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Royaume du Maroc

Centre de formation de Fes


Formation initiale des cadres
2013

Le contrôle fiscal
(Première partie)

Par Mr: Abdellah HAMDACH


Chef de la 1ere Brigade des vérifications
SRV-Fes
PLAN
1- LE CONTRÔLE FISCAL EST LA CONTREPARTIE DU SYSTÈME DÉCLARATIF
2- LES POUVOIRS DE L’ADMINISTRATION ET LES GARANTIES DU CONTRIBUABLE
3- LES DIFFÉRENTS TYPES DE CONTRÔLE
4- LES ACTEURS DU CONTRÔLE FISCAL
5- CONTRÔLE FISCAL: DÉFINITION ET FINALITÉS
6- PREPERATION DE LA VERIFICATION
7- DOCUMENTS COMPTABLES
8-MANUEL DES PROCÉDURES COMPTABLES ET CONTRÔLE INTERNE
9-PIÈCES JUSTIFICATIVES
10-RÉGULARITÉ ET SINCÉRITÉ DE LA COMPTABILITÉ
LE CONTRÔLE FISCAL EST LA CONTREPARTIE DU
SYSTÈME DÉCLARATIF
Le système fiscal Marocain repose sur une
démarche de déclarations spontanées : c’est le
contribuable qui dépose ses déclarations et le
contrôle de l’administration s’effectue a posteriori.
Ce principe concerne la plupart des impôts :
IR- IS et TVA.
Les obligations déclaratives peuvent être
périodiques (chaque année IR /IS, chaque mois
TVA…) ou ponctuelles, liées à la réalisation d’un
événement (vente d’un bien immobilier…).
LA DÉCLARATION
C’est une formalité initiale, expression d’un acte
de volonté du contribuable pour se conformer au
cadre légal applicable à son imposition.
Elle est un acte d’information sur la liquidation de
l’imposition en portant à la connaissance de
l’administration l’évaluation faite par le
contribuable de ses bases d’imposition.
Elle constitue alors de ce fait une formalité
substantielle dont le non respect est sévèrement
réprimé par le droit fiscal
LES POUVOIRS DE L’ADMINISTRATION
Le pouvoir de contrôle;
Exercice du droit de communication, prévu à
l’article 214 du code général des impôts ;
Droit de constatation (article 212 du CGI):
Présentation des documents se rapportant à
des opérations donnant lieu à facturation +
Constatation matérielle des éléments physiques
d’exploitation.
LES GARANTIES DU CONTRIBUABLE
Ce contrôle s’opère dans le cadre d’une
procédure stricte garantissant les droits des
contribuables.
Les garanties attachées à la procédure et de
rectification, les garanties après le contrôle:
- Un renforcement des garanties pour les
contribuables « civiques ».
- Un renforcement des prérogatives de
l’administration pour lutter contre les
comportements les plus frauduleux.
- Obligation de respecter le secret professionnel
(protéger la vie privée du contribuable.)
LES GARANTIES DU CONTRIBUABLE
Le contribuable bénéficie d’un niveau de
garanties plus ou moins élevées en fonction de
son comportement :
Respect des obligations déclaratives/défaillance
déclarative ;
Bonne foi / absence de bonne foi ;
Collaboration / obstruction aux investigations de
l’administration ;
Absence de fraude / fraude.
LES GARANTIES DU CONTRIBUABLE
 Les motifs du rejet d’une comptabilité ont été
expressément énumérés par les dispositions
fiscales en vigueur.
Ces motifs trouvent leur fondement dans les
principes de conformité et de sincérité
comptables.
D’ailleurs sur la base du principe de conformité,
la loi comptable stipule que : L’administration
fiscale peut rejeter les comptabilités qui ne sont
pas tenues dans les formes prescrites par la
présente loi et les tableaux y annexés .
LES DIFFÉRENTS TYPES DE CONTRÔLE
Le contrôle sur pièces (CSP) : contrôle depuis le
bureau
Le service procède à l’examen critique des
déclarations souscrites, à des rapprochements
avec des renseignements et documents qu’elle
détient (dans les dossiers, les bases de données…)
et s’assure du dépôt des déclarations et de la
cohérence du revenu déclaré avec la situation du
contribuable .
L’administration peut proposer la vérification de
comptabilité ou L’EESF du contribuable si des
investigations plus approfondies sont nécessaires.
LES DIFFÉRENTS TYPES DE CONTRÔLE
- La vérification de comptabilité : contrôle sur
place dans l’entreprise.
C’est le contrôle fiscal externe des entreprises. Il
concerne les contribuables soumis par la loi à
des obligations comptables.
 Le service examine sur place la comptabilité en
vue de contrôler l’exactitude et la sincérité des
déclarations souscrites.
La vérification s’inscrit dans un cadre strictement
défini par la loi (articles 210à 221 du CGI) et
permet des investigations approfondies.
LES DIFFÉRENTS TYPES DE CONTRÔLE
- l’examen de l’ensemble de la situation fiscale
(EESF) (LDF 1993 )- Sans Avis de vérification ,
mais avec procédure contradictoire .
 Contrôle de cohérence des revenus déclarés
avec le patrimoine, la trésorerie ou le train de vie
des personnes physiques (art 29 et 216 du CGI).
Engagé lorsque le service a réuni des éléments
permettant d’établir que le contribuable peut
avoir des revenus supérieurs à ceux déclarés .
 Ce dispositif utilisé aussi de façon concomitante
avec le contrôle des revenus professionnels.
LES ACTEURS DU CONTRÔLE FISCAL
Compétence territoriale du vérificateur:
Compétence limitée au ressort territorial du
service d’affectation :
-Compétence régionale (Directions Régionales).
-Compétence nationale (Division des
vérifications nationales).
-Cf Organigramme DGI.
Le contrôle fiscal est une chaine
(Programmation des dossiers…)
PROGRAMMATION (SÉLECTION DES DOSSIERS)
Sources:
1) Analyse risque
Permet de d’évaluer et de regrouper les risques
et les contribuables à risque par ordre
d’importance (Croisement des bases de données ;
critères …);
2)Informations (recherche de renseignements),
3) Evénements (cessation, cession, …)
Les brigades de vérification exécutent un
programme de vérification ou des O.V.
RISQUES
Risques liés l’enregistrement de la population
des contribuables;

