Cours Instrumentations
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Mohammed LEDRA
University of Constantine 3
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INSTRUMENTATION
ET
MESURES
LEDRA Mohammed
2018-2019
PREFACE
Ce polycopié est destiné aux étudiants inscrit en première année Master Génie
Mécanique, option énergétique. Le contenu de ce polycopié, correspond au programme
officiel de la matière Instrumentation et Mesures.
Ce manuscrit a été établi dans le but de permettre aux étudiants d'avoir un outil de
travail et de référence recouvrant les connaissances qui leur sont demandés pour bien
comprendre le cours d'instrumentation et mesure.
Bien que la préparation et la vérification de ce manuscrit aient été faites avec une
grande vigilance, mais comme même, je serai très reconnaissant d'avance aux aimables
lecteurs des remarques qu'ils voudront bien me faire.
SOMMAIRE
I. INTRODUCTION............................................................................................................1
IV. ÉTALONNAGE...........................................................................................................36
I. INTRODUCTION
I. 1. GRANDEUR
I. 1. 1. Définition
I. 1. 2. Grandeurs scalaires
Elles sont entièrement caractérisées par une valeur numérique positive ou négative,
suivie de l’unité (masse, température, charge électrique, pression, énergie, potentiel,…)
I. 1. 3. Grandeurs vectorielles
Elles sont entièrement caractérisées par un vecteur, donc par leur norme, leur point
d’application, leur direction et leur sens.
les vecteurs vrais ou vecteurs polaires dont le sens est défini sans ambiguïté
indépendamment de toute convention d’orientation dans l’espace (la vitesse, la quantité
de mouvement, l’accélération, la force, le champ électrique)
les pseudos vecteurs ou vecteurs axiaux dont le sens est arbitraire, c’est-à-dire lié à une
convention d’orientation de l’espace (moment cinétique, vitesse angulaire, champ
magnétique)
I. 1. 4. Grandeurs fondamentales
Les grandeurs fondamentales et leurs dimensions sont groupées dans le tableau suivant:
1 Dr. M. LEDRA
I. INTRODUCTION INSTRUMENTATION ET MESURES
I. 1. 5. Grandeurs dérivées
2 Dr. M. LEDRA
I. INTRODUCTION INSTRUMENTATION ET MESURES
I. 2. MESURE
Une mesure est une donnée numérique qui quantifie une grandeur. Une mesure
satisfait la propriété suivante : "Une mesure d’une grandeur associée à un tout est somme des
mesures des grandeurs des éléments qui le composent". À partir du moment où on a choisit
une unité de mesure et qu’on dénombre les unités contenues dans la grandeur en question
(compte, calcule, construit des unités à partir d’assemblages de morceaux, ...), on est dans une
procédure de mesurage. Le mesurage d’une grandeur se réfère à sa valeur numérique. Il peut
être direct ou indirect.
Mesurage direct qui s'effectue par comparaison directe à une grandeur de même espèce :
la mesure d’une longueur par un mètre ruban.
Mesurage indirect qui s'effectue par le biais d’une relation permettant d’obtenir la
grandeur : La mesure de l’aire S d’un rectangle de longueur L et de largeur ℓ: (S = L ·ℓ)
3 Dr. M. LEDRA
I. INTRODUCTION INSTRUMENTATION ET MESURES
I. 3. SYSTEMES D’UNITES
Les grandeurs physiques ont une dimension. Chacune des sept grandeurs de base du
Système International (SI) a sa propre dimension, représentée par une seule lettre majuscule
(tableau I. 1.). Toutes les autres grandeurs sont des grandeurs dérivées, qui peuvent être
exprimées en fonction des grandeurs de base à l’aide des équations de la physique (tableau I.
2.). Certaines grandeurs (nombre de molécules…) sont sans dimension ou de dimension un et
ont pour unité le nombre un. Cependant, cette unité se voit attribuer un nom spécial, en vue de
faciliter l’identification de la grandeur concernée. C’est le cas du radian et du stéradian afin
d’exprimer les valeurs de l’angle plan et de l’angle solide, respectivement.
