M12694
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M12694
UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU
SECTION PHARMACIE
THESE
Présentée et soutenue publiquement le 10 Décembre 2007,
Pour l’obtention du grade de Docteur en pharmacie (Diplôme d’État)
Par
Jury :
Directeur : Président : Pr I. Pierre GUISSOU
Pr Mamadou SAWADOGO Membres : Pr Mamadou SAWADOGO
Co- directeur : Pr Ag. Lassana SANGARE
Dr Jean SAKANDE Dr Abdoulaye NIKIEMA
Contrôle externe de la qualité des analyses de 08 paramètres biochimiques des LABM de CHR et de CMA
UNIVERSITE DE OUAGADOUGOU
------------------------
Unité de Formation et de Recherche Année Universitaire 2007/2008
en Sciences de la Santé (UFR/SDS)
I- ENSEIGNANTS PERMANENTS
1) Professeurs titulaires
3) Maîtres-assistants
4) Assistants
DEDICACES
A ma mère Rosalie
J’éprouve une grande affection pour toi maman. Puisse la vie te permettre de
vivre longtemps sous l’ombre de ce travail.
Ensemble, nous avons affronté et bravé bien des épreuves dans la vie.
Puisse ce travail te servir d’exemple, afin que tu cultives en toi la
persévérance, la motivation et la détermination. Amour fraternel.
A NOS MAITRES
ET JUGES
l’UFR/SDS ;
Yalgado Ouédraogo ;
Vous avez permis la réalisation de ce travail que vous avez bien voulu diriger
profond respect.
Vous avez accepté de siéger dans ce jury malgré vos multiples occupations.
Cher Maître nous sommes très sensibles de l’honneur que vous nous faites
Vous avez suivi avec un grand intérêt la réalisation de ce travail. Vous nous avez
guidé par vos conseils et par vos critiques avisés tout au long de ce travail. Nous
avons également beaucoup appris à travers vos enseignements théoriques et
pratiques de biochimie. Nous avons particulièrement été frappé par votre
disponibilité, votre simplicité et votre rigueur scientifique.
Veuillez, Cher Maître, accepter nos sincères remerciements.
INTRODUCTION ……………………………………………………………………………………..03
ENONCE DU PROBLEME…………………………………………………………………………04
I- OBJECTIFS……………………………………………………………………………………………39
III- RESULTATS……………………………………………………………………………….……48
IV- DISCUSSION
IV-1. Approche méthodologique ……………………………………………………...67
IV-2. Caractéristiques des laboratoires participants………………….…69
IV-2-1. Profil des responsables de laboratoire………………………………….69
IV-2-2. Equipements utilisés……………………………………………………….…….69
IV-2-3. Trousses de réactifs……………………………………………………………….……70
IV-2-4. Méthodes de dosage……………………………………………………………………70
CONCLUSION……………………………………………………………………………………………82
SUGGESTIONS………………………………………………………………………………………...85
BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………………………………………87
INTRODUCTION ET ENONCE DE
PROBLEME
INTRODUCTION
ENONCE DU PROBLEME
laboratoires [34]. Ils sont suivis plus tard par d’autres dont le Liban en
2000 [15], certains pays africains, entre autre le Zimbabwe en 1981 [31],
la Tunisie en 2001 [46]…
Cependant, les laboratoires du Burkina Faso ne sont pas soumis à des
procédures de contrôle externe de qualité des analyses, notamment en
biochimie clinique. Par ailleurs, ils fournissent des résultats dont la fiabilité
n’est pas établie.
I-1. Qualité.
I-2. Contrôle.
I-4. Procédure.
I-5. Processus.
Les contrôles réguliers sont le seul moyen pour minimiser des erreurs
au laboratoire. Une défaillance ou une absence de procédures de contrôle
est sans doute préjudiciable à l’obtention de résultats fiables.
Le processus analytique
Une fois ces facteurs identifiés, des mesures doivent être prises pour
les maîtriser et les réduire au minimum.
Les procédures
Tout LABM doit disposer d’un système d’assurance qualité basé sur
des procédures opératoires écrites concernant les différentes étapes de
l’analyse et les conditions de son exécution [14, 30].
Valeur vraie
La valeur vraie celle obtenue avec la méthode de référence, calibrée
avec un étalon primaire ou secondaire.
Cependant, l'utilisation d'une méthode de référence n'est pas
systématique.
Valeur cible
Elle est la moyenne d’une série de résultats fournis par différents
laboratoires. La valeur cible doit être aussi proche que possible de la
valeur vraie.
Limites d'acceptabilité
Ce sont des limites d'imprécision, d'erreur d'exactitude et d'erreur
totale.
