Nations Unies
Nations Unies
Nations Unies
NATIONS UNIES
I
Le Service de liaison des Nations Unies avec les organisations non gouvernemen-
tales (SLNG) remercie le Haut-Commissariat aux droits de l’homme pour sa collabo-
ration dans la rédaction de cet ouvrage. La reproduction sans altération de passages
du texte est possible sans autorisation à condition que la source soit indiquée. Pour
les droits de reproduction ou de traduction, les demandes doivent être adressées au
SLNG, Palais des Nations, 1211 Genève 10, Suisse.
CNUCED/SLNG/2008/2
II
Table des matières
Préface
Introduction
III
Préface
Les droits de l’homme sont les droits inaliénables de tous les êtres humains, quels
que soient leur nationalité, lieu de résidence, sexe, origine ethnique ou nationale,
couleur, religion, langue ou toute autre situation. Nous avons tous le droit d’exercer
nos droits de l’homme sans discrimination et sur un pied d’égalité. Ces droits sont
intimement liés, interdépendants et indivisibles.
Les droits de l’homme universels sont souvent reflétés dans, et garantis par, la loi,
sous forme de traités, de droit coutumier international, de principes généraux et
autres sources de droit international. Le droit international des droits de l’homme
stipule que les gouvernements sont tenus d’agir d’une certaine manière ou de
renoncer à certains actes afin de promouvoir et protéger les libertés et les droits
fondamentaux de certaines personnes ou groupes.
Dans les pages qui suivent, vous trouverez des informations claires et concises sur
les principes, les traités et autres instruments internationaux des droits de l’homme
ainsi que sur la manière dont la société civile peut contribuer au travail des organes
internationaux.
L’ouvrage est divisé en trois parties. La première traite des instruments interna-
tionaux des droits de l’homme, notamment la Déclaration universelle des droits de
l’homme, les neuf traités internationaux principaux et les autres instruments inter-
nationaux en matière de droits de l’homme. La seconde partie décrit brièvement le
fonctionnement du Conseil des droits de l’homme, de la troisième Commission de
l’Assemblée générale, des mécanismes dérivés de traités spécifiques et des autres
mécanismes internationaux en matière de droits de l’homme. La dernière partie est
consacrée au rôle du Haut-Commissariat aux droits de l’homme.
Nous espérons que ce manuel servira à tous ceux qui travaillent pour assurer la
jouissance de l’ensemble des normes et principes de droits de l’homme universel-
lement reconnus.
Elisa Peter
Coordinatrice par intérim
SLNG
V
Introduction
« Les buts des Nations Unies sont […] [de] réaliser la coopération
internationale en résolvant les problèmes internationaux d’ordre
économique, social, intellectuel ou humanitaire, en développant et en
encourageant le respect des droits de l’homme et des libertés fonda-
mentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou
de religion. »
Malgré d’évidents progrès, des violations graves des droits l’homme ont toujours
lieu à travers le monde. Dans ce contexte et en considération des limites du sys-
tème international des droits de l’homme, les Nations Unies ont récemment lancé
une réforme de grande ampleur. L’objectif principal est de rationaliser et d’améliorer
les mécanismes internationaux existants afin de garantir la réalisation de tous les
droits de l’homme pour tous. Certains changements significatifs ont déjà eu lieu,
notamment la création en 2006 du Conseil des droits de l’homme qui remplace la
Commission des droits de l’homme.
1
Partie I. Les instruments internationaux des droits de l’homme :
Quels sont-ils ?
Les droits de l’homme sont les droits inhérents à tous les êtres humains. Ils sont
exprimés dans des traités et d’autres sources de droit aux niveaux national, ré-
gional et international. Aujourd’hui, il existe plus d’une centaine d’instruments in-
ternationaux des droits de l’homme (traités, déclarations, principes, recomman-
dations, lignes directrices, etc.). Quelques-uns des plus importants sont décrits
ci-dessous.
Adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 10 décembre 1948, la Décla-
ration universelle des droits de l’homme est un document fondateur du système
des Nations Unies en matière de droits de l’homme. La Déclaration énonce pour
la première fois dans l’histoire de l’humanité un ensemble de libertés et de droits
fondamentaux dont tous les êtres humains devraient jouir. Le principe d’universalité
est la pierre angulaire du droit international des droits de l’homme.
