Mémoire de Soutenance Bts CGE TOSSOU Ulrich - FINAL

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SOMMAIRE

SOMMAIRE ........................................................................................................................................... I

DEDICACE ...........................................................................................................................................II

REMERCIEMENTS........................................................................................................................... III

AVANT-PROPOS ................................................................................................................................. V

SIGLES ET ABREVIATIONS .......................................................................................................... VI

INTRODUCTION GENERALE .......................................................................................................... 1

PREMIERE PARTIE : .......................................................................................................................... 4

PRESENTATION DE LA SOCIETE TOGOLAISE DES EAUX, APPROCHE THEORIQUE ET


METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE........................................................................................ 4

CHAPITRE 1 :...............................................................................................................................5
PRESENTATION DE LA SOCIETE TOGOLAISE DES EAUX.............................................5
SECTION 1. GENERALITES SUR LA TDE ...........................................................................6
SECTION 2. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE, IMPORTANCE ET
PERSPECTIVES D’AVENIR ...................................................................................................8
CHAPITRE 2 :.............................................................................................................................15
APPROCHE THEORIQUE ET METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE ......................15
SECTION 1. APPROCHES THEORIQUE DE LA RECHERCHE ......................................16
SECTION 2. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE .....................................................28
DEUXIEME PARTIE : ....................................................................................................................... 31

GESTION DES DECAISSEMENTS DE FONDS A LA TDE ; ANALYSE DES INSUFFISANCES


ET APPROCHES DE SOLUTIONS .................................................................................................. 31

CHAPITRE 1 :.............................................................................................................................32
GESTION DES DECAISSEMENTS DE FONDS A LA TDE ..................................................32
SECTION 1. MECANISME DE DECAISSEMENT DE LA TdE .........................................33
SECTION 2. SUIVI ET COMPTABILISATION DES DECAISSEMENTS A LA TDE .....39
CHAPITRE 2 :.............................................................................................................................43
ANALYSE DES INSUFFISANCES ET APPROCHES DE SOLUTION ...............................43
SECTION 1. ANALYSE DES INSUFFISANCES .................................................................44
SECTION 2. APPROCHES DE SOLUTIONS .......................................................................45
CONCLUSION GENERALE ............................................................................................................. 48

BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................................ A

ANNEXES .............................................................................................................................................. B

TABLE DES MATIERES .................................................................................................................... C

I
DEDICACE

Je dédie ce mémoire à :

- mon père Koffi ;


- ma mère Kalé Chimène.

II
REMERCIEMENTS

Ce mémoire n’aurait pu se faire sans le concours et la contribution de certaines


personnes à qui nous tenons à exprimer notre gratitude. Nos remerciements
vont à :
- M. Antoine Lekpa GBEGBENI, directeur général de la TDE pour nous
avoir accordé le stage au sein de la société ;
- M. Kokou SEDJRO, directeur général de l’ESIG GLOBAL SUCCESS,
à l’administration et au corps professoral pour l’encadrement et la
formation donnée ;
- M. Koffi MELAFO qui malgré son emploi du temps chargé a accepté
nous diriger pour la réalisation de ce document ;
- M. Mahamadou BONFOH, chef Service trésorerie qui malgré ses
multiples occupations a accepté d’être notre maître de stage ;
- M. Gbati YAWANKE WAKE, directeur financier et comptable pour
avoir facilité notre intégration ;
- M. Alexis VOVOMELE, chef département comptabilité générale pour
ses conseils et aides ;
- M. Yawo Sewonou DETI, chef section caisse pour son aide dans nos
recherches ;
- M. EKOUE Toulan, responsable de la caisse dépense pour son aide et
ses conseils
- mes oncles et tantes pour leurs soutiens et accompagnements tout au long
de ma formation ;
- tous nos camarades de promotion avec lesquels nous avons passé
d’excellentes périodes d’études supérieures ;
- les membres de jury pour avoir accepté malgré leurs diverses
occupations, de venir apprécier ce mémoire en vue de son amélioration ;
- tout le personnel de la Société Togolaise des Eaux (TdE) pour l’affection
et la disponibilité dont nous avons bénéficié durant notre stage ;

III
- tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce travail.

IV
AVANT-PROPOS

L’Ecole Supérieure d’Informatique et de Gestion (ESIG) GLOGAL SUCCESS


est un établissement qui forme des étudiants togolais et étrangers aux diplômes
de Brevet de Technicien Supérieur (BTS) et en Licence Professionnelle. Nous
y avons suivi une formation en Comptabilité et Gestion des Entreprises
d’octobre 2013 à juillet 2015.

La fin du cursus du BTS est sanctionnée par un examen écrit dont


l’admissibilité donne droit à la rédaction et à la soutenance d’un mémoire au
terme d’un stage pratique en entreprise. A l’issue de la soutenance, le candidat
obtient son diplôme de BTS. C’est dans cette optique que nous avons effectué
un stage de deux (02) mois à la TdE pour la rédaction de notre mémoire afin de
pouvoir soutenir.

V
SIGLES ET ACRONYMES
CA : Conseil d’Administration

CS : Conseil de Surveillance

DAIC : Direction Audit Interne et Contrôle

DFC : Direction Financière et Comptable

DG : Direction Générale

DI : Département Informatique

DPE : Direction Production et Exploitation

DPEC : Direction Planification Etudes et Contrôle

DPEL : Direction Production et Exploitation Lomé

DPEN : Direction Production et Exploitation Nord

DPES : Direction Production et Exploitation Sud

DRH : Direction des Ressources Humaines

FCFA : Franc de la Communauté Financière Africaine

PCA : Président du Conseil d’Administration

RNEL : Régie Nationale des Eaux de Lomé

RNET : Régie Nationale des Eaux du Togo

SC : Secrétariat Central

SP : Secrétariat Particulier

TdE : Société Togolaise des Eaux

VI
INTRODUCTION GENERALE

1
L’atteinte des objectifs de toute société qui est la recherche de profit dépend de
la maîtrise de ses charges et produits. La comptabilité lui est alors indispensable
puisqu’elle lui permet le suivi et la gestion des charges et produits aboutissant
à la détermination du résultat.

Pour la réalisation de ses activités, l’entreprise est en relation permanente avec


son environnement constitué de ses clients, de ses fournisseurs, de l’Etat, des
institutions financières. Ces relations ont généralement un dénouement
financier créant ainsi une obligation de paiement de part et d’autre. Les
transactions financières qui en naissent, mettent en jeu des comptes de
trésorerie principalement la banque et la caisse utilisées pour les règlements.

La gestion de la trésorerie vise la gestion des flux d’encaissement et de


décaissements qui affectent la vie de l’entreprise. Selon CABANE, la gestion
de la trésorerie concerne la gestion à court terme des flux d’encaissements et
de décaissement et l’optimisation permanente de leur ajustement. L’entreprise
doit être en tout moment capable de faire face aux échéances qui se présentent
(règlement d’un fournisseur, remboursement d’un emprunt, paiement du
personnel).

C’est pourquoi, toute entreprise met en place un service chargé de la gestion de


la trésorerie au département comptable. Dans notre cas, nous allons nous
intéresser à une composante de la trésorerie, les décaissements. Une gestion
rigoureuse de cette dernière est indispensable pour avoir une trésorerie saine.

C’est ainsi qu’au cours de notre stage au sein de la Société Togolaise des Eaux
(TdE), nous avons relevé un certain nombre de problèmes. Ces problèmes sont
entre autres : l’insuffisance de ressources financières allouées pour les dépenses
courantes de la TdE, le retard dans la régularisation des bons de caisse et le
retard dans la saisie des écritures dans le logiciel. A ces problèmes, s’ajoute
celui lié au réseau informatique.

2
Au regard de ces problèmes qui ont un impact sur le fonctionnement de la
structure, un certain nombre de questions doivent être posées à savoir :

- Comment se déroulent les procédures de décaissement ?


- Comment se fait le traitement des différentes pièces liées au
décaissement ?
- Quelle stratégie la TdE doit adopter pour remédier aux différents
problèmes constatés ?

Pour répondre à ces interrogations nous avons choisis dans le cadre de notre
mémoire de travailler sur le thème suivant : « Gestion des décaissements dans
une entreprise publique : cas de la Société Togolaise des Eaux ».

L’objectif général de ce thème est d’analyser les procédures de décaissement à


la Société Togolaise des Eaux pour pouvoir déceler les insuffisances et tenter
d’apporter des approches de solutions.

Pour mener à bien notre étude, des recherches sur le décaissement et sa gestion
dans une entreprise ont été faites à partir de documents et publications sur
internet. Aussi, notre stage nous a permis d’observer le processus de
décaissement, d’avoir des entretiens sur la méthode de gestion des
décaissements.

Nous avons organisé notre travail en deux parties, scindées en deux chapitres
chacune. La première partie est consacrée à la présentation de la Société
Togolaise des Eaux (TdE), l’approche théorique et la méthodologie de la
recherche et la deuxième partie porte sur la gestion des décaissements à la TdE,
l’analyse des insuffisances et approches de solutions.

3
PREMIERE PARTIE

PRESENTATION DE LA SOCIETE TOGOLAISE DES


EAUX, APPROCHE THEORIQUE ET
METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE

4
CHAPITRE 1

PRESENTATION DE LA SOCIETE TOGOLAISE


DES EAUX

5
Ce premier chapitre comporte l’historique de la Société Togolaise des Eaux
(TdE), ses activités, sa structure organisationnelle, sa situation géographique et
son environnement économique.

SECTION 1. GENERALITES SUR LA TDE

Dans ce premier paragraphe, nous évoquerons l’historique de la TdE, son


statut juridique et sa situation géographique.

