Benth & OUI
Angelica dahurica Apiaceae Hook f. hangbaizhi Hort.
Hook. f. racine uniquement
Angelica biserrata Yuan &
MTC.
Shan. (A. pubescens Maxim.)

180
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE

Angelica pubescens Maxim. (=Angelica OUI


Angelica pubescens Apiaceae Angelica dahurica Benth. &
biserrata Yuan & Shan.) racine uniquement
Hook f. hangbaizhi Hort.
MTC.
Angelica dahurica Benth. &
Angelica sinensis Angelica sinensis (Oliv.) Diels Apiaceae OUI Hook f. hangbaizhi Hort.
racine
uniquement MTC Angelica biserrata Yuan &
Shan. (A. pubescens Maxim.)
Angelica dahurica Benth. &
Angélique Angelica archangelica L. (= Archangelica Hook f. hangbaizhi Hort.
Apiaceae fruit NON
Angélique officinale officinalis Hoffm.) Angelica biserrata Yuan &
Shan. (A. pubescens Maxim.)
Angelica dahurica Benth. &
Angélique Angelica archangelica L. (= Archangelica Hook f. hangbaizhi Hort.
Apiaceae partie souterraine NON
Angélique officinale officinalis Hoffm.) Angelica biserrata Yuan &
Shan. (A. pubescens Maxim.)
Anis
Pimpinella anisum L. Apiaceae fruit NON
Anis vert
Ansérine vermifuge
Voir Chénopode
vermifuge
feuille, partie
Arbousier Arbutus unedo L. Ericaceae NON
souterraine
graine dite Utilisation en MTC aussi
Aréquier Areca catechu L. Arecaceae graine § OUI §
« noix d’arec » du péricarpe séché
Armoise (petite)
Voir Armoise
pontique
Artemisia annua L.
Artemisia anomala S. Moore
feuille, sommité Artemisia argyi Lévl. & Vant.
Armoise commune Artemisia vulgaris L. Asteraceae NON
fleurie Artemisia scoparia Waldst. &
Kit.
Artemisia capillaris Thunb.

181
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Artemisia annua L.
Artemisia anomala S. Moore
Armoise pontique feuille, sommité Artemisia argyi Lévl. & Vant.
Absinthe (petite) Artemisia pontica L. Asteraceae NON
fleurie Artemisia scoparia Waldst. &
Armoise (petite)
Kit.
Artemisia capillaris Thunb.
Lithospermum
OUI
Arnebia euchroma Arnebia euchroma (Royle) I. M. Johnst. Boraginaceae erythrorrhizon Sieb. &
racine Uniquement
Zucc. aussi utilisé pour
MTC.
le même remède.
Lithospermum
OUI
Arnebia guttata Arnebia guttata Bunge Boraginaceae erythrorrhizon Sieb. &
racine Uniquement
Zucc. aussi utilisé pour
MTC
le même remède.
Arnica montana L.,
Arnica Asteraceae capitule* NON
Arnica chamissonis Less.
Arrête-boeuf
Voir Bugrane

Artichaut Cynara scolymus L. Asteraceae feuille NON

Ascophyllum Ascophyllum nodosum Le Jol. Phaeophyceae thalle NON

Ferula sinkiangensis K. M.
Ase fétide Ferula assa-foetida L. Apiaceae gomme oléo-résine NON Shen
Ferula fukanensis K. M. Shen
Asparagus cochinchinensis
Asperge Asparagus officinalis L. Liliaceae partie souterrraine NON
Merr
Aspérule odorante Galium odoratum (L.) Scop.
Rubiaceae partie aérienne fleurie NON
Muguet des bois (= Asperula odorata L.)
Aspic
Lavandula latifolia (L. f.) Medik. Lamiaceae sommité fleurie NON
Lavande aspic

182
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Astragalus complanatus R. Br.
(graine séché)
Astragalus gummifer (Labill.) et certaines exsudation
Astragale à gomme Astragalus membranaceus
espèces du genre Astragalus d’Asie Fabaceae gommeuse = gomme NON
Gomme adragante Bge. (racines)
occidentale adragante
A. membranaceus Bge. var.
Mongholicus Hsiao. (racines)
Astragalus mongholicus var. mongholicus (=
Astragalus menbranaceus Bunge var.
Astragalus mongholicus (Bunge) P. K. Hsiao) OUI
Fabaceae Astragalus complanatus R. Br.
mongholicus racine Uniquement
Astragalus mongholicus var. dahuricus (DC.) (graine séché
MTC
Podelch. (= Astragalus menbranaceus
Bunge)

Crataegus laevigata (Poir.) DC., Crataegus pinnatifida Bge. var.


Aubépine
C. monogyna Jacq. (Lindm.)(= C. Rosaceae fruit NON major N. E. Br.
Épine blanche
oxyacanthoïdes Thuill.) Crataegus pinnatifida Bge.
Crataegus laevigata (Poir.) DC.,
C. monogyna Jacq. (Lindm.)
Crataegus pinnatifida Bge. var.
Aubépine (= C. oxyacanthoïdes Thuill.),
Rosaceae fleur, sommité fleurie NON major N. E. Br.
Épine blanche C. pentagyna Waldst. & Kit. ex Willd.,
Crataegus pinnatifida Bge.
C. nigra Waldst. & Kit.,
C. azarolus L.
Inula racemosa Hook (partie
racine, même remède que I.
Aunée Racine utilisé en MTC
Inula helenium L. Asteraceae partie souterraine § OUI § Helenium L. en MTC)
Aunée officinale pour I. Helenium L.
Inula japonica Thunb. & Inula
britannica L.
Aurone femelle
Voir Santoline

Avoine Avena sativa L. Poaceae partie aérienne NON

Avoine Avena sativa L. Poaceae fruit NON

183
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
fruit = badiane de Illicium difengpi B. N. Chang
Badianier de Chine Illicium verum Hook. f. Magnoliaceae OUI
chine ou anis étoilé (racine séché)
Ballote noire Ballota nigra L. subsp.
Ballote fétide Lamiaceae sommité fleurie NON
foetida vis. Hayeb (= B. foetida Lam.)
Marrube noir
Balsamite odorante Balsamita major Desf. (= Chrysanthemum feuille, sommité
Asteraceae NON
Menthe coq balsamita (L.) Baill.) fleurie
Arctium lappa L.
Mais en MTC c'est le
Bardane (grande) (= A. majus (Gaertn.) Bernh.) Asteraceae feuille, racine § OUI §
fruit séché qui est utilisé
(= Lappa major Gaertn.)
Basilic
Ocimum basilicum L. Lamiaceae feuille NON
Basilic doux
Copaifera officinalis L., oléo-résine dite
Baumier de Copahu C. guyanensis Desf., Fabaceae « baume de Copahu NON
C. lansdorfii Desf. »
Myroxylon balsamum (L.) Harms,
oléo-résine dite
Baumier de Tolu Myroxylon balsamum var. pareirae (Royle) Fabaceae NON
« baume de Tolu »
Harms
Myroxylon balsamum (L.) Harms. var. oléo-résine dite
Baumier du Pérou Fabaceae NON
pareirae (Royle) Harms « baume du Pérou »
feuille, racine, tous
Belladone Atropa belladonna L. Solanaceae NON
sommité fleurie organes
Benjoin de Sumatra
Styrax benzoin Dryand. Styracaceae oléo-résine OUI
Styrax benjoin
Benjoin du Laos
Styrax tonkinensis (Pierre) Craib ex Hartwitch Styracaceae oléo-résine OUI
Benjoin de Siam

Benoite Geum urbanum L. Rosaceae partie souterraine NON

Berberis
Voir Épine-vinette

184
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Stachys officinalis (L.) Trevis.
Bétoine Lamiaceae feuille NON
(= Betonica officinalis L.)
Bigaradier
Voir Oranger amer
Polygonum aviculare L.
Polygonum cuspidatum Sieb.
Bistorte Persicaria bistorta (L.) Samp.
Polygonaceae partie souterraine OUI & Zucc. Rhizome utilisé en MTC
Renouée bistorte (= Polygonum bistorta L.)
Polygonum multiflorum Thunb.
Polygonum orientalis L.
Triticum aestivum L. & cultivars
Mais Blé immature
Blé (= T. vulgare Host) Poaceae son § OUI §
utilisée en MTC.
(= T. sativum Lam.)

Bleuet Centaurea cyanus L. Asteraceae capitule NON

Boldo Peumus boldus Molina Monimiaceae feuille NON

Verbascum thapsus L.,


V. densiflorum Bertol. (= V. thapsiforme Scrophula-
Bouillon blanc corolle mondée NON
Schrad.), riaceae
V. phlomoides L.
Betula pendula Roth
Bouleau (= B. alba L.) (= B. verrucosa Ehrh.), Betulaceae écorce de tige, feuille NON
B. pubescens Ehrh.
Bourdaine Frangula alnus Mill.
Rhamnaceae écorce de tige NON
Frangule (= Rhamnus frangula L.).

Bourrache Borago officinalis L. Boraginaceae partie aérienne NON

Bourrache Borago officinalis L. Boraginaceae fleur NON

Bourse à pasteur
Capsella bursa-pastoris (L.) Medik. Brassicaceae partie aérienne fleurie NON
Thlaspi

185
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Bruyère (fausse)
Voir Callune NON
vulgaire

Bruyère cendrée Erica cinerea L. Ericaceae fleur NON

Agathosma betulina (Berg.) Pill.,


Buchu A. crenulata (L.) Pill., Rutaceae feuille NON
A. serratifolia (Curt.) Spreeth.
Bugrane
Ononis spinosa L. Fabaceae racine NON
Arrête-bœuf
Busserole
Raisin d’ours Arctostaphylos uva-ursi (L.) Spreng. Ericaceae feuille NON
Uva-ursi
Cadier Genévrier
Juniperus oxycedrus L. Cupressaceae bois NON
oxycedre
Satureja menthifolia (Host) Fritsch
(= C. menthifolia Host)
Calament Lamiaceae sommité fleurie NON
(= Calamintha sylvatica Bromf.)
(= C. officinalis Moench.)
Callune vulgaire
Calluna vulgaris (L.) Hull. Ericaceae sommité fleurie NON
Bruyère (fausse)

Calophylle Calophyllum inophyllum L. Clusiaceae oléo-résine NON

Camomille (grande) Tanacetum parthenium (L.) Schultz Bip. Asteraceae partie aérienne NON

Camomille allemande
Voir Matricaire
Chamaemelum nobile (L.) All. (= Anthemis
Camomille romaine Asteraceae capitule NON
nobilis L.)
Camomille vulgaire
Voir Matricaire

186
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Cassia angustifolia Vahl.
Canéficier Cassia fistula L. Fabaceae pulpe de fruit NON Cassia obtusifolia L.
Cassia tora L.
écorce de tige raclée
Cannelier de Ceylan Cinnamomum zeylanicum Nees Lauraceae NON Cinnamomum camphora Presl.
= cannelle de Ceylan
Utilisation différente en
Cinnamomum aromaticum Nees, écorce de tige = MTC selon partis de
Cannelier de Chine Lauraceae OUI Cinnamomum camphora Presl.
(= C. cassia Nees ex Blume) cannelle de Chine plante (entre l'écorce &
jeune rameaux séché)

Capillaire du Canada Adiantum pedatum L. Adiantaceae fronde NON

Capucine Tropaeolum majus L. Tropaeolaceae feuille NON

Cardamome Eletaria cardamomum (L.) Maton Zingiberaceae fruit NON

Carmentine Justicia pectoralis Jacq. Acanthaceae partie aérienne NON

Caroubier Ceratonia siliqua L. Fabaceaae graine NON

Caroubier Ceratonia siliqua L. Fabaceaae pulpe de fruit NON

Carragaheen
Chondrus crispus Lingby. Gigartinaceae thalle NON
Mousse d’Irlande

Carthame Carthamus tinctorius L. Asteraceae fleur OUI

Carvi
Carum carvi L. Apiaceae fruit NON
Cumin des pres
Frangula purshiana (DC.) A. Gray ex R.C.
Cascara Rhamnaceae écorce de tige NON
Cooper (= Rhamnus purshiana DC.)

