Conduits Aerauliques

B.T.S. F.E.D.
Lycée Edmond LABBE DOUAI
Climatisation :
module 6
Les conduits aérauliques
Durée 30 heures
semestre 3
Cours préparé par
F. LEFEBVRE Version 2016

Fluides Energie Domotique
Enseignement Technique Professionnel : Climatisation module 5
les conduits aérauliques
Généralités
Les conduits servent à véhiculer l’air vers les locaux ( conduits de soufflage ) et , de là vers les
appareils de traitement d’air ( conduits de reprise ) .
Le matériau utilisé doit posséder les qualités suivantes :
-être intérieurement lisse
-ne pas accumuler la poussière
-être facile à nettoyer
-durable
-non hygroscopique
-incombustible
-non corrosif et léger
Principaux matériaux utilisés :
- La tôle d’acier
La tôle d’acier recouverte d’un enduit ou galvanisée est le matériau le plus adéquat .
Sa section peut être quadrangulaire (carrée ou rectangulaire ) ou circulaire .
Les coutures longitudinales sont réalisées par agrafage ou soudage ,les raccords transversaux
par sertissage ,cornière ,brides ,rivets ,pliage .
Les conduits circulaires se raccordent généralement par manchons d’accouplement ,soudage bout
à bout ou emmanchement .
Les dimension et épaisseurs des tôles seront données par les tableaux 1 et 2
Les différents types de raccordement seront donnés par les tableaux 3, 4 et 5.
-La tôle d’aluminium
Sa mise en œuvre est identique à celle de la tôle d’acier .

Elle est légère et non attaquable par de nombreux fluides.
Elle est utilisée dans l’industrie chimique ou alimentaire
Dimensionnement des gaines en tôle :

Tableaux 1 et 2 1 :Dimension des gaines circulaires
2: quadrangulaires
Construction des gaines en tôles :

Tableau 3
Assemblage des gaines en tôle :

Tableaux 4 – 5 – 6 4 :Assemblage par emmanchement
5: par cornières
6: par cadre à glissières
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-Maçonnerie et béton
Ils ne sont réalisés que pour de très grandes dimensions et pour des conduits verticaux.
Ils sont enduits intérieurement .
Leur principal défaut est une accumulation de chaleur importante.
-Matières plastiques ( polychlorure de vinyle et polyéthylène )
Elles sont fabriquées sous forme de plaques que l’on peut coller ou
souder à l’aide d’un brûleur à air chaud.
Elles résistent aux agressions de presque tous les gaz et vapeurs
,mais ne supportent pas des températures de l’ordre de 60 à 80 °C .
Elles sont très chères ,très fragiles et ne résistent ni au froid , ni à la chaleur .
Avantages :
Grandes performances thermiques et acoustiques
Réalisation aisée sur chantier (raccordement par chanfrein)
Etanchéité, rigidité et esthétisme du produit fini ;
Qualité de l’air véhiculé en raison d’une absence d’érosion, ce qui en fait un produit idéal pour les
enceintes à empoussièrement contrôlé.
-Conduits flexibles
Leur diamètre peut atteindre 630 mm et il en existe même de

forme ovale.
On les différencie par le matériau ,la flexibilité ,l’isolation
thermique ou acoustique .
Avantages :
Facilité et rapidité de mise en œuvre
Faible encombrement du produit conditionné
Utilisation principale en conditionnement d’air, ventilation et V.M.C.
Gaines textiles
Le confort et la qualité de l'air dans les locaux tertiaires ou recevant du public sont de
nos jours deux objectifs majeurs des installations de traitement d'air. La maîtrise des
atmosphères de travail ou des environnements de process devient un leitmotiv pour un nombre
croissant de secteurs industriels. Quel que soit le domaine d'application, il est primordial de
correctement distribuer et diffuser l'air dans les locaux et la diffusion d'air par la gaine textile
est un moyen très efficace et extrêmement séduisant pour répondre à ces enjeux.
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Là où la gaine textile s'avère une solution efficace et économique, la diffusion dite
traditionnelle (à savoir utiliser des grilles acier ou des diffuseurs aluminium intégrés dans des
conduits en tôle galvanisée) fait souvent moins bien et bien entendu plus cher.
Dès lors que les contraintes sont élevées (hauteur sous plafond importante, grands volumes à
traiter…..), la diffusion traditionnelle peut s'avérer très coûteuse si l'on veut être sûr d'obtenir
un bon confort et une bonne absorption des charges thermiques. Et de fait, les installations
traditionnelles souffrent sur le plan de l'efficacité de la diffusion et du confort des occupants :
courants d'air, niveaux sonores élevés, hygiène déficiente, sont les plaintes récurrentes et de
moins en moins acceptées.
Rien de tel si l'on opte, dès la conception du projet, pour la solution de gaines textiles
diffusantes. En raison de l'extrême souplesse et légèreté du matériau textile, elle est
extrêmement facile à mettre en œuvre. De plus, il devient alors beaucoup plus aisé de distribuer
l'air chauffé ou conditionné au plus près des besoins, partout où il est nécessaire. Par une
répartition plus dense, plus homogène des réseaux distribuant l'air dans le volume du local, on se
donne toutes les chances d'obtenir des vitesses d'air et des températures mieux contrôlées et
plus homogènes.
L'homogénéité de la diffusion sur tout le réseau de gaines textiles apporte un confort

thermique indéniable et permet d'éviter
- les courants d'air,
- les poches d'air froid ou d'air chaud caractéristiques des installations offrant un piètre
mélange de l'air diffusé avec l'air ambiant de par une mauvaise circulation d'air,
- les risques de zones mortes existants sur les systèmes classiques.
On distinguera différents types de gaines
Gaine à porosité totale ou partielle
Diffusion à très basse vitesse (V < 0.2 m/s), à l’aide d’un tissu poreux
:Portées de diffusion faibles - Uniformité, confort, niveau sonore
excellents
Elle convient pour la ventilation ou le rafraîchissement de locaux de
faible hauteur
Gaine à fentes
Diffusion par mélange à vitesse moyenne ou élevée (V de 4 à 12

m/s), par des bandes linéaires de tissu grillagé :
Grande portée obtenue - Grands débits d’air véhiculés
Elle convient pour la ventilation ou le chauffage de grands
volumes
Rafraîchissement possible en industrie
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Gaine à induction
Diffusion à très haute vitesse (V de 7 à 15 m/s), par des

rangées de micro-perforations :
Taux d’induction très élevé - Maîtrise des vitesses d’air et
confort excellent, même avec de forts Δt
Elle convient pour les besoins de chauffage et de climatisation,
en particulier pour les locaux de grande hauteur
Caractéristiques spécifiques :
Peu onéreuse comparée aux gaines métalliques