Paragraphe 1. Historique, statut juridique et situation géographique

A. Historique

Tout a commencé en 1933 avec le tout premier forage réalisé par l’ingénieur
François CACAVELI de qui le quartier a hérité le nom aujourd’hui. C’est lui
qui a posé le premier jalon du système d’alimentation en eau potable. Le décret
n°59 -14 du 30 décembre 1959 portant création de la Régie Nationale Des Eaux
de Lomé (RNEL) s’occupait de la gestion de l’eau dans la zone portuaire de
Lomé.
La Régie Nationale Des Eaux de Lomé (RNEL), société d’Etat est créé par la
loi 64-26 du 15 janvier 1964.
La loi 90-26 du 04 décembre 1990 portant réforme du cadre juridique et
institutionnel des entreprises publiques et ses principes d’applications
transforme la RNEL en société d’Etat par le décret n°91-029 /PMRT du 02
décembre 1991. Le 13 mai 2003, un contrat d’exploitation a été signé entre le
gouvernement Togolais et la Régie Nationale des Eaux du Togo. Par ailleurs la
RNET change de raison sociale et devient société Togolaise Des Eaux (TdE)
par le décret n°2003-207/PR du 26 mai 2003. En vertu de cette loi, la TdE est
placée sous le régime du droit privé dotée d’une autonomie de gestion.

B. Statut juridique

Conformément aux dispositions légales de la loi n°90-26 du 04 décembre 1990


portant réforme du cadre juridique et institutionnel des entreprises publiques,

6
la société Togolaise des Eaux (TdE) est sous la forme d’une Société Anonyme
(TdE-SA) au capital d’un milliard quatre cent cinquante millions (1 450 000
000) de franc CFA divisé en quatorze mille cinq cent (14 500) actions de cent
mille (100 000) franc CFA chacune, entièrement souscrites et libérées par l’état
togolais.
Elle est placée actuellement sous la tutelle du ministère de l’agriculture, de
l’élevage et de l’hydraulique.
C. Situation géographique de la Direction Générale

Le siège social de la TdE se trouve à Lomé sis aux 53, avenues de la libération.
Elle est située entre les feux tricolores du grand marché et ceux de la place
Anani Santos non loin du centre de formation professionnelle Brother Home.
Elle est joignable au (+228)22 21 34 81 / 22 21 59 64 ou par fax au (+228) 22
21 46 13 ; Boîte Postale (BP) est 1301, son email est : [email protected] / site :
www.tde.tg.
Ainsi, pour mieux se rapprocher de sa clientèle, la TdE en plus de son siège,
dispose de plusieurs agences regroupées en trois (03) Directions Productions
Exploitations (DPE).

Dans ce paragraphe ci nous parlerons de l’activité de la société, de son objet et


de son personnel.
Paragraphe 2. Objet social, activités, et ressources humaines

A. Objet social

La TdE a essentiellement pour objet :

- la distribution de l’eau potable en qualité et quantité suffisante à moindre


coût aux ménages et opérateurs économiques ;
- l’assurance de la collecte et l’évacuation des eaux usées (eaux
ménagères) dans les agglomérations où ils existent des infrastructures et
équipements correspondants.

7
B. Activités

La TdE est une société d’Etat dont la gestion est de type privé. Elle couvre les
activités ci-dessous :

- l’étude, la surveillance et la réalisation des travaux de captage, la


production et la distribution de l’eau potable ;
- l’exploitation des réseaux d’eau potable ;
- l’étude, la surveillance et la réalisation des travaux de collecte et de rejet
des eaux usées.

C. Ressources humaines

Le personnel de la TdE est composé de deux types d’agents :

- les agents permanents : ils sont liés à la TdE par un contrat de travail à
durée indéterminée ;
- les agents temporaires : ils sont liés à la TdE par un contrat à durée
déterminée. Il s’agit principalement des contractuels.

Au 14 avril 2016, l’effectif du personnel de la TdE est de cinq cent quatre-


vingt-trois (583) agents permanents et cent six (106) agents temporaires.

Pour mieux coordonner toutes ses activités, la TdE s’est dotée d’une structure
conséquente.
Nous avions abordé l’historique de la TdE, son statut, son objet et ses activités.

SECTION 2. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE, IMPORTANCE


ET PERSPECTIVES D’AVENIR

Pour assurer un bon fonctionnement de la TdE, une bonne organisation


s’avère indispensable. Dans cette section nous allons décrire sa structure
organisationnelle, son importance et ses perspectives d’avenir.

Paragraphe1 : Structure organisationnelle


L’organisation structurelle de la TdE est facilement perspective à partir de son
organigramme (annexes 1) qui se présente schématiquement par des liens

8
hiérarchiques et des niveaux de responsabilité des postes. La présentation des
organes de contrôle et de gestion, constitués par un groupe de dirigeants se
situent par niveaux et ayant une mission bien définie constituant à la bonne
marche de la société.

A. Organes de contrôle

Ils sont composés du conseil de surveillance (CS) et du conseil d’administration


(CA).

1. Conseil de surveillance

Le conseil de surveillance (CS) de la société Togolaise Des Eaux (TdE) est


composé de trois (3) ministres :

- le ministre de l’économie et des finances ;


- le ministre de la planification du développement ;
- le ministre de l’agriculture, de l’élevage et de l’hydraulique qui est le
président ;
- le ministre du commerce et de la promotion du secteur privé.

Ce conseil a pour mission de contrôler la gestion de la TdE ; il nomme le conseil


d’administration et lui délègue ses pouvoirs.

2. Conseil d’Administration

Le conseil d’administration (CA) est nommé par le conseil de surveillance pour


une durée de quatre (04) ans. Il est dirigé par le président de conseil
d’administration et est composé de quatre (04) membres avec des qualifications
diverses.

B. Organes de gestion

Il assure la gestion quotidienne des affaires de la TdE. La direction générale


(DG) est assurée par le directeur général qui dans ses activités quotidiennes

9
s’appuie directement sur le service administration générale (SAG), le service
juridique (SJ), et le département achat et informatique (DAI).

Le comité de direction (CD) se compose de plusieurs organes :

La direction générale (DG) est assurée par le directeur général nommé par le
conseil d’administration (CA). Elle définit la stratégie et les objectifs généraux
de la société. La direction générale est composée : du secrétariat particulier
(SP), du service de patrimoine, du service communication des relations
publiques, du service administration général (SAG), du département
Informatique (DI) et du département achat (AD). Le service administration
général constitue le point de rencontre entre la société et l’extérieur ainsi que
la promotion des échanges avec les institutions nationales et internationales
menant des activités similaires à celles de la TdE.

La direction générale dispose de trois (03) conseillers qui sont :

- un conseiller technique ;
- un conseiller commercial et financier ;
- un conseiller du directeur général.
1) Direction Financière et Comptable

La direction financière et comptable (DFC), dans laquelle nous avons effectué


notre stage, est située au rez-de-chaussée du siège social de la TdE. Elle est
dirigée par le directeur financier et comptable qui est aidé dans ses tâches par
des chefs services.

La DFC est composée du secrétariat du DFC, du département comptabilité


général (DCG) qui coordonne toutes les activités des différents services
(service trésorerie, service comptabilité analytique, service clients-
fournisseurs) et du service budget.

Elle a pour mission la supervision et la coordination pour le compte de la


direction général, des activités financières et comptables de la société.

10
La DFC est chargée de :

- la tenue de la comptabilité générale et analytique, de la préparation des


états financiers ;
- l’établissement des documents comptables légaux ;
- le calcul des coûts des différentes activités ;
- l’élaboration des budgets ainsi que le suivi de leur exécution ;
- le contrôle des activités financières de la société ;
- le suivi de la trésorerie et du financement de la société ;
- le suivi du dossier fiscal et social de la société ;
- l’exploitation et l’analyse des informations financières et comptables
pour éclairer les décisions ;
- l’élaboration et la mise en place des stratégies pour l’assistance des
autres structures dans l’exécution des opérations financières et
comptables.
2) Direction Commerciale

La direction commerciale (DC) a pour mission l’élaboration et la mise en œuvre


de la politique commerciale et le recouvrement des factures d’eau de la TDE.
Elle est composée de deux (02) départements à savoir le département
recouvrement et le département facturation.

La DC est chargée de :

- la promotion de meilleures relations avec la clientèle ;


- la gestion des abonnés privés et publics.
3) Direction planification, études et contrôle

Elle élabore les propositions de planification des investissements relatifs au


patrimoine de l’entreprise ; participe activement aux réflexions sur les reformes
du secteur de l’eau potable et de l’assainissement au Togo. Elle évalue aussi les
investissements à réaliser suivant le plan stratégique de l’entreprise.

11
4) Direction des ressources humaines (DRH)

La direction des ressources humaines (DRH) est subdivisée en département


gestion des ressources humaines (DGRH) et service médical et action social
(SMAS). Elle a pour mission :

- l’administration du personnel, la mise en application du respect des


textes légaux conventionnels et réglementaires relatifs aux personnels ;
- la déclaration à la CNSS des agents en vue d’assurer ceux-ci contre les
risques de maladies professionnelles et leurs garantir des allocations et
pensions de retraites.
5) Direction audit interne et contrôle (DAIC)

La DAIC a pour mission d’assisté la Direction Générale à améliorer les


performances techniques, administratives et financière de l’entreprise. Elle est
composée de deux (02) départements à savoir, le département Procédure et
Contrôle Opérationnel (DPCO) et le département Contrôle Réseau des
Abonnés (DCRA).

6) Direction production exploitation Lomé (DPEL)

La DPEL établit le plan de réalisation des travaux d’extension du réseau


d’adduction et de distribution de l’eau potable, supervise l’acquisition du
matériel et l’approvisionnement du parc roulant ; organise le contrôle de
traitement de l’eau potable et participe activement aux réflexions sur les
reformes du secteur de l’eau potable au Togo. Elle comprend un (01)
département exploitation des services, un centre de production et des agences.

