La Peinture de La Renaissance Et La Représentation de Personnages Mythologiques
La Peinture de La Renaissance Et La Représentation de Personnages Mythologiques
La Peinture de La Renaissance Et La Représentation de Personnages Mythologiques
représentation de personnages
mythologiques
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INDEX
• Introduction
1. Un changement dans la façon de penser
I. L'humanisme
II. Du théocentrisme à l'anthropocentrisme
III. La revendication de la culture gréco-romaine.
2. Quels personnages et mythes étaient les plus
représentés dans la peinture.
I. Vénus
II. Bacchus et Ariane
III. Léda
3. Une analyse des peintures les plus représentatives de
chaque personnage mythologique.
I. La Naissance de Vénus, Botticelli
II. Bacchus et Ariane, Titien
III. Léda avec le cygne, Corrège
• Conclusion
• Mots clé
• Bibliographie
Introduction
Depuis la nuit des temps, la peinture est l’un des arts les plus importants. Avant
l'apparition du cinéma et tout ce que cela suppose comme reflet de la société, la peinture
occupait cette place. Les arts plastiques étaient non seulement une tendance esthétique,
mais aussi un moyen d’éduquer, de transmettre des connaissances, de représenter
l’histoire, les croyances et la pensée de la société. En bref, c’était le reflet d’un certain
moment de l’histoire.
Étant donnée ce, il faut comprendre que tout ce qui était représenté avait un but final.
C'est-à-dire que ce n'était pas seulement quelque chose d'esthétique pour décorer un
palais ou une église et plus tard les maisons. C’était aussi une façon de s’exprimer à
travers les images, parce que à travers la représentation d’un personnage, d’une scène
ou d’un paysage, l'artiste s’agissait d’envoyer un message à son public. Pour cette même
raison, ce noble art a été condamné à certaines étapes de l’histoire, car quelques peintres
l'utilisé pour transmettre leurs idées qui n'étaient tellement bien vues dans ce moment.
Un des phases où cet art joua un rôle très important fut pendant la période connue sous
le nom de Renaissance. Presque deux cents ans, c'est ce courant qui s'imposé à
l'Occident. Ce mouvement n’était pas seulement la transition du Moyen Age à l’Ère
Moderne, il entraînait également une série de changements qui modifiaient totalement le
concept qui existait jusqu’à ce moment de la science, de la nature et de l’homme.
Tout cela se reflétait bien sûr dans l'art et la peinture. La marque plus évidente est que
les représentations ne se centrent pas seulement aux images religieuses, comme il se
passait jusqu'à ce moment-là, mais se commence à créer des tableaux avec des idées
profanes.
Une tendance qui se démarque beaucoup à cette époque sera la représentation des dieux
et des personnages de la mythologie gréco-romaine. Un grand nombre d'artistes
consacraient part de son ouvrage à ce thématique, telles que Le Tintoret, Botticelli,
Bronzino et Titien, entre autres. Est pour ça que dans ce travail la problématique sera
comme la peinture de la Renaissance représente de personnages mythologiques plus
importants dans ce moment.
Comme ce courant de pensée comprendre un période très long et complexe, seront
soulevés des points très spécifiques qui seront développés afin de résoudre le
problématique proposé. Par conséquent, il y aura premièrement une petite immersion
dans la période historique et les idées qui ont les plus marqué de cet âge.
Deuxièmement, seront envisagés les personnages mythologiques qui se démarquaient le
plus. Troisièmement, sera effectuée une analyse des images les plus emblématiques de
chaque personnage et se finira par une conclusion qui reflétera sur tous les aspects qui
on travaillera.
1.Un changement dans la façon de penser
La Renaissance est une étape qui comprend le XV et le XVI siècles. Dans cette période,
il y a une grande série de changements qui amorcent une nouvelle ère.
Jusqu'alors, l'Europe était dans un moment historique qu’est connu comme Moyen Age,
qui se caractérisait par son système féodal, dans lequel le pouvoir était concentré par les
nobles qui contrôlaient de manière absolue tout, inclusive la vie de leurs vassaux. Il y
avait aussi une économie basée sur l'agriculture qui nourrissait à peine les gens qui
soient obliges à donner une partie de leur récolte à l'église et à son seigneur. Ensuite, et
peut-être le plus représentative de cette étape, on doit souligner le grand pouvoir que
possédait l’Église. Les institutions ecclésiastiques avaient une grande influence sur le
peuple et la noblesse, ainsi qu'un contrôle total sur l'éducation et la culture. La religion
était l'un des piliers les plus importants du Moyen Âge et tout tournait autour de la foi
catholique.
Mais au XVe siècle en Italie, un nouveau mouvement artistique et culturel commence à
s’implanter, ce qui mettrait fin à "l’ère obscure", comme certains décrivent le Moyen
Âge. Cette transition d’une époque à l’autre commence à avoir lieu avec le déclin de
l'Empire romain d'Orient en 1453, date que certains historiens utilisent pour indiquer le
début de l'âge moderne. À ça se relit l'ascension de la bourgeoisie, qui revêtira une
grande importance dans le sphère culturel, économique et politique et les nouveaux
courants de pensée qui commencé à remettre en question les enseignements de l’Église
selon lesquels Dieu était le centre de l’univers. Tous ces événements ont fait que "l’ère
sombre" soit "éclairé" et fait que commence une période de splendeur artistique et
culturelle connue sous le nom de Renaissance.
La Renaissance fut la rupture définitive avec les idées de l'époque médiéval. L’homme
abandonne cette crainte de Dieu qui le réprime et commence à jouir de la beauté, de
l’art, du corps humain, des art... Bref, l’homme se libère de l’oppression de l’esprit et du
corps auxquels il a été maîtrisé et revient à ses origines classiques. La Renaissance, née
à Florence, commence à se répandre rapidement dans toute l’Europe et représente non
seulement un changement d’esthétique, mais aussi de pensée qui touche les champs de
la science, la politique et la philosophie.