Pas de condensation ni de pertes de chaleur ou de froid
Evitent les courants d’air
Très faibles vitesse d’air pour les gros débits
Conditions de travail idéales pour le personnel
Pas de prolifération de micro organismes ni d’attaque par les moisissures
Lavables en machine à laver
Fonctionnement possible jusqu’à – 30°c
Utilisation principale :
Industrie alimentaire (stockage positif et négatif, laiterie, fromagerie….)
Climatisation à très grand débit et fort taux de brassage
Chauffage et ventilation de locaux jusqu’à 30 m de hauteur pour les gaines perforées qui limitent
le stratification de l’air chaud. ( aéroports salles de spectacles)
Les formes
Trois formes de gaines sont possibles en fonction des objectifs et des contraintes de chaque
projet.
Schéma d’une installation par gaine textile
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Documents relatifs aux conduits aérauliques
Tableau 1 : les gaines circulaires
Tableau 3 : fabrication des gaines
A : agrafage en retour à 180 °

B : agrafage en S
C : agrafage dit Single Seam
D : agrafage en S et pli vertical
E : agrafage d’angle
F : agrafage dit Snap Lock
G : agrafage dit Standing Seam
H : agrafage dit Pittsburg
I : agrafage à cliquet
Tableau 2 : les gaines rectangulaires K : agrafage en retour sur nervure
L : agrafage single sans retour
M : agrafage plat
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Le nettoyage et l’entretien
Il est le plus souvent réalisé à l’aide de

Hérisson, balais brosses et même avec des
robots plus ou moins sophistiqués .
On devra penser à prévoir différentes trappes
de visite sur l’ensemble du réseau aéraulique
afin de faciliter l’accès et le contrôle à
l’intérieur des différents réseaux.
Le nettoyage est une nécessité pour plusieurs

raisons :
Hygiène :
L’air véhiculé dans les gaines, chargé de poussières, de goudron, de saleté ou de moisissures
génère des bactéries, virus ou autres formes pouvant être néfastes à notre santé.
Sécurité :
Tous les résidus qui aident à la prolifération des bactéries sont également inflammables et ce
risque d’incendie propagé par un réseau aéraulique sera réduit par un simple nettoyage du
conduit.
Economie
Les conduits encrassés sont très coûteux en énergie car l’encrassement des parois entraîne une
réduction des sections et par conséquent une augmentation de la résistance au passage de l’air.
Sur une gaine de diamètre 254mm, un encrassement des parois de 12 mm entraîne une réduction
du débit d’air d’environ 19% ; et près de 60 % sur un conduit de 75 mm
Environnement
L’air vicié, véhiculé par les conduits est rejeté directement à l’extérieur dans la nature par les
différentes industries , polluant ainsi l’air que nous respirons.
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Répartition de l’air dans un local
Critères d’une bonne diffusion
La température
Le système de distribution d’air devra être conçu pour

maintenir la température intérieure du local dans les
limites admissibles au niveau confort pour les
occupants.
Dans un local, la différence de température maximale
pouvant être toléré entre deux points de la zone
d’occupation est de l’ordre de 1 °c
La vitesse de l’air
Une vitesse d’air trop faible donnera aux occupants

une impression d’étouffement, à l’inverse, des vitesses
d’air trop élevées donneront une sensation de courant
d’air.
Le tableau ci joint donne les valeurs recommandées
des vitesses de l’air dans la zone d’occupation ainsi
que la réaction des personnes à ces vitesses.
La direction de soufflage
Un mouvement de l’air dans l’enceinte à climatiser est

souhaitable et même nécessaire.
La figure jointe représente l’orientation recommandée
des jets d’air par rapport à une personne assise.
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Principe de la diffusion de l’air
La portée
C’est la distance mesurée depuis le diffuseur, parcourue par la veine d’air, jusqu’à un point du
local où la vitesse moyenne est de 0.25 m/s.
La portée sera proportionnelle à la vitesse de l’air à la sortie
du diffuseur
- Lorsque la veine d’air atteint une paroi, la portée XL

correspond à la distance entre le centre de l’UTD et la paroi.
- Lorsque la veine d’air est introduite dans un local de

grande profondeur, elle n’atteint pas la paroi opposée. La
veine d’air revient vers l’UTD et alimente l’air induit. La
portée correspond alors à la distance de pénétration,
distance à laquelle la Vz est la plus élevée.
Epanouissement du jet d’air
Il est caractérisé par l’angle de diffusion à la sortie du

diffuseur. On distinguera l’angle de diffusion horizontal
de l’angle vertical.
Un diffuseur sans déflecteur produira un angle de
diffusion de 20 degrés environ dans les deux plans
Des déflecteur permettent de modifier ces angles de
diffusion en :
Les convergents ou en les divergents
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Effet Coanda
Lorsque l’air est soufflé à partir d’une

bouche placée près d’une paroi (moins de 30
cm) le jet d’air se plaque contre cette paroi
et augmente ainsi sa portée.
Les rayons de diffusion
Le rayon maximal de diffusion est la surface maximale de la zone d’occupation qui peut être
couverte par un seul diffuseur en maintenant une vitesse moyenne de 0.1 à 0.2 m/s
Le rayon minimal de diffusion détermine la surface minimale de la zone d’occupation qui doit être
couverte par un seul diffuseur.
Ce rayon minimal
sert à
déterminer la
zone à l’intérieur
de laquelle un
obstacle (mur,
poutre, poteau,
dispositif
d’éclairage …) ou
le rayon minimal
d’un autre
diffuseur créerait des vitesse excessives dans la zone d’occupation.
Le choix d’un
diffuseur on
déterminera
donc pour un
rayon
minimal maxi
ainsi qu’un
rayon
maximal mini
à respecter
afin d’avoir des vitesses d’air acceptables dans l’ambiance
Exemples de sélection de diffuseur :
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L’ induction :
L’air sortant de la bouche (air primaire) entraîne dans son mouvement une certaine quantité d’air
du local (air secondaire).
Ce phénomène est appelé l’induction.
Comme il y a conservation de la quantité de mouvement ,on a :
M1V1+M2V2 = (M1+M2) V3 où V3 :Vitesse de l’air mélangé

M1 :Masse de l’air primaire à la vitesse V1
M2 :Masse de l’air secondaire à la vitesse secondaire V 2
Le taux d’induction ( R ) est défini comme le rapport de l’air de mélange à l’air primaire :
R=Air de mélange =Air primaire + Air secondaire

Air primaire Air primaire
Déplacement de l’air dans le local
Le but de la distribution d’air dans un local est de provoquer un mouvement d’air satisfaisant dans
toute la zone susceptible d’être occupée.
Les relations suivantes expriment les différents rapports qui peuvent exister entre les
caractéristiques d’un diffuseur et le déplacement de l’air :
Débit d’air total en mouvement : débit d’air soufflé * taux d’induction
1.4* débit d’air en mouvement (m3/h)

Vitesse moyenne de l’air dans le local : section libre perpendiculaire aux bouches(m2)
La vitesse moyenne de l’air dans un local doit être comprise entre 7.5 et 25 cm/s pour la majorité
des applications.
Le niveau sonore
C’est un facteur important dans le choix d’un diffuseur.

