Evaluation Et Choix D'un Projet D'investissement
Evaluation Et Choix D'un Projet D'investissement
Evaluation Et Choix D'un Projet D'investissement
MIRA de Bejaia
Faculté des Sciences Economiques Commerciales et des Sciences de
Gestion
Département des Sciences de Gestion
Cas de « SPA »
Promotion 2016/2017
REMERCIEMENTS
Nous remercions Allah, le tout puissant de nous avoir accordé santé, force et
courage afin d’accomplir ce modeste travail.
Nous tenons à remercier notre promoteur MME MEKLAT pour ses orientations
ainsi que sa disponibilité tout au long de ce travail.
Nous remercions également tout le personnel de l’entreprise CEVITAL SPA de
BEJAIA pour leurs accueils et leurs encadrements tout au long de notre stage à
leur tête notre encadreur Mr TOUNES Mourad pour leurs gentillesses, leurs
conseils ainsi leurs aident pour amener en meilleur notre travail.
Enfin nous remercions tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la
réalisation de ce travail.
Dédicaces
A ma femme, pour son soutient et le sacrifice qu’elle m’a ressenti, son grand
A mon chère et adoré fils YOUNES, sans oublier mes chers frères chère sœur
A tous mes amis qui ont fait preuve d’une amitié sincère.
Mohamed
A mon tour
A tous mes amis qui ont fait preuve d’une amitié sincère
WALID
Liste abréviations
AN : annuité
BFR : besoin en fonds de roulement
CAF : capacité d’autofinancement
CA : chiffre d’affaire
VRI : valeur résiduelle des investissements
TMR : taux moyen de rentabilité
DRS : délai de récupération simple
VAN : valeur actuelle nette
TIR : taux interne de rentabilité
IPA : indice profitabilité actualisé
DR : délai de récupération
CF : cash-flow générés
IP : indice de profitabilité
CFA : cash-flow Actualisé
TRI : taux de rentabilité interne
EBE : excédent brute d’exploitation
VAN : valeur actuelle nette des fonds propres
TIRA : taux de rentabilité actualisé
DRA : délai de récupération actualisé
CP : capitaux propres
VNC : valeur nette comptable
IBS : impôt sur le bénéfice des sociétés
RBFR : récupération de besoin en fonds de roulement
VR : valeur résiduelle
I0 : valeur de l’investissement
n : année en cours
T : taux d’actualisation
K : ordre d’année
CI : capital investi
Sommaire
Introduction générale :…………………………………………………………………………3
Chapitre I : Généralité et concepts de base sur les investissements…………...………….……5
Section 1 : notions générales sur les investissements : .…………………………………….....5
1.1) Définition :………………………………………………………………………………5
1.2) Typologies des
investissements :……………………………………………..…………6
1.3) Liens existants entre plusieurs
investissements :……………………………………..…7
1.4) Les caractéristiques d’un
investissement :…………………………………………..…..8
1.5) La notion d’amortissement :… ……………………………………………………..…..9
1.6) Le projet d’investissement :………………………………………………………..…..10
1.7) Les risques liés au projet d’investissement :………………………………………..….12
Section 2 : Les modes de financement des investissements :…………………..………….....14
2.1) Les financements par les fonds propres :………………………………………………14
2.2) Les financements par endettement :……………………………………………………16
2.3) Les financements par quasi fonds propres :……………………………...……………..17
capital :……………….….40
l’entreprise :……………………………………………………......51
Le choix d’investissement constitue en fait des décisions stratégiques qui doivent être
prise dans la politique générale puis financière , préalablement ceci doit être étudie dans un
contexte de certitude , afin de faciliter la compréhension des outils essentiels à l’analyse des
projets de dépenses en capital, puis définit en terme d’objectifs de croissance de rentabilité et
d’autonomie financière.
Ensuite, les décisions d’investissement sont traités en considérant Les flux monétaires nets
futurs d’un projet d’investissement peuvent fluctuer en raison des variations imprévues de
l’activité économique générale, et de leurs conséquences sur les ventes et sur la rentabilité de
l’entreprise.
3
INTRODUCTION GENERALE
Pour mener a bien notre étude et répondre à nos questions de recherche nous avons
prie comme hypothèses :
« L’entreprise Cevital SPA procède à une évaluation financière avant tout projet
d’investissement par le biais des critères de rentabilité pour sa réalisation ».
La démarche entrepris pour l’élaboration de ce travail s’est débuté par une recherche
documentaire et bibliographique traitant des concepts relatifs à l’évaluation et choix
d’investissement, puis nous avons effectué une collecte de données menés chez l’entreprise
CEVITAL SPA afin de mieux répondre à notre problématique.
4
CHAPITRE I : Généralités sur les investissements
Pierre Cabane < L’essentiel de la finance a l’usage du manager, 2éme édition,, paris, mars 2005,p234
5
CHAPITRE I : Généralités sur les investissements
6
CHAPITRE I : Généralités sur les investissements
Pierre Cabane < L’essentiel de la finance a l’usage du manager,2éme édition, , paris, mars 2005,p236
Nathalie Traverdet-popiolek , «Guide Du Choix D’investissement » ,Edition D’organisation, Paris, Juin 2006,
p12
7
CHAPITRE I : Généralités sur les investissements
8
CHAPITRE I : Généralités sur les investissements
Avant d’aborder les techniques utilisables, il faut rappeler la double signification des
dotations aux amortissements:
- les différentes dotations permettent d’abord l’étalement d’une dépense dont les effets
dépassent largement le cadre d’un exercice (notion même de l’investissement)
- ces mêmes dotations, une fois cumulées, permettent de renouveler l’immobilisation, de
manière à maintenir constante la capacité de production.
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CHAPITRE I : Généralités sur les investissements
- Amortissement dégressif :
L’amortissement dégressif est un mode d'amortissement prévu par les textes fiscaux. Il
doit faire l'objet d'une comptabilisation dans les comptes de l'entreprise pour permettre sa
déduction du résultat fiscal .C'est un amortissement accéléré qui se calcule sur la valeur
résiduelle du bien. Retardant l’amortissement, risque de gêner l’adaptation au progrès
technique et conduit à charger exagérément les derniers exercices (amortissement élevé,
s’ajoutant à des charges d’entretien importantes)
- Amortissement progressif :
L’amortissement progressif est un mode qui conduit a une charge croissante sur la
durée d’utilité de l’actif, ce type offre des possibilités d'autofinancement réduites aux
entreprise durant les premières années de la période d'amortissement.