7) Direction production exploitation Sud (DPES)

La DPES a pour mission la supervision pour le compte de la Direction Général


les activités des agences de la zone sud du territoire national.

- Au niveau central : service réseau distribution eaux potables et usées ;

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- Au niveau général : Les agences de la zone maritime et les agences de
la zone plateaux.
8) Direction production exploitation Nord (DPEN)

La DPEN a pour mission la coordination et la supervision pour le compte de la


direction générale les activités des agences nord du territoire national. Elle
comprend un (01) département exploitation des services et des agences.

Tableau n°1 : Directions Productions Exploitation au 14 octobre 2016

DPE Lomé DPE Sud DPE Nord


Agences
Tokoin Aného Atakpamé Sokodé Kara Dapaong
Hedrzanawoe Tsévié Kpalimé Tchamba Niamtougou Mango
Agoe Vogan Amlamé Sotouboua Kantè Dapaong
Djidjolé Tabligbo Badou Bassar Bafilo Prod
Nykonakpoe Kévé Notsè Kouka Pagouda (centre de
Cacavelli Dagnhi Sokodé Prod Pya production
Prod (centre Elavagnon (centre de Kara Prod Dapaong)
de production Tohoun production (centre de
Cacavelli) Anié Sokodé) production
Adidogomè Atakpamé Kara)
Prod
(centre de
production
Atapkamé)
Source : TdE, 2016

Notons que les agences : Aneho, Tsevié, Vogan, Tabligbo, Kévé n’ont pas en
fait de centres de production, elles distribuent de l’eau potable grâce aux
travaux de captage et de station de traitement.

13
Paragraphe 2. Importance et perspectives d’avenir

A. Importance

La TdE emploie environ 706 agents à qui elle verse à la fin de chaque mois un
salaire en contrepartie du travail fourni. Par ailleurs elle entretient des relations
avec des fournisseurs à qui elle règle des prestations pour l’achat des biens et
services lui permettant de maintenir les activités de la société.
Elle contribue au renforcement des caisses de l’Etat et facilite la mise en œuvre
des différentes politiques en payant des impôts.
Sur le plan social, la TdE permet aux populations aussi d’avoir accès à l’eau
potable d’où l’institution de la tranche dans ses tarifs.

B. Perspectives d’avenir

Eu égard à sa mission, la TdE s’est assignée certaines perspectives énumérées


en ses différents points :

- renforcer la production et la distribution de l’eau potable (surtout à


Lomé) pour pallier l’insuffisance ;
- améliorer le rendement hydraulique ;
- augmenter le nombre de branchement ;
- étendre les réseaux existants.

Nous allons maintenant aborder le deuxième chapitre dans lequel nous


parlerons de l’approche théorique et de la méthodologie de notre recherche.

14
CHAPITRE 2

APPROCHE THEORIQUE ET METHODOLOGIE


DE LA RECHERCHE

15
Ce chapitre nous permettra d’aborder les notions de base pour comprendre le
décaissement et la méthodologie utilisée lors de nos recherches.

SECTION 1. APPROCHES THEORIQUE DE LA RECHERCHE

Cette première section comporte la définition de quelques concepts clés et les


différentes procédures de décaissement.

Paragraphe1. Définition de quelques concepts clés

A. Trésorerie

La gestion de la trésorerie vise la gestion des flux d’encaissement et de


décaissements qui affectent la vie de l’entreprise. Selon CABANE, la gestion
de la trésorerie concerne la gestion à court terme des flux d’encaissements et
de décaissement et l’optimisation permanente de leur ajustement. L’entreprise
doit être en tout moment capable de faire face aux échéances qui se présentent
(règlement d’un fournisseur, remboursement d’un emprunt, paiement du
personnel), soit avec les liquidités du personnel, soit en obtenant sans difficulté
et au meilleur coût les crédits à court terme nécessaire. Selon DELLAPENS,
« la notion de la trésorerie peut être appréhendée en terme de flux,
correspondant aux encaissements et aux décaissements pendant une période ou
en terme de stock, représentant la situation de trésorerie à un moment donné ».

B. Décaissement

Selon le dictionnaire français, le verbe « décaisser » a deux sens


fondamentaux :

- 1er sens : sortir le contenu d’une caisse, tiré d’une caisse (déballer) ;
- 2e sens : débourser, payer, régler.

Dans le cas précis de la comptabilité, le décaissement signifie que l’on retire de


l’argent de la caisse.

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Les décaissements dans une entreprise correspondent aux achats de
marchandises, d’entretien, les salaires et charges sociales, les impôts, les
honoraires mais aussi les investissements, les remboursements de compte
courant d’associé.

C. Encaissement

Selon le dictionnaire français Larousse, « encaisser » veut dire :

- 1er sens : action de mettre en caisse : l'encaissement des marchandises ;


- 2e sens : action de toucher de l'argent ou des valeurs, réception du
montant d'une valeur à recouvrer (traite, chèque, coupon d'intérêt ou de
dividende, etc.)

L’encaissement est une composante de la trésorerie tout comme le


décaissement qui par opposition à celui-ci signifie que l’on fait rentrer de
l’argent dans la caisse.

D. Trésorerie

La trésorerie est un terme économique et comptable désignant les sommes


immédiatement mobilisables pour une entreprise à un instant précis. La
trésorerie correspond à la différence entre les actifs disponibles immédiatement
dont dispose une entreprise et ses dettes à court terme. En matière de
comptabilité, la trésorerie d'une entreprise désigne la différence entre le fonds
de roulement et les besoins en fonds de roulement.

Selon Wikipédia, la trésorerie (d'une entreprise, d'une association, etc.) est


constituée par les sommes d'argent disponible en caisse ou en banque. On peut
la calculer en totalisant le solde de la caisse, des comptes chèques bancaires et
postaux

E. Fournisseurs

Selon Wikipédia, un fournisseur est une personne ou une entreprise qui soit
fabrique, transforme, emballe, ou installe des produits contrôlés, soit exerce des

17
activités d'importation ou de vente de ces produits. Selon le dictionnaire
français Larousse, un fournisseur est une personne ou établissement qui fournit
habituellement à un particulier ou à une entreprise certaines marchandises.

F. Facture

C'est une pièce comptable par laquelle un créancier (généralement un


fournisseur) établit une créance vis-à-vis d'un débiteur (le plus souvent son
client) en vue de déclencher le paiement d'une dette, soit le plus souvent se
rétribuer de la fourniture d'un bien ou de la prestation d'un service faite à ce
client. La facture est un document représentant la preuve comptable d'un achat
ou d'une vente de produits ou de services. Pour le fournisseur, la facture est une
créance, résultant de la vente d'un bien, vers son client qui bénéficiera de l'objet
de la vente.

G. Bon de commande

Il s’agit d’un document adressé par l’acheteur à un fournisseur pour


matérialiser une commande. Il constitue un engagement juridique et financier
pour l’établissement ou la collectivité. C’est aussi un document établi par le
client dans lequel il détaille les articles commandés et toutes les conditions
utiles à la bonne exécution de la commande.

H. Bordereau de livraison

Le bordereau de livraison est un document établi par le fournisseur et remis au


client indiquant la quantité et la nature des marchandises reçues par lui.

Il est établi au moins en 2 exemplaires signés des parties : fournisseur ou son


transporteur et le client destinataire. C’est sur la base de ce bon que sont
exécutées les activés relatives à la planification des articles, à leurs
prélèvements, à l'expédition, au transport et à la facturation.

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I. Budget

1er sens : Selon le dictionnaire français Larousse le budget c’est l’ensemble des
comptes qui décrivent, pour une année civile, toutes les ressources et toutes les
charges de l'État, des autres collectivités publiques et des établissements
publics.

2e sens : Ensemble des recettes et dépenses d'un particulier, d'une entreprise,


etc. ; somme dont on dispose : Boucler son budget.

3e sens : Somme réservée à une dépense particulière : Se fixer un budget pour


ses vacances.

C’est aussi un document récapitulatif des recettes et des dépenses


prévisionnelles déterminées et chiffrées pour un exercice comptable à venir
(généralement l'année).

J. Budget de trésorerie

Le budget de trésorerie est une prévision des futures entrées et sorties de


trésorerie pour une période donnée. Il couvre généralement une période sur le
futur à court terme. Le budget de trésorerie permet au "trésorier d'optimiser le
résultat financier de la société" et l'aide à décider si l'entreprise à besoin ou non
de recourir à des financements extérieurs.

Paragraphe 2. Différentes procédures de décaissement

La procédure reprend toutes les activités de règlement en espèces ou par


banque. Elle peut être divisée en deux sous procédures à savoir le décaissement
en espèces et décaissement par chèque.

A. Décaissement ou paiement en espèces

Le décaissement ou paiement en espèces regroupe les opérations suivantes :

- séparation des tâches de gestion de la caisse et celles d'enregistrement


des écritures comptables ;

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- séparation de la caisse de recette et de la caisse de dépense afin de
permettre une meilleure visibilité des mouvements de la caisse ;
- plafonnement de la caisse c'est-à-dire que l'entreprise doit fixer un
niveau de dépense à régler en espèces. Tout montant qui excède ce
niveau doit être impérativement payé par chèque ;
- paiement d'un fournisseur doit se faire par la présentation d'un avis de
règlement authentique délivré par l'entreprise ;
- sorties de fonds pour motif d'achat d'un bien ou d'un service aux fins
d'utilisation par l'entreprise contre présentation des pièces justificatives
d'achat signées par les personnes autorisées ;
- sortie de fonds pour paiement des salaires au personnel de l'entreprise
contre signatures des salariés et présentation de leurs pièces d'identité ;
- dépenses doivent être toujours accompagnées originaux des pièces
justificatives ;
- les documents de paiement sont annulés par la mention « payé ».

