Complexes Spirale
Complexes Spirale
Dans cette partie, (un )n≥2 et (vn )n≥2 sont deux suites de réels strictement positifs. On
z3
dénit (Un )n≥2 et (Vn )n≥2 par
z4 z2
Un = u2 + u3 + · · · + un , V n = v2 + v3 + · · · + vn
z1
1. Calculer un équivalent de la forme A
√
n n
(A réel) pour
z0
1 1
√ −√
n−1 n n≥2
2. On suppose (un )n≥2 dominée par (vn )n≥2 et (Vn )n≥2 convergente vers un réel V .
a. Montrer que (Un )n≥2 est convergente. On note U sa limite.
b. Montrer que (U − Un )n≥2 est dominée par (V − Vn )n≥2 .
Fig. 1: Dénition des points zi . Fig. 2: Intersection avec ]0, +∞[. 3. Soit B > 0 et (un )n≥2 une suite équivalente à (Bn− 2 )n≥2 . Montrer que (Un )n≥2 est
3
convergente et que, si U est sa limite, (U − Un )n≥2 est dominée par (n− 2 )n≥2 .
1
On dénit par récurrence une suite (zn )n∈N∗ de nombres complexes à l'aide de propriétés
géométriques. Soit O le point d'axe 0, xons z0 = 1 et construisons zn à partir de zn−1 Partie III. Un développement asymptotique.
en imposant des conditions sur le triangle Ozn−1 zn . Il doit être : Pour n ≥ 1, on pose
√ √ 1
rectangle en zn−1 , orienté dans le sens direct, tel que |zn−1 − zn | = 1. un = 2 n − 2 n − 1 − arctan √
n
La réunion des segments [zn , zn+1 ] constitue une ligne polygonale innie (notée L) de forme 1. Déterminer une suite simple équivalente à (un )n∈N . En déduire que (un )n∈N vérie les
spirale (gures 1 et 2). hypothèses de II.3.
2. Établir l'existence d'une constante réelle C telle que
√ 1
1. Formuler très précisément un résultat de cours liant la fonction arctan avec un argu- Partie IV. Intersection avec ]0, +∞[.
ment d'un nombre complexe non nul.
On parcourt la ligne polygonale L dans le sens direct à partir de z0 .
2. Exprimer zn en fonction de zn−1 de |zn−1 | et de i puis |zn+1 | en fonction de zn . En
1. Montrer que L coupe la demi-droite [0, +∞] en une innité de points notés successi-
déduire |zn | en fonction de n.
vement M0 (= z0 ), M1 , . . . , Mk , . . . (gure 2).
3. Pour n ≥ 1, on dénit αn par : L'unique arête de la ligne polygonale L qui contient le point Mk (k ≥ 1), est désignée
n
par ]zv(k)−1 , zv(k) ].
1 2. Montrer que v(k) ∼ k2 π 2 en +∞ et en déduire
X
αn = arctan √
k
k=1 C2
v(k) = k 2 π 2 + Cπk + + O(1)
4
Montrer que αn est un argument de zn .
Cette création est mise à disposition selon le Contrat 1 Rémy Nicolai ASpira
Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France
disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/
MPSI B 29 juin 2019
1. Développons le terme en n − 1 :
Partie I. Expression d'un argument.
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
1. On peut citer le résultat suivant. √ = √ (1 − )− 2 = √ 1+ + o( ) = √ + √ + o( √ )
n−1 n n n 2n n n 2n n n n
Si z est un nombre complexe dont la partie réelle est strictement positive
alors arctan( Im(z)
Re(z) ) est un argument de z .
L'équivalent cherché est donc 1√
2n n
.
2. Les règles de construction de zn+1 à partir de zn se traduisent par 2. a. Comme (un )n≥2 est dominée par (vn )n≥2 , il existe un réel M tel que
zn zn p ∀k ≥ 2, 0 < uk < M vk (1)
zn+1 = zn + i = (|zn | + i) ⇒ |zn+1 | = ||zn | + i| = |zn |2 + 1
|zn | |zn |
En sommant, de k = 2 à n, on en déduit 0 < Un ≤ M Vn .
√
À partir de |z0 | = 1, on obtient |z1 | = 2 puis, par récurrence, La suite (Vn )n≥2 est strictement croissante car vn > 0 et converge vers V qui est
la borne supérieure de l'ensemble de ses termes donc
√
∀n ∈ N, |zn | = n+1
∀n ≥ 2, 0 < Un ≤ M V
3. On cherche la forme exponentielle de zn+1 . Dénissons un βn : La suite (Un )n≥2 , croissante et majorée, converge. On note U sa limite.
1 1 zn b. Pour n xé et p ≥ n, remarquons que
βn = arctan = arctan √ avec zn+1 = (|zn | + i)
|zn | n+1 |zn |
un+1 + un+2 + · · · + up = Up − Un
D'après le résultat cité dans la première question, βn est un argument de |zn | + i d'où vn+1 + vn+1 + · · · + vp = Vp − Vn
√
|zn | + i = ||zn | + i|eiβn = n + 2 eiβn En sommant l'inégalité (1) pour k entre n + 1 et p, on obtient
n−1
X 1 X n
1 strictement positive à partir d'un certain rang. Les raisonnements de la question 2.
∀n ≥ 1, β0 + β1 + · · · + βn−1 = arctan √ = arctan √ s'appliquent encore dans ce cas. Considérons
k=0
k + 1 k=1 k
1 1
est un argument de zn . vn = √
n−1
−√
n
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√ √ p C 1 C2
αn = 2 n − 2 + α1 − Un = 2 n − 2 + α1 − U + (U − Un ) v(k) = kπ + + O( ) ⇒ v(k) = π 2 k 2 + πCk + + O(1)
2 k 4
√ 1
= 2 n + (−2 + α1 − U ) + O(n− 2 ) 1
la butéee étant kπ O( ) = O(1)
| {z } k
=C
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