EMC L'égalité Des Chances À L'école en France

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E.M.

Le thème traité est l’égalité des chances à l'école en France. L'égalité des chances a pour objectif principal
de favoriser les personnes discriminatoires qui sont victimes de discrimination afin de garantir qu'elles
reçoivent un traitement équitable. Cela signifie que les écarts liés à l'environnement d'origine ont été
compensés. C’est le droit de réussir, autant qu’on peut et qu’on le mérite.
L’expression « égalité des chances » apparait pour la première fois dans un discours du ministre de
l’Education Nationale J.P Chevènement le 7 février 1986. Depuis, tous ses successeurs s'approprient la
formule, l'école devant assurer l'égalité des chances pour tous les élèves.

(PROBLÉMATIQUE ?)

Dans une première partie, nous allons définir plus précisément ce qu'est l'égalité des chances en France.
Ensuite, nous allons décrire ce qu'est une carte scolaire et dans quel but il a été conçu. Puis, nous allons
vous exposer qu'une école juste et la différente égalité présente dans cette école. Pour finir, nous allons
vous montrer la différence entre l'égalité des chances et l'égalité des places.

Plan:

1)L'égalité des chances à l'école en France


a)Définitions
b)La principe double de l’égalité des chances
c)Les facteurs portant atteinte à l’égalité des chances

2)Qu'est ce qu'une carte scolaire?


a)Définitions
b)Qui a créé(e) ça, Quand ?
c)Pourquoi?

3)Une école juste


a)Définitions
b)L'égalité distributive des chances
c)L'égalité sociale des chances
d)L'égalité individuelle des chances

4)Les aspects positifs et les inégalités à l’école

5)Conclusion,avis
1)L'égalité des chances à l'école en France
a)Définitions
L'égalité des chances:
-Tous les élèves soient scolarisés au même endroit
-Doivent faire face à la même compétition
-Doivent maîtriser à un même degré d'expertise, les compétences assignées comme:
-objectif au dispositif éducatif
-Doivent avoir les même possibilités d'exploiter les compétences acquises

b)La principe double de l’égalité des chances

-Rien ne doit interdire la réussite de quelqu’un :

- refus absolu de toute discrimination sexuelle, ethnique, religieuse.

- Responsabilité et mérite individuels :

- si quelqu’un ne veut pas travailler c’est sa responsabilité.

c)Les facteurs portant atteinte à l’égalité des chances

- Les inégalités en amont de l'école, en particulier les inégalités liées aux origines, à l’appartenance à
certains groupes sociaux ou à l’habitat dans certains quartiers.

- Une offre scolaire qui n’est pas identique sur tout le territoire.

-L’existence d’établissements pratiquant une politique de recrutement ciblée, en particulier via les
options.

- L’utilisation des d’établissements privés sous contrat non par choix spirituel, mais en fonction du souhait
de déroger à la carte scolaire.

-Les dérogations acceptées à la carte scolaire.


2)Qu'est ce qu'une carte scolaire?

a)Définitions

-système d'affectation des élèves dans une école, un collège ou un lycée public situé dans un secteur
géographique où ces élèves sont domiciliés.

-a pour objet une meilleure répartition des élèves en fonction des établissements et des moyens de
d’enseignement.

-La mise en place de la carte n’est pas liée à des préoccupations de mixité sociale ou scolaire.

-En France ce système de répartition a été créé en 1963 par Christian Fouchet, Ministre de l'Éducation. Il
représente 2 choses:

- d’une part la répartition géographique des postes d’enseignants et d'autre part la répartition des élèves
en secteurs d'affectation.

-Pour la répartition des élèves, le système est progressivement supprimé en France.

-Les différents facteurs qui ferait d’une école, une école juste d’après François Dubet, sociologue à
l’université de Bordeaux.
b)Qui a créé(e) ça, Quand ?

-Ministre Italien Giuseppe Bottai

-1935

-La première carte scolaire en France date des années 1960

c)Pourquoi?

-tire son origine dans la volonté d'un « État gaullien volontariste, centralisé et planificateur »1, de
réorganiser et de redistribuer l'offre éducative de l'enseignement de second degré.

-Cette première carte scolaire « vise ainsi à organiser l’offre éducative sur le territoire et à définir l’aire de
recrutement de chaque établissement.

3)Une école juste

a)Définitions

-C'est une école qui distingue le mérite de chacun indépendamment de sa naissance ou de son origine
sociale.

-Cependant, dans la pratique, la compétition pour le mérite n'empêche pas les inégalités sociales
d'hypothéquer les destins individuels et ne protège en rien les perdants d'une humiliation d'autant plus
cruelle qu'ils ont été persuadés de leur médiocrité.

b)L'égalité distributive des chances

-François Dubet dénonce l’inégalité de l’offre scolaire. Celle-ci étant liée à des facteurs géographiques,
entre régions ou entre établissements d’une même ville, inégalité de moyens, de stabilités des équipes
pédagogiques. Pour remédier à cela, il faut égaliser l’offre scolaire, développer une politique de
discrimination positive ciblée sur les individus et les établissements, faire en sorte que les acteurs du
système soient en relation étroite les uns avec les autres, à commencer par les parents et permettre la
circulation des personnes, chaque élève n’apprenant pas à la même vitesse.