B. Décaissement ou paiement par chèque

Le décaissement par chèque est réalisé par les opérations suivantes :

- présentation par le fournisseur de la facture et d'un avis de règlement


délivrés par la personne désignée ;
- réception des documents par la personne en charge de l'émission des
chèques de l'entreprise ;
- vérification de l'authenticité de ces documents ;
- établissement du chèque par le comptable ou le trésorier ;
- transmission des chèques émis et des documents reçus aux personnes
chargées du contrôle et des signatures ;
- remise du chèque signé au fournisseur ou au bénéficiaire ;
- émargement par le fournisseur pour acquit ;
- justification des dépenses par des pièces originales ;

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- annulation des documents de paiement par la mention « payé » ;
- tous les chèques de paiement doivent contenir les signatures de deux
personnes dont les spécimens de signatures doivent être préalablement
déposés en banque ;
- tous les chèques émis pour règlement des factures doivent être barrés et
non endossables ;
- tous les chèques sont enregistrés selon l'ordre numérique ;
- fixation des niveaux de dépenses à régler en espèces et ceux à régler
impérativement par banque ;
- envoie le plus rapidement possible les chèques à leurs destinataires par
une personne autre que celui qui les a préparés.

C. Contrôle des décaissements

Toute entreprise qui gère bien sa trésorerie doit avoir un système de contrôle
interne.

Les procédures ci-dessous doivent être mises en place pour assurer un correct
suivi de règlements effectués et éviter les détournements par règlement de
dépenses fictives :

- fixation des niveaux de dépenses à régler en espèces et de ceux à régler


obligatoirement par la banque
- annulation des documents de dépenses par report des indications de
paiement (payé-le ; n° de la pièce de la caisse…) sur ces documents eux-
mêmes ou apposition d’un tampon « payé » ;
- suppression de la procédure de bons de caisse, dans le cas contraire
fixation de délais impératifs pour la régularisation de ces bons.

En cas de non-respect de ces délais, l’imputation de ces montants dans les


comptes d’avances des agents concernés.

21
Au niveau de la « fonction règlement des fournisseurs » les procédures
suivantes doivent être mises en place.

➢ Réception et traitement de la facture

Dès leur réception par le service courrier, les factures sont numérotées datées
et notées sur le registre. Ensuite elles sont remises à la comptabilité.

➢ Comptabilisation des factures fournisseurs

Elle est effectuée suivant le processus ci-après :

- rapprochement des factures avec le bon de commande et le bon de


livraison reçus des services concernés.
- contrôle et imputation des factures
- comptabilisation des factures et indication des références de
l’enregistrement
- classement des factures dans des dossiers « factures en instance de
règlement » après la saisie informatique.

➢ Règlement des factures fournisseurs

Le règlement des factures fournisseurs suit les étapes suivantes :

- préparation par le comptable « fournisseurs » des factures admises au


règlement sur la base de l’échéancier ;
- transmission des factures au service chargé du règlement (par cahier de
transmission)
- vérification au niveau de ce dernier service des montants à régler par
fournisseurs et établissement de l’instrument de règlement.
- transmission des factures et instruments de paiements aux responsables
habileté à signer les chèques, ordres de virements et pièces.
- vérifications par ces responsables des montants indiqués et signature des
instruments de paiement

22
- report par ces responsables des indications du paiement (n° et dates des
chèques, et des ordres de virement ou des pièces de caisse) sur les
factures réglées.
- transmission des instruments de paiement au service du courrier pour
leur remise aux fournisseurs.
- transmission des factures réglées au service financier pour la
comptabilisation des règlements au niveau des journaux de banque
- envoi de ces factures après comptabilisation des règlements au
comptable « fournisseurs » pour mise à jour de ses fiches de
fournisseurs.

Les procédures ci-dessus permettent le règlement des seules factures


préalablement approuvées et venues à l’échéance. Enfin elles donnent une issue
pour l’établissement correct des instruments de règlements et la
comptabilisation rapide des règlements effectués.

D. Charges de l’entreprise

1. Charges d’exploitations

Il s’agit de :

- achats consommés : ce sont tous les marchandises et matières premières


qui ont été acheté durant l'exercice et qui ont servi à l'exploitation de
l'entreprise. Là encore, les montants sont inscrits HT ;
- charges externes : ce sont les consommations de l'exercice en
provenance de tiers (locations, crédit- bail, assurances, honoraires, sous-
traitante...) ;
- charges de personnel ; ce sont toutes les charges liées à la rémunération
du personnel (salaires + cotisations patronales) ;
- impôts et taxes : ce sont les taxes diverses, la taxe d'apprentissage et la
taxe professionnelle. La TVA n'apparait pas dans le compte de résultat.

23
De même pour l'IS (Impôts sur les sociétés) qui se calcule une fois le
résultat d'exploitation connu ;
- dotations / reprises aux amortissements et provisions : ce poste
comprend l'ensemble des dotations et provisions réalisées au cours de
l'exercice ;
- autres charges : ce sont les charges spécifiques (brevets, jetons de
présence...).

2. Charges financières

Elles regroupent les intérêts d'emprunts aux banques et à des tiers. Toute les
entreprises ont généralement recours à l'emprunt et ont donc des charges
financières. Des charges trop lourdes peuvent nuire considérablement au
développement de l'entreprise.

3. Charges exceptionnelles ou hors activité ordinaires (HAO)

Ce sont toutes les charges imprévues (sinistres, amendes fiscales, créances


irrécupérables...).

E. Les différents moyens de paiement

Selon la convention des parties, le débiteur peut s'acquitter de sa dette soit par
remise :

- d'espèces ;
- de chèque ;
- de traite ou lettre de change ;
- de billet à ordre ;
- par virement bancaire ;
- de carte de crédit ;
- d’obligation cautionnée

24
1. Espèces

Les espèces sont composées de billets de banque et de pièces de monnaie ayant


cours légal dans le pays d’utilisation. Elles représentent la monnaie fiduciaire.
Le paiement en espèces est de moins en moins pratiqué en affaires en raison du
risque associé à la manipulation des espèces et de la difficulté d'établir la preuve
du paiement en cas de litige.

2. Chèques

Le chèque est l'écrit par lequel le tireur (titulaire du compte) donne au tiré, qui
doit être une banque, l’ordre de payer à vue une somme déterminée et
disponible au bénéficiaire (qui peut être un tiers ou le titulaire du compte lui-
même). Si les parties sont convenues que le paiement se ferait par chèque, le
créancier est tenu d’accepter le titre. Si les parties n’ont rien prévu, le créancier
peut refuser ce mode de paiement. Le chèque est un instrument de paiement. Il
n’est jamais un instrument de crédit. Néanmoins, le chèque peut servir à obtenir
un crédit lorsqu’il est endossé par son bénéficiaire au profit d’une banque qui
l’escompte, c’est-à-dire qui verse le montant au bénéficiaire avant
l’encaissement effectif du chèque (crédit de quelques jours). Le chèque peut
porter le nom du bénéficiaire ou être émis au porteur. Le chèque peut être barré
par le tireur ou par le bénéficiaire (porteur). Le barrement s'effectue au moyen
de deux barres parallèles apposées au recto.

Un chèque barré ne peut être payé que par l'inscription dans un compte en
banque.

Le chèque peut être transmis par endos sauf s'il porte la mention « non
endossable » ou « non à ordre », auquel cas il ne peut être payé qu'à la personne
dénommée. Le chèque certifié est un chèque dont la provision est bloquée par
le banquier tiré à la disposition du tireur ou du bénéficiaire. Un chèque non
certifié peut être refusé au paiement par l banquier tiré à défaut de provision

25
suffisante et en l’absence d’un crédit disponible défaut de provision suffisante
et en l’absence d’un crédit disponible.

3. Traite ou lettre de change

La lettre de change est un écrit dit effet de commerce par lequel une personne,
le Tireur, donne l'ordre à une autre personne, le Tiré (le client ou l'acheteur), de
payer à une certaine date (échéance qui peut être à vue), une somme déterminée
à un Bénéficiaire, qui est le tireur lui-même ou un tiers.

Le tireur, après avoir rempli la traite, l'envoi au tiré afin que celui-ci la vérifie
et l'accepte, la domicilie et donne l’ordre de payer à l’échéance à son banquier.
La traite constitue pour le tiré un effet à payer et pour le bénéficiaire un effet à
recevoir. La traite est endossable si elle ne porte pas la mention « non à ordre ».
Le bénéficiaire de la traite peut attendre l’échéance pour la présenter à
l’encaissement, comme il peut l’escompter auprès d’un banquier qui accepte de
la prendre en escompte avant l’échéance. L’escompte est l’opération par
laquelle l’entreprise bénéficiaire d’une traite qui est encaissable à une échéance
future vend cette traite à un banquier qui l’achète à un prix inférieur à sa valeur
nominale (valeur portée sur la traite)

Montant encaisse à l’escompte ou valeur actuelle = valeur nominale – agios


d’escompte ou intérêt.

Une traite peut être avalisée ou garantie pars un tiers généralement un banquier.
La traite, non avalisée par une banque, peut retourner impayée à l’échéance
pour défaut de paiement en cas d’absence de provision. Le défaut de paiement
à l’échéance doit donner lieu à un protêt fait par un huissier notaire sauf clause
de retour sans frais. La clause « retour sans frais » ou sans « protêt » portée sur
la traite dispense le porteur (bénéficiaire) de la traite de faire dresser un protêt
faute de paiement pour exercer ses recours contre le tiré. En cas de retour
impayé d’une traite, le banquier fait supporter au porteur qui lui a présenté la
traite.

