Cours Diagraphies PDF
Cours Diagraphies PDF
Cours Diagraphies PDF
Diagraphies
BENTELLIS Abdelhakim
Avant propos
Il est divisé en deux parties. Cette première partie aborde l’acquisition des données
diagraphiques, alors que la seconde partie concerne les diagraphies d’interprétation
géologique (imagerie, pendagemétrie).
J’ai tenté de simplifier cette partie du cours en expliquant les différents paramètres influents
les enregistrements des diagraphies puis présenter toutes les diagraphies d’études de la
coupe géologique sous forme simple qui regroupe le principe physique, les facteurs influents
(géologiques et parasites), le principe d’interprétation et les applications.
Ce cours doit être mis à jour régulièrement (tous les 5 ans) vu l’évolution technologique
rapide des diagraphies qui sont développées dans des centres de recherche appartenant à
des sociétés de services pétroliers.
Sommaire
Introduction
Conditions de mesure
Méthodes diagraphiques
- Classification
1. Etude de coupe géologique
1.1. Polarisation spontanée
1.2. Dispositifs de résistivité
Macrodispositif
Microdispositif
1.3. Diagraphies de pendagemétrie
1.4. Diagraphies nucléaires
1.5. Diagraphies acoustiques
2. Géométrie du puits
3. Diagraphie d’échantillonnage
4. Diagraphies de production
Introduction :
Pourtant les résultats obtenus par cette méthode ne donnent pas de renseignements
complets sur la coupe géologique des sondages.
Pour toutes ces raisons, il importe de réduire le nombre de prises de carottes en passant au
forage sans carottage mécanique de certains intervalles ou même des trous entiers. Le test
de formations prend aussi beaucoup de temps.
Les difficultés que présentent la prise de carottes et l’étude des coupes des terrains d’après
les carottes et les autres renseignements géologiques ainsi que les difficultés que revêt la
détection des substances minérales utiles dans les terrains traversés par le trou de sonde ont
nécessité la mise au point d’autres méthodes permettant l’étude de la coupe géologique de
forage.
Les méthodes géophysiques utilisées pour l’étude de la coupe géologique des sondages et
pour la localisation des minéraux sont désignées sous le nom de « diagraphies ».
Les diagraphies apportent une assistance considérable dans la détermination des roches
traversées et dans la détermination de leur séquence. Elles permettent de détecter les
substances minérales utiles (pétrole, gaz…).
La résolution des ces problèmes est très importante pour les géologues et les producteurs.
Il est nécessaire également de signaler que ces dernières années, d’autres méthodes
d’approche à l’aide de diagraphies ont fait leur apparition et permettent d’expliquer même
certains phénomènes géologiques (conditions de sédimentation, évolution tectonique,…).
Pour choisir un programme de diagraphies, il faut bien connaître les conditions de mesure,
les caractéristiques des formations et les problèmes à résoudre. Les diagraphies constituent
à l’heure actuelle la principale documentation géologique des terrains traversés par le
sondage.
Nous présentons les conditions de mesure (boue de forage, facteurs influents,…), les moyens
mis en œuvre d’une manière générale, puis dans le paragraphe commentant les diagraphies
même nous noterons les facteurs particuliers influant sur chaque diagraphie.
Conditions de mesure
La méthode de forage utilisée en Algérie et plus particulièrement dans le Sahara est le forage
« Rotary ».
Pour cette région, le programme de forage est établi pour la plupart des puits en quatre
phases.
Le programme de boue de forage utilisée varie selon les puits et les couches à traverser.
2. Conditions d’exécution :
Vu sous l’angle physique, un puits peut être considéré comme une cavité tabulaire plus au
moins verticale et rempli de boue. Nous allons examiner les principaux facteurs existants à
l’intérieur du puits lors des diagraphies et pouvant influencer sur les paramètres physiques ;
ainsi le programme de diagraphie dépend des mesures suivantes :
- Construction du trou de sondage (déviation, diamètre du puits, cimentation et
tubage).
- Boue de forage : les paramètres principaux Rm (résistivité), Rmf (filtrat de boue), Rme
(mud-cake), dm (densité de boue)…
- Vitesse d’enregistrement.
- Pression.
- Invasion…
La connaissance des ces paramètres nous facilite l’interprétation des résultats des
diagraphies et nous permet de juger de l’efficacité et de la qualité des diagraphies.
Le diamètre de sondage peut varier suivant une suite de formations traversées par le puits ;
en général, il s’accroit en face des couches argileuses et diminue en face des formations
perméables ou des argiles gonflantes. Près des formations dures et compactes, le diamètre
de sondage garde sa valeur initiale, égale au diamètre du trépan. Avec l’augmentation de
diamètre, le signal à enregistrer s’affaiblit dû à l’augmentation de l’influence de sondage,
l’absorption par la boue…
Boue de forage :
La boue de forage peut jouer un rôle positif ou négatif, c’est soit un agent qui transmet les
signaux de l’appareil vers la formation et de la formation vers la sonde, soit un agent
parasite qui absorbe les signaux utiles et parfois rend difficile l’enregistrement. La boue de
forage se caractérise par ses paramètres que les opérateurs de diagraphie doivent signaler
(densité, viscosité, pouvoir de filtration, résistivité, radioactivité, composition…).