Cassissier Grossula-
Ribes nigrum L. feuille, fruit NON
Groseiller noir riaceae
Cedre blanc
Voir Thuya

187
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Centaurium erythraea Raf.
(=¼ Erythraea centaurium (L.) Persoon)
Centaurée (petite) Gentianaceae sommité fleurie NON
(= C. minus Moench)
(= C. umbellatum Gilib.)
Cerisier griottier
Voir Griottier

Chardon Marie Silybum marianum (L.) Gaertn. Asteraceae feuille, fruit NON

Chélidoine *
Eclaire (grande) Chelidonium majus L. Papaveraceae partie aérienne NON
Herbe aux verrues

Quercus robur L. (= Q. pedunculata Hoffm.),


Chêne Q. petraea (Matt.) Liebl. (= Q. sessilis Ehrh.), Fagaceae écorce de tige NON
Q. humilis Mill. (=Q. pubescens Willd.)

Chenopode
vermifuge Chenopo- partie
Chenopodium ambrosioides L. partie aérienne NON
Anserine vermifuge diaceae aérienne
The du Mexique

Chicoree Cichorium intybus L. Asteraceae feuille, racine NON

Chiendent (gros)
Cynodon dactylon (L.) Pers. Poaceae rhizome NON
Pied de poule
Elytrigia repens (L.) Desv. ex Nevski
Chiendent
(= Agropyron repens (L.) Beauv.) Poaceae rhizome NON
Chiendent (petit)
(= Elymus repens (L.) Goudl.)
Chrysanthellum indicum DC. var.
Chrysanthellum Asteraceae partie aérienne NON
afroamericanum
Cimifuga
Voir Actee à
grappes

Citronnelles Cymbopogon sp. Poaceae feuille NON

188
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Citrouille
Voir Courge
citrouille
Cochleaire
Cochlearia officinalis L. Brassicaceae feuille NON
Herbe aux cuillères
Colatier
Voir Kolatier
tous
Colchique Colchicum autumnale L. Colchicaceae bulbe, graine NON
organes
Commiphora
Voir Myrrhe
Concombre sauvage
Voir Elaterium
Marsdeniacondurango Rchb. f. Asclepia-
Condurango écorce de tige NON
(= Gonolobuscondurango Triana) daceae
Symphytum officinale L. (= S. consolida tous
Consoude (grande) Boraginaceae racine* NON
Gueldenst ex Ledeb.) organes

Copalchi Coutarea latifolia Sesse & moc. ex DC Rubiaceae racine NON

Coquelicot Papaver rhoeas L., P. dubium L. Papaveraceae pétale NON Papaver somniferum L.

Coqueret
Voir Alkekenge

Coriandre Coriandrum sativum L. Apiaceae fruit § OUI §

Cornutia pyramidata L (= C. grandifolia


Cornutia pyramidata verbenaceae feuille fraîche NON
(Schltdl.& Cham.) Schauer)

Coudrier
Voir Noisetier
Courge citrouille
Cucurbita pepo L. Cucurbitaceae graine NON Cucurbita moschata Duchesne
Citrouille

189
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Courge
Cucurbita maxima Lam. Cucurbitaceae graine NON Cucurbita moschata Duchesne
Potiron
Cousso Brayera anthelmintica Kunth.
Rosaceae inflorescence femelle NON
Kousso (= Hagenia abyssinica J.F. Gmel.)
Spilanthes filicaulis Schumach. & Thonn.
Cresson de Para (= S. acmella Murray) Asteraceae capitule, feuille NON
(= S. oleracea Jacq.)
Criste marine
Crithmum maritimum L. Apiaceae partie aérienne NON
Perce-pierre
Cumin des prés
Voir Carvi
Curcuma kwangsinensis S. G.
Lee & C. F. Liang
Curcuma domestica Vahl Utilisation en MTC de la
Curcuma long Zingiberaceae rhizome OUI Curcuma wenyujin Y. H.
(= C. longa L.) racine
Chen & C
Curcuma aeruginosa Roxb.
Cyamopsis
Cyamopsis tetragonolobus (L.) Taub. Fabaceae graine, gomme guar NON
Guar
cône dit
Cyprès Cupressus sempervirens L. Cupressaceae NON
« noix de cypres »

Dartrier Senna alata (L.) Roxb. Fabaceae feuille NON

tous Datura metel L.


Datura Stramoine Datura stramonium L. Solanaceae feuille NON
organes Datura inoxia Miller
Dent de lion
Voir Pissenlit

Dictame de Crête Origanum dictamnus L. Lamiaceae partie aérienne fleurie NON

Scrophula- tous
Digitale pourpree Digitalis purpurea L. feuille NON
riaceae organes

Dorema Dorema ammoniacum D. Don Apiaceae gomme ammoniaque NON

190
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
OUI
Drynaria Drynaria fortunei (Kunze) J. Sm. Polypodiaceae rhizome Uniquement en Drynaria baronii (Christ) Diels.
MTC.
tous
Douce-amère Solanum dulcamara L. Solanaceae tige NON
organes
Drosera rotundifolia L.,
Droséra D. intermedia Hayne, Droseraceae plante entière NON
D. longifolia L., (= D. anglica Huds.)
Echinacée à feuilles
Echinacea angustifolia DC. Asteraceae partie souterraine NON
étroites

Echinacée pâle Echinacea pallida Nutt. Asteraceae partie souterraine NON

partie aérienne
Echinacée pourpre Echinacea purpurea Moench Asteraceae fleurie, partie NON
souterraine
Eclaire (grande)
Voir Chelidoine
Eclaire (petite)
Voir Ficaire
Rosa chinensis Jacq.
Eglantier Rosa canina L., R. pendulina L. et autres pseudo-fruit =
Rosaceae NON Rosa laevigata Michx.
Rosier sauvage espèces de Rosa cynorrhodon
Rosa rugosa Thunb.
Elatérium
Concombre Ecballium elaterium (L.) A. Rich. Cucurbitaceae fruit
sauvage
Eleutherococcus senticosus maxim. (=
Eleuthérocoque Araliaceae partie souterraine OUI
Acanthopanax senticosus Harms.)
Epervière piloselle
Voir Piloselle
Epine blanche
Voir Aubépine

191
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Epine-vinette tous
Berberis vulgaris L. Berberidaceae écorce de racine NON
Berberis organes
Erigeron
Voir Vergerette du
Canada
Erysimum
Sisymbrium officinale (L.) Scop. feuille, sommité
Velar Brassicaceae NON
(= Erysimum officinale L.) fleurie
Herbe aux chantres
Eschscholtzia
Eschscholtzia californica Cham. Papaveraceae partie aérienne NON
Pavot de Californie
Artemisia annua L.
Artemisia anomala S. Moore
Artemisia argyi Lévl. & Vant.
Estragon Artemisia dracunculus L. Asteraceae partie aérienne NON
Artemisia scoparia Waldst. &
Kit.
Artemisia capillaris Thunb.
Eucalyptus
Eucalyptus Eucalyptus globulus Labill. Myrtaceae feuille NON
globuleux
Euphorbia ebracteolata
Hayata.
Euphorbia fisheriana Steud
Euphorbia humifusa Willd.
Euphorbia hirta Euphorbia hirta L. (= E. pilulifera L.) Euphorbiaceae partie aérienne NON Euphorbia supina Raffin.
Euphorbia kansui T. N. Liou ex
T. P. Wang.
Euphorbia lathyris L.
Euphorbia pekinensis Rupr.

Fenouil amer Foeniculum vulgare Mill. Apiaceae fruit OUI

Fenouil doux
Foeniculum vulgare Mill. var. dulcis Apiaceae fruit OUI
Aneth fenouil
Fenouil doux
Foeniculum vulgare Mill. var. dulcis Apiaceae partie souterraine NON
Aneth fenouil

192
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE

Fenugrec Trigonella foenumgraecum L. Fabaceae graine OUI

Févier
Voir Gleditschia
Ficaire
Ranunculus ficaria L. (= Ficaria ranunculoides tous
Eclaire (petite) Ranunculaceae partie souterraine NON
Roth.) organes
Renoncule (fausse)

Figuier Ficus carica L. Moraceae pseudo-fruit NON

Fragon épineux
Voir Houx (petit)

Fraisier Fragaria vesca L. Rosaceae partie souterraine NON

Frangule
Voir Bourdaine
Fraxinus chinensis Roxb. (F.
xanthoxyloides Wall.)
Fraxinus OUI Fraxinus chinensis Roxb. var.
Fraxinus rhynchophylla Hance Oleaceae écorce Uniquement en acuminata Lingelsh.
rhynchophylla
MTC Fraxinus chinensis Roxb. var.
rhynchophylla (Hance) Hemsl.
Fraxinus stylosa Lingelsh.
Fraxinus chinensis Roxb. (F.
xanthoxyloides Wall.)
Fraxinus chinensis Roxb. var.
Frêne Fraxinus excelsior L., Oleaceae feuille NON acuminata Lingelsh.
Fraxinus chinensis Roxb. var.
rhynchophylla (Hance) Hemsl.
Fraxinus stylosa Lingelsh.

193
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Fraxinus chinensis Roxb. (F.
xanthoxyloides Wall.)
Fraxinus chinensis Roxb. var.
suc épaissi dit
Frêne à manne Fraxinus ornus L. Oleaceae NON acuminata Lingelsh.
« manne »
Fraxinus chinensis Roxb. var.
rhynchophylla (Hance) Hemsl.
Fraxinus stylosa Lingelsh.

