4 – Quelles sont les règles de l’écran pare-vapeur et comment se mesure-t-il
La règle du Facteur 5 : il faut que la barrière à la diffusion de vapeur d’eau côté intérieur soit 5 fois plus étanche à la diffusion de vapeur d’eau que le pare pluie côté extérieur. Cette règle ne fonctionne que lorsque la paroi comporte une lame d’air ventilée côté extérieur et des isolants fibreux.
Règle de la continuité : la barrière à la diffusion de vapeur d’eau doit être continue pour éviter tout phénomène pouvant générer de la condensation. Toutes les jonctions doivent être collées.
5 – Quelles sont les tolérances de mise en œuvre des parois verticales
, le faux-aplomb doit être inférieur ou égal au maximum des deux valeurs suivantes :
• 5 mm sur une hauteur d'étage ; ou
• h /600 (avec h la hauteur d'un étage) ;
6 – Quelles sont les performances incendie des murs à ossature bois
Stabilité (R) au feu et coupe-feu (REI)
7 – Quels sont les principes de stabilité d’une charpente industrielle
a) Prévention du flambement
Dispositifs sous les arbalétriers :
Bois à 45° du faîtage aux appuis, sections de 25 x 100 mm ou 36 x 96 mm pour un
entraxe de 60 cm.
Voligeage : prend en compte la charge permanente pour le dimensionnement.
Ge ner al b) Contreventement
Stabilité des fermettes :
Contrefiches : bois cloué à 45° (25 x 72 mm).
Lisses filantes : sections de 25 x 60 mm (entraxe 60 cm) ou 25 x 72 mm (entraxe 90
cm).
8 – Quels sont les différents types de charpente industrielle
- Les fermettes en W - Les fermettes en double W - Les fermes en M - Les fermes en Eventail
9 – A quoi sert une fonçure
Un support pour la mise en place de l’étanchéité en zinc (recevoir un ouvrage métallique)
10 – Quelles dispositions sont prises en compte par le DTU pour les calculs d’une charpente industrielle
Epaisseurs minimales des « plis » (par pli on entend tout élément en bois) sachant que dans une fermette tous les plis ont la même épaisseur, le tableau 1 est extrait du DTU
L’humidité est mesurée lors de la pose, donc sur chantier ; par sécurité il convient donc de considérer 36 mm comme une épaisseur minimale.
La hauteur est en général comprise entre la moitié (soit 45°) et le sixième de la portée.
Les dimensions suivantes correspondent à des fermettes d’entraxe 60 cm, avec des charges + surcharges de 100 daN/m2 . Elles sont indicatives et ne remplacent pas une étude complète.
Ge ner al 11 – Quelles sont les types de charpente traditionnelle
12 – Quelle est la différence entre les deux types charpentes
- Une charpente assemblée, constituée de fermes qui reposent sur des murs gouttereaux - Une charpente non assemblée, qui reposent directement sur des murs pignons
13 – Expliquer le classement structurel des bois
Le classement structurel des bois évalue leur résistance mécanique et leur qualité visuelle selon des normes spécifiques (NF B 52001 et NF EN 338). Les bois sont classés en fonction de critères comme les cernes, les nœuds et les déformations, et sont assignés à des classes de résistance (C30, C22, C18 pour résineux) pour déterminer leur usage en construction, comme la charpente ou le lamellé-collé.
14 – Expliquer le classement d’aspect des bois ainsi que les méthodes (5 lignes maxi)
Le classement d’aspect des bois évalue visuellement les critères suivants :
Présence ou absence de nœuds
Singularités : telles que l'écorce et la résine
Altérations biologiques : comme les champignons
Les classes vont de 0 à 4, où plus la classe est élevée, moins le bois est esthétiquement et mécaniquement performant. Ce classement aide à choisir le bois en fonction de son apparence et de ses propriétés pour des usages spécifiques.
15 – Enumérer et expliquer les classes d’emploi
Les classes d'emploi des bois, définies par la norme EN 335, indiquent la durabilité nécessaire en fonction de l'exposition du bois à l'humidité, aux insectes et aux champignons. Voici les classes d'emploi courantes :
Classe d'emploi 1
Usage : Intérieur, entièrement protégé des intempéries.
