Habitat Container: Mémoire de MASTER 2 Architecture Bioclimatique
Habitat Container: Mémoire de MASTER 2 Architecture Bioclimatique
Université de Blida 1
Institut d’Architecture et d’Urbanisme
Mémoire de MASTER 2
Architecture Bioclimatique
PROJET
HABITAT CONTAINER
« Eco-quartier El-Djamila – AIN BENIAN »
THEME
Evaluation multicritères de l’habitat container
Réalisé par :
AREZKI Abdelkrim
DJERIBI Walid
Année universitaire
2017/2018
HABITAT CONTAINER
« Eco-quartier El-Djamila – AIN BENIAN »
Remercîment
Résumé
Sommaire :
Chapitre Etat de l’Art.
Introduction
I. Analyse thématique ………………………………………………………01
I.1. Développement Durable/ Ecologie Urbain ……………………..........02
I.1.1. Développement Durable ……………………………03
I.1.2. Ecologie urbain ……………………………………04
I.1.3. Urbanisme Environnemental …………………….05
I.2. QUARTIER DURABLE (QD)/ECO-QUARTIER (EQ)
I.2.1. Quartier Durable
I.2.2. Eco Quartier
I.2.2.1. La Différence entre EQ & QD
I.2.2.2. Principes d’EQ
I.2.2.3. Objectifs d’un EQ
I.2.2.4. TYPOLOGIE D'EQ
I.2.3. Analyse d’exemple
Synthèse.
II. Morphologie urbaine et climat
II.1.Analyse bioclimatique des typologies urbaine 19 20 21
II.2.Ilot ouvert
II.2.1. Définition et caractéristique
II.2.2. Indicateur morpho climatique
II.2.2.1. Densité urbaine
II.2.2.2. Porosité urbaine
II.2.2.3. Composite urbaine
II.2.3. Concepts de l’ilot ouvert
II.2.4. Analyse d’exemple
Synthèse.
III. L’habitat
III.1. Définition, et caractéristique
III.2. valeurs Ecologique
III.3. Analyse d’exemple
Synthèse.
IV. Projet
IV.1. Dé
IV.2. v Ece
IV.3. eple
V. Approche multicritère
V.1. Dé
V.2.v Ece
V.3.eple
Conclusion
Bibliographie
Annexe
Introduction
De nous jours les villes font face à de nombreux obstacles. On peut citer par exemple le
réchauffement de la planète, changements climatiques et perturbations des écosystèmes, diminution
de la couche d’ozone, pollution des sols, des eaux, et de l’air causé par de nombreuses activités
humaines, qu’elles soient industrielles, chimiques, agricoles, voire domestiques.
Les déchets sont l’un de ses obstacles qui ont connu une augmentation substantielle au cours
des dernières décennies en raison d’une croissance démographie galopante conjuguée à une
urbanisation non maitrisée, et présentent des risques majeurs pour l'environnement et la santé
publique.
Donc afin de remédier à ces problématiques de nouveaux outils voient le jour et de nouvelles
formes d’aménagement du territoire sont mises en place afin de concevoir la ville viable. Et cela
grâce à une démarche urbain et écologique dent le citoyen est obligé à s’engager de dans, parmis ces
interventions urbain durable on trouve l’Eco quartier dent l’un de ses principes sont la valorisation et
le recyclage des déchets.
Il y a des années de cela il existait qu’un seul type de maison : la maison traditionnelle, bien
solide que tout le monde connait. Toutefois, ces dernières années a été une révolution en terme de
construction de maison individuelle. Premier bouleversement, les maisons dite écologique; puis tout
récemment la maison container s’inscrit parfaitement dans cette vague.
Ces caissons métalliques distinés au transport de marchandise maritime nous les voyons
aujourd’hui utilisés pour d’autre destination voir des maisons. Mobile, moderne, personnalisables et
peu ordinaire, elle a de quoi rendre rêveur.
La maison container entre dans le registre de l’habitat modulaire l’idée est de détourneer
d’anciens containers maritimes pour aménager des ateliers ou des logements.
Apparue en Chine dans les années 1990, ces habitations low cost étaient aménagées en
logements de fortune. On trouve maintenant des maisons en containers un peu partout dans le monde
qui sont déclinées pour plusieurs utilisations distinctes. Pourquoi un tel engouement ?
Quelle idée saugrenue que d’habiter dans une maison faite de container ! Pourtant, les bâtiments
en containers apparaissent en Europe dès les années 2000. D’abord à Londres par l’architecte Eric
Reynolds puis par le campus d’étudiants d’Amsterdam en 2003 pour en faire des logements à
moindre coût.
Les avantages sont certains mais la raison première évoquée est la rapidité de construction qui a
séduite les pouvoirs publics.
Ce nouveau système constructif modulable permet de recycler les containers en fin de cycle
pour leurs donné une autre utilisation tout en pérmétant l’évolution de la construction au fil du temps
et des besoins.
Les raison qui nous ont poussé à choisir ce thème de recherche est l’apparition des maisons
containers aux différents coins du monde et le succès réaliser par rapport au temps et cout de
réalisation, ces maisons se sont inscrites dans un nouveau courant architectural et il est fort à penser
que dans quelques années elles feront partie du notre paysage urbain.
En autre construire en containers c’est également un grand geste pour notre environnement et cela
en récupérant des containers qui s’entassent sur les docks supposés en fin de vie et en leur donnant
une nouvelle fonction donc ces maisons ont un faible impact environnemental et répondent aux
exigences écologiques.
Problématique
Ce dernier est de plus en plus valorisé en architecture pour permettre la création de projets
durables. Certes, le conteneur naval été l'un des éléments recyclé pour la conception de bâtiments
privés et publics, respectueux de l'environnement qui ont pris de l'importance ces dernières années.
En plus de l'attrait écologique, les conteneurs sont un choix viable en raison de la rapidité et de
la facilité de montage, ou même l'option d'un chantier de construction plus propre et les différentes
solutions de conception que ce matériau fournit.
Avec leurs tailles standardisées, il devient possible de créer une structure modulaire qui permet
des possibilités infinies d'intervention, de sorte qu'il convient à différents usages.