Fucus Fucus serratus L., Fucaceae thalle

Fumeterre Fumaria officinalis L. & espèces voisines Fumariaceae partie aérienne fleurie NON

Mais en MTC c'est le


Alpinia katsumadai Hay.
Galanga (grand) Alpinia galanga (L.) Willd. Zingiberaceae rhizome § OUI § fruit séché mature qui
Alpinia oxyphylla Miq.
est utilisé
Alpinia katsumadai Hay.
Galanga (petit) Alpinia officinarum Hance Zingiberaceae rhizome OUI
Alpinia oxyphylla Miq.
Ferula sinkiangensis K. M.
Ferula gummosa Boiss. (= F. galbaniflua
Galbanum Apiaceae gomme oléo- résine NON Shen
Boiss. & Buhse)
Ferula fukanensis K. M. Shen

Galéga Galega officinalis L. Fabaceae partie aérienne fleurie graine NON

Vitex negundo L.
Vitex negunto L. var.
Cannabifolia (Sieb. & Zucc.)
Hand. Mazz.
Gattillier Vitex agnus-castus L. Verbenaceae sommité fleurie, fruit NON Vitex negunto L. var.
heterophylla (Franch.) Rehd.
Vitex trifolia L. var. simplicifolia
Cham.
Vitex trifolia L.
Gelsemium
tous
Jasmin de la Gelsemium sempervirens (L.) Ait. f. Loganiaceae partie souterraine NON
organes
Caroline

194
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Cytisus scoparius (L.) Link tous
Genêt à balai (= Sarothamnus scoparius (L.) Wimmer ex Fabaceae fleur organes NON
Koch) sauf fleur
cône femelle dit
Genévrier Juniperus communis L. Cupressaceae « baie de NON
genièvre »
Gentiana macrophylla Pall.
Gentiana dahurica Fish.
Gentiana crassicaulis Dutie
ex Burk.
Gentiane
Gentiana lutea L. Gentianaceae partie souterraine NON Gentiana straminea Maxim.
Gentiane jaune
Gentiana scabra Bge.
Gentiana manshurica Kitag.
Gentiana triflora Pall.
Gentiana rigescens Franch.
Geranium herbe a
Robert Geranium robertianum L. Geraniaceae plante entière NON
Geranium Robert
Geranium Robert
Voir Geranium
herbe
à Robert
En MTC utilisation du
rhizome frais mais aussi
Gingembre Zingiber officinale Roscoe Zingiberaceae rhizome OUI
le rhizome sec
(indications différentes)
En MTC Utilisation de la
Ginkgo Ginkgo biloba L. Ginkgoaceae feuille § OUI §
graine

Ginseng Panax ginseng C. A. Meyer Panax japonicus C. A. Mey.


Araliaceae partie souterraine OUI
Panax de Chine (= Aralia quinquefolia Decne. & Planch.) Panax quinquefolia L.

Syzygium aromaticum (L.) Merr. & Perry (=


bouton floral =
Giroflier Eugenia caryophyllus (Sprengel) Bull. & Myrtaceae OUI
clou de girofle
Harr.)

195
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Gléditschia Gleditschia triacanthos L., Gleditsia sinensis Lamarck (G.
Fabaceae graine NON
Févier G. ferox Desf. horrida Willd.)
Globulaire purgative
Globularia alypum L. Globulariaceae feuille NON
Séné de Provence
Gnaphale dioïque
Voir Pied de chat
Gomme adragante
Voir Astragale à
gomme
Gomme ammoniaque
Voir Dorema
Gomme arabique
Voir Acacia a
gomme
Gomme de Sterculia
Voir Sterculia
Gomme Karaya
Voir Sterculia
Gomme M’Bep
Voir Sterculia
Grande ortie
Voir Ortie dioïque
tous
écorce de racine,
Grenadier Punica granatum L. Punicaceae organes § OUI §
écorce de tige
sauf graine
Grindelia robusta Nutt.,
G. camporum Greene,
Grindélia Asteraceae sommité fleurie NON
G. humilis Hook. & Arn.,
G. squarrosa (Pursh) Dunal

196
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Prunus armeniaca L.
Prunus armeniaca L. var. ansu
Maxim.
Prunus sibirica L.
Prunus mandshurica (Maxim.)
Koehne.
Prunus Humilis Bge.
Griottier
Prunus cerasus L., pédoncule du fruit Prunus japonica Thunb.
Cerisier Rosaceae NON
P. avium (L.) L. = queue de cerise Prunus triloba Lindl.
griottier
Prunus pedunculata (Pall.)
Maxim.
Prunus mume Sieb. & Zucc.
Prunus pseudocerasus Lindl.
Prunus persica (L.) Batsh.
Prunus davidiana (Carr.)
Franch.
Groseiller noir
Voir Cassissier
Guar
Voir Cyamopsis
Guarana
Voir Paullinia

Guimauve Althaea officinalis L. Malvaceae feuille, fleur, racine NON

Hamamélis de Hamameli-
Hamamelis virginiana L. écorce de tige, feuille NON
Virginie daceae

Hamelia patens Hamelia Patens Jacq. Rubiaceae Feuille fraîche NON

Harpagophytum procumbens (Burch.) DC. ex racine secondaire


Harpagophyton Pedaliaceae NON
Meissn. tubérisée
Herbe aux chantres
Voir Erysimum
Herbe aux chats
Voir Valériane

197
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Herbe aux cuillères
Voir Cochléaire
Herbe aux verrues
Voir Chélidoine
Hibiscus
Voir Karkadé
inflorescence femelle
Houblon Humulus lupulus L. Cannabaceae dite « cône de NON
houblon »
poil glanduleux =
Houblon Humulus lupulus L. Cannabaceae NON
lupulin
Houx (petit)
Ruscus aculeatus L. Liliaceae partie souterraine fruit NON
Fragon epineux
tous
Hydrastis Hydrastis canadensis L. Ranunculaceae partie souterraine NON
organes
Centella asiatica (L.) Urban
Hydrocotyle Apiaceae partie aérienne § OUI §
(= Hydrocotyle asiatica L.)
feuille, sommité
Hysope Hyssopus officinalis L. Lamiaceae
fleurie
Ipécacuanha
Ipécacuanha de Cephaelis acuminata H. Karst., tous
Costa Rica Rubiaceae racine
C. ipecacuanha (Brot.) A. Rich. organes
Ipécacuanha de
Grosso
Plantago asiatica L. (P. major
Plantago ovata Forssk. graine, tégument de
Ispaghul Plantaginaceae NON L.)
(= P. ispaghula Roxb.) la graine
Plantago depressa Willd.
Pilocarpus jaborandi Holmes
tous
Jaborandi (= P. microphyllus Stapf), Rutaceae feuille NON
organes
P. pennatifolius Lemm.

198
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Jalap fusiforme
Voir Scammonee du
Mexique
Jasmin de la Caroline
Voir Gelsemium
Ziziphus jujuba Mill.
(= Z. sativa Gaertn.) Ziziphus acidojujuba Mill.
Jujubier Rhamnaceae fruit privé de graines OUI
(= Z. vulgaris Lam.) (graine mature sec)
(= Rhamnus zizyphus L.)
tous En MTC Utilisation de la
Jusquiame noire Hyoscyamus niger L. Solanaceae feuille, partie aérienne § OUI §
organes graine séchée

Kalanchoe pinnata Kalanchoe pinnata (Lam.) Pers Crassulaceae feuille fraîche* NON

Karkadé Hibiscus mutabilis L.


Oseille de Guinée Hibiscus sabdariffa L. Malvaceae calice et calicule NON
Hibiscus syriacus L.
Hibiscus

Khella Ammi visnaga (L.) Lam. Apiaceae fruit NON

Combretum micranthum G. Don


Kinkéliba Combretaceae feuille NON
(= C. altum Guillaumin & Perrottet ex DC.)

Cola acuminata (P. Beauv.) Schott & Endl. (=


Kolatier Sterculia acuminata P. Beauv.), amande dite
Stercu- liaceae NON
Colatier C. nitida (Vent.) Schott & Endl. (= C. vera K. « noix de kola »
Schum.) & variétés
Kousso
Voir Cousso
Kudsu
Voir Pueraria lobata
feuille, suc épaissi dit
Laitue vireuse Lactuca virosa L. Asteraceae NON
« lactucarium »
Lamier blanc corolle mondée,
Lamium album L. Lamiaceae NON
Ortie Blanche sommité fleurie

199
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Laminaria digitata J.P. Lamour.,
Laminaire L. hyperborea (Gunnerus) Foslie, Laminariaceae stipe, thalle NON Laminaria Japonica Aresh.
L. cloustonii Le Jol.
OUI
Larme de Job Coix lacryma-jobi L. Poaceae Graine Uniquement en
MTC.
Laurier commun
Laurus nobilis L. Lauraceae feuille fruit NON
Laurier sauce
Lavande Lavandula angustifolia Mill.
Lamiaceae fleur, sommité fleurie NON
Lavande vraie (= L. vera DC.)
Lavande aspic
Voir Aspic

Lavande stoechas Lavandula stoechas L. Lamiaceae fleur, sommité fleurie NON

Lavande vraie
Voir Lavande

Lavandin « Grosso » Lavandulax intermedia Emeric ex Loisel. Lamiaceae fleur, sommité fleurie NON

Lemongrass de
Cymbopogon citratus (DC.) Stapf Poaceae feuille NON
l’Amérique centrale
Cymbopogon flexuosus (Nees ex Steud.) J.F.
Lemongrass de l’Inde Poaceae feuille NON
Wats.
Cetraria islandica (L.) Ach.
Lichen d’Islande Parmeliaceae thalle NON
sensu latiore
Lierre grimpant
Hedera helix L. Araliaceae feuille, bois NON
Lierre commun
Glechoma hederacea L. Glechoma longituba (Nakai)
Lierre terrestre Lamiaceae partie aérienne fleurie NON
(= Nepeta glechoma Benth.) Kupr.

Lin Linum usitatissimum L. Linaceae graine OUI

Lis blanc Lilium candidum L. Liliaceae bulbe, fleur NON

200
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
feuille, fruit, partie
Livèche Levisticum officinale Koch. Apiaceae NON
souterraine
tous
Lobelie enflée Lobelia inflata L. Lobeliaceae sommité fleurie NON Lobelia chinensis Lour.
organes
Lysimaque pourprée
Voir Salicaire
Magnolia biondii

 Pamp.
Magnolia denudata

 Desr.
écorce de tronc, de OUI
Magnolia sprengri Pamp.
Magnolia officinalis Magnolia officinalis Rehd. & Wils. Moagnoliaceae racine et de branche, Uniquement en
Magnolia biloba

 (Rehd. &
bouton floral MTC
Wils.) Cheng
Magnolia rostrata W. W. Smith.

Maïs Zea mays L. Poaceae style § OU §I

Citrus aurantium L
Citrus aurantium L. var. amara
Engl.
Citrus grandis (L.) Osbeck
OUI
Citrus grandis (L.) Osbeck var.
Mandarine Citrus reticula Blanco (= C. Nobilis Andrews) Rutaceae épicarpe, mésocarpe Uniquement en
tomentosa Hort.
MTC
Citrus medica L.
Citus wilsonii Tanaka
Citrus medica L. var.
sarcodactylis (Noot.) Swingle
Marjolaine Origanum majorana L. (= Majorana hortensis feuille, sommité
Lamiaceae NON
Origan marjolaine Moench) fleurie
Aesculus chinensis Bge.
Aesculus chinensis var.
Hippocas-
Marronnier d’Inde Aesculus hippocastanum L. écorce de tige, graine NON checkiangensis Fang
tanaceae
A esculus wilsonii Rehd.
(Actinotinus sinensis Oliv.)
Marrube feuille, sommité
Marrubium vulgare L. Lamiaceae NON
Marrube blanc fleurie

201
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Marrube blanc
Voir Marrube
Marrube noir
Voir Ballote noire
Maté Ilex paraguariensis St.- Hil
Aquifoliaceae feuille NON Ilex cornuta Lindl.
Thé du Paraguay (= I. paraguayensis Lamb.)
Matricaire Matricaria recutita L.
Camomille
(= Chamomilla recutita (L.) Rausch.) Asteraceae capitule NON
allemande
(= M. chamomilla L.)
Camomille vulgaire

Mauve Malva sylvestris L. Malvaceae feuille, fleur NON

Mélilot Melilotus officinalis (L.) Pall. Fabaceae partie aérienne NON

feuille, sommité
Mélisse Melissa officinalis L. Lamiaceae NON
fleurie
Menthe coq
Voir Balsamite
odorante
feuille, sommité Mentha haplocalyx Briq. (M.
Menthe poivrée Mentha x piperita L. Lamiaceae NON
fleurie canadensis L. )

Menthe pouliot feuille, sommité Mentha haplocalyx Briq. (M.