Risques liés au dépôt des déclarations;

Risques liés au contenu de la déclaration;

Risques liés au paiement.


CONTRÔLE FISCAL: DÉFINITION

 C’est un ensemble d'opérations permettant à


l'administration fiscale d'examiner, sur place, la
comptabilité d’une entreprise et de la
confronter aux éléments d’exploitation et aux
renseignements détenus par l’administration
afin de mesurer la sincérité et l’exhaustivité des
déclarations souscrites .
 C’est la vérification de comptabilité des
entreprises.
TYPES DE CONTRÔLE
vérification générale (au regard de tous les impôts
et pour toute la période non prescrite).

vérification ponctuelle : Des postes ou des


opérations déterminées au titre d’un ou plusieurs
impôts ou taxes pour une période déterminée.
C’est un contrôle permettant d’améliorer les
recettes par le renforcement de la présence de
l’administration et de réduire la durée de
vérification.
FINALITÉS DU CONTRÔLE FISCAL
Trois finalités:
1. Budgétaire :
Récupérer (recouvrer) l’impôt éludé .
2. Dissuasive : prévenir la fraude .
Les pouvoirs publics souhaitent consolider
le « civisme fiscal » de tous les contribuables en
assignant une fonction dissuasive au contrôle.
3. Répressive : sanctionner les comportements les
plus frauduleux sur le plan financier voire sur le
plan pénal.
NOMBRE DE DOSSIERS VÉRIFIÉS

- Année 2010: 1 344


- Année 2011: 1 421 (variation + 14,10%)

Cette hausse s’explique notamment par


l’instauration en 2011 du contrôle ponctuel ( 350
contrôles) .
DROITS RECOUVRÉS (EN MILLIARDS DE DIRHAMS)

- Année 2010: 7,263


- Année 2011: 7,042 (variation -3.04 % )

Recouvrements suite à accord :


- Année 2010 : 98% du total des recouvrements
- Année 2011 : 97,5% du total des recouvrements.