Tous ses critères nous amène à formuler notre problématique : L’habitat container a-t-il les
critères naissaicer (prix, confort thérmique, consommation énergétique, diponibilité,
environnement, recyclage) qui vont lui permette de prendre place un jour dans l’espace urbain
algerien.
Hypothèse :
Pour répondre à la problématique posée, nous avons construit les hypothèses suivantes :
- L’habitat container peut se procurer une part de marcher privilégier en Algerie vue que :
L’habitat container coute moins cher qu’un habitat conventionnel.
Le container réduits les délais de construction d’une maison.
- Les containers peuvent résoudre le problème d’habitation en Algérie.
OBJECTIFS
Méthodologie du travail
La méthodologie suivie dans ce travail se compose des phases suivantes :
La recherche bibliographique à travers des livres, mémoires, thèses au niveau de notre
bibliothèque et la bibliothèque de l’EPAU, ainsi des revues et des sites spécialisés qui
traitent les thématiques suivantes : architecture bioclimatique, habitat ntermédiaire, habiat
container.
Les sorties.
La visite du site d’intervention avec prise de photos et d’informations afin de connaitre
l’environnement immédiat et les ambiances.
La collecte des données : les cartes de PDAU, POS, et les données réglementaires au
niveau de l’APC de Ain benian.
L’analyse des données : elle est divisée en deux parties.
- L’analyse du site : en se basant sur les données climatiques et environnementales en
utilisant le diagramme de Givoni pour le but d’aider à trouver des solutions techniques
et des recommandations liées à ces résultats.
- L’analyse thématique de l’habitat intermédiaire qui va nous permettre de connaitre leurs
exigences et objectifs et à travers l’analyse des exemples, nous allons comprendre leur
fonctionnement.
La conception de projet : à partir des recommandations issues des analyses précédentes nous
avons établi un programme et un schéma d’aménagement qui nous ont permis de concevoir le
centre de préparation sportive.
La simulation : cette étape consiste à la simulation de plusieurs paramètres de l’habitat
container dans un espace choisi du projet en utilisant différent logiciels.
L’analyse multicritère : après l’obtention de tous les données nous procédons a l’analyse
multicritère et enfin aboutir a la matrice multicritère.
Structure du mémoire:
Pour attendre nos objectif fixés, notre démarche doit être cohérente, nous devons passer par
différentes étape qui vont nous conduire facilement aux résultats désirés, notre travail
comprend 3 chapitres.
Premièrement, se familiariser avec la multitude de concepts propres à l'architecture
bioclimatique et à notre thème d'étude. Cette première phase sera composé de deux chapitres.
Le premier chapitre consiste en une approche méthodologique de recherche : Problématique,
objectifs, hypothèses.
Le deuxième chapitre consiste en une approche théorique sur la notion du l’éco quartier et
les différentes recherches menées dans cet axe, les caractéristiques des containers et habitat
container.
Après avoir acquis toutes les notions élémentaires au cours de la partie théorique la deuxième
partie comprendra le troisième chapitre qui consiste une analyse milticritère de l’habitat
container : prix, confort thérmique, diponibilité, environement.
L’utilisation d'un logiciel de simulation pour avoir le plus de paramètres et de données. Le
logiciel utilisé est Revit pour le confort thérmique conjugué à d'autres programmes ou données
qu'on va voir ultérieurement.
L'utilisation du logiciel permettra d'étendre la marge de la recherche et de compléter la
première phase.
Cette partie implique une corrélation entre les données mesurées ou simulées afin de réaliser
l’analyse multicritère de notre cas d’étude et de conclure avec la matrice multicritère.
L'objectif de cette partie est l'aboutissement à des recommandations utiles à la conception
d’habitat container. Ces recommandations vont donner les moyens aux futurs acquéreurs de
prendre la bon décision et de bien choisir leur mode de construction et de ne pas les laisser au
hasard.
Chapitre quatre
Approches multicritères
I. Introduction
La prise de conscience environnementaliste qui émerge aujourd’hui est le signe que nous
redécouvrons notre extrême dépendance écologique envers notre planète.
En effet, les rapports que l’homme a entretenus avec l’environnement n’ont cessé de se
complexifier au cours du temps et les règles de vies collectives qu’il a établies ont toujours eu des
conséquences sur celui-ci.
Aujourd’hui des nouveaux concepts sont mise en place pour répondre a la demande croissante du
développement toute en optimisant, valorisant et prrotégeant les ressourse collectif afin d’en assurer
la perinnité et cela en diminuant l’impacte du développement sur les écosystèmes.
Bien que les activités industrielles et commerciales soient souvent pointées du doigt pour les
dommages qu’elles causent sur l’environnement, il ne faut pas négliger non plus les pressions
exercées par le grand public. Ainsi les déplacements, le logement, les achats ou les déchets qui
paraissent avoir un impact négligeable à l’échelle individuelle, ont un rôle non négligeable à l’échelle
collective sur notre planète. ( http://www.conservation-nature.fr/article2.php?id=811 )
Donc le contexte actuel (changement climatique, épuisement des ressources naturelles,
augmentation de la population) impose que l’on construise autrement.
Après avoir choisis le thème de recherche et afin de cerner la thématique, il est donc impératif de
présenter et de définir certains concepts qui sont liés au thème.
II Le développement Durable
Le mot de développement durable apparaît au début des années 1970 et 1980 dans des
écrits scientifiques. L’un des premiers textes référencés faisant usage de ce concept dans le
sens actuel est le Rapport du Club de Rome « Halte à la croissance », mais on en trouve des
occurrences dans d’autres textes de la même époque dans des disciplines diverses. Ce rapport
publié en 1972 et écrit par deux scientifiques du MIT tentait de questionner notre modèle de
développement économique basé sur la croissance économique infinie dans un monde aux
ressources finies. Il montrait alors les limites écologiques de notre modèle.
Au niveau international, on commence à parler de développement durable pour la première
fois dans les rapports des Congrès de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de
la Nature). Mais bien avant cela, le développement durable avait commencé à émerger comme
idée.