Mentha pulegium L. Lamiaceae
Pouliot commun fleurie canadensis L. )
feuille, sommité Mentha haplocalyx Briq. (M.
Menthe verte Mentha spicata L. (= M. viridis L.) Lamiaceae
fleurie canadensis L. )
Ményanthe Menyan-
Menyanthes trifoliata L. feuille NON
Trèfle d’eau thaceae
Millefeuille
Voir Achillée
millefeuille

Millepertuis Hypericum perforatum L. Guttiferae sommité fleurie NON

202
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Momordica cochinchinensis
Momordica charantia Momordica charantia L. Curcubitaceae partie aérienne* NON (Lour.) Spreng.
Momordica grosvenori Swingle

Morelle noire Solanum nigrum L. Solanaceae tige feuillée fruit NON

Mousse d’Irlande
Voir Carragaheen
OUI
Paeonia lactiflora Pall.
Moutan Paeonia suffruticosa Andr. Ranunculaceae écorce de racine Uniquement en
Paeonia veitchii Lynch
MTC

Moutarde junciforme Brassica juncea (L.) Czern. Brassicaceae graine NON Brassica campestris L.

Muguet des bois


Voir Asperule
odorante
graine dite
Muscadier Myristica fragrans Houtt. « muscade » ou
Myristicaceae § OUI § Noyau, amande
aromatique (= M. moschata Thunb.) « noix de
muscade », arille
Commiphora abyssinica Engl.,
Myrrhe C. molmol Engl., En MTC : C. myrrha
Burseraceae gomme oléo-résine § OUI §
Commiphora C. myrrha Engl., utilisé
C. schimperi Engl.

Myrte Myrtus communis L. Myrtaceae feuille NON

Myrtille
Vaccinium myrtillus L. Ericaceae feuille, fruit NON
Airelle myrtille

Nenuphar jaune Nuphar luteum (L.) Sibth & Small. Nympheaceae rhizome NON

Nerprun Rhamnus catharticus L. Rhamnaceae fruit NON

Noisetier
Corylus avellana L. Corylaceae feuille NON
Coudrier

203
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Panax pseudoginseng Wall.
var. notoginseng (Burk.) Hooet Tseng Panax japonicus C. A. Mey.
Notoginseng Araliaceae racine OUI
(=P. notoginseng (Burk.) F.H. Chen ex Panax quinquefolia L.
C.Y. Wu & K.M. Feng)
Mais en MTC, graine
Noyer Juglans regia L. Juglandaceae feuille, péricarpe § OUI §
séchée utilisée

Olivier Olea europaea L. Oleaceae feuille NON

Citrus aurantium L. var. amara


Engl.
Citrus grandis (L.) Osbeck
Citrus grandis (L.) Osbeck var.
Citrus aurantium L. feuille, fleur, péricarpe
Oranger amer tomentosa Hort. En MTC, fruit séché
(= C. bigaradia Duch.) Rutaceae dit § OUI §
Bigaradier Citrus medica L. utilisé
(= C. vulgaris Risso) « écorce » ou zeste
Citus wilsonii Tanaka
Citrus medica L. var.
sarcodactylis (Noot.) Swingle
Citrus reticulate Blanco
Citrus aurantium L. var. amara
Engl.
Citrus grandis (L.) Osbeck
Citrus grandis (L.) Osbeck var.
Citrus sinensis (L.) Pers. péricarpe dit tomentosa Hort. En MTC, fruit séché
Oranger doux Rutaceae § OUI §
(= C. aurantium L.) « écorce » ou zeste Citrus medica L. utilisé
Citus wilsonii Tanaka
Citrus medica L. var.
sarcodactylis (Noot.) Swingle
Citrus reticulate Blanco
Oreille de souris
Voir Piloselle
feuille, sommité
Origan Origanum vulgare L. Lamiaceae NON
fleurie
Origan marjolaine
Voir Marjolaine

204
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Orthosiphon stamineus Benth.
Orthosiphon
(= O. aristatus Miq.) Lamiaceae tige feuillée NON
Thé de Java
(= O. spicatus Bak.)
Ortie blanche
Voir Lamier blanc

Ortie brûlante Urtica urens L. Urticaceae racine NON

Ortie brûlante Urtica urens L. Urticaceae partie aérienne NON

Ortie dioïque Urtica dioica L. Urticaceae partie aérienne NON

Ortie dioïque
Urtica dioica L. Urticaceae partie souterraine NON
Grande ortie
Oseille de Guinée
Voir Karkadé
OUI
racine stabilisé dite
Paeonia alba Paeonia lactiflora Pall. Ranunculaceae Uniquement en Paeonia suffruticosa Andr.
« racine blanche »
MTC
OUI
Paeonia rubra Paeonia lactiflora Pall. , P. veitchii Lynch. Ranunculaceae racine Uniquement en Paeonia suffruticosa Andr.
MTC
Paliurus spina-christi Mill.
Paliure Rhamnaceae fruit NON
(= P. aculeatus Lam.)
Palmier de Floride
Voir Sabal
Quillaja smegmadermos DC., écorce de tige dite
Panama Rosaceae NON
Q. saponaria Molina « bois de Panama »
Panax de Chine
Voir Ginseng

Papayer Carica papaya L. Caricaceae suc du fruit, feuille NON

205
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Parietaria officinalis L.,
Pariétaire Urticaceae partie aérienne NON
P. judaica L. (= P. diffusa Mert. & Koch)

Pas d’âne
Voir Tussilage
Passerose
Voir Rose trémière

Passiflore Passiflora incarnata L. Passifloraceae partie aérienne NON

Strobilanthes cusia
 (Nees) O.


OUI Kuntze. (Baphicacanthes cusia
Pastel Isatis tinctoria L. (= I. indigotica Fort.) Brassicaceae racine Uniquement en (Nees) Bremek.)
MTC Indigofera suffruticosa Mill.
Polygonum tinctorium

 L.

Patience Rumex patientia L. Polygonaceae racine NON

graine, extrait préparé


Paullinia Paullinia cupana Kunth.
Sapindaceae avec la graine = NON
Guarana (= P. sorbilis Mart.)
guarana
tous
feuille, capsule, latex Péricarpe utilisé en
Pavot Papaver somniferum L. Papaveraceae organes OUI
= opium MTC.
sauf graine
Pavot de Californie
Voir Eschscholtzia
Pensée sauvage Viola arvensis Murray, fleur, partie aérienne
Violaceae NON Viola prionantha Bunge.
Violette tricolore V. tricolor L. fleurie
Perce-pierre
Voir Criste marine

Petroselinum crispum (Mill.) Nyman ex A.W.


Persil Hill (= Carum petroselinum (L.) Benth. & Apiaceae fruit, racine NON
Hook. f.) (= P. sativum Hoffm.)

206
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE

Pervenche (petite) Vinca minor L. Apocynaceae feuille NON

Pervenche tropicale
Pervenche de feuille fraîche et
Catharanthus roseus (L.) G. Don Apocynaceae OUI Probleme liste A et B
Madagascar sèche*
Pervenche rose

Phyto-
Petiveria alliacea Petiveria alliacea L. racine, feuille fraîche NON
laccaceae

Peuplier noir Populus nigra L. Salicaceae bourgeon, feuille NON

Pied de chat Antennaria dioica (L.) Gaertn.


Asteraceae capitule NON
Gnaphale dioïque (= Gnaphalium dioicum L.)
Pied de poule
Voir Chiendent
(gros)
Piloselle
Epervière piloselle Hieracium pilosella L. Asteraceae plante entière NON
Oreille de souris
Piment de Cayenne
Piment enragé Capsicum frutescens L. Solanaceae fruit NON
Piment (petit)
Pinus massoniana Lamb.
Pin de Boston Pinus palustris Mill. térébenthine dite
Pinaceae NON Pinus tabuliformis Carr.
Pin de la Caroline (= P. australis F. Michx.) d’Amérique
Pinus yunanensis Franch.
rameau, térébenthine Pinus massoniana Lamb.
Pinus pinaster Ait.
Pin maritime Pinaceae dite de Bordeaux, NON Pinus tabuliformis Carr.
(= P. maritima Lam.)
colophane, poix noire Pinus yunanensis Franch.
Pinus massoniana Lamb.
Pin sylvestre Pinus sylvestris L. Pinaceae bourgeon NON Pinus tabuliformis Carr.
Pinus yunanensis Franch.

207
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Pinus massoniana Lamb.
Pin sylvestre Pinus sylvestris L. Pinaceae rameau NON Pinus tabuliformis Carr.
Pinus yunanensis Franch.
Piper kadsura (Choisy) Ohwi
feuille fraîche et
Piper auritum Piper auritum Kunth Piperaceae NON Piper longum L.
sèche
Piper nigrum L.
Taraxacum mongolicum
Hand.-Mazz.
Taraxacum sinicum Kitag.
Taraxacum platypecidum
Pissenlit Diels.
Taraxacum officinale Web. Asteraceae racine NON
Dent de lion
Taraxacum erythropodium
Kitag.
Taraxacum heterolepsis Nakai
& H. Koidz.
Taraxacum mongolicum
Hand.-Mazz.
Taraxacum sinicum Kitag.
Taraxacum platypecidum
Pissenlit
Taraxacum officinale Web. Asteraceae feuille, partie aérienne NON Diels.
Dent de lion
Taraxacum erythropodium
Kitag.
Taraxacum heterolepsis Nakai
& H. Koidz.
Paeonia lactiflora Pall.
Paeonia suffruticosa Andr.
Pivoine Paeonia officinalis L. Paeoniaceae racine NON
(P.moutans Sims.)
Paeonia veitchii Lynch.
Plantago major L. (=Plantago asiatiqua L.), Utilisation MTC de la
Plantain P. intermedia L., Plantaginaceae feuille § OUI § Plantago depressa Willd. feuille et de la graine
P. lanceolata L. (indications différentes)
Plantain des sables
Voir Psyllium

208
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Plantain pucier
Voir Psyllium
Polygala tenuifolia Willd.
Polygala de Virginie Polygala senega L. Polygalaceae partie souterraine NON
Polygala sibirica L.
Piper longum L., OUI
Poivre long P. retrofractum Vahl (= P. chaba Hunter) (= P. Piperaceae fruit Uniquement en Piper kadsura (Choisy) Ohwi
officinarum (Miq.) C.DC.) MTC
OUI
Poivre noir Piper nigrum L. Piperaceae fruit Uniquement en Piper kadsura (Choisy) Ohwi
MTC
Polygone renouée
Voir Renouée des
oiseaux
Malus sylvestris Mill.
Pommier Rosaceae fruit NON
(= Pyrus malus L.)