Les préfixes du système International (SI) sont groupés dans le tableau suivant:
4 Dr. M. LEDRA
I. INTRODUCTION INSTRUMENTATION ET MESURES
I. 6. CONSTANTES FONDAMENTALES
I. 8. REFERENCES
1. https://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/mesures-analyses-th1/
2. Jam.bouguechal.free.fr/upload/file/Cours de physique I...
3. Le Système international d’unités (SI), Bureau international des poids et mesures,
8eme édition 2006, Organisation intergouvernementale de la Convention du Mètre
https://www.nist.gov/sites/default/files/docmeunts/pml/div684/fcdc/si_brochure_8.pdf
5 Dr. M. LEDRA
II. DIFFERENTS TYPES DE MESURES
II. DIFFERENTS TYPES DE MESURES INSTRUMENTATION ET MESURES
(http://www.directindustry.fr/prod/micro-epsilon/product-5788-1705410.html)
6 Dr. M. LEDRA
II. DIFFERENTS TYPES DE MESURES INSTRUMENTATION ET MESURES
(http://www.directindustry.fr/prod/astech-angewandte-sensortechnik-gmbh/product-38021-974778.html)
(http://www.hellopro.fr/radars-de-vitesse-2002812-fr-1-feuille.html)
7 Dr. M. LEDRA
II. DIFFERENTS TYPES DE MESURES INSTRUMENTATION ET MESURES
(http://www.hellopro.fr/capteurs-d-acceleration-1002541-fr-rubrique.html)
Une force permet de modéliser l’action d’un corps sur un autre. Elle est
susceptible de modifier la vitesse d’un corps (éventuellement de le mettre en mouvement
ou le stopper), de modifier la trajectoire d’un corps (forces qui se compensent), de
déformer ce corps. Selon ces situations, la force peut produire l’un de ces effets, deux
d’entres eux ou les trois simultanément. L’effet obtenu dépend de l’orientation de la
force, de sa direction, de sa valeur et de la nature du corps qui subit cette force.
8 Dr. M. LEDRA
II. DIFFERENTS TYPES DE MESURES INSTRUMENTATION ET MESURES
Une force peut être définie à partir de différents éléments qui permettent de
caractériser un vecteur : sa direction, son sens, sa valeur ou norme calculé en newton et
qui peut parfois être appelée intensité et son point d’application.
Les forces peuvent être distinguées selon deux catégories: les forces à distance et
les forces de contact:
Les forces à distances peuvent s’exercer sans contact entre les objets. Les
principales forces sont :
i La force de gravitation : c'est est une force fondamentale qui correspond à
l’attraction mutuelle s’exerçant entre deux corps de masse non négligeables.
ii La force magnétique : c’est la force qui permet à un aimant d’attirer un morceau de
fer ou qui oriente l’aiguille d’une boussole vers le nord. Les forces magnétiques
agissent soit par attraction soit par répulsion.
iii La force électrique : c’est la force qui attire des morceaux de papier vers une
baguette en plastique qui a été frottée ou qui met les électrons en mouvement dans
un circuit électrique. Ainsi deux corps chargés électriquement exercent l’un sur
l’autre des forces qui augmentent quand la distance qui les sépare diminue.
iv Les forces nucléaires : ce sont des forces qui maintiennent ensemble les nucléons et
assurent la stabilité du noyau des atomes. Les forces nucléaires sont parfois appelées
forces fortes résiduelles.
Les forces de contact se manifestent lorsqu’un corps est en contact avec un autre
corps (solide, liquide et gazeux). Les principales forces de contact sont :
i La force de réaction d’une surface (sol, table ou autre) : Cette force est en général
verticale et orientée vers le haut et compense souvent le poids. L’ensemble des
forces de contact est équivalent à une force unique appelée réaction du support.
ii Les forces de pressions exercées par un gaz ou un liquide : les fluides exercent sur
les corps en contact avec eux des forces qui sont dites délocalisées. Exemple : la
poussée d’Archimède.
iii Les forces de frottement exercées par une surface ou par l’air sur un objet en
mouvement : ce sont des forces qui s’opposent aux mouvements relatifs entre deux
systèmes en contact. Les forces de frottements dépendant de la nature de la surface
et de la normale et sont indépendantes de l’aire de contact et de la vitesse.
9 Dr. M. LEDRA
II. DIFFERENTS TYPES DE MESURES INSTRUMENTATION ET MESURES
Tous les appareils servant à mesurer une force reposent dans leur principe de
fonctionnement sur la troisième loi de Newton (loi de l’action et de la réaction): l'idée
est de déterminer l'effort nécessaire qu'il faut opposer à la force à mesurer pour atteindre
l'équilibre. On utilise généralement un dynamomètre. Il s’agit d’un appareil dont la
déformation est proportionnelle à la force de tension (appelée T) qu’il exerce ou bien la
force F qu’il subit (figure II. 4).