Il existe des abaques de corrections pour corriger les mesures des effets de la boue de
forage.
En appliquant la sonde contre la paroi, on augmente l’épaisseur radiale étudiée des roches
de formation et ainsi on peut dépasser la zone envahie et diminuer son influence.
Pour la boue ordinaire, le rayon de la zone envahie et lavée varie avec la porosité des
formations. Dans les limites de notre région, les principaux réservoirs constitués de grés ont
une porosité moyenne de 10 à 20% et une perméabilité de 50 à 200 md, pour ce cas le
diamètre de la zone envahie varie de 40 cm à 1m.
D’une façon générale et pour les formations dont la perméabilité est supérieure à la
perméabilité critique (1 < Kcri < 5 md), le rayon de la zone lavée et envahie s’accroit avec la
diminution de la porosité de la formation.
Pour les formations poreuses, la profondeur d’invasion du filtrat sera faible, tandis que pour
les réservoirs peu poreux le rayon d’invasion du filtrat peut atteindre quelques mètres.
Pour les formations perméables, le volume du filtrat qui pénètre dans les roches se
détermine par la nature de la boue et la puissance de la pompe. Puisque le temps de la
circulation de boue est très grand, la perméabilité des formations ne joue presque aucun
rôle. Le filtrat pénètre presque dans les formations perméables. Dans ce cas, plus la porosité
est grande, moindre est le volume des formations contaminées par le filtrat.
En utilisant la boue à huile, on peut décroître l’influence de la zone envahie parce que la
boue à huile dégage une quantité de filtrat négligeable. De même pour le mud-cake (dépôt
de boue), sa formation en face des réservoirs est négligeable.
Température :
Dans certaines régions, la température au fond du puits atteint 100 à 150 °C et plus.
L’interprétation quantitative des diagraphies exige de tenir compte de l’augmentation de la
température avec la profondeur et lors des calculs on doit introduire des corrections dues à
la température (à l’aide des abaques appropriés).
Influence de pression :
Il est évident que lors du forage, la pression hydrostatique à l’intérieur du puits doit dépasser
celle des formations.
Ainsi les appareils de diagraphies sont soumis à une pression relativement grande et l’une
des exigences de ces appareils est de pouvoir supporter la pression à l’intérieur du sondage.
C’est pourquoi le montage électrique des sondes se trouve dans une gaine protectrice
d’acier.
Toutes les diagraphies s’effectuent dans les puits remplis de boue (sauf les cas de forages
par gaz).
Les compagnies de services indiquent pour chaque outil les conditions limites d’utilisation
(T° et pression).
L’efficacité des diagraphies dans les puits non tubés est meilleure que dans un puits cimenté
et tubé. Ce tubage et cette cimentation joue le rôle d’écran entre la sonde et la formation.
Dans les puits tubés, les diagraphies électriques ne sont pas effectuées.
On applique dans ces cas, les diagraphies nucléaires. Cependant même pour ces diagraphies
nucléaires, l’efficacité est meilleure dans des puits ouvert (non tubés).
L’épaisseur du ciment derrière le tubage peut varier ce qui aboutit à une influence différente
de ce facteur aux différents niveaux du puits. Pour pouvoir tenir compte de ces facteurs, on
doit connaître l’épaisseur des tubes et du ciment dans l’espace annulaire du puits de
sondage.
Vitesse d’enregistrement :
Cette période appelée constante de temps est ajustée en fonction du taux de comptage et la
vitesse d’enregistrement est réglée de telle sorte que son produit par la constante de temps
corresponde à 1 pied (0.3 m).
Ainsi la vitesse sera d’autant plus lente que la constante de temps sera élevée.
La vitesse d’enregistrement dépend également des caractéristiques des appareils (inertie
des galvanomètres…).
Ainsi avant de passer aux moyens mis en œuvre, il est important de signaler qu’actuellement
lors de la conception d’un appareil diagraphique, l’un des objectifs principaux est de
minimiser l’effet des facteurs que nous avons cités ci-dessus.
L’appareillage moderne est beaucoup moins sensible à ces effets que les anciens
instruments.
Dans les techniques diagraphiques nous citerons pour chaque diagraphie les facteurs
essentiels influents sur son enregistrement.
3. Mise en œuvre :
Camion :
La coupe du camion laboratoire (voir schéma) montre les différents équipements qu’il
contient et leur place :
- Le treuil principal (E) sur lequel peuvent s’enrouler plusieurs kilomètres de câble
(8000 m) avec une capacité de traction de plusieurs tonnes.