1.1 L’humanisme
Comme mentionné précédemment, le Moyen Âge est aussi connu sous le nom
"d'obscurantisme" puisqu'il s'agissait d'une période caractérisée par le grand pouvoir de
l'église qui utilisait la figure de Dieu pour imposer sa volonté et empêcher ainsi la
propagation de nouvelles idées contraires à sa doctrine (Maynart I. (2019) Larousse
[obscurantisme]). D'un côté, pendant près de dix siècles, la société a été délimitée par
des classes sociales sans possibilité d’ascension. Il y avait deux groupes très
différenciés, un formé par la noblesse et le clergé, qui étaient les privilégiés. Celles-ci
ne constituaient qu'une petite partie de la société et possédaient tout le pouvoir. De
l’autre côté, c’était le peuple simple qui conformaient la plupart de la société et
n’avaient pratiquement aucun droit. Celles-ci étaient soumises au Seigneur du fief et
étaient obligées à lui livrer une partie de leurs récoltes au et une autre à l'église, c’est
connu sous le nom de dîme. Cela rendait leurs conditions de vie très précaires car ils
travaillaient seulement pour gagnaient le juste assez pour survivre.
Tout cela produisait qu’à la fin du Moyen-Age, une grande crise qui provoque le
tanguessement de tout le système féodal. Commencé à se produire de longues périodes
de famine, auxquelles s'est adjointe la peste noire, qui réduit considérablement la
population en Europe, et l'instabilité économique qui a déséquilibré même les relations
de vassallage.
Mais au XV siècle, le panorama européen changé profondément. A lieu la conquête de
Constantinople par les turcs qui met fin à l'empire romain d'Orient et inaugure une
nouvelle étape historique, l'âge moderne. L’un des principaux événements qui a marqué
cette nouvelle ère a été l’Humanisme, un courant philosophique et intellectuel qui,
reconnaît la valeur suprême de l’homme. L'humanisme est né comme une réaction à la
scolastique aristotélicienne qui subordonnait la raison à la foi.
L’invention de la presse à imprimer de Johannes Gutenberg représentait un grand
progrès pour l’humanité car, grâce à cette invention, la diffusion des idées, non
seulement philosophiques, mais aussi d’autres savoirs, telles que la médecine,
l’anatomie et les mathématiques, est beaucoup plus facile et atteignent plus de gens.
Toutes ces avancées ont fini par mettre à bas complètement la pensée des siècles
précédents.
L'Humanisme inaugure une nouvelle façon de concevoir la vie, dans laquelle l'être
humain devient le centre et la mesure de tout. Dieu est laissé à un seconde plan et
l'homme prend sa place. La société devient plus ouverte, il y a de grands progrès dans
tous les domaines et la raison se dissocié de la foi (Claus E. (2019) Cuando Europa
espacapó de la oscuridad medieva). L'homme revient dans ses origines classiques et de
nombreuses œuvres et compétences de l'Antiquité sont récupérées parce qu’ils étaient
interdits jusqu'alors, avec l'exception de l'œuvre d'Aristote.
1.2. L’homme est la mesure de tout
La Renaissance a apporté l'Humanisme, qui était un courant de pensée qui avait parmi
ses principales caractéristiques de placer l'homme et ses valeurs au centre du monde.
Jusque-là, ce qui dominait tout au long du Moyen Âge, c’était le théocentrisme, courant
qui subordonnait la raison à la foi et soutenait que le noyau du monde était Dieu et les
entités qui le représentaient (Maynart I. (2019) Larousse [théocentrisme]). La religion
avait un grand pouvoir sur les multitudes et dominait tous les aspects de la vie des gens.
C’est-à-dire que l’Église était l’institution la plus puissante car ils contrôlaient
l’éducation, avaient un accès sans restriction à la culture, ils possédaient de nombreuses
propriétés, les habitants étaient obligés de leur donner un dixième de leurs récoltes et ils
exerçaient une grande influence sur les rois et les nobles puisque le clergé faisait partie
de leur conseil. En bref, c'est l'église qui dominait tout.
Le clergé possédait non seulement des richesses, certains étaient même des seigneurs du
bastions. De nombreux historiens associent le moyen âge à l'obscurantisme, car à cette
époque prédominaient l'isolement, l'ignorance et la superstition, car le peuple était
illettré et n'avait pas de connaissances de la culture. Religion et politique formaient le
même organisme, puisque dans ce moment-là la croyance populaire a été que les
dirigeants politiques avaient été choisis par Dieu, ce que l’on appelle théocratie.
Les famines, les guerres constantes et les épidémies ont été créé une atmosphère
d'insécurité et de nombreuses personnes se sont réfugiés dans la religion. Toutes ces
calamités ont été interprétées comme punitions divines, qui ont rendu les gens très
superstitieuses et craintifs de Dieu.
Sur le plan social, la religion a également prévalu puisque la conviction populaire était
que la vie sur terre n'était qu'une simple transe vers la vie éternelle. Mais, au XVe
siècle, la raison s’éloigne de la foi et tout le panorama social et religieux change.
D'une part, se commence à critiquer très sévèrement l'Église, cause il est devenue une
institution très corrompue et même tyrannique. Luther était qui, avec ses 95 thèses
contre la doctrine catholique, a changé toute la scène religieuse. Il crée le protestantisme
et fondez une nouvelle église, qui très rapidement compte avec de nombreux adeptes.
La presse à imprimer était très importante pour ça, car contribuait à diffuser les idées
protestantes dans toute l'Europe.