Voici quelques exemples des crises économiques et sociales qui ont secoué le monde au
XXème siècle :
A partir de là, un mouvement de plus en plus international se met en place pour dénoncer
les dérives de la société de consommation, de l’industrie et de l’économie internationale. Les
représentants de ce mouvement sont notamment les altermondialistes, les écologistes, les
tiermondistes… Face à la multiplication des catastrophes écologiques et sociales, de plus en
plus d’individus et de citoyens internationaux réclament la prise en compte de
l’environnement et de la justice sociale par les gouvernements.
Analyse d’exemple :
Présentation du projet :
Le projet est en cours de réalisation. Sa superficie est d’environ 32 hectares, réalisé par
Bouygues avec l’agence d’architecture BLP (Brochet, Lajus, Pueyo) s’insèrent dans un
contexte urbain fort (présence d’activités commerciales et tertiaires et des habitats au Nord, à
l’Est et au Sud).
Il est situé à proximité de voies à trafic élevé (l’avenue des 40 Journaux et Marcel Dassault le
bordant respectivement à l’Est et à l’Ouest, ainsi que la rocade au Nord).
En revanche, il est bordé à l’Ouest par le lac de Bordeaux qui est un plan d’eau artificiel
d’environ 160 ha.
Le projet est Réalisé en 4 phases : 2010 jusqu’à 2020
o PROGRAMME DE PROJET :
La ZAC est aménagée par îlots, avec l’idée de développer une architecture à la fois cohérente
dans son ensemble, mais aussi diversifiée bâtiment par bâtiment. Ginko contient 2150
logements + 4 000 m² de résidences avec services + EHPAD, 30 000 m² de commerces, 25
000 m² du bureau, une Chaufferie biomasse, Maison des Danses, Gymnase, Eglise, stations de
tramway, pistes cyclables, stations de partage de voitures, 50 parcelles de jardins partagés,
120 bacs de collectes de déchets enterrés ainsi que 4 points de compost collectifs.
o Accessibilité :
L’accès aux voitures et le stationnement sont limités au nombre des résidents et les gens qui
travaille au quartier, et sont situés au bord des voies mécanique et des zones réservées au
stationnement sous les jardins.
La ligne C du tram bordelais est arrivée dans le quartier en février 2014. Elle mène les
habitants directement en centre-
ville et jusqu'à la gare St Jean.
Sont aussi construits ou prévus 6
kilomètres de piste cyclable, et un
circuit de déplacement piéton au
bord et au cœur du quartier.
o La gestion des
déchets :
Pour but d’encourage les habitants a adopter le système de tri des déchets chaque ilot est
équipé des bacs a 4 compartiments : emballages, verre, plastique, et déchets biodégradables.
On tout il existe 120 bacs de collectes de déchets enterrés dans l’ensemble du quartier.
L’existence des aires de compostage des déchets organique dans les jardins et espaces vert
afin de encourage le recyclage et l’usage postérieur dans le jardinage.
o Réseaux de circulation doux :
La conception du Ginko mis la voiture en deuxième plans en mettant 50% des espaces
de voirie consacrés aux modes doux (pistes cyclables et piétons) et au tramway, ainsi que
l’usage modéré (1pl pk/logt) et partagé de l’automobile (Autocool+), la présence de 6 ligne de
bus desservent le quartier.
Favoriser l’usage des déplacements faibles consommateurs d’énergie (6 km de pistes
cyclables et ses cheminements piétonniers).
L’aménagement de nouveau quartier Ginko a encouragé la biodiversité en dotant le projet
d’une variété d’espace vert.
Chaque appartement un espace privatif extérieur. De nombreux logements bénéficieront
également d’un cellier extérieur, les toitures terrasses du pôle commercial seront des jardins
suspendus affectés aux programmes de logements individuels et collectifs et à la résidence
hôtelière situés au-dessus et au pourtour des surfaces commerciales.
Des arbres sont été plantés le long des voies de circulation a l’intérieure et l’extérieure de
projet, ainsi le parc Buhler est une réussite, il créée le lien entre les quartiers des Aubiers et du
Lauzun et le secteur du Lac, offrant un parcours sécurisé qui sera prolongé vers les Bassins à
Flots.
Parc Buhler
Source Auteur
o Synthèse
L'éco quartier GINKO est une organisation spatiale qui favorise la mixité des fonctions, des
usages, des habitants et des services à l’échelle de l’îlot avec une diversité des formes et des
ambiances favorisée par une écriture architecturale bioclimatique intégrée au site qui offre
une qualité de vie et d’usage exceptionnelle et un projet respectueux de l’environnement tout
en restant accessible à tous.
Chapitre quatre
Approches multicritères
Introduction:
I. Définition étude de la morphologie urbaine et parcellaire :
C’est l'étude des formes urbaines. La morphologie urbaine vise à étudier les tissus urbains
au-delà de la simple analyse architecturale des bâtiments et à identifier les schémas et
structures sous-jacents. La morphologie urbaine étudie les formes et les caractéristiques de la
ville (la voirie, le parcellaire, le découpage du sol, les densités, les usages), et les phénomènes
qui en sont à l’origine : topographie, histoire, règles d'urbanisme, contexte technologique ou
encore énergétique.
Elle s'appuie sur les différentes échelles constitutives du monde urbain : le bâtiment, l'îlot,
le tissu urbain, la ville, l'agglomération. Elle est interdisciplinaire, entre histoire et géographie
urbaines, urbanisme et archéologie.
A l’échelle du bâtiment : Le bâti est de forme régulière qui suit la forme de la parcelle
L'échelle de la ville : La Statue des voies est définie selon l’importance et leur
emplacement.
A l’échelle de l’ilot : Se caractérisent par les cours et courettes facilite le partage des
Fonction moyens ainsi qu'un accès important.
L'échelle de la ville
La structuration est faite par rapport a la structuration existante en continuité des voies
existant.
A l’échelle de l’ilot
Structure Le principe est de structure autour d’un espace partagée (jardin, air de jeux…)
A l’échelle du bâtiment
Les bâtiments sont structure au bord des voies, ce qui permet
de séparer l’espace public et privé
L'échelle de la ville
Discontinuité des bâti et différences des hauteurs permet d’avoir
plus de visibilité, accédé au cœur d’ilot, ventile et ensoleille cette
espace.
