HIST GEO EC 3ieme 1
HIST GEO EC 3ieme 1
HIST GEO EC 3ieme 1
Édition 2015
PROGRAMME HISTOIRE.
Compétence (s) de niveau : Analyser de manière critique les principaux
aspects de l’époque contemporaine.
PREMIERE PARTIE :
LA DEUXIEME REVOLUTION INDUSTRIELLE ET SES CONSEQUENCES
Leçon 1 : Les découvertes scientifiques et les mutations économiques 2H
Leçon 2 : Le développement du capitalisme et les mutations sociales 2H
Leçon 3 : Les doctrines sociales : syndicalisme et socialisme 2H
Leçon 4 A.C. Exercices à la dissertation historique 2H
DEUXIEME PARTIE :
L’IMPERIALISME EN AFRIQUE
Leçon 5 : Les missions et les explorations 2H
Leçon 6 : Les rivalités coloniales : le Congrès de Berlin et ses conséquences 2H
Leçon 7 : Les résistances : formes, exemples, bilan 2H
Leçon 8 : Les systèmes coloniaux (exemples français et britannique) 2H
Leçon 9 A.C : Réalisation de dossiers sur la résistance locale par les élèves 2H
TROISIEME PARTIE :
L’IMPERIALISME DANS LE RESTE DU MONDE
Leçon 10 : L’impérialisme japonais 2H
Leçon 11 : L’impérialisme européen en Asie (y compris l’impérialisme russe) 2H
Leçon 12 : L’impérialisme américain 2H
QUATRIEME PARTIE :
CONFLITS ET REVOLUTIONS AU XXème SIECLE
Leçon 13 : Les révolutions chinoises de Sun Wen à Mao Zedong 2H
Leçon 14 : La première guerre mondiale : causes et conséquences (insister 2H
sur les conséquences en Afrique et au Sénégal)
Leçon 15 : La révolution russe et la consolidation du régime (1915 -1928) 2H
Leçon 16 : La crise des années 30 1H
Leçon 17 : La deuxième guerre mondiale : causes et conséquences 2H
(insister sur les conséquences en Afrique et au Sénégal)
Leçon 18 : Les relations Est-Ouest de 1945 aux années 90 2H
Leçon 19 Dossier sur les Tirailleurs Sénégalais dans les deux guerres 2H
A.C :
CINQUIEME PARTIE:
DECOLONISATION ET NAISSANCE DU TIERS-MONDE
Leçon 20 : Causes et formes de la décolonisation 2H
Leçon 21 : Le Sénégal : vie politique de 1944 à 1962 3H
Leçon 22 : Bandoeng et l’émergence du tiers-monde 2H
La deuxième révolution industrielle et ses conséquences
A. EN PHYSIQUE
Le Français CARNOT découvre que la chaleur est une forme d’énergie
FRESNEL ET FOUCAULD démontrent que la lumière est un phénomène
vibratoire dont on peut mesurer l’intensité 300.000 Km/s ;
L’allemand HERTZ trouve la capacité de propagation des ondes
électromagnétiques ;
L’anglais MAXWELL découvre la nature ondulatoire de l’électricité ; Lorentz
définit l’électron. Ces travaux complétés par GALVANI permettent de montrer
que l’électricité se transmet par des ondes formées d’atomes ;
Le couple PIERRE et MARIE CURIE isolent le radium et le polonium permettant à
BECQUEREL d’élaborer une théorie de la relativité ;
Volta invente la pile électrique ;
ROENTGEN découvre les rayons X.
B. EN CHIMIE
C. EN BIOLOGIE
A. AU PLAN AGRICOLE
B. AU PLAN INDUSTRIEL
1) La Bourgeoisie
Les bourgeois détiennent les moyens de production ; ils sont riches et puissants et
contrôlent l’activité économique. Ils vivent dans les quartiers luxueux des villes et
influencent la vie politique, ils ont des distractions, des domestiques, ils sont bien
habillés et ont une bonne éducation….
On distingue :
La Haute Bourgeoisie formée par les directeurs de sociétés, les directeurs de
banques, les armateurs et les négociants ; elle possède la terre, la richesse et
le pouvoir ; Krupp et Thyssen en Allemagne, Schneider et Peugeot en France ;
La Moyenne Bourgeoisie classe intermédiaire formée surtout par les
intellectuels et les professions libérales (avocats, médecins, enseignants.) ;
La Petite Bourgeoisie classe la plus proche des masses populaires composées
par les petits commerçants les artisans et les fonctionnaires subalternes.
Dans les usines le commerce et les banques les ouvriers représentent l’immense
majorité des travailleurs ; ils ne disposent que de leur force de travail.
Selon Karl Marx ce sont les prolétaires. Ils sont très malheureux au 19e siècle. Ils sont
soumis à la loi de l’offre et de la demande, ils sont peu instruits, mal logés (ils vivent
dans des taudis affectés par les épidémies et dans l’insécurité), mal nourris et sont
sans qualification, ils travaillent beaucoup 15 h/ jour, ils n’ont aucun droit : ni de
grève, ni de réunion, ni d’association.
Ils vont alors se battre pour la satisfaction de leurs revendications : augmentation de
salaires, diminution des heures de travail, Allocation familiale, congés, assurance,
pension de retraite.
Face à leurs conditions de vie dégradante ; les ouvriers sont animés par un
sentiment de solidarité et de révolte qui va s’exprimer par la lutte des classes avec
la naissance de doctrines nouvelles.
« Pensez-vous qu’il ne faut pas de l’argent pour faire marcher une « boîte » comme celle-ci ? Eh
bien! Qui est-ce qui apportera cet argent à l’usine ? A côté du directeur, de la tête, il y a le
capitaliste qui aboule la forte somme. Le capital qui alimente tous les jours les usines d’outillages
perfectionnés, le capital sans qui rien n’est possible, qui nourrit l’ouvrier même! Ne représente-t-il
pas une force qui doit avoir sa part des bénéfices ? Voyons : j’ai un cheval ; vous venez me
demander de vous le prêter. Pourquoi voulez-vous que je vous le prête pour rien ? Je ne vous le
prêterai pas, voilà tout! De même, si vous supprimez au capital son intérêt, vous n’en trouverez
plus quand vous en aurez besoin »
Source : J. HURET, Entretien avec Eugène Schneider, Enquêtes sur la question sociale en Europe, 1887, tiré de
Histoire et Géographie, initiation économique 4e, coll. Knafou-Zanghellini Paris, Belin, 1992, P.112
En dépit des crises économiques, chefs d’entreprises, financiers, banquiers et gros commerçants
s’enrichissent considérablement en multipliant leurs investissements, en lançant de nouvelles
industries, en prêtant de l’argent à l’Etat, en spéculant à la bourse. Aux Rothschild vinrent
s’adjoindre de nouvelles dynasties de banquiers, le Rockefeller (Angleterre), les Krupp
(Allemagne), les Schneider (France). Ces parvenus de la fortune se mêlaient à la vieille
aristocratie décadente, acquérant par mariage les titres que la naissance leur avait refusés,
donnant de fastueuses réceptions, lançant la mode des villes d’eau et des stations balnéaires,
fréquentant des clubs mondains.
A mesure que grandit la bourgeoisie, le prolétariat se développe aussi, classe des ouvriers
modernes qui ne vivent qu’en trouvant du travail… Ces ouvriers, contraints de se vendre au jour
le jour, sont une marchandise un article exposés a toutes les vicissitudes de la concurrence, à
toutes les fluctuations du marché.
Le travail des prolétaires a perdu tout attrait avec le développement du machinisme et la
division du travail. Le travailleur devient un simple accessoire (…), le coût du travailleur se limite
à peu près à ce qu’il lui faut pour vivre et perpétuer sa descendance.
Source : Karl MARX, Le Manifeste du Parti Communiste, 1948
Le développement de l’industrie fait naître des besoins de financement aux formes plus souples.
Pour y répondre les gouvernements des grands pays industriels autorisent la formation de
sociétés anonymes par action. Le capital est divisé en actions et la responsabilité de chaque
actionnaire est limitée à son apport de départ. Les actions sont cotées dans les bourses des
valeurs les plus importantes sont à New York paris Berlin. L’action peut aussi servir de moyen de
paiement, ce qui favorise le mouvement de concentration. Enfin par l’émission de nouvelles
actions une entreprise peut augmenter son capital. C’est la grande Bretagne qui lance le
mouvement en1856, la France, l’Allemagne et les états unis suivent après.
Etienne Douglas, Figaro magazine ,1965
Les doctrines sociales sont des idées pour l’amélioration de la société. Les ouvriers
vont lutter pour de meilleures conditions de vie et de travail. Ils vont pour ce faire,
adhérer à des syndicats et à des partis politiques.
I. LE SYNDICALISME
Un syndicat est un regroupement de travailleurs d’un même secteur pour défendre
leurs intérêts moraux et matériels ; c’est un groupe socioprofessionnel visant
l’amélioration des conditions de vie et de travail de ses membres.