- Un treuil auxiliaire (G).
- Le pupitre de commende du treuil (C).
- Les appareils électroniques ou panneaux de surface (panels) (A) permettent de
controler sonde et cartouches, de calculer les paramètres physiques des roches
traversées à partir des signaux de base transmis le long du câble et de transmettre
ces informations aux appareils d’enregistrement.
- Les appareils d’enregistrements : enregistreur photographique (B), enregistreur sur
bande magnétique (J).
- Un dispositif de mesure des profondeurs (F).
- Un générateur de courant (H).
- Une chambre noire pour le développement du diagramme enregistré sur film (D).
- Une tireuse sur papier.
Ces dernières années, un camion laboratoire plus performant équipé d’un ordinateur a été
mis sur le marché par les compagnies de services. Il contrôle l’acquisition des données et
permet des interprétations rapides sur chantier.
Câble :
Le câble est relié à l’aide d’un raccord-rapide à la bride constituée par une section de 25m
environ de câblage en matière souple isolante porteuse d’électrodes permettant des
combinaisons pouvant servir à l’envoi ou à la mesure des courants.
La bride supporte une tête de raccord qui permet la connexion mécanique et électrique avec
la sonde.
Poisson :
C’est une masselotte en plomb reliée au camion par un conducteur, qui sert de prise de
terre.
Sonde :
Instrument qu’on descend dans les sondages. Les sondes sont plus au moins complexes.
Elles sont en général surmontées d’une cartouche électrique dont le rôle est d’alimenter le
système émetteur, de contrôler son fonctionnement, d’alimenter le système récepteur et de
transmettre en surface par le câble.
La sonde-cartouche se termine par une sorte de tête-raccord qui permet la connexion
mécanique et électrique avec la bride.
Contrôle – Calibrations :
Pour exécuter les diagraphies dans de bonnes conditions et pour éviter toute complication
des opérations, il est nécessaire de préparer le puits :
- Lavage du puits par circulation de la boue pendant 2 à 10h pour éviter la formation
de bouchons.
- Nettoyage du puits à l’aide du catcher pour éliminer tous déblais en suspension dans
la boue.
- Stabilisation de la température de fond…
Les diverses opérations nous permettent d’avoir une boue homogène et facilitent le
déroulement de l’enregistrement des diagraphies.
L’efficacité des diagraphies dépend aussi d’un nombre de consignes que doit respecter
l’opérateur lors de l’exécution des digraphies, les principales sont les suivantes :
- Collecter les informations : document de chantier, diagraphies antérieures,
caractéristique su fluide de forage…
- La séquence des enregistrements souhaitée.
- Vérification des calibrations, des en-têtes, des films, des échelles d’enregistrement…
- Contrôle de la qualité de l’enregistrement.
Il est important de signaler que de nos jours, les enregistrements sont effectués à l’aide des
C.S.U (Cyber Service Unit). Ces unités présentent beaucoup d’avantages :
- Enregistrement sur bande.
- Possibilité d’interprétation Quick Look.
- Visualisation de l’enregistrement sur écran permettant ainsi la reprise de
l’enregistrement en cas d’apparition de problèmes liés aux conditions du forage.
Méthodes diagraphiques
L’utilisation des diagraphies est très utile dans l’industrie pétrolière. Leur domaine
d’intervention peut être divisé en quatre grandes parties.
Elles permettent d’améliorer l’efficacité et l’étude géologique, d’effectuer les mesures
géophysiques nécessaires au contrôle du sondage au cours du forage.
Il est admis généralement d’y introduire les travaux de perforation des tubages, des
prélèvements d’échantillons et des tests.
Enfin les diagraphies trouvent leur utilité également pendant l’exploitation d’un gisement.
Diagraphie :
- Etude de la coupe géologique.
- Etude de la géométrie du puits.
- Perforation des tubes, des torpillages, prélèvement d’échantillons.
- Diagraphies de production.
Nous pouvons également noter le deuxième problème et les méthodes utilisées pour son
étude.
Dans le présent paragraphe, nous présenterons les différentes méthodes utilisées en Algérie
en général.
Dans cette description nous soulignerons principalement le principe physique, les facteurs
influents, l’application et le principe d’interprétation pour chaque diagraphie. Nous avons
tenu à effectuer cette présentation (groupement par catégorie) pour avoir une vue
d’ensemble avec le maximum d’information sur les diagraphies.
Polarisation spontanée (P.S.)
Principe physique :
La digraphie du P.S. mesure le long d’un trou le champ électrique naturel d’origine diverse
mais ce sont les processus de diffusion et de filtration qui jouent le rôle le plus important :
- La filtration de la boue dans les formations poreuses et perméable potentiel de
filtration électrocinétique.
- La diffusion des ions entre la boue et l’eau de formation.