Elles sont définies pour chaque paramètre en fonction de l'état de l'art,
des variations biologiques et des besoins de l'interprétation clinique. Elles
doivent figurer dans les procédures de contrôle.
La précision.
Elle correspond à l’accord parfait entre des mesures répétées sur un
même échantillon.
L’imprécision caractérise la dispersion des valeurs obtenues lors des
mesures répétées sur un même échantillon. Elle peut être quantifiée par
l’écart type ou le coefficient de variation.
La répétabilité.
Elle se définit comme l'étroitesse de l'accord entre les résultats des
mesures successives du même échantillon ; les mesures étant effectuées
dans les mêmes conditions. Elle est estimée par les paramètres
d'évaluation de la dispersion : l’écart-type et le coefficient de variation.
La reproductibilité.
Elle désigne l'étroitesse de l'accord entre le résultat des mesures répétées
d’un paramètre sur un même échantillon, en faisant varier les conditions
de mesure. Elle est estimée par les paramètres d'évaluation de la
dispersion : l’écart-type et le coefficient de variation.
L’exactitude.
Elle désigne l’accord entre la meilleure valeur estimée de la quantité
mesurée et la valeur vraie. La meilleure valeur estimée peut être la
moyenne des résultats des mesures répétées. La vraie valeur est celle
obtenue avec une technique de référence.
Le diagramme de Levey-Jennings.
En pratique, le CIQ débute par la détermination des indicateurs de
performance. Les échantillons de contrôle peuvent être du sérum
(lyophilisé ou déjà reconstitué) ou du sang total.
Après avoir préparé pour chaque test et chaque contrôle une feuille de
suivi (voir annexe 2) et accumulé les valeurs pendant un mois, il faut
calculer la moyenne des mesures, l'écart type et le coefficient de
variation.
L'écart type permet de décrire la dispersion d'une série de mesures autour
de la valeur cible pour chaque échantillon de contrôle. Trois limites sont
définies autour de la moyenne:
un écart type,
deux écarts types (limites d'alertes),
trois écarts types (limites de rejet).
Les valeurs obtenues sont reportées sur la feuille de suivi et sur le
diagramme de Levey-Jennings (figure 2) [23].
Ecart
Type
+3
•
+2
•
+1
•
Moyenne Temps
•
-1
-2
-3
Les valeurs obtenues pour les différents contrôles donnent lieu à une
interprétation.
L’interprétation des résultats peut se faire selon deux méthodes.
Quant aux résultats situés en dehors du seuil d’alarme, ils sont faux
et la méthode est dite hors contrôle.
La règle 12s est violée lorsqu’une seule valeur de contrôle est en dehors
des limites de +/- 2s. Cette règle est en général considérée comme un
avertissement et non comme un critère de rejet d’une série.
La règle 22s est violée lorsque deux résultats consécutifs et du même côté
de la valeur cible, sont supérieurs à +/- 2s. Cette règle détecte
uniquement les erreurs systématiques.
La règle 13s est violée lorsqu’une seule valeur de contrôle est en dehors
des limites de +/- 3s.
Cette règle est la plus commune ; elle stipule que la série de mesures doit
être rejetée lorsqu’un résultat excède la valeur cible de +/-3s.
l’utilisation de ces fiches est une bonne introduction aux systèmes qualité
dans les laboratoires participants, qu’ils existent déjà ou non.
Le maintien de la participation pourrait être envisagé en délivrant un
certificat annuel de participation détaillant le nombre de contrôles réalisés
[32].
Rappelons également que l’état de l’art est une notion dynamique, qui
évolue donc avec la technologie, ce qui explique une réduction des
coefficients de variation depuis 1963 jusqu’en 1986.
OBJECTIFS
I Ŕ OBJECTIFS DE L’ETUDE
MATERIEL ET METHODES
II Ŕ MATERIEL ET METHODES
II-3. Matériel
Pour l’étude, deux (02) types de sérum de contrôle ont été utilisés :
un sérum de contrôle normal CN (référence 1002100 ; lot 1813N) et un
sérum de contrôle pathologique CP (référence 1002200 ; lot 1275P),
fournis par le laboratoire SPINREACT basé en Espagne.
Les sérums de contrôle ont été acheminés aux laboratoires participants
dans des conditions adéquates de transport à l’aide de glacières contenant
des ice box congelés.
Les données des laboratoires ont été collectées à l’aide de formulaires de
contrôle de qualité (voir annexe I).
III-5. Méthodes
L’étude s’est déroulée suivant les étapes ci-après.
Les critères qui ont guidé le choix des laboratoires entrant dans notre
étude étaient :
le caractère public,
l’accessibilité géographique (structures de santé les plus proches
des populations).
la calcémie,
la magnésémie,
les transaminases sériques (Alanine Amino Transférase ou ALAT et
Aspartate Amino Transférase ou ASAT).