Au début de la révolution industrielle, les ouvriers n’avaient aucun droit. Pour
manifester leur mécontentement, ils détruisaient les machines (luddisme) ou
organisaient des révoltes armées(les canuts à Lyon) Les ouvriers refusant l’action
politique vont s’organiser pour résister collectivement face aux patrons. Ils vont
former des groupes de pression qui par la grève vont obliger le patronat à faire des
concessions. En France la CGT née en 1895 en France va déclencher une grève qui
sera matée dans le sang.En Angleterre les ouvriers créent dès 1840 des syndicats
appelés Trade qui vont fusionner pour donner naissance au Labour Party (parti
travailliste) .Au début du XXe siècle le mouvement syndical est partagé entre trois
courants :
Le Syndicalisme Réformiste : ce sont des syndicats de métiers ; on les
rencontre en Angleterre aux USA dans les pays scandinaves et en Allemagne.
Le syndicalisme réformiste est porté par les Trade unions Anglais ; ils préfèrent
négocier d’abord avec le patronat et la grève est le dernier recours.
Le Syndicalisme Révolutionnaire : on le rencontre en France, en Espagne et en
Italie. Ici l’action syndicale est violente et est caractérisée par des grèves, des
affrontements sanglants avec la police, Ils veulent la destruction du
capitalisme.
L’anarchisme : C’est un courant de rejet radical et souvent violent du
capitalisme et de toute forme d’autorité oppressive (état,
armée, police, justice, religion, famille, morale…) Il compte sur la grève
générale pour abattre l’état bourgeois. Il prône le terrorisme ce qui inspire le
développement d’attentats meurtriers dans toute l’Europe à la fin du XIXe
siècle.
La fête du 1er mai est consacrée aux travailleurs en souvenir des ouvriers qui sont
morts lors d’un affrontement sanglant avec les policiers aux Etats-Unis en mai 1886
faisant 6 morts pour la lutte pour la journée de 8 heures.
La lutte syndicale a permis aux ouvriers d’obtenir la satisfaction de leurs
revendications : augmentation des salaires, diminution des heures de travail qui
passent de 15h à 8h par jour, droit de grève, interdiction du travail des enfants de
moins de 13 ans, repos dominical, pension de retraite, assurance maladie.
II. LE SOCIALISME
C’est une doctrine sociale qui combat le capitalisme, il est né vers 1830. Le socialisme
dénonce l’injustice de la société industrielle et critique le capitalisme. Il faut donc supprimer
ou corriger les inégalités sociales en remplaçant la propriété privée par la collectivisation
des biens et une répartition équitable ainsi qu’une gestion planifiée. C’est une doctrine
politique opposée au capitalisme. Selon les penseurs socialistes ; les ouvriers ne peuvent
améliorer leur sort qu’en faisant de l’action politique en constituant des partis qui voteront
des lois qui leur sont favorables au parlement. On distingue plusieurs courants de pensées
socialistes.
A. Le Socialisme réformiste
C’est la première forme de syndicalisme apparue vers 1830. Le socialisme réformiste
dénonce l’injustice du capitalisme et préconise l’institution d’une société juste, égalitaire,
fraternelle et heureuse. Cependant les propositions de ses penseurs se sont révélées
idéalistes, irréalistes et inapplicables car il fallait compter sur la bonne volonté de l’état
contrôlé par la bourgeoisie ou sur la générosité des bourgeois ; d’où l’appellation de
socialisme utopique. . Il est animé par : Saint-Simon qui propose la création d’une société
de producteurs dirigée par des savants et des ingénieurs. Fourrier qui propose la création
de communautés (appelées phalanstères) ou les ouvriers bénéficieraient de meilleures
conditions de vie. Robert Owen qui demande aux ouvriers de créer des coopératives.
B. L’anarchisme
Elle rejette la dictature du prolétariat. Les anarchistes I doivent leurs idées à Proudhon ;
Bakounine ; Kropotkine. En France ils se séparent des socialistes en 1881. Leur influence est
grande dans toute l’Europe : France, Espagne, Russie, Italie.
C’est une théorie élaborée par Karl Marx et son ami Friedrich Engels contenue dans deux
livres célèbres : le « Capital » et le « Manifeste du Parti Communiste ». Selon Marx « la lutte
des classes est le moteur de l’histoire ». Il faut donc établir une dictature du prolétariat en
renversant l’état bourgeois. Ensuite le socialisme doit évoluer vers la société communiste.
Cependant l’union des ouvriers est indispensable pour parvenir à des résultats d’où le
célèbre slogan : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ».
Les socialistes ont participé à la lutte pour l’amélioration des conditions de vie des ouvriers
ils les ont aidés à avoir une législation du travail ; la première internationale sera fondée à
Londres en 1864, elle regroupe des syndicats et des partis politiques. La deuxième à Paris
Les doctrines sociales vont permettre d’élargir les libertés syndicales et politiques en Europe
au 19e siècle. La condition des ouvriers a ému les intellectuels et les hommes d’église Dans
leur lutte, les ouvriers ont acquis trois symboles : UNE FETE : le 1er mai, UN DRAPEAU : le
drapeau rouge ; UN HYMNE : l’internationale.
2) Le développement
C’est le corps du devoir. Pour développer un sujet on reprend les parties déjà
annoncées dans le plan tout en respectant la chronologie historique on répond
progressivement à la question du sujet partie par partie en constituant des paragraphes
(idées, argumentations, illustrations).
A la fin de chaque partie du développement, il est nécessaire de faire une conclusion
partielle et entre les différentes parties il y a lieu de faire une phrase de transition.
3) La conclusion
Il faut passer par 3 étapes :
- faire le bilan ou la synthèse des conclusions partielles ;
- donner une réponse globale à la question du sujet
- ouvrir une perspective
Jusqu’au milieu du XIXe siècle l’intérieur de l’Afrique était inconnue pour les Européens. Ces
derniers vont envoyer des éclaireurs afin de connaitre en profondeur le continent. C’est
dans ce cadre que se situe le rôle des missionnaires et des explorateurs.
Les Missions sont l’ensemble des moyens déployés sur le plan religieux pour convertir
les populations des régions ou elles sont absentes ou faiblement implantées. Elles
passent par la diffusion de l’évangile et l’assistance humanitaire des populations.
Les Européens vont donc trouver des prétextes d’ordre religieux pour justifier la
conquête. Selon eux, il faut envoyer des missionnaires pour « évangéliser » les
Africains, les « civiliser », les sortir de la « barbarie ». Il existe deux types de missions :
Les missions catholiques : elles sont installées au Sénégal et dans le golfe de Guinée.
Exemple : La Compagnie des pères mânes ou société de notre dame d’Afrique ;
Les Sœurs Saint Joseph de Cluny sont présentes au Sénégal dès 1820 ; Les Pères de
Saint-Esprit sont au Sénégal, au Togo, au Libéria et en Gambie.
Les missions protestantes installées au Libéria en Afrique Australe, à Madagascar
Exemple :La Church Missionary society en Sierra Léone ; la mission évangélique de
Bale, La London Missionary Society qui s’établit en Afrique du sud et à
Madagascar , Les Pères Blancs envoyés en Ouganda seront massacrés : ils seront les
premiers martyrs de la Foi Chrétienne.
Les missionnaires vont promouvoir l’alphabétisation ; l’enseignement et les métiers
utiles (tailleurs ; mâcons ; charpentiers). Le développement de l’enseignement
contribue à la formation d’une élite africaine instruite et militante qui réfute les idées
sur l’infériorité prétendue des noirs.
Selon les missionnaires seule une occupation européenne peut apporter des
remèdes aux deux maux dont souffre l’Afrique : misère et esclavage. Les
missionnaires ont joué un rôle politique direct dans l’émancipation de la femme, le
soutien à l’action coloniale, l’établissement de protectorats. Mais aussi leur brutalité
envers les noirs : ils se conduisaient en maitre temporel dictant leurs propres lois et
rendant leur justice, ce qui va pousser à la résistance contre l’action missionnaire
dans certaines régions d’Afrique. Les missionnaires ont préparé les populations
Africaines à la colonisation, ils ont construit des églises, des hôpitaux dans le but
d’endoctriner les populations, les aliéner à la culture occidentale ; ils développé des
idées nouvelles comme l’égalité, la tolérance, ils ont combattu les croyances
animistes en développant l’évangélisation.
I. LES CAUSES
Les positions européennes sont faibles en Afrique en 1870 : La France est présente
en Algérie au Sénégal dans le golfe de Guinée L’Angleterre en Afrique du sud, en
Sierra Léone, au Gold Coast, en Gambie, dans le haut Nil Le Portugal est présent en
Angola au Mozambique en Guinée L’Espagne à Fernando Po
La Turquie en Tunisie ; Lybie et Egypte
Les puissances européennes pour sauver leur industrie en crise vont chercher de
nouvelles sources d’approvisionnement en matières premières et de nouveaux
marchés pour écouler la surproduction Européenne. C’est ainsi que chaque
puissance cherche à mettre sous son autorité le maximum de territoire possible.