- (Source :Rapports d’activité DGI)


PRÉPARATION DE LA VÉRIFICATION
Etape préliminaire: connaissance de l’Ese à travers
les documents versés dans son dossier fiscal.
Le vérificateur profitera du temps séparant la date
de l’AV et celle du début du contrôle sur place
pour procéder à l’examen du dossier de l’Ese.
Le comportement fiscal antérieur est un élément
déterminant (infractions constatées).
Etablissement des états comparatifs des bilans .
Au terme de l’examen , le vérificateur dresse son
plan provisoire d’intervention. Ce plan qui peut
être modifié ou élargi lors du contrôle sur place.
FEUILLE DE ROUTE
La « feuille de route » est un outil permettant la
formalisation des décisions stratégiques prises
dans le cadre du dialogue professionnel.
C’est un contrat entre le vérificateur et son chef de
brigade (validée par le chef de B.) , modifiable en
fonction des constations effectuées sur le terrain.
La FR comprend trois parties essentielles : la
connaissance de l’entreprise, les constatations du
contrôle sur pièces ( incohérences relevées) et les
pistes d’investigations.
Cf Modèle de fiche de recouvrement DGI.
CONNAISSANCE DE L’ENTREPRISE
Contact avec l’entreprise (orienter la discussion ).
 Entretien avec le chef de l’entreprise et ses
collaborateurs.
Visite des locaux: unités de production, afin de
mieux cerner l’activité de l’entreprise (Y compris
locaux se trouvant éventuellement hors de la
compétence territoriale du vérificateur).
Dans ce cas, le vérificateur devra s’assurer des
liens fonctionnels établis entre le siège de
l’établissement et ses succursales (Procédures de
facturation, versements des recettes journalières,
système du contrôle interne mis en place etc. ……)
DOCUMENTS COMPTABLES D’ORDRE GÉNÉRAL