26
4. Billet à ordre

Le billet à ordre est un écrit (dit effet de commerce) par lequel une personne,
appelée souscripteur, s’engage à payer à une échéance fixée, une somme
d’argent déterminée à une autre personne, appelée bénéficiaire. Le souscripteur
rédige lui-même le document, il n'y a donc pas d'acceptation. Celui-ci l'envoie
ensuite au bénéficiaire. Le billet à ordre constitue un effet à payer pour le
souscripteur et un effet à recevoir pour le bénéficiaire au bénéficiaire. Le billet
à ordre constitue un effet à payer pour le souscripteur et un effet à recevoir pour
le bénéficiaire.

5. Virement bancaire

Le paiement par virement bancaire consiste à donner l'ordre de la part de celui


qui veut payer à son banquier pour prélever sur son compte et virer une somme
d’argent au profit d’un autre compte d’un tiers bénéficiaire ou au profit d’un
autre compte appartenant au donneur d’ordre (virement d’un compte à compte
appartenant au même titulaire).

6. Carte de crédit

La carte de crédit est une carte que certains établissements financiers mettent à
la disposition des particuliers pour leur permettre de payer leurs achats auprès
des entreprises affiliées à ces établissements financiers. En signant un ordre de
prélèvement qui reproduit la carte ou sur communication du numéro de la carte,
l’établissement financier prélève le paiement sur le compte du titulaire de la
carte et paie l’entreprise vendeuse qui supporte des agios (de l’ordre de 5% du
montant de l’encaissement.

7. Obligations cautionnées

Une obligation cautionnée est un effet de crédit avalisé par une banque et qui
permet de reporter le paiement des droits dus à l’importation à l’administration
des douanes (droits de douanes + TVA…) à une échéance de 3mois moyennant

27
une majoration calculée selon un taux d’intérêt modéré. La TVA due sur
importation et payée par une obligation cautionnée est immédiatement
récupérable pour une entreprise assujettie. En plus des intérêts au profit de
l’administration des douanes, le souscripteur d’une obligation cautionnée
supporte une commission d’aval au profit de la banque qui avalise l’obligation.

SECTION 2. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE

Le point de départ de toute recherche ou tout travail est irréfutablement une


connaissance approfondie du domaine d'étude qui passe nécessairement par la
collecte d'informations s'y rapportant. Ainsi, cette étude ci, essentiellement
orientée sur la qualité du département finance à travers les opérations que ce
département réalise et sur l'aptitude et le professionnalisme des acteurs qui
l'animent a permis de suivre la démarche de recherche suivante : collecte
d'information, interprétation, analyse des données collectées et enfin faire des
propositions de suggestions et conditions de mise en œuvre des solutions aux
problèmes identifiés.

Paragraphe1. Collecte d'informations

La première étape du travail fut donc la recherche des informations à travers


les observations, les entretiens avec des acteurs susceptibles de nous fournir les
informations appropriées et la recherche documentaire. Nous avons aussi utilisé
l'internet, toutes choses pouvant nous permettre de déceler les éventuels
problèmes.

A. Recherche documentaire

Elle a pris en compte les diverses informations fournies par les documents qui
ont rapport avec notre étude. Nous avons aussi exploité des mémoires qui ont
plus ou moins abordé notre thème.

28
Pour y parvenir, nous avons visités des sites web, consultés des bibliothèques
et des centres de documentations.

La recherche documentaire a pris en compte les diverses informations fournies


par les documents qui ont rapport avec notre thème de recherche.

B. Entretiens et observation

Les entretiens directs avec les personnes ressources nous ont permis d'avoir les
informations nécessaires pour la réalisation de la recherche. Les interlocuteurs
sont composés des acteurs de la gestion des procédures de trésorerie à la TdE.
Nous avons eu recours surtout recours à l'entretien semi directif qui a porté sur
les dimensions de notre recherche.

L'observation exploratoire a précédé l'entretien que nous avons. Elle a consisté


à observer les différents acteurs lors des activités relatives au processus de
décaissement.

Paragraphe 2. Interprétation et analyse des données

Les informations recueillies des entretiens et des observations, consignées dans


un document permettraient de comparer la réalité aux prescriptions et aux
théories et autres normes. Par ailleurs la recherche documentaire et autres
collectes d'informations ont permis d'avoir une idée de la gestion des
décaissements, de procéder à la comparaison afin de ressortir les insuffisances.
La synthèse de toutes les données a fait l'objet d'interprétation, d'appréciation
puis d'analyse de la performance en matière de gestion des décaissements. Pour
analyser les données, nous avons fait le diagnostic des faiblesses liés à la
procédure de décaissement à la TdE.

Dans cette première partie, nous avons décri la TdE, son historique, son statut
juridique et sa situation géographique. Aussi nous avons abordé sa structure

29
organisationnelle et ses perspectives d’avenir. Ensuite nous avons mis l’accent
sur l’approche théorique de notre recherche qui consiste à définir quelques
concepts et les différentes procédures de décaissement. Et pour finir nous avons
parlé de la méthodologie de la recherche.

30
DEUXIEME PARTIE

GESTION DES DECAISSEMENTS DE FONDS A


LA TDE ; ANALYSE DES INSUFFISANCES ET
APPROCHES DE SOLUTIONS

31
CHAPITRE 1

GESTION DES DECAISSEMENTS DE FONDS A LA


TdE

32
Ce chapitre est consacré à la gestion des décaissements de fonds à la TdE en
faisant ressortir les procédures, les modes de règlement et les outils d'aide à la
gestion des décaissements.

SECTION 1. MECANISME DE DECAISSEMENT DE LA TdE

Les décaissements à la TdE se font de deux manières : par la caisse et la


banque. Dans le premier paragraphe nous aborderons comment se fait la
gestion par la caisse dépense nommée « caisse 104 ». Dans le second il
s’agira de parler des sorties de fonds par la banque.

Paragraphe 1. Gestion de la caisse dépense de la TdE

Comme toute société dans l’exécution de son activité, la TdE effectue des
dépenses de fonctionnement des agences et directions qui sont opérées par une
caisse 104 qui est alimentée de deux manières : l’alimentation ordinaire et
l’alimentation spéciale.

A. Alimentation de la caisse
1. Alimentation ordinaire

Le caissier reçoit un chèque de deux millions (2 000 000 FCFA) qui sera utilisé
pour payer les bons de caisse et les factures dont le montant est inférieur ou
égal à cinquante mille francs (50 000 FCFA). A l’épuisement du montant tiré,
il est tenu de justifier la précédente alimentation. Pour cela il ressort toutes les
factures issues des bons de caisse et les factures payées. Le montant total devra
être inférieur ou égal à la somme alimentée. Une fois justifiée, le caissier reçoit
une réalimentation pour la suite des dépenses.

2. Alimentation spéciale

Dans ce cas précis, les paiements sont spécifiques. Le caissier ne paie que les
dépenses inscrites sur la fiche d’alimentation spéciale. Il peut s’agir des factures
dont le montant est supérieur à 50 000 FCFA, les états, les dons et les primes….

33
B. Opérations de décaissements effectuées par la caisse 104 de la TdE
1. Nature

La caisse 104 règle les opérations suivantes :

- Paiement des salaires des agents contractuels ou des stagiaires qui sont
au billetage ;
- paiement des avances sur déplacements ;
- règlement des remboursements des frais médicaux sur les fonds versés
par l’assureur ;
- règlement des états des manœuvres temporaires des agences et des
équipes d’intervention ;
- règlement des factures ;
- paiement des bons de caisse ;
- paiement des primes de fidélité, de bilan.
2. Description
a. Paiement des salaires des agents au billetage

A la fin de chaque mois, lorsque l’état des salaires est fait, un état des salaires
des agents contractuels et stagiaires qui n’ont pas de compte bancaire parvient
au caissier. Celui-ci alimente la caisse à concurrence du montant de l’état pour
le règlement.

b. Paiement des avances sur déplacements

La TdE envoie des agents en mission à l’intérieur ou hors du pays pour


accomplir des tâches allant dans l’intérêt de l’entreprise. La caisse 104 paie les
avances sur déplacement aux agents concernés.

c. Règlement des remboursements des frais médicaux sur les


fonds versés par l’assureur

Tous les salariés de la TdE ont une assurance maladie. La compagnie


d’assurance rembourse à un taux de 80% les achats de produits

34
pharmaceutiques et des frais d’hospitalisation. Ainsi, elle envoie un chèque à
la direction générale de la TdE qui le transmet à la direction financière et
comptable. La DFC effectue alors une remise de chèque sur le compte de la
TdE.

La caisse dépense reçoit à son tour un chèque du montant que celui du chèque
de l’assureur pour encaissement afin de rembourser les agents concernés.

d. Paiement des manœuvres temporaires des agences de Lomé,


des manœuvres du magasin central et de l’équipe
d’intervention

La TdE dispose dans ses agences, des manœuvres temporaires qui effectuent
des travaux de branchement et d’extensions, de réparation des casses, de
chargement et déchargement des matériels au magasin central. Le caissier se
charge de payer les manœuvres temporaires de la direction exploitation Lomé
chaque vendredi ; ceux du magasin central par quinzaine et les équipes
d’intervention mensuellement.

e. Règlement des factures dont le montant est inférieur ou égal


à cinquante mille francs CFA (50 000f CFA)

Les factures dont le montant est inférieur ou égal à cinquante mille francs
(50 000 F CFA) sont autorisés à être payées par la caisse dépense.

La caisse 104 procède au règlement des factures en fonction des disponibilités


en caisse.

Elle reçoit les factures enregistrées au secrétariat de la DFC, visées par le


directeur financier et comptable et déchargées dans un registre par le chef
service trésorerie.