Avec l’explosion démographique ; les européens cherchent des colonies de
peuplement : il faut chercher des points d’appui hors d’Europe pour être reconnu
puissance mondiale. En Afrique centrale La rivalité la plus âpre oppose la France ;
la Belgique ; le Portugal et l’Allemagne :
Le Portugal présent sur les lieux depuis le XVIe siècle invoque ses droits historiques
pour prétendre à la souveraineté sur le littoral ; la Belgique a fait faire le relevé sur le
fleuve en 1876 ; la France avec Savorgnan de Brazza a signé un traité avec
Makoko ; l’Allemagne occupe plus de 1500km sur la côte orientale ; elle est
présente en Namibie ; au Togo et au Cameroun ce qui réduit considérablement les
chances d’expansion maritime des autres puissances européennes. Le litige porte
sur le Bassin du Congo : Léopold II roi des belges possède à titre privée le Congo où
il avait envoyé Stanley au même moment la France avait envoyé Savorgnan de
Brazza qui va signer un traité avec Makoko roi des Batéké. C’est pour éviter des
rivalités que le Chancelier Allemand Otto Von Bismarck va convoquer le Congrès
de Berlin.
La politique des « missions » multipliées finit par conduire (…) à des heurts entre impérialismes
rivaux. Français et agents de Léopold II prétendent également s’installer sur le littoral congolais,
tandis que le Portugal, soutenu par les Anglais, invoque ses « droits historiques » pour prétendre à
la souveraineté sur la côte au sud du parallèle 5° 12’ Sud. L’Allemagne, même tard venue dans
à la curée coloniale, (…) se décide à prendre des gages. Pressé par les sociétés commerciales
allemandes, poussé par des considérations électorales, soucieux de ne pas se présenter les
mains vides à la conférence internationale prévue pour l’automne 1884, le chancelier allemand
charge le docteur Nachtigal, géographe et explorateur, mais aussi président de la section
allemande de « l’Association internationale africaine », de prendre possession du littoral togolais
et camerounais : ce qu’il fit en quelques semaines, de juillet à septembre 1884.
Jean Suret–Canale, Afrique noire : Géographie, Civilisations, Histoire, Paris, éditions sociales, 1973.
Voulant régler dans un esprit de bonne entente mutuelle les conditions les plus favorables
au développement du commerce et de la civilisation dans certaines régions de l’Afrique et
assurer à tous les peuples les avantages de la libre navigation sur les deux principaux fleuves
africains qui se déversent dans l’océan Atlantique ; désireux d’autre part de prévenir les
malentendus et les contestations que pourraient soulever à l’avenir les prises de possession
nouvelles sur les côtes de l’Afrique, et préoccupés en même temps des moyens d’accroître
le bien-être moral et matériel des populations indigènes. […]
[Les plénipotentiaires] ont successivement discuté et adopté :
1. Une Déclaration relative à la liberté du commerce dans le bassin du Congo, ses
embouchures et pays circonvoisins ; […]
2. Une Déclaration concernant la traite des esclaves et les opérations qui, sur terre ou sur
mer, fournissent les esclaves à la traite ;
3. Une Déclaration relative à la neutralité des territoires compris dans le bassin conventionnel
du Congo ; […]
4. Un Acte de navigation du Congo ; […]
5. Un Acte de navigation du Niger ; […]
6. Une Déclaration introduisant dans les rapports internationaux des règles uniformes
relatives aux occupations qui pourront avoir lieu sur les côtes du continent africain. […]
Chapitre 6 (relatif aux occupations nouvelles)
Art. 34 : La puissance qui, dorénavant, prendra possession d’un territoire sur les côtes du
continent africain, situé en dehors de ses possessions actuelles ou qui, n’en ayant pas eu
jusque-là, viendrait à en acquérir, de même la puissance qui y assumera un protectorat,
accompagnera l’Acte respectif d’une notification adressée aux autres puissances
signataires du présent Acte, afin de les mettre à même de faire valoir, s’il y a lieu, leurs
réclamations.
Art. 35 : Les puissances signataires du présent Acte reconnaissaient l’obligation d’assurer,
dans les territoires occupés par elles, sur les côtes du continent africain, l’existence d’une
autorité suffisante pour faire respecter les droits acquis et, le cas échéant, la liberté du
commerce et du transit dans les conditions où elle serait stipulée.
Acte général de la Conférence de Berlin (extraits), 26 février 1885.
A. La Résistance Armée
C ‘est une opposition à la domination par les armes ; c’est la première forme de
résistance organisée par les Africains contre la pénétration coloniale. Elle s’est
déroulée dans le cadre des royaumes et empires bien structurés et reposant sur une
solide armée ; ici l’action est limitée dans le temps et dans l’espace. Cependant,
elle va repousser retarder sinon la conquête. Elle s’est développée sur deux types
d’état :
Les états traditionnels dirigés par une aristocratie guerrière : Kayoor, Sine;
Les états musulmans sous forme de jihad ou guerre sainte : Fouta avec El hadj
Omar Tall, Rip avec Maba Diakhou Ba, Soudan avec Samory Touré.
Il est considéré comme le plus grand résistant de l’Afrique Occidentale. Samory est
né en 1835. C’était un Malinké ; il sera colporteur puis soldat. Apres sa conversion à
l’Islam, il prend le titre d’Almamy et met en place un vaste empire basé sur une
puissante armée d’environ 40.000 hommes. Il va s’opposer farouchement à la
pénétration Européenne dans le Soudan Occidental. Pourtant il sera obligé de
B. La Résistance Populaire
C’est une lutte développée par les populations contre les abus et exactions de
l’administration coloniale : travaux forcés, impôts, cultures commerciales,
recrutement dans l’armée coloniale… On assiste aussi à des désertions de villages
car les populations s’opposèrent bien souvent à l’autorité des chefs réputés
collaborateurs de l’administration coloniale. Comme exemple
Elle est née vers 1920 à Kabrousse. Elle a résisté aux colonisateurs français en
exhortant ses concitoyens au refus. La résistance d’Aline Sitoe s’inscrit dans le
contexte de la défaite française face à l’Allemagne en 1940. La France ruinée par
la guerre procède à des réquisitions de vivres qui sont souvent des occasions de
mauvais traitements exercés sur la population. A Kabrousse elle prône une
opposition systématique à l’arbitraire colonial et aux intérêts économiques français
au Sénégal. Elle élabore une doctrine basée sur les principes suivants :
Sur le plan religieux : elle œuvre pour le retour aux croyances traditionnelles,
l’égalité de tous devant Dieu sans discrimination raciale ;
Sur le plan politique : elle brandit l’étendard de la révolte contre l’occupant
français en réaffirmant le droit ancestral des noirs sur la terre d’Afrique ;
Sur le plan économique : elle décommande aux populations la culture de
l’arachide. Pour elle cette culture n’apporte pas la prospérité mais implique la
dépendance économique. Elle pousse ses concitoyens à développer les
cultures vivrières comme le riz et à consommer le miel à la place du sucre.
Cette forme de résistance commençait à gêner les administrateurs. Le 30 Janvier
1943, pour éviter un bain de sang aux populations, elle se rend au Colonel
Sajous. Déportée au mali, elle mourut à Tombouctou le 28 mai 1944.
C. La Résistance culturelle
C’est l’opposition à la pénétration des valeurs et croyances de l’occident. Refus de
la politique d’assimilation, de l’acculturation. Ici l’action est plutôt religieuse et
culturelle et n’est pas limitée dans le temps et dans l’espace. Au Sénégal, elle a été
organisé particulièrement par les confréries Tidiane et Mouride. L’administration
coloniale, craignant le jihad, va persécuter les chefs religieux : réglementation de
l’ouverture des écoles coraniques, convocation des chefs religieux à Saint- Louis,
les rois africains n’ont pas été souvent soutenus par les populations. Les rivalités
entre princes locaux qui n’ont pas su former un bloc uni contre l’envahisseur, la
pratique de l’esclavage dans certaines régions où les peuples regardaient les
conquérants comme des libérateurs ;
les rivalités religieuses des chefs musulmans ; MABA contre le SINE ; les guerres
fratricides ; Toucouleurs contre Malinkés, Samory contre Tiéba ;
la faiblesse en armement et munitions, les européens étaient mieux armées.
Lourdes pertes humaines dues aux massacres pendant les guerres de
conquêtes
Echec des résistances armées face à la supériorité militaire ou à cause du
manque de solidarité entre les résistants africains.
« Tant que je vivrai, sache-le bien, je m’opposerai de toutes mes forces à l’établissement
de ce chemin de fer […] La vue des sabres et des lances est agréable à nos yeux. C’est
pourquoi chaque fois que je recevrais de toi une lettre relative au chemin de fer, je te
répondrai toujours non, non, et je ne te ferai jamais d’autre réponse. Quand bien même je
dormirais de mon dernier sommeil, mon cheval Malaw te ferait la réponse ».
Lettre de Lat Dior au gouverneur Servatius, 17 novembre 1882.
Devant le nombre de plus en plus important de gens qui venaient en "pèlerinage" ou qui se
réclamaient de ses "idées" ou qui désobéissaient aux toubabs, les colons sentant le danger
grandir de plus en plus, se lancèrent à sa recherche... L’administration coloniale décréta
qu’elle était rebelle et insoumise, qu’elle prônait une insurrection rampante, qu’elle
s’opposait à la France et qu’elle était à abattre. C’est ainsi que les soldats arrivèrent un jour
où elle était en règles "menstruelles"(…). Ils tirèrent sur ceux qui se trouvaient dans les
alentours tuant une femme qu’ils prenaient pour Aline Sitoe (…). Le lendemain, pour éviter
que d’autres innocents furent (sic) tués, elle alla elle-même se présenter aux colons. Aline
Sitoé Diatta fut arrêtée, le 8 mai 1943.
