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DM0 2122

Cet exercice contient 7 exercices portant sur des sujets variés de mathématiques comme les équations différentielles, les suites, les polynômes et les fonctions trigonométriques. De nombreuses méthodes et notions mathématiques sont mobilisées dans les questions.

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Lycée Lakanal, MP 2021-2022

DM 0 pour le jeudi 2 septembre 2021


Exercice 1
On considère l’équation différentielle

(E) xy 0 (x) + (1 − x)y(x) = 1.

1. Résoudre l’équation différentielle (E) sur R∗+ et sur R∗− .


2. Montrer que l’équation différentielle (E) possède une unique solution sur R : la fonction définie par

ex − 1
f (x) = pour x 6= 0, f (0) = 1.
x

Exercice 2
On considère la fonction g définie par
x
g(x) = .
ex − 1
1. Pour quelles valeurs de x ∈ C le nombre g(x) est-il défini ?
Dans la suite, on considère uniquement la fonction g de la variable réelle.
2. Trouver le développement d’ordre 2 en 0 de la fonction g. Quelles conclusions peut-on en tirer concernant
la fonction g en 0 (continuité, dérivabilité, existence de g 00 (0), allure du graphe) ? Donner, sur un petit
schéma, l’allure locale de g au voisinage de 0.
3. En reprenant la méthode de calcul de la question précédente, montrer que g admet en 0 un développement
limité à tout ordre et expliquer rapidement comment on s’y prendrait pour obtenir le développement
d’ordre n. On peut donc trouver une suite (cn ) de nombres réels telle que, pour tout n ∈ N,
n
X ci
g(t) = ti + o(tn ) au voisinage de 0.
i=0
i!

n−1  
t 1 X n+1

4. En écrivant t = g(t)(e − 1), montrer que, pour tout n ∈ N , cn = − cp .
n + 1 p=0 p
5. Montrer que g est prolongeable en une fonction de classe C 1 sur R.
6. Étudier la fonction g : variations et branches infinies. Donner l’allure de la représentation graphique de g.

Exercice 3
Z π
cos(nθ)
Pour n ∈ Z, on pose Jn = dθ.
0 5 + 4 cos θ
1. Montrer que
5

 − Jn
 si n 6= 0,
Jn+1 + Jn−1 = 2
 − 5 Jn + π

si n = 0.
2 2
2x
On commencera par simplifier cos((n + 1)θ) + cos((n − 1)θ) et décomposer en éléments simples .
5 + 4x
2. Justifier l’existence de quatre constantes réelles a, b, α, β telles que, pour tout n ∈ N, Jn = aαn + bβ n .
Préciser la paire α, β (on imposera la relation α < β). On ne demande pas à ce stade de calculer a, b.
3. Montrer que la suite (Jn )n∈Z est bornée. On majorera explicitement |Jn |.
4. En déduire que, pour tout n ∈ N, Jn = b β n .
5. En remarquant que n 7−→ Jn est paire, donner une relation simple entre J0 et J1 . En déduire b.
6. Quel est le comportement asymptotique de la suite (Jn )n∈N ?
Z π
1
7. Retrouver ce résultat à l’aide d’une intégration par parties de Jn = · cos(nθ) dθ.
0 5 + 4 cos θ
Exercice 4
Soit P un polynôme unitaire (i. e. de coefficient dominant 1) de degré n ∈ N.
P
1. Décomposer la fraction n en éléments simples. On exprimera les coefficients à l’aide de coefficients
Y
(X − i)
i=0
binomiaux et de valeurs de la fonction polynôme P .
n  
xP (x) X
n−k n
2. En étudiant le comportement en ±∞ de n , montrer la relation n! = (−1) P (k).
Y k
(x − i) k=0

i=0
n!
3. Montrer que max |P (k)| > n .
06k6n 2

Exercice 5

|z| = 1
1. Résoudre le système d’inconnue z ∈ C. Interpréter géométriquement le résultat.
|z + 1| = 1
Dans la suite de l’exercice, pour n ∈ N, on note Pn le polynôme réel Pn = (X + 1)n+1 − X n+1 − 1.
2. Soit z ∈ C. Montrer que z est un zéro multiple de Pn si et seulement si (z + 1)n = z n = 1. En déduire
que, dans ce cas, z est l’un des deux nombres complexes j, j̄, où j = ei2π/3 .
3. Montrer que j est un zéro multiple de Pn si et seulement si n est un multiple de 6. Quelle est alors la
multiplicité de ce zéro ?
Qu’en déduire concernant j̄ ?
4. Factoriser le polynôme P6 sur C. En déduire que P6 divise P6n pour tout n ∈ N∗ .
5. Décomposer en éléments simples sur C la fraction P16 .

Exercice 6
1. Montrer que, pour tout n ∈ Z, il existe un unique an ∈ In =]nπ − π2 , nπ + π2 [ tel que tan an = an .
2. Que vaut a0 ? Vérifier que n 7−→ an est impaire.
On va étudier le comportement asymptotique de la suite (an )n∈N .
3. Montrer que an ∼ nπ quand n −→ +∞. On pose alors θn = an − nπ ∈] − π2 , + π2 [. Un petit schéma devrait
vous amener à conjecturer que la suite (θn )n∈N converge vers π2
4. Justifier la relation θn = Arctan an . En déduire le résultat conjecturé.
5. Montrer que  
π 1 1
θn = − +o
2 nπ n
et en déduire un développement asymptotique de an quand n tend vers +∞.
On rappelle que, pour t > 0, Arctan t = π2 − Arctan 1t .
6. Pour les héros, en reprenant la même méthode, trouver une constante c telle que θn = π2 − nπ1
+ nc2 +o n12 .


Exercice 7
Soit la fonction φ d’une variable réelle définie par
 p 
φ(x) = Arcsin 2x 1 − x2 .

1. Quel est le domaine de définition D de φ ?


2. Pour simplifier l’expression de φ(x) et simplifier l’étude de la fonction, pour x ∈ D, on écrit x = sin t avec
t ∈] − π2 , + π2 [. Cela revient à poser t = Arcsin x. Justifier la relation φ(x) = Arcsin (sin(2t)).
3. Justifier que, pour x ∈ [− √12 , √12 ], φ(x) = 2 Arcsin x.
4. Exprimer de même simplement φ(x) en fonction de Arcsin x pour x ∈ [ √12 , 1]. Quelle expression obtient-on
pour x ∈ [−1, − √12 ] ?
5. Déduire la courbe représentative de φ de celle deArcsin.
6. Retrouver les relations des questions 3 et 4 à l’aide du calcul différentiel.

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