Le niveau sonore recommandé à accepter dans un local dépend du type d’application et
d’utilisation des locaux et devra dans la majorité des cas être le plus faible possible ;
Les pertes de charges
La plupart des tables constructeurs indiquent uniquement la perte de charge de l’air à travers le
diffuseur proprement dit sans tenir compte généralement du changement de direction de l’air
dans la gaine et de la manchette de raccordement sur le réseau principal
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La perte de charge devra être la plus faible possible afin de limiter en taille le moteur du
ventilateur
Principaux modèles de diffuseurs
Généralités
La grande majorité des diffuseurs (sauf ceux destinés à des applications spécifiques comme les
rideaux d’air chaud) fonctionne en respectant ces différents principes :
Le fractionnement de l’air :
L’air en arrivant au diffuseur est divisé en plusieurs filets par des cônes ou des ailettes
L’induction interne :
Ces cônes forment entre eux des sections divergentes et créent ainsi des zones de dépression
et aspirent air de l’air ambiant dans le diffuseur tout en réduisant la vitesse de l’air et une
égalisation des températures.
Induction externe
Le remous créé à l’aspiration du diffuseur entraîne une partie de l’air ambiant dans un mouvement
d’air secondaire
Diminution de la vitesse et de l’écart de température :

L’effet combiné des inductions interne et externe permet de réduire la vitesse de l’air soufflé et
l’écart de température entre l’ambiance et l’air soufflé
Distribution sans courant d’air

Grâce au lent mouvement de l’air de moins en moins turbulent, les températures et humidités
s’équilibrent dans les zones desservies par les rayons de diffusion.
Lors d’une étude de distribution d’air en climatisation de confort deux règles sont à respecter :
Diffuser de l’air , ce n’est pas le

projeter
Ne pas s’occuper des vitesses d’air

au plafond car le confort est
caractérisé par le mouvement de
l’air dans la zone d’occupation.
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Soufflage de l’air
La distribution d’air horizontale par diffuseur plafonnier
Cette diffusion d’air parallèle au plafond

est la plus utilisée grâce à ses
caractéristiques d’uniformité (l’air suit un
trajet important avant de pénétrer dans la
zone d’occupation) et l’absence de courant
d’air.
En été, l’air froid soufflé est distribué
dans l’ambiance avec une température
uniforme et sans courant d’air grâce à
l’induction.
En hiver, l’efficacité du système repose
surtout sur le positionnement des bouches de reprises qui devront être placées en partie basse
afin d’attirer l’air chaud vers le sol
La distribution d’air verticale par diffuseur

plafonnier
Cette diffusion d’air avec projection est difficile à réaliser

sans créer des courants d’air.
Pour éviter des mouvements d’air et des différences de
températures importantes le débit devra être faible ainsi
que sa vitesse ce qui peut être néfaste au fonctionnement
de l’installation en chaud qui au contraire impose une vitesse
relativement importante pour projeter l’air jusque sur le sol.
Elle sera surtout utilisée pour des projections d’air chaud à
l’entrée de magasins ou de garages.
La distribution d’air par

déplacement
L’air est insufflé en partie basse du local à

faible vitesse (0.3 à 0.5 m/s) et à une
température légèrement différente de
celle ambiante (3 à 5 degrés).
Il restera donc au niveau du sol et
remplira ainsi la zone d’occupation du local
par de l’air non pollué et il n’y aura à
combattre qu’une partie des charges
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thermiques permettant ainsi des gains d’investissement et d’exploitation
Il sera nécessaire de prévoir une extraction de l’air vicié en partie haute du local.
Ce système est surtout utilisé en rafraîchissement dans des locaux où les charges thermiques au
niveau du sol sont importantes.
Voir cours spécifique chapitre technologie
La distribution en flux laminaire
Elle est réalisée par un plafond ou une paroi soufflant de

l’air, exempt de particules à basse vitesse , dans des
locaux à hauts risques infectieux.
Elle permet un confort thermique et aéraulique dans la
zone de travail avec une absence totale de courants d’air.
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La reprise de l’air
En général la sélection des bouches de reprise est négligée.
En refroidissement la position des diffuseurs

de soufflage est primordiale, la différence de
densité entre l’air froid et l’air chaud ambiant
aidant à une diffusion naturelle dans l’ensemble
de la zone d’occupation.. on veillera surtout à
permettre le passage de l’air ambiant au
système de reprise.
En chauffage on prévoira dans la mesure du
possible des bouches de reprise en partie
basse pour éviter la stratification de l’air chaud au plafond.
Des couloirs ou autres lieux de passage permettent bien souvent l’installation de diffuseur de
reprise, l’air passant d’une pièce à l’autre par des grilles de transfert.
Il faudra éviter au maximum les phénomènes de court-circuitage de l’air même si la perte de

puissance due à ce phénomène est négligeable (environ 5% ) le confort sera moindre car on
diminue le débit d’air global en circulation dans le local.
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Principaux types de diffuseurs
Les diffuseurs plafonniers circulaires ou carrés.