D'autre part, la société subi une transformation totale. L'homme devient le centre de
l'univers, qui est connu comme anthropocentrisme (Maynart I. (2019) Larousse
[anthropocentrisme]). La vie à la terre ne se contemple pas comme un simple transit
pour une autre vie et l'homme commence à profiter des plaisirs de la vie. Le corps n'est
plus associé au péché et est perçu comme quelque chose de beau à cultiver, la beauté
commence à prendre une grande importance à l'époque. Les idées des siècles précédents
se mettre à bas grâce au progrès de la médecine et de la science. L'homme se réfugie
dans les classiques qui favorisaient cultiver le corps et l'esprit.
De cette façon, les "années sombres" tombaient et une nouvelle étape "éclairée"
commençait : la Renaissance une étape dans laquelle l'homme est la mesure de tout.
1.3. Retour aux origines
L'humanisme était le courant qui a transformé toute la vue de la vie politique et sociale
en Europe. C’est grâce à cela que deux concepts qui jusqu’à ce moment étaient la même
chose se dédoublent, c’est-à-dire la raison et la foi. De cette façon, l'homme retourne à
l'Antiquité. Avec la prise de Constantinople par les Turcs, de nombreuses érudites se
réfugient en Europe, surtout à Florence, Italie et emportent avec eux tout leur savoir.
Ceux-ci avaient une connaissance approfondie des classiques comme Horacio, Sénèque
ou Hérodote et sont-ils qui favorise la redécouverte des auteurs de l'Antiquité. Le latin
et le grec commencent à être étudies de nouveau, des œuvres telles que "La
métamorphose" d'Ovide sont récupérées et même l'art classique est pris comme
référence. Ce fait, qui peut sembler sans importance, change totalement la vision de
l’Occident (Academia Play(2018) El nacimiento del estado Moderno en 15 minutos).
L'émergence de la bourgeoisie, une nouvelle classe sociale, était cruciale à cette époque
de l'histoire. Se souligné la famille Médicis, qui était non seulement la plus influente à
Florence, mais dans toute l'Europe. Certains de ses membres ont réussi à être pape,
comme Leo X, et même des monarques, comme Maria de Medici. Mais ils sont aussi
distingués pour être les plus remarquables mécènes de l’époque, car grâce à qu’ils
stimulaient la production artistique et le savoir, ils ont réussi à créer une Athènes du
XVe siècle à Florence. Grâce aux mécènes, la plupart d'ils bourgeois comme les
Médicis, l'art acquiert une importance considérable et est même utilisé comme un
instrument pour montrer le prestige d’une famille o d’une personne.
Avec cette nouvelle moral, le corps est admiré pour sa beauté et sur le plan artistique, ça
revêt une grande importance, reprennent le canon classique, pour représenter le monde
d'une manière plus fidèle à la réalité. C'est pour là que de nombreux artistes sont
intéresses à l'étude de l'anatomie humaine et, tels que Leonardo Da Vinci, commencent
à réaliser des études très importantes dans ce domaine. L'art veut s'éloigner de
l'esthétique médiévale qui était une représentation de l'oppression de plusieurs siècles
puisqu'ils l'utilisent seulement pour mettre en valeur des dogmes et des idées religieuses
d'une manière que n'avait rien à voir avec la réalité. À la Renaissance, le thème religieux
cesse d'être le plus important et les thèmes profanes acquièrent une grande popularité,
tant en sculpture qu'en peinture. Les portraits, par exemple, commencent à être très
appréciés et demandés, non par les monarques et les nobles, mais également par la
bourgeoisie puisque c’était une façon de montrer le pouvoir qu’ils avaient. Mais il y a
un thème qui ressort avant tout, qui est le thème mythologique. Avec le retour aux
classiques, les dieux, les nymphes et autres créatures de la mythologie sont repris pour
de nombreux artistes comme le thème principal de leurs œuvres. Ces êtres étaient la
représentation vivante de ce que supposait la Renaissance, puisque la religion chrétienne
était laissée de côté pour représenter des dieux païens qui n'étaient régis par aucun
dogme et qui étaient constamment en contact avec des hommes et reflètent meilleur le
nouvel homme de la Renaissance.
2. Ils étaient les plus populaires
Une des caractéristiques les plus importantes de la Renaissance est qu’elle reprend les
classiques laissés de côté depuis près de dix siècles. La culture gréco-romaine
impliquait non seulement de redécouvrir les œuvres des philosophes et des auteurs
anciens, mais aussi de reprendre le canon classique qui influence en toutes les
disciplines artistiques : sculpture, peinture et architecture.
En architecture, on recherchait la symétrie de tous les bâtiments. Pour là, les études de
proportion et de géométrie deviendront très importantes. Ainsi, sont repris les frontons
triangulaires caractéristiques des temples gréco-romains, ainsi que les colonnes
doriques, ioniennes et corinthiennes des façades qui constituaient un élément pour
soutenir, mais aussi décoratif. Les constructions circulaires, clairement inspirées de la
tholos grecque, qui étaient des bâtiments funéraires à plan circulaire, ont également été
popularisées. Les bas et moyens reliefs sur les façades des bâtiments ont également été
repris pour représenter des événements historiques ou des scènes de mythes.
L'ouvre de Vitruve intitulé "De Arquitectura" était crucial à cette époque, car est dans ce
travail qu’il établit les trois qualités que doit posséder toute édification, c’est-à-dire qu’il
doit s'agir de "firmitas" être solide, "utilitas" être utile et "venustas" être belle. (M.
Vitruvii Pollionis (Alianza Forma 1995) De Arquitectura [Chap. «Usos y metáforas del
De Architectura » pag. 12])
Cela a été appliqué par Da Vinci dans son "homme vitruvien" dans lequel il montre les
proportions qui doit avoir l'être humain appliquant les préceptes de Vitruve.
D'une part, dans la sculpture et la peinture, le corps humain avait une grande
importance. C'est pour ça que des artistes tels que Miquel Angel étudie l'anatomie de
l'homme par cœur afin de la représenter de la manière la plus naturelle. Dans ces arts,
les sculptures gréco-romaines étaient la principale inspiration des artistes de la
Renaissance. Des œuvres telles que "Vénus de Milo" a été prises comme référence. Ces
sculptures ont été caractérisées en suivant le canon des sept têtes de Polyclète qui établit
que pour être proportionnelle, une sculpture devait mesurer sept fois la taille de la tête.