3
2. Principaux traités en matière de droits de l’homme
Les neuf traités internationaux principaux qui traitent de droits de l’homme spéci-
2
fiques sont :
1. Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (ICCPR) (1976)
2. Le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (ICE-
SCR) (1976)
3. La Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimina-
tion raciale (ICERD) (1969)
4. La Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard
des femmes (CEDAW) (1981)
5. La Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains
ou dégradants (CAT) (1987)
6. La Convention relative aux droits de l’enfant (CRC) (1990)
7. La Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs
migrants et des membres de leur famille (ICRMW) (2003)
8. La Convention relative aux droits des personnes handicapées (2008)
9. La Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre
les disparitions forcées (la Convention n’était pas encore entrée en vigueur en juin
2008)
Ces traités créent pour les États parties3 une obligation de respecter, protéger et
instaurer les droits de l’homme énoncés dans les traités. Instaurer les droits de
l’homme signifie que les États doivent, au niveau national, prendre des mesures
positives afin de promouvoir et protéger les droits de l’homme.
Un traité entre en vigueur lorsqu’un nombre suffisant d’États (tel que défini dans le
traité) l’a ratifié ou y a adhéré. Des neuf traités principaux en matière de droits de
l’homme, seule la Convention internationale pour la protection de toutes les per-
sonnes contre les disparitions forcées n’est pas, au jour d’aujourd’hui (juin 2008),
entrée en vigueur, puisqu’elle n’a pas encore atteint la ratification requise de 20
États Membres. Certains traités sont complétés par des protocoles facultatifs que
les États parties peuvent ratifier. Les protocoles facultatifs contiennent générale-
ment des dispositions sur une question spécifique et/ou prévoient des procédures
spécifiques, telles les plaintes individuelles ou les enquêtes.
4
Traités de droits de l’homme Adoption Entrée en vigueur Etats parties
5
3. Autres instruments internationaux des droits de l’homme
Ces textes énoncent des principes généraux et des pratiques que la plupart des
États acceptent. Même s’ils ne sont pas juridiquement obligatoires, ces instruments
ont néanmoins une forte portée morale.
6
Partie II. Comment les droits de l’homme sont-ils promus et
protégés ?
La question des droits de l’homme touche à tous les domaines de travail des Na-
tions Unies : la paix et la sécurité, le développement, les affaires économiques et
sociales, et les affaires humanitaires. Au sein du système des Nations Unies, c’est
le Haut-Commissariat aux droits de l’homme (HCDH) qui est principalement en
charge de cette question. Sont présentés ci-dessous, les entités et organes prin-
cipaux des Nations Unies qui sont concernés par la promotion et la protection des
droits de l’homme.
7
Le Conseil se réunit régulièrement tout au long de l’année. Il tient au minimum trois
sessions par an, dont une session principale. Les sessions doivent durer au total
au moins dix semaines. Le Conseil a également la possibilité de tenir des sessions
extraordinaires, si un membre, soutenu par le tiers des membres du Conseil, en fait
la demande.
8
Les ONG et le Conseil des droits de l’homme
Les ONG dotées du statut consultatif auprès de l’ECOSOC peuvent soumettre des
déclarations écrites avant une session donnée du Conseil ; faire des déclarations
orales individuelles ou groupées au cours des parties substantielles de l’agenda
du Conseil, y compris les débats, les dialogues interactifs et les tables-rondes ;
et organiser des « événements parallèles » sur des questions pertinentes pour le
travail du Conseil.
De plus amples informations sur la participation des ONG aux sessions du Conseil
des droits de l’homme, notamment l’accréditation, la liste des orateurs et la réser-
vation des salles sont disponibles en ligne :
http://www2.ohchr.org/english/bodies/hrcouncil/ngo.htm
et/ou
9
L’Examen périodique universel
1. des informations rassemblées par l’État examiné, qui peuvent être présentées
sous forme d’un rapport national ;
2. une compilation d’informations sur l’État examiné préparée par le Haut-Com-
missariat aux droits de l’homme (HCDH) sur la base, entre autres, des rapports
des organes de traités, des Procédures spéciales et d’autres documents officiels
pertinents des Nations Unies ; et
3. un résumé établi par le HCDH, qui contient les informations fournies par d’autres
parties prenantes, telles les institutions nationales de protection des droits de
l’homme, les organisations régionales et les représentants de la société civile
(notamment les ONG, les défenseurs des droits de l’homme, les institutions aca-
démiques et les instituts de recherche).