Ils permettent d’avoir un taux d’induction élevé dans le local puisque
l’air est introduit en plusieurs couches ; ce diffuseur pourra être
combiné avec des systèmes d’éclairage ou des dalles de faux
plafond.
Les diffuseurs linéaires

Ils peuvent être installés sous
plafond, en paroi ou en allège. Un
simple réglage des ailettes permet
de sélectionner une distribution
d’air horizontale, verticale ou dans une direction donnée.
D’un esthétisme soigné, ils s’intègrent parfaitement aux divers décors environnants, répondant
ainsi aux exigences des constructeurs architectes et décorateurs.
Les grilles à simple et double déflection

Chaque bouche comporte une rangée d’ailettes horizontales (simple
déflection) ou deux rangées perpendiculaires (double déflection), ce qui
permet un maximum de souplesse pour l’obtention des portées latérales
et frontales désirées.
Ces grilles sont particulièrement adaptées pour le soufflage à partir
d’une paroi verticale ou directement d’une gaine.
Les diffuseurs à flux turbulent
Ils sont conçus de de façon à ce que l’air passe sur les pales générant ainsi un flux turbulent.
L’induction considérablement augmentée améliore l’échange thermique entre l’air soufflé et l’air
ambiant diminue l’influence locale des forces thermiques sur la vitesse du flux d’air (accélération
pour l’air froid, ralentissement pour l’air chaud).
La forme de la veine est généralement réglable.
Ils autorisent des différences importantes de
température entre soufflage et ambiance ainsi qu’une
variation du débit.
Selon leur présentation, ils sont utilisés en application
industrielle - traitement des locaux de grandes hauteurs
et en application confort pour les bâtiments
administratifs, grands magasins,...
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Les grilles
Elles constituent la façon la plus simple de souffler de l'air.

Elles sont équipées d'ailettes verticales ou horizontales. La
veine est essentiellement conique.
Le taux d'induction est faible impliquant une portée assez
longue mais une capacité de rafraîchissement faible.
On peut difficilement les utiliser en débit variable.
Les grilles sont utilisées dans les locaux où l'on accepte un
niveau de confort moyen et des vitesses relativement élevées
(ex : Locaux industriels, stockages, salles polyvalentes...)
Application des différents types de diffuseurs
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Exemples de sélection de diffuseurs de soufflage
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Les grilles de transfert ou de décompression
Elles sont utilisées pour diriger l’air d’un local vers

un autre en étant placées dans des parois ou dans
des menuiseries intérieures.
Elles pourront avoir des faces internes revêtues
d’un isolant acoustique.
Elles sont constituées d’ailettes horizontales en
forme de chevron avec un contre cadre
télescopique de finition pour le coté opposé.
Réglage du débit d’air
Réglage terminal du débit au niveau du diffuseur
Il est réalisé à l’aide d’un damper qui est accessoire adaptable sur
des diffuseurs circulaires ou rectangulaires.
Son réglage s’effectue par l’intermédiaire d’un axe accessible de la
façade du diffuseur.
Il se place généralement au col du diffuseur.
Réglage du débit d’air au niveau d’une gaine de distribution
De dimensions rectangulaires ou circulaires, ils sont utilisés pour

équilibrer les réseaux aérauliques.
Parfois motorisables, ils permettent l’isolation d’un conduit par rapport
à un autre ou une sécurité de l’installation pour un fonctionnement
antigel ou de « free cooling »
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La vitesse de l’air en circulation
La vitesse d’écoulement d’air dans un réseau est fonction :

Du niveau sonore admissible
Du prix de revient souhaité
De l’emplacement disponible pour le passage des réseaux.
Si la vitesse est importante, les sections de gaines seront plus faibles, d’où un cout de revient
moindre mais des pertes de charge plus importantes pouvant conduire à la mise en place d’un
ventilateur de plus grosse puissance.
Dans la mesure du possible on respectera donc les vitesses définies par la table
La perte de charge linéique
Dans le cas d’un écoulement permanent d’un fluide incompressible, l’équation de Bernoulli 1 nous dit
qu’il y a conservation de l’énergie mécanique et que :
P + 1/2 ρ V2 + ρ g h = constante
P est la pression relative de l’air exprimée en Pa
est la masse volumique de l’air exprimée en kg/m3
En réalité, les fluides n’étant pas parfaits, on doit tenir compte de leur viscosité et l’équation
précédente se transforme en :
P1 + 1/2 ρ V12 + ρ g h1 = P2 + 1/2 ρ V22 + ρ g h2 + W

W étant le travail des forces de frottement entre les sections 1 et 2
La perte de charge dans un conduit horizontal de section constante sera donc égale à
Δp = Λ L/D ρ*V2/2 = Λ L/D * Pdyn
Dans le cas d’un écoulement laminaire dans un conduit circulaire, Λ = 64/Re
Re étant le nombre de Reynolds
Dans le cas d’un écoulement turbulent (Re supérieur à 4000) Λ = 0.316/Re0.25
Dans la majeure partie des études à réaliser en climatisation, la vitesse de l’air se situe autour de
4 à 6 m/s et à une température d’ environ 20°c.
Dans ces cas, la perte de charge pourra être estimée à Δp =3*106*Q1.9*L/D5
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Le diagramme Carrier (table 1) tient compte de ces différents paramètres et calcule
Δp =6*V1,82*L/D 1.22
D est le diamètre de la gaine exprimé en mm

V est la vitesse de l’air exprimée en m/s
Ce diagramme pourra être utilisé sans correction de 0 à 120 °c et pour une altitude inférieure à
600 mètres.
En cas d’utilisation différente, les valeurs données par cette table seront corrigées à l’aide du
document
Le diamètre des gaines
La table 1 de Carrier permet de déterminer la perte de charge dans les conduits circulaires.
Même si techniquement la fabrication de tout diamètre de gaine est possible on se limitera
généralement aux diamètres de gaines usuels tels qu’ils ont été définis en page 4.
Parfois, la gaine utilisée sera autre que circulaire, on utilisera alors le terme de diamètre de
gaine équivalent.
Le diamètre équivalent d’un conduit quelconque est défini comme le diamètre du conduit
cylindrique qui, parcouru par le meme débit d’air présentera la meme perte de charge.
Dans le cas d’une gaine rectangulaire, l’ASHRAE estime ce diamètre équivalent à :
Déqui = 1.265 (a*b)0.6 /(a+b)0.2

Carrier transpose
un diamètre
équivalent de gaine
circulaire en gaine
rectangulaire à
l’aide de la table 2
dans le cas de conduits ovales, l’ASHRAE préconise l’équation suivante :
Déqui = 1.55 (π*b2/4+a*b-b2)0.625 /( π*b +2a-2b)0.25

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CALCUL DES RESEAUX DE GAINES
En règle générale, on s ‘efforcera d’obtenir un tracé le plus simple et symétrique possible.