- Composition de la roche :
Minéraux majeurs de la matrice.
Argiles (laminées, dispersées, structurales).
Les fluides : ce qui influe sur la déflexion du P.S. c’est le contraste de salinité.
- Texture de la roche.
- Température : l’influence intervient par le truchement du facteur.
- Pression.
- Milieu de dépôts, évolution séquentielle (épaisseur des couches).
Applications :
De l’étude des facteurs géologiques influençant la mesure, il découle que la courbe du P.S.
va être utilisée pour :
Principe d’interprétation :
Sur les logs de diagraphies de PS, les déflexions négatives correspondent aux formations
sableuses et carbonatées perméables et les déflexions positives aux formations argileuses.
La forme des courbes de la PS est en général symétrique à la courbe (le maximum de la
déflexion en face du milieu de la couche).
Pour interpréter efficacement le PS, nous devons introduire certaines corrections, les
principales sont :
- On observe une réduction due à la grande résistivité des couches et l’épaisseur faible
des formations, exprimée par le coefficient
= PS / PSS = 1
PSS : PS Statique, PS en face des formations peu résistantes, non argileuses et dont
l’épaisseur est supérieure à 5d (diamètre du sondage).
- Détermination de l’argilosité :
Il existe des abaques qui nous permettent de trouver ces valeurs et qui tiennent
compte de tous les facteurs.
Dans ce paragraphe, nous verrons les dispositifs les plus fréquents utilisés, à savoir les
macrodispositifs focalisés DLL DIL AIT et microdispositifs focalisés et non focalisés ML MLL
MSFL.
A. Macrodisposotifs :
C’est pour éviter ces inconvénients que ce genre de mesure se fait de plus en plus rare au
profit d’outils qui focalisent le courant suivant des directions déterminées.
Laterolog :
Principe :
Il consiste à obliger le courant à pénétrer dans la formation suivant un fin pinceau de lignes
de forces parallèles en envoyant de part et d’autre un courant de focalisation à l’aide
d’électrodes de garde.
Ce type d’outil donne des réponses beaucoup moins influencées par la colonne de boue ou
les épontes que les normales et latérales, car le courant est confiné dans une tranche de
terrain de faible épaisseur perpendiculaire à l’axe de sondage. Il en résulte une mesure plus
significative.
LL3 :
Comporte une petite électrode centrale d’envoi de courant A 0 et deux longues électrodes de
garde court-circuitées entre elles A1 et A1’.
On mesure le potentiel de A1 et A1’ et on envoie par A1 A1’ un courant Ig tel que Vg soit égal à
un potentiel de référence VR.
LL7 :
Cette sonde comprend une électrode central d’envoi de courant A 0 et trois paires
d’électrodes de focalisation M1 M2, M1’ M2’ et A1 A1’ placées symétriquement par rapport à
A0 et respectivement court-circuitées entre elles.
On envoie par A0 un courant d’intensité constante I0 et par A1 et A1’ un courant variable Ia tel
que la différence de potentiel entre les paires d’électrodes M 1 M1’ et M2 M2’ soit
pratiquement nulle créant ainsi deux écrans électriques perpendiculaires à la sonde entre A 0
et A1 d’une part et A0 et A1’ d’autre part.
De ce fait, LL7 sera un outil mieux adapté aux formations résistantes que LL 3.
Lorsqu’elle est employée pour une investigation profonde (LL d, Deep Laterolog), les retours
se font en surface, la profondeur d’investigation est plus grande que celle du LL 7 et donne Rt.
Lorsqu’elle est employée pour une investigation courte (LL s, Shallow Laterolog), le retour du
courant émis par A1 et A1’ se fait sur A2 et A2’, ce qui limite la focalisation donc la profondeur
d’investigation. On obtient dans ce cas une valeur de R xo.
Le pouvoir résolvant vertical du laterolog est assez puissant. Les formations d’épaisseur
supérieure à 80cm peuvent être déterminé nettement sur les logs si le diamètre du puits est
inférieur à 40cm, la détermination de la résistivité n’exige pas la correction de l’influence du
diamètre et de la boue de forage.
Dans ces cas on peut prendre les lectures de résistivités vraies directement des logs.
Cependant, il existe des abaques de correction sur le diamètre du sondage, l’épaisseur des
formations ...
IL (induction):
Principe :
Dans son principe, la sonde à induction comprend essentiellement une bobine émettrice de
champ électromagnétique sinusoïdal et une bobine réceptrice.
En plus des deux bobines principales, la sonde possède des bobines de focalisation pour
améliorer la réponse et en confirmer l’investigation à une zone donnée.
Le champ électromagnétique induit dans le terrain des courants qui circulent en anneaux
coaxiaux à la sonde. Ceux-ci induisent à leur tour un signal dans la bobine réceptrice.
Le signal est proportionnel à la conductivité du sol, donc inversement proportionnel à la
résistivité.