D'autre parte, en peinture, ce qui prédominera sera la représentation naturaliste du corps
humain. Le but de nombreux peintres sera représenté ce de la manière la plus fidèle
possible. C'est pourquoi que les nus abondaient, en particulier des dieux et les créatures
mythologiques. Comme déjà mentionné, l’antiquité ne récupère pas seulement les
canons, mais aussi les mythes. C'est à la Renaissance quand se représente hautement des
personnages des mythes d'Ovide et d'Homère. Une hypothèse sur ce phénomène peut
être que ces êtres surnaturels sont pris comme référence parce qu’avec le changement de
mentalité qui se produit, ces dieux reflètent mieux le nouveau moral de l'homme que le
dieu catholique, puisqu'en dépit d'être des divinités, ils sont capables de commettre des
erreurs, de se tromper, de se guider par leurs instincts les plus basics. Cela ne veut dire
pas qu'ils sont pris comme une nouvelle référence spirituelle, mais qu'ils servaient
d'inspiration. Par conséquent, il ne faut pas oublier que la religion catholique reste très
importante en dépit des changements déjà mentionnés et que les représentations de
Jésus-Christ, de la Vierge Marie et des autres Saints constituaient une partie très
importante de la culture artistique de ce moment. On trouve le meilleur exemple avec la
Chapelle Sixtine, qui se peut considérer comme l'ouvre le plus importante de la
Renaissance.
2.1. La plus belle
L'un des personnages les plus représentés en sculpture mais surtout en peinture est la
déesse de l'amour Vénus pour les romains, ou Aphrodite pour les grecs. Cette déesse
représentait la beauté, la féminité, la fertilité, l'amour et le désir charnel. Une des
caractéristiques les plus importantes de la déesse, que ne se mentionnée souvent, est
qu'elle été très cruel. Ella a souvent imposé des punitions très atroces, telles que celle
d'Aurora qu'elle a condamnée à tomber toujours amoureuse d’humains et ne jamais être
satisfaite tout pour avoir été l'amante de Mars, un des amours de Venus qui est aussi le
dieu de la guerre.
Les peintures dans lesquelles elle apparaît comme le sujet principal sont abondantes et
dans la plupart d’entre elles la déesse est nue. Elle a aussi une peau très claire, des longs
cheveux blonds, un corps parfait et adopte une pose séduisante. La plupart du temps,
elle est accompagnée de Cupidon ou Eros, dieu du désir amoureux et fils de Vénus et de
Mars. Ce dieu est toujours représenté comme un enfant avec des ailes qui porte toujours
un arc et des flèches, celles d'or pour l'amour et celles de plomb pour le cœur brisé.
Cette déesse était non seulement populaire à cette époque, mais sa renommée se
répandit au cours des siècles et même Paulina Bonaparte fut immortalisée par Canova
comme une Vénus.
Avec cette déesse est toujours associé à d'autres personnages mythologiques. De
nombreux mythes accompagnent cette déesse, mais le plus populaire d'entre eux est le
Jugement de Paris. Dans ce mythe, la déesse de la discorde, Eris, ignorée pour ne pas
avoir été invitée au mariage de Pélée, laisse une pomme pour la plus belle, ce qui
produit une confrontation entre Pallas Athéna, Héra et Aphrodite. Devant cette situation,
Zeus donne la pomme à Paris pour qu'il décide. Les trois déesses offrent à Paris un
cadeau en échange de la pomme. Athénée lui promet succès dans toutes ses guerres,
Héra être le souverain de l'univers et Aphrodite l'amour de la plus belle femme du
monde, c’est à dire, l’amour d’Helena. Paris, donne la pomme à Aphrodite provoquant
ainsi la guerre de Troie.
2.2. Le bon dieu Bacchus
L'autre grand personnage qui se démarque dans la peinture est Bacchus, pour les
romains ou Dionysos pour les grecs.
Ce dieu était la représentation de la fête, de l'extase, des arts théâtraux et de l'agriculture
puisque c'était lui qui montre à l'homme à cultiver et à faire du vin. Dans nombreuses
peintures, ce dieu apparaît toujours ivre avec un verre de vin à la main et accompagné
de satyres. Les satyres étaient des créatures qui étaient associées à Bacchus et qui
vivaient dans les bois où ils chassaient les nymphes et où les bacchanales avaient lieu.
Les bacchanales étaient des fêtes en l'honneur de ce dieu, où se buvait et se pratiquait
des orgies. L'autre grande fête dédiée au Dieu du vin était les Dionysies, fêtes dans
lesquelles ce dieu était vénéré et que se caractérisent par des représentations théâtrales
qu’en l’Athènes du Périclès ont-elles été très importantes. Dans les peintures, Bacchus
apparaît généralement accompagné des satyres, buvant et faisant des orgies, mais
apparaît aussi souvent avec Ariane.
Elle était la fille du roi Minos et le mythe qui est le plus associé avec elle est celui du fil
d'Ariane. Dans ce mythe, Thésée, fils du roi d’Athènes, veut tuer le Minotaure qui se
trouve dans un labyrinthe où est impossible d'échapper. Ariana, amoureuse de Thésée,
promet de lui aider à condition de l'épouser et de l'emmener avec lui à Athènes. Thésée
accepte et elle lui donne un fil pour servir de guide afin qu'il puisse quitter le labyrinthe.
Le jeune Thésée tue le minotaure et grâce au fil d'Ariane, il parvient à sortir du
labyrinthe mais ne tient pas sa promesse et l'abandonne sur l'île de Naxos. C'est à ce
moment que Bacchus voit la jeune femme et tombe amoureux d'elle. Il l'emmène à
l'Olympe et lui donne une couronne en or faite par Héphaïstos en cadeau de mariage.