35
f. Circuit des factures

Avant tout décaissement, la facture doit passer par le service budget pour un
suivi budgétaire. Le service budget vérifie si la facture a une ligne budgétaire
et fait le suivi. Notons que ladite dépense doit être éligible c’est-à-dire :

- elle doit être prévue dans le budget ;


- elle doit être certifiée par le bénéficiaire ;
- elle doit être faite en conformité avec les règles édictées dans le manuel
de procédures de la TdE ;
- elle doit être faite dans le cadre et dans l’intérêt de la société.

Après ces vérifications, la facture est envoyée au service trésorerie ou le chef


service trésorerie appose le cachet « bon à payer » et signe tout en mentionnant
la date de payement.

Par la suite le responsable de la caisse fait l’enregistrement en apposant un


cachet sur la facture comportant l’identité du bénéficiaire, sa signature et la
date, bref pour l’acquittement. Après lui avoir remis les fonds, le caissier met
sur la facture le cachet comportant la mention « payer », le code de caisse et la
date.

g. Paiement des bons de caisse

Pour une dépense éventuelle, les directions établissent les bons de caisse qui
suivent les mêmes étapes de vérification que celles des factures. Après
paiement, ces bons de caisse doivent être apurés par leurs factures justificatives.
Ils doivent être régularisés dans un délai de 72 heures suivant la note de service
N°35 du 28 Mai 1997.

h. Paiement des primes de fidélité, de bilan

La prime de fidélité est une prime qu’on reçoit après 30 années d’ancienneté au
minimum. La prime de bilan est celle versée au personnel de la DFC après le
dépôt de l’état financier d’un exercice donné.

36
C. Les dispositions de tenue de la caisse à la TdE

La tenue de la caisse dépense requiert des dispositions préalables. Il s’avère


important donc important le respect des consignes décrits par la société telles
que :

La manipulation des fonds, le contenu de la caisse, la passation de service et


l’accès au bureau de caisse.

1. La manipulation de fonds

Dans le but de situer les responsabilités, seuls les agents exerçant la fonction
de caissier sont habilités à manipuler les fonds de la société.

2. Le contenu de la caisse

Il est interdit au caissier de tenir dans les locaux de la société d’autres caisses
que celle dont il est responsable. En particulier, le caissier ne doit en aucun cas
mettre dans la caisse tout autre fonds que celui de la société.

3. La passation de service et l’accès au bureau de caisse

Pour toute absence prolongée du caissier, le supérieur hiérarchique de ce


dernier doit assister à la passation de service entre le caissier principal et l’agent
qui assure l’intérim. A cet effet, le caissier doit arrêter le solde et la passation
sanctionnée par un procès-verbal.

Paragraphe 2. La gestion de la sortie de fonds par la banque

La sortie de fonds par la banque est faite par rapport au solde des différentes
banques. Le chef de la section banque fait le suivi du solde des différentes
banques dans un tableau nommé « position des comptes » (annexe 2) en Excel.
Ce tableau est mis à jours chaque jours grâce au tableau de suivi des
encaissements. Ce dernier est conçu par les versements effectués sur les
comptes des différentes banques.

37
A. Règlement des factures fournisseurs

Pour régler un fournisseur le Directeur financier et comptable demande la


position des comptes pour effectuer le choix d’une banque. Le Directeur ou le
Directeur financier et comptable demande au responsable de la section
fournisseur du service client- fournisseur par l’intermédiaire du chef de sortir
la facture du fournisseur à régler. La facture doit faire partir du lot des factures
en instance. Elle est transmisse au service trésorerie. Le chef service trésorerie
donne l’ordre au responsable de la section banque d’émettre un chèque ou
d’effectuer un virement sur le compte du fournisseur. En cas d’émission de
chèque, celui-ci est envoyé au secrétariat de la Direction Financière et
Comptable où on y joint une lettre de règlement. La lettre de règlement et le
chèque sont transmis au chef service trésorerie qui le contrôle et vise. Ils sont
aussitôt transmis au chef département qui les contrôle et les vise aussi. Après
ces différents contrôles la lettre et le chèque sont transmis au Directeur
Financier et Comptable et au Directeur qui les signent. Ensuite la lettre et le
chèque sont envoyés à l’administration générale qui les enregistre. Il remet le
chèque au fournisseur concerné.

B. Paiement des salaires au personnel permanent

A la fin du mois, après l’établissement de l’état des salaires, il est envoyé au


chef service trésorerie. Il le transmet au chef section banque qui s’occupe du
dépôt de l’état dans les différentes banques pour virement.

Paragraphe 3. Procédure de décaissement à la TdE


Le processus de décaissement se déroule en plusieurs étapes. Si un besoin se
fait sentir, le bénéficiaire remplis un bon de caisse (annexe 5). Après avoir
remplis le bon de caisse, il le signe ainsi que son chef hiérarchique. Ensuite le
bon passe par le service budget pour le suivi budgétaire. Le service budget
vérifie si le besoin a une ligne budgétaire et qu’il n’a pas été épuisé. Si ces
conditions sont réunies le chef service budget valide et vise le bon de caisse.

38
Enfin le bon de caisse parvient au service trésorerie où le chef service le signe
tout en mettant la date. Le bon est envoyé au caissier qui vérifie si le bon est
daté et comporte les différentes signatures obligatoires. Après ces vérifications
il signe et exécute le bon de caisse. Le bon de caisse sera régularisé dans 72
heures par une facture et par le bénéficiaire.

SECTION 2. SUIVI ET COMPTABILISATION DES


DECAISSEMENTS A LA TDE

Dans cette section nous nous attarderons sur le suivi et la comptabilisation des
opérations effectuées par la caisse dépense et par la banque.

Paragraphe 1. Suivi et la comptabilisation des opérations effectuées par la


caisse dépense

A. Suivi des dépenses


1. Report des dépenses

La direction financière et comptable élabore une situation de trésorerie dont


l’objectif est de permettre un suivi journalier de celle-ci. La situation de
trésorerie permet d’envisager ou non une dépense.

Un suivi des dépenses est fait dans un tableau en Excel. Ce tableau nommé
« arrêté de caisse » présente un solde après toutes les dépenses du mois en
tenant compte bien sûr de toutes les alimentations effectuées.

Le caissier arrête à chaque fin de journée les opérations et tire le solde. A la fin
de chaque mois le chef section caisse procède à l’arrêté de caisse. Un rapport
est établi à l’issu de l’arrêté et présenté au chef service trésorerie. Celui-ci après
contrôle le document. Le caissier procède enfin à la saisie des pièces imputées
et à leur classement.

Il est à noter que le montant du solde obtenu doit correspondre à la somme en


caisse à la fin du mois. Tout écart doit être justifié. S’il s’agit d’une différence
négative c’est-à-dire le solde inférieur à la somme en caisse, le caissier est tenu

39
de le rembourser. Au cas contraire, il est consigné par un procès-verbal et
considéré comme un produit.

2. Documents utilisés à la caisse « dépense »

Dans la tenue de la caisse, le caissier utilise plusieurs documents. Il s’agit de la


fiche d’alimentation (annexe 3), fiche de réalimentation (annexe 4) des bons de
caisse (annexe 5) et des pièces de caisse (annexe 6).

B. Comptabilisation

Le caissier utilise le plan comptable SYSCOHADA et passe les écritures


d’alimentation et de dépenses dans le logiciel comptable de la TdE. Il s’agit du
logiciel JDE (John, DAVID, EDWARD) (annexe 7).

Les écritures comptables sont enregistrées dans le logiciel JDE en tenant


compte du centre de coût de la TdE, du code de l’agence ou de la direction suivi
du numéro du compte de la charge concernée selon le plan comptable
SYSCOHADA.

1. Ecriture d’alimentation de la caisse

1.571150 Caisse dépenses 2 0000 000

1.585010 Virement de fonds 2 0000 000

Alimentation de la caisse

2. Ecriture de règlement d’une dépense

Pour la comptabilisation d’une dépense, le caissier enregistre au débit le compte


de charge correspondant à la dépense effectuée et au crédit la caisse.

Exemple :

Achat de produit d’entretien à la direction générale

40
10000.605410 Achat de produit d’entretien 20 000

1.571150 Caisse dépenses 104 20 000

Règlement

Légende :

- 1 représente le centre de coût de la TdE


- 10000 représente le code de la direction générale
- 605410 représente le numéro de compte « achat de produit d’entretien »

Paragraphe 2. Suivi et comptabilisation des sorties de fonds par la banque

Le chef section banque s’occupe du suivi des chèques émis et virements


bancaires qui sont effectués. Un tableau de trésorerie est établi pour ce suivi
qui se fait au jour le jour dans Excel. Il s’agit du tableau « position des
comptes ».

La comptabilisation se fait dans le logiciel JDE. On saisit d’abord le numéro de


compte du fournisseur, ensuite le numéro de compte la banque utilisée. On
vérifie si le chef section fournisseur a au préalable saisit les factures à régler, si
tel est le cas on le récupère et on l’incorpore dans notre écriture.

1.401100 Fournisseurs 50 000

1.521100 Banques 50 000

chèque n°...en règlement de la


facture n°…

41
Légende :

- 1 représente le centre de coût de la TdE

Dans ce chapitre nous avons parlé du mécanisme de décaissement de la TdE


qui se fait principalement par la caisse et la banque. Et du suivi de la
comptabilisation des opérations effectuées par ceux-ci.

Nous ferons dans le chapitre suivant l’analyse des insuffisances constatées et


nous proposerons des solutions.

42
CHAPITRE 2

ANALYSE DES INSUFFISANCES ET


APPROCHES DE SOLUTION

43
Dans ce chapitre nous avons fait de l’analyse des insuffisances et nous avons
proposé quelques approches de solutions visant à améliorer les décaissements
des fonds à la TdE.

