Evolution Des Produits Islamiques
Evolution Des Produits Islamiques
Evolution Des Produits Islamiques
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daDSaYYbADalkésséEA
daDa obArlMKAéBAB
Y sDbADIlkKOssAL
Sommaire
INTRODUCTION......................................................................................................... 3
1.DEFINITION ...................................................................................................... 32
a. Les conditions de a idité ’a ne de a haria ............................................................................... 35
b. L’ ti isation de a mo rabaha bancaire par es banq es is amiq es .............................................. 36
a. Le process s d’ ti isation par es banq es is amiq es ...................................................................... 37
Conclusion ............................................................................................................ 45
BIBLIOGRAPHIE ....................................................................................................... 46
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«Evolution des produits islamiques : Mosharaka - Moudaraba - Mourabaha (chiffres clés)»
TIRTNUDORTNI
Le développement de la finance islamique au cours des deux dernières
décennies est l'un des développements les plus intéressants de l'histoire récente du
secteur des services financiers mondiaux.
La finance islamique moderne remonte aux années 70. Elle reste actuellement
très concentrée dans la région du Golfe persique et en Asie du Sud, mais commence
néanmoins prendre de ’amp e r en E rope et a x Etats-Unis très probablement suite
à la forte hausse du prix des hydrocarbures.
1 www.thrmagazine.info/attachment/335879/
2 OCI - Organisation de la Coopération Islamique. https://www.oic-oci.org/home/?lan=fr
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En 1975, la Dubai Islamic Bank (DIB) a vu le jour. Elle est considérée comme
étant la première banque islamique universelle et non gouvernementale. Durant la
même période, le nombre de banques islamiques similaires a connu une expansion
rapide : La Kuwait Finance House en 1977, la Banque Fayçal en Egypte dans la même
année, la banque islamique de Jordanie (1978) ainsi que la banque islamique du
Bahreïn en 1980. De p s, n gro pe de banq es d’in estissement spécialisées a été
crée, notamment, a société d’in estissement de Nassa en 1977, a société
d’in estissement d Go fe basée Sharja éga ement créée en 1977 et a Sharia
Investment Services basée à Genève en 1980.
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connu une croissance ann e e moyenne d’en iron 15% pendant les dix dernières
années.
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4
1. L’interdiction de l’intérêt
4
Hirigoyen, G. (1993). “Quelques réflexions sur le lien entre l’éthique et la finance’’, Droit et Gestion, pp 208-
217, Vuibert, Paris..
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3. L’interdiction de l’incertitude et de la
spéculation (Gharar et Maysir) 6
5
Le principe du partage des profits et des pertes.
6
Hirigoyen, G. (1993). “Quelques réflexions sur le lien entre l’éthique et la finance’’, Droit et Gestion, pp 208-
217, Vuibert, Paris..
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4. La tangibilité de l’actif
Toute transaction financière islamique doit être adossée à un actif tangible réel
et matériel. Ce principe permet de renforcer la stabilité économique et la maitrise de
risq e. La finance is amiq e po sse es in estisse rs s’engager dans ’économie
réelle, empêchant la déconnexion obser ée a jo rd’h i entre es marchés financiers et
’économie rée e. eci permet de promo oir a j stice socia e et ’éq ité ainsi q e a
iberté d’entreprendre.
La banque islamique est une réalité croissante qui se développe en dehors des
frontières traditionnelles des pays musulmans, dans les économies occidentales. Les
actifs financiers islamiques mondiaux ont atteint 1,8 billion de dollars en 2015 contre
7
Rachid SOULEIMANI, Mémoire sous le thème : La finance islamique: évolution et perspectives ,
Université Hassan II Casablanca Maroc - Licence fondamentale en sciences économique et
gestion 2010
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150 milliards de dollars en 1990. Ils de raient dépasser 6,5 bi ions de do ars d’ici
2020.