(http://d.ruze.free.fr/ph2d_10/ph2dtp7/phtp7.htm)
(http://www.lessciences.net/lessciences/3.force1.htm)
Figure II.4: Schéma de principe de mesure de force par un dynamomètre
(https://www.pce-instruments.com/french/instruments-de-mesure-kat_130035_1.htm)
10 Dr. M. LEDRA
II. DIFFERENTS TYPES DE MESURES INSTRUMENTATION ET MESURES
(http://www.directindustry.fr/fabricant-industriel/capteur-force-61040-_2.html)
(http://www.hellopro.fr/regles-2016555-fr-1-feuille.html)
11 Dr. M. LEDRA
II. DIFFERENTS TYPES DE MESURES INSTRUMENTATION ET MESURES
(http://www.hellopro.fr/metre-rubans-2016578-fr-1-feuille.html)
Il se compose essentiellement d'une règle graduée, d'un bec mobile, ainsi que
d'un bec fixe. Il se décline dans différents modèles, variant selon le type de lecture
dimensionnelle. Sur certains modèles, elle s'effectue par un vernier tandis que pour
d'autres elle s'effectue par un afficheur à cristaux liquides ou une montre (figure II.7)
(http://www.hellopro.fr/pied-a-coulisse-basiques-2014483-fr-1-feuille.html)
Figure II.7: Différents types de pieds à coulisse
12 Dr. M. LEDRA
II. DIFFERENTS TYPES DE MESURES INSTRUMENTATION ET MESURES
(http://www.hellopro.fr/autres-micrometres-2003994-fr-1-feuille.html)
(https://fr.wikipedia.org/wiki/Comparateur_(appareil_de_mesure)
13 Dr. M. LEDRA
II. DIFFERENTS TYPES DE MESURES INSTRUMENTATION ET MESURES
(http://www.hellopro.fr/comparateurs-numeriques-2016541-fr-1-feuille.html)
(http://www.hellopro.fr/mesureurs-d-epaisseur-2001735-fr-1-feuille.html)
14 Dr. M. LEDRA
II. DIFFERENTS TYPES DE MESURES INSTRUMENTATION ET MESURES
(a) (b)
(http://pccollege.fr/cinquieme-2/leau-dans-notre-environnement-melanges-et-corps-purs/chapitre-iv-masse-et-volume/)
Figure II. 12: Mesure d'un volume avec une éprouvette graduée
Remarques importantes:
Ne pas oublier de noter le résultat avec son unité. Dans notre cas l'unité est mL.
Pour effectuer une mesure correcte, il faut toujours commencer par regarder le
volume correspondant à l’intervalle entre 2 petites graduations. Pour cela, on choisit
deux graduations inscrites sur l’éprouvette : 20mL et 30mL par exemple (figure
II.12-b). Puis, on fait la différence entre ces deux graduations: ici 10mL. On regarde
ensuite le nombre d’intervalles qu’il y a entre ces deux graduations : ici 5
intervalles. On peut alors déterminer la valeur d’un intervalle: ici 10mL ÷ 5 = 2mL.
Donc pour l’éprouvette ci-contre, chaque intervalle représente 2mL.
15 Dr. M. LEDRA
II. DIFFERENTS TYPES DE MESURES INSTRUMENTATION ET MESURES
V1=26mL V2=32mL
Figure II. 13:Mesure du volume d’un solide par déplacement d’eau
On mesure les cotés de l'objet solide à l'aide des instruments de mesure des longueurs
puis on utilise des formules mathématiques pour calculer son volume (figure II.14)
16 Dr. M. LEDRA
II. DIFFERENTS TYPES DE MESURES INSTRUMENTATION ET MESURES
(https://www.assistancescolaire.com/)
17 Dr. M. LEDRA
II. DIFFERENTS TYPES DE MESURES INSTRUMENTATION ET MESURES
(http://www.hellopro.fr/balance-compacte-2014772-fr-1-feuille.html)
(http://www.hellopro.fr/balance-de-poche-2014695-fr-1-feuille.html)
(http://www.hellopro.fr/balances-d-analyses-2004439-fr-1-feuille.html)
(http://www.hellopro.fr/balances-industrielles-2003741-fr-1-feuille.html)
(http://www.hellopro.fr/balances-mecaniques-2003743-fr-1-feuille.html)
18 Dr. M. LEDRA
II. DIFFERENTS TYPES DE MESURES INSTRUMENTATION ET MESURES
(http://www.hellopro.fr/chronometre-2014541-fr-1-feuille.html)
(http://www.hellopro.fr/horloges-2017838-fr-1-feuille.html)
19 Dr. M. LEDRA
II. DIFFERENTS TYPES DE MESURES INSTRUMENTATION ET MESURES
20 Dr. M. LEDRA
II. DIFFERENTS TYPES DE MESURES INSTRUMENTATION ET MESURES
I. 4. 2. 1 Méthode directe
On détermine la valeur de la grandeur mesurée directement de l'appareil de
mesure. Par exemple: le courant I est mesuré directement par un ampèremètre.
I. 4. 2. 2 Méthode indirecte
Les déviations de plusieurs appareils de mesure permettent de déterminer la
valeur inconnue. En effet, on mesure les grandeurs inconnues par l'application de
certaines lois physiques. Par exemple : la valeur d'une résistance est déterminée par la
mesure de la tension et du courant qui la traverse et l'application de la loi d'Ohm.