A l’échelle de l’ilot
Forme Ouverture entre les bâtiments et intérieure d’ilots occupé par
des espaces verts.
A l’échelle du bâtiment
Une autonomie des bâtiments permet d’avoir une mixité
du programme et de matériaux.
Synthèse :
L'étude nous a permis de distinguer la meilleure composition urbaine et sortir avec des
outils de conception durable qui assure La durabilité du projet.
Retour vers l'îlot qui favoriser la mixité social par des espace à l'intérieur de l'îlot ;
favoriser la mixité fonctionnelle dans l'intégration des activités administrative commercial au
logement. Utilisation de l'îlot ouvert la forme
Forme du bâti en fonction du sol avec plus d'ouverture permettant la pénétration des
rayons du soleil, de la lumière et de l'air.
I.1.Ilots ouvert
I.1.1. Définition
L’ilot C’est la plus petite unité de l’espace urbain, entièrement délimité par des voies.
L’ilot ouvert se différencie de l’îlot commun par sa forme, qui permet sa traversée.
Théorisé par l’architecte-urbaniste Christian de Portzamparc, l’îlot ouvert se défini par un côté
« plein », autonome et pourtant varié et un côté « vide », ouvert et lumineux.
Portzamparc formalise peu à peu le concept de l’îlot ouvert au cours des années 1980. Il
l’oppose aux deux types d’îlots qui ont dominé l’architecture depuis le XIXe siècle :
o le bloc haussmannien qui offre une façade continue sur la rue et, à l’intérieur, se
referme sur une cour intérieure.
o le plan ouvert des grands ensembles, dans lequel les immeubles ne s’orientent plus par
rapport aux rues.
Les hauteurs des bâtiments sont limitées, mais non généralisées. Il en est de même pour les
façades, alignées, mais sans continuité d’une construction à une autre. La mitoyenneté est
évitée afin de créer des bâtiments aux expositions multiples et de privilégier la création
d’échappées visuelles au sein de l’îlot.
-L ≤ 45m si H ≤ R+4
- L ≤ 30 si H ≥ R+4
- L ≤ 60 en cas de différence d’hauteur (H ≥ R+4).
X+Y ≤ 60
Analyse d’exemple
Capitale de la région Rhône Alpes, la ville de Lyon est aujourd’hui la 2eme agglomération
française avec plus d’1 million d’habitants,
Au sud de la ville, a la confluence de deux courts d’eau important : le Rhône et la Saône
se développe depuis le début des années 2000 un projet de renouvèlement urbain qui a pour
but de doubler la superficie du centre de Lyon ainsi qu’a revalorisé l’ancien quartier industriel
et fonctionnel.
o Présentation de LA CONFLUENCE
Situation géographique :
Lyon est une ville située au centre-est de la France confluent de la Saône et du Rhône.
Le quartier de la Confluence se situe au secteur-sud du 2e arrondissement de Lyon à la
confluence du Rhône et de la Saône.
Programme de l’ilot :
• 8 bâtiments – 2 bâtiments de
bureaux, 6 bâtiments de logements
• 2 cours jardinées
• 28 100 m2 SDP
• 232 logements 123 logements en accession libre 57 logements en
PLS 31 logements à prix abordables 21 logements PLUS/PLAI
• 9000 m2 de bureaux répartis sur un bâtiment de 6000 m2 et un
bâtiment de 3000m2
• 2500 m2 de commerces et activités en rez-de-chaussée des immeubles
• 450 m2 crèche
• 700 m2 de locaux 2 roues et poussettes
Développement de l’ilot :
Vivre ensemble dans la ville intelligente confié à Icade, le développement de l’îlot A3
s’appuie sur des valeurs fortes et innovantes, une façon nouvelle de fabriquer et de donner vie
à la ville.
• le projet offre une véritable mixité dans l’îlot : la mixité sociale et de statuts propriétaires/
locataires intégrée sur l’ensemble de la parcelle, la mixité fonctionnelle appliquée à l’îlot –
bureaux, logements, commerces- la mixité des usages recherchée pour créer un
environnement vivant à toute heure.
• un projet d’une grande modularité : divisibilité, évolutivité, différentes typologies d’habitat
adaptées à tout type de demande et à même de créer une mixité intergénérationnelle.
• Plus de 200 logements innovants : pour répondre à la diversité des modes de vie et
contraintes de chaque type d’occupants : familles, seniors, étudiants…. Des appartements
Bihome (Cohabitât) seront proposés et chaque logement bénéficiera des possibilités de
pilotage intelligent de son plan énergétique.
• Une large palette de services et commerces pour nouveaux habitants et salariés, mais
également pour les occupants du quartier environnant, des restaurants implantés sur la
nouvelle Esplanade François Mitterrand et une crèche.
Développement durable de l’ilot : De par sa densité et la diversité des usages logements
bureaux commerces crèche, l’îlot A3 sera un ilot Energie Positive unique en son genre. Pour
relever le défi Icad a été plus loin dans la réduction des consommations.
L'organisation de l'îlot a été pensée à chaque usage :
• Les bureaux bénéficieront d'une dalle active permettant un rafraîchissement passif.
• Les logements seront tous traversant pour permette une ventilation et un
rafraîchissement naturel.
• Les surfaces de toitures ont été optimisées pour permettre à la fois une grande qualité
de vie avec des jardins suspendus et pour produire l'électricité énergétique de A3.
• Une cogénération permettra d'ajuster la production de chaleur dans l'îlot et complète ta
le réseau de chaleur du quartier.
o ANALYSE DU PROJET DANS SON CONTEXTE URBAIN
Principes d’urbanisation du projet :
1. Front bâtis : définition des 4 ilots d’une hauteur de 29m, géométrisé par un tracé
d’alignement périmétrique (intérieur et extérieur) du projet.
2. Gabarit élevé : sur la partie nord de chaque ilot, implantation de 4 tours rectangulaire
d’une hauteur de 75m inscrite à l’intérieur du périmètre du projet.
3. Espaces publics : construction de la voie verte en parallèle de chaque phase de
développement des ilots et selon le tracé du projet.