SECTION 1. ANALYSE DES INSUFFISANCES

Durant notre stage nous avons pu déceler quelques manquements liés à la


gestion des décaissements et des problèmes liés au réseau informatique.

Paragraphe 1. Insuffisances de fonds alloués pour les dépenses courantes


de la TdE et retard dans la régularisation des bons de caisse

A. Insuffisances de fonds alloués pour les dépenses courantes de la TdE

La TdE fait partie des plus grandes sociétés du territoire togolais. Au vue de
l’accroissement de ses activités, on constate que la somme de deux millions
(2 000 000) de francs alloué à l’alimentation de la caisse pour les dépenses
courantes est peu par rapport aux dépenses effectuées si bien que le caissier a
du mal à couvrir les dépenses sur le long terme. Ainsi, il est obligé de se
réalimenter sur une courte durée. Ce qui entraine une lenteur dans le règlement
des dépenses.

B. Retard dans la régularisation des bons de caisse

Les bons de caisse doivent être en principe régularisés dans les soixante-douze
(72) heures. Néanmoins nous avons remarqué le non-respect de ce principe.
Cette situation entraine un ralentissement dans la régularisation des bons et du
coup de la réalimentation de la caisse conduisant ainsi à un manque de fonds
dans la caisse. La TdE risque alors de ne pas pouvoir honorer ses engagements
ou de faire face à ses besoins.

Paragraphe 2. Retard dans la saisie des écritures dans le logiciel et les


problèmes liés au réseau informatique

44
A. Retard dans la saisie des écritures dans le logiciel

Nous avons remarqué entre autre que la saisie des écritures dans le logiciel JDE
est très irrégulière dû au fait que le caissier cumule trop de tâches. En effet, il
est tenu de préparer les fiches d’alimentation, d’aller faire le retrait des fonds à
la banque et passe beaucoup temps à la caisse pour le règlement des différentes
dépenses.

B. Problèmes liés au réseau informatique

On a constaté aussi une lenteur dans la saisie des pièces comptables dans le
logiciel JDE et dans l’envoi d’informations et de données entre le personnel de
la TdE à cause d’une connexion internet flottante.

Etant donné que la comptabilisation des opérations se fait dans le système JDE
grâce à la connexion internet, cette lenteur cause un retard dans la
comptabilisation des opérations.

Nous avons remarqué en outre que la conception du logiciel est trop lourde en
terme de nombre de processus et d’étapes d’enregistrement et de validation des
écritures. Ce qui prolonge le temps de comptabilisation des écritures.

L’essentiel n’est pas de relever les insuffisances auxquels font face la gestion
des décaissements ; il faut nécessairement apporter des approches de solutions
pouvant résoudre ces derniers. Sur ceux, nous allons proposer dans cette
dernière section des approches de solutions.

SECTION 2. APPROCHES DE SOLUTIONS

Les différentes analyses nous ont permis de faire ressortir des insuffisances
dans le processus de décaissement auxquelles nous allons apporter des
approches de solutions.

Paragraphe 1. Propositions relatives aux insuffisances de fonds pour les


dépenses courantes et au retard dans la régularisation des bons de caisse

45
A. Propositions relatives aux insuffisances de fonds alloués pour les
dépenses courantes

A ce problème, nous préconisons une augmentation du montant alloué aux


dépenses à hauteur d’un montant de quatre millions (4 000 000) de francs CFA
soit une augmentation de 100% pour réduire la lenteur dans le règlement des
dépenses. Ce qui permettra au caissier de fonctionner de façon efficiente avant
une nouvelle alimentation.

B. Propositions relatives au retard dans la régularisation des bons de caisse

Dans ce cas nous suggérons le respect du parcours que doivent suivre les bons
de caisse et le respect du délai de régularisation des bons qui est de 72 heures.

Par ailleurs, il faut mettre en place des mesures de dissuasion pour permettre
aux bénéficiaires d’apporter à temps les factures pour régulariser les bons de
caisse dans le délai prévu. Par exemple, il sera interdit de servir un nouveau
bon de caisse si le précédant n’a pas été régularisé.

De plus, il faudrait faire recourt à des facilités de caisse pour subvenir aux
difficultés. La TdE peut également procéder à la création d'effet de commerce,
à la mise en place d'une stratégie de décaissement plus avantageuse, aux
relances des factures impayées dès arriver à échéance. Il serait alors intéressant
de mettre en place un document d'un plan de règlement des fournisseurs.

Paragraphe 2. Propositions relatives au retard dans la saisie des écritures


dans le logiciel et au réseau informatique

A. Propositions relatives au retard dans la saisie des écritures dans le


logiciel

Pour une saisie plus régulière des écritures, nous pensons qu’une répartition
optimale du temps de travail pour les différentes tâches permettra au caissier
de s’en sortir.

46
D’autre part la société togolaise des eaux doit faire un effort pour optimiser
l’utilisation des fonctionnalités du logiciel de trésorerie de JDE. Une discussion
doit être menée avec les initiateurs du logiciel de trésorerie JDE pour voir dans
quelle mesure ils peuvent simplifier le processus d’enregistrement et de
validation des écritures de décaissements. Ceci permettra d’éviter trop de
formalités dans la comptabilisation des opérations. En outre nous suggérons la
mise en place d’un logiciel plus rapide, nette, fiable et claire pour la rapidité
des opérations de comptabilisation.

B. Propositions relatives aux problèmes liés au réseau informatique

Pour optimiser le temps de saisie dans le logiciel comptable et d’envoi


d’informations et de données entre le personnel de la TdE, la société doit se
doter d’une connexion internet de très haut débit, par exemple 500 mégabit par
seconde.

Cette deuxième partie nous a permis de décrire le mécanisme de la gestion des


décaissements de fonds à la TdE et nous également permis d’analyser les
insuffisances et de donner des approches de solutions.

47
CONCLUSION GENERALE

48
La TdE a essentiellement pour objet la distribution de l’eau potable et la
collecte et l’évacuation des eaux usées dans les agglomérations où ils existent
des infrastructures et équipements correspondants.

Les recettes réalisées par la TdE servent à payer les frais de personnel, les frais
de production et de distribution, les achats de biens et services, aux règlements
aux fournisseurs, au règlement des loyers et à couvrir les autres charges. Ces
décaissements constituent pour la TdE les opérations effectuées dans l'exercice
de ses activités aboutissant à des sorties de liquidité.

A la TdE, les décaissements des fonds sont à la charge de la direction financière


et comptable. C’est ainsi qu’au cours de notre stage pratique au sein de ladite
direction, nous avons constaté certaines insuffisances dans la gestion des
procédures de décaissements. Nous avons relevé entre autres : l’insuffisance de
fonds alloués pour les dépenses courantes de la société, le retard dans la
régularisation des bons de caisse, le retard dans la saisie des écritures dans le
logiciel JDE et les problèmes liés au réseau informatique.

Ces constats nous ont motivé à traiter la gestion des décaissements de fonds à
la TdE. L’étude que nous venons de faire dans cette société nous a donc permis
d’analyser la pratique de la gestion des décaissements et de dégager des
insuffisances.

L’objectif général de ce thème était d’analyser les procédures de décaissement


à la Société Togolaise des Eaux pour pouvoir déceler les insuffisances et tenter
d’apporter des approches de solutions.

Pour mener à bien notre étude, des recherches sur le décaissement et sa gestion
dans une entreprise ont été faites à partir de documents et publications sur
internet. Aussi, notre stage nous a permis d’observer le processus de
décaissement, d’avoir des entretiens sur la méthode de gestion des
décaissements.

49
Nous avions organisé notre travail en deux parties, scindées en deux chapitres
chacune. La première partie était consacrée à la présentation de la Société
Togolaise des Eaux (TdE), l’approche théorique et la méthodologie de la
recherche et la deuxième partie portait sur la gestion des décaissements à la
TdE, l’analyse des insuffisances et approches de solutions

A ces problèmes relevés, nous avons proposé, une augmentation du montant


alloué aux dépenses courantes, le respect du parcours des bons de caisse et de
leurs délais de régularisation, une répartition optimale du temps de travail, la
TdE doit se doter aussi d’une connexion « haut débit ».

Ainsi, au-delà du rôle académique du présent document, nous espérons que nos
suggestions permettront d’optimiser la gestion des décaissements à la TdE.

Pour que toute entreprise ait une bonne santé financière, il faut tout d’abord
qu’elle ait une bonne organisation trésorerie. Or pour avoir une bonne
organisation de la trésorerie, la bonne gestion des décaissements s’avère
indispensable car une mauvaise gestion de celle-ci peut entraîner par la suite
l’insolvabilité de l’entreprise.

50
BIBLIOGRAPHIE

Albert Corhay et Mapapa Mbangala (2007), Fondements de Gestion financière,


Ulg, les éditions de l'université de Liège, Belgique.

Alain Charles Martin et A. Silem (2003), Lexique de gestion, Dalloz, Paris.

Charreaux Gérard (1997), Gestion financière d'entreprise et étude de cas, 3eme


éd.

Claude Alazard, Sabine Separi - DECF 7 Manuel & Applications : Contrôle de


gestion - 5ème Édition - Dunod - Collection Expert Sup.

G. Le Large (1998), Economie d'entreprise, éd. Technique, 2eme éd. Paris.

Phillipe Kneipe (1997), Trésorerie et finance de l'entreprise, 3eme éd.

Pierre Conso et Farouk Hemeci (1999), Gestion financière d'entreprise, 9eme


édition, Dunod, Paris.

Pierre Vernimmen (2000), Finance d'entreprise, par Pascal Quiry et Franck


Ceddaho, 4em édition, Dalloz, Paris.

