Chapitre3 Vrai ELEQ3

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Situation professionnelle : Une entreprise de fabrication de machines électriques vous

invite à les aider à mener des expériences sur l’aimantation des métaux.

Chapitre3 : Le Ferromagnétisme
Objectifs : A la fin de ce chapitre, je dois être capable de :
- Décrire le processus d’aimantation
- Donner les Propriétés de l’aimantation
- Donner la relation entre la perméabilité du fer ou de l’acier et celle de l’air
- Définir et donner les propriétés d’un électroaimant
- Citer quelques domaines d’utilisation des électroaimants.
I- Définition
C’est la propriété que possède certains matériaux, leurs permettant de s’aimanter très fortement
sous l’effet d’un champ extérieur et d’entretenir pour certains d’entre eux leur aimantation
même en absence de champ.

II- Aimantation du fer et de l’acier


1) Expérience
On place un noyau de fer doux à l’intérieur de la bobine à travers laquelle circule un courant
continu. On présente des trombones devant une face du noyau de fer :

2) Observation
Les trombones sont attirés par le noyau de fer. Si on coupe le courant alimentant la bobine, les
trombones retombent.
3) Interprétation
• Pendant l’alimentation de la bobine, le noyau de fer s’est aimanté dans le champ créé
par la bobine, produisant une attraction sur les trombones
• L’aimantation est temporaire puisqu’il se désaimante à la rupture de l’alimentation du
courant dans la bobine.
III- Perméabilité du fer ou de l’acier
Le fer canalise les lignes d'induction. On dit qu'il est plus "PERMÉABLE" que l'air.
Le champ magnétique de la bobine crée, dans tout milieu, un champ d'induction magnétique
dont l'intensité est représentée, dans l'air par B0, dans le fer par B. Nous constatons par
l'expérience que B est plus grand que B0.

Posons 𝐵⁄𝐵 = 𝜇𝑟
0

Le coefficient µr mesure la perméabilité relative (c'est-à-dire par rapport à l'air) du noyau de fer
utilisé.

En effet, nous avons établi une relation générale entre l'excitation magnétique (H) et le champ
produit dans l'air (Bo) : 𝑩𝟎 = 𝝁𝟎 𝑯. A partir de la relation précédente, nous pouvons écrire :

𝑩 = 𝝁𝒓 𝑩𝟎

𝑩 = 𝝁 𝒓 𝝁𝟎 𝑯

𝑩 = 𝝁𝑯

Où : 𝝁 = 𝝁𝟎 𝝁𝒓 est la perméabilité absolue du milieu.

IV- Courbe de 1ère aimantation


Considérons une bobine en forme de tore ayant n spires. Cette bobine est alimentée par une
batterie en série avec un ampèremètre (A), un rhéostat (Rh) et un interrupteur K. sur la bobine,
on monte un enroulement de N spires avec un fluxmètre.
Le rhéostat étant à sa position maximale, on ferme l’interrupteur K. l’ampèremètre indique alors
un courant I et le fluxmètre indique un flux . En faisant varier le rhéostat, on obtient plusieurs
valeurs croissantes de I, correspondant à plusieurs valeurs croissantes de , tel que :

∅ = 𝑁𝐵𝑆 cos 𝛼

Si  = 0 et N = 1, on a :∅ = 𝐵𝑆

On peut aussi tracer la courbe de première aimantation :

1) Hystérésis
Après construction de la courbe de première aimantation, on atteint le point F (Hm ; Bm). Si
on fait décroitre progressivement H, on obtient la deuxième courbe, qui n’est pas superposée à
la première. Pour une même valeur de l’excitation magnétique, le champ B est plus élevé
pendant la décroissance.

On appelle hystérésis le retard à la désaimantation d’un matériau ferromagnétique.

2) Cycle d’hystérésis
Le cycle d’hystérésis est le processus d’aimantation et de désaimantation d’un matériau
ferromagnétique.
V- Les électroaimants
On appelle électroaimant, une bobine de plusieurs spires. Elle n’est aimantée que lorsqu’elle
est parcourue par un courant électrique.

Une spire est un tour de fil. Les spires peuvent être jointives ou non. Dans tous les cas, elles
sont isolées les unes des autres par une mince couche de vernis.

Lorsque la bobine est alimentée par un courant électrique, elle possède les mêmes propriétés
qu’un aimant naturel.

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