Source : www.sengenre-ucad.org
Terence O. Ranger : Initiatives et résistances africaines face au partage et à la conquête, in Histoire générale de
l’Afrique, vol7 « L’Afrique sous la domination coloniale », pp59-60 sec2, Unesco 1897, 2000, 2010.
Les résistances vaincues, il fallait mettre en place des modes d’administration des
colonies : ce sont les systèmes coloniaux. En Afrique on distingue deux principaux
systèmes : le système Français et le système Anglais.
La France qui colonise va organiser l’exploitation pour son avantage sans doute,
mais aussi pour l’avantage général du monde, de ces ressources que les races
autochtones de ces territoires arriérés ne pouvaient à elles seules ou ne savaient
pas mettre en valeur, et dont le profit était ainsi perdu pour elles, comme pour la
collectivité… L’expansion coloniale (…) est conçue pour l’avantage et le bien
des deux parties. Il n’y a plus spoliation d’une race par une autre, mais
association, suivant la formule heureuse qui est devenue la devise de notre
politique coloniale.
Albert SARRAUT (Ministre français des colonies), La mise en valeur des colonies, Paris, 1923.
Le thème des résistances étant vaste, les recherches seront axées sur
la résistance.
Le Japon ou « pays du soleil levant » était resté pendant longtemps isolé du reste du
monde. Entre 1860 et 1900, il va passer de la féodalité au modernisme grâce à la
révolution Meiji. Ensuite il va entrer dans une phase impérialiste.
B. La révolution du Meiji
Le Japon est au bord de la crise quand arrive au pouvoir un jeune empereur très
intelligent Mutsu Hito (1868 -1912). Il va prendre une série de mesures appelées Meiji ou
lumières.
- Sur le plan politique : l’empereur se débarrasse du Shogun, transfère la capitale de
Yedo à Tokyo, abolit le servage et rend obligatoire le service militaire. Il met ensuite
en place une monarchie constitutionnelle ;
- Sur le plan économique : l’empereur en collaboration avec les Européens va faire
accomplir au Japon sa révolution industrielle. Des infrastructures seront mises en
place, l’agriculture se modernise, l’industrie se développe, des banques privées
apparaissent (Mitsus) ainsi que des trusts (Zaibatsus) ;
- Sur le plan social : l’empereur confisque les terres des Daimyos et procède à une
réforme agraire. Il envoie des Japonais en formation en Europe pour se mettre à
l’école occidentale.
3) Au plan sociodémographique
Le « miracle économique » va très tôt poser des problèmes : l’accroissement
démographique est trop rapide (de 20 millions en 1870 à 45 millions en 1900). Le Japon
surpeuplé a besoin d’espace de peuplement où il espère trouver des terres riches. La
réforme du système scolaire en 1871 sert à exalter le sentiment national, le dévouement à
la dynastie, la montée du militarisme japonais, l’esprit de sacrifice et surtout le mépris de
l’étranger. Les artisans du Meiji veulent laver l’humiliation de 1854.
1) La Guerre de Corée
Entre 1894 et 1895, le Japon s’empare de la Corée aux dépens de la Chine, ensuite il
s’empare de Formose et des îles Pescadores.
La Chine intéresse le Japon à cause de ses plaines fertiles, ses ressources naturelles et son
marché. Le Japon est victorieux de la Chine aux dépens de l’Allemagne avec l’aide des
Européens. Il s’empare de la province de Chantong et à partir de 1937 de toute le Chine.
Les USA, inquiets, imposent l’embargo sur le pétrole et les matières premières. Le 7
décembre 1941 le Japon attaque la base Américaine de Pearl Harbour.
Le miracle économique allait favoriser le militarisme japonais qui sera une menace
pour tous les pays d’Asie jusqu’en 1945.
« En 1894, les troupes Japonaises se heurtent aux armées Chinoises en Corée. La guerre
est brève : au printemps 1895, les forces Nipponnes sont à Pékin. Le traité de
Shimonoseki, signé le 17 avril 1895 consacre la défaite Chinoise :l’ile de Formose ;les iles
Pescadores ,Port Arthur sont annexés par le japon à qui la chine promet en outre une
grosse indemnité.
Les industriels Nippons peuvent établir des manufactures dans les ports ouverts de
l’empire du milieu. Mais malgré l’appui britannique, le japon est contraint sous la
pression conjuguée de la France, de l’Allemagne et surtout de la Russie, de renoncer à
port Arthur et de partager le protectorat Coréen. Mais l’opinion publique Japonaise q le
sentiment que le Japon a été volé de sa victoire. Le ressentiment à l’égard de l’homme
blanc –exception faite des Britanniques est donc total. Cette humiliation est à l’origine
de la guerre Russo- Japonaise de 1904 -1905.
Source : Histoire classe de seconde ;collection hachette page 411.
L’Asie vaste et riche, intéresse les Européens. Elle sera le théâtre des rivalités Européennes.
Cependant le fait marquant ici est l’entrée en lice des Usa, du Japon et de la Russie.
I. LES CAUSES
L’impérialisme pratiqué en Asie est différent de celui de l’Afrique. Il repose ici sur des
bases stratégiques et économiques. C’est à la fois un impérialisme colonial (Inde,
Indonésie) et un impérialisme semi-colonial (Russie, Perse, Empire Ottoman).
Les Anglais veulent contrôler la route des épices et exploiter les richesses pétrolières
Les Russes veulent atteindre les mers chaudes
Les Français veulent contrôler le commerce en Asie du sud est et mettre fin à
l’hégémonisme Anglais en Inde
Les Allemands s’attaquent aux richesses minières du Moyen Orient
L’Empire Ottoman doit faire face à l’expansionnisme des Russes qui cherchent à
prendre le contrôle des Balkans
La Faible organisation des états Asiatiques et la chute de l’empire Ottoman vont
faciliter la tache aux Européens
L’empire Ottoman La Turquie est à la tête d’un immense empire musulman affaibli
par la Perse et sous la menace des Russes et des Anglais. Bismarck organise le
premier congrès de Berlin en 1878.
B. L’IMPERIALISME ANGLAIS
En Inde, le traité de Paris de 1763 met fin à la rivalité Franco- Anglaise.Les Anglais
sont présents sur les côtes de l’Inde et vont progressivement occuper l’intérieur.
Ensuite ils vont établir un glacis protecteur à l’Est, à l’Ouest et au Sud pour se
protéger contre la menace Russe. Les Anglais vont occuper la Birmanie, la Malaisie,
C. L’IMPERIALISME RUSSE
Il est terrestre et souvent pacifique (Asie occidentale) ou guerrier (Asie centrale).La
Russie occupe le Caucase, le Turkestan, la Sibérie et s’emparent des riches oasis et
déserts de l’Asie centrale, entre 1860 et 1890.Un traité sera signé avec l’Angleterre
faisant e l’Afghanistan un état-tampon.
F. LE CAS DE LA CHINE
Les Européens sont impressionnés par l’immensité de la Chine ; ils s’abstiennent d’y
déployer des moyens militaires. Pendant ce temps la Chine est gouvernée par une
dynastie étrangère : la dynastie Mandchoue. Cette situation sera aggravée par la
défaite chinoise face au Japon. La compagnie des indes orientales fait le commerce
avec le port chinois de Canton : thé et soieries sont échangés contre l’opium. En 1842
le traité de Nankin met fin à la guerre de l’Opium : l’Angleterre s’empare de Hong Kong
et au même moment la France, la Russie, l’Allemagne et la Belgique obtiennent des
concessions économiques et territoriales. Ce sont les traités inégaux. Entre 1895 et 1900
on assiste au « Break Up » (pillage) chinois : Russes, Anglais, Allemands et Français vont
obtenir de nouvelles concessions. Devant la pression Occidentale, les chinois vont
réagir avec la révolte des Taîpings de 1851 à 1864 et celle des Boxers en 1900.
L’occupation de l’Asie a été âprement disputée. Les Européens vont y rencontrer une vive
opposition de la part de certaines puissances. La domination Européenne a été facilitée
par la faiblesse de ses grands empires Chinois et Ottoman. Ce sera le prélude des conflits et
révolutions qui vont secouer l’Asie.