(https://peaktech-rce.com/fr/recherche?controller=search&s=voltm%C3%A8tre)
21 Dr. M. LEDRA
II. DIFFERENTS TYPES DE MESURES INSTRUMENTATION ET MESURES
(https://peaktech-rce.com/fr/recherche?controller=search&s=amp%C3%A8rem%C3%A8tre)
(https://peaktech-rce.com/fr/recherche?controller=search&s=multim%C3%A8tre)
(https://peaktech-rce.com/fr/414-digital-oscilloscopes)
22 Dr. M. LEDRA
II. DIFFERENTS TYPES DE MESURES INSTRUMENTATION ET MESURES
Cette dernière échelle (Kelvin) qui est celle du système international, ne dépend
d’aucun phénomène particulier et définit donc des températures absolues (figure II.19).
II. 5. 2. Thermomètres:
Un thermomètre est un appareil qui permet de mesurer ainsi qu'à afficher la valeur des
températures. La mesure des températures peut être fondée sur la dilatation et la pression des
corps, ou toute autre propriété physique (variations électriques dans le cas du thermocouple)
qui fluctue selon la température. Ce principe général est mis en application de façons
particulièrement diverses selon les besoins. Les thermomètres à liquide usuels sont les
thermomètres à mercure et les thermomètres à alcool. Les applications des thermomètres sont
multiples, en météorologie, en médecine, en cuisine etc. (figure II.20)
23 Dr. M. LEDRA
II. DIFFERENTS TYPES DE MESURES INSTRUMENTATION ET MESURES
II. 5. 3. Thermocouples:
En physique, les thermocouples sont utilisés pour la mesure de températures. Ils
permettent la mesure dans une grande gamme de températures. Leur principal défaut est leur
précision : il est relativement difficile d'obtenir des mesures avec une erreur inférieure à 0,1 -
0,2 °C. La mesure de température par des thermocouples est basée sur l'effet Seebeck.
(http://aviatechno.net/thermo/thermo01.php)
Ce phénomène est en relation avec les trois effets thermoélectriques dans les métaux :
Effet Seebeck:
Thomas Johann Seebeck (1770-1831) est le premier à avoir mis en évidence les effets
thermoélectriques de production de courants qui se manifestent dans un circuit constitué de
deux métaux différents dont les deux soudures se trouvent à des températures différentes.
L'effet Peltier:
Jean Charles Athanase Peltier, physicien français (1785-1845) est connu pour sa
découverte en 1834 par l'effet Peltier : à la jonction entre deux conducteurs A et B différents,
mais à même température T, apparaît une force électromotrice qui ne dépend que de la nature
de A et B ; c'est la force électromotrice PELTIER (figure II. 22).
(http://aviatechno.net/thermo/thermo01.php)
24 Dr. M. LEDRA
II. DIFFERENTS TYPES DE MESURES INSTRUMENTATION ET MESURES
L'effet Thomson:
L'effet Thomson se rapporte à la production ou à l'absorption de chaleur provoquée
par le passage d'un courant dans une portion de conducteur, en présence d'une différence de
température entre les extrémités du tronçon (figure II.23).
(http://aviatechno.net/thermo/thermo01.php)
Si on réunit à une extrémité de deux fils métalliques de natures différentes et que l'on
augmente la température de cette extrémité, il apparaît une tension eAB aux extrémités restées
libres (figure II. 24). Il est possible de déterminer la température de l'extrémité chauffée à
partir de la mesure de la tension eAB.
On appelle :
Soudure chaude : Jonction de l'ensemble thermocouple soumis à la température à
mesurer : c'est la jonction Capteur.
25 Dr. M. LEDRA
II. DIFFERENTS TYPES DE MESURES INSTRUMENTATION ET MESURES
Par effet Seebeck, le thermocouple génère une différence de potentiel qui dépend de la
différence de température entre les jonctions, Te = T1 -T2. La mesure de température est donc
une mesure indirecte, puisque les thermocouples mesurent en fait une différence de potentiel
électrique. Pour mesurer une température inconnue, l'une des deux jonctions doit être
maintenue à une température connue, par exemple celle de la glace fondante (0 °C).