Le formulaire précisait :
la nature de l’échantillon envoyé,
les conditions de conservation et de reconstitution des sérums,
les examens à réaliser.
Une partie du formulaire était réservée à
l’identification des participants et à la qualification du responsable
de laboratoire ;
la collecte des résultats d’analyses ;
les marques des équipements, les principes des méthodes de
dosage, le nom et la date de péremption des trousses de réactifs.
RESULTATS
III- RESULTATS
CHR 9 18,4
Total 49 100
Technologistes 30 61
biomédicaux
Total 49 100
Glycémie
La glycémie a été mesurée par la méthode de Trinder. C’est une méthode
enzymatique et colorimétrique, basée sur l’oxydation du glucose en acide
gluconique avec une génération de peroxyde d’hydrogène (H2O2), par la
glucose oxydase. Dans un second temps, le peroxyde d’hydrogène réagit
avec le chloro-4-phénol et le 4 Amino antipyrine, en présence de
peroxydase, pour former une quinone imine rouge dont l’absorbance,
proportionnelle à la concentration en glucose, est lue à 500 nanomètres
(nm).
Urémie
Elle a été dosée par deux méthodes.
La première est une méthode enzymatique cinétique en ultra violet (UV).
Le principe est basé sur le schéma réactionnel suivant :
Uréase
Urée + H2O 2NH3 + CO2
GLDH
+ +
NH3 + NADH+ H NAD + H2O
Créatininémie
Une méthode colorimétrique cinétique dite “Réaction de Jaffé cinétique” a
été utilisée.
Le principe consiste en la réaction de la créatinine avec l’acide picrique, en
milieu alcalin (hydroxyde de sodium), dont la cinétique est mesurée à
490nm.
Cholestérolémie
Elle a été dosée par une méthode enzymatique colorimétrique selon le
schéma réactionnel :
LDH
+
Cholestérol estérifié + NADH + H L-lactate + NAD+
Cholesterol oxydase
Cholestérol + O2 cholesten 4 one 3 + H2O2
Peroxydase
2H2O2+phénol+4-amino-antipyrine Quinone imine (rose) +4H2O
Calcémie
Deux méthodes colorimétriques ont été utilisées.
- La méthode enzymatique colorimétrique à l’Arsenazo III :
à pH légèrement acide et en présence d’ions calcium, le métallo
chromogène arsenazo III forme un complexe coloré dont l’absorbance,
mesurée à 650nm (640-660), est proportionnelle à la concentration en
calcium dans le spécimen.
Magnésémie
Elle a été dosée par une méthode colorimétrique à la calmagite.
La calmagite (acide 1-[1-hydroxy-4-méthyl-2-phenylazol]-2-naphtol-4-
sulfonique), un indicateur métallo chromique, forme un complexe coloré
en milieu alcalin avec le magnésium. L’absorbance du complexe est
mesurée à 510-550nm et est proportionnelle à la concentration en
magnésium dans le spécimen.
LDH
+
Pyruvate + NADH + H L-lactate + NAD+
La diminution de l’absorbance due à la conversion du NAD réduit en NAD
oxydé, et proportionnelle à l’activité de l’ALAT dans le spécimen, est
mesurée à 340nm.
MDH
+
Oxalo acétate + NADH + H L-malate + NAD+
- Glycémie 31 08 79,60
- Urémie 26 08 69,38
- Créatininémie 19 05 49
- Cholestérolémie 06 04 20,40
- Calcémie 11 05 32,65
- Magnésémie 06 04 20,40
- ALAT 10 05 30,61
- ASAT 09 05 28,57
25 10 4 5 9/10
26* 8 4 4 8/8
27 00 --- --- ---
28* 04 1 1 2/4
29* 16 2 4 6/16
30 6 1 1 2/6
31 00 --- --- ---
32 00 --- --- ---
33 10 2 3 5/10
34 00 --- --- ---
35 00 --- --- ---
36 6 2 3 5/6
37 16 3 6 9/16
38 6 2 1 3/6
39 4 1 1 2/4
40 4 1 1 2/4
41 10 3 4 7/10
42 6 1 3 3/6
43 6 1 3 4/6
44 2 1 1 2/2
45 12 1 3 4/12
46 6 1 2 3/6
47 4 1 2 3/4
48 2 1 0 1/2
49 14 6 4 10/14
Paramètres CN CP
CMA CHR CMA CHR
Glycémie 25/31 7/8 19/27 6/8
(80,64) (87,5) (70,37) (75)
Contrôle normal
Paramètres
Moyenne Ecart type CV
mesurée (%)
- Glycémie 5,47 0,90 16,45
mmol/L
- ALAT 44 22 50
UI/L
- ASAT 40 28 70
UI/L
Contrôle pathologique
COMMENTAIRES - DISCUSSION
Les résultats ont démontré que 67,34% (33/49) des laboratoires, n’ont
pas une bonne performance analytique.