Silem et Albertine J. M (1991), Lexique d'économie, 6eme édition, Dalloz, Paris.

SYSCOA (1996), Guide d'application - Éditions Foucher, Paris.

a
ANNEXES

b
ORGANIGRAMME DE LA TDE

Source : TdE, 2016

Direction Générale

Conseiller Secrétariat DG
Technique

Service Conseiller commercial /


du Patrimoine
Financier

Service
Administration Générale

Service
Communication /
Relations Publiques
Département Informatique

Direction Direction Direction Direction


des Commerc Direction Direction Direction Direction
Production Production Production Financière et Planification, Audit
Ressources iale Exploitation
Humaines Exploitatio Exploitation Comptable Etudes et Interne et
n Lomé SUD Contrôle
NORD Contrôle

ANNEXE 1

X
Y
X
X
Y
Z
Annexe 7 : LOGICIEL JDE

AA
TABLE DES MATIERES

SOMMAIRE ..............................................................................................................................I

DEDICACE .............................................................................................................................. II

REMERCIEMENTS ............................................................................................................. III

AVANT-PROPOS ................................................................................................................... V

SIGLES ET ACRONYMES ..................................................................................................VI

INTRODUCTION GENERALE ............................................................................................. 1

PREMIERE PARTIE : ............................................................................................................ 4

PRESENTATION DE LA SOCIETE TOGOLAISE DES EAUX, APPROCHE


THEORIQUE ET METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE .......................................... 4

CHAPITRE 1 : ................................................................................................................. 5
PRESENTATION DE LA SOCIETE TOGOLAISE DES EAUX ............................... 5
SECTION 1. GENERALITES SUR LA TDE .............................................................. 6
Paragraphe 1. Historique, statut juridique et situation géographique............................ 6
A. Historique.................................................................................................................. 6
B. Statut juridique ........................................................................................................ 6
C. Situation géographique de la Direction Générale..................................................... 7
Paragraphe 2. Objet social, activités, et ressources humaines ......................................... 7
A. Objet social................................................................................................................ 7
B. Activités ........................................................................................................................ 8
C. Ressources humaines................................................................................................ 8
SECTION 2. STRUCTURE ORGANISATIONNELLE, IMPORTANCE ET
PERSPECTIVES D’AVENIR ...................................................................................... 8
Paragraphe1 : Structure organisationnelle ........................................................................ 8
A. Organes de contrôle ................................................................................................. 9
1. Conseil de surveillance ......................................................................................... 9
2. Conseil d’Administration .................................................................................... 9
B. Organes de gestion ................................................................................................... 9
1) Direction Financière et Comptable ................................................................... 10
2) Direction Commerciale ...................................................................................... 11
3) Direction planification, études et contrôle ....................................................... 11
4) Direction des ressources humaines (DRH) ....................................................... 12
5) Direction audit interne et contrôle (DAIC) ...................................................... 12
6) Direction production exploitation Lomé (DPEL) ............................................ 12
7) Direction production exploitation Sud (DPES) ............................................... 12

c
8) Direction production exploitation Nord (DPEN)............................................. 13
Paragraphe 2. Importance et perspectives d’avenir ....................................................... 14
A. Importance .............................................................................................................. 14
B. Perspectives d’avenir ............................................................................................. 14
CHAPITRE 2 : ............................................................................................................... 15
APPROCHE THEORIQUE ET METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE ......... 15
SECTION 1. APPROCHES THEORIQUE DE LA RECHERCHE ........................ 16
Paragraphe1. Définition de quelques concepts clés ......................................................... 16
A. Trésorerie ................................................................................................................ 16
B. Décaissement ........................................................................................................... 16
C. Encaissement........................................................................................................... 17
D. Trésorerie ................................................................................................................ 17
E. Fournisseurs............................................................................................................ 17
F. Facture..................................................................................................................... 18
G. Bon de commande .................................................................................................. 18
H. Bordereau de livraison ........................................................................................... 18
I. Budget...................................................................................................................... 19
J. Budget de trésorerie ............................................................................................... 19
Paragraphe 2. Différentes procédures de décaissement ............................................. 19
A. Décaissement ou paiement en espèces .............................................................. 19
B. Décaissement ou paiement par chèque ............................................................. 20
C. Contrôle des décaissements ............................................................................... 21
D. Charges de l’entreprise ...................................................................................... 23
1. Charges d’exploitations ..................................................................................... 23
2. Charges financières ................................................................................................ 24
3. Charges exceptionnelles ou hors activité ordinaires (HAO) ............................... 24
E. Les différents moyens de paiement ................................................................... 24
1. Espèces ................................................................................................................ 25
2. Chèques ............................................................................................................... 25
3. Traite ou lettre de change .................................................................................. 26
4. Billet à ordre ....................................................................................................... 27
5. Virement bancaire .............................................................................................. 27
6. Carte de crédit .................................................................................................... 27
7. Obligations cautionnées ..................................................................................... 27
SECTION 2. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE ........................................ 28
Paragraphe1. Collecte d'informations.............................................................................. 28
A. Recherche documentaire .............................................................................................. 28
B. Entretiens et observation .............................................................................................. 29
Paragraphe 2. Interprétation et analyse des données ..................................................... 29
DEUXIEME PARTIE : .......................................................................................................... 31

GESTION DES DECAISSEMENTS DE FONDS A LA TDE ; ANALYSE DES


INSUFFISANCES ET APPROCHES DE SOLUTIONS ................................................... 31

CHAPITRE 1 : ............................................................................................................... 32
GESTION DES DECAISSEMENTS DE FONDS A LA TDE..................................... 32
SECTION 1. MECANISME DE DECAISSEMENT DE LA TdE ............................ 33

d
Paragraphe 1. Gestion de la caisse dépense de la TdE.................................................... 33
A. Alimentation de la caisse........................................................................................ 33
1. Alimentation ordinaire ...................................................................................... 33
2. Alimentation spéciale ......................................................................................... 33
B. Opérations de décaissements effectuées par la caisse 104 de la TdE ................. 34
1. Nature .................................................................................................................. 34
2. Description .......................................................................................................... 34
a. Paiement des salaires des agents au billetage............................................... 34
b. Paiement des avances sur déplacements....................................................... 34
c. Règlement des remboursements des frais médicaux sur les fonds versés
par l’assureur.......................................................................................................... 34
d. Paiement des manœuvres temporaires des agences de Lomé, des
manœuvres du magasin central et de l’équipe d’intervention ........................... 35
e. Règlement des factures dont le montant est inférieur ou égal à cinquante
mille francs CFA (50 000f CFA) ........................................................................... 35
f. Circuit des factures ........................................................................................ 36
g. Paiement des bons de caisse ........................................................................... 36
h. Paiement des primes de fidélité, de bilan ..................................................... 36
C. Les dispositions de tenue de la caisse à la TdE .................................................... 37
1. La manipulation de fonds .................................................................................. 37
2. Le contenu de la caisse ....................................................................................... 37
3. La passation de service et l’accès au bureau de caisse .................................... 37
Paragraphe 2. La gestion de la sortie de fonds par la banque ....................................... 37
A. Règlement des factures fournisseurs .................................................................... 38
B. Paiement des salaires au personnel permanent ................................................... 38
Paragraphe 3. Procédure de décaissement à la TdE ....................................................... 38
SECTION 2. SUIVI ET COMPTABILISATION DES DECAISSEMENTS A LA
TDE .............................................................................................................................. 39
Paragraphe 1. Suivi et la comptabilisation des opérations effectuées par la caisse
dépense ................................................................................................................................ 39
A. Suivi des dépenses................................................................................................... 39
1. Report des dépenses ........................................................................................... 39
2. Documents utilisés à la caisse « dépense » ........................................................ 40
B. Comptabilisation .................................................................................................... 40
1. Ecriture d’alimentation de la caisse.................................................................. 40
2. Ecriture de règlement d’une dépense ............................................................... 40
Paragraphe 2. Suivi et comptabilisation des sorties de fonds par la banque ................ 41
CHAPITRE 2 : ............................................................................................................... 43
ANALYSE DES INSUFFISANCES ET APPROCHES DE SOLUTION ................. 43
SECTION 1. ANALYSE DES INSUFFISANCES .................................................... 44
Paragraphe 1. Insuffisances de fonds alloués pour les dépenses courantes de la TdE et
retard dans la régularisation des bons de caisse .............................................................. 44
A. Insuffisances de fonds alloués pour les dépenses courantes de la TdE ..................... 44
B. Retard dans la régularisation des bons de caisse ........................................................ 44
Paragraphe 2. Retard dans la saisie des écritures dans le logiciel et les problèmes liés
au réseau informatique ...................................................................................................... 44
A. Retard dans la saisie des écritures dans le logiciel .................................................. 45

e
B. Problèmes liés au réseau informatique ..................................................................... 45
SECTION 2. APPROCHES DE SOLUTIONS .......................................................... 45
Paragraphe 1. Propositions relatives aux insuffisances de fonds pour les dépenses
courantes et au retard dans la régularisation des bons de caisse ................................... 45
A. Propositions relatives aux insuffisances de fonds alloués pour les dépenses
courantes ............................................................................................................................. 46
B. Propositions relatives au retard dans la régularisation des bons de caisse .............. 46
Paragraphe 2. Propositions relatives au retard dans la saisie des écritures dans le
logiciel et au réseau informatique ..................................................................................... 46
A. Propositions relatives au retard dans la saisie des écritures dans le logiciel ............ 46
B. Propositions relatives aux problèmes liés au réseau informatique ........................... 47
CONCLUSION GENERALE................................................................................................ 48

BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................. A

ANNEXES ................................................................................................................................ B

TABLE DES MATIERES ...................................................................................................... C

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