26 Dr. M. LEDRA
II. DIFFERENTS TYPES DE MESURES INSTRUMENTATION ET MESURES
II. 6. REFERENCES
1. https://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/mesures-analyses-th1/
2. https://www.superprof.fr/ressources/physique-chimie/seconde/mecanique/force.html
3. http://d.ruze.free.fr/ph2d_10/ph2dtp7/phtp7.htm
4. http://www.lessciences.net/lessciences/3.force1.htm
5. https://www.pce-instruments.com/french/instruments-de-mesure
6. http://www.hellopro.fr/mesures-analyses-et-capteurs-1000001-fr-rubrique.html
7. http://www.directindustry.fr/fabricant-industriel/capteur-force-61040-_2.html
8. https://www.pce-france.fr/
9. http://www.hellopro.fr/pied-a-coulisse-basiques-2014483-fr-1-feuille.html
10. http://www.hellopro.fr/mesureurs-d-epaisseur-2001735-fr-1-feuille.html
11. http://www.phywe.fr/785/apg/4/Physique.htm
12. http://www.technologuepro.com/mesure/chapitre-1-generalite-sur-la-mesure.htm
13. https://www.bipm.org/metrologie/thermometry/
14. https://www.univ-usto.dz/images/coursenligne/MI_ReffasSA.pdf
15. http://aviatechno.net/thermo/thermo01.php
27 Dr. M. LEDRA
III. CONTROLE NON DESTRUCTIF
III. CONTROLE NON DESTRUCTIF INSTRUMENTATION ET MESURES
III. 1. Introduction:
Les méthodes d’examens non destructifs incluent les méthodes d’examen ainsi que les
méthodes de contrôle. Le contrôle non destructif (CND) permet de vérifier la qualité du
matériau (repérer les défauts dans une pièce) sans l’endommager, soit au cours de la
production, soit au cours de la maintenance. Toutes les soudures présentent des défauts. Les
défauts ou les discontinuités dont la taille est trop importante sont appelés défauts
inacceptables. En pratique, les défauts de petites tailles sont peu nombreux et n’affectent pas
les performances de l’assemblage soudé. Les méthodes utilisées pour les essais non destructifs
(END) sont nombreuse citons: le contrôle visuel, le contrôle par ressuage, …etc.
28 Dr. M. LEDRA
III. CONTROLE NON DESTRUCTIF INSTRUMENTATION ET MESURES
L’éclairage de la surface :
Type lumière : blanche
Minimum : 350 lx
Recommandé : 500 lx
Le rapport de contrôle doit inclure les informations suivantes :
le nom du fabricant du composant
le nom de l’organisation de contrôle, s’il est différent du nom du fabricant
l’identification de l’objet contrôlé
le matériau
le type d’assemblage
l’épaisseur du matériau
le procédé de soudage
les critères d’acceptation
les défauts dépassant les critères d’acceptation et leur position
l’étendue du contrôle illustrée le cas échéant par des dessins
les dispositifs de contrôle utilisés
le résultat du contrôle par rapport aux critères d’acceptation
le nom du contrôleur et la date du contrôle
29 Dr. M. LEDRA
III. CONTROLE NON DESTRUCTIF INSTRUMENTATION ET MESURES
(http://www.alticontrole.com/ressuage/)
Le contrôle par ressuage comporte les étapes essentielles suivantes (figure III. 5).
1. Coupe d'un matériau comportant un défaut débouchant type fissure.
2. La surface du matériau est enduite de pénétrant.
3. Le pénétrant est éliminé par lavage et la pièce séchée.
4. Le matériau est enduit de révélateur. Le défaut devient visible.
(http://www.intech-cnd.com/ressuage-intech-lehavre.html)
30 Dr. M. LEDRA
III. CONTROLE NON DESTRUCTIF INSTRUMENTATION ET MESURES
(http://www.alticontrole.com/magnetoscopie/)
Remarque: Avant et après toute opération par magnétoscopie, il faut procéder à une
démagnétisation de la pièce. Pour cela, on peut faire passer l’élément dans un tunnel de
démagnétisation, jusqu’à ce que la densité magnétique soit mesurée à un niveau acceptable
Dans le cas d'une pièce comportant deux surfaces, la détection de défaut se fait en
comparant le temps mis pour faire un aller retour dans l'épaisseur de la pièce et le temps mis
pour la réflexion sur un défaut. D'un point de vue pratique, on utilise un écran d'oscilloscope.
Les échos sont représentés par des pics sur l'écran. Pour comprendre le principe du contrôle
par ultrasons on va considérer un exemple du contrôle d'une tôle (figure III. 7):
31 Dr. M. LEDRA
III. CONTROLE NON DESTRUCTIF INSTRUMENTATION ET MESURES
(http://www.intech-cnd.com/ultrason-intech-normandie.html)
Les avantages et les inconvénients de la méthode sont regroupés dans le tableau III. 1:
Avantages Inconvénients
Rapide Un produit de couplage est exigé.
Les résultats sont immédiats. Les défauts parallèles aux ondes
Utilisable sur la plus part des matériaux. ultrasonores sont difficiles à décelés
N’est pas nécessaire d’avoir accès aux L’opérateur doit suivre une formation
deux cotés de la pièce. pour interpréter l’affichage avec précision.