L’examen de chaque État Membre est facilité par trois rapporteurs appelés « troïkas
» qui sont sélectionnés parmi les différents groupes régionaux des Nations Unies.23
Même si les autres parties prenantes (notamment les ONG dotées du statut con-
sultatif auprès de l’ECOSOC) sont autorisées à assister aux sessions du Groupe de
travail, elles ne peuvent pas intervenir au cours du dialogue interactif.
10
Les Procédures spéciales
Les Procédures spéciales sont des mécanismes mis en place par la Commission des
droits de l’homme et repris par le Conseil des droits de l’homme. Elles s’occupent
de la situation spécifique d’un pays (mandat par pays) ou de questions thématiques
dans toutes les régions du monde (mandats thématiques). Les mandats des Procé-
dures spéciales (c’est-à-dire, leur fonction, leur objectif, leur durée, etc.) sont établis
et définis par la résolution du Conseil les instituant. En juin 2008, il y avait 38 Procé-
24
dures spéciales en cours : 29 mandats thématiques et neuf mandats par pays.
Les titulaires de mandats au titre des Procédures spéciales sont des experts des
droits de l’homme indépendants qui ont été nommés par le Conseil pour assumer
un mandat particulier. Ce sont soit des personnes individuelles (appelés « Rappor-
teur spécial, » « Représentant spécial du Secrétaire général, » « Représentant du
Secrétaire général, » ou « Expert indépendant ») soit des groupes de travail habituel-
lement composés de cinq membres (un par groupe régional des Nations Unies).
Les titulaires de mandats travaillent de diverses manières. Par exemple, ils peuvent
recevoir des informations sur des allégations spécifiques de violations des droits de
l’homme et envoyer des appels urgents ou des lettres d’allégation aux gouverne-
ments en demandant des clarifications. En 2007, plus de 1000 communications ont
été envoyées par les titulaires de mandats aux gouvernements de 128 pays. Les
titulaires de mandats peuvent faire des études sur des questions clés en matière de
droits de l’homme. Ils peuvent également effectuer des visites dans les pays – sur
invitation de l’État concerné – afin d’enquêter sur la situation générale des droits de
l’homme et/ou les conditions institutionnelles, juridiques et administratives particu-
lières pertinentes dans le cadre du mandat.
En 2007, les titulaires de mandats ont effectué 62 visites dans 51 pays. Le HCDH
met du personnel, une aide logistique et un service de recherche à la disposition
des Procédures spéciales.
Pour soumettre des informations sur des allégations de violations des droits de
l’homme aux Procédures spéciales, veuillez écrire à l’adresse suivante :
11
Quand vous envoyez des informations, veuillez, s’il vous plaît, indiquer à quelle
Procédure spéciale celles-ci sont adressées, dans le titre du email ou du fax, ou sur
l’enveloppe.
Le Procédé de plaintes
Le Procédé de plaintes du Conseil des droits de l’homme traite des cas de viola-
tions flagrantes et systématiques attestées des droits de l’homme et des libertés
fondamentales ayant lieu dans toute partie du monde, sur toute question et dans
toutes les circonstances.25 Tout individu ou groupe peut porter une plainte devant
le Conseil des droits de l’homme. Les communications sont recevables de la part
d’individus dont les droits de l’homme auraient été violés ou de la part de tierces
parties telles que des ONG qui agissent pour le compte de ces individus. Il n’est pas
requis que les ONG soient dotées du statut consultatif auprès de l’ECOSOC pour
qu’elles puissent soumettre une communication.
Le Comité est composé de 18 experts siégeant à titre individuel élus par le Con-
seil des droits de l’homme avec une répartition régionale des sièges.26 Il fonctionne
comme un groupe de réflexion du Conseil. Il met à la disposition de ce dernier son
expertise et ses conseils et entreprend des recherches à sa demande pour l’aider
dans son travail.
Le mandat des membres du Comité est au maximum de trois ans avec une seule
possibilité de réélection. Le Comité tient deux sessions par année, pour un maxi-
mum de dix jours ouvrables, avec la possibilité de tenir des sessions additionnelles
12
ad hoc avec l’accord du Conseil.
Contact : [email protected]
L’Assemblée générale est le principal organe de délibération des Nations Unies. Elle
est composée de représentants de tous les États Membres qui disposent chacun
d’une voix. La Charte des Nations Unies attribue à l’Assemblée générale un mandat
large qui lui permet de « discuter de toutes questions ou affaires rentrant dans le
cadre de la présente Charte […] et […] de formuler sur ces questions ou affaires des
27
recommandations aux membres de l’Organisation des Nations Unies. » Le nombre
important de sujets à l’ordre du jour de l’Assemblée a requis que la plupart soient
délégués à six commissions spécialisées. Chaque commission est composée de
tous les États Membres. La plupart des objets relatifs aux droits de l’homme sont
traités par la « troisième Commission » (la Commission des questions sociales, hu-
manitaires et culturelles).