Le calcul des pertes de charges des réseaux pourra s’effectuer par l’une des méthodes
suivantes :
 Pertes de charges linéaires constantes
 Calcul en fonction de la vitesse de l’air circulant dans le réseau
 Calcul par la méthode des gains de pressions statiques
Méthode des pertes de charges linéaires constantes
Cette méthode s’applique aux réseaux de soufflage, de reprise et d’extraction. Elle est
surtout utilisée pour des calculs approchés et rapides lors des pré-études.
Dans cette méthode, on se fixe une perte de charge linéaire qui sera constante tout au
long du réseau. La perte de charge que devra combattre le ventilateur sera cette perte de
charge choisie multipliée par la longueur totale du circuit. Couplée généralement avec la méthode
des longueurs équivalentes, ce calcul de perte de charge est très rapide et le ventilateur doit
combattre la perte de pression du réseau le plus long ou le plus accidenté.
Ce type de calcul entraîne une réduction automatique de la vitesse dans le réseau.
Méthode de calcul en fonction de la vitesse
Dans cette méthode, on s’efforce de respecter au mieux les vitesses d’écoulement de l’air
suivant la fonction et la situation de la gaine (voir tableau page 6)
La perte de charge combattue par le ventilateur ne sera plus forcément due au réseau le
plus long, mais pourra être la perte de pression du réseau le plus rapide.
Le calcul pourra se faire par la méthode des longueurs équivalentes ou des pertes de
charge singulières. C’est le type de calcul réalisé le plus souvent dans l’industrie.
Présentation des calculs définis dans les méthodes précédentes
 Méthode des longueurs équivalentes
Voir tableau page
 Méthode des pertes de charge singulières
Voir tableau page

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CALCUL D’UN RESEAU

PAR LA METHODE DES GAINS DE PRESSION STATIQUE
Cette méthode est sans contestation possible la plus compliquée à utiliser, c’est pourquoi elle est
très peu utiliser dans l’industrie.
Le principe de cette méthode consiste à dimensionner chaque tronçon de telle manière que
l’augmentation de pression statique due à la variation de la vitesse de l’air après chaque piquage
ou diffuseur, compense exactement la perte de charge de son tronçon.
Cette méthode de calcul ne peut s’appliquer qu’à un réseau de soufflage et permet de diminuer la
hauteur manométrique du ventilateur puisqu’en théorie, seule la perte de charge du premier
tronçon ne peut pas être compensée.
L’inconvénient de ce calcul est qu’il nécessite une diminution constante de la vitesse et des
dimensions de gaines plus importantes.
La marche à suivre est la suivante.
On choisit dans un premier temps la vitesse de l’air dans le premier tronçon, situé juste après le
ventilateur. Seule la perte de charge de ce premier tronçon, calculée généralement par la
méthode des longueurs équivalentes devra être compensée par le ventilateur.
Les tronçons suivants, seront dimensionnés à l’aide des tables 7 et 8.

 Connaissant le débit D2 du deuxième réseau à dimensionner, ainsi que la longueur
équivalente totale de cette partie de réseau, on détermine une valeur L/D à partir de la
table 7
Attention dans cette méthode les variations de sections ne sont pas
comptabilisées comme des accidents de parcours et il ne faudra pas les
répertorier pour la détermination de la longueur totale équivalente.
 La table 8 permet de prédéterminer une vitesse V2 nécessaire dans le second tronçon
pour avoir une perte de charge compensée par la variation de pression dynamique de V1 à
V2.
 A l’aide de la table 1, il reste à déterminer les dimensions de la gaines qui permettent
d’obtenir une vitesse V2 pour le débit D2 ;
 Dans certains cas, ces nouvelles dimensions ne seront pas compatibles avec le réseau
(techniquement impossible, économiquement peu intéressant) on aura donc une nouvelle
vitesse V2 choisie, différente de V2 indiquée par les tables.
 La différence résultant de la variation de pression dynamique et de la perte de charge
engendra donc
-une valeur positive : gain de pression qui pourra être utilisé pour compenser la
perte de charge du tronçon suivant
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-une valeur négative : perte de charge qui ne pourra plus être compensée et qui
devra s’ajouter à la perte de charge du premier tronçon.
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LES VENTILATEURS
Les ventilateurs axiaux ou hélicoïdes :
l'air est aspiré et propulsé parallèlement à l'axe de

rotation du ventilateur.
Les ventilateurs radiaux ou centrifuges :
l'air est aspiré parallèlement à l'axe de rotation et
propulsé par force centrifuge

perpendiculairement ce même axe. Il
existe des ventilateurs à aubes
recourbées vers l'avant (à aubages
avant), à aubes recourbées vers
l'arrière (à aubages arrière) ou à aubes
radiales. Il existe aussi des
ventilateurs centrifuges à deux ouïes
d'aspiration. Ces roues plus larges,
parfois composées de deux roues
simple ouïe accolées, aspire l'air de
chaque coté de la roue.
Les ventilateurs tangentiels : l'air est aspiré et refoulé perpendiculairement à l'axe de

rotation.
Classification en fonction de la pression
Ventilateur basse pression p < 1 500 Pa
Ventilateur moyenne pression 1 500 PA < p < 3 600 PA
Ventilateur haute pression 3 600 PA < p < 10 000 PA
(Compresseur) ( p > 10 000 PA)
F.LEFEBVRE
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Les ventilateurs axiaux ou hélicoïdes
Les ventilateurs axiaux ou hélicoïdes permettent des débits
importants mais ne peuvent en général assurer des différences
de pression importantes que si la vitesse périphérique des pales
est importante. Ils sont alors souvent bruyants. Des progrès
récents permettent cependant à certains constructeurs
d'obtenir des caractéristiques semblables aux ventilateurs
centrifuges avec des niveaux de bruit à peine plus élevés. Ces
ventilateurs sont en outre très simples à implanter et de faible
coût.
Il n'y a pratiquement pas de limite dans les débits pouvant être

atteints par ce type de ventilateur.
Il existe des ventilateurs axiaux :
 De brassage sans enveloppe.
 De paroi ou de fenêtres avec enveloppe. C'est

principalement ce type de ventilateur qu'on appelle
"hélicoïde".
 A enveloppe, avec hélice seule, distributeur (amont) et

hélice, hélice et redresseur (dispositif placé en aval
permettant d'augmenter le rendement), 2 hélices contre-rotatives (la première hélice
joue le rôle de distributeur mobile et la deuxième de redresseur mobile).
 A pales mobiles dont l'orientation peut être modifiée soit automatiquement en