On dit que cette couronne va au ciel et créerait la constellation "Couronne boréale".
2.3. La belle Léda
À cette époque, les œuvres de thématique mythologique détachaient clairement, surtout
les représentations des dieux, mais il y avait un personnage qui se démarquait bien que
n'appartenait pas aux divinités de l'Olympe. C'était Léda, l'un des amoureux du dieu
Zeus. Zeus était le père des dieux, était lui qui les gouvernait et peut même être
considéré comme le dieu le plus important de la mythologie. Ce qui a caractérisé ce
Dieu, c’est la foudre, l’aigle et surtout ses relations amoureuses avec les mortels. Ce
dieu est surtout reconnu pour ses incalculables amants et pour son penchant à changer
de forme pour avoir des relations avec-ils.
L'une de ses aventures amoureuses les plus connues a été celle de la mortelle Léda, fille
de Testis, roi d'Étoila. Dans ce mythe, Zeus adapte la forme d'un cygne qui prétendant
être chassé par un aigle et se réfugiant sur les genoux de Léda qui se trouve au bord
d'une rivière. De cette union, Léda pond deux œufs dont sont nés quatre enfants. Celle
qui se démarque parmi eux est Helena de Troy. (Pérez J. Universidad de Valladolid
[pag. 204]).
Ce qui attire le plus l’attention de ce mythe est qu'il se raconté dans l’ouvrage « La
métamorphose » d’Ovide, mais on réussit à le connaitre surtout grâce à de brèves
mentions dans des ouvrages importants d’auteurs tels que Hésiode, Euripide ou Pindare.
La figure de Léda, bien que n'étant pas une divinité, était très représentée par des
auteurs très importants tels que Léonard de Vinci en 1515, Titien en 1518 ou Le
Corrège en 1532.
3.Les grands représentations
Avec la redécouverte de la période classique, les peintures de thème mythologique sont
devenues populaires et de nombreux artistes ont reçu des commandes pour représenter
des personnages de la culture gréco-romaine. La plupart des artistes ont été inspirés par
les mythes et les descriptions donnés par des auteurs tels qu'Ovide dans la
"Métamorphose" et Homère dans "l'Iliade". Est vrai que les personnages qui ont le plus
triomphé étaient les êtres mythologiques, non seulement les dieux, mais également les
nymphes, les satyres et les centaures. Mais il avait des œuvres, tels que celui de la
Chapelle Sixtine, dans lequel la fresque "L'école d'Athènes" de Rafael représente à
Platon et Aristote comme des personnages principaux avec leurs œuvres les plus
représentatives et entourées d'autres personnages importants tels qu'Alexandre le Grand,
Xénophon ou Epicure.
Mais il existe une vraie préférence pour la représentation surtout de certains dieux y
figures aussi relaitonnées avec les mythes.
3.1. La naissance de Vénus, Botticelli.
Cette peinture, peut-être l'œuvre la plus représentative de l'histoire, non seulement de
cette étape artistique, mais aussi de l'Histoire de l'art universel.
"La naissance de Vénus" avec "Printemps" sont les œuvres les plus importantes de
Botticelli. Ce peintre est l’un des plus marquants de la Renaissance picturale et de
l’histoire grâce à ces deux tableaux dans lesquels le protagoniste est la déesse de
l’amour Vénus. Ces tableaux ont fait un grand tapage à l'époque en raison de leur taille
énorme, puisque "La naissance de Vénus" mesure 172,5x278,5 mètres et jusque-là, les
tableaux de cette taille n'étaient que réservées à des thèmes religieux. (E.H. Gombrich
(1972) Imágenes simbólicas [pag. 64])
Dans ce travail, le peintre a utilisé le trempage, une technique picturale dans laquelle le
pigment est normalement mélangé à de l'eau et à une substance appropriée telle que la
colle de peau tiède ou œuf pour épaissir le mélange et pouvoir peindre avec ce sur une
toile.
La peinture date de 1484 et se trouve actuellement à la Galerie des Uffizi, à Florence.
En ce qui concerne à la composition, le plus frappant est la figure centrale, la déesse
Vénus, qui se retrouve totalement nue sur une grande coquille. Son apparence physique
correspond au canon populaire de la femme du quinzième siècle appelée "donna
angelicata", c'est-à-dire, femme angélique. Ce canon donne une description de ce
qu’était à l’époque la femme parfait ; une jeune femme avec la peau claire, aux longs
cheveux blonds, aux yeux clairs, avec joues roses et lèvres rouges. Cette description de
la femme idéale, Botticelli la décrit dans son tableau et lui donne une expression de
mélancolie et de douceur très commun à cette période. Mais Vénus n'est pas seule dans
l'image, car le tableau montre le mythe de sa naissance, comme son nom indique. C’est
la raison pour laquelle on voit une jeune femme émerger de la mer complètement nue,
une Vénus adolescente qui a atteint le rivage dans une grosse coquille, comme si elle
était une perle. Sur le côté droit de la peinture, on voit une femme qui l'attend, il s'agit
d'une Heure, une sorte de nymphe qui représente, dans ce cas, le printemps et son ventre
donne donc le sentiment d'être enceinte parce que cela représentait la fertilité. L'Heure
porte une sorte de couverture ornée de fleurs avec laquelle elle doit habiller la déesse et
l'emmener au mont Olympe pour la présenter aux
Dieux. Sur le côté gauche, il y a deux personnages ailés, un homme et une femme,
suspendus dans les airs et soufflant sur la déesse. Ce sont les zéphyrs ou les vents
d'ouest qui ont poussé la coquille dans laquelle la déesse se dirigeait vers le rivage.