L'amortissement progressif est accordé aux entreprises qui ont formulé une demande d'option
jointe à leur déclaration annuelle des résultats. La demande d'option n'implique pas
d'autorisation de la part de l'administration fiscale.
- Amortissement par unité de production :
L’amortissement par unité de production donne lieu a une charge basé sur l’utilisation
ou la production prévue de l’actif, le calcule se fait après l’estimation de durée de l’utilisation
exprimée en unités d’activité.
10
CHAPITRE I : Généralités sur les investissements
La finalité du projet (cohérence) : peut concerner plus particulièrement l’un de ces trois
éléments : la création d’un bien, la conquête d’un marché et le changement technologique.
Il existe également la notion de système projet .Celui-ci regroupe quatre pôles (ou
acteurs)
- le projet;
- le porteur (initiateur de l’idée);
- les ressources nécessaires (financières, humaines...);
- l’environnement, par les influences qu’il exerce (problèmes d’impact).
Il est important de bien distinguer l’investissement et le placement.
Le placement est une opération de financement (direct ou indirect) d’un
investissement. Il sera indirect lorsqu’il concernera un organisme qui financera lui-même
l’investissement. L’investissement est une création de richesse.
Rober Hodayer, « Evaluation financière des projets», 2eme Edition, Paris, P312
11
CHAPITRE I : Généralités sur les investissements
- Objectifs de coût :
La politique des couts est l’objectif de bon nombre de projets car c’est un
élément capital qui permet une marge de manœuvre en matière de politique de prix qui est à
son tour redoutable instrument de la stratégie commerciale . Cet objectif consiste à
réduire au maximum, les coûts de revient d’un produit
- Objectif de qualité:
L’entreprise doit garantir un certain niveau de qualité qu’est indispensable pour se
positionner dans un environnement concurrentiel exigeant.
La réalisation de cet objectif oblige l’entreprise à consacrer plus de temps et par conséquence
plus de couts, ce qui contredit les deux objectifs cités précédemment. Donc elle sera forcée
de les exclure, car leur coexistence est difficile voir carrément impossible
1.7) Typologie des risques possibles dans un projet
_______________________________________________________
Rober Hodayer, « Evaluation financière des projets», 2eme Edition, Paris, P312, JACKY (K), « le choix des
investissements », Ed.Dunod, paris, 2003, p.12.
12
CHAPITRE I : Généralités sur les investissements
13
CHAPITRE I : Généralités sur les investissements
Une fois le choix du projet d’investissement est effectué, il reste bien souvent pour
l’entreprise à déterminer le meilleur mode de financement.
L’un des principaux paramètres de la décision de financement est le choix des sources de
financement qui permettent de mieux réaliser les objectifs de l’entreprise, notamment la
maximisation de sa valeur et la minimisation du coût de son capital.
Pour que le choix soit pertinent, il est indispensable de connaître, au préalable, l’ensemble des
sources de financement possibles ainsi que leurs caractéristiques.
d’actifs Subventions
_____________________________________________
Rober Houdayer, « Evaluation financière des projets», 2eme Edition, Paris, P312 JACKY (K), « le choix des
investissements », Ed.Dunod, paris, 2003, p.12.
14
CHAPITRE I : Généralités sur les investissements
15
CHAPITRE I : Généralités sur les investissements
Signalons également le système de lease-back, par lequel une entreprise cède des
immobilisations à une société de crédit-bail pour les lui relouer ensuite. Ce système permet à
l’entreprise cédante de récupérer des fonds et d’alléger sa structure financière, mais l’oblige
par ailleurs à s’engager envers l’acquéreur sur la durée de la location et le montant des loyers.
Les équipements, constructions, terrains, machines, etc., qui sont en crédit-bail n’apparaissent
pas au bilan, mais les engagements de crédit-bail doivent figurer dans l’annexe aux comptes.5
Pierre Cabane < L’essentiel de la finance a l’usage du manager, 2émé édition, paris, mars 2005, p216
16
CHAPITRE I : Généralités sur les investissements
____________________________________________
CONSO (P) HAMICI (F), « Gestion financière de l’entreprise », Ed. Dunod, 10eme Editions, Paris, 1999 ,2002
17
CHAPITRE I : Généralités sur les investissements
3.1.4) Utiliser les critères de choix comme des outils d’aide à la décision :
Les critères présentés (délai de récupération - valeur actuelle nette -indice de
profitabilité - taux interne de rendement) doivent être considérés comme des outils d’aide à la
décision. Il est indispensable de les utiliser, mais ils ne se suffisent pas en eux-mêmes. La
sélection des investissements doit se faire en utilisant des critères complémentaires au seul
aspect financier.
6
A Boughaba Cours d’Analyse d’ Evaluation de projets, Editions BERTI 2005, p17
18
CHAPITRE I : Généralités sur les investissements
19
CHAPITRE I : Généralités sur les investissements
✓ Les états du monde qui affectent les conséquences du projet sont connues et
probabilisables de manière objective ; on parle de décision en univers risqué,
✓ Les états du monde sont connus mais non probabilisables objectivement ; cela
signifie que l’on ne connaît pas leur probabilité d’occurrence mais on peut l’estimer
de manière subjective en demandant par exemple l’avis d’experts. Dans ce cas, on
parle de décision en univers incertain. On dit qu’il y a « un risque sur le risque ».
✓ Enfin, les états du monde sont inconnus et non probabilisables ; on parle de décision
dans l’ignorance.
C’est dans ce cas, que l’on peut être amené à faire appel au principe de précaution
qui est relatif aux mesures qui peuvent être prises en cas d’incertitude scientifique pour
prévenir un risque de dommage à l’environnement ou à la santé.