13
2. Mécanismes dérivés de traités spécifiques
Chaque organe de traité (ou comité) est composé d’experts internationaux (entre 10
et 23 personnes) qui sont nominés sur la base de leur expertise en matière de droits
de l’homme et leur autorité morale. Ces experts sont élus par les États parties pour
des mandats renouvelables d’une durée fixe de quatre ans. L’Unité des traités et de
suivi du Service des traités de droits de l’homme du Haut-Commissariat aux droits
de l’homme à Genève est le secrétariat de tous les organes de traités.28
La fonction principale des organes de traités est d’examiner les rapports soumis
par les États parties de manière périodique (de deux à cinq ans selon les traités). En
plus des rapports des États, les organes de traités peuvent recevoir des informa-
tions sur la mise en œuvre des dispositions des traités de la part : des institutions
spécialisées, fonds et programmes des Nations Unies, d’autres organisations in-
ternationales, des institutions nationales de protection des droits de l’homme, des
acteurs de la société civile, en particulier les ONG, les associations professionnelles
et les institutions académiques. Après le dialogue avec la délégation de l’État partie
pendant lequel la mise en œuvre par l’État des dispositions du traité concerné est
examinée, les organes de traités produisent ce qui est généralement appelé des «
observations finales » dans lesquelles sont exposées leurs principales préoccupa-
tions et recommandations. Ils publient également des observations générales par
lesquelles ils transmettent leur interprétation du contenu et de l’application des dis-
positions de droits de l’homme.
Certains comités ont des fonctions supplémentaires qui peuvent être : l’examen de
plaintes et de communications faites par des individus affirmant que leurs droits ont
été violés par un État partie ; la mise en place d’enquêtes confidentielles basées
14
sur des témoignages avérés de violations graves ou systématiques des provisions
du traité par un État partie ; les procédures d’alerte rapide (destinées à prévenir
l’intensification des problèmes existant dans un État partie) ; les procédures d’action
urgente (destinées à répondre aux problèmes existant dans un État partie qui exi-
gent une intervention immédiate pour prévenir ou limiter l’étendue des violations
graves des droits de l’homme).
Toute ONG travaillant dans le domaine des droits de l’homme entrant dans le
champ d’un traité peut interagir avec l’organe de traité et n’a pas besoin d’être
dotée du statut consultatif auprès de l’ECOSOC pour travailler avec lui.
Il y a un certain nombre de moyens par lesquels les ONG peuvent travailler avec
les organes de traités :
• soumission d’informations écrites et de documents aux organes de traités;
• travail de suivi pour encourager l’application par les États des observations
finales produites par les organes de traités;
• soumission d’informations dans le cadre des procédures de plainte indi-
viduelle, des enquêtes confidentielles et des procédures d’alerte rapide et
d’action urgente.
Les règles et pratiques s’agissant de l’implication des ONG varient d’un or-
gane de traité à l’autre. En fonction des dispositions du traité, les ONG et les
autres acteurs de la société civile peuvent participer aux sessions en tant
qu’observateurs.
Tous les comités peuvent être contactés par le biais du Haut-Commissariat aux
droits de l’homme à Genève à l’adresse suivante :
[Nom du Comité]
c/o Haut-Commissariat aux droits de l’homme
Palais des Nations
8–14, avenue de la Paix
1211 Genève 10
Suisse
Tél : +41 (0)22 917 90 00
Fax : +41 (0)22 917 90 22
15
Ressource utile
« The United Nations Human Rights Treaty System: An Introduction to the Core
Human Rights Treaties and the Treaty Bodies (Factsheet No. 30) » fournit une
vue d’ensemble des traités des droits de l’homme et de leurs organes. La fiche
d’information est disponible en ligne en chinois, anglais, russe et espagnol.
http://www.ohchr.org/EN/PublicationsResources/Pages/FactSheets.aspx
La Cour pénale internationale (CPI) est un autre mécanisme très important dans
le domaine des droits de l’homme. Elle a été créée par une conférence des Na-
32
tions Unies en 1998 qui a adopté le Statut de Rome entré en vigueur en 2002.33 La
Cour pénale internationale est la première cour internationale permanente compé-
tente pour juger les personnes accusées de génocide, de crimes de guerre et de
crimes contre l’humanité. La CPI a été créée non pas en tant qu’organe des Nations
Unies mais en tant qu’institution judiciaire internationale indépendante disposant
d’un Accord de relation avec les Nations Unies. La Cour coopère avec les Nations
Unies dans différents domaines, notamment en matière d’échange d’informations et
d’assistance logistique. Chaque année, la CPI fait un rapport au Conseil de sécurité
et à l’Assemblée générale sur ses activités.