En ce qui concerne le paysage, le plus frappant, est qu’il n’est pas réaliste du tout,
puisque, par exemple, pour représenter les vagues de la mer, sont faites seulement de
légères ondulations sur un fond bleu qui manque de volume. C'est très choquant quand
l'image est soigneusement observée car les figures centrales sont très détaillées. Ce
niveau de détail se retrouve dans les vêtements de l’Heure, qui porte une robe blanche
ornée avec fleurs et à la taille une sorte de ceinture faite de plantes et de violettes, aussi
avec les fleurs qui sont suspendues dans l'air et qui accentuent encore plus que
l'apparition divine de Vénus, mais surtout dans le corps de la jeune déesse. Botticelli a
suivi la nouvelle tendance de l'époque pour représenter les éléments naturels tels qu'ils
étaient. Dans ce cas, il ne le fait pas avec le paysage, car l’espace n’a pas d’importance
dans l’œuvre et sa fonction est uniquement de montrer qu’il s’agit d’une mer, mais dans
le corps de la déesse qui est en contrapposto. Le contrapposto était une position adaptée
aux figures humaines représentées à la fois dans la sculpture et dans la peinture et
consistant à supporter le poids du corps sur une jambe, créant ainsi la sensation de
donner un pas et cachant ainsi la rigidité et la frontalité du corps.
En ce qui concerne les couleurs, ce qui ressort le plus, sont les cheveux dorés de Vénus,
car est la couleur la plus frappante de l’ensemble de la peinture et elle encadre le visage
de la déesse pour diriger le regard du spectateur sur l’expression d'elle et sur les yeux de
la jeune femme qui regarde directement le public.
3.2. Bacchus et Ariane, Titien.
Le personnage de Bacchus est l’une des rares figures masculines de la mythologie
représentée à cette époque dans la peinture car, dans l’art, les représentations féminines
abondaient plus, en particulier lorsque le thème de la peinture était mythologique. Dans
ce cas, Titien a choisi de représenter une scène mythologique dans laquelle les
protagonistes sont Bacchus et Ariane. Le comte de Ferrare a commandé cette œuvre
pour décorer l’une des espaces de son palais. La peinture appartient au courant
maniériste dans lequel la recherche du naturalisme est laissée de côté et les formes non
naturelles sont en vogue. De plus, à ce moment-là, la manière de créer les couleurs
change : la détrempe est moins utilisée et l'huile commence à être utilisée dans de
nombreux travaux, comme dans ce cas. Comme le tableau était une commande pour
décorer une salle de palais, il devrait être grand et attirer l’attention, pour là il mesure
donc 176,5x191 mètres. Actuellement, cette œuvre de 1523 est ouverte au public et se
trouve dans la National Gallery, à Budapest, en Hongrie.
Ce que Titien décrit dans cette œuvre est le moment où le dieu Bacchus voit la jeune
Ariane qui a été abandonnée par Thésée sur l’île de Naxos. C’est pour ça qu'on vu
comment le dieu, accompagné de sa suit de satyres et de bacchantes, descend de son
carrosse tiré par des guépards pour rencontrer Ariane et l’emmener à l’Olympe, où lui
remettront plus tard la couronne en or réalisée par Héphaïstos, dieu du feu et de la forge,
et que plus tard cette serait élevé au ciel et formerais ce que on appelle la couronne
boréale.
Ce qui doit être souligné dans le tableau est d’une part la distribution des personnages.
Sur le côté droit, on peut voir une masse qui est l'entourage de Bacchus. Ils étaient
principalement des satyres, moitié homme et moitié chèvre, et les bacchantes, femmes
qui servant à ce dieu. Comme on peut le constater, semblerait qu'ils sont entrant de
célèbre quelque chose, car il y a des femmes qui jouent des instruments, tout le monde
danse, mais il y a surtout une tête de veau par terre tirée par un petit satyre. Le sacrifice
d'un animal faisait partie des rituels d'adoration de Bacchus et, dans ce cas, c'est un
autre élément qui montre la joie de la cour qui l'accompagne et célèbre. On peut voir
que les satyres qui apparaissent sont totalement nus, à l'exception des œillets de vigne
qu'ils portent à la taille et sur la tête en guise de couronne, car le vignoble était l'un des
symboles de Bacchus et symbolisait la fête et les excès. Parmi tous l’entourage qui
l’accompagne, trois personnages se détachent. En premier lieu, il y a le petit satyre qui
traine la tête de l'animal récemment abattu et qui, comme les autres, porte une petite
couronne de feuilles de vigne, mais ce qui a le plus d'impact, c'est que son visage est
très doux et enfantin, il semble même un chérubin qui regarde directement le spectateur
pendant qu'il tire de cette tête. C'est vraiment une image très choquante, même pourrait
être considérée comme macabre, car elle réunit deux éléments antagonistes en la même
figure, tels que l'image d'un enfant et la tête d'un animal décapité. Le fait que la tête soit
d'un veau pourrait faire référence au minotaure tué par Thésée. On peut également voir
à quel point un petit chien est proche du satyre, c’est un élément qui déconcerte le
spectateur puisque, dans le thème mythologique, les chiens ne sont généralement pas
représentés et que, dans ce cas, le petit can peut briser toute la scène divine en cours.
Deuxièmement, on peut voir à Laocoon qui est au premier plan et qui a du mal à se
débarrasser des serpents qui l’entourent. Ce chiffre est très frappant car il rompt avec le
jubilé des autres personnages heureux puisqu'il souffre et se bat pour se protéger des
serpents. Troisièmement, au fond de l'image, on perçoit un homme sur un âne, il s'agit
de Silène, le père adoptif de Bacchus et son plus fidèle disciple. Ce personnage, dans la
grande partie des œuvres qui apparaissent, est toujours totalement ivre et accompagne
généralement Bacchus.