Wolfiporia extensa (Peck) Ginns (syn. Poria OUI


Poria Polyporaceae sclérote Uniquement en
cocos (Schw.) Wolf)
MTC
Potentille Potentilla erecta (L.) Rausch. Potentilla chinensis Ser.
Rosaceae rhizome NON
Tormentille (= P. tormentilla (L.) Neck.) Potentilla discolor Bge.
Potiron
Voir Courge
Pouliot commun
Voir Menthe pouliot

Prêle des champs Equisetum arvense L. Equisetaceae partie aérienne stérile NON

Primevère Primula veris L. (= P. officinalis (L.) Hill) Primulaceae fleur NON

Primula veris L. (= P. officinalis (L.) Hill),


Primevère Primulaceae partie souterraine NON
P. elatior (L.) Hill

209
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Prunus armeniaca L.
Prunus armeniaca L. var. ansu
Maxim.
Prunus sibirica L.
Prunus mandshurica (Maxim.)
Koehne.
Prunus humilis Bge.
Prunus japonica Thunb.
Prunier Prunus domestica L. Rosaceae fruit NON
Prunus triloba Lindl.
Prunus pedunculata (Pall.)
Maxim.
Prunus mume Sieb. & Zucc.
Prunus persica (L.) Batsh.
Prunus davidiana (Carr.)
Franch.
Prunus pseudocerasus Lindl.
Prunus armeniaca L.
Prunus armeniaca L. var. ansu
Maxim.
Prunus sibirica L.
Prunus mandshurica (Maxim.)
Koehne.
Prunus humilis Bge.
Prunus africana (Hook. f.) Kalkm. Prunus japonica Thunb.
Prunier d’Afrique Rosaceae écorce de tige NON
(= Pygeum africanum Hook. f.) Prunus triloba Lindl.
Prunus pedunculata (Pall.)
Maxim.
Prunus mume Sieb. & Zucc.
Prunus persica (L.) Batsh.
Prunus davidiana (Carr.)
Franch.
Prunus pseudocerasus Lindl.

Psyllium Plantago asiatica L. (P. major


Plantago afra L. (= P. psyllium L.)
Plantain pucier Plantaginaceae graine NON L. )
P. indica L. (P. arenaria Waldst. & Kit.)
Plantain des sables Plantago depressa Willd.

210
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
OUI
Pueraria lobata Pueraria lobata (Wild.) Ohwi. Fabaceae racine Uniquement en Pueraria thomsonii Benth.
Kudzu
MTC
tous
Pyrèthre d’Afrique Anacyclus pyrethrum DC. Asteraceae racine NON
organes
Quassia de la Picrasma quassioides (D. Don)
Picrasma excelsa (Sw.) Planch. Simaroubaceae bois NON
Jamaïque Benn.

Quassia de Surinam Quassia amara L. Simaroubaceae bois NON

Queue de cerise
Voir Griottier
Cinchona pubescens Vahl
Quinquina rouge Rubiaceae écorce NON
(= C. succirubra Pavon), hybrides ou variétés

Quinquina rouge de
Cascarilla magnifolia Wedd. Rubiaceae écorce de tige NON
Mutis
En MTC Utilisation de la
Radis noir Raphanus sativus L. var. niger (Mill.) Kerner Brassicaceae racine § OUI §
graine séchée

Armoracia rusticana Gaertn., B. Mey. &


Raifort sauvage Brassicaceae racine NON
Scherb. (= Cochlearia armoracia L.)

Raisin d’ours
Voir Busserole
Krameria triandra Ruiz & Pav.
Ratanhia (= K. lappacea (Dombey) Burdet & B.B. Fabaceae racine NON
Simpson)
Rauwolfia serpentina Benth. ex Kurz tous
Rauwolfia Apocynaceae racine NON
(= Ophioxylon serpentinum Willd.) organes
Glycyrrhiza glabra L.,
Réglisse G. inflata Bat., Fabaceae partie souterraine OUI
G. uralensis Risch.

211
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Reine des prés Filipendula ulmaria (L.) Maxim.
Rosacae fleur, sommité fleurie NON
Ulmaire (= Spiraea ulmaria L.)
Renoncule (fausse)
Voir Ficaire
Renouee bistorte
Voir Bistorte
Polygonum bistorta L. (rhizome
séché)
Polygonum cuspidatum Sieb.
& Zucc. (racine et rhizhome)
Renouee des oiseaux
Polygonum multiforum Thunb.
Polygone renouee Polygonum aviculare L. Polygonaceae partie aérienne fleurie § OUI §
(racine tubéreuse, mais aussi
Renouee trainasse
pour un autre remède la liane
séché)
Polygonum orientalis L (plante
mature séché).
Rhapontic
Rheum rhabarbarum L.
Rhubarbe des Polygonaceae partie souterraine NON
R. x hybridum Murray
jardins
Rhubarbe des jardins
Voir Rhapontic
Rhubarbe Rheum officinale Baill.,
Polygonaceae partie souterraine OUI
Rhubarbe de Chine R. palmatum L.
feuille, sommité
Romarin Rosmarinus officinalis L. Lamiaceae NON
fleurie
Mais en MTC, fruit
Ronce Rubus sp. Rosaceae feuille § OUI § Rubus Chingii Hu. (en MTC)
séché utilisé
Rosa Chinensis Jacq.
Rose trémiere Alcea rosea L.
Malvaceae fleur NON Rosa laevigata Michx.
Passerose (= Althaea rosea L.)
Rosa rugosa Thunb.

212
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Rosa Chinensis Jacq.
Rosier à roses pâles Rosa centifolia L. Rosaceae bouton floral, pétale NON Rosa laevigata Michx.
Rosa rugosa Thunb.
Rosa Chinensis Jacq.
Rosier de Damas Rosa damascena Mill. Rosaceae bouton floral, pétale NON Rosa laevigata Michx.
Rosa rugosa Thunb.

Rosier de Provins Rosa Chinensis Jacq.


Rosier à roses Rosa gallica L. Rosaceae bouton floral, pétale NON Rosa laevigata Michx.
rouges Rosa rugosa Thunb.
Rosier sauvage
Voir Eglantier
tous
Rue fétide Ruta graveolens L. Rutaceae partie aérienne fleurie NON
organes
Serenoa repens (W.B. Bartram) Small.
Sabal
(= Sabal serrulata (Michx.) T. Nutt. ex Arecaceae fruit NON
Palmier de Floride
Schultes & Schultes)

Safran Crocus sativus L. Iridaceae stigmate § OUI §

Salicaire
Lysimaque Lythrum salicaria L. Lythraceae sommité fleurie NON
pourpree
Salsepareille du
Smilax sarsaparilla L. (= S. ornata Hook. f.) Liliaceae racine NON Smilax glabra Roxb.
Honduras
Salsepareille du
Mexique
Smilax aristolochiaefolia Mill.
Salsepareille de Liliaceae racine NON Smilax glabra Roxb.
(= S. medica Schldl. & Cham.)
Vera
Cruz
Sanguisorba offinalis L. var.
Sanguisorbe (grande) Sanguisorba officinalis L. Rosaceae partie souterraine OUI
longifolia (Bert.) Yü & Li
Santoline feuille, sommité
Santolina chamaecyparissus L. Asteraceae NON
Aurone femelle fleurie

213
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
bourgeon,
térébenthine dite
Abies alba Mill.
Sapin argenté Abietaceae d’Alsace, NON
(= A. pectinata DC.)
térébenthine dite des
Vosges
Caryophyl- partie aérienne, partie
Saponaire Saponaria officinalis L. NON
laceae souterraine
feuille, sommité
Sarriette des jardins Satureja hortensis L. Lamiaceae NON
fleurie
Sarriette des feuille, sommité
Satureja montana L. Lamiaceae NON
montagnes fleurie
Salvia miltiorrhiza Bge.
feuille, sommité
Sauge d’Espagne Salvia lavandulifolia Vahl Lamiaceae NON Salvia bowleyana Dunn.
fleurie
Salvia Przewalskii Maxim.
Salvia miltiorrhiza Bge.
Sauge officinale
Salvia officinalis L. Lamiaceae feuille NON Salvia bowleyana Dunn.
Sauge
Salvia Przewalskii Maxim.

Sauge sclarée Salvia miltiorrhiza Bge.


feuille, sommité
Sclaree Salvia sclarea L. Lamiaceae NON Salvia bowleyana Dunn.
fleurie
Toute-bonne Salvia Przewalskii Maxim.
Salvia miltiorrhiza Bge.
Sauge trilobée Salvia fruticosa Mill. Lamiaceae feuille NON Salvia bowleyana Dunn.
Salvia Przewalskii Maxim.

Saule Salix sp. Salicaceae écorce de tige, feuille NON

Scammonee d’Alep
Convol- tous
Scammonee de Convolvulus scammonia L. racine, résine NON
vulaceae organes
Syrie
Scammonee de Syrie
Voir Scammonee
d’Alep

214
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Scammonee du
Ipomoea orizabensis (Pelletam) Ledeb. Ex Convol- tous
Mexique racine, résine NON
Steud. vulaceae organes
Jalap fusiforme
OUI
Schisandra de Chine Schisandra chinensis (Turcz.) Baill. Schisandra sphenanthera
Magnoliaceae fruit Uniquement en
Rhed. & Wils.
MTC

Drimia maritima (L.) Stearn (= Urginea scilla tous


Scille Liliaceae bulbe NON
Steinh.) (= U. maritima (L.) Baker) organes

Sclarée
Voir Sauge sclarée
Scrophularia ningpoensis
Scrophularia auriculata L. (= S. aquatica auct. Scrophula- racine, sommité
Scrofulaire aquatique NON Hemsl.
non L.) riaceae fleurie
Scrophularia buergeriana Miq.
Scrophularia ningpoensis
Scrophula- racine, sommité
Scrofulaire noueuse Scrophularia nodosa L. NON Hemsl.
riaceae fleurie
Scrophularia buergeriana Miq.
OUI
Scutellaire Scutellaria baicalensis Georgi Scutellaria barbata D. Don (S.
Labiaceae racine Uniquement en
rivularis Benth.)
MTC

Seigle Secale cereale L. Poaceae fruit, son NON

Artemisia annua L.
Artemisia anomala S. Moore
Artemisia argyi Lévl. & Vant.
Semen contra Artemisia cina Berg. ex Poljakov Asteraceae capitule non épanoui NON
Artemisia scoparia Waldst. &
Kit.
Artemisia capillaris Thunb.
Cassia senna L. Cassia angustifolia Vahl.
Séné d’Alexandrie ou
(= C. acutifolia (Delile) Batka) Fabaceae foliole, fruit OUI Cassia obtusifolia L.
de Khartoum
(= Senna alexandrina Mill.) Cassia tora L.
Séné de Provence
Voir Globulaire
purgative

215
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Séné de Tinnevelly Cassia obtusifolia L. MTC on utilise les
Cassia angustifolia (Vahl) Batka Fabaceae foliole, fruit OUI
ou de l’Inde Cassia tora L. feuilles séchées
Serpolet feuille, sommité
Thymus serpyllum L. sensu latiore Lamiaceae NON
Thym serpolet fleurie

Simarouba amer Simarouba amara Aubl. Simaroubaceae écorce de racine NON

Simarouba glauca Simarouba glauca DC. partie aérienne


Simaroubaceae NON
fraîche ou sèche*

Menisperma- OUI Sinomenium acutum (Thunb.)