16
c. Les mécanismes des institutions spécialisées des Nations Unies
Certaines institutions spécialisées des Nations Unies ont mis en place des méca-
nismes spécifiques pour protéger les droits de l’homme dans leur domaine de com-
pétence respectif. Deux exemples sont décrits ci-dessous.
17
Partie III. Le rôle du Haut-Commissariat aux droits de l’homme
Le HCDH a des bureaux un peu partout dans le monde. Son travail sur le terrain est
essentiel à la promotion et à la protection des droits de l’homme. Cette présence sur
le terrain peut prendre la forme de bureaux nationaux, régionaux ou de conseillers aux
droits de l’homme. Le HCDH apporte aussi son soutien aux missions de la paix des
Nations Unies dans leur travail en matière de droits de l’homme. Fin 2007, le Haut-
Commissariat dirigeait ou apportait son soutien à 47 missions sur le terrain.
De plus amples informations sur les activités du HCDH sont disponibles en ligne :
http://www.ohchr.org/FR/Pages/WelcomePage.aspx
19
Les ONG et le Haut-Commissariat aux droits de l’homme (HCDH)
Les ONG peuvent travailler de plusieurs manières avec le HCDH pour pro-
mouvoir, protéger et mettre en œuvre les droits de l’homme. Les ONG peuvent
prendre part aux différents mécanismes de droits de l’homme pour lesquels le
HCDH fournit les services de secrétariat, tels les organes de traités, les Procé-
dures spéciales, les Procédés de plaintes et l’Examen périodique universel. Les
ONG peuvent également collaborer avec le secrétariat du Haut-Commissariat
au siège et sur le terrain, y compris lors des visites dans les pays du Haut-
Commissaire aux droits de l’homme. Elles peuvent par exemple travailler avec
lui en tant que partenaires dans la formation et l’éducation et assurer le suivi
des recommandations ou observations faites par les titulaires de mandats au
titre des Procédures spéciales, les organes de traités et dans le contexte de
l’Examen périodique universel. La coopération peut aussi prendre la forme d’un
échange d’informations avec le HCDH.
Ressource utile
« Travailler avec le HCDH : Un manuel pour les ONG » est un guide complet et
convivial sur les activités du HCDH. Il donne des informations pertinentes sur les
mécanismes des droits de l’homme, les points d’accès pour les ONG et des infor-
mations détaillées sur les points de contact, dans le but d’aider les ONG à identifier
les domaines de coopération et de partenariat éventuels avec le HCDH. Elle est
disponible en format électronique uniquement, en anglais, arabe et espagnol. Une
version révisée et mise à jour est en préparation et sera traduite dans toutes les
langues officielles de l’ONU.
http://www.ohchr.org/FR/AboutUs/Pages/NgoHandbook.aspx.
20
Abbréviations
21
Le Service de liaison des Nations Unies avec les organisations
non gouvernementales (SLNG)
Créé en 1975, le Service de liaison des Nations Unies avec les organisations non
gouvernementales (SLNG) est un programme inter-agences des Nations Unies.
Son mandat est de promouvoir et développer des relations constructives entre
la société civile et le système des Nations Unies. Ses principales activités sont :
la production d’informations et la communication sur le travail des Nations Unies
à l’attention, notamment, de la société civile; le soutien au système des Nations
Unies dans le développement de ses relations et partenariats avec la société
civile; et le soutien aux activités des organisations de la société civile qui souhai-
tent s’engager constructivement avec le système des Nations Unies.