Humidité : Humidité du bois en service inférieure à 18%.
Risques : Insectes.
Exemples : Escaliers intérieurs, meubles.
Classe d'emploi 2
Usage : Intérieur sous abri, protégés des intempéries, humidité ambiante élevée occasionnelle.
Humidité : Humidité du bois en service inférieure à 18%.
Ge ner al Risques : Insectes et champignons en surface.
Exemples : Charpentes sous toiture, solives sur vide sanitaire bien ventilé.
Classe d'emploi 3
Usage : Extérieur, ni abrité, ni en contact avec le sol. Exposé aux intempéries ou humidification fréquente avec possibilité de séchage entre les périodes d'humidification.
Humidité : Variable, mais permet le séchage entre deux périodes d'humidification.
Risques : Pourriture et insectes.
Exemples : Volets, bardages, garde-corps.
Classe 3a : Pas de stagnation d'eau.
Classe 3b : Possibilité de stagnation d'eau.
Classe d'emploi 4
Usage : En contact avec le sol ou de l'eau douce, exposé en permanence à l'humidification.
Humidité : Humidité en service supérieure à 20%.
Risques : Pourriture et insectes.
Exemples : Terrasses, perrons, solives ancrées sans étanchéité.
Classe d'emploi 5
Usage : En permanence exposé à l'eau salée.
Humidité : Humidité très élevée en service.
Risques : Pourriture, insectes et conditions marines sévères.
Exemples : Piliers, pontons, bois immergés.
16 – Expliquer les classes de service
Ge ner al 17 – Enumérer la nomenclature du schéma ci-dessous
A – Chevron
B – Entrait
C –Ecoinçon
D - Ferme
E –Poinçon
F –Contre fiche
G –Panne intermédiaire
H –Panne faitière
I –Lien de faîtage
K – Arbalétrier
L -Panne sablière
18 – Donner la section d’un Arbalétrier d’une portée de 8,00 m avec une longueur de pannes de
4,00 m
75 x 175 mmxmm
19 – Donner la section d’un Entrait d’une portée de 9,00 m avec une longueur de pannes de 4,00 m
75 x 200 mmxmm
Ge ner al 20 – Donner la section d’une contre-fiche d’une portée de 7,00 m avec une longueur de pannes de
3,00 m
65 x 125 mmxmm
21 – Donner la section d’un Poinçon d’une portée de 10,00 m avec une longueur de pannes de 3,00
75 x 175 mmxmm
22 – Donner la section d’une Panne d’une portée de 5,00 m avec une charge de 150daN/m²
105 x 225 mm
23 – Que signifie la durabilité du bois et qu’elle est sa norme
24 – Citer les classes de durabilité
Les classes d'emploi des bois, définies par la norme EN 335, indiquent la durabilité nécessaire en fonction de l'exposition du bois à l'humidité, aux insectes et aux champignons. Voici les classes d'emploi courantes :
Classe d'emploi 1
Usage : Intérieur, entièrement protégé des intempéries.
Humidité : Humidité du bois en service inférieure à 18%.
Risques : Insectes.
Exemples : Escaliers intérieurs, meubles.
Classe d'emploi 2
Usage : Intérieur sous abri, protégés des intempéries, humidité ambiante élevée occasionnelle.
Humidité : Humidité du bois en service inférieure à 18%.
Risques : Insectes et champignons en surface.
Exemples : Charpentes sous toiture, solives sur vide sanitaire bien ventilé.
Classe d'emploi 3
Usage : Extérieur, ni abrité, ni en contact avec le sol. Exposé aux intempéries ou humidification fréquente avec possibilité de séchage entre les périodes d'humidification.
Humidité : Variable, mais permet le séchage entre deux périodes d'humidification.
Ge ner al Risques : Pourriture et insectes.
Exemples : Volets, bardages, garde-corps.
Classe 3a : Pas de stagnation d'eau.
Classe 3b : Possibilité de stagnation d'eau.