Sinomenium acutum Sinomenium acutum (Thunb.) Rehd. & Wils. tige Uniquement en Rehd. & Wils. var. cinereum
ceae
MTC Rehd. & Wils.

Solidage Solidago gigantea Ait., Asteraceae sommité fleurie NON

Solidage verge d’or


Solidago virgaurea L. Asteraceae sommité fleurie NON
Verge d’or
OUI
Sophora flavescens Ait.
Sophora japonica Sophora japonica L. Fabaceae bouton floral Uniquement en
Sophora tonkinensis Gagnep.
MTC
Souci
Calendula officinalis L. Asteraceae capitule, fleur NON
Souci des jardins
exsudation
Sterculia gommeuse = gomme
Gomme Karaya Sterculia urens Roxb.,
Sterculiaceae de Sterculia, gomme NON Sterculia lychnophora Hance
Gomme M’Bep S. tomentosa Guill.& Perr.
Karaya, gomme
Gomme de Sterculia
M’Bep
Stramoine
Voir Datura
Styrax tonkinensis (Pierre)
Styrax Styrax orientalis L. Styracaceae baume NON
Craib ex Hartw.
Styrax benjoin
Voir Benjoin de
Sumatra

216
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Mais en MTC utilisation
de la résine séchée
Liquidambar orientale Mill., Hamame- Liquidambar formosana aussi pour un remède
Styrax liquide baume § OUI §
L. styraciflua L. lidaceae Hance. mais aussi du fruit
mature séché pour un
autre remède.

Sureau noir Sambucus nigra L. Caprifoliaceae fleur, fruit NON

Tamarinier de l’Inde Tamarindus indica L. Fabaceae pulpe de fruit NON

Curcuma longa L.
Curcuma kwangsinensis S. G.
Lee & C. F. Liang
Temoe-lawacq Curcuma xanthorrhiza Roxb. Zingiberaceae rhizome NON
Curcuma wenyujin Y. H. Chen
&C
Curcuma aeruginosa Roxb.
Thé de Java
Voir Orthosiphon
Thé du Mexique
Voir Chenopode
vermifuge
Thé du Paraguay
Voir Maté
La boisson national
Camellia sinensis (L.) Kuntze chinoise que l'on ne cite
Théier
(= C. thea Link) Theaceae feuille § OUI § même plus dans les
Thé
(= Thea sinensis (L.) Kuntze) livres en médecine
chinoise.
Thlaspi
Voir Bourse à
pasteur
Thuya tous
Thuja occidentalis L. Cupressaceae rameau NON
Cèdre blanc organes

217
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Thymus vulgaris L., feuille, sommité
Thym Lamiaceae NON
T. zygis L. fleurie
Thym serpolet
Voir Serpolet
Tilia platyphyllos Scop.,
T. cordata Mill. (= T. ulmifolia Scop.) (= T.
Tilleul parvifolia Ehrh. ex Hoffm.) (= T. sylvestris Tiliaceae aubier, inflorescence NON
Desf.),
T. x vulgaris Heyne ou mélanges
Tormentille
Voir Potentille
Toute-bonne
Voir Sauge sclarée
Trefle d’eau
Voir Menyanthe
Tussilage tous En MTC utilisation du
Tussilago farfara L. Asteraceae capitule § OUI §
Pas d’âne organes bouton floral séché.

Twa tass Lippia alba (Mill.) N. E. Verbenaceae feuille

Ulmaire
Voir Reine des prés
Uva-ursi
Voir Busserole
Valériane
Valeriana officinalis L. Valerianaceae partie souterraine NON
Herbe aux chats
Velar
Voir Erysimum
Verge d’or
Voir Solidage verge-
d’or

218
PARTIES
PARTIES ESPÈCES DU MÊME
NOMS SCIENTIFIQUES TOXIQUES INDICATIONS
NOMS FRANÇAIS FAMILLE UTILISÉES GENRE UTILISÉES EN REMARQUES
ET SYNONYMES DE LA EN MTC
DE LA PLANTE MTC
PLANTE
Vergerette du Canada
Conyza canadensis (L.) Cronq.
Erigéron Asteraceae partie aérienne NON
(= Erigeron canadensis L.)
Vergerolle
Vergerolle
Voir Vergerette du
Canada
Scrophula-
Veronique mâle Veronica officinalis L. sommité fleurie NON
riaceae
Aloysia triphylla (L’Herit.) Britton
Verveine odorante Verbenaceae feuille NON
(= Lippia citriodora H.B.K.)
Partie aérienne séchée
Verveine officinale Verbena officinalis L. Verbenaceae partie aérienne § OUI §
en MTC

Viburnum Viburnum prunifolium L. Caprifoliaceae écorce de tige NON

Vigne rouge Vitis vinifera L. Vitaceae feuille NON

Viola calcarata L.,


Violette V. lutea Huds., Violaceae fleur NON Viola prionantha Bunge.
V. odorata L.
Violette tricolore
Voir Pensée
sauvage
graine dite « noix tous
Vomiquier Strychnos nux vomica L. Loganiaceae § OUI § Strychnos pierriana A. W. Graine séchée en MTC
vomique » organes
* Usage cutané
Plantes utilisées ayant aussi un usage alimentaire ou condimentaire.

219
ANNEXE 3

LISTE B DES PLANTES DE LA PHARMACOPÉE FRANÇAISE (PLANTES MÉDICINALES UTILISÉES


TRADITIONNELLEMENT EN L’ÉTAT OU SOUS FORME DE PRÉPARATION DONT LES EFFETS
INDÉSIRABLES POTENTIELS SONT SUPÉRIEURS AU BÉNÉFICE THÉRAPEUTIQUE ATTENDU)

220
NOMS SCIENTIFIQUES ET PARTIES UTILISEES DE INDICATIONS ESPECES DU MEME GENRE
NOMS FRANCAIS FAMILLE REMARQUES
SYNONYMES LA PLANTE EN MTC UTILISEES EN MTC

Aconits Aconitum sp., notamment


Aconit napel Aconitum napellus L.
OUI Aconitum coreanum Rap.
Aconit à grandes fleurs Aconitum variegatum L. (= A.
Ranunculaceae partie souterraine Pour les esp. Aconitum kusnezoffii

 Reichb.
Aconit anthore cammarum L.)
ci-contre Aconitum carmichaeli Debx.
Aconit salutifère Aconitum anthora L.
Aconit féroce Aconitum ferox Wall
Acorus sp.,
notamment Acorus calamus L. sauf
Acororus A. c. var. americanus Araceae rhizome OUI
Acorus tatarinowii Schott,
Acorus gramineus Sol. ex Aiton
Actee en épi
Herbe de Actaea spicata L. Ranunculaceae partie souterraine NON
Saint-Christophe
Prunus armeniaca L.
Prunus armeniaca L. var. ansu
Maxim.
Prunus sibirica L.
Prunus mandshurica (Maxim.)
Koehne.
Prunus dulcis (Mill.) D.A. Webb var. Prunus humilis Bge.
Amandier amer Rosaceae graine NON
amara (DC.) Buckheim Prunus japonica Thunb.
Prunus triloba Lindl.
Prunus pedunculata (Pall.) Maxim.
Prunus mume Sieb. & Zucc.
Prunus persica (L.) Batsh.
Prunus davidiana (Carr.) Franch.
Prunus pseudocerasus Lindl.

Ancolie vulgaire Aquilegia vulgaris L. Ranunculaceae partie aérienne NON

Anemone des bois Anemone altaica Fisch. ex C. A.


Anemone Sylvie Anemone nemorosa L. Ranunculaceae fleur, fruit NON Mey.
Sylvie Anemone raddeana Regel
sécrétion naturelle :
Araroba Andira araroba Aguiar. Fabaceae NON
araroba

221
NOMS SCIENTIFIQUES ET PARTIES UTILISEES DE INDICATIONS ESPECES DU MEME GENRE
NOMS FRANCAIS FAMILLE REMARQUES
SYNONYMES LA PLANTE EN MTC UTILISEES EN MTC

Argemone Mexicana L. (= A. Spinosa


Argemone mexicana Papaveraceae racine NON
Moench.)

Aristolochia contorta Bge.


A

ristolochia debilis Sieb. & Zucc.
Aristolochia fangchi Y. C. Wu ex L.
Aristoloche Aristolochia clematitis L. Aristolochiaceae feuille NON
D. Chow & S. M. Hwang.
Aristolochia manshuriensis Kom.
Aristolochia mollissima Hance.
Arthanite
Voir Cyclamen
d’Europe
Arum
Gouet serpentaire Arum sp., notamment
Serpentaire Dracunculus vulgaris Schott (= Arum
Araceae partie souterraine NON
commune dracunculus L.) Arum maculatum L.
Gouet (= A. vulgare Lam.)
Pied de veau
Asarum heterotropoides

 Fr. Schmidt
var. mandshuricum Kitag.
Asaret d’Europe Asarum europaeum L. Aristolochiaceae feuille, partie souterraine NON Asarum sieboldii

 Miq.
Asarum sieboldii Miq. var.
seoulense Nakai
Vincetoxicum hirundinaria Medik.
Asclépiade
(= V. officinale Moench), Asclepiadaceae partie souterraine NON
Dompte-venin
(= Asclepias vincetoxicum L.)
Saussurea costus (Falc.) Lipsch. (=
Saussurea lappa C.B. Clarke) (= OUI
Aucklandia Aucklandia lappa Decne.) (= Asteraceae racine Uniquement en
Aucklandia costus Falc.) MTC

Badianier Illicium sp. MTC utilisation de l'écorce


sauf Badianier de Illiciaceae fruit = badiane OUI Illicium difengpi B. N. Chang
sauf Illicium verum Hook. f. de racine séchée I. difengpi
Chine

222
NOMS SCIENTIFIQUES ET PARTIES UTILISEES DE INDICATIONS ESPECES DU MEME GENRE
NOMS FRANCAIS FAMILLE REMARQUES
SYNONYMES LA PLANTE EN MTC UTILISEES EN MTC

Berce
Heracleum sphondylium L. Apiaceae partie souterraine NON Heracleum hemsleyanum Diels.
Berce (grande)
Strychnos nux-vomica

 L.
Bois de couleuvre Strychnos colubrina L. Loganiaceae bois NON
Strychnos pierriana A. W.
Brucée
Brucea antidysenterica Lam. Simaroubaceae écorce NON Brucea javanica Merr.
antidysenterique
Bryone Bryonia cretica L.
Cucurbitaceae partie souterraine NON
Couleuvrée ssp. dioica (Jacq.) Tutin
Anchusa officinalis L.,
Buglosse Boraginaceae feuille, fleur NON
A. italica Retz

Buis Buxus sempervirens L. Buxaceae feuille NON

Cascarille officinale Croton eluteria (L.) W. Wright. Euphorbiaceae écorce NON

Cèdre rouge
Thuja plicata Donn ex D. Don Cupressaceae bois NON
Thuya
Prunus armeniaca L.
Prunus armeniaca L. var. ansu
Maxim.
Prunus sibirica L.
Prunus mandshurica (Maxim.)
Koehne.
Prunus mahaleb L. (= Cerasus Prunus humilis Bge.
Cerisier mahaleb Rosaceae graine NON
mahaleb (L.) Mill.) Prunus japonica Thunb.
Prunus triloba Lindl.
Prunus pedunculata (Pall.) Maxim.
Prunus mume Sieb. & Zucc.
Prunus persica (L.) Batsh.
Prunus davidiana (Carr.) Franch.
Prunus pseudocerasus Lindl.