Principe d’interprétation :
Il existe différentes abaques qui nous permettent d’introduire les corrections pour éliminer
l’influence des facteurs parasites déjà cités (effets de trou, bancs minces, influence de la
boue...).
C’est la nouvelle sonde à induction qui fonctionne dans la boue à base d’huile non
conductrice.
Elle comprend huit dispositifs à induction mutuellement équilibrés avec des espacements
allant de quelques pouces à plusieurs pieds.
Un seul émetteur opère simultanément à trois fréquences (25, 50,100 Hz) et six autres
dispositifs utilisent les autres paires de fréquences pour produire un ensemble de cinq logs
de résistivité à des profondeurs d’investigation de 10, 20, 30, 60, 90 pouces, et cela à partir
du centre du sondage.
Un traitement adéquat, effectué lors de l’enregistrement des logs, élimine toute influence
des caves et des épontes
La sonde AIT donne une image de résistivité de la formation qui traduit la stratigraphie, la
teneur en hydrocarbures et les caractéristiques d’invasion.
B. Microdispositifs :
ML :
Principe :
Sur la face extérieure d’un patin de caoutchouc appliqué contre la paroi par un ressort, sont
disposées en ligne trois électrodes espacées chacune d’un pouce (2.5 cm).
Elles sont associées pour constituer une micronormale (2 et une micro inverse 1x1).
Le rayon d’investigation d’une microsonde latérale est plus petit que celui d’une
micronormale.
- L’influence de la colonne de boue est nulle si le patin est bien appliqué contre la
paroi.
- Du fait de la faible profondeur d’investigation, dans les cas des zones poreuses et
perméables, l’influence du mud-cake n’est pas négligeable, surtout si son épaisseur
est faible.
Principe d’interprétation :
b. Microdispositifs focalisés :
MLL :
Principe :
Il est tout à fait comparable à celui du latérolog7 sur un patin de caoutchouc maintenu
appliqué contre la paroi du trou par un ressort : une électrode centrale d’envoi A0 et trois
électrodes circulaires concentriques.
Par l’électrode externe A1, on envoie un courant I1 tel que le potentiel de l’électrode M1 soit
égal à un potentiel référence V0, et par l’électrode A0, on envoie un courant d’intensité I0
variable mais tel que la différence de potentiel entre M 1 et M2 soit nulle. On mesure le
courant I0 dont le retour se fait par une électrode de bride.
Le rayon d’investigation est faible (8 à 10 cm), ce qui fait que l’invasion est suffisante, la zone
vierge n’a aucune influence sur la lecture.
L’espacement est de l’ordre de 1,7.
- L’influence de la colonne de boue : nulle, si le patin est bien appliqué contre la paroi.
- Si l’épaisseur du mud-cake est élevée, son influence ne peut pas être négligeable.
- Influence des épontes : négligeable dés que l’épaisseur du banc est supérieure à
l’espacement.
- Influence de la zone vierge : négligeable si l’invasion est suffisante.
Si l’invasion est nulle on aura R t.
Principe d’interprétation :
La mesure du microlatérolog est en général beaucoup plus proche de R xo que de Rt dans les
formations poreuses perméables envahies.
MSFL :
C’est un dispositif de DFL à espacement plus réduit monté sur patin, présentant deux
avantages sur les autres microdispositifs :
- Il peut être combiné avec le simultaneous dual latérolog, ce qui permet de gagner un
temps d’enregistrement.
- Il donne une valeur proche de Rxo même avec un mud-cake épais et une invasion
faible.
Sa profondeur d’investigation est intermédiaire entre celle du MLL et PL.
Avant de voir les applications de la mesure de la résistivité, voyons les facteurs géologiques
fondamentaux qui d’une façon générale influencent à des degrés divers la mesure de
résistivité.
- Température.
- Milieu de dépôt et évolution séquentielle : ces deux facteurs vont intervenir d’une
part sur l’épaisseur des couches d’autre part sur la nature des séries encaissantes
(donc des épontes) et vont de ce fait contrôler l’anisotropie macroscopique.
D. Applications :
- F peut être déterminé à partir d’un sonique, d’une densité ou d’une combinaison
neutron – densité.
A. Radioactivité naturelle :
Principe :
La réponse de l’outil est fonction de la concentration en poids du minéral radioactif dans les
formations, mais aussi de la densité de cette formation.
Il en découle que deux formation ayant le même pourcentage du même matériel radioactif
par unité de volume constant mais ayant deux masses spécifiques globales différentes
présenteront des niveaux de radioactivité différents. La plus légère apparaîtra comme la plus
radioactive.
Ceci est lié au fait que l’absorption des rayons par la formation elle-même est d’autant plus
élevée que la densité de cette dernière est plus forte.
Il est nécessaire de noter que les trois éléments radioactifs fondamentaux des roches
sédimentaires sont le Potassium (K), le Thorium (Th) et l’Uranium (U).