Classe d'emploi 4
Usage : En contact avec le sol ou de l'eau douce, exposé en permanence à l'humidification.
Humidité : Humidité en service supérieure à 20%.
Risques : Pourriture et insectes.
Exemples : Terrasses, perrons, solives ancrées sans étanchéité.
Classe d'emploi 5
Usage : En permanence exposé à l'eau salée.
Humidité : Humidité très élevée en service.
Risques : Pourriture, insectes et conditions marines sévères.
Exemples : Piliers, pontons, bois immergés
25 – Expliquer en quelques lignes et tableaux, les différents types de traitement des bois
Les types de traitement des bois incluent :
- Trempage : Adapté aux classes 1, 2 et 3.1.
- Imprégnation en autoclave : Adapté aux classes 3.2 et 4, pour une protection en profondeur. - Traitement haute température : Améliore la durabilité et la stabilité du bois.
26 – Remplir le tableau des classes de résistance des bois
Ge ner al 27 – Compléter la ligne ci-dessous
1N/mm² = 1 Mpa =10 bars
28 – Donner la valeur de contrainte de flexion d’un bois résineux certifié C18 par la NF EN 338
C18 (Flexion) : 8.0 MPa
29 – Donner la valeur de contrainte de traction axiale d’un bois résineux certifié C27 par la NF
EN 338
C27 : 16 MPa
30 – Donner la valeur de contrainte de traction perpendiculaire d’un bois résineux certifié C30
par la NF EN 338
C30 : 8 MPa.
31 – Donner la valeur de contrainte de compression axiale d’un bois résineux certifié C22 par la
NF EN 338
C22 : 20 MPa.
32 – Donner la valeur de contrainte de compression perpendiculaire d’un bois résineux certifié
C35 par la NF EN 338
C30 : 2.8 MPa.
Ge ner al 33 – Donner la valeur de contrainte de cisaillement d’un bois résineux certifié C24 par la NF EN 338
C30 : 4 MPa.
34 – Donner la valeur de contrainte de cisaillement d’un bois feuillus certifié C24 par la NF EN 338
C30 : 4 MPa.
35. Pièces équarries
Une pièce équarrie est une pièce de bois rendue carrée par un sciage aligné. Les pièces équarries sont utilisées comme éléments de charpente, aménagement paysager, décoration, linteaux et pergolas.
36. Nomenclatures des modules
Le première lettre représente l'initiale du nom latin Castanea sativa, Mill
Le troisième caractère fait référence à la classe qualitative d’aspect
A = exceptionnelle
1 à 3 = choix par ordre décroissant de qualité
La deuxième lettre indique le type de produit - F pour frises et Avivés
37. Types de retrait de séchage du bois
Les deux types de retrait de séchage du bois sont :
- Retrait tangentiel - Retrait radial.
38. Valeur de retrait volumique du Chêne
Le retrait volumique du chêne est de 15%.
39. Valeur de retrait tangentiel du Merisier
Le retrait tangentiel du Merisier est de 10%.
Ge ner al 40. Valeur de retrait volumique du Douglas
Le retrait volumique du Douglas est de 11%.
41. Valeur de retrait radial du Mélèze
Le retrait radial du Mélèze est de 5%.
42 . Calcul de l’épaisseur et largeur finale Plan de Travail Chêne
Pour le plan de travail en chêne (débit sur dosse) :
Ef : ép - (ép × (H - Hr) × Rr) / 100
Lf : L - (L × (H - Hr) × Rt) / 100
Ef = 35 - (35 × (30 - 15) × 0.17) / 100 = 31.0725 mm
44. Domaine traditionnel et non traditionnel du bois dans la construction
Les travaux réalisés conformément aux règles de l’art, aux normes NF, NF EN et NF DTU ainsi qu’aux règles professionnelles et recommandations professionnelles RAGE relèvent du domaine traditionnel.
Par opposition, ceux qui n’y répondent pas et présentent un caractère innovant relèvent du domaine non traditionnel, comme par exemple les procédés sous Avis Technique (ATec) ou Document Technique d’Application (DTA), ATex ou encore ETN (Enquêtes de Techniques Nouvelles).