_______________________________________________
A Boughaba Cours d’Analyse d’ Evaluation de projets, Editions BERTI 2005, p18
20
CHAPITRE I : Généralités sur les investissements
__________________________________
Pierre Cabane < L’essentiel de la finance a l’usage du manager,2émé édition, , paris, Mars 2005,p216 ,
A Boughaba ,Cours d’Analyse d’ Evaluation de projets, Editions BERTI, p18
21
CHAPITRE I : Généralités sur les investissements
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CHAPITRE II : Evaluation financière d’un projet
d’investissement
23
CHAPITRE II : Evaluation financière d’un projet
d’investissement
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CHAPITRE II : Evaluation financière d’un projet
d’investissement
CA
-Charges décaissables
EBE
-IBS
CAF
Le calcul des FNT doit se faire indépendamment du mode de financement envisage pour
leprojet. Il ne faut pas tenir compte de la manière de financement de l’investissement. Il faut
regarder si l’investissement est rentable.
Les FNT doivent être calcules aprèsimpôts sur les bénéfices. L’impôt sur les bénéfices fait
partieintégrante des décaissements du projet.
TABLEU N° : 03Méthode de calcule des FNT
Année 1 2 3
PRODUITS :
+ CA CA1 CA 2 CA 3
+PRIX DE CESSION X
CHARGES
-CHARGES VARIABLES
-CHARGES FIXES
-DAP
-VNC
RESULTAT AVANT IMPOT
IMPÖTS SUR BENEFICES
RESULTAT NET
+ DAP
+RECUPERATION DU BFR
FLUX NET DE TRESORERIE
_________________________________________________________________________________________
_Hubert de la Bruslerie, Analyse financière. Information financière, diagnostic et évaluation, 4o Ed, Dunod,
paris, 2010, p177..
25
CHAPITRE II : Evaluation financière d’un projet
d’investissement
La notion d’actualisation :
Lorsqu’une entreprise souhaite investir, elle a souvent le choix entre plusieurs
immobilisations ayant à peu près la même utilité.
l’investissement parmi plusieurs puis, dans un 2ème temps, elle devra choisir un mode de
financement parmi plusieurs (autofinancement, emprunt, crédit bail, location…).
Pour choisir un investissement, nous n’étudierons les critères fondés sur la rentabilité
financière du projet, L’évaluation financière est la phase de l’étude d’un projet qui permet
d’analyser si ce projet est rentable et dans quelles conditions.
_Hubert de la Bruslerie, Analyse financière. Information financière, diagnostic et évaluation, 4o Ed, Dunod,
paris, 2010, p177. HOUDAYER(R), Evaluation financière des projets, Ed Economica, paris, 1999, p. 30.
26
CHAPITRE II : Evaluation financière d’un projet
d’investissement
En avenir certain, le montant des taux d’intérêt ainsi que les valeurs des flux de
trésorerie prévisionnels, et plus généralement de tous les paramètres d’un projet
d’investissement, sont connus avec certitude.
1).1) La valeur actuelle nette (VAN) :
Cette méthode d’évaluation de la rentabilité consiste à comparer la dépense initiale notée
I à la valeur actuelle des revenus attendus (R1 à RN) pendant la durée de vie de
l’investissement (notée N).
On considère qu’un investissement est rentable si sa VAN des flux économiques de
trésorerie prévus (actualisés à un taux choisi par l’entreprise) est positive. Le montant de la
VAN dépend donc du taux d’actualisation retenu.
1).1).1)Définition de la VAN :
La VAN est la différence entre les cash-flows actualisés sur la durée de vie du projet et
les capitaux investis :VAN= cash-flows actualisés – Investissement initial
Avec :
I0 : le capital investie ;
27
CHAPITRE II : Evaluation financière d’un projet
d’investissement
VAN>0 VAN<0
100
80
60
40
20
Pour qu’un projet d’investissement soit acceptable, sa VAN doit être strictement
positif. Ce projet est d’autant plus intéressant que sa VAN est élevé. Entre plusieurs projets,
on choisit celui qui possède la plus forte VAN.
Dans le cadre d’un investissement différé, la VAN s’écrit :
, m : l’échéance des périodes d’investissement.
28
CHAPITRE II : Evaluation financière d’un projet
d’investissement
RT : le remboursement l’année à t ;
T : le taux d’imposition ;
: le taux d’intérêt d’un emprunt classique avant impôt ou le taux de rentabilité requis
par les créanciers.
Pour qu’un projet soit acceptable, il faut que son IP soit supérieur à 1, lorsque
plusieursprojets d’investissements sont possibles, on retient celui qui possède l’indice le plus
fort, à condition toutefois qu’il soit supérieur à 1.
29
CHAPITRE II : Evaluation financière d’un projet
d’investissement
En termes d’analyse, l’IP peut être supérieur ou inférieur à l’unité. Lorsqu’ il est
supérieur à 1, l’IP suggère un investissement rentable, créateur de valeur. Inversement, un IP
inférieur à 1 suggère un investissement non rentable, destructeur de valeur.
IP> 1 : projet rentable, créateur de valeur ;
IP< 1 : projet non rentable, destructeur de valeur ;
Parmi deux ou plusieurs projets, celui dont l’indice de profitabilité est le plus élevé sera
retenue.
____________________________
Pierre CABANE, « L’essentiel de la finance », 2eme éditions d’organisation, Paris 2005, ROBERT
HOUDAYER, Evaluation financière de projets Edition Economica PARIS 1999
1).3) Le taux de rentabilité interne (TRI):
Pour avoir un projet d’investissement rentable il faut qu’on calcule ce taux de
rentabilité et on le compare avec le taux d’actualisation utilisé à cet investissement.
1).3).1)Définition de TRI :
Le taux interne de rentabilité TIR est le taux pour lequel la valeur actuelle nette est nulle.
Autrement dit, c’est le taux qui rend égaux le montant de l’investissement et les cash-flows
induits par ce même investissement.
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CHAPITRE II : Evaluation financière d’un projet
d’investissement
VAN
VAN>0 VAN<0
100
80
40
Le TRI peut être supérieur ou inférieur au taux minimum requis (t).
20Lorsqu’il est supérieur au «t», l’investissement est rentable, créateur de valeur.
Lorsqu’il est inférieur au «t», l’investissement est non rentable, destructeur de valeur.