223
NOMS SCIENTIFIQUES ET PARTIES UTILISEES DE INDICATIONS ESPECES DU MEME GENRE
NOMS FRANCAIS FAMILLE REMARQUES
SYNONYMES LA PLANTE EN MTC UTILISEES EN MTC

Prunus armeniaca L.
Prunus armeniaca L. var. ansu
Maxim.
Prunus sibirica L.
Prunus mandshurica (Maxim.)
Koehne.
Prunus padus L. (= Cerasus padus Prunus humilis Bge.
Cerisier putiet Rosaceae écorce NON
(L.) DC.) Prunus japonica Thunb.
Prunus triloba Lindl.
Prunus pedunculata (Pall.) Maxim.
Prunus mume Sieb. & Zucc.
Prunus persica (L.) Batsh.
Prunus davidiana (Carr.) Franch.
Prunus pseudocerasus Lindl.
Cévadille
Schoenocaulon officinale A. Gray Liliaceae fruit, graine NON
Sévadille
Lonicera japonica

 Thunb.
En MTC on utilise aussi les
Lonicera hypoglauca

 Miq.
Chevrefeuilles Lonicera sp. Caprifoliaceae fleur OUI tiges séché de Lonicera
Lonicera confusa

 DC.
Japonica
Lonicera dasystyla Rehd.
Ciguë (grande)
Conium maculatum L. Apiaceae fruit NON
Ciguë officinale
Ciguë (petite)
Aethusa cynapium L. Apiaceae feuille NON
Ciguë fétide
Ciguë aquatique
Voir Ciguë vireuse
Ciguë d’eau
Voir Ciguë vireuse
Ciguë fétide
Voir Ciguë (petite)
Ciguë officinale
Voir Ciguë (grande)

224
NOMS SCIENTIFIQUES ET PARTIES UTILISEES DE INDICATIONS ESPECES DU MEME GENRE
NOMS FRANCAIS FAMILLE REMARQUES
SYNONYMES LA PLANTE EN MTC UTILISEES EN MTC

Ciguë vireuse
Ciguë aquatique Cicuta virosa L. Apiaceae partie aérienne NON
Ciguë d’eau

Cissampelos pareira Cissampelos pareira L. Menispermaceae feuille NON

Clematis armandii

 Franch.


Clematis montana Buch. Ham.
Clématite des haies Clematis chinensis

 Osbeck.
Herbe aux gueux Clematis vitalba L. Ranunculaceae feuille NON Clematis uncinata

 Champ.
Vigne blanche Clematis manshurica
 Rupr.
Clematis hexapetala

 Pall.
Clematis finetiana Lévl. & Vant.

Cocaier Erythroxylum coca Lam. et varietes Linaceae feuille = coca NON

Cocillana Guarea rusbyi (Britt.) Rusby Meliaceae écorce de tige NON

Colchique d’Illyrie
Colchicul variegatum L. Liliaceae tous organes NON
Hermodacte
Jateorhiza palmata (Lam.) Miers.
Colombo Menispermaceae racine NON
(= Chasmanthera palmata Baill.)

Coloquinte Citrullus colocynthis (L.) Schrad. Cucurbitaceae fruit NON Citrullus lanatus Mansfeld.

Couleuvrée
Voir Bryone
Cropal
Voir Laurose
antidysenterique
Crotons Croton sp., notamment
Croton cathartique En MTC on utilise les fruits
Croton tiglium L. Euphorbiaceae graine, écorce, feuille OUI Croton tiglium L.
Graine de Tilly secs de Croton tiglium
Croton lacciferus L.
Croton porte-laque

225
NOMS SCIENTIFIQUES ET PARTIES UTILISEES DE INDICATIONS ESPECES DU MEME GENRE
NOMS FRANCAIS FAMILLE REMARQUES
SYNONYMES LA PLANTE EN MTC UTILISEES EN MTC

Chondodrendon tomentosum Ruiz &


Pav.,
Curarea toxicofera (Wedd.) Barneby
Menispermaceae Strychnos nux-vomica

 L.
Curares & Krukoff,. extrait NON
Loganiaceceae Strychnos pierriana A. W.
Strychnos toxifera R. H. Schomb.,
S. castelnaeana Wedd.,
S. letalis Barb.
Curcas
Jatropha curcas L. Euphorbiaceae feuille, graine NON
Pignon d’Inde
Cuscute (grande)
Cuscuta europaea L. Convolvulaceae partie aérienne NON Cuscuta chinensis Lamark.
d’Europe
Cuscute épithym
Voir Epithym
Cyclamen d’Europe Cyclamen purpurascens Mill. (= C.
Arthanite Primulaceae partie souterraine NON
europaeum auct.)
Pain de pourceau

Cynoglosse Cynoglossum officinale L. Boraginaceae partie aérienne NON

Daphnés
Daphné bois-gentil Daphne sp., notamment
Mézéron Daphne mezereum L.
Garou Thymeleacae écorce, fruit NON
Daphne gnidium L.
Sainbois
Daphne laureola L.
Daphné lauréole
Laureole commune
En MTC on utilise les
Daturas Datura sp. Datura metel

 L.
Solanaceae feuille OUI bourgeons florales séchés
sauf stramoine sauf D. stramonium L. Datura inoxia Miller
de D. metel et D. inoxa.
Dauphinelle des blés
Voir Pied d’alouette
Digitales Digitalis sp.
Scrophulariaceae feuille NON
sauf Digitale pourprée sauf Digitalis purpurea L.
Dompte-venin
Voir Asclépiade

226
NOMS SCIENTIFIQUES ET PARTIES UTILISEES DE INDICATIONS ESPECES DU MEME GENRE
NOMS FRANCAIS FAMILLE REMARQUES
SYNONYMES LA PLANTE EN MTC UTILISEES EN MTC

Ellébore blanc
Hellébore blanc
Veratrum album L. Liliaceae partie souterraine NON Veratrum nigrum L.
Varaire
Vératre
Ephedra sp., notamment
Ephedra sinica Stapf.
Ephédras
Ephedra intermedia Schrenk & Ephedraceae tige OUI
MaHuang
C.A.Mey.
Ephedra equisetina Bunge
Epithym
Cuscuta epithymum (L.) L. Convolvulaceae partie aérienne NON Cuscuta chinensis Lamark.
Cuscute épithym

Ergot de seigle Claviceps purpurea (Fries) Tuslane Hypocreaceae sclérote NON

Euphorbia ebracteolata Hayata


(racines)
Euphorbia fisheriana Steud.
(racines)
Euphorbia humifusa Willd. (p.
Euphorbes aériennes)
Euphorbia sp. sauf E. hirta L. Euphorbiaceae plante entière OUI
sauf E. hirta Euphorbia supina Raffin. (part.
aériennes)
Euphorbia kansui T. N. Liou ex T. P.
Wang. (racines)
Euphorbia lathyris L. (graines)
Euphorbia pekinensis Rupr.(racines)
Evonymus
Voir Fusain noir
pourpré
Polygonum aviculare L.
Fallopia multiflora (Thunb.) Polygonum bistorta L.
Fallopia multiflora
Haraldson (= Polygonum multiflorum Polygonaceae partie souterraine OUI Polygonum cuspidatum Sieb. &
Polygonum multiflorum
Thunb.) Zucc.
Polygonum orientalis L.

Fève de Calabar Physostigma venenosum Balf. Fabaceae graine NON

227
NOMS SCIENTIFIQUES ET PARTIES UTILISEES DE INDICATIONS ESPECES DU MEME GENRE
NOMS FRANCAIS FAMILLE REMARQUES
SYNONYMES LA PLANTE EN MTC UTILISEES EN MTC

Strychnos nux-vomica

 L.
Fève de Saint-Ignace Strychnos ignatii Berg. Loganiaceae graine NON
Strychnos pierriana A. W.
Pteridium aquilinum (L.) Kuhn (=
Fougère aigle Hyplepidaceae partie souterraine NON
Pteris aquilina L.)
Dryopteris filix-mas (L.) Schott
Fougère mâle Aspidiaceae partie souterraine NON Dryopteris crassirhizoma Nakai.
(= Aspidium filix-mas (L.) Sw.)

Fusain d’Europe Euonymus europaeus L. Celastraceae fruit NON

Fusain noir pourpré


Euonymus atropurpureus Jacq. Celastraceae écorce de racine NON
Evonymus
Garou
Voir Daphnés

Genêt d’Espagne Spartium junceum L. Fabaceae sommité fleurie, fleur NON

Cytisus balansae (Boiss.) Ball


Genêt purgatif (= C.purgans (L.) Spach.) Fabaceae fleur NON
(= Genistapurgans L.)
Genévrier savinier
Juniperus sabina L. Cupressaceae tige feuillée NON
Sabine
Germandrées
Germandree maritime
Marum Teucrium sp., notamment
Germandrée petit Teucrium marum L.
chêne
Teucrium chamaedrys L. Lamiaceae sommité fleurie NON
Germandrée sauvage
Teucrium scorodonia L.
Germandree des bois
Teucrium polium L.
Scorodoine
Germandree
tomenteuse
Gomme gutte
Garcinia hamburyii Hook. f. Clusiaceae gomme-résine NON
Guttier vrai
Gouet serpentaire
Voir Arum

228
NOMS SCIENTIFIQUES ET PARTIES UTILISEES DE INDICATIONS ESPECES DU MEME GENRE
NOMS FRANCAIS FAMILLE REMARQUES
SYNONYMES LA PLANTE EN MTC UTILISEES EN MTC

Gouet
Voir Arum
Graine de Tilly
Voir Crotons
Gratiole
Herbe a pauvre Gratiola officinalis L. Scrophulariaceae partie aérienne fleurie NON
homme
Grémil Lithospermum erythrorrhizon Sieb.
Lithospermum officinale L. Boraginaceae graine NON
Herbe aux perles & Zucc.