2. La transversale
Un boulevard et deux passerelles forment la transversale, à la limite
sud du quartier du Marché. L’ultime passage à travers la presqu’île relie
les quatre rives et des quartiers emblématiques de Lyon. Contrastant
avec la trame urbaine orthogonale, cette nouvelle transversale s’incline
et fait ainsi face au « Grand Rhône », cet espace fluvial unique qui
résulte du confluent du Rhône et de la Saône.
Passerelle
sur le
Rhone
3. Le quai Perrache
A Un nouveau ponton, accessible aux habitants du quartier Sainte-Blandine,
Gerland du futur quartier
Balmes Passerelle
du marchésur
et à tous les Lyonnais. A long terme, la transformation de
le Saône
l’autoroute A7 en boulevard urbain raccordera La Confluence
directement au centre-ville historique de Lyon. Pour améliorer les
relations entre le quartier du Marché et le Rhône, un nouveau ponton à vocation de loisirs
facilite à plus court terme l’accès au fleuve depuis le quai Perrache.
Environnement
bâti :
Conception des ilots d’une façon fragmenté et ouverte afin d’éviter des ilots de chaleur
urbains
Respect de l’environnement et performance énergétique intégrés dans une charte «
développement durable » pour tout le territoire + cahier de charges HQE pour tous les
bâtiments
Espaces publics conçus avec exigence : choix des matériaux et végétaux, intégration
modes doux, gestion de l’eau (récupération des eaux pluviales pour arrosage et entretien)
Dès l’origine du projet urbain, des études sur la pollution du sol sont menées, surtout pour
autoriser la transformation des friches industrielles en lieux d’habitation et de loisirs
Grâce à une conception bioclimatique, réduction de 50% des besoins en énergie par
rapport à la moyenne nationale
Dans les îlots d’habitation,80% de l’énergie est renouvelable (chaufferie au bois, énergie
solaire)
Réseau séparatif des eaux dans le nouveau quartier + rejet de l’eau de pluie en milieu
naturel par des dispositifs à ciel ouvert (noues, fossés, caniveaux, …)
Système de toitures végétalisées
Choix d’essences locales
Modes de déplacement doux
o Synthèse
La Confluence est reconnue éco-quartier par le gouvernement français, quartier durable par le
WWF, et s'est vue décerner le label européen Concerto pour la faible consommation
énergétique des bâtiments, et on retient les concepts suivant :
- La mixité sociale et de statuts propriétaires/ locataires intégrée sur l’ensemble de la
parcelle, la mixité fonctionnelle appliquée à l’îlot
- un projet d’une grande modularité : divisibilité, évolutivité, différentes typologies d’habitat
adaptées à tout type de demande
- Logements traversant pour permettre une ventilation et un rafraîchissement naturel,
- Surfaces de toiture optimisées permettant la production d’énergie photovoltaïque
nécessaire à l’alimentation énergétique de l’îlot
- Gestion durable des eaux pluviales
- Le traitement des passages publics à travers les îlots et celui des cours jardinées
- Utilisation de la chaufferie biomasse
- Favorisation des modes doux
- Un nouveau concept a été utilisé une première fois en Europe qui est celui de la smart
grid
Chapitre quatre
Approches multicritères
La construction bioclimatique pourrait se définir comme une symbiose entre le bâtiment
(site, forme, matériaux, mise en œuvre,…), le bien être de son occupant, et le respect de
l‘environnement. Ce type d’architecture permet au bâtiment de consommer moins d’énergie,
que ce soit pour le chauffage en période froide, le rafraîchissement en période chaude, la
ventilation, l’éclairage du bâtiment... Il est donc bénéfique pour la qualité de vie de son
occupant, pour réaliser des économies et surtout pour l’environnement.
Le point de distinction de ces habitations par rapport à un habitat traditionnel est
l’utilisation du climat et du lieu où l’habitation est bâtie comme alliés dans une quête à la fois
écologique et économique. Penser bioclimatique revient à composer avec l’environnement
plutôt que de se battre avec lui. Tout est dans la conception structurelle du bâtiment via
quelques principes de base à appliquer: maison compacte, éviter le plain-pied, exposition
plein sud... De plus, ces constructions ne nécessitent pas la mise en place de matériaux et
équipements du style pompes à chaleur, panneaux photovoltaïques, capteurs solaires de
chauffage...
A ne pas confondre…
Maisons climatiques : ne retiennent que l’influence du climat (se protègent passivement de ses
inconvénients, valorisent toujours passivement ses atouts).
Maisons passives : elles répondent à un standard strict quant aux déperditions thermiques et à
la consommation d’énergie. Elles jouent donc essentiellement sur une très bonne isolation de
l’enveloppe.
Maisons « solaires » : précurseurs des maisons bioclimatiques, elles n’utilisent que le soleil
direct comme solution d’économie d’énergie.
Maisons « positives » : maisons dont le bilan énergétique est positif, elles produisent plus
d’énergie qu’elles n’en consomment (via des capteurs photovoltaïques sur le toit, chauffage
solaire surdimensionné, chaufferie bois…). Ce type d’habitation demande un investissement
initial très important.
Maisons saines (ou « bio construction ») : la maison saine est avant tout une maison dont les
matériaux (tous naturels) sont choisis pour leur faible impact supposé sur leurs habitants.
Composer avec l’environnement
La démarche bioclimatique est de construire avec l’aide des énergies qui nous entourent,
qu’elles soient thermiques ou lumineuses, afin de les intégrer dans un projet de construction.
En ce qui concerne l’énergie, il faut penser transmission, absorption et réflexion. La mise en
place d’un projet de construction bioclimatique s’inscrit dans une démarche s’intéressant
d’abord au climat local, ensuite au terrain de construction et enfin à l’architecture de
l’habitation en elle-même. Toutes ces données sont manipulées en fonction de deux
paramètres fondamentaux : la performance énergétique souhaitée et le budget dont on dispose.