TX(%
_________________________________________________________
0
Source : Comptalia ; « 10
finance d’entreprise »,
5 15 20module 6,25paris, p :30
121. 35 40
AMEL HACHICHA, Choix d’investissement et de financement Ecole nationale d’administration TUNIS
2013
Le TIR constitue :
Un critère de rejet pour tout projet dont le TIR est inférieur au taux d’actualisation
–plancher recuis par l’investisseur( taux de rentabilité minimum exigé par
l’entreprise).
Un critère de sélection entre deux ou plusieurs projets pour retenir le projet dont le
TIR est le plus élevé.
Si le TIR est égal au taux d’actualisation, le projet est neutre à l’égard de la rentabilité globale de
l’entreprise. Par contre, si le TIR est inférieur, la réalisation du projet entraînera la chute de la
rentabilité globale de l’entreprise.
1).4) Le délai de recouvrement du capital actualisé (DRCA) :
Se présent titre est de s’avoir comment l’entreprise va faire pour récupérer son capital
investi.
31
CHAPITRE II : Evaluation financière d’un projet
d’investissement
1).4).1)Définition :
Il correspond au délai au bout duquel le montant cumulé des cash-flows actualisés est
égal au montant du capital investi ; c’est le délai le plus court possible, compte tenu des
valeurs actualisées des flux de trésorerie.
Plus spécifiquement, le DRCA correspond au temps nécessaire pour récupérer les
capitaux investis à partir de la somme des flux de trésorerie espérés actualisés, tel que :
Le calcul de DRCA consiste à utiliser la formule suivante :
_________________________________________________________
AMEL HACHICHA, Choix d’investissement et de financement Ecole nationale d’administration TUNIS
2013
Il constitue un critère de rejet pour tout projet dont le DRC est supérieur à la norme
fixée par l’entreprise. Au niveau de la comparaison entre deux projets, sera retenu celui dont
le DRC est le plus court.
L’utilisation du DRC en tant que critère de sélection n’est valable que pour des projets à
durée de vie identique.
Plus le délai de recouvrement est court, plus le projet est supposé être intéressant en
raison :
- Du risque couru par l’entreprise (plus l’horizon est éloigné, moins les prévisions sont
fiables et plus l’environnement est incertain) ;
- De la rentabilité (en général, plus le délai de recouvrement est court, plus le projet est
rentable
Entre deux projets, on choisira celui récupère le plus vite le capital investi. Il existe
une autre méthode pour calculer le délai de récupération du capital investi. On cherche la date
à partir de laquelle la somme des flux économiques de trésorerie (non actualisés) devient
positive ;
32
CHAPITRE II : Evaluation financière d’un projet
d’investissement
Finalement le DRCA n’est pas une mesure de rentabilité. Aussi, doit-il être utilisé avec
prudence.
L’évaluation d’un projet d’investissement doit répondre à la question « le projet étudié
crée-t-il ou détruit-il de la valeur pour l’entreprise ? ».
La VAN, l’IP, le TRI, le DRCA ainsi que la méthode de l’annuité équivalente sont les
principaux critères d’évaluation de la rentabilité économique et financière d’un projet
d’investissement en avenir certain. L’IP présente tous les avantages de la VAN et constitue en
plus un indicateur relatif, car mesurant l’enrichissement par unité monétaire investi.
____________________________
Pierre CABANE, « L’essentiel de la finance », 2eme éditions d’organisation, Paris 2005, ROBERT
HOUDAYER, Evaluation financière de projets Edition Economica PARIS 1999
33
CHAPITRE II : Evaluation financière d’un projet d’investissement
12
CHAPITRE II : Evaluation financière d’un projet d’investissement
Ce qui revient à résoudre une équation de degré n qui peut admettre plusieurs
solutions, une infinité de solutions ou aucune solution.
Pratiquement, chaque fois qu’il existe plusieurs changements de signe concernant les
flux de trésorerie prévus, une de ces solutions est possible.
1.1.1.2) L’hypothèse implicite de réinvestissement des flux de trésorerie :
Dans le cas de la Valeur actuelle nette (VAN), ce réinvestissement se fait au taux qui
correspond au coût moyen de financement, ou au taux de rendement minimum attendu par les
actionnaires. Mais, dans le cas du Taux interne de rentabilité (TIR), le taux calculé est un taux
de rentabilité marginal, souvent très élevé, qui ne correspond qu’à un investissement ponctuel
ou à un projet précis.
Cette nuance peut alors entraîner des discordances entre les résultats obtenus lors de
____________________________
Pierre CABANE, « L’essentiel de la finance », 2eme éditions d’organisation, Paris 2005, ROBERT
HOUDAYER, Evaluation financière de projets Edition Economica PARIS 1999
13
CHAPITRE II : Evaluation financière d’un projet d’investissement
- lorsque la répartition des flux de trésorerie sur la durée de vie des projets est très
différente.
1).2) Les différentes méthodes de résolution des conflits entre critères de sélection des
projets d’investissement :
L’entreprise comme unité qui cherche à maximiser sa rentabilité, doit mettre a sa
disposition plusieurs méthodes parmes eux, il existe :
Mais cette méthode peut poser des problèmes d’application : comment comparer trois
projets avec des durées de vie respectives de 3, 5 et 7 ans puisque la période de simulation
serait de 105 ans ?
On peut alors réduire la durée du projet le plus long à la durée du projet le plus court
en estimant alors une valeur résiduelle pour le bien.
14
CHAPITRE II : Evaluation financière d’un projet d’investissement
La démarche calculatoire
L’application de ces critères se fait en deux temps :
1. On capitalise les flux de trésorerie dégagés par le projet au taux de placement auquel
l’entreprise veut se référer (taux de rentabilité exigée par les actionnaires par exemple) : on
obtient ainsi la valeur acquise des à laquelle l’entreprise aurait pu prétendre après un
placement sur les marchés financière.
Interprétation :
15
CHAPITRE II : Evaluation financière d’un projet d’investissement
Le TRIG est le taux auquel on aurait dû placer la somme du départ, pour obtenir la
valeur acquise au bout de « n » années.
Définitions préalables :
- X = TRIG ;
- A = valeur acquise ou somme de flux nets capitalisée au taux « r », sur la durée de vie la
plus longue des deux investissements ;
- I = prix d’achat de l’investissement ;
- n = durée de capitalisation la plus longue entre les deux investissements.