cours de fonctionnement, soit manuellement.
La courbe caractéristique de ces

ventilateurs présente une zone
d'instabilité dans la zone des
faibles débits (pompage), zone de
travail qu'il faut éviter. Les
problèmes de pompage
apparaissent plus facilement
lorsque plusieurs ventilateurs sont
placés en parallèle ou au démarrage
contre un circuit fermé.
Pour les débits plus élevés, la pression chute rapidement avec le débit. Ceci a pour
intérêt de permettre d'importantes variations de pression sans modifier le débit. Ceci
n'est pas possible avec un ventilateur centrifuge.
F.LEFEBVRE
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La puissance absorbée par un ventilateur hélicoïde diminue de façon semblable à la
pression lorsque le débit augmente (à débit nul, la puissance absorbée est généralement
plus élevée que dans la plage normale d'utilisation).
Domaines d'application
Les ventilateurs axiaux sont utilisés
là où il n'existe pratiquement pas de
canalisation. Ils peuvent aussi être
insérer dans des conduits, là où se
posent des problèmes
d'encombrement.
Les ventilateurs centrifuges
les copeaux, A diamètre de roue égal, les ventilateurs centrifuges ont une capacité de
débit inférieure aux ventilateurs hélicoïdes mais permettent des différences de
pression nettement plus élevées. Si on veut augmenter le débit, il faut utiliser une roue
double avec deux ouïes d'aspiration.
Il existe des ventilateurs centrifuges :
 "A aubes inclinées vers l'avant", appelés aussi "à action" ou "en cage d'écureuil".
La roue de ces ventilateurs comprend un nombre important d'aubes de faible hauteur.
Elles sont inclinées dans le sens de rotation de la roue.
 "A aubes inclinées vers l'arrière", appelés aussi "à réaction". La roue de ces
ventilateurs comprend un nombre réduit d'aubes de plus grande hauteur. Elles sont
inclinées dans le sens inverse de la rotation de la roue.
 "A aubes radiales". La roue de ces ventilateurs est composée d'aubes droites.
Ce dernier type de ventilateur a un très mauvais rendement et est peu utilisé dans les
installations de ventilation et de conditionnement d'air. Etant, de par sa forme,
relativement insensible à l'encrassement, on l'utilise principalement dans l'industrie
pour assurer le transport pneumatique de produits légers comme les poussières, ...
F.LEFEBVRE
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Roue de ventilateur Roue de ventilateur

centrifuge à aubes inclinées centrifuge à aubes inclinées
vers l'arrière vers l'avant
(double ouïe). (double ouïe).
Profil de fonctionnement
F.LEFEBVRE
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Courbe caractéristique d'un ventilateur à aubes recourbées vers l'avant (AV) et à aubes
recourbées vers l'arrière (AR), pour un même point de fonctionnement.
Roue à pales couchées Roue à pales couchées

vers l'arrière vers l'avant
Type de courbe
pentue plate
caractéristique
Pour une grande
variation de pression
(par exemple fermeture faible variation de débit grande variation de
d'un clapet et de la puissance débit et de la puissance
d'étranglement, absorbée absorbée
encrassement des
filtres)
Rendement
Le rendement des ventilateurs à aubes inclinées vers l'avant ont un rendement maximum
(60 à 75 %) inférieur aux ventilateurs à aubes inclinées vers l'arrière (75 à 85 %).
Comparaison entre les ventilateurs

à aubes inclinées vers l'avant et à
aubes inclinées vers l'arrière
Comparaison de deux ventilateurs

de même taille
Domaines d'application
Aubes droites Industrie textile, maritime, ...
Aubes inclinées Groupes de conditionnement d'air et là où le prix et

vers avant l'encombrement sont primordiaux.
Aubes inclinées Applications industrielles où de grandes pressions

vers l'arrière statiques sont nécessaires. Partout où rendement,
qualité, économie et énergie sont primordiaux. Partout
où un débit fixe doit être maintenu coûte que coûte
(salles blanches avec flux laminaire, ...).
F.LEFEBVRE
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Les ventilateurs tangentiels

Il existe deux types de ventilateurs tangentiels :
Avec aubes directrices Sans aubes, mais avec une

dans l'âme . enveloppe spécialement
formée.
Le principal défaut de ce type de ventilateur est son mauvais rendement qui ne dépasse
pas 60 %. Il est malgré tout typiquement utilisé dans les appareils où la place disponible
est très limitée tels que :
 ventilo-convecteurs,
 climatiseurs,
 rideaux d'air.
Les extracteurs de toiture
Les extracteurs de toiture sont conçus pour s'adapter

facilement sur le couronnement des conduits. Ils sont
destinés à l'extraction de l'air vicié, soit directement, soit
via un conduit vertical. On parle généralement de "tourelle
d'extraction". Ces tourelles peuvent être équipées d'une
roue centrifuge ou hélicoïde et présentent donc les mêmes
caractéristiques que ces deux grandes familles.
Les critères de qualité d'un tel ventilateur sont :
 la qualité du refoulement qui empêche toute retombée

d'air vicié et de recyclage vers le bâtiment,
 la résistance aux intempéries (étanchéité à la pluie),
 le niveau de bruit, tant vers l'extérieur que vers

l'intérieur, le rendement.
F.LEFEBVRE
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Le rejet de l'air vicié dans l'atmosphère se fait de deux manières :
 soit horizontalement,
 soit verticalement.
Au niveau du bruit, le rejet vertical est toujours préférable au

rejet horizontal car les ondes sonores sont plus facilement
dispersées dans l'atmosphère.
Rendement d'un système de ventilation

Le rendement d'un ventilateur provient des pertes par frottement au niveau des paliers,
des pertes internes dues aux tourbillons créés dans le ventilateur et des pertes due à
l'espace compris entre la roue en mouvement et l'enveloppe.
Type de ventilateur Rendement
Centrifuge à aubes vers l'arrière 80 - 87 %
Centrifuge à aubes vers l'avant 57 - 73 %
Hélicoïde sans diffuseur et avec