À gauche du tableau, on retrouve à les deux amants, Bacchus et Ariane, qui se voient
pour la première fois et ils tombent amoureuses. Les deux personnages sont un contraste
l'un de l'autre, c’est-à-dire qu’il y a, d’une part, la jeune fille qui est totalement avec le
dos au public et qui a l’air surpris de l’arrivée du dieu et de sa cour, tandis que l’autre
est totalement face à son spectateur et on comprend, grâce à l'expression de son visage,
comme il est entrant de tomber follement amoureux de la jeune femme parce qu’il
semble voir une apparition divine quand est le contraire. Comme est très normal dans
les peintures de cette époque, le dieu est totalement nu, à l'exception d'un manteau qui
enveloppe son corps comme s'il s'agissait d'un halo, et ne porte qu'une couronne de yeux
de vigne sur sa tête. Au contraire, la jeune femme est entièrement habillée et ne porte
qu'une épaule nue.
Dans le coin gauche, Titien représente également la couronne boréale qui naîtrait de
cette couronne dorée qui serait le cadeau de mariage pour Ariane.
La gamme chromatique utilisée par Titien rend les deux groupes plus différents encore,
car du côté gauche prédominent les bleus très clairs et il existe des éléments roses, tel
que le manteau qui entoure le dieu, qui ne sert qu'à mettre en valeur la figure de lui. Au
contraire, les tons ocres prédominent sur le côté droit de la composition, de sorte que les
figures de ce côté se confondent et forment une masse presque uniforme.
On peut voir à quel point le Titien possède une technique très raffinée puisque tous les
membres du tableau semblent bouger. C’est un exemple clair du changement de style
survenu au XVIe siècle puisque l’intéressé était de montrer les corps en mouvement,
d’une manière non naturelle et en accordant une grande importance au corps humain qui
était généralement représenté nu.
3.3. Léda et le cygne, Le Corrège.
Cette œuvre a été réalisée en 1532 par Antonio Allegri da Correggio, l'un des peintres
les plus emblématiques de la peinture du XVe siècle en Italie. Le travail de ce peintre
part du naturalisme et évolue vers les nouveaux styles de l'époque. Dans ses peintures,
nous voyons des influences d'artistes aussi importants que Miguel Angelo, Leonardo Da
Vinci et Rafael, mais son style se distingue avant tout par son caractère principalement
maniériste. Le maniérisme est un style artistique qui se développe au XVIe siècle en
Italie et qui se caractérise par une exagération des formes au point qu'elles cessent d'être
naturelles (Maynart I. (2019) Larousse [maniérism]).
Cette peinture est huile sur toile et sa taille attire l’attention car elle mesure 190x152
mètres. Cette pièce a été commandée par le duc de Mantoue, Federico II Gonzaga, et on
pense qu'elle était censée à décorer l'une des espaces du palais de Thé, l'une des
résidences du noble. De plus, ce qui se remarque de cette pièce, c’est qu’elle correspond
à une collection intitulée "Les Amours de Zeus", des peintures dans lesquelles sont
représentées les différentes histoires d’amour du dieu Zeus, mais celle qui se démarque
le plus est "Léda et le cygne" (Pérez J. Universidad de Valladolid [pag. 222]). Ce
tableau peut être divisé en trois parties selon le lieu où se trouve chaque personnage. Sur
le côté droit, on vu un groupe de quatre femmes dont deux habillent une fille nue et la
quatrième, qui semble être une adolescente, joue avec un cygne dans l'eau. En ce qui
concerne ces personnages, il y a des différentes opinions. Certains pensent que les
femmes sont seulement les compagnons de Léda et d'autres affirment qu'elles
représentent d'autres scènes du mythe.
Sur le côté gauche, nous trouvons d'autres groupes, formés dans ce cas par un
adolescent et deux enfants. Les enfants sont deux amoretti jouant d'une sorte de cornes
et de petites flûtes et Cupidon, le dieu de l'amour qui joue de la harpe.
Au centre de la peinture se trouve le personnage de Léda qui est assise sur un petit
monticule de terre et a derrière un arbre qui peut-être un chêne puisqu'il est l'un des
symboles les plus représentatifs de Zeus. À ses pieds, il y a un cygne aux ailes
déployées qui allonge le cou pour essayer de l'embrasser et qui est censé être la
représentation du Dieu. Le lieu où se trouvent les personnages est particulièrement
frappant. Clairement on peut voir qu'ils sont dans une sorte de forêt et à l'arrière-plan, il
y a des plaines et des montagnes. Bien que se peut d’identifier sans problème
l’environnement, on peut constater que Le Corrège travaille plus en détail que l’arbre
sur lequel Léda est assis, tandis que pour le reste du paysage, il utilise la fameuse
technique de Da Vinci "sfumato" que consistant à superposer des couches de peinture
afin pour créer une image floue et ainsi créer un effet distant. Le peintre utilise cette
technique non seulement pour créer de la profondeur, mais également pour souligner
l'importance de Léda car il s'agit de la figure plus en détail, tout comme le cygne. Pour
cela, il utilise également les couleurs car, comme on peut constater, il y en a deux qui
prédominent dans la composition. D'une part, il y a les tons verdâtres que le peintre
utilise pour créer l'ensemble du paysage et, dans une certaine mesure, cette utilisation de
la couleur réduit toute la place à une masse verte. D'autre part, il y a les tons blancs qui
sont principalement utilisés pour la peau des personnages, la plupart nus, et des cygnes.
Au XVIème siècle, le chanoine de la donna angelicata a prédominé, raison pour laquelle
Léda est représentée comme une jeune femme avec la peau presque blanche et aux
cheveux blonds. Son expression est très douce et semble apprécier la compagnie de
l'animal qui couvre de ses ailes le sexe de la fille.
Les seules couleurs qui cassent l'harmonie sont le vert et le bleu des vêtements des deux
femmes de droite qui sont entrant d'habiller à la troisième.