« Toutefois, la prise de risque est autorisée lorsque tous les termes et conditions
sont clairement stipulés et connue de toutes les parties ». Le financement de certains
secteurs sont interdits (alcool, armement, jeux de hasard...). Enfin, le quatrième
principe exige ’ ti isation d’ n actif réel (immeubles, véhicule, matière première...)
pour toute opération de financement. Cinq Etats du Golfe (Iran, Arabie Saoudite,
Emirats arabes unis, Koweït et Qatar), ainsi q e des pays d’Asie d S d-Est
(notamment a Ma aisie) composent majoritairement e marché is amiq e se- lon
’étude de a B E. L’Afriq e est également ’ n des marchés en devenir. Le continent
compte 412 millions de musulmans et une croissance des revenus importante. Selon
Word islamic banking competi eness report 2016 d’Ernst et o ng, e marché et es
profits po rraient do b er d’ici 2020. A ’échelle Européenne, e marché est
embryonnaire. La BCE répertoriait en 2012, 4 632.2 mi ions d’e ros gérés par 154
fonds. L’Ir ande disposait de 1 887 mi ions d’e ros, e L xembo rg, 1353 millions
d’e ros, Jersey 1285 mi ions d’e ros, G ernesey 107,4 mi ions d’e ros et a France
147,2 mi ions d’e ros.
8
Idem
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2- Une population jeune et épargnante
Par ailleurs, les musulmans européens sont en moyenne plus jeunes (32 ans)
q e ’ensemb e des européens (40 ans). La jeunesse qui a davantage de besoins et de
potentialités représentent ainsi un gisement de consommation important dans les
prochaines années et n p b ic capter po r es banq es. Enfin, le rallongement de la
durée de vie pourrait également augmenter les potentialités pour offrir des services
tout au long des étapes de a ie et des financements dans ’accompagnement a
vieillissement des populations.
Un autre facteur est le développement des relations commerciales avec les pays
dont la majorité de la population est de confession islamique. Accélérer les échanges
est une opport nité po r es banq es d’accompagner les clients sur les différents
continents et de capter quelques-uns de milliers de milliards de dollars. A titre
d’i stration, la seule épargne disponible dans les pays du Go fe persiq e et d’Asie d
9
Idem
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3- Mesures gouvernementales
10
Idem
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Saxe Anha t en 2004 a aient ancé des ob igations respectant a charia po r 100
mi ions d’e ros dont 60 % étaient réservées aux investisseurs des Emirats arabe unis
et 40 % aux investisseurs européens, démontrant ainsi la compatibi ité de la
règlementation avec la finance islamique tout en drainant les flux financiers.
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Les banques répondent partie ement a de- mande. Elles ne sont pas
nécessairement islamiques. Près de 40 % des actifs islamiques sont portés par des
établissements financiers conventionne s. e sont donc des banq es c assiq es q i
n’ont pas ocation être tota ement is amiq e q i présentent des prod its en
conformité. Ainsi, ’image de BNP Paribas, rédit Agrico e, Société Générale,
BPCE, HSBC, ou encore Deutsche Bank, les enseignes mondialisées disposent de
départements dédiées po r proposer des prod its conformes a demande des c ients.
Le Crédit Agricole Corporate and Investment Bank est également présent sur e
marché. Basée D baï a entre financier internationa , une équipe islamique propose
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«Evolution des produits islamiques : Mosharaka - Moudaraba - Mourabaha (chiffres clés)»
son expertise pour fournir des conseils stratégiques, gérer les risques et capitaux
conformément a charia. La banque accompagne les grands projets au Moyen-Orient.
Elle est également dotée d’ n comité dédié. Elle facilite la circulation des capitaux
entre le secteur financier islamique et conventionnel. En partenariat avec la Banque
Saudi Fransi (BSF), le groupe a créé une joint-venture en asset management : Caam
Saudi Fransi en vue de développer des produits financiers conformes. Avec Sofinco, le
groupe offre des activités de crédits Barhein. En 2009, ’enseigne a ancé en France
CAAM Islamic, SICAV11 qui investit en conformité a ec es principes de ’Islam. En
2010 avec le rapprochement des activités de gestion a sein d’Am ndi entre e Crédit
Agricole et Société Générale, Caam Islamic est devenu Amundi Islamic. Certaines des
actions dépassent 20 % de performances depuis le début de ’année.