Formules à utiliser :
Pour trouver « X » on peut passer par une des deux formules suivantes :
Ou :
Dans la réalité il existe des flux positifs et des flux négatifs à la fin des « n » périodes,
si c’est le cas, et pour qu’intellectuellement le raisonnement soit correct, il faudrait capitaliser
les flux positifs au taux réaliste « r » et les flux négatifs au coût moyen pondéré du capital.
________________________________
AMEL HACHICHA, Choix d’investissement et de financement Ecole nationale d’administration TUNIS
2013
2..3)2) La VANG (Valeur Actuelle Nette Global) :
Principe :
En gardant l’hypothèse de réinvestissement des flux économiques au taux réaliste « r », on
peut dire que “ la VANG est la différence entre la valeur actuelle de la valeur acquise des flux
et le montant de l’investissement de départ. “
16
CHAPITRE II : Evaluation financière d’un projet d’investissement
17
CHAPITRE II : Evaluation financière d’un projet d’investissement
______________________________________________________________________________________
_Jean Baptiste Tournier, Jean Claude Tournier, Evaluation d’entreprise Edition d’organisations groupe
EYROLLES 2007
2).2).1)Le problème de prise en compte de l’inflation :
18
CHAPITRE II : Evaluation financière d’un projet d’investissement
Soient (t) le taux nominal, (R) le taux réel et (j) le taux d’inflation, tels que :
- Ignorer l’inflation ;
- L’indexation ;
- L’ajustement pour l’inflation ;
2).2).2)Ignorer l’inflation :
Ignore l’existence de l’inflation revient à projeter les flux de trésorerie espérés en unité
monétaire constants et à les actualiser avec un taux d’actualisation réel (R), de sorte que la
VAN est égale à :
.
2).2).3)Indexer l’inflation :
Selon cette approche, les flux de trésorerie espérés sont indexés avec un taux
d’inflation (et sont donc en unité monétaire courante) et actualisés avec un taux
d’actualisation nominal (t), de sorte que la VAN est égale à :
19
CHAPITRE II : Evaluation financière d’un projet d’investissement
Définitions :
L’incertitude qualifie les situations où l’agent économique doit prendre des décisions dont les
conséquences dépendent de facteurs exogènes aléatoires.
En matière de choix d’investissement, l’incertitude qui pèse sur les cash-flows futurs peut
avoir des origines très variées telles que par exemple, l’évolution des prix de vente, des coûts
de production, de la part de marché de l’entreprise par rapport à celle de ses concurrents...
L’incertitude se transforme en risque lorsqu’il est possible de la quantifier, notamment
parl’assignation d’une distribution de probabilités aux différents événements possibles. Ces
probabilités peuvent être soit objectives soit subjectives
20
CHAPITRE II : Evaluation financière d’un projet d’investissement
Le calcul :
Si l’on appelle (n) la durée du projet, (t) le taux d’actualisation requis :
Et
21
CHAPITRE II : Evaluation financière d’un projet d’investissement
Et donc :
Plus l’écart type est élevé, plus le risque du projet pris isolément est grand.
____________________________________________________
AMEL HACHICHA, Choix d’investissement et de financement Ecole nationale d’administration TUNIS 2013
Critère de décision :
On accepte le projet lorsque l’espérance mathématique de la VAN est positive. Entre
plusieurs projets, on retient celui qui possède l’espérance mathématique la plus élevée.
Le rôle de la variance :
Le critère de l’espérance ne tient pas compte de la dispersion et donc du risque attaché
à la distribution de probabilités. C’est pourquoi, le recours au calcul de la variance permet de
mesurer le risque du projet et de le comparer à la norme fixée en la matière. Si la variance ou
l’écart type est supérieur à cette norme, le projet peut être rejeté. Entre plusieurs projets, on est
finalement amené à comparer les différentes espérances mathématiques en tenant compte du
risque lié à ces projets.
En pratique, ces alternatives peuvent être soit une décision, soit un événement.
La décision peut être :
22
CHAPITRE II : Evaluation financière d’un projet d’investissement
_________________________________________________________________________________________
_AMEL HACHICHA, Choix d’investissement et de financement Ecole nationale d’administration TUNIS 2013
On construit ainsi des graphes dans lesquels on peut alterner décisions et éventualités,
en les décomposant progressivement. On voit bien qu’il suffit d’un nombre limité de
variations possibles des paramètres pour aboutir à un arbre relativement complexe.
La technique consiste à aboutir à plusieurs trajets possibles, caractérisés par une VAN.
Si on associe des probabilités aux différentes éventualités, chaque décision sera ainsi
caractérisée par une espérance mathématique de la VAN.
23
CHAPITRE II : Evaluation financière d’un projet d’investissement
L’analyse financière met à la disposition des investisseurs une multitude de critères pour la
sélection des projets les plus avantageux pour leur entreprise. Néanmoins, le choix de ses
24
CHAPITRE II : Evaluation financière d’un projet d’investissement
critères à utilise ne se fait pas arbitrairement,il obéit à des considérations propre à chaque
entreprise et se en fonction de ses caractéristiques et spécificités.
25
Chapitre III : etude d’un projet d’investissement au sein de
l’entreprise CEVITAL
2. la situation géographique
A l’arrière port de Bejaia à 200 ML du quai : Ce terrain à l’origine marécageux et
inconstructible a été récupéré en partie d’une décharge publique, viabilisé avec la dernière
48
Chapitre III : etude d’un projet d’investissement au sein de
l’entreprise CEVITAL
technologie de consolidation des sols par le système de colonnes ballastées (337 KM de colonnes
ballastées de 18 ML chacune ont été réalisées) ainsi qu’une partie à gagner sur la mer.
• A Bejaia :
Nous avons entrepris la construction des installations suivantes:
Raffinerie Huile
Margarinerie
Silos portuaires
Raffinerie de sucre
• A El Kseur :
Une unité de production de jus de fruits cojek a été rachetée par le groupe Cevital dan le
cadre de la privatisation des ’entreprises publiques algériennes en novembre 2006.
Un immense plan d’investissement a été consenti visant à moderniser l’outil de
production de jus de fruits Cojek…
Sa capacité de production est de 14 400 T par an .Le plan de développement de cette unité
portera à 150 000/an en 2010.