Le matériel doit être étalonné de façon
régulière pour chaque épaisseur et chaque
type de matériau.
32 Dr. M. LEDRA
III. CONTROLE NON DESTRUCTIF INSTRUMENTATION ET MESURES
(https://cscexpertise.crti.dz/controle-radiographique.php#)
La gammagraphie utilise des rayons gamma plus pénétrants que des rayons X. En
gammagraphie, il n’est pas utile de disposer d’une alimentation en eau et en électricité. La
source peut se positionner dans des tubes de petits diamètre et rayonne dans toutes les
directions ; ce qui permet une radiographie panoramique d’une cuve.
L’industrie moderne pour être performante a placé la barre très haute pour les
instruments qui contrôlent en continu les étapes d’un procédé industriel. Il s’agit de mesurer et
le cas échéant d’ajuster rapidement la qualité et les spécifications des produits durant leur
processus de fabrication. De nombreux contrôles de procédés utilisent des jauges radioactives.
Du fait du caractère pénétrant de radiations comme les rayons gamma ou les neutrons,
un contact direct de l’objet à contrôler avec la source ou du dispositif de détection n’est pas
nécessaire. Ceci permet des mesures en temps réel, non destructives, alors que les matières
suivies subissent les étapes d’un procédé industriel. A titre d‘exemple, des contrôles sont
effectués sur les lignes de production, pour suivre en continu l’épaisseur de tôles, le niveau de
liquides dans des fûts, la densité de matériaux dans des conteneurs, feuilles, revêtements, etc.
33 Dr. M. LEDRA
III. CONTROLE NON DESTRUCTIF INSTRUMENTATION ET MESURES
(http://www.laradioactivite.com/site/pages/controlesnondestructifs.htm)
(http://www.laradioactivite.com/site/pages/Jauges_Radioactives.htm)
Figure III. 10: Principe de contrôle du grammage d’un papier par rayons bêta
34 Dr. M. LEDRA
III. CONTROLE NON DESTRUCTIF INSTRUMENTATION ET MESURES
(http://www.laradioactivite.com/site/pages/Jauges_Radioactives.htm)
Figure III. 11: Mesure du niveau de remplissage d’une canette ou d’un briquet
III. 7. REFERENCES
1. https://www.univ-usto.dz/images/coursenligne/CND_RA.pdf
2. http://www.centre-dalembert.u-psud.fr/wp-content/uploads/2013/11/ppt-tbore.pdf
3. http://cla.vidal.free.fr/cnd.htm
4. https://fr.scribd.com/document/393005149/4-RESSUAGE
5. http://www.alticontrole.com/ressuage/
6. http://www.alticontrole.com/magnetoscopie/
7. http://www.uvt.rnu.tn/resources-uvt/cours/controle/general/ressuage.PDF
8. http://www.alticontrole.com/controle-ultrason-conventionnel/
9. http://eduscol.education.fr/sti/sites/eduscol.education.fr.sti/files/ressources/pedagogiques/
6077/6077-bts-aeronautique-cours-cnd.pdf
10. http://www.intech-cnd.com/ultrason-intech-normandie.html
11. https://cscexpertise.crti.dz/controle-radiographique.php#
12. http://www.laradioactivite.com/site/pages/controlesnondestructifs.htm
13. http://www.laradioactivite.com/site/pages/Jauges_Radioactives.htm
35 Dr. M. LEDRA
IV. ETALONNAGE
IV. ETALONNAGE INSTRUMENTATION ET MESURES
IV. ÉTALONNAGE
IV. 1. Définitions:
Les termes d'étalonnage et de calibration sont fréquemment employés à tort pour
désigner les opérations qui consistent à vérifier qu'un équipement de mesure possède
l'exactitude voulue pour un usage donné.
36 Dr. M. LEDRA
IV. ETALONNAGE INSTRUMENTATION ET MESURES
Les causes du dérèglement d'un instrument numérique peuvent être tout d'abord, les
principaux composants des instruments de test (par exemple, les références de tension, les
diviseurs d'entrée, les dérivations de courant) qui peuvent varier au fil du temps. Ces
variations sont mineures et la plupart du temps sans conséquence si vous procédez
régulièrement à un étalonnage, car généralement ce dernier les détecte et les corrige.
37 Dr. M. LEDRA
IV. ETALONNAGE INSTRUMENTATION ET MESURES
• Chaque mois, chaque trimestre, deux fois par an: Si vous réalisez principalement et
souvent des mesures cruciales, un intervalle court entre les étalonnages réduira les risques
d'obtenir des mesures douteuses.
• Chaque année: Si vous réalisez tour à tour des mesures décisives et non décisives, un
étalonnage annuel semble un bon équilibre entre la prudence et les coûts.