Livre journal et livre d'inventaire (côtés et paraphés


; servis manuellement)
les journaux auxiliaires ; le grand livre ;
les inventaires détaillés des stocks (si non recopiés
intégralement sur le livre d'inventaire );
le livre et les fiches de paie ;
les fiches des clients et fournisseurs;
les rapports des commissaires aux comptes ;
le registre des assemblées générales ;
les rapports des vérifications externes d’audit .
obligation de conservation des documents (10 ans)
DOCUMENTS SPÉCIFIQUES À CERTAINES PROFESSIONS
(LIVRES OBLIGATOIRES )
Registre de garantie des bijoutiers;
Répertoire des transitaires agrées en douane;
Registre de l’Office National Interprofessionnel
des Céréales et Légumineuses (O.N.IC.L.).
Plan comptable des assurances ; PC des
établissements de crédit ;PC des organismes de
placement collectifs en valeurs mobilières
(O.P.C.V.M.) ; PC des coopératives ; PC des
associations , PC du secteur immobilier .
MANUEL DES PROCÉDURES COMPTABLES
Article 4 de la loi 9/88 :«Toute personne assujettie à
la dite loi, réalisant un chiffre d’affaires annuel
supérieur à 10 M DH, est tenue d’établir un manuel
ayant pour objet de décrire l’organisation comptable
de leur entreprise »
Pour obtenir une « bonne comptabilité » il faut
une bonne organisation de l’entreprise,
organisation que l’on désigne sous le terme de
« contrôle interne ».
Le MP est un moyen de renforcer le dispositif de
contrôle interne de la société et de fiabilisation
de l’information comptable.
MANUEL DES PROCÉDURES COMPTABLES
Aucune précision n’est fournie sur la forme .
Il s’agit de fournir (notamment à un contrôleur
externe) les éléments de compréhension du
système .
Généralités sur l’entreprise :Forme, siège, capital…
Organigramme de l’entreprise (services et noms
des responsables).
Mise en évidence des pouvoirs et des signatures.
Les procédures sont établies par cycle
d’opération : Achats,ventes, Importation…
PROCÉDURE ACHATS
Cette procédure est décrite par référence aux
principales étapes suivantes :
Lancement de la commande ou passation du
marché. (Le Département achats et approvisionnements établit
un bon de commande pré numéroté);
Suivides commandes;
Réception (Le magasinier est responsable de la
réception de la livraison. Il établit un bon de
réception, daté, signé et pré numéroté du carnet
des bons de réception. Il s’assurer que toutes les
réceptions sont conformes aux commandes ).
PROCÉDURE ACHATS
Le service demandeur signe la facture des
prestations de services en guise de réception.
Contrôle des factures :correspondance entre
facture, bon de livraison, bon de réception, et
bon de commande (quantité, qualité et prix) .Le
département achats et approvisionnements est
responsable du contrôle des factures.
Enregistrement comptable ;
Contrôle du stock.
PROCÉDURE VENTES
La procédure des ventes est analysée par
référence aux principales étapes suivantes :
Traitement et exécution des commandes : La
direction commerciale assure le traitement des
commandes clients reçues ;
Expéditions / Livraisons : Gestion des bons de
livraison ;
Tous les bons de livraison doivent
obligatoirement être signés du : Commercial,
client, chauffeur livreur.
PROCÉDURE VENTES
Gestion des retours :Le responsable qualité
procède au contrôle des retours;
Les annulations doivent être justifiées (raison de
l’annulation) et conservées dans le carnet à
souches
Facturation ;
Recouvrement clients : Les moyens de paiement
(Chèques, virement…) sont remis au financier
pour contrôle et les espèces sont déposées en
caisse ;
Enregistrement comptable et Analyse des
comptes clients: Comptabilité.
AUTRES PROCÉDURES COMPTABLES
Procédures de paiement : Trésorerie .
Classement et archivage des pièces
justificatives (sécurité y compris système
informatique).
Modalités de classement .
Les procédures d'inventaire:
-Observation physique;
-Avant, pendant et après la prise d'inventaire
(Centralisation des fiches de comptage
rapprochement des sondages ).
CONTRÔLE INTERNE
Le code général de normalisation comptable
n’utilise pas expressément la notion der contrôle
interne. Il précise uniquement que la
comptabilité doit être organisée de telle sorte
qu’elle permet :
- La saisie complète, l’enregistrement
chronologique et la conservation des données de
base,
- La disponibilité des informations élémentaires ;
- Le contrôle de l’exactitude des données et des
procédures de traitement .
CONTRÔLE INTERNE
Objectifs et principes du contrôle interne :
Du point de vue comptable, le contrôle interne
doit tendre principalement à :
Prévenir les erreurs et les fraudes ;
Protéger l’intégralité des biens et des ressources
de l’entreprise ;
Gérer rationnellement les biens de d’entreprises ;
Assurer un enregistrement correct en
comptabilité de toutes les opérations.
CONTRÔLE INTERNE
L’existence dans une entreprise d’un système de
contrôle interne rationnellement conçu et
correctement appliqué constitue une très
sérieuse présomption de la fiabilité des comptes.

A l’inverse, un système de contrôle interne


insuffisant, peut légitimement laisser craindre, soit
que les comptes ne reflètent pas l’intégralité de
l’activité de l’entreprise...
LES CONTRÔLES DE BASE DU TRAVAIL COMPTABLE

Ces contrôles visent à assurer ou à vérifier les


travaux de comptabilisation des opérations. Ils
permettent notamment de garantir :
 Que toutes les opérations ont fait l’objet d’un

enregistrement (exhaustivité) ;
 Que tout enregistrement est justifié par une

opération (réalité) ;
 Qu’il n’y a pas d’erreur dans la

comptabilisation des montants (exactitude).