Pour de plus amples informations sur les activités et les publications du SLNG,
veuillez consulter le site Internet :
http://www.un-ngls.org
SLNG
Palais des Nations
1211 Genève 10
Suisse
Tél : +41 (0)22 917 20 76
Fax : +41(0)22 917 04 32
Courriel : [email protected]
SLNG
Bureau DC1-1106, Nations Unies
New York, NY 10017
États-Unis d’Amérique
Tél : +1 212 963 31 25
Fax : +1 212 963 87 12
Courriel : [email protected]
22
Notes de bas de page
1 Ce guide reprend des informations trouvées principalement sur le site Internet du Haut-Commissariat
aux droits de l’homme (HCDH) et dans ses diverses publications. Consultez le site Internet : http://www.
ohchr.org/FR/Pages/WelcomePage.aspx. La publication « Travailler avec le HCDH : Un manuel pour les
ONG » contient des informations plus détaillées sur l’implication des ONG. Elle est disponible en for-
mat électronique uniquement, en anglais, arabe et espagnol : http://www.ohchr.org/FR/AboutUs/Pages/
NgoHandbook.aspx. Une version révisée et mise à jour est en préparation et sera traduite dans toutes
les langues officielles de l’ONU.
3 Les États parties sont les États qui, suite à leur ratification ou adhésion, ont une obligation légale de
respecter et d’appliquer les droits énoncés dans le traité.
4 Au 5 mars 2008
5
Au 5 mars 2008
6 Au 25 janvier 2008
7
Au 28 février 2008
8 En juin 2008, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a adopté un projet de Protocole facul-
tatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels. Le Conseil
a recommandé à l’Assemblée générale des Nations Unies d’adopter et d’ouvrir à signature, ratification et
adhésion le Protocole facultatif lors d’une cérémonie de signature en mars 2009 à Genève. Le Protocole
facultatif entrera en vigueur trois mois après la date de dépôt du dixième instrument de ratification ou
d’adhésion auprès du Secrétaire général des Nations Unies.
9 Au 18 juillet 2007
10 Au 15 février 2008
11 Au 25 janvier 2008
12 Au 2 octobre 2007
13 Au 25 janvier 2008
14 Au 12 février 2008
15
Au 5 mars 2008
16 Au 25 février 2008
17 Au 18 juillet 2007
18 Au 3 avril 2008
19 Au 3 avril 2008
23
21 Treize sièges sont alloués au Groupe des États d’Afrique, treize au Groupe des États d’Asie, huit
au Groupe des États d’Amérique latine et des Caraïbes, six au Groupe des États d’Europe orien-
tale, et sept au Groupe des États d’Europe occidentale et autres États (Europe occidentale, Can-
ada, Nouvelle-Zélande, Australie et deux membres affiliés, Israël et les États-Unis d’Amérique).
Observer States are UN Member States that have not been elected as Council Member States.
22 Les États observateurs sont les États Membres des Nations Unies qui ne font pas partie du
Conseil des droits de l’homme.
24 Les neufs mandats de pays étaient en 2008 : le Burundi, le Cambodge, la République populaire
démocratique de Corée, Haïti, le Libéria, Myanmar, les Territoires palestiniens occupés depuis
1967, la Somalie et le Soudan.
25 Ce procédé remplace celui qui existait dans le cadre de la Commission des droits de l’homme.
26 Les sièges du Comité sont alloués de la manière suivante à chaque groupe régional : cinq sièges
pour le Groupe des États d’Afrique, cinq sièges pour le Groupe des États d’Asie, deux sièges
pour le Groupe des États d’Europe orientale, trois sièges pour le Groupe des États d’Amérique
latine et des Caraïbes, et trois sièges pour le Groupe des États d’Europe occidentale et autres
États (Europe occidentale, Canada, Nouvelle-Zélande, Australie et deux membres affiliés, Israël
et les États-Unis d’Amérique).
29 Le droit international humanitaire est un ensemble de principes et de normes qui ont pour objec-
tif de limiter les effets des conflits armés. Il est aussi appelé « droit des conflits armés. »
The Statute of the International Criminal Tribunal for the former Yugoslavia was adopted by the
30 Le Statut du Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie a été adopté par le Conseil de
sécurité des Nations Unies dans sa résolution 827 (1993) du 25 mai 1993. Le Statut du Tribunal
pénal international pour le Rwanda a été adopté par le Conseil de sécurité des Nations Unies
dans sa résolution 955 (1994) du 8 novembre 1994.
31 Le Tribunal pénal international pour le Rwanda peut aussi poursuivre des citoyens rwandais
responsables de délits similaires commis sur le territoire des États voisins.
32 La Conférence diplomatique de plénipotentiaires des Nations Unies sur la création d’une Cour
criminelle internationale.
33
Lorsque 60 États devinrent parties au Statut de Rome.
24