En général, Le Corrège représente le topos littéraire "locus amoenus", qu'est un
environnement idyllique, avec une harmonie totale, et que conforme un espace parfait
pour l’amour entre Dieu et la belle Léda.
4. Conclusion
L’histoire a toujours été marquée par des changements importants qui ont influencé son
développement, mais les étapes historiques qui ont réellement signifié un virage à 180
degrés ne sont que quelques-unes. Dans ce cas, l’ère moderne a été l’un de ces
changements fondamentaux Histoire Universelle.
À la Renaissance, les idées du Moyen Âge qui fondaient une foi aveugle, la crainte de
Dieu et un homme dominé par la superstition, furent abrogées et le théocentrisme a été
remplacé par un anthropocentrisme puissant, propulsant de cette manière les avancées
scientifiques et médicales, l'anatomie pour mieux comprendre le corps humain et
l'apparence de la presse à imprimer qui a favorisé la diffusion de nouvelles façons de
penser qui ont fait l'homme prendre la place de Dieu et séparer la raison et la foi.
L’humanisme a été l’un des piliers de l’ère moderne, car pour la première fois depuis
près de dix siècles, l’homme commence à explorer de nouvelles perspectives et
s’adonne aux plaisirs, non seulement du corps, mais également de la connaissance
(Rouanet H. (2019) Encyclopaedia Universalis [humanisme]). Ainsi, grâce à l'influence
des érudits de Constantinople, les classiques étaient à nouveau en vogue. Ils se sont
rétablis et ont commencé à étudier des œuvres importantes, telles que les de Cicéron,
César, Euripide, Hérodote, Ovide, etc. Ces grands auteurs ont exercé une grande
influence au XVe siècle, puisqu'ils ont réveillé l'esprit critique de la raison par le biais
d'écrits philosophiques et politiques jusque-là censurés. Aussi de très importantes études
sur l'architecture, comme celles de Vitruve, qui établit des préceptes que doit avoir une
construction pour être proportionnelle, solide et utile. Grâce aux classiques, le culte de
l'esprit et du corps a été retrouvé. Les traités d'anatomie sont très importants car le corps
est un domaine qui n'a pas encore été exploré. Ces études ont été très bénéfiques pour le
médecin, cédant le pas à la naissance de la médecine moderne, mais aussi à l'art. C'est à
ce moment que les artistes sont intéressés à reproduire le corps de la manière la plus
fidèle à la réalité, et une des raisonnes de que les nus deviennent très populaires et
constituent un élément essentiel de la plupart des peintures.
Avec le retour aux classiques, un genre en conflit avec la religion est ressuscité : la
mythologie. Les dieux gréco-romains prêchaient des choses un peu différentes de celles
du Dieu catholique. Ils avaient plus de points en commun avec les humains puisque,
comme les hommes, ils également succombe aux plaisirs de la chair, profite des fêtes,
sont vains et ambitieux. De cette manière, les peintures de thème mythologique sont
devenues très populaires. Les personnages les plus représentés étaient la déesse Vénus,
le dieu Bacchus et Léda, l'un des amours du dieu Zeus. Toutes ces figures avaient en
commun l'amour pour les plaisirs charnels et c'est pourquoi ils ont toujours été
représentées par des corps qui ont suivi le canon de perfection du ce moment. D'un côté,
les femmes étaient blondes, la peau claire et les joues roses et toujours avec une
expression mélancolique, cette description était connue sous le nom de "donna
angelicata", puisqu'elle était une femme tellement belle qu'elle ressemblait davantage à
un être céleste et divin qu'à un être humain. D’autre côté, Bacchus était l’un des rares
hommes à figurer dans ce type de peintures et, bien qu’il ait toujours été décrit comme
un homme gras, laid et toujours ivre, la Renaissance le représentait avec un corps bien
défini, un visage beau et toujours majestueux. Bien que de nombreux artistes aient fait
beaucoup de recherches sur la nature et le visage des dieux, leurs éléments et leurs
mythes, leur apparence a toujours été sacrifiée au profit des canons de la beauté de
l'époque. Il convient également de souligner que, même si leur aspect n’était pas
toujours fidèle à celle décrite par les auteurs de l’antiquité, les symboles et les éléments
qui les représentaient, ainsi que les scènes des mythes dans lesquels ils étaient
interprétés, étaient très fidèlement reflétés dans les peintures. Il convient également de
noter que la plupart des œuvres avec des protagonistes de ce type ont été commandées
par des comtes, des ducs et des bourgeois pour décorer leurs villes et leurs palais, c’est-
à-dire, que ces types de sujets étaient très demandés à l’époque.
La Renaissance est le courant qui a inauguré ce type de thèmes mythologiques, et qui a
fait que, pendant de nombreux siècles après la récupération des classiques, se continué à
honorer ces créatures divines. Ce n’est qu’au XXe siècle que le thème mythologique a
commencé à décliner, mais jusqu’à ce moment-là, des artistes tels que Velázquez, Goya,
Rembrandt, Waterhouse, Ingres, Delacroix, Dalí et bien d’autres ont continué à vénérer
à travers la peinture, ces êtres toujours beaux, charmants, séduisants, capables
d’envoûter. Tout cela fait aujourd'hui apparaître une grande question sur pourquoi ces
êtres ne sont pas encore “vénérés”. Pourquoi l'art ne croit plus aux classiques, pourquoi
il retourne à cette ère de ténèbres dans laquelle son dieu aujourd'hui est la technologie,
dans laquelle le canon n'existe plus et où tout est bon et en même temps rien n'est bon
pas. Il peut être nécessaire de réfléchir si on laisse derrière nous un élément aussi
important et représentatif, non seulement de l'art mais également de l'homme et de son
essence, et s'il est vrai ça qu'a dit Napoléon Bonaparte, "que l'homme est condamné à
répéter son histoire".
5.Mots clé
Renaissance, art, peinture, mythologie.
6.Bibliographie
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