Les USA développent une politique impérialiste à partir de 1890 pour contrôler tout
le continent pour lui apporter paix et prospérité. Les Américains s’emparent des iles
Hawaii, libèrent Cuba, occupent Porto Rico, s’installent aux Philippines, interviennent
à Samoa, en Colombie, au Nicaragua et à Guam visent l’isthme de Panama. En
Amérique Centrale. Ils investissent des capitaux massifs au Venezuela, à Haïti, au
Mexique, à Saint Domingue. Ils achètent l’Alaska à la Russie ; mènent une
expédition militaire en Chine en 1900, jouent la médiation dans la guerre Russo-
japonaise, investissent en Chine…
Les usines américaines produisent plus que le peuple américain ne peut utiliser, le sol
américain produit plus qu’il ne peut consommer. La destinées nous a tracé notre
politique ; le commerce mondiale doit être et sera notre. Et nous l’acquerrons comme
notre mère (Angleterre) nous l’a montré. Nous établirons des comptoirs commerciaux
à la surface du monde comme centre de distribution des produits américains. Nous
couvrirons les océans de nos vaisseaux de commerce. Nous bâtirons une marine à la
mesure de notre grandeur. De nos comptoirs de commerce, nous sortirons de grandes
colonies, déployant notre drapeau sur les ailes du commerce. Et la loi américaine,
l’ordre américain seront plantés sur des rivages jusqu’ici en proie à la violence et à
l’obscurantisme et ses auxiliaires de Dieu les feront dorénavant magnifique et éclatant
La Chine va connaître au cours du XXe siècle deux grandes révolutions qui vont
aboutir à la proclamation en 1945 de la République Populaire de Chine sous la
direction de deux hommes : Sun Wen et Mao Zédong.
JIANG JIE SHI transfère la capitale à Nankin et refait l’unité du pays. Cependant
l’insécurité éloigne les investisseurs, les paysans n’obtiennent pas les réformes
agraires, les intellectuels dénoncent l’inefficacité du régime et la corruption se
développe.Dès 1927 il dissout le parti communiste de MAO ZEDONG et expulse les
conseillers Soviétiques : c’est le début de la guerre civile. Pendant 4 ans les
Nationalistes et les Communistes s’affrontent. En 1936 Les Communistes sont obligés
de fuir vers le Nord – Ouest : c’est la longue marche sur 10 000 km à pied pendant
380 jours pour atteindre le Chen Si à la frontière Russe.
En 1937 le Japon attaque et envahit la Chine ; Nationalistes et Communistes sont
obligés de faire une trêve et de s’unir pour combattre ensemble l’envahisseur
nippon. En 1945 le Japon, battu se retire de la Chine : les hostilités reprennent Les
Nationalistes aidés par les Américains vont tenter de liquider physiquement les
Communistes. Mais le manque de sérieux constaté chez eux, la corruption des
dirigeants ainsi que les désertions de certains soldats vont les affaiblir devant les
Communistes. Ces derniers ont progressivement gagné la confiance des paysans
et des chinois qui les considèrent comme les sauveurs de leur nation ; ils vont
finalement écraser les troupes de JIANG JIE SHI. Ce dernier, sous une escorte
américaine, se réfugie sur l’île de Formose (actuelle Taiwan).
Le 1er Octobre 1949 MAO proclame la naissance de la République Populaire de
Chine à la place Tien An Men à Pékin.
C’est le deuxième état socialiste qui venait de naître dans un contexte international
marqué par la Guerre Froide ou l’opposition entre Communisme et Capitalisme.
Nous voulons la révolution de l’indépendance, parce que nous nous refusons à supporter
qu’une poignée de Mandchous monopolisent toutes les richesses. Nous voulons la
révolution politique, parce que nous n’admettons qu’un seul homme jouisse de tous les
avantages. Nous voulons la révolution sociale, parce que nous ne voulons pas qu’un petit
nombre de capitalistes monopolisent toute la fortune du pays.
Rendre à la race chinoise la faculté de s’administrer, établir le régime républicain, réaliser
l’Etat socialiste, c’est là un programme complet, il n’y manque rien. Son exécution fera le
bonheur de quatre cents millions de chinois. (Sun Yat Sen)
Avec la révolution industrielle, les états d’Europe connaissent des difficultés pour
écouler leurs productions ; ils se disputent les marchés potentiels.
L’économie Allemande se développe d’une manière foudroyante ce qui va mettre
un terme à la suprématie Franco- Anglaise. Ces derniers seront inquiets alors que les
Allemands cherchent à rattraper leur retard en menaçant les intérêts franco-anglais
pour s’approprier le marché international.
L’aspiration des peuples à l’indépendance va empoisonner les relations entre
puissances européennes : La France n’arrive pas à digérer sa défaite de 1870 où
elle a perdu l’Alsace et la Lorraine, elle va s’allier à la Russie en 1893 et au royaume
Uni en 1904. L’Angleterre, inquiète du dynamisme économique et naval de
L’Allemagne, s’allie à la Russie en 1907. Le pangermanisme regroupe tous les
Allemande dans un grand empire. Craignant une revanche, Bismarck s’allie à
l’Autriche-Hongrie en 1879 et à l’Italie en 1882 .Le panslavisme est animé par la
Russie pour l’indépendance et l’unité des peuples Slaves.
3) La cause immédiate
1) Le Front Occidental
Allemands et Français s’affrontent. Les Allemands dirigés par le général Von Kluck
envahissent le Belgique et battent les troupes françaises : c’est la bataille de la
Marne du 06 au 13 septembre 1914. Cependant les troupes Allemandes seront
stoppées par Joffre et Gallieni. En novembre c’est la bataille de l’Yser à laquelle
participent les tirailleurs Sénégalais. Ensuite c’est le début de la guerre des
Tranchées : les combattants se réfugient dans des trous pour se protéger contre les
projectiles.
En mai 1915 l’Italie entre en guerre du côté de la triple entente. On note aussi une
modernisation de l’armement avec l’utilisation de mitrailleuses, de tanks d’obus, de
gaz asphyxiants, d’avions, de sous marins, de lance-flammes et de canons.
Entre février et octobre 1916 c’est la bataille de Verdun : le Maréchal Pétain résiste
et contre-attaque. L’Allemagne perd 240 000 hommes. En mai la flotte Anglaise
gagne la bataille navale de Jutland.
Le 06 avril 1917 les Etats-Unis entrent en guerre du côté de la Triple Entente. Les
Italiens sont battus à Caporetto en octobre ; et en novembre 1917 Clémenceau
arrive au pouvoir en France.
En 1918 la guerre de mouvement reprend. Les Allemands lancent une offensive
généralisée mais seront vaincus partout.
Les Russes sont battus à Tannenberg en aout 1914 par les Allemands et sortent de la
guerre après avoir signé le Traité de Brest Litovsk en 1917, ils perdent une partie de
leur territoire. Le Japon déclare la guerre à l’Allemagne mais refuse de participer au
conflit Européen.
La Bulgarie entre en guerre du coté de la triple alliance, l’armée Serbe est battue
en Albanie en décembre 1915.
Les alliés évacuent les Dardanelles en Janvier 1916 et la Roumanie se met du coté
de l’entente.
En décembre 1917, Anglais et Arabes menés par le colonel Lawrence, prennent Jérusalem.
Sur mer l’Angleterre et la France livrent des combats acharnés à l’Allemagne.
Les Allemands seront chassés du Front Occidental par Clemenceau et Foch. L’intervention
américaine sera décisive car elle permettra de libérer la Belgique, la Hollande, la Turquie, la
Hongrie et la Bulgarie.
Le 11 novembre 1918 l’Allemagne signe l’armistice à Rethondes.
[…] sur les marchés européens, mais aussi sur les marchés lointains d’Amérique et d’Asie,
le « made in Germany » évince le « made in England ». […] Cette suprématie
commerciale a de profondes répercussions psychologiques en Angleterre : elle attise la
méfiance croissante de l’opinion anglaise à l’égard de l’Allemagne. […]
L’Angleterre et la France ne peuvent se résigner à voir la « Mitteleuropa » contrôlée par
la puissance industrielle allemande.
Histoire, d’une guerre à l’autre (1914-1939), Hachette, 1982
Le recul de l’Europe
En décimant ses multitudes d’hommes, vastes réserves de la vie où puisait le
monde entier ; en gaspillant ses richesses matérielles ; en détournant pendant
plusieurs années les esprits et les bras du labeur productif vers la destruction
barbare ; en éveillant par cet abandon les initiatives de ses rivaux, la guerre
n’aura-t-elle pas porté un coup fatal à l’hégémonie de l’Europe sur le monde. ?
Albert Demangeon, Le Déclin de l’Europe, Paris, Payot, 1920.
En Octobre 1917 éclate une révolution qui va faire de la Russie le premier état
socialiste de l’Europe. Elle sera menée par Lénine et consolidée par Staline ; elle
aboutit à la création de l’URSS, deuxième puissance économique mondiale.
Le 28 février 1917 une émeute de la faim éclate à Petrograd ; elle va ensuite gagner
toutes les grandes villes et le 15 mars 1917 le tsar abdique. Un gouvernement
provisoire dirigé par le prince LVOV se met en place : des assemblées d’ouvriers de
marins, de paysans (appelées Soviets) dirigées par les Bolcheviks se créent. Les
Mencheviks au pouvoir avec Kerenski sont incapables de réaliser les réformes
attendues. Dans ces conditions, Lénine rentre discrètement en Russie et, avec
200 000 Bolcheviks s’empare du pouvoir le 25 octobre 1917. Il nationalise les
industries, met en place un conseil économique et social et une police politique ;
son ami Trotski crée l’armée rouge. Lénine met en place la NEP et une nouvelle
constitution crée l’URSS. Il propose la dictature du prolétariat, la distribution des
terres aux paysans, la gestion des usines par les ouvriers et la paix avec l’Allemagne.