A Tizi Ouzou :
• A Agouni Gueghrane : au cœur du massif montagneux du Djurdjura qui culmine à plus
de 2300 mètres :
L’Unité d’Eau Minérale Lalla Khedidja a été inaugurée en juin 2007.
3. Activité et missions
3.1. Activité
Le complexe CEVITAL a débuté son activité par le conditionnement de l’huile en
décembre 1998, l’ensemble des activités de CEVITAL sont concentrées sur la production et la
commercial Le Complexe Agro-alimentaire est composé de plusieurs unités de production :
1. Huiles Végétales.
2. Margarinerie et graisses végétales.
3. Sucre blanc.
4. Sucre liquide.
5. Silos portuaires.
49
Chapitre III : etude d’un projet d’investissement au sein de
l’entreprise CEVITAL
6. Boissons.
4. L’environnement de CEVITAL
Cette partie concerne la présentation de l’environnement de CEVITAL, en décrivant les
principaux éléments qui le constituent. Nous allons faire une analyse globale de l’environnement
qui va nous permettre de comprendre et de juger la stratégie de l’entreprise. Les principaux
éléments constituant l’environnement d’une entreprise sont :
4.1. La clientèle
La satisfaction du client est la devise de l’entreprise. La raison de vivre de l’entreprise est
de vendre.
Les clients de l’entreprise sont divers et variés:
Représentants
Grossistes
Industriels
Institutionnels et administrations
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Chapitre III : etude d’un projet d’investissement au sein de
l’entreprise CEVITAL
DR Approvisionnement
Direction commodités
DR Logistique
Supply Chain
DR Silos
Direction Marketing
Direction ventes
DR Boissons
Trade Marketing
DIRECTION
DR Maintenance et
travaux Neufs Direction Systèmes GENERALE
DR Corps Gras
Direction industrielle
Comptabilité
DR Q.H.S.E
Direction humaines
Source
DR Energie: document
& utilités interne a l’entreprise : direction des finances et comptabilité (DFC)
51
Chapitre III : etude d’un projet d’investissement au sein de
l’entreprise CEVITAL
DIRECTION COMMERCIALE
Assistance commerciale
Source : Cevital
5
Chapitre III : etude d’un projet d’investissement au sein de
l’entreprise CEVITAL
L’investissement projeté de cet écrit est de nature industrielle qui est une extension de
l’entreprise CEVITAL d’une capacité de 20000 T/an,il s’agit d’une perspective stratégique de
la croissance de l’entreprise,de développement ,qui conduit l’entreprise à accroitre sa capacité
de production et d’accroitre sa part de marché et diversifier ses débouchés toute en valorisant
le développement de la région ainsi que la résorption partielle du chômage..
construction utilisés dans le bâtiment, notamment L’utilisation du PVC pour son aspect
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Chapitre III : etude d’un projet d’investissement au sein de
l’entreprise CEVITAL
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Chapitre III : etude d’un projet d’investissement au sein de
l’entreprise CEVITAL
Désignation montant %
Total équipements à importer 4 550 000 000 70
Total équipements locaux à acquérir 1 950 000 000 30
(bâtiment)
Total de l’investissement 6 500 000 000 100
55
Chapitre III : etude d’un projet d’investissement au sein de
l’entreprise CEVITAL
2.3.Les amortissements
Le mode d’amortissement appliqué par l’entreprise CEVITAL pour les dotations aux
amortissements est le mode linéaire pour tous ces équipements et bâtiments.
2.3.1. Les terrains
Le parc industriel sera constitué de six zones de différents, la zone No01 assiette de
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Chapitre III : etude d’un projet d’investissement au sein de
l’entreprise CEVITAL
Taux=100/10=10%
*La dotation = Valeur brute*Taux La dotation 4 550 000 000*10%= 455 000 000
Tableau N° 06 :l’échéancier d’amortissement des installations techniques
UM : DA
Années Valeur La dotation Le cumule La VNC
1 4 550 000 000 455 000 000 455 000 000 4 095 000 000
2 4 550 000 000 455 000 000 910 000 000 3 640 000 000
3 4 550 000 000 455 000 000 1 365 000 000 3 185 000 000
4 4 550 000 000 455 000 000 1 820 000 000 2 730 000 000
5 4 550 000 000 455 000 000 2 275 000 000 2 275 000 000
6 4 550 000 000 455 000 000 2 730 000 000 1 820 000 000
7 4 550 000 000 455 000 000 3 185 000 000 1 365 000 000
8 4 550 000 000 455 000 000 3 640 000 000 910 000 000
9 4 550 000 000 455 000 000 4 095 000 000 455 000 000
10 4 550 000 000 455 000 000 4 550 000 000 00
Etablis a partir des données collecté auprès de CEVITAL SPA
Les bâtiments
Les bâtiments se caractérisent d’une durée de vie de 20 ans, le taux d’amortissement
correspondant est de 5%. L’échéancier choisi par l’entreprise est de 10 ans.
Tableau N°06 : échéancier d’amortissement des bâtiments est calculé au taux de
05%Unité DA
Années Valeur brute La dotation Le cumule La VNC
1 1 950 000 000 97 500 000 97 500 000 1 852 500 000
2 1 950 000 000 97 500 000 195 000 000 1 755 000 000
3 1 950 000 000 97 500 000 292 500 000 1 657 500 000
4 1 950 000 000 97 500 000 390 000 000 1 560 000 000
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Chapitre III : etude d’un projet d’investissement au sein de
l’entreprise CEVITAL
5 1 950 000 000 97 500 000 487 500 000 1 462 500 000
6 1 950 000 000 97 500 000 585 000 000 1 365 000 000
7 1 950 000 000 97 500 000 682 500 000 1 267 500 000
8 1 950 000 000 97 500 000 780 000 000 1 170 000 000
9 1 950 000 000 97 500 000 877 500 000 1 072 500 000
10 1 950 000 000 97 500 000 975 000 000 975 000 000
Etablis a partir des données collecté auprès de CEVITAL SPA.
D’après le tableau, on remarque que la VNC n’est pas nulle, cela s’explique par la duré
de vie des bâtiments, qui est de 20 ans alors que dans notre étude elle s’étale sur 10 ans.