Q ant BP E, elle a émis des titres baptisés « Karama éthique » avec la Bred
Banque Populaire. Elle propose également avec Natixis ses services aux grandes
entreprises d’Asie o Moyen-Orient po r fina iser des financements compatib es a ec
a oi re igie se. En 2010, BP E a signé n accord a ec a Banq e du Qatar (QIB) en
vue de promouvoir la coopération entre les deux banques pour le lancement de
produits conformes tels que Sukuk s r e marché français. Le groupe a également une
participation dans le capital de la Banque Centrale Populaire (BCP) qui délivre des
produits compatibles et détient la banque Chaabi qui propose une large gamme de
produits de finance éthique et islamique. Chaabi banque est présente en France. La
Banque Centrale Populaire a également ancé en 2016 au Maroc une banque
islamique.
11
Les sociétés d'investissement à capital variable
12
Un organisme de placements collectif en valeurs mobilières
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1- DÉFINITION :
La Moucharaka est une association entre deux parties (ou plus) dans le capital
d'une entreprise, projet ou opération moyennant une répartition des résultats (pertes ou
profits) dans des proportions convenues. Elle est basée sur la moralité du client, la
relation de confiance et la rentabilité du projet ou de l'opération.
La Moucharaka, telle que pratiquée par les Banques Islamiques nouvelles telle
que la nôtre, se présente le plus souvent sous forme d'une contribution au financement
de projets ou d'opérations ponctuelles proposés par la clientèle. Comme dans la
Mourabaha, ce financement peut se faire avec ou sans décaissement.
13
La loi n° 103.12 relative aux établissements de crédit et organismes assimilés
14
La Circulaire du Wali de Bank Al-Maghrib n°1/W/17 du 27 janvier 2017 relative aux spécificités
techniques des produits Ijara, Mourabaha, Moucharaka, Moudaraba.
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En tout état de cause, cette contribution se réalise suivant l'une des deux
formules ci-après :
a. La Moucharaka définitive :
b. La Moucharaka dégressive :
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Les concours par Moucharaka répondent aussi aux besoins de financement des
petites entités du secteur de l'artisanat, de l'hôtellerie, de la restauration et autres types
d'activités qui, en dépit de leur faiblesse en matière de garanties et de ressources
financières, présentent en contrepartie un intérêt culturel certain. Ces secteurs
bénéficient le plus souvent d'avantages fiscaux et d'une demande stable et fidèle qui
compensent largement les inconvénients précités.
Chacune des deux parties doit accepter le principe de la participation aux pertes
et profits de l'entreprise financée. Toute convention visant à garantir à l'une des parties
la récupération de son concours indépendamment des résultats de l'opération est nulle
et non avenue. A cet égard, la Banque n'a le droit de réclamer le remboursement de
son apport que dans les cas de violation par son partenaire d'une clause quelconque du
contrat Moucharaka, de négligences graves dans la gestion de l'affaire (par référence
aux règles usitées en la matière), et des cas de mauvaise foi, dissimulation, abus de
confiance et autres actes similaires.
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La clé de répartition des bénéfices entre les deux parties doit être explicitement
arrêtée lors de la conclusion du contrat afin d'éviter toute cause de litige. Si la part de
chaque partie dans les bénéfices est librement négociable, le partage des pertes
éventuelles doit se faire dans les mêmes proportions de partage des bénéfices
conformément aux principes, le gain en contrepartie de la perte (El Ghounmou bi el
Ghounmi).
Le partage des profits ne peut avoir lieu qu'après réalisation effective des
bénéfices (pas d'anticipation sur les résultats). Des avances peuvent être néanmoins
prélevées d'un commun accord entre les parties concernées, à charge de régularisation
à la clôture de la Moucharaka ou de l'exercice selon le cas).
Section 2 : Moudaraba15
15
Coran , sourate Al-bakara : verset 282-283
16 Les cahiers de la Finance Islamique - Hors série 2015
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1-Définition de La Moudaraba
a. Le capital :
Le capital est apporté exc si ement par ’in estisse r. I pe t s’avérer que
’entreprene r e i e in estir dans e projet, dans ce cas i est considéré comme n
in estisse r ha te r de sa contrib tion, mais conserve pleinement son statut
d’entreprene r.
Le capital apporté par ’in estisse r deme re a propriété de ce dernier, il ne peut être
garanti par ’entreprene r, ni considéré comme une créance sur ce dernier. Il pourra
être ibéré progressi ement se on es besoins de ’entreprene r.