Lénine établit le communisme de guerre, supprime les libertés et réquisitionne les
Entre 1918 et 1921 on assiste à une lutte entre « les armées rouges » et « les armées
blanches » ; ces derniers soutenues par les occidentaux. Lénine décide de mettre
en place une police secrète « la Tcheka ». Des révolutions vont éclater en
Allemagne et en Hongrie mais échouent : des partis communistes naissent en
France, Italie, Chine, Vietnam...
A la mort de Lénine, Trotski sera liquidé politiquement, exilé au Mexique puis
assassiné. A partir de 1928 Joseph Staline devient secrétaire général du parti
communiste et règne en véritable dictateur. Il abandonne les thèses de Lénine et
met en place des plans quinquennaux :
Le premier plan (1928/1932) collectivise l’agriculture en supprimant la
propriété individuelle, et en créant des fermes coopératives appelées
kolkhoze et des fermes d’état appelées sovkhoze ; accroit la production
industrielle (acier, pétrole, mines, machines agricoles ;
Le deuxième plan (1933/1937) fait passer la production industrielle à 121% et
la production agricole à 51%, il développe les infrastructures, les transports et
les biens de consommation et décore les meilleurs ouvriers.
Staline promulgue une nouvelle constitution en 1936, se dote d’une armée
puissante et moderne. L’objectif était de faire de la Russie la 2e puissance
économique mondiale.
Depuis plusieurs jours, par suite de la crise des transports aiguë, le charbon n’arrive
pas en quantité suffisante. Des usines travaillant pour la défense nationale ont dû
ralentir leur production ou fermer. Des milliers d’ouvriers sont sur le pavé.
La farine manque aussi. Au petit jour, dans l’aube glacée, ma cuisinière a attendu
quatre heures pour avoir deux petits pains. Ces jours derniers, les queues sont
interminables à la porte des boulangeries. On entend des cris, des protestations
monter de la foule dont la patience est partout admirable. Les femmes tremblent
de froid, des enfants s’évanouissent. Le thermomètre est encore à moins 15° après
deux mois de l’hiver le plus rude, où le mercure a varié entre moins 45° et moins 40°.
C. Anet, correspondant de presse, cité par G. Boissy, Histoire 3ème, Edition 2002, P.79
À peine sortie de la première guerre mondiale, le monde sera plongé dans une
crise économique sans précédent qui est due aux structures du capitalisme. Elle est
née aux USA en 1929 et va gagner l’Europe qui entretient des relations avec l’Asie
et l’Afrique. Les conséquences seront décisives pour la Deuxième Guerre Mondiale.
I. LES ORIGINES
Après la première guerre mondiale, les USA vont continuer leur expansion
économique ; ils investissent un peu partout et deviennent les plus grands créanciers
du monde (15 milliards de dollars dont 5 milliards en Europe). A l’intérieur des USA se
développe « l’American Way of Life » : Les banques prêtent de l’argent aux
particuliers et aux entreprises qui achètent des actions qu’ils vont revendre à des
prix plus élevés grâce à la spéculation.
Le jeudi 24 octobre 1929 à la faveur d’une surproduction, il se produit un Krach
boursier à Wall Street, la bourse des valeurs de New York : c’est le jeudi noir. Tout le
monde se mit à revendre ses actions et 16 millions de dollars de titres furent ainsi
vendus sur le marché en quelques heures à des cours de plus en plus bas. Les
banques cessent leur investissement et font rapatrier l’argent placé à l’étranger.
C’est la faillite des banques Européennes : Allemagne, Angleterre, Portugal, France
Le chômage s’installe aux Usa : 14 millions de chômeurs. La crise va gagner
l’Afrique et l’Asie. La baisse des prix est générale et affecte le secteur automobile,
les articles ménagers, les textiles, les produits agricoles (café, cacao, arachide,
caoutchouc).
B. Au plan politique
C’est la baisse de prestige des USA devant l’URSS qui n’a pas été touché par la
crise. Les états abandonnent alors le libéralisme. Dans beaucoup de pays européen
c’est le désordre social qui va entraîner la montée au pouvoir de régimes
totalitaires : le fascisme en Italie avec Mussolini le nazisme en Allemagne avec Adolf
Hitler, des régimes dictatoriaux en Espagne, au Portugal, en Pologne. Ils lancent des
programmes de réarmement et annexent des territoires dans le but d’exploiter leurs
matières premières et contrôler leurs marchés Les Juifs sont persécutés, la tension
raciale augmente en Amérique. Le socialisme gagne du terrain en France, le
nationalisme est exacerbé dans beaucoup de pays.
C. La solution étasunienne
La crise économique va accentuer le fossé entre pays riches et pays pauvres. Les
européens sont durement touchés par la crise et ne peuvent plus imposer la paix.
L’Angleterre et la France sont affaiblies, les USA retournent à leur isolement : la
Deuxième Guerre Mondiale se prépare.
« Notre plus grande tâche, la première, est de remettre le peuple au travail. Elle peut
s’accomplir en partie par une embauche directe par le gouvernement en agissant
comme en cas de guerre, mais en même temps en réalisant par cette embauche les
travaux les plus nécessaires pour stimuler et réorganiser l’usage de nos ressources
naturelles. Nous devons avouer franchement que nos centres industriels sont surpeuplés,
et en engageant à l’échelon national une nouvelle répartition, nous efforcer de faire
mieux utiliser la terre. On peut y travailler en établissant un plan national… Il nous faut
agir, et agir vite… Je demanderai au Congrès la seule arme qui reste pour combattre la
crise, un large pouvoir exécutif pour gagner la guerre contre le péril.
Pour remettre nos usines et nos fermes au travail avec l’assurance qu’elles écouleront
nos produits, il faut que nous assurions aux consommateurs les moyens d’acheter ces
produits. Mais il faudrait pour cela que nous n’eussions pas parmi ces consommateurs
12 millions de chômeurs hors d’état d’acheter. Il faut que ces hommes soient remis au
travail et nous proposons de le faire de la façon suivante : nous diviserons entre les
hommes actuellement occupés et les chômeurs de façon à supprimer le chômage. Et
nous ferons cela en assurant à chaque travailleur un salaire minimum suffisant pour
vivre. Si tous les employeurs font la même chose au même moment, alors aucun
d’entre eux n’est désavantagé. Aucune entreprise dont le destin est assuré par des
salaires très bas n’a le droit de vivre dans ce pays. »
B. LES MANIFESTATIONS
« … La politique extérieure de l’Etat raciste doit assurer les moyens d’existence sur cette
planète de la race que groupe l’Etat… Seul un espace suffisant sur cette terre assure au
peuple la liberté de l’existence… Aussi, nous autres nationaux-socialistes, biffons-nous
délibérément l’orientation de la politique extérieure d’avant-guerre (1914). Nous
commençons là où on avait fini il y a 600 ans. Nous arrêtons l’éternelle marche des
Germains vers le sud et l’ouest de l’Europe et nous jetons nos regards vers l’Est. Nous
mettons un terme à la politique coloniale et commerciale d’avant-guerre et nous
inaugurons la politique territoriale de l’avenir. Mais si nous parlons aujourd’hui de nouvelles
terres en Europe, nous ne saurions d’abord penser qu’à la Russie et aux pays limitrophes qui
en dépendent… »
Adolf Hitler, Mon Combat, Paris, Nouvelles Editions latines.
Charniers nazis
Latente depuis 1945, la rupture entre les deux Grands est consommée en 1947. En effet au
lendemain de la Seconde Guerre Mondiale le monde se scinde en deux blocs antagonistes
l’un sous l’influence de l’URSS et l’autre sous celui des USA. Les relations internationales
seront alors marquées par deux périodes : la Guerre Froide et la Coexistence Pacifique. A
partir des années 80 le bloc communiste s’effondre et un nouvel ordre international vit le
jour.
Le rôle sans cesse grandissant joué par l’ONU pour la résolution des conflits
permettra d’éloigner à jamais le spectre d’une Troisième Guerre Mondiale.
Cependant cette paix est très fragile avec le stockage d’armes nucléaires et la
montée en lice de nouvelles puissances militaires.
Histoire – Géographie Classe de 3e Jean Dieye Édition 2015 ~ 60 ~
LES RELATIONS EST-OUEST : SUPPORTS DE COURS
Document n°1 : Un monde bipolaire
L19 : Dossier sur les Tirailleurs Sénégalais dans les deux guerres
Ce dossier sur les tirailleurs sénégalais dans les deux guerres, comme celui de la résistance
locale doit être confectionné par les élèves. Il vise donc les mêmes objectifs d’initiation à la
pédagogique.
I. LA PHASE PREPARATOIRE
Bien définir le thème sur les tirailleurs
Rechercher les informations sur des tirailleurs originaires de la localité et/ou dans les
manuels scolaires.
Collecter tous les documents (photos, lettres, textes, tableaux, dessins ...) les
concernant.
Classer les documents sélectionnés en les numérotant à l’aide de lettres selon le plan
Après la deuxième guerre mondiale, les Européens sont trop affaiblis pour perpétuer
une domination violemment remise en question. La guerre sera donc un facteur
important de la décolonisation. Les Africains vont prendre conscience de leur
valeur et détruire le mythe de l’invincibilité du blanc. Le pouvoir colonial va s’effriter
et les populations qui ont longtemps souffert de « l’effort de guerre » vont soutenir la
protestation des dirigeants politiques. L’école va former une élite intellectuelle qui
sera à l’avant-garde du mouvement libérateur ; ils vont mettre en avant les idéaux
de liberté et d’égalité prônés par les Européens.