c)L’égalité sociale des chances

-Il faut que chaque membre de la société ait la possibilité d’avoir une culture commune, pour qu’il
bénéficie d’un même bien. Donc, il est important de redéfinir ce que l’école se doit de garantir à chacun.
La question est alors de savoir ce que doit savoir le citoyen d’aujourd’hui. Comment définir cette culture
commune, les capacités de base, les connaissances générales. Le collège y verrait alors une finalité,
orientant à la fois vers le professionnel, et le général, la culture commune se devrait d’être aussi
composée de connaissances techniques. Le principe de la culture commune est d’atténuer les effets
inégalitaires de la compétition scolaire. Elle préserve les plus faibles et permet une hausse du niveau
moyen sans empêcher les meilleurs d’aller au-delà.

d)L’égalité individuelle des chances

-Une école juste est une école qui fournit des connaissances utiles à l’intégration sociale des individus. Et
à la construction de citoyen dans une société démocratique et solidaire. C’est en cela qu’a lieu l’égalité
individuelle des chances. Elle suppose que l’on distingue la sphère des élèves de celle des individus afin
de privilégier la valeur de la personne. Le mépris ressenti pour celui qui est en échec. Et la violence qui en
découle sont le fait que la faible valeur scolaire se rabat sur la valeur individuelle.

4) )Les aspects positifs et les inégalités à l’école

-l’ouverture d'esprit par la connaissance

- plus de possibilités de choisir sa voie professionnelle,

-plus de culture, donc plus de conversation quelle que soit la personne qu'on a en face de nous

- rencontre avec des jeunes de différents horizons

-découvrir de nouvelles choses

-fixer des objectifs concrets

-gratuité pour tous

Alors que l’idéologie du mérite et l’égalité des chances en constituent les


valeurs centrales, l’école française est très inégalitaire. Elle amplifie les
inégalités sociales plutôt qu’elle ne les corrige. L’ampleur des différenciations
internes et des inégalités « proprement » scolaires, qui la distingue d’autres
systèmes scolaires nationaux, contribue largement à cette situation.
L’école française a cependant longtemps assumé un caractère ouvertement élitiste,
avec une sélection précoce des élèves selon des critères de classe et de capacité
financière, à l’inté-rieur d’un système scolaire clivé entre une école communale
gratuite et un lycée payant. La recherche s’intéressait alors essentiellement à
l’évaluation des aptitudes et à la détection des talents, selon une problématique
relayant largement les principes de l’élitisme républicain (Guimard, 2010). C’est
seulement avec le développement des politiques de démo-cratisation, initiées dans
les décennies d’après-guerre, que la problématique des inégalités va pénétrer la
recherche en éducation, tout autant que le débat public, initiant un mouve-ment
d’affinement des outils et des résultats, qui se prolonge encore aujourd’hui (Duru-
Bellat, 2002).

Le récent développement des grandes enquêtes internationales telles que le Programme for International Student
Assessment (PISA), lancé pour la première fois par l’Organisation de coopé-ration et de développement économiques
(OCDE) en 1997 et reconduit tous les trois ans depuis, a mis en exergue le caractère particulièrement inégalitaire du
système scolaire français.

Le système scolaire français se caractérise d’abord par une proportion importante d’élèves de niveaux faibles. Cette
part tend à s’étoffer depuis 2000, tandis que les performances de ces 5 ou 10 % les plus faibles baissent.

Parallèlement les scores de l’élite ont stagné et la France est particulièrement mal placée quant aux écarts de
compétence entre les 10 % les plus faibles et les 10 % les plus forts, qui sont significativement supérieurs à la
moyenne des pays de l’OCDE (Merle, 2012a).Enfin, le poids de l’origine sociale sur la réussite scolaire (inégalité des
chances) est lui aussi élevé et il s’accroît. Les caractéristiques du milieu familial expliquent aujourd’hui 28 % des
variations des performances des élèves français de 15 ans, ce qui fait de l’école française l’une des plus inégalitaires
au monde (ibid.). En agrégeant les données des différentes vagues de l’enquête PISA, Dubet, Duru-Bellat et Vérétout
(2010) ont proposé une représentation simplifiée qui synthétise ces résultats, et illustre la position défavorable de la
France tant en matière d’inégalités proprement scolaires que d’inégalités des chances
Source : http://observatoire-reussite-educative.fr/problematiques/inegalites-scolaires-
et-educatives/publications-ressources/ecole-et-inegalites-1/ecole-et-inegalites-1
De fait, les différentes catégories sociales sont inégales face à l’école et, malgré la massification de l’enseignement
secondaire et supérieur, les différences de réussite et de performance demeurent largement imputables au milieu
social d’origine.

Le cursus scolaire s’apparente à un long processus de tri, d’écrémage et d’élimination, où le poids de l’origine sociale
s’avère central.

Pour une large part, ce poids de l’origine relève d’une iné-galité sociale face à l’école, le capital culturel et les
attitudes éducatives des catégories populaires préparant moins bien les enfants à affronter les épreuves scolaires.
Cette inégalité se manifeste précocement, dès la moyenne section de l’école maternelle, où les inégalités de
performances cognitives entre enfants de cadres et d’ouvriers non qualifiés sont déjà très sen-sibles (Duru-Bellat,
2002).

Les recherches en économétrie de l’éducation, qui permettent de décomposer la part revenant à différents facteurs
dans la progression des élèves, montrent que le poids de l’origine sociale décline ensuite (sans jamais disparaitre) au
profit des acquis proprement scolaires.
5)Conclusion,avis

https://www.etudier.com/dissertations/Les-Avantages-Et-Les-Inconv%C3%A9nients-De/46517559.html

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