50 - 88 %
redresseur
Hélicoïde avec diffuseur et

60 - 89 %
redresseur
Hélicoïde de paroi 35 - 50 %
Systèmes d'entraînement pour ventilateur
Entraînement direct
Dans ce cas, la roue est directement calée sur l'arbre

du moteur. Avec de petits ventilateurs, on peut
également caler la roue sur le rotor d'un moteur à
rotor extérieur.
Les avantages de l'entraînement direct proviennent

de son coût d'investissement moindre, de son meilleur
rendement (pertes de 2 à 5 % contre 2 à 10 % pour
l'entraînement par courroies), de son encombrement
réduit et de son faible coût d'entretien.
F.LEFEBVRE
Page 33
Son principal inconvénient provient sans aucun doute de l'impossibilité, sans disposer
d'un variateur de vitesse, d'ajuster a posteriori la vitesse du ventilateur pour régler au
plus juste le point de fonctionnement nominal, à quoi s'ajoute dans le cas des gros
ventilateurs une plus importante sollicitation des paliers. Par ailleurs ce type
d'entraînement ne convient pas dans le cas de températures d'aspiration élevées.
Entraînement par accouplement élastique et coupleurs centrifuges ou hydrauliques
Les accouplements sont des liaisons d'arbres

permanentes, tournant à la même vitesse.
C'est un type d'entraînement qui est

principalement utilisé dans le cas de roues de
grandes dimensions et dont la masse à mettre
en mouvement est importante. Les paliers du
ventilateur et du moteur sont alors indépendants.
Dans un accouplement élastique, un élément

élastique est interposé entre les deux moitiés
de l'accouplement. Dans les coupleurs
centrifuges, la transmission du couple se fait
grâce à la force centrifuge qui presse des
éléments mobiles entraînés par l'arbre du
moteur contre la partie du coupleur solidaire
du ventilateur. Dans les coupleurs
hydrauliques, c'est le déplacement d'un fluide
qui assure la transmission du mouvement.
L'avantage des accouplements élastiques provient de l'amortissement des faibles

mouvements d'arbre dans une direction longitudinale par suite de variations de
température ou de pression d'aspiration. Celle-ci provient, particulièrement dans le cas
de ventilateurs à simple ouïe d'aspiration, de ce que les fluctuations de pression amont
modifient également la poussée axiale. Un autre avantage provient de l'équilibrage des
vibrations produites par le couple moteur.
Les coupleurs permettent, eux, de faciliter le démarrage en réduisant la période de

surcharge du réseau par un courant de démarrage élevé.
Comme pour l'entraînement direct, l'inconvénient de ces types d'entraînement tient au

fait qu'on ne peut faire varier a posteriori la vitesse de rotation du ventilateur pour
ajuster le point de fonctionnement nominal. On ne peut donc pas faire de correction du
point de fonctionnement en agissant sur la vitesse de rotation.
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Page 34
.entraînement par courroies
Les courroies les plus courantes sont les courroies trapézoïdales étroites.
Son grand avantage réside dans le fait que l'on est pas lié aux vitesses de synchronisme,
ce qui donne plus de latitude quant au choix du ventilateur. On peut par exemple choisir
un moteur tournant plus vite donc moins coûteux. Il est en outre toujours possible
d'effectuer ultérieurement des corrections du point de fonctionnement par échange
des poulies. En prenant quelques mesures complémentaires appropriées, ce mode
d'entraînement convient aussi très bien dans le cas de températures d'aspiration
élevées.
Ses inconvénients viennent de son rendement pas très élevé ainsi que de l'usure des
courroies, ce qui entraîne des frais d'entretien supplémentaires.
La tension de la courroie joue un rôle important sur son bon fonctionnement :
 Une trop faible tension a pour conséquence un glissement élevé, donc un

échauffement de la courroie et une usure prématurée.
 Une trop forte tension entraîne la surcharge des paliers.
Bien réglée, un transmission par courroies a un rendement de l'ordre de 97 %. Ce

rendement peut chuter à 80 % pour des poulies très petites.
Des entraînements par courroies trapézoïdales munis de poulies trop petites ou

inutilement de courroies doubles et dont la tension est mal réglée entraînent des pertes
de 10 à 20 %.
Un autre inconvénient est l'augmentation des frais d'entretien et de surveillance
Lorsque l'on met deux courroies (ou plus) en parallèle, là où une seule suffirait, cela peut
provoquer des vibrations, des bruits et une usure irrégulière. La durée de vie des
courroies est réduite, ainsi que le rendement de transmission.
F.LEFEBVRE
Page 35
Entraînement direct par moteur à rotor extérieur
Le moteur à rotor extérieur est sans aucun doute d'une solution très bon marché et ne
nécessitant que peu de maintenance pour entraîner de petits ventilateurs dont le gain de
pression est faible. La vitesse de rotation de tels moteurs est réglable par variation de
tension d'où la possibilité d'adapter en souplesse le fonctionnement du ventilateur aux
exigences de l'installation.
Comme avantage complémentaire, on peut citer son encombrement réduit.
Au titre des inconvénients, on peut mentionner les faibles températures d'aspiration

admissibles, qui se situent en général à 40 ou 50°C au maximum. Par ailleurs, le
rendement global du ventilateur est relativement faible avec ce type d'entraînement.
Rendements
Mode d'entraînement Pertes
Moteur à entraînement direct (roue

de ventilateur directement calée sur 2à5%
l'arbre du moteur)
Entraînement par accouplement 3à8%
Transmission par courroies Pmot < 7,5 kW : 10 %

7,5 kW < Pmot < 11 kW : 8 %
11 kW < Pmot < 22 kW : 6 %
22 kW < Pmot < 30 kW : 5 %
30 kW < Pmot < 55 kW : 4 %
55 kW < Pmot < 75 kW : 3 %
75 kW < Pmot < 100 kW : 2,5 %
Grandeurs caractéristiques des ventilateurs
Diamètre nominal
La plupart des ventilateurs ne sont pas construits à partir de dimensions arbitraires.
Celles-ci sont normalisées, ce qui permet leur interchangeabilité et les comparaisons de
prix.
Le diamètre nominal d'un ventilateur est le diamètre de la section de raccordement

placée à l'aspiration dans le cas d'un raccordement direct à un conduit. Lorsque le
F.LEFEBVRE
Page 36
ventilateur est équipé différemment (par ex.: présence d'un pavillon à l'aspiration), on
se réfère au ventilateur équivalent en raccordement direct.
Diamètres nominaux en mm
63 71 80 90 100 112 125 140 160