La glycémie
L’urémie
Le dosage de ce paramètre dans le sérum normal n’a pas été
satisfaisant ; seulement 2,94% de ceux qui l’ont déterminé, ont obtenu
une réponse exacte. Néanmoins, pour le sérum pathologique, les résultats
ont été moyennement acceptables (61% de réponses exactes).
Le dosage de l’urémie demeure peu satisfaisant aussi bien dans les CHR
que dans les CMA.
La créatininémie.
La créatininémie a été bien mesurée avec 82,60% de bonnes
réponses pour le sérum pathologique.
Pour la glycémie
Les coefficients de variation des laboratoires (16% à 18%) se
rapprochaient de celui de l’AFSSAPS (10%).
Pour l’urémie
Les coefficients de variation allant de 24,46% à 33,96% n’étaient pas
acceptables car celui recommandé pour l’urémie est de 16%.
Pour la calcémie
Les coefficients de variation (15,78% - 20,56%), étaient environ trois à
quatre fois supérieurs à la valeur recommandée qui est de 4,6%.
Pour la créatininémie.
Les coefficients de variation, allant de 23% à 25%, se rapprochaient
énormément de la valeur de l’AFSSAPS qui est de 20%.
Pour la cholestérolémie
Les coefficients de variation (20,87% - 22,71%) s’écartaient de la
normale (14%).
Pour la magnésémie
Les coefficients de variation (25,50% - 30,20%) étaient environ deux fois
au dessus de la valeur acceptable (12%).
Les réactifs
Plusieurs situations pourraient se présenter :
La calibration
- Un dysfonctionnement de l’équipement.
CONCLUSION
CONCLUSION
SUGGESTIONS
SUGGESTIONS
1. Au Ministère de la Santé
Renforcer les capacités opérationnelles de la Direction des
Laboratoires.
BIBLIOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE
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Méthodes statistiques appliquées à l'Evaluation Externe de la Qualité des
laboratoires de Biologie clinique, 2ème édition, 1998.
5. Bernard S.
Mise en œuvre d’un contrôle de qualité au laboratoire de biochimie clinique ; 2ème
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Contrôle de qualité du dosage de neuf paramètres biochimiques au laboratoire de
biochimie du Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo.
Mémoire de TSS : Ouagadougou : UFR/SDS : 2005.
9. Dastugue B.
Le contrôle de qualité… encore et toujours.
Ann. Biol. Clin. Volume 58, Numéro 3, 258, Mai - Juin 2000.
10. Férard G.
Quelques propositions à partir d'enseignements tirés des résultats des contrôles
de qualité en biochimie clinique.
Ann. Biol. Clin. Volume 60, Numéro 1, 9-12, Janvier - Février 2002.
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Arch. Pathol. Lab Med. 116: 916-923, 1992.
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Le système international d'évaluation externe de la qualité en hématologie
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25. Libeer J. C.
External Quality Assessment in Clinical Laboratories. European perspectives:
Today and tomorrow. Thesis, Antwerpen, 636pp. 1993.
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Evaluation des systèmes d’assurance qualité des Laboratoires d’analyses de
biologie médicale : cas de trois (03) laboratoires biochimie de la ville de
Ouagadougou. – Thèse de Doct. En Pharm : Ouagadougou : UFR/SDS : 2003 ;
N°61. p 13-23.
RESUME
ANNEXES
Instructions
Questions Réponses
- Calcémie (mmol/L)
…………… ……………
- Magnésémie (mmol/L)
…………… ……………
- ALAT (UI/L)
…………… ……………
- ASAT (UI/L)
…………… ……………
Contrôle: ……………………………………
N° du lot: ……………………………………
Mois: …………………………………………
SERMENT DE GALIEN
SERMENT DE GALIEN
D’honorer ceux qui m’ont instruit dans les préceptes de mon art et
de leur témoigner ma reconnaissance en restant fidèle à leur
enseignement ;
Code pH Note turbidité note conductivité note durété note calcium note magnésium note
PE1 6,3 A 0,4 A 161,8 A 3,6 10 A 2,6 A
PE2 7,15 A 0,3 A 161 A 10 A 0A
PR1 6,7 A 0,1 A 163 A 16,48 A 0,86 A
PR2 6,5 A 1A 140 A 13 A 4,11 A
A
B