Mis à part les sels potassiques, les argiles constituent les roches radioactives les plus
fréquentes.
C’est pourquoi, très souvent, on admet en première approximation que la radioactivité
d’une formation traduit son argilosité, et on admet alors que la relation suivante permet de
calculer le pourcentage d’argile.
Le point de mesure est pris au milieu du détecteur.
Applications :
Principe :
L’examen du spectre d’énergie du rayonnement de ces éléments fait apparaître que certains
sont caractéristiques par leurs énergies (40K 1,46 MeV, 232Th 2,62 MeV, 238U 1,76 MeV).
Facteurs parasites :
Interprétation :
On peut pour chaque fenêtre établir une relation entre le taux de comptage et le
pourcentage des radioéléments U, Th et K. Cette relation générale s’écrit :
Fi = Ai CTh + Bi CU + Ci CK
Avec :
Fi : taux de comptage dans la fenêtre.
Ai, Bi et Ci : coefficients de calibration de l’outil pour Th, U et K dans la fenêtre i.
CTh, CU et CK : concentration en Th, U et K dans la roche.
A partir des relations établies pour chaque fenêtre d’énergie, on calcul la concentration de
chacun des éléments directement dans les appareils de surface (panels) et les résultats sont
reproduits en fonction de la profondeur.
Application :
B. Radioactivité provoquée :
a. Diagraphies de densité :
FDC :
Principe :
On soumet la formation à un rayonnement émis par une source spéciale (Co60 ou Cs137).
Les rayons sont des particules sans masse, se propageant à la vitesse de la lumière. Ces
photons incidents entrent en collision avec la matière et trois types d’interaction peuvent
se produire suivant l’énergie du photon incident :
Les détecteurs les plus couramment utilisés sont les compteurs à scintillations réglés pour
détecter les rayons au dessus d’un certain seuil d’énergie.
Quant aux outils, les premiers possédaient un seul détecteur appliqué contre la paroi par un
ressort, la mesure était influencée par le mud-cake en fonction de sa nature, de sa densité
propre et de son épaisseur. Des abaques permettaient cette correction.
Pour éliminer cet effet, les compagnies de service proposent maintenant des outils
compensés, à deux détecteurs. Les corrections y sont faites.
Le rayon d’investigation de cet outil est d’autant plus faible que la densité de la roche est
élevée. Dans les milieux perméables et poreux, l’outil voit donc dans la zone lavée.
Facteurs influençant la mesure :
Mais une interprétation correcte impose de tenir compte de l’influence du rapport Z/A.
Il existe également les facteurs parasites qui affectent la mesure et l’allure de la courbe et
pour lesquelles, nous introduisons des corrections à l’aide d’abaques, ce sont
principalement :
- Constante de temps, vitesse d’enregistrement, temps mort et l’épaisseur des bancs.
- Trou de sonde.
- Diamètre de trou.
- Nature du fluide de forage.
- Présence du mud-cake.
- Présence d’un tubage.
- Invasion.
Interprétation :
La densité globale d’une formation est rigoureusement égale à la somme des produits des
densités respectives de chacune de ses constituants par leur pourcentage volumique dans la
formation ; ce qui s’écrit, pour une formation poreuse :
ρb = .ρf + (1-).ρma
De cette équation on déduit :
- = (ρma – ρb) / (ρma – ρmf)
Elle permet également de détecter les zones à gaz et à calculer la porosité dans les
formations argileuses et les formations à gaz.
LDT :
Cette mesure est réalisée à l’aide d’un outil récent appartenant à ce qu’on appelle la
deuxième génération des diagraphies de densité. C’est en effet fondamentalement un outil
de mesure de la densité auquel on a adjoint un dispositif de mesure de la section efficace
photoélectrique. Cet outil tend à remplacer le FDC.
Applications :
Les paramètres mesurés par cet outil (ρb et Pe) permettent une détermination directe de la
lithologie de manière pratiquement indépendante de la porosité et de la nature des fluides
emplissant les pores.
L’enregistrement simultané du Gamma Ray et de l’index d’hydrogène nous permet par
ailleurs la détection des zones à gaz, l’estimation de l’argilosité et le calcul de la porosité.
On distingue plusieurs méthodes basées sur la réaction du flux des neutrons sur les éléments
des roches :
- Diagraphie des neutron – neutron épithermiques.
- Diagraphie des neutron – neutron thermiques.
- Diagraphie des neutron – Gamma.
Les sources les plus utilisées sont constituées de plusieurs éléments radioactifs : Be
(Béryllium), Ra (Radium), Pu (Plutonium). La source BePu (Béryllium Plutonium) est la plus
utilisée.
Le mouvement des rayons ne dépend que des collisions avec les atomes du milieu, car ils
ne portent pas de charges électriques. Au résultat des collisions avec les atomes, des
neutrons apparaissent. Nous avons trois états de neutrons.