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b. Le travail :
L’in estissement est orienté ers a prod ction de biens et services qui
répondent des besoins sains.
Le produit doit être licite.
Toutes les phases de production de ce bien (financement, industrialisation,
achat, vente) doivent être licites.
Tous les facteurs de production (salaires, système de travail, etc.) doivent être
conformes ce q i est icite.
Les dépenses de ’entreprene r pe ent être prélevées sur le capital de la
moudaraba.
c. L’horizon de temps :
17
Les cahiers de la Finance Islamique hors série 2015 - IFSO
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a. Le montage théorique
Soient :
K le capital investi dans le projet.
P le profit o perte d projet, R P sa a e r a iq idation
19
19
www.ifso-asso.com/wp-content/uploads/2013/06/Les-Cahiers-de-la-FI-HS-2015.pdf
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Cas n° 1:
Cas n°2:
Cas n° 1: 20
Casn 2:
20
www.ifso-asso.com/wp-content/uploads/2013/06/Les-Cahiers-de-la-FI-HS-2015.pdf
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Remarques:
b. L’expérience bancaire
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Les banq es is amiq es q ant e es, ne disposent pas de pareil outil, compte
ten de a prohibition de ’intérêt en Islam. Elles font donc appe d’a tres prod its
conformes a charia, te s q e a mo rabaha, ijara, mo daraba et mo charaka. Les
de x premiers ont n profi de risq e et de rendement simi aire po r e premier a
crédit intérêt, et po r e second a ocation ong e d rée, i s sont considérés comme
des instr ments de dette. Les de x derniers prod its q ant e x, rentrent dans la
famille des produits de partage des risques et profits, ou produits participatifs.
Dans ces comptes, la banque utilise les dépôts de ses clients pour financer les
projets des entrepreneurs. Ce sont des montages tripartites : les entrepreneurs, les
clients et la banque.
Les profits ou les pertes seront partagés selon le principe de la moudaraba avec une c é
de répartition déterminée. Les clients seront considérés comme les investisseurs. La
banque divisera ce schéma en deux étapes : (1) Clients-Banque et (2) Banque-
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Les projets ong terme : Les banques ne participent pas aux financements des
projets de long terme sur le principe de la moudaraba. La raison principale est que
cette approche, qui mobiliserait les fonds propres de la banque, représente des risques
financiers pour la banque. Cette dernière pourrait minimiser ces risques en
développant une expertise pour la sélection et le suivi des projets. Expertise considérée
trop coûteuse pour la banque. Les exigences règlementaires q i ob igeraient es
banq es immobi iser une partie des fonds propres pour couvrir les risques de ces
projets sont aussi un frein au développement de ce moyen de financement. L’a tre
raison un peu plus évidente est la mobilisation des fonds pour un horizon très long, et
que les rendements prennent a tant de temps se réaliser, rendant la rémunération de
clients de la banque investis dans les PSIA ainsi que celle des actionnaires très
difficile.
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Heindrich, J.B.(1987). ’’Les principaux contrats de financement utilisées par les banques islamiques’’, in La
revue banque, n°478, Paris.
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contrat, tout comme la dette. La moudaraba ne peut donc pas être une créance de dette
ni une participation au capital, mais reste donc un produit hybride
22
Imad Benlahmar , Mémoire sous le thème : La finance islamique face à la crise, INSEEC Master 2010
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Dans ne mo daraba, rab e maa est, par exemp e, dans ’incapacité (du point
de vue de la charia) de procéder des contrôles internes ex-ante pour réduire e risq e
ié a x bénéfices des gestionnaires, pratique répandue au sein des sociétés en actions.
D’a tre part, a mo daraba présente n a tre risq e maje r, sa oir ’a ocation
des profits entre projets. Dans e cas d’ ne entreprise q i se finance par mo daraba
pour la réalisation d’ n projet spécifiques, il lui serait favorable, v q ’ ne part des
bénéfices du projet seront accordés a financier, d’incomber ce projet des coûts
supplémentaires qui le rendraient déficitaire au bénéfice d’ ne a tre str ct re de
’entreprise. Le financier ne sera donc pas rém nèré et les bénéfices du projet auront
été détournés a sein de ’entreprise. Risq e q i ne se présente pas pour un
financement par participation a capita , p isq e ’actionnaire reçoit une rémunération
sur la tota ité des actifs de ’entreprise.