L’opinion internationale va exercer une pression sur les puissances coloniales ; ceci
se traduit par :
La charte de l’Atlantique ou déclaration d’août 1941 proclamant le droit des
peuples à disposer d’eux-mêmes ;
Le soutien actif des deux super puissances aux mouvements d’émancipation
La naissance de l’ONU qui sera favorable à l’autonomie des pays sous mandat ;
La conférence de Bandoeng en 1955 où les pays Africains libres affirment leur
volonté de tisser des liens de solidarité.
Des mouvements d’émancipation naissent un peu partout ainsi que l’action
d’hommes politiques célèbres. La protestation va s’amplifier dans les colonies et
obliger les Européens à accorder l’indépendance.
1. Le Vietnam
C’est un département Français dont l’occupation est très ancienne. Les musulmans,
majoritaires, réclament plus de justice et d’équité de la part des colons Français. Les
nationalistes FERHAT ABBAS et MESSALI HADJ décident de passer à l’offensive. Ils
sont soutenus par Le Caire et galvanisés par la défaite française à Dien Ben Phu. Le
FLN sera crée ainsi que l’ALN. La France riposte et envoie 400 000 soldats ; le GPRA
négocie .De Gaule arrive au pouvoir en 1958 et accorde l’autodétermination. Les
colons vont se soulever et créent l’OAS. Des accords seront signés à Evian en 1962 ;
un référendum accorde l’indépendance et Ben Bella devient président. Les colons
seront obligés de quitter amèrement l’Algérie.
2. La Gold Coast
Le leader de la lutte pour l’indépendance est KWAME NKRUMAH. Ses idées anti-
colonialistes lui ont valu plusieurs arrestations. En 1949 il crée la convention people party
(CPP) qui remporte les élections en 1950.Les Anglais transforment le conseil législatif en
assemblée nationale : NKRUMAH devient le chef du gouvernement. En 1957 la Gold Coast
accède à l’indépendance sous le nom de GHANA qui deviendra république en 1960.
Sous la Loi-cadre, votée le 23 juin 1956, les colonies reçurent un statut de semi-
autonomie, les Conseils Généraux furent remplacés par les Assemblées territoriales
qui revêtirent davantage le caractère d’un Parlement national. Chaque territoire
disposait d’un Conseil de Gouvernement et d’un Chef du Territoire qui succédait au
Commissaire de l’Union Française. En outre, les Africains obtinrent le suffrage
universel et le double collège électoral fut supprimé. Ainsi la Loi-cadre se traduisit
par la mise en place au niveau des colonies de trois institutions constitutionnelles :
un Parlement, un Conseil de gouvernement et un Chef de territoire.
Gerti Hesseling, Histoire politique du Sénégal, Karthala ASC, 1985, Paris, p.163.
Aux termes de l’article 77, alinéa 1er, les États de la Communauté jouissent de
l’autonomie ; ils s’administrent eux-mêmes et gèrent démocratiquement et
librement leurs propres affaires. C’était l’autonomie interne que l’article 78
consacrait implicitement en énumérant les compétences communes : un domaine
obligatoire comprenait la politique étrangère, la défense, la monnaie… ; un
domaine facultatif comprenait le contrôle de la justice, l’enseignement supérieur….
Pour exercer ces compétences, la communauté disposait d’institutions propres :
citoyenneté de la Communauté, conseil exécutif, Sénat et Cour arbitrale.
J.R. Benoist, AOF : de1944 à1960
En 1955 s’est tenue à Bandoeng en Indonésie une conférence réunissant pays Africains et
Asiatiques indépendants. Ils vont former le Tiers Monde.
Face à tous ces problèmes, les pays du Tiers-Monde doivent lutter pour équilibrer les
échanges sur le marché mondial. Cependant le Tiers-Monde éprouve des difficultés
à maintenir sa cohésion.
Le système solaire est constitué d’une étoile le Soleil et de 8 planètes parmi lesquelles la
Terre. Celle-ci est animée de mouvements et reçoit des influences du Soleil.
La Terre fait partie du Système Solaire. La Terre s’est formée il y environ 4 milliards
d’années ; c’est l’une des 8 planètes du système solaire. Elle s’étend sur 510 millions
de Km² dont 149 millions de km² de terres émergées et 361 millions de Km²
occupées par les océans et les mers. Son rayon à l’équateur est de 6378 Km, sa
circonférence de 40 000 km.
a) La Rotation
La Terre tourne sur elle-même autour de l’axe des pôles en 24 h ; ce mouvement
rythme de la vie sur terre et a pour conséquences :
la succession des jours et des nuits.
Le partage de la terre en 24 fuseaux horaires de 15 degrés correspondant à une
heure.
La déviation des mouvements vers la droite dans l’hémisphère nord et vers la
gauche dans l’hémisphère sud : c’est la force de Coriolis.
b) La Révolution
La Terre tourne autour du Soleil en décrivant une ellipse : c’est l’orbite terrestre et le
plan est appelé plan de l’écliptique. L’inclinaison de l’axe des pôles a pour
conséquence l’inégalité des jours et des nuits et la succession des saisons.
a. La Radiation
Le soleil réchauffe notre planète. Le flux d’énergie solaire entrant dans l’atmosphère
est appelé la constante solaire; elle est de 2 calories/cm²/min. Seulement la moitié
atteint directement la surface de la Terre en traversant l’atmosphère, l’autre moitié
sera absorbée par ce dernier puis réfléchie par les nuages et les surfaces terrestres
ou diffusée sous forme de vapeurs d’eau, de gaz et de poussières. Le flux d’énergie
reçu subit plusieurs processus :
L’Absorption : vers 30 à 40 Km de l’atmosphère, la couche d’ozone intercepte
la majeure partie des rayons ultraviolets rendant ainsi la vie possible sur Terre.
Histoire – Géographie Classe de 3e Jean Dieye Édition 2015 ~ 74 ~
La Terre une planète du système solaire
Dans les basses couches un second filtre limite l’échauffement. L’effet de serre
est la capture de l’énergie par la vapeur d’eau et le gaz carbonique ;
La Réflexion : les nuages renvoient près 1/4 de l’énergie solaire mais aussi le sol.
Le pourcentage de l’énergie reçue par rapport à l’énergie réfléchie s’appelle
Albédo; il dépend de la nature du revêtement du sol et de l’angle d’inclinaison
des rayons ;
La Diffusion : elle provient du renvoi dans tous les sens des radiations. La
radiation est directe quand la quantité de chaleur provenant du soleil est plus
ou moins importante selon l’atmosphère ; elle est indirecte ou diffuse quand elle
est filtrée par les nuages.
On appelle bilan radiatif la différence entre ce qui est reçu et ce qui est perdu ;
c'est-à-dire le rayonnement solaire et le rayonnement terrestre ; il est équilibré et
permet de maintenir une température moyenne à peu près constante sur Terre soit
environ 13°. Le bilan est positif dans la zone intertropicale ; il et négatif dans la zone
polaire.
b. Impact du Rayonnement sur la Terre
La terre appelée aussi planète bleue est celle qui porte la vie grâce au Soleil. Cela
se traduit par des potentialités énormes.
3. Le cycle de l’eau
Le cycle de l’eau désigne le mouvement de l’eau entre l’atmosphère terrestre et la
surface de la planète. Il se résume ainsi :
- Sous l’effet de la chaleur et du vent, l’eau s’évapore des océans ;
- Les plantes rejettent de la vapeur d’eau qui se condense pour donner des
précipitations ;
- Cette humidité tombe à la surface de la Terre et sera collectée par les cours
d’eau et retourne finalement dans l’océan.
L’eau est une ressource renouvelable indispensable à la vie. 85% des végétaux et
65% des animaux sont composés d’eau. L’eau est utilisée généralement pour les
travaux domestiques, l’industrie.
Les besoins croissants de l’homme vont contribuer à modifier les équilibres par une
surexploitation des ressources de la planète.
L’océan a toujours été un milieu de vie. On appelle ressources halieutiques l’ensemble des
ressources organiques des mers et des océans exploitées par la pêche : poisson,
coquillage, algues, crustacés, mollusques, fruits de mer la consommation mondiale a accru
de façon vertigineuse et les pays du nord tentent de s’approprier les ressources des mers du
sud.
2) Les Ressources Forestières
La forêt est une concentration plus ou moins dense d’arbres. Les continents renferment de
grands ensembles forestiers : la forêt dense équatoriale,la taïga la foret tempérée, la foret
Leur consommation a connu une forte évolution durant ces décennies ; leur
épuisement rapide est noté et leur utilisation pose un certain nombre de
problèmes :
Le charbon contribue à la dégradation de l’environnement par l’émission d’oxyde
de souffre SO2 et les pluies acides qui détruisent les forêts tempérés
L’exploitation des hydrocarbures pose des problèmes comme :
les marées noires : naufrages de l’Amoco Cadiz en 1978, de l’Exxon Valdez en 1989,
Erika en 2000, Prestige en 2002; occasionnant des perturbations de l’écosystème
marin ou côtier ;
les émissions de Gaz à Effet de Serre qui contribuent au réchauffement de la Terre ;
des conflits pour le contrôle des sources d’approvisionnement du pétrole (Guerre du
Golfe en 1991 et en 2003, Afghanistan en 2001...).