Autours de la source, nous avons des neutrons très rapides. Après les collisions leur énergie
diminue, ils deviennent des neutrons lents. Au fur et à mesure que les neutrons viennent
frapper le noyau, ils deviennent des neutrons thermiques. Les atomes capturent ces
neutrons et donnent naissance aux rayons .
L’énergie des neutrons rapides est égale à 10 – 13 MeV et leur vitesse est de 3.108 m/s, ils
ralentissent et leur énergie devient égale à environ 100 keV. Ensuite ils deviennent des
neutrons lent épithermiques d’énergie de 10 – 20 keV et enfin lorsqu’ils sont des neutrons
thermiques leur énergie est à 0,1 eV et leur vitesse est de 2200 m/s.
Le ralentissement des neutrons s’explique par la perte d’énergie qui dépend de la masse des
atomes.
L’atome d’hydrogène possède à peu près la même masse que les neutrons, ce qui entraîne
une grande perte d’énergie après collision.
On trouve de l’hydrogène dans les milieux poreux, donc dans ces milieux il a une grande
absorption des neutrons thermique par les atomes d’hydrogène.
Les principaux outils utilisés sont le GNT mesurant les neutrons thermiques et les
rayonnements de capture, le SNP mesurant les neutrons épithermiques et le CNL (le plus
utilisé) qui enregistre les neutrons thermiques.
Ce dernier comprend deux détecteurs afin de diminuer les effets du trou. Le rapport des
taux de comptage des deux détecteurs est directement traduit en indice d’hydrogène –
neutron (porosité neutron N).
Facteurs parasites :
Facteurs géologiques :
Applications :
Suite au phénomène de bombardement de la formation par les neutrons, les collisions entre
ces neutrons et les atomes constituant la formation ralentissent leur vitesse, ainsi, on
obtient les neutrons épithermiques (100 keV, 2200 m/s) dans un premier temps. Les
collisions se poursuivent, l’énergie diminue et ces neutrons deviennent des neutrons
thermiques (0,1 eV, 2200 m/s). Le ralentissement de ces neutrons est particulièrement
important lorsque la collision se fait avec l’hydrogène.
Au final, le neutron de faible énergie est capté par un atome, il donne naissance à un
rayonnement et un dégagement d’énergie ( capture).
Généralités :
Les diagraphies soniques sont basées sur les propriétés électriques des roches.
On mesure la vitesse de propagation des ondes élastiques.
On utilise les sources extérieures pour créer ces ondes qui se propagent dans les différentes
directions.
On distingue deux types d’ondes :
- Longitudinales : déplacement des particules le long de la propagation
- Transversales : déplacement perpendiculaire à la propagation
La grandeur qui caractérise ces ondes est la vitesse des mouvements qui dépend des
paramètres fondamentaux de l’élasticité.
E= Kg/mm2
F: force
S: section
L: longueur
dL : allongement
: contraction latérale
l : dimension transversale
: dilatation longitudinale
L : dimension longitudinale
Les vitesses des ondes diffèrent selon les milieux et peuvent ainsi nous informer sur les
formations de la coupe.
Principe :
A l’aide d’un générateur à magnétostriction excité depuis la surface par envoi d’une
impulsion électrique, on émet un train d’ondes dont la fréquence moyenne est de l’ordre de
20 à 40 kHz. Cette émission de très courte durée (moins de 1ms) est répétée plusieurs fois
par seconde (10 à 60 fois selon le type d’outil).
Le train d’ondes émis se propage dans tout l’espace à partir du générateur E1 suivant des
fronts d’ondes sphériques, traverse la colonne de boue et atteint la paroi du trou en des
temps et sous des angles d’incidence croissants.
On peut soit mesurer le temps Tr1 (ou Tr2) mis par la surface d’ondes pour arriver au
récepteur R1 (ou R2), c’est alors le principe de la mesure de la vitesse du son avec un
récepteur ; soit mesurer le temps Δt s’écoulant entre l’arrivée de l’onde au premier
récepteur et son arrivée au second, et c’est alors le principe de la mesure de la vitesse du
son avec deux récepteurs.
L’outil sonique BHC (Bore Hole Compensated) mesure le temps de propagation d’ondes
acoustiques compressionnelles dans la formation. C’est un outil à deux émetteurs l’un en
haut, l’autre en bas et quatre récepteurs couplés deux par deux avec chaque émetteur.
On envoie donc le signal alternativement par l’émetteur du haut E1 et celui du bas E2 et l’on
enregistre alternativement par les couples R 1R1’ et R2R2’.
On fait la moyenne des deux mesures. C’est cette moyenne qui est enregistrée.
Δt = (Δt1 + Δt2) / 2
Facteurs influents :
- Matrice.
- Porosité : fluide (eau – huile – gaz) ou variation de la vitesse pour des salinités
différentes des eaux.
