MEDAF
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Introduction
Le MEDAF 1
1ière année/FCA
1.1. La rentabilité
Le MEDAF 2
1ière année/FCA
Le risque total d’un portefeuille peut être mesuré par la variance ou l’écart type
de sa rentabilité, et il est inférieur à la somme des risques des titres qui le constituent,
en effet; puisque les variations de cours des différentes actions qui composent un
portefeuille sont en partie indépendante, elles vont avoir tendance à ce compenser,
donc à réduire le risque total.
Les figures suivantes représentent l’évolution du cours de deux actions
composant un portefeuille.
Cours Cours
Corrélation positive Corrélation négative
Temps Temps
Dans ce cas, la variabilité du portefeuille sera Lorsque l’une monte, l’autre descend est vice
la même que celle de chacune des actions versa.
prises individuellement. Lorsque l’on combine ces deux actions dans
Ainsi combiner les deux dans un portefeuille un portefeuille, la variance de ce dernier est
n’apporte rien, car la dispersion reste la totalement éliminée.
même que si l’on s’était concentré sur l’une
d’elles.
Le MEDAF 3
1ière année/FCA
Risque A
total Risque Risque
F1 F2 F3
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1ière année/FCA
Le MEDAF 5
1ière année/FCA
Le MEDAF 6
1ière année/FCA
E ( Ri ) R f E R M R f
β : le coefficient de sensibilité du titre au risque de marché ;
E(RM) : l’espérance de rentabilité du marché.
Calcul du Bêta
Le Bêta représente la pente de la droite de régression reliant la rentabilité d’un titre
avec celle du marché.
Cov R i , R M
V R M
Le MEDAF 7
1ière année/FCA
Lorsque le Bêta est supérieur à 1 cela signifie que le titre est plus volatile que le
marché, son risque est donc élevé. Un projet présente un bêta faible s’il est faiblement
risqué (risque total faible) ou si le coefficient de corrélation avec le portefeuille de
marché est faible. Ainsi, un projet qui serait extrêmement risqué, mais dont la
rentabilité espérée est faiblement corrélée avec celle du portefeuille de marché de
référence aurait un bêta faible (inférieur à 1).
Le coefficient β d’un titre est expliqué par un ensemble de facteurs tel la sensibilité du
secteur de l’entreprise à la conjoncture économique, la structure des coûts
d’exploitation (plus les coûts fixes sont importants, plus le β est élevé), la structure
financière (plus l’entreprise est endettée, plus le β est élevé), la visibilité des
performances de l’entreprise (plus la visibilité sur les résultats futurs est bonne, moins
le β sera élevé) et du taux de croissance des résultats (plus le taux est fort, plus le β est
élevé).
Le MEDAF 8
1ière année/FCA
Par ailleurs, un autre enseignement peut être tiré de la droite de marché en étudiant la
position des points par rapport à la droite. Ainsi, un titre qui se trouve en dessus de la
droite présente une rentabilité exigée trop élevée par rapport à son risque, il est donc
sous-évalué ; les investisseurs vont acheter ce titre faisant ainsi remonter son cours et
baisser son taux de rentabilité exigée jusqu’à ce que celui-ci se trouve sur la droite de
marché.
A l’inverse, un titre qui se trouve en dessous de la droite de marché est surévalué, sa
rentabilité est trop faible par rapport à son risque ; constatant ce fait, les investisseurs
vont se dessaisir du titre exerçant sur le prix une pression à la baisse ; le prix baissant
la taux de rentabilité remontera ; le mécanisme se poursuivra jusqu’à ce que la valeur
se retrouve sur la droite de marché.
Le MEDAF 9
1ière année/FCA
Le MEDAF 10
1ière année/FCA
Une autre critique adressée au MEDAF stipule que ce modèle n’utilise qu’une
approximation du portefeuille de marché. En effet, R. ROLL a fait remarqué dans une
série d’article que la détermination du portefeuille de marché n’est pas si aisée qu’on
voudrait le croire car celui-ci doit théoriquement inclure tous les actifs qui peuvent être
acquis (actions, obligations, bons de trésor, or, immobiliers….) ce qui rend sa
détermination très difficile.
Les problèmes évoqués ci-dessus ont conduit à ne plus considérer le MEDAF comme
l’unique théorie explicative du fonctionnement des marchés financiers. D’autres
modèles se sont donc développés et sont censés pallier aux biais du MEDAF.
Toutefois, la théorie du MEDAF reste toujours un modèle extensivement utilisé par les
gérants de portefeuilles à travers le monde.
Cas d’application
Le MEDAF 11