PIÈCES JUSTIFICATIVES (PJ)
La valeur probante de la comptabilité repose
essentiellement sur le fait que les écritures sont
corroborées par des PJ ;
La PJ apporte la preuve directe de la légalité
d’une opération;
Art 1 de la loi n° 9-88 : Tout enregistrement
comptable doit comporter l’origine, le contenu et
l’imputation du mouvement ainsi que les
références de la PJ qui l’appuie.
PIÈCES JUSTIFICATIVES (PJ)

Art 146 du CGI :

Tout achat de biens ou services effectué


par un contribuable auprès d’un fournisseur
patentable doit être justifié par une facture
régulière ou toute autre pièce probante établie au
nom de l’intéressé.
PIÈCES JUSTIFICATIVES (PJ)
les PJ dont la conservation est obligatoire sont
les doubles des factures de vente ou des tickets
de caisse et les pièces justificatives des
dépenses et des investissements.

Les PJ de dépenses sont constituées par des


originaux et doivent être numérotées et porter en
général la référence à leur comptabilisation de
manière à permettre de retrouver l'écriture à
partir de la pièce et inversement.
PIÈCES JUSTIFICATIVES (PJ)
Pour les achats effectués auprès des fournisseurs
non patentables et qui ne délivrent pas de
factures, le contribuable doit établir un ordre de
dépense sur lequel, il doit préciser :
- L’identité du vendeur (n° de la CIN ou de tout
autre document officiel en tenant lieu) et son
adresse.
-la nature, la quantité et le prix unitaire de chaque
produit ou marchandise acheté ;
- les modalités de règlement de l’achat ou de
l’approvisionnement.
- L’ordre de dépense peut constituer une pièce
probante
PERTE DES DOCUMENTS COMPTABLES

En cas de perte des documents comptables, les


contribuables doivent obligatoirement en
informer l’inspecteur des impôts, selon le cas, de
leur résidence habituelle, du lieu de leur siège
social ou de leur principal établissement, par
lettre recommandée avec accusé de réception,
dans les quinze (15) jours suivant la date à
laquelle ils ont constaté ladite perte.
RÉGULARITÉ ET SINCÉRITÉ DE LA COMPTABILITÉ

Article 212du CGI:


Lors du contrôle fiscal, le vérificateur s'assure de
la régularité et de la sincérité des écritures
comptables, de la sincérité des déclarations
souscrites et de l'existence matérielle des biens
figurant à l'actif de l’entreprise .
RÉGULARITÉ ET SINCÉRITÉ DE LA COMPTABILITÉ
Pour apprécier le caractère probant d’une
comptabilité, le vérificateur procède à l’examen
de la régularité et de la sincérité .

Principe de régularité: Une comptabilité est


régulière quand elle est conforme aux principes
et règles énoncés par la loi n° 9-88 et par le
C.G.N.C. (respect des conditions de de forme).
PRINCIPE DE SINCÉRITÉ (BONNE FOI)

Une comptabilité est réputée sincère lorsqu’elle


traduit toutes les opérations réalisées par
l’entreprise et chaque opération enregistrée, est
réelle et appuyée de PJ probantes.
POUVOIRS D’APPRÉCIATION DE L’ADMINISTRATION

-Irrégularités graves (Art 213 du CGI)

1- Défaut de présentation d'une comptabilité


tenue conformément aux dispositions de l’art145
du CGI ;
2- Absence des inventaires ;
3- Dissimulation d'achats ou de ventes dont la
preuve est établie par l'Administration ;
POUVOIRS D’APPRÉCIATION DE L’ADMINISTRATION

4- Erreurs, omissions ou inexactitudes graves


répétées

5- Absence des PJ privant la comptabilité de


valeur probante ;

6- Non comptabilisation d'opérations effectuées ;

7- La comptabilisation d'opérations fictives.


POUVOIRS D’APPRÉCIATION DE L’ADMINISTRATION
Conséquences fiscales :
Lorsque les écritures comptables présentent des
irrégularités graves mettant en cause la valeur
probante de la comptabilité, l’administration
peut rejeter ladite comptabilité et procéder à la
détermination des bases d’imposition d’après les
éléments dont elle dispose.
Suite à la remise en cause de comptabilité la
charge de la preuve incombe au contribuable.

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