58
Chapitre III : etude d’un projet d’investissement au sein de
l’entreprise CEVITAL
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Chapitre III : etude d’un projet d’investissement au sein de
l’entreprise CEVITAL
2013 5 538 240 000 4 217 571 122 1 320 668 878 552 500 000 768 168 878
2014 5 815 152 000 4 426 909 678 1 388 242 322 552 500 000 835 742 322
2015 6 092 064 000 4 636 248 234 1 455 815 766 552 500 000 903 315 766
2016 6 368 976 000 4 845 586 790 1 523 389 210 552 500 000 970 889 210
2017 6 645 888 000 5 054 925 346 1 590 962 654 552 500 000 1 038 462 654
Source : des données de CEVITAL établis nous-mêmes.
60
Chapitre III : etude d’un projet d’investissement au sein de
l’entreprise CEVITAL
il s’agit des flux de trésoreries (revenu futur) qu’on espère tirer de l’investissement, ils sont
évalués de manière prévisionnelle sur plusieurs années, puisque notre étude du projet porte sur
cinq ans, on doit juste calculer les flux nets de trésorerie pour les cinq premières années, le
tableau suivant montre leur calcule :
Flux net de trésorerie = Encaissement – Décaissement
=Recettes induites du projet
–
Dépenses induites du projet
61
Chapitre III : etude d’un projet d’investissement au sein de
l’entreprise CEVITAL
2017 1 393 654 750 3 737 500 000 531 671 040 5 662 825 790
Source : Etabli par nous-mêmes en utilisant les tableaux précédents.
À la fin de la durée de vie du projet L’entreprise récupère un flux positif égal au montant du
BFR généré par le projet qui constitue un encaissement, car les stocks sont liquidés, les
créances clients sont recouvrées et les dettes fournisseurs réglées.
RBFR = ∑ ∆BFR
LA Valeur résiduelle VR
A la fin de la durée de vie, les biens ont une valeur résiduelle, Cette valeur est à
prendre en compte pour le choix des projets.
VNC= V0 - ∑ DAA
Elle est égale à la valeur vénale nette des impôts sur les plus values, elle doit être ajoutée
au cash flow de la dernière année du projet
.
Les installations techniquesn’auront aucune valeur comptable, lorsqu’ils atteindront leur dates
d’échéances (durée de vie 10ans), donc nous allons constater que leurs valeurs résiduelles est
nulles, selon les tableaux d’amortissements établis,par contre la valeur du bâtiment ne sera pas
totalement amortie (durée de vie 20ans) sa valeur nette comptable sera 975 000 000 selon le
tableau d’amortissement déjà établi.
La valeur nette comptable, en fin de période des cinq (5) années, sera donnée comme suit :
- Pour Installation techniques : VNC = 2 275 000 000
62
Chapitre III : etude d’un projet d’investissement au sein de
l’entreprise CEVITAL
On constate une monté permanente des cash-flows pendant toute la duré de vie du projet, sauf
la première année, on remarque également qu’un flux de trésorerie plus élevé (soit
5 662 825 790DA) qui est dû a la récupération du BFR et de la valeur résiduelle de
l’investissement.
2014 1 207 298 321 (1,06)-2= 0,89 1 074 495 506 2 359 862 152 2 157 905 507
2015 1 262 032 810 (1,06)-3= 0,84 1 060 107 560 3 621 894 962 3 218 013 067
2016 1 316 767 300 (1,06)-4= 0,79 1 040 246 167 4 938 662 262 4 258 259 234
2017 5 662 825 790 (1,06)-5= 0,74 4 190 491 085 10 601 488 052 8 448 750 319
63
Chapitre III : etude d’un projet d’investissement au sein de
l’entreprise CEVITAL
TRM = ∑nt=1Bt/n
I0+ VR
∑Bt /n = 622 216 791 + 676 951 281 + 731 685 770 + 786 420 260 + 841 154 750
64
Chapitre III : etude d’un projet d’investissement au sein de
l’entreprise CEVITAL
Elle est égaleàla différence entreles fluxnets detrésorerie actualisés sur laduréede vie
del’investissement etle montant du capital investie :
VAN = 8 448 750 319 – 6 500 000 000 = 1 948 750 319 DA
La valeur actuelle du projet est supérieur à la valeur du capital investie donc le projet permet
de récupérer les déboursés initiaux en plus, réaliser un excédent flux d’un montant de
1 948 750 319 DA.
La VAN est positive (VAN > 0) doc décision d’investissement et acceptation du projet.
La VAN montre que le projet d’investissement présente une forte rentabilité par rapport aux
capitaux investis.
65
Chapitre III : etude d’un projet d’investissement au sein de
l’entreprise CEVITAL
Le taux de rentabilité interne TRI est le taux pour lequel la valeur actuelle nette
est nulle, autrement dit c’est le taux qui rend égaux le montant de l’investissement et les cash-
flows induits par ce même investissement.
Pour déterminer la valeur exacte de TRI. On utilise la formule suivante :
TRI = taux de la VAN supérieur + (taux de la VAN inferieur – taux de la VAN Supérieur)
*( VAN supérieur )
VAN supérieur +VAN inferieur
Nous allons procéder par un certain nombre de modification pour trouver la valeur de t.
Tableaux N°15 : Essai successif pour le calcul du TRI
t 6% 12% 14% 15% 16%
VAN 1 948 750 319 909 275 503 12 560 174.12 -186 781 327 -377 276 243.1
(t)
Source : Etabli par nous-mêmes en utilisant des différents taux d’actualisation
La VAN s’annule pour un nombre t compris entre 14% et 15%.
Application de la formule :
De ce fait, le coût maximum des capitaux que peut supporter le projet pour générer
des bénéfices est suffisamment élevé qui pourra aller jusqu’à 14.06 %, ce qui signifie que le
projet est rentable du moment que le coût des capitaux qui seront utilisés dans ce projet est
inférieur à ce taux.
66
Chapitre III : etude d’un projet d’investissement au sein de
l’entreprise CEVITAL
Source : figure réalisée par nos soins à partir des calculs précédents.