A titre d’exemple, une maison bioclimatique réussie est très peu demandeuse en chauffage :
tout est conçu pour profiter un maximum des apports caloriques du soleil. Cependant, celui-ci
ne couvre pas tous les besoins de chauffage, mais les besoins résiduels sont si faibles qu’il
devient alors très simple de fournir l’appoint par un moyen parfaitement renouvelable, peu
complexe, et peu onéreux, généralement par un simple poêle à bois performant.
Exemple : les rayons du soleil d’hiver chauffent la maison en hiver à travers les baies vitrées.
En été, les avancées du toit empêchent les rayons du soleil estival de darder directement sur
les vitres.
L’architecture bioclimatique L’architecture bioclimatique n’est pas chose nouvelle, nos
ancêtres suivaient déjà la plupart de ses principes. Malheureusement, ce type de construction a
été oublié pendant quelque temps et est remis au goût du jour récemment en y incluant des
progrès de la technique.
Quelques principes qui guident la conception des maisons bioclimatiques :
1. L’implantation et l’intégration au relief : les façades vitrées sont à placer vers le sud et le
bâtiment sera abrité par un talus ou un écran de végétation afin d’optimiser
l’ensoleillement et de minimiser les pertes dues aux vents froids.
2. Le volume de la maison : une forme compacte est à préférer pour éviter les déperditions
thermiques (en été comme en hiver). Afin d’augmenter le confort thermique, des
matériaux tels que la dalle massique, l’argile...seront utilisés pour leurs propriétés
d’inertie thermique et ainsi créer des accumulations de chaleur ou de fraîcheur.
3. La disposition des pièces de vie: Au sud, la maison peut accueillir une serre non chauffée.
C’est un espace tampon, capteur de calories et de lumière habité temporairement. Au coté
nord, on place les pièces nécessitant peu de chauffage (garage, cellier...) pour jouer le rôle
de ’zone tampon’ entre l’extérieur et l’habitation. C’est le principe de la « double
enveloppe ».
4. Des parois performantes permettant des gains en chaleur passive et en lumière naturelle.
A retenir:
L’inertie thermique: utilisation de matériaux lourds à l’intérieur ayant la capacité de
stocker les calories (exemple : un sol en pierre sombre isolé dans une serre bien
exposée), et de les restituer progressivement pendant la nuit (déphasage jour/nuit) ;
L’isolation : performante et de préférence posée par l’extérieur pour réduire les ponts
thermiques ; Le vitrage: à placer de préférence au sud pour profiter des apports
caloriques du soleil et de la lumière. Le double vitrage est de mise ;
Les matériaux: l’utilisation de matériaux naturels, respirants et hygroscopiques permet
une régulation naturelle de l’humidité ambiante ;
Les murs : les murs exposés au soleil doivent être plutôt sombres (les couleurs
sombres accumulent le rayonnement solaire tandis que les couleurs claires le
réfléchissent), l’entrée principale doit être protégée par un sas pour limiter
l’entrée/sortie de l’air chaud ou froid…
Ce sont là quelques pistes à suivre pour construire ou rénover son habitat « à la mode
bioclimatique ». Mais, il ne faut pas perdre de vue que l’habitat bioclimatique est aussi un
mode de vie réfléchi et qu’on peut aussi résoudre un certain nombre de problèmes
énergétiques en adoptant quelques comportements simples, comme vivre avec le soleil, ouvrir
et fermer des protections nocturnes en hiver (volets), opter pour du double vitrage, ne pas
surchauffer son logement…faisant des occupants des habitants actifs de leur maison.
III.1. Définition
Les constructions modulaires et les maisons préfabriquées à
partir de containers fleurissent un peu partout sur l’ensemble
du territoire. Et pour cause : les technologies modernes de
fabrication ont sensiblement amélioré l’aspect esthétique et
fonctionnel des bâtiments et habitations façonnés selon ce
processus de construction, qui concurrence désormais
sérieusement l’architecture traditionnelle.
Les containers utilisés pour la réalisation de maisons
sont des containers Dry. Il s’agit d’une boîte en acier conçue
pour transporter des marchandises non polluantes et non
liquides.
Ce container est normalisé (norme ISO) et
répond à des contraintes d’entretien afin d’être
toujours en état de fonctionnement (état
impeccable) pour chaque voyage. Si ce n’est
pas le cas et qu’il perd sa norme ISO, il n’est
plus transportable.
Le container Dry est conçu pour
transporter la marchandise par camion et par
bateau. C’est pour cela qu’il porte le nom de «
container maritime » : il ne doit pas s’oxyder
ni souffrir des intempéries du grand large (ce
que stipule le décret n° 77-1043).
Ce container se stocke en empilement.
III.2. Recyclable/Écologique
Le choix du container - s'il est d'occasion - participe de cette idée du recyclage du matériau,
par détournement de son usage initial. Après avoir donné de bons et loyaux services aux
compagnies maritimes de transport, c'est l'opportunité de lui donner une seconde vie. À terme,
il peut être démantelé, fondu, réintégré dans le circuit de l'acier, mais nécessitera plus
d'énergie qu'un module en bois (pouvant être transformé en planches, mobilier, planché,
charbon ...) matériau présentant certes une résistance inférieure et un entretien nécessaire
contre les intempéries.
Mais quoi qu'on en dise, il n'est pas réellement écologique, si- l'on calcule l'énergie nécessaire
à sa fabrication (fonderie à très haute température) et à son transport. Aussi, les peintures ne
sont pas toujours très saines et les sols peuvent être imprégnés de produits chimiques, qui
auraient pu se renverser lors d'un transport de marchandises. Seule l'idée de recyclage par le
détournement de containers en fin de vie peut s'inscrire dans une démarche écologique. En
outre, la traçabilité du container est difficile à établir.
III.5. Résistant
Le container a l'avantage d'être déjà un contenant. Avec sa coque résistante, il présente une
très haute résistance face à des conditions climatiques extrêmes - il voyage en mer et est
exposé à l'eau salée, particulièrement corrosive ; on en a vu certains totalement recouverts de
glace en Russie. Sa structure et son enveloppe présentent des caractéristiques nettement
supérieures à celles préconisées pour l'habitat, et ce, avec de faibles épaisseurs de parois. En
effet, par rapport à des murs en parpaings de béton (matériau le plus souvent mis en œuvre
pour des constructions de maisons) qui font 20 cm d'épaisseur (soit 200 mm), les parois du
container ne mesurent que 2 mm d'épaisseur, pour une résistance plus importante, eu égard à
la structure métallique.