Pour éviter l’épuisement des énergies fossiles, il faut économiser l’énergie en évitant le
gaspillage, exploiter les énergies nouvelles qui sont renouvelables.
C. LE NUCLÉAIRE
Son exploitation entraîne 3 séries de menaces :
Les déchets radioactifs qui s’accumulent au fond des océans et des continents et
qui constituent ainsi un danger en cas de fuite ;
les risques d’accidents nucléaires comme celui de Tchernobyl en 1986 et de
Fukushima en 2011 occasionnant une pollution durable à des milliers de Km
l’utilisation militaire de l’énergie nucléaire comme les bombes atomiques de
Hiroshima et de Nagasaki.
c) Les forêts
La superficie de forêt qui disparaît à chaque année est l'équivalent du territoire du
Royaume-Uni. Le continent le plus touché par cette problématique est l'Amérique du Sud.
La déforestation a plusieurs causes : l'exploitation forestière, l'agriculture de subsistance,
l'élevage et l'agriculture permanente. La principale cause de la déforestation est
l'agriculture de subsistance. Dans les pays en voie de développement où l'augmentation
de la population est la plus importante, le bois sert de combustible mais également de
matériau de construction. De plus, déboiser permet d'augmenter le nombre de terres
cultivables.
La diminution des forêts a bien évidemment de graves conséquences pour
l'environnement. Elle menace directement la survie de plusieurs centaines d'espèces
végétales et animales, ces derniers voyant leur habitat détruit ou modifié.
http://bv.alloprof.qc.ca/histoire/histoire-et-education-a-la-citoyennete-%282e-cycle-du-
secondaire%29/monde-contemporain/l%27environnement/la-surexploitation-des-ressources.aspx.
I. LA POLLUTION
Nous avons remarqué de plus en plus que l’air n’est plus pur, l’eau n’est plus potable, le sol
n’est plus fertile tout cela à cause de la pollution.
La pollution est donc une contamination de l’air, de l’eau et du sol. La pollution est
l’ensemble des nuisances, des souillures et des infections résultant des activités humaines. Il
existe plusieurs formes de pollutions.
1. La Pollution Atmosphérique
Elle est liée à l’émission de gaz et de produits toxiques issus de l’industrie et des automobiles.
Le gaz le plus fréquent est le dioxyde de carbone CO2 ; il y a aussi le dioxyde d’azote NO2
et l’anhydride sulfurique SO2. Ces gaz provoquent le SMOG c'est-à-dire des nuages de gaz
au-dessus des grandes villes comme Tokyo, Londres, New York… ils provoquent des troubles
pulmonaires et des irritations des yeux. A côté de ces gaz il y a le CFC Chlorofluorocarbure
venant des gaz frigo, des composants électroniques, des bombes aérosol etc. Ils détruisent
la couche d’ozone.
2. La Pollution de l’eau de la Mer et du Sol
Les océans sont pollués par les rejets industriels, les eaux usées et les matières organiques ou
minérales provenant des villes. Dans les régions industrielles, les fleuves sont des dépotoirs de
déchets chimiques entraînant un pourrissement du milieu aquatique. Il faut aussi noter que
le stockage des déchets radioactifs peut entraîner le cancer, des mutations génétiques ou
des accidents. La pollution biologique et bactériologique provient des déversements
d’égouts ; la pollution chimique vient de l’épandage des engrais et pesticides qui peut
contaminer la nappe aquifère et occasionner des troubles respiratoires et des maladies de
la vision. La pollution des sols vient de l’enfouissement des ordures ménagères, de
l’accumulation des déchets biodégradables (bouteilles ;sachets plastiques, composants
électronique), du déversement des produits chimiques et des peintures. La pollution marine
résulte des déchets chimiques et des marées noires (accident du Torrey Canyon en 1967 ;
de l’Amoco Cadiz en 1978).
II. LE RÉCHAUFFEMENT
Plusieurs facteurs expliquent le réchauffement :
L’Effet de Serre global : elle permet à la planète de conserver une partie de l’énergie
solaire reçue. C’est le résultat de l’émission de GES : vapeur d’eau, méthane, azote,
ozone ; ces gaz absorbent 90 % du rayonnement infrarouge permettant de conserver
une température moyenne de 15 degrés à la surface de la terre. Les activités
humaines sont à l’origine du réchauffement climatique avec comme conséquences :
On a constaté au cours du XXe siècle une hausse du niveau de la mer (10 à 20 cm)
La pollution est une contamination de l'air, de l'eau ou du sol par des substances qui altèrent le
fonctionnement naturel des écosystèmes, ainsi que la qualité de vie et la santé humaines. La, ou
plutôt les pollutions, ont des causes diverses. On peut cependant dégager deux grandes lignes :
* La pollution de l'atmosphère est essentiellement due aux rejets des usines industrielles, des
incinérateurs, des moteurs à combustion interne (pollution automobile) ; parmi ses manifestations
visibles figurent le smog et les pluies acides.
* La pollution de l’eau, des rivières, des lacs et des mers, a plutôt pour origine les rejets domestiques
et municipaux (eaux usées), les déchets nucléaires et les rejets industriels (voir traitement des
déchets ainsi que le déversement dans les milieux aquatiques d’hydrocarbures de diverses origines
(pollution par les hydrocarbures).
* La pollution atmosphérique est la contamination de l’atmosphère par des constituants naturels
ou anthropiques nocifs pour l’environnement et les êtres vivants. La pollution atmosphérique
correspond à des gaz ou particules positionnés dans les basses couches de l’atmosphère
(troposphère et stratosphère.
Ces polluants sont néfastes pour l’environnement et les êtres vivants.
La pollution de l’eau est la contamination de l’eau par des corps étrangers tels que des micro-
organismes, des produits chimiques, des déchets industriels ou autres. Ces substances et corps
étrangers dégradent la qualité de l’eau et la rendent impropre aux usages souhaités.
Les principaux polluants de l’eau sont les eaux usées et autres déchets. La pollution de l’eau peut
avoir des conséquences sur la santé de l’homme. Les déversements accidentels et à grande
échelle de produits pétroliers liquides sont une cause importante de pollution des littoraux. Les cas
les plus spectaculaires de pollution par hydrocarbures sont dus aux pétroliers géants et aux
opérations de forage en mer. Parmi les plus graves marées noires recensées jusqu’ici figurent celles
provoquées par le pétrolier Amoco Cadiz au large des côtes françaises en 1978 (plus de 200 000 t
de pétrole brut) et par le puits de pétrole IX toc I dans le golfe du Mexique en 1979 (près de
600 000 t). Les 42 000 t déversées par le pétrolier Exxon Valdez dans la baie du Prince-William
(golfe de l’Alaska) en mars 1989 ont provoqué en une semaine une marée noire s’étendant sur
6 700 km2, qui a mis en péril la faune et la pêche de toute la région.
Epave de l’Amoco Cadiz
Les déserts couvrent 50 millions de km2, soit le tiers environ de la surface des continents.
Présents sous toutes les latitudes, ils possèdent quelques caractères communs. À la rareté des
précipitations s’ajoutent la grande irrégularité de celles-ci dans l'année et d'une année sur
l'autre. Il s'écoule plusieurs mois, parfois plusieurs années entre deux pluies. Les averses peuvent
y survenir d'une manière brutale, l'eau ruisselle alors pendant quelques minutes ou quelques
heures, entraînant la crue soudaine des oueds. En raison de la transparence de l'air, conséquence
de la faible hygrométrie (15 à 50% en moyenne), les déserts reçoivent une forte quantité de
chaleur pendant le jour mais la perdent pendant la nuit. Les déserts peuvent se développer dans
de très grandes villes : Le Caire, Téhéran, Jérusalem, Damas, La Mecque, Koweït (Ville) mais
aussi Phœnix, Las Vegas. Au total, de 10 à 15% de la population mondiale vit dans les déserts
Les déserts voient leur superficie s'accroître d'année en année. Le phénomène de désertification
constitue un grave problème pour les populations qui habitent à proximité des déserts.
A. LES NORDS
Les pays développés du nord constituent un ensemble riche mais hétérogène. Ils
s’organisent autour de trois pôles :
Le pôle Américain formé par lés USA, et le Canada
Le pôle Européen formé par les pays de l’Europe de l’ouest
Le pôle Asiatique formé par le Japon et les Nouveaux Pays Industrialisés : Hong Kong,
Corée du Sud, Taiwan, Singapour auxquels il faut ajouter l’Australie et la Nouvelle
Zélande.
Il y a cependant des disparités dans les différents pôles ainsi que des niches de pauvreté
à l’intérieur des pôles (Portugal, Grèce).
B. LES SUDS
IL existe plusieurs groupes hétérogènes entre les pays du sud :
les pays pétroliers du golfe qui grâce aux pétrodollars connaissent une forte
croissance (les pays de l’OPEP) ;
En Asie du Sud Est il y a