1 948 750 319
VAN> 0 VAN < 0
Ce graphe représente les VAN en fonction décroissante des taux d’actualisation, On
constate que lorsque :
909 275
Le taux d’actualisation est inférieur à 14,06,TRI
la VAN est positive
VAN = 0;
Tri
-186 781 327
Le taux d’actualisation est supérieur à 14,06, la VAN est négative ;
12 560 174,1
Le taux d’actualisation égale à 14,06, la VAN est nul.
-377 276 234,1
67
Chapitre III : etude d’un projet d’investissement au sein de
l’entreprise CEVITAL
Alors que la VAN mesure l’avantage absolu susceptible d’être retiré d’un projet
d’investissement, l’indice de profitabilité mesure l’avantage relatif, s’est-à-dire pour 1 dinar
du capital investi.
CEVITAL est une renommé dans la diversité d’activités d’une maitrise totale dans
l’exécution des tâches et la prise de décision.
Les critères du choix d’investissement appliqué à ce projet, illustrent qu’ils sont tous
favorables à son exécution, à savoir :
La VAN qui est un critère de base le choix d’investissement, selon ce critère le projet
est rentable, puisque (VAN > 0), décision d’investissement ;
Le TRI est de 14,06%, c’est le taux d’actualisation avec lequel l’entreprise ne soit pas
en seuil de perte, donc l’entreprise est en situation de rentabilité, ce critère consolide
celui de la VAN en matière de rentabilité, donc l’investissement est acceptable ;
Reste à savoir que ces deux premiers critères sont purement de rentabilité.
68
Chapitre III : etude d’un projet d’investissement au sein de
l’entreprise CEVITAL
Le DR et l’IP, sont aussi à la faveur d’investir en ce projet. Le DRA est d’un 4 an, et
6 mois et 11 jours, c’est un temps record en ce genre d’investissement, puisque l’IP
à mesuré que pour 1 DA investi l’entreprise reçoit en contre partie 0,30 DA.
Selon ces critères la direction finance de l’entreprise CEVITAL, n’hésite pas à investir,
tous les critères sont positifs à l’égard de ce projet que ce soit en matière de rentabilité.
69
CONCLUSION GENERALE
Selon le critère de la VAN, ce projet permet de récupérer les déboursés initiaux, de rémunérer
les cash-flows au taux de 6% pendant 5 ans et de dégager un surplus qui s’élève à
1 948 750 319 DA.
Un délai de récupération actualisée (DRA) qui est un indice montrant la viabilité du projet,
avec une valeur 4,53 implique que ce projet arrivera du moins à récupérer les montants engagé
avant l’échéance qui est 4 ans et 6 mois et 11 jours de sa mise en œuvre. Quant au délai de
récupération simple (DRS), la récupération de la dépense initiale sera après 4 ans et 3 mois et
11 jours.
Le délai de récupération actualisée (DRA) est plus exact par rapport au délai de récupération
simple, car le DRA prend en considération la valeur temporelle de l’argent.
71
CONCLUSION GENERALE
L’indice de profitabilité (IP), nous donne un rendement très important des capitaux engagés
qui nous confirme l’opportunité d’investir dans ce projet car selon son IP, chaque dinar investi
rapportera à l’entreprise 1,30 DA.
Le taux de rentabilité interne (TRI) est de 14,06% est largement supérieure aux taux
d’actualisation choisi par l’entreprise qui est de 6%, signifie que ce projet est rentable et il
générerait des bénéfices suffisamment élevés.
L’entreprise CEVITAL s’est appuyer sur les critères de rentabilité et de risque pour
réaliser le projet, dans un contexte de certitude, même s’il est dépourvue d’autre aspects tel
que la prospection des prix, de la position sur le marché celle que devrait avoir en tenant
compte de la concurrence influençant son exercice il a su répondre a ses questions suggérées
au départ.
Enfin, avant de prononcer sur le lancement d’un projet d’investissement, il est recommandé à
l’entreprise de mener une étude détaillée en prenant en compte tous les aspects liés au projet.
72
Bibliographie
Ouvrages
4- BALLADA (S) COILLE (J.C), Outils et mécanismes de gestion financière, Ed. Maxima, 3eme édition,
Paris, 1996.
5- Franck B., Alban R., les choix d’investissement, ECONOMICA, Paris 2002,
El Outhmania, 2007.
73
12- PIERRE CHABANE L’essentiel de la finance a l’usage du manager, 2éme Edition
Mars 2005
1999.
Mémoires :
2011/2012.
2- DJEDDI HOURIA, étude d’un choix d’investissement et son financement dans une
74
La liste des tableaux
Tableau no1 : Méthode additive de calcul de la CAF …………………………………....…24
Tableau no2 : Méthode soustractive de calcul de la CAF.…………………...…………...…25
Tableau no3 : Méthode de calcule des FNT ……………...………………………….…...…25
Tableau no4 : Tableaux du coût du projet d’investissement …………………………...…30
Tableau no5 : tableau du mode de financement ...…………………………………………..31
Tableau no6: le plan d’amortissement………………………………………………………32
Tableau no7 : méthode de calcul de chiffre d’affaire prévisionnel………………….………34
Tableau no8 : méthode de calcul des charges prévisionnelles……. ………………………..34
Tableau no9 : méthode de calcul de résultat imposable …………………………………….42
Tableau no10 : méthode de calcul de la capacité d’autofinancement (CAF)………………..46
Tableau no11 : méthode de calcul de Calcul du BFR et ses variations (∆ BFR)………..…..46
Tableau no12 : le calcul des cash-flows ………………………………………………….....48
Tableau no13 : le calcul du cumul des cash-flows simple actualisés ………………......…...48
Tableau no14 : le calcul du taux de rentabilité moyen (TRM)………………….……….....50
6- Le projet d’investissement
6-1- Définition d’un projet d’investissement………………………………..…………….10
6-2- Caractéristiques d’un projet…………………………………………………………..10
6-3- Les objectifs d’un projet……………………………………………………………...11
en expliquant les concepts générales liés a l’investissement et les outils a utiliser pour évaluer
Le projet étudié dans ce travail s’agit d’un projet d’extension qui nous a permis d’appliquer
les outils et critères d’évaluation tel que la VAN ,le TIR ,l’IP ,le DRCA pour arriver a une
conjonctures.