• Une fois tous les deux ans: Si vous ne réalisez que très rarement des mesures concluantes,
et que vous n'exposez pas votre instrument à des événements qui pourraient le dérégler, un
étalonnage à intervalles longs peut s'avérer rentable.
• Jamais: Si un instrument était victime d'un incident, l'étalonnage permet d'utiliser cet
instrument en toute confiance.
38 Dr. M. LEDRA
IV. ETALONNAGE INSTRUMENTATION ET MESURES
Pour effectuer une classification de base de la précision d'une balance, en Europe les
classes de précision I à IV se sont imposées. La base est constituée par la résolution relative,
le quotient tiré de la charge maximum max et la valeur de pesage avec la résolution minimum
possible, la valeur de vérification e (tableau IV.1).
I
0,001g <= e 100 e 50000 -
Spécial
IV
5g <= e 10 e 100 1.000
Ordinaire
Tableau IV. 1: Classes de précision des balances proposées par PCE Instruments
39 Dr. M. LEDRA
IV. ETALONNAGE INSTRUMENTATION ET MESURES
IV. 6. REFERENCES:
1. http://www4.ac-nancy-metz.fr/genie-biologique/Laboratoire%20M%E9trologie.html
2. Bibliothèque en ligne Fluke Calibration: www.flukecal.com/library
3. https://www.pce-france.fr/fiches-balances/info/classes-precision-balances.htm
4. http://www.cofrac.fr
5. http://www.cofrac.fr/documentation/LAB-GTA-95-futur
6. https://www.cofrac.fr/documentation/LAB-GTA-22
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V. TRAITEMENT DES DONNEES
V. TRAITEMENT DES DONNÉES INSTRUMENTATION ET MESURES
V. 1. Introduction:
Ce cours donne quelques notions générales afin que l'expérimentateur puisse présenter
correctement ses résultats avec bon sens. Pour des applications particulières, la consultation
d'ouvrages spécialisés tels que ceux proposés en bibliographie est indispensable.
V. 2. Vocabulaire:
On confond souvent dans le langage scientifique "erreur" et "incertitude" même si on
utilise plutôt le terme "erreur" lorsqu'un processus de mesure est mal maîtrisé et "incertitude"
lorsque l'évaluation de la fiabilité est immédiate et intuitive. Par contre le vocabulaire est
précis pour un certain nombre de notions que vous devez connaître:
L'incertitude absolue Δx est l'erreur maximale que l'on est susceptible de commettre dans
l'évaluation de x. Elle s'exprime donc dans les unités de la grandeur mesurée.
L'incertitude relative Δx/x représente l'importance de l'erreur par rapport à la grandeur
mesurée. L'incertitude relative n'a pas d'unités et s'exprime en général en % (100 Δx/x).
L'incertitude relative est une manière commode de chiffrer la précision d'une mesure. Dans
le langage scientifique, une mesure de fréquence par exemple est dite très précise car elle
est mesurée avec une incertitude relative meilleure que 0,0001 %.
Précision et exactitude: Dans le langage habituel, ces deux derniers termes sont souvent
confondus à tort. La précision traduit le degré de proximité (ou reproductibilité) que l'on
observe entre différentes mesures qui ont été obtenues par la même méthode. L'exactitude
exprime la proximité entre un résultat et sa valeur réelle ou présumée telle. Cette notion
nécessite la comparaison entre différentes méthodes. La figure V. 1 illustre un exemple.
L'idéal est évidemment une mesure à la fois précise et exacte.
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V. TRAITEMENT DES DONNÉES INSTRUMENTATION ET MESURES
Les erreurs aléatoires affectent la précision des mesures. Elles sont étudiées soit en
effectuant des calculs d'incertitudes soit en comparant statistiquement les résultats
d'expériences soigneusement répétées.
Les erreurs grossières se produisent rarement et sont facilement identifiées car elles
conduisent à des valeurs excentriques qui différent significativement des résultats dans
une série de mesures. Elles sont naturellement éliminées avant interprétation des résultats.
Les erreurs systématiques affectent l'exactitude et elles sont les plus difficiles à détecter
et nécessitent une vigilance constante dans les laboratoires. Certaines procédures dites
"bonne pratique de laboratoire" permettent de donner un cadre réglementaire à cette
vigilance. Les erreurs systématiques sont les plus difficiles à détecter et nécessitent une
vigilance constante dans les laboratoires. Certaines procédures dites "bonne pratique de
laboratoire" permettent de donner un cadre réglementaire à cette vigilance. Il est difficile
d'être exhaustif dans la description des erreurs systématiques. Les principales sont:
Les erreurs de méthode.
Les erreurs instrumentales.
Les erreurs personnelles.