III.7. Transformable
La composition métallique du container autorise des découpes, du moment que cela ne
fragilise pas sa structure.
Dans le cas contraire, des renforts seront nécessaires. Il convient alors de mettre en œuvre les
modules ad hoc (voir Typologies) afin de combiner les modules qui concerneront plus
particulièrement tel ou tel usage.
2. Juxtaposition d’autant de
modules que nécessaire, côte à côte ou de bout en bout, afin de
créer la superficie voulue.
o Situation
La résidence universitaire CROUS A Docks Situé au nord-ouest de la France a le havre plus
précisément près des campus universitaires et le port au sud-est de la commune
o Présentation
La ville du Havre a été la toute
première ville française à mettre un
point d'honneur à l'utilisation des
containers comme logement d’étudiant
Dote de 100 logements en conteneurs
maritimes, la résidence A’DOCKS
s’inscrit comme un élément significatif
du vaste projet de requalification du
quartier des docks engagés par la ville
du Havre.
Par sa nature et sa conception
architecturale, elle établit un lien avec
le paysage portuaire environnant.
Véritablement immeuble d’angle entre le bassin fluvial et la rue Marceau, il structure le
quartier et annonce une possible continuité urbaine. L’enjeu de la démarche était de trouver
un équilibre entre une expression architecturale industrielle et une qualité d’habitat maîtrisée.
o Structure
La partie pris architectural est désolidarisé avec
une structure primaire indépendante ayant
vocation à soutenir les conteneurs et de
répondre aux contraintes règlementaires.
Ce choix autorise une grande liberté de
composition par la mise en jeu des volumes
permettant, ainsi, de s’affranchir d’un simple
empilement dont le rendu renvoie trop
exclusivement à leur fonction traditionnelle du
conteneur.
Notre démarche ambitionne, sans dénaturer le
caractère brut de l’objet, d’anoblir son statut en le
transformant en cadre de vie quotidien
d’étudiants.
Le jeu des décalages des conteneurs les uns par rapport aux autres offre une transparence et
légèreté au bâtiment, enrichit les espaces
internes et externes, mais assure également
une fonction de protection solaire des
modules utile à la performance
environnementale du bâtiment
o Façades
Les façades permettent une
meilleure identification de
chaque logement, et différents
niveaux de l’immeuble
Et comme on le constate la
structure primaire, facilite la
mise en valeur des
prolongements extérieurs, des
terrasses, et balcons
Les ouvertures nord et sud des
logements générant une
importante prise de lumière et offres ainsi une
transparence visuelle dans ce sens.
Présence de protection solaire au sud de l’extérieure de logements.
L’emploi des containers sans dénaturer le caractère brut de l’objet comme il est visible sur la
façade.
o Plan architectural
Les spécificités dimensionnelles du conteneur avec une surface habitable de 25 m² est
organisé par un accès latéral aux logements afin d’optimiser l’utilisation de la surface
habitable. Ces entrées par le côté autorisent le recours à une importante surface vitrée, aux
extrémités des conteneurs, (2 baies vitrées de 4 m² chacune.
Une partie jour et autre nuit qui enveloppent : une kitchenette, une salle de bain, un espace de
travail, de repos et de repas.
o Déplacement
Les déplacements
s’effectuent en verticale
d’une cage d’escalier
métallique qui distribue
vers les logements.
o Synthèse
Dans l’habitat container on a pleine de choix pour les dispositions et les types des logements,
on n’est pas obligé à faire un plan typique.
L’habitat container peut être en différents typologies d’habitat et elle s’implante parfaitement
dans le tissu urbain de la ville.
Les espaces de vie et les conditions dans un habitat container sont les mêmes présentes dans
un habitat conventionnel.
Conclusion
Ce chapitre, nous a permis d’approfondir nos connaissances, et de mieux comprendre la
démarche de développement durable, les quartiers durable et Eco quartiers, la meilleure forme
morphologique présente parmis les trois étudier et les différentes interfaces de projet
concernant l’habitat container. Il nous a fait savoir que l’architecture bioclimatique permet de
proposer des bâtiments exemplaires en termes d’architecture, de confort, d’efficacité
énergétique et environnementale, et cela est réuni dans des éco-quartier qui sont la meilleure
démarche qui englobe tous ces bénéfices.
Chapitre quatre
Approches multicritères
Projet
Chapitre quatre
Approches multicritères
V.1 Introduction:
Nous sommes confrontés à une variété de tâches de prise de décision dans notre vie
quotidienne. Nous traitons beaucoup d'informations et de données dans nos activités
quotidiennes, et nous, consciemment ou inconsciemment, prendrons des décisions sur la base
des informations reçues et des données tant que telles. Cependant, prendre une bonne décision
est une tâche difficile parce que les conflits et les compromis se produisent souvent à cause de
multiples objectifs et buts qui doivent être satisfaites simultanément par le décideur.
Selon Dickson (2004), le processus de conception architecturale lui-même est considéré
comme une série de décisions qui conduit progressivement vers une réalité construite. Ce
processus de prise de décision dans la conception architecturale est un processus complexe
dans sa nature parce qu’il traite beaucoup de facteurs qualitatifs et subjectifs. L’arrivé à une
solution de conception optimale peut être faite par des méthodes d'optimisation appliquées
dans la phase de prise de décision (Jones, 1980)2.
V.3 La simulation :
La simulation numérique prévoit l'utilisation de quelques modèles qui décrivent non
seulement les deux types d’habitation, mais, aussi, les conditions externes auxquelles elles
seront soumises. La première étape avant d’entamer la simulation est la connaissance des
conditions climatiques et l’usage du bloc, la deuxième est de définir les indicateurs de
performances (critères) à étudier ;
V.3 .1 Conditions climatiques et usage:
La connaissance des conditions climatiques est fondamentale pour la simulation d'une
construction car le climat décrit les conditions externes qui agissent sur le bâtiment, en
influençant son comportement thermique, lumineux et sa consommation énergétique.