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le financement par participation au capital, par la dette ainsi que le financement par la
mo daraba. Le risq e enco r par e rab e maa en cas d’asymétrie d’information est
plus important que e risq e d’ n créancier o d’ n actionnaire.
24
Idem
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D’après Sarker, ces mes res incitati es contrib eront dimin er e risq e
d’agence. En effet, n entreprene r détenteur d’ ne part d projet, sera p s moti é et
sera moins enc in faire de fa sses déclarations des profits du projet.
Cependant, ces mesures plus incitatives que coécrives ou préventives. Le risque de
sélection adverse demeure donc présent.
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Section 3 : Mourabaha.
1. DEFINITION
25
Elmehdi MAJIDI, Thèse pour le Doctorat en Sciences Economiques sous le thème : La finance islamique et la croissance
économique : Quelles interactions dans les pays de MENA ?- Université de Pau et des Pays de l’Adour 2016
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une définition simple et claire. La définition retenue est celle figurant dans les
standards de ’AAOIFI se on aq e e a mo rabaha est « [...] a ente d’ n bien po r
n prix éga a prix d’achat a ec ne marge définie et appro ée par les parties. Cette
marge de profit peut être un pourcentage du prix de vente ou un montant fixe »
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malgré ne certaine inéga ité . L’a antage principa réside dans ’idée q e a
mo rabaha semb e être ne a ternati e s ffisante a crédit intérêt con entionne en
raison de ses nombre ses différences .
Dans n second temps, a demande est ét diée par ’instit tion financière
islamique, qui consiste principa ement ana yser a so abi ité d c ient et donner
ne tarification précise de a transaction.
Enfin, ’exéc tion d contrat doit être réa isée j sq ’ son terme. Autrement dit,
e c ient doit s’acq itter d prix tota con en a ec a banq e is amiq e se on es
moda ités et es échéances fixées. Le schéma ci-desso s synthétise e déro ement
d’ ne opération de mo rabaha bancaire, q i présente des a antages po r to tes es
parties. Cependant ces a antages ne sont pas de nat re éga e.
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c.
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mais simp ement par a so abi ité d c ient et sa capacité rembo rser a somme
prêtée majorée d’ n ta x d’intérêt. La mourabaha
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a.
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b. Le « syndrome de la mourabaha
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Cette utilisation massi e par es banq es is amiq es d’ n instr ment proche des
crédits c assiq es intérêts pose a q estion p s arge d fonctionnement q asi-
identiq e entre es banq es is amiq es et es banq es con entionne es. Po r ’a te r,
e système financier is amiq e ne présente pas de différences a ec e système bancaire
con entionne , c’est po rq oi i est nécessaire de e repenser et e refa onner par n
examen systémiq e de a str ct re financière même. L’a te r commence son ét de par
le principe de go ernance d’entreprise et e r e déterminant de a oi, des institutions
et des politiques.
c.
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OoCsulcnoC
La condamnation du riba par ’is am est abso e. ’est po rq oi est né e
mo ement de création des banq es is amiq es exer ant e rs acti ités en conformité
a ec a haria. De par e r conception phi osophiq e, es acti ités des banq es
is amiq es doi ent s’app yer s r es opérations de participation (mo sharaka,
mo daraba). Ma he re sement, a p part des banq es is amiq es sont principa ement
orientées ers es opérations de dette ( a mo rabaha en partic ier). ette orientation
est certainement d e a x diffic tés rencontrées par ces banq es. ertains prob èmes
sont des prob èmes de fond d’a tres d’ordre pratiq e.
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BIBLIOGRAPHIE
MÉMOIRES :
OUVRAGES
ARTICLES
WEBOGRAPHIE
http://www.fifrance.com/finance_islamique.php
http://www.controledegestion.org/e-books.html
http://www.financeislamiquefrance.fr/
http://www.islamic-finance.net
http://www.islamiQ.com
http://www.islamic-fbanking.com
http://www.dowjonesindex.com
http://www.investopedia.com/terms/
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Les lois :
La loi n° 103.12 relative aux établissements de crédit et organismes
assimilés
CIRCULAIRES BANK AL-MAGHRIB
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