Le "coût" de la précision: L'obtention de la meilleure précision possible n'est pas une fin
en soi. L'important quand on entreprend une série de mesures, est de savoir à quoi elles
vont servir, d'adapter l'appareillage à la précision souhaitée, au moindre coût et le plus
rapidement possible.
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V. TRAITEMENT DES DONNÉES INSTRUMENTATION ET MESURES
Si la solution C2 = 10-2 moℓ/ℓ on a alors l'incertitude absolue C2 = 0,002 ·10-2 moℓ/ℓ
Le passage aux incertitudes correspond au passage à la plus grande valeur possible en valeur
absolue de tous les coefficients multiplicatifs, soit ici:
∆𝑪𝟏 ∆𝑽𝟏 ∆𝑽𝟐 ∆𝑪𝟐 ∆𝑽
= |𝑽 + |𝑽 + + − (V-3-a)
𝑪𝟏 𝟏 𝑽𝟐 | 𝟏 𝑽𝟐 | 𝑪𝟐 𝑽
Ceci ne transmet qu'un ordre de grandeur de l'incertitude mais c'est déjà important.
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V. TRAITEMENT DES DONNÉES INSTRUMENTATION ET MESURES
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V. TRAITEMENT DES DONNÉES INSTRUMENTATION ET MESURES
Pour interpréter ces résultats d'une manière fiable, on trace manuellement la meilleure
droite passant au mieux dans tous les rectangles d'incertitude. Dans ce cas on trouve
𝟑
l'équation: 𝑪𝟏 = 𝟏. 𝟐𝟎 − 𝟏. 𝟑𝟏 ∙ 𝟏𝟎 ∙𝒕
Puis, de la même manière, on trace les deux droites de pentes extrêmes possibles
(figure V. 3: droites en pointillés), respectivement d'équation:
𝟑 𝟑
𝑪𝟐 = 𝟏. 𝟐𝟑 − 𝟏. 𝟓𝟎 ∙ 𝟏𝟎 ∙ 𝒕 et 𝑪𝟑 = 𝟏. 𝟏𝟔 − 𝟏. 𝟎𝟔 ∙ 𝟏𝟎 ∙𝒕
Note: cette manière de procéder conduit en général à une surestimation de l'incertitude sur le
résultat final. Elle se justifie si on dispose de quelques points mais dès que le nombre de
points est suffisant grand il vaut mieux utiliser un traitement statistique (régression linéaire).
𝟏
𝒙 = 𝑵 ∙ ∑𝑵
𝒊 𝟏 𝒙𝒊 (V-4)
𝟏
𝒔 = 𝝈𝑵 𝟏 = 𝑵 𝟏
∙ ∑𝑵
𝒊 𝟏(𝒙𝒊 − 𝒙)
𝟐 (V-5)
Exemple 4:
L'analyse de la teneur en plomb d'un échantillon de sang a donné les résultats suivants:
0,752 0,756 0,752 0,751 0,760 en ppm (partie par million). Les formules précédentes pour
N = 5 donnent: 𝒙 = 𝟎, 𝟕𝟓𝟒 𝒑𝒑𝒎 et s = 0,0038 ≈ 0,004 ppm
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V. TRAITEMENT DES DONNÉES INSTRUMENTATION ET MESURES
On trouve dans les ouvrages de statistique des tableaux complets donnant t en fonction
de N et des limites de confiance P (tableau V. 2).
On retrouve dans ce tableau la notion intuitive qu'il faut multiplier les mesures pour
augmenter leur fiabilité. Dans l'exemple 4 en cours, N=5. Si on choisit une limite de confiance
𝒔
de 99% on trouve t = 4,60, soit 𝒕 ∙ = 4,60×0,0038/2,236 = 0,0078 ≈ 0,008 ppm.
√𝑵
La conclusion est qu'il y'a 99 % de chance que la valeur soit incluse dans l'intervalle
0,754 ± 0,008 ppm. On note : LC à 99 % = 0,754±0,008 ppm
Dans le cas ou un résultat final fait intervenir plusieurs écarts types sur des grandeurs
indépendantes, ces écarts types peuvent être combinés un peu comme dans les calculs
d'incertitudes. Néanmoins, les règles sont différentes et plus complexes. Dans ce cas il faut
consulter des ouvrages spécialisés.
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View publication stats
V. 5. REFRENCES:
1. http://www.utc.fr/~avalle/dossiers-pdf/Incertitudes-version2002.PDF
2. http://psjpa.free.fr/lois/student/student.htm
3. https://archimede.mat.ulaval.ca/stt1920/STT-1920-Loi-de-Student.pdf
4. http://www.math.univ-angers.fr/~loustau/fichespratiques.pdf
5. https://www.aquaportail.com/definition-12914-traitement-des-donnees.html
6. https://pbil.univ-lyon1.fr/members/mbailly/graphes_et_tests.pdf
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