Dans les outils de simulation numérique, les conditions climatiques interviennent comme
des données d'entrée. Ces données sont, généralement, les températures, l'humidité de l'air, les
conditions du vent et les niveaux de radiation solaire incidentes sur l'enveloppe du bâtiment.
Ces données sont généralement des tableaux fournis par les stations météorologiques.
Normalement, ces données proviennent de mesures réalisées sur le lieu où sera bâtie le
projet, mais vu la non disponibilité de quelques données et la limitation du temps, y a une
méthodologie utile pour ce travaille. Cette dernière consiste de partir d'un grand nombre de
valeurs historiques pour créer des jours typiques, représentatif des conditions moyennes et
plus probables pour chaque période de l'année. Un avantage de cette approche est le fait
qu'elle peut être réalisée sans que les données soient validées pour toute la période. Ces jours
théoriques sont appelés des jours typiques. Ils sont un outil très utilisé dans la simulation des
bâtiments.
Selon cette approche nous avons établi trois jours typiques pour le climat de la ville de
Ain Benian, ayant comme dates de référence le 21 décembre, le 21 Mars et 21 Mai.
Après avoir déterminé les propriétés du bloc et les conditions climatiques qui agissent
sur le bloc, la simulation proprement dite peut être réalisée. Dans ce travail, plusieurs
simulations ont été exécutées pour déterminer des conditions du confort thermique et la
consommation énergétique d'un bloc. Les simulations du confort thermique et la
consommation énergétique sont réalisées par le logiciel REVIT.
Etape 1 :
Construire une matrice de comparaison par paires (n ×n) des critères par rapport à
l’objectif en employant l'échelle 1-9 de comparaison binaire de Saaty. En d'autres termes, elle
est employée pour comparer chaque critère avec les autres critères, un par un. Pour chaque
comparaison, on décide lequel des deux critères est le plus important, et puis on assigne un
score à ce critère pour montrer à quel point il est important par rapport à l’autre critère. Quant
à la matrice de comparaison binaire (voir fig.5.9) alors que pour l’échelle 1-9 de comparaison
binaire de Saaty, voir le tableau 5.4.
Calculer chaque élément de la matrice de comparaison par le total de sa colonne et calculer
le vecteur de priorité en trouvant les moyennes de rangées.
La matrice de la somme pondérée est le résultat de la multiplication de la matrice de
comparaison binaire et le vecteur de priorité.
diviser tous les éléments de la matrice de la somme pondéré par leurs vecteurs de priorité
respectifs pour trouver les vecteurs de cohérences.
Calculer la moyenne de cette valeur pour obtenir λ max.
Une fois cette première comparaison faite. Il est nécessaire de vérifier la cohérence de cette
comparaison. Saaty (1990) a proposé un index de cohérence (C.I.) et un ratio de conférence
(C.R.) pour vérifier la cohérence de la matrice de comparaison.
En d'autres termes, il est important de vérifier si le décideur était cohérent dans ses jugements
(c.-à-d., à quel point la transformation des variables qualitatives en variables quantitatives est
précise). Pour cela, CI (index de cohérence) est calculé. La formule est décrite comme suit :
CI est l'index de cohérence , λ max c’est la plus grande valeur, n est l’ordre de la matrice (la
taille de la matrice n× n). Saaty recommande de ne pas comparer trop d'éléments. Il stipule
que cette méthode puisse fonctionner raisonnablement avec une matrice 8×8. Cela signifie que
la plus grande valeur λ max ne devrait pas être plus grande que 8. CI devrait être moins de
10% pour qu’on puisse dire que les comparaisons sont cohérentes. Si CI est plus grand que
10%, cela signifie que les comparaisons ne sont pas cohérentes et le décideur devrait refaire
les comparaisons.1
Calculer le ration de cohérence CR, comme suit :
RI est le « random index ». Il est calculé par rapport à la taille de la matrice (voir
tableau 5.5) *
Etape 2:
Construire la matrice de décision (m × n) qui incluent les solutions architecturales « m » et les
critères « n ». Calculer la matrice de décision normalisée par les formules suivantes:
cEtape 3:
Evaluer chaque alternative (solution architecturale) par la formule suivante:
Conclusion :
Dans ce chapitre, un bloc d’une école primaire de forme rectangulaire dans la ville de Biskra a
été retenu come un cas d’étude après une analyse typologique. Il était possible aussi de faire
ressortir les dimensions et les indicateurs qui pouvaient être mesurables par la simulation. Ces
indicateurs font partie de beaucoup de facteurs intervenants dans la phase de l’esquisse dont
l’impact est très important pendant tout le cycle de vie du projet architecturale. Les résultats
de simulation seraient employés comme des inputs pour l’application de la méthode
multicritère choisie.
Cependant, le modèle d’analyse a des lacunes. La méthode se veut très globale pour incarner
l’approche holistique de la conception architecturale mais vu le temps limité et le nombre des
simulations on a choisi seulement cinq critère qui ont un impact considérable sur le type de
typologie à choisir à savoir : la quantité de la lumière naturelle, le confort visuel, le confort
thermique, l’ensoleillement et la consommation énergétique
Dans le prochain chapitre on allait présenter les résultats de simulation accompagnés de
graphes ainsi que l’application en détail de la méthode SAW pour trouver la solution optimale
Chapitre six
Données collectées, résultats de simulations et application de
la méthode multicritère
VI.1 Introduction :
A partir de la démarche décrite dans le chapitre précédent, on va procéder aux différentes
simulations, on obtiendra les différentes valeurs normalisées (pour voir les valeurs brutes
consultez l’annexe) relatives à l’inconfort thermique en termes de PPD, l’ensoleillement en
kWh/h et la consommation énergétique.
On présente d’abord, les graphes de performances relatifs aux critères pris en
considération puis on les analyse. L’étude paramétrique fournit les solutions architecturales
(alternatives). Les résultats des solutions architecturales obtenus seront intégrées à la méthode
SAW pour avoir l’évaluation finale de chaque solutions et puis un classement est fait .Des
conclusions seront tirées des résultats obtenus.