Correction de L Entrainement Brevet Sujet 9

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Correction de l'entraînement brevet – sujet 9

1.a. La ponctuation est expressive ; on trouve des points d’exclamation pour marquer la surprise ou
des points de suspension pour marquer la pause, le temps de la rêverie.
b. Les phrases s’allongent : d’une interjection (« Oh ! »); puis de deux mots (« Une réminiscence ! »)
l’on passe à deux phrases complexes .
c. Le récit prend de l’ampleur, et le temps s’allonge, au fur et à mesure que le souvenir se précise.

2.a. « Réminiscence » et « souvenirs » appartiennent au champ lexical de la mémoire.


Aide :
- « terme » = « mot ».
- Il ne faut pas confondre :
Un champ lexical : ensemble de mots qui renvoient à la même idée.
Une famille de mots : ensemble de mots ayant la même origine, souvent latine ou grecque.
Un synonyme : mot ayant un sens identique à un autre.
Ici, on vous demande de trouver des mots renvoyant à l’idée de «  mémoire ».

b. Le « souvenir » est le produit de la mémoire, son résultat, c’est-à-dire une image fixée, figée
résultant du travail mental qu’est la mémoire. La « réminiscence » a un caractère plus violent, plus
bref, plus fugace ; elle est un épisode, un flash qui revient à la surface alors qu’on pensait l’avoir
oubliée.
Aide :
- L’être humain possède cinq sens : le toucher, l’ouïe, la vue, l’odorat et le goût.
- Nos souvenirs sont souvent associés à l’un de ces sens.

3.a. A partir de cette ligne, le détail physique qui émerge de la photo et réactive la mémoire est la
« main » du père posée sur la jambe de la narratrice : « c’est la main de mon père sur ma jambe ».
b. Un procédé mettant en valeur cette main dans le récit est l'utilisation du présentatif « c'est ».
c. Ce qui émeut la narratrice aux larmes c’est l’échange si touchant entre ces deux mains : « l’une
qui soutient et l’autre qui se repose sur lui ». La main est traditionnellement associée à la force, le
symbole du travail, ici, elle reprend sa place de symbole du lien, de l’affection entre deux individus.
Aide :
- La question ne pose pas de grande difficulté. Cependant, on vous demande des citations
courtes, c’est-à-dire des mots ou des groupes de mots. Attention réécrire une phrase ou une
partie de paragraphe ne serait pas une bonne idée. Ce n’est pas le correcteur qui cherchera
dans ces phrases ou ces bouts de paragraphe la bonne réponse pour vous !!!

4. Le père semble ici assumer le rôle traditionnel d’un chef de famille : la protection (« qui soutient
»), mais sans s'interdire la tendresse : « la manière si tendre dont elle entoure mon genou »).
Aide :
-« représentation » = « image ».
- On vous demande de dire, d’après ce qui est écrit dans le texte quel type de père était
celui de la narratrice : affectueux ? distant ?.....
Attention : la réponse n’est pas forcément simple, on attend de vous que vous répondiez de
manière précise et détaillée et que vous justifiez systématiquement ce que vous dites.

5. a. Le verbe « devoir » est employé au passé composé dans « il a dû » et à l’imparfait dans «


devait ».
Aide :
- Pour répondre correctement, il vous faut :
trouver toutes les utilisations du verbe « devoir » dans le texte,
reconnaître les temps et modes auxquels il est conjugué à chaque fois,
citer le verbe « devoir » conjugué à des temps différents

Attention : lorsque l’on vous demande de donner le temps d’un verbe, on attend de vous que
vous soyez précis ! Il vous faudra indiquer aussi le mode !!!
Pour rappel, il existe 7 modes : l’indicatif, le subjonctif, le conditionnel, l’impératif, le
participe et l’infinitif et le gérondif.

Ex : je mange > manger est conjugué ici au présent de l’indicatif.

b. On peut dire : « après la photo il resserra son étreinte ou il resserrait son étreinte» ou « la
lumière de la côte normande était magnifique ce jour-là ».
c. La différence entre « la lumière devait être magnifique » et « la lumière était magnifique » tient
au degré de certitude que l’on met dans l’affirmation ; le verbe « devoir » modère la certitude, il
introduit une notion de probabilité : on dit que le verbe devoir est un verbe de modalisation.

6. a . Le présent du « ce qui me fascine » est le présent du moment où parle la narratrice, c’est-à-


dire le présent d’énonciation. En revanche, celui contenu dans « comme font tous les enfants » est
un présent de vérité générale comme le confirme l’emploi de l’adjectif indéfini « tout » au pluriel
indiquant une généralité.
Aide :
- On vous demande de donner la valeur de ces présents de l’indicatif. Sachez que le présent
de l’indicatif possède 7 valeurs différentes qu’il faut savoir distinguer :
le présent d’énonciation :
le présent de narration,
le présent de description,
le présent d’habitude ou de répétition,
le présent à valeur de futur proche,
le présent à valeur de passé proche

b et c.
Les deux temps du passé sont :
- l’imparfait (il y avait du vent ) parce que c’est le temps du passé pour les actions de second plan
qui durent et servent de cadre à la narration.
- le passé composé, qui est un léger retour en arrière à partir d’un temps de référence qui est le
présent (d’énonciation, ici).

7. L’image des « maillots qui grattent » est une annonce trompeuse du contenu à suivre ; la
sensation provoquée par des maillots qui grattent est a priori négative et déplaisante alors que le
souvenir est en réalité, beau et émouvant. Anny Duperey veut nous montrer que derrière les détails
parfois agaçants ou déplaisants, de très beaux souvenirs peuvent se cacher et nous structurer.

8. L’importance donnée au souvenir, l’emploi du présent d’énonciation confronté au présent de


narration ainsi que l’emploi du pronom personnel de la première personne (« je » désignant l'auteur,
narrateur et personnage de l'histoire) rattachent le texte au genre autobiographique.

REECRITURE :
Et les deux sœurs étaient frappées de constater, qu’encore une fois, en regardant sur ces photos
les vêtements qu’elles portaient, leur mère et elles, que tout, absolument tout, à part leurs
chaussures et les chapeaux de paille, avait été fait à la maison. Jusqu’aux maillots de bain.
Que d’attention, que d’heures de travail pour les vêtir ainsi de la tête aux pieds.

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