Gui Viscum album L. Loranthaceae feuille NON Viscum coloratum (Komar.) Nakai

Guttier vrai
Voir Gomme gutte
Hannebane
Voir Jusquiame
blanche
Héliotrope
Heliotropium europaeum L. Boraginaceae partie aérienne
Herbe aux verrues
Hellebore blanc
Voir Ellebore blanc

Hellebores Helleborus sp. Ranunculaceae partie souterraine

Herbe à la Brinvilliers
Voir Spigelie
anthelminthique
Herbe à pauvre homme
Voir Gratiole
Herbe aux gueux
Voir Clématite des
haies
Herbe aux perles
Voir Grémil

229
NOMS SCIENTIFIQUES ET PARTIES UTILISEES DE INDICATIONS ESPECES DU MEME GENRE
NOMS FRANCAIS FAMILLE REMARQUES
SYNONYMES LA PLANTE EN MTC UTILISEES EN MTC

Herbe aux poux


Voir Staphysaigre
Herbe aux verrues
Voir Héliotrope
Herbe de Saint-
Christophe
Voir Actée en épi
Herbe de Saint-Jacques
Voir Seneçons
Hermodacte
Voir Colchique d’Illyrie
Hièble
Sambucus ebulus L. Caprifoliaceae fruit
Sureau-hieble

If Taxus baccata L. Taxaceae feuille

Ipécacuanha strié
Psychotria emetica L. f. Rubiaceae racine
Psychotrie vomitive
MTC utilisation des graines
Iris Iris sp. Iridaceae rhizome OUI Iris pall var. chinensis Koidz.
de Iris pall var. chinenesis
Jacobée
Voir Seneçons
Exogonium purga (Wender.) Benth.
Jalap tubéreux (= E. purga Lindl.) Convolvulaceae racine, résine NON
(= Ipomoea purga (Wender.) Hayne)

Jusquiame blanche Hyoscyamus albus (L.) Solanaceae partie aérienne NON Hyoscyamus niger L.

Piper kadsura (Choisy) Ohwi


Kawa-kawa
Piper methysticum Forst. Piperaceae partie souterraine NON Piper longum L.
Kava
Piper nigrum L.
Lauréole commune
Voir Daphnes

Laurier rose Nerium oleander L. Apocynaceae feuille NON

230
NOMS SCIENTIFIQUES ET PARTIES UTILISEES DE INDICATIONS ESPECES DU MEME GENRE
NOMS FRANCAIS FAMILLE REMARQUES
SYNONYMES LA PLANTE EN MTC UTILISEES EN MTC

Prunus armeniaca L.
Prunus armeniaca L. var. ansu
Maxim.
Prunus sibirica L.
Prunus mandshurica (Maxim.)
Koehne.
Prunus humilis Bge.
Laurier-cerise Prunus laurocerasus L. Rosaceae feuille fraîche NON
Prunus japonica Thunb.
Prunus triloba Lindl.
Prunus pedunculata (Pall.) Maxim.
Prunus mume Sieb. & Zucc.
Prunus persica (L.) Batsh.
Prunus davidiana (Carr.) Franch.
Prunus pseudocerasus Lindl.
Laurose Wrightia zeylanica R. Br.
antidysentérique Apocynaceae écorce NON
(= Nerium antidysentericum L.)
Cropal

Lin purgatif Linum catharticum L. Linaceae graine NON Linum usitatissimum L.

Liseron des haies Calystegia sepium (L.) R. Br.


Convolvulaceae partie souterraine NON
Liseron (grand) (= Convolvulus sepium L.)

Liseron méchoacan Convolvulus mechoacana Vitman Convolvulaceae partie souterraine NON

Mandragora officinarum L. (= M.
Mandragore officinale Solanaceae partie souterraine NON
autumnalis Bertol.)
Mahuang
voir Ephedra
Marum
Voir Germandrees

Mercuriale annuelle Mercurialisannua L. Euphorbiaceae feuille, plante entière NON

Mézéron
Voir Daphnés
Momordica cochinchinensis (Lour)
Momordique balsamine
Momordica balsamina L. Cucurbitaceae fruit NON Spreng.
Pomme de merveille
Momordica grosvenori Swingle

231
NOMS SCIENTIFIQUES ET PARTIES UTILISEES DE INDICATIONS ESPECES DU MEME GENRE
NOMS FRANCAIS FAMILLE REMARQUES
SYNONYMES LA PLANTE EN MTC UTILISEES EN MTC

Mouron rouge Anagallis arvensis L. Primulaceae plante entière NON

Muguet Convallaria majalis L. Liliaceae feuille NON

Narcisses Narcissus sp., notamment


Amaryllidaceae partie souterraine NON
Narcisse des prés Narcissus pseudonarcissus L.

Nigelle des champs Nigella arvensis L. Ranunculaceae graine NON

Oenanthe safranée Oenanthe aquatica (L.) Poir.


Apiaceae partie souterraine NON
Phellandrie aquatique (= O. phellandrium Lam.)
Alkanna tinctoria Tausch
Orcanette Boraginaceae racine NON
(= Anchusa tinctoria L.)
Pain de pourceau
Voir Cyclamen
d’Europe
Palma christi
Voir Ricin
Pervenche tropicale
Pervenche de feuille fraîche et sèche
Catharanthus roseus (L.) G. Don Apocynaceae OUI
Madagascar (sauf usage cutané)
Pervenche rose
Petasites hybridus (L.) Gaertn.,
Pétasite Meyer & Scherb. Asteraceae feuille
(= P. officinalis Moench)
Phellandrie aquatique
Voir Oenanthe
safranée
En MTC utilisation de racine
Phytolacca americana L. (= P.
Phytolaque Phytolaccaceae fruit OUI Phytolacca acinosa Roxb. séchée de P. americana et
decandra L.)
P. acinosa.
Pied d’alouette Consolida regalis Gray (= Delphinium
Ranunculaceae partie aérienne fleurie
Dauphinelle des blés consolida L.)
Pied de veau
Voir Arum

232
NOMS SCIENTIFIQUES ET PARTIES UTILISEES DE INDICATIONS ESPECES DU MEME GENRE
NOMS FRANCAIS FAMILLE REMARQUES
SYNONYMES LA PLANTE EN MTC UTILISEES EN MTC

Pignon d’Inde
Voir Curcas

Podophylle Podophyllum peltatum L. Berberidaceae résine, rhizome

Polygonum multiflorum
voir Fallopia multiflora

Pomme de merveille
Voir Momordique
balsamine

Prêle d’hiver Equisetum hiemale L. Equisetaceae partie aérienne OUI

Prêle des marais Equisetum palustre L. Equisetaceae partie aérienne NON Equisetum hiemale L.

Psychotrie vomitive
Voir Ipecacuanha strié
Pulmonaria officinalis L.,
Pulmonaire Boraginaceae feuille
Pulmonaria affinis Jord.

Renoncules Ranunculus sp. Ranunculaceae plante entière

Ricin
Ricinus communis L. Euphorbiaceae graine OUI
Palma christi
Roure des corroyeurs
Voir Sumac des
corroyeurs
Sabine
Voir Genévrier savinier
Sainbois
Voir Daphnés
Pouteria Sapota (Jacq.) H. E Moore
Sapote Sapotaceae Graine NON
& Stearn
Sassafras albidum (Nutt.) Nees
Sassafras Lauraceae bois de racine NON
(= Laurus sassafras L.)

233
NOMS SCIENTIFIQUES ET PARTIES UTILISEES DE INDICATIONS ESPECES DU MEME GENRE
NOMS FRANCAIS FAMILLE REMARQUES
SYNONYMES LA PLANTE EN MTC UTILISEES EN MTC

Sceau de Notre-Dame
Voir Tamier
Polygonatum cyrtonema Hua.
Polygonatum odoratum (Mill.) Druce 
Polygonatum sibiricum

 Red.
Sceau de Salomon Liliaceae rhizome OUI
(= P. vulgare Desf.) Polygonatum kingiamum Coll. &
Hemsl.

Scille de l’Inde Drimia indica (Roxb.) J.P. Jessap Liliaceae bulbe

Scorodoine
Voir Germandrées
Sénecons
Sénecon de Jacob Senecio sp., notamment
Sénecon de Saint- Senecio jacobaea L.
Jacques
Cineraria maritima L. (= Senecio Asteraceae partie aérienne NON
Herbe de Saint-Jacques
bicolor (Willd.) Tod.)
Jacobée
Senecio vulgaris L.
Sénecon maritime
Senecon commun
Serpentaire commune
Voir Arum
Sévadille
Voir Cévadille
OUI
Sophora flavescens Aiton Sophora japonica L.
Sophora flavescens Fabaceae racine Uniquement en
(= S. angustifolia Sieb. & Zucc.) Sophora tonkinensis Gagnep.
MTC
Spigélie
anthelminthique Spigelia anthelmia L. Loganiaceae partie aérienne NON
Herbe à la Brinvilliers

Spigélie du Maryland Spigelia marylandica L. Loganiaceae partie aérienne NON

Staphysaigre
Delphinium staphisagria L. Ranunculaceae graine NON
Herbe aux poux
OUI
Stéphania Stephania tetrandra S. Moore Menispermaceae racine Uniquement en
MTC

234
NOMS SCIENTIFIQUES ET PARTIES UTILISEES DE INDICATIONS ESPECES DU MEME GENRE
NOMS FRANCAIS FAMILLE REMARQUES
SYNONYMES LA PLANTE EN MTC UTILISEES EN MTC

Strophanthus gratus (Wall. & Hook.)


Strophanthus Baill., Apocynaceae graine NON
S. hispidus DC., S. kombe Oliv.
Rhus chinensis

 Mill.
Sumac des corroyeurs Rhus potaninii

 Maxim.
Rhus coriaria L. Anacardiaceae feuille NON
Roure des corroyeurs Rhus punjabensis Steu. var. sinica
(Diels) Rehd. & Wils.

Sumac vénéneux Toxicodendron radicans (L.) Kuntz.. Anacardiaceae feuille NON

Sureau-hièble
Voir Hièble
Sylvie
Voir Anémone des
bois
Tamier
Sceau de Notre-Dame Tamus communis L. Dioscoraceae rhizome NON
Taminier
Taminier
Voir Tamier

Tanaisie Tanacetum vulgare L. Asteraceae sommité fleurie NON

Thapsia Thapsia garganica L. Apiaceae racine, résine NON

Thevetia peruviana Thevetia peruviana (Pers.) K. Schum Apocynaceae Partie aérienne NON

Thuya
Voir Cèdre rouge
Ipomoea turpethum R. Br.
Turbith végétal (= Operculina turpethum (L.) Silva Convolvulaceae partie souterraine NON
Manso)
Varaire
Voir Ellébore blanc
Vératre
Voir Ellébore blanc

235
NOMS SCIENTIFIQUES ET PARTIES UTILISEES DE INDICATIONS ESPECES DU MEME GENRE
NOMS FRANCAIS FAMILLE REMARQUES
SYNONYMES LA PLANTE EN MTC UTILISEES EN MTC

Vératres Veratrum sp. Liliaceae partie souterraine OUI Veratrum nigrum L.

Vigne blanche
Voir Clématite des
haies

Violette émétique Ionidium ipecacuanha Vent. Violaceae racine NON

Vipérine commune Echium vulgare L. Boraginaceae partie aérienne NON

Withania Withania somnifera (L.) Dunal Solanaceae racine NON

236
SERMENT DE GALIEN

237
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