180 200 224 250 280 315 355 400 450
550 560 630 710 800 900 1 000 1 120 1 250
1 400 1 600 1 800 2 000
Courbes caractéristiques
Les performances des ventilateurs sont
répertoriées sous forme de courbes
caractéristiques reprises dans la
documentation des fabricants. Attention,
les données ainsi reprises
sont le résultat de mesures
qui, faute d'une normalisation
en la matière, peuvent
différer d'un fabricant à un
autre.
On retrouve dans les courbes
caractéristiques :
 La hauteur
manométrique totale que peut
fournir un ventilateur en
fonction du débit (ou point de
fonctionnement),
 la vitesse du
ventilateur pour chaque point
de fonctionnement,
 le rendement du
ventilateur pour chaque point
de fonctionnement,
 la pression dynamique à la sortie du ventilateur,
 la puissance absorbée à l'arbre du moteur.
F.LEFEBVRE
Page 37
Choix du ventilateur
Le ventilateur fournit la
différence de la pression totale
(Pt) existant entre ses ouies
(entrée et sortie de l'air).
La pression produite par un

ventilateur est appelée la
pression TOTALE (pt), elle est
la somme de deux pressions
distinctes : STATIQUE +
DYNAMIQUE.
 Ps = Pression statique. Ceci correspond aux frottements que l’air doit vaincre
pour s’écouler dans le circuit aéraulique.
 Pd = pression dynamique. Pour simplifier, c’est la surpression nécessaire pour

générer la vitesse de l’air dans le circuit aéraulique.
A noter que Pd = , avec :
 p = masse volumique du
fluide en kg/m3
 V = vitesse de refoulement
du ventilateur
Les courbes de sélections des

ventilateurs indiquent la pression
totale (Pt) ou la pression statique
(Ps) en fonction du débit.
Il est d'usage, dans la pratique de donner au fabricant de ventilateurs la pression

statique comme point de fonctionnement. Dans l'exemple
ci-dessus le point de fonctionnement BP est le point
d'intersection de la courbe de perte de charge du réseau
aéraulique avec la courbe du ventilateur.
F.LEFEBVRE
Page 38
Un divergent placé à la sortie du ventilateur permettra de diminuer la vitesse d'air et
donc en conséquence de transformer une partie de la pression dynamique en pression
statique car seule la pression statique du ventilateur est intéressante.
L'angle du divergent devra être compris entre 7 et 15° et sa longueur devra être au
moins égale à 1,5 fois le diamètre de sortie du ventilateur
Une fois le réseau défini, on peut déterminer la caractéristique du réseau (appelée aussi
ouverture) ,
avec débit
volumique dans la
branche racine (ou
débit principal) :
Cette caractéristique a une allure parabolique, avec toutefois une partie linéaire pour
les petits débits, correspondant au régime laminaire. Cette zone n’étant jamais atteinte
en fonctionnement, on peut l’ignorer. Pour trouver le point de fonctionnement de
l’installation, il suffit de reporter cette caractéristique sur les caractéristiques des
ventilateurs fournies par les constructeurs. Le point de fonctionnement sera défini par
l’intersection des deux courbes
Connaissant le point de fonctionnement, on peut calculer la puissance consommée par le

ventilateur :
F.LEFEBVRE
Page 39
Règles de similitude
Variation des grandeurs caractéristiques d'un ventilateur lorsqu'on modifie sa vitesse à

partir d'un point de fonctionnement donné.
Variation des grandeurs caractéristiques d'un ventilateur lorsqu'on

modifie sa vitesse à partir d'un point de fonctionnement donné
q1 / q2 = n1 / n2 Légende :
p1 / p2 = (n1 / n2)² = (q1 / q2)²
q = débit volume (m³/h)
n = vitesse de rotation (tr/min)

Pw1 / Pw2 = (n1 / n2)³ = (q1 / q2)³
p = gain de pression (Pa)
Pw = puissance sur l'arbre (kW)
Variation du diamètre de l'ouïe d'aspiration pour un ventilateur tournant à

vitesse constante
V1 / V2 = (d1 / d2)³ Légende :
p1 / p2 = (d1 / d2)²
d = diamètre de l'ouïe d'aspiration
Pw1 / Pw2 = (d1 / d2)5 (mm)
F.LEFEBVRE
Page 40

Conduits Aerauliques

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B.T.S. F.E.D.

Lycée Edmond LABBE DOUAI

Cours préparé par

F. LEFEBVRE Version 2016

Principaux matériaux utilisés :

-La tôle d’aluminium

Sa mise en œuvre est identique à celle de la tôle d’acier .

Dimensionnement des gaines en tôle :

Construction des gaines en tôles :

Assemblage des gaines en tôle :

-Matières plastiques ( polychlorure de vinyle et polyéthylène )

Leur diamètre peut atteindre 630 mm et il en existe même de

L'homogénéité de la diffusion sur tout le réseau de gaines textiles apporte un confort

On distinguera différents types de gaines

Gaine à porosité totale ou partielle

Diffusion par mélange à vitesse moyenne ou élevée (V de 4 à 12

Diffusion à très haute vitesse (V de 7 à 15 m/s), par des

Peu onéreuse comparée aux gaines métalliques

Schéma d’une installation par gaine textile

Documents relatifs aux conduits aérauliques

Tableau 1 : les gaines circulaires

Tableau 3 : fabrication des gaines

A : agrafage en retour à 180 °

Il est le plus souvent réalisé à l’aide de

Le nettoyage est une nécessité pour plusieurs

Répartition de l’air dans un local

Critères d’une bonne diffusion

Le système de distribution d’air devra être conçu pour

Une vitesse d’air trop faible donnera aux occupants

Un mouvement de l’air dans l’enceinte à climatiser est

Principe de la diffusion de l’air

- Lorsque la veine d’air atteint une paroi, la portée XL

- Lorsque la veine d’air est introduite dans un local de

Epanouissement du jet d’air

Il est caractérisé par l’angle de diffusion à la sortie du

Lorsque l’air est soufflé à partir d’une

Les rayons de diffusion

Exemples de sélection de diffuseur :

M1V1+M2V2 = (M1+M2) V3 où V3 :Vitesse de l’air mélangé

R=Air de mélange =Air primaire + Air secondaire

Déplacement de l’air dans le local

Débit d’air total en mouvement : débit d’air soufflé * taux d’induction

1.4* débit d’air en mouvement (m3/h)

C’est un facteur important dans le choix d’un diffuseur.

Les pertes de charges

Diminution de la vitesse et de l’écart de température :

Distribution sans courant d’air

Diffuser de l’air , ce n’est pas le

Ne pas s’occuper des vitesses d’air

La distribution d’air horizontale par diffuseur plafonnier

Cette diffusion d’air parallèle au plafond

La distribution d’air verticale par diffuseur

Cette diffusion d’air avec projection est difficile à réaliser

La distribution d’air par

L’air est insufflé en partie basse du local à

La distribution en flux laminaire

Elle est réalisée par un plafond ou une paroi soufflant de

En général la sélection des bouches de reprise est négligée.

Δp = Λ L/D ρV2/2 = Λ L/D Pdyn

Déqui = 1.55 (πb2/4+ab-b2)0.625 /( π*b +2a-2b)0.25