- Températures – pression.
- Texture.
Facteurs parasites :
Interprétation :
Si l’on se réfère aux facteurs influençant la mesure, on conçoit que la vitesse du son puisse
être utilisée comme moyen d’approcher la lithologie et la porosité.
Pour une lithologie donnée, la zone de lecture correspondante (la plupart du temps) à la
zone envahie par le filtrat, la vitesse du son (ou le temps de parcours Δt) est une fonction de
la porosité.
Dans les formations saturées, on introduit des corrections des fluides : = lu . K
Gaz : K = 0,7
Huile : K = 0,8 à 0,9
Eau : K = 1
Applications :
Au cours du forage, il s’avère nécessaire d’exécuter toute une série d’opérations de contrôle.
Le contrôle de l’état des forages et des travaux réalisés constitue une partie importante de
l’étude géophysique des sondages.
On regroupe dans cette partie toutes les diagraphies permettant l’étude et les conditions du
puits.
Le BGT est un dispositif à quatre bras permettant d’obtenir deux mesures de diamètreur
indépendantes, déterminées dans des plans perpendiculaires.
Les bras peuvent s’ouvrir de 4 à 30 ou 40 pouces, selon le diamètre maximum escompté. Ces
diamètres ont une bonne résolution verticale du fait de la très faible surface de contact
entre les bras et la paroi du puits.
Un intégrateur de volume placé en surface calcule le volume du sondage d’après les deux
lectures des diamètres, en supposant que le sondage a une forme elliptique. Le volume est
enregistré sur la diagraphie sous forme d’une série d’impulsions : le volume du sondage
entre deux petites impulsions consécutives est de 0,1 m 3 ; il est de 1 m3 entre deux grandes
impulsions consécutives.
Le BGT fournit aussi une mesure continue de la déviation du trou, de l’azimut de la déviation
et de l’orientation des diamétreurs par rapport au nord magnétique.
L’outil peut être ouvert ou fermé à volonté, et peut être combiné avec un Gamma Ray pour
les corrélations. Toutes les informations peuvent être enregistrées sur bande magnétique
pour traitement sur ordinateur afin d’obtenir un profil de sondage, de calculer la profondeur
réelle et de remettre en profondeur réelle toutes les autres diagraphies enregistrées dans le
puits.
Il dépend aussi de la texture et de la structure qui vont conditionner d’une part la porosité et
la perméabilité donc la possibilité de développement des phénomènes d’invasion avec dépôt
de mud-cake sur la paroi du trou, conduisant à un rétrécissement du diamètre, d’autre part,
le litage, la schistosité et l’effritement, et par la possibilité d’une microfissuration provoquée
par l’outil et les effets de voûte, argiles consolidés calcaires en plaquettes, ou d’une
fracturation en liaison avec les phénomènes tectoniques.
Applications :
Elle est définie par la mesure de l’atténuation de l’amplitude d’une onde acoustique. Dans
son exploitation comme log de cimentation, on mesure généralement l’amplitude de la
première arrivée de l’onde de compression au récepteur.
Ces arrivées ont une fréquence de l’ordre de 20 à 25 KHz. L’amplitude de la première arrivée
par le tubage peut varier d’une part suivant l’outil, et d’autre part suivant les conditions de
cimentation (nature du ciment, pourcentage de la circonférence du tubage adhérant
correctement à la formation).
Aussi, l’amplitude est minimale (donc l’atténuation maximale) quand l’outil est en face d’une
zone où le tubage est pris dans un anneau régulier de ciment suffisamment épais (1 au
moins). Elle est maximale quand le tubage est libre.
La mesure de l’amplitude est réalisée à l’aide d’une fenêtre électronique qu’on ouvre
pendant un temps très court, et qui mesure la valeur maximale atteinte.
L’interprétation du CBL consiste à déterminer l’indice de liaison qui est défini comme le
rapport de l’atténuation dans la zone d’intérêt à l’atténuation maximale déterminée au droit
d’une section bien cimentée. Un indice de liaison de 1 indique donc une liaison tubage –
ciment – formation parfaite. Un indice inférieur à 1 indique une liaison imparfaite.
On sait que la température des formations augmente avec la profondeur et que dans des
conditions d’équilibre naturel, le taux d’augmentation est appelé gradient géothermique. Il
varie suivant le lieu et la conductibilité thermique des formations.
Mais l’équilibre thermique est perturbé, à proximité du trou, par la circulation de la boue.
Applications :
En trou ouvert :
- Permet de préciser le régime géothermique.
- Les variations de températures peuvent définir des unités lithologiques.
- Localisation des pertes de circulation ou au contraire venue de fluides, se traduisant
par un refroidissement.
- Détermination de Rw en combinaison avec la concentration en NaCl.
En trou tubé :
- Détermination de la hauteur du ciment derrière le tubage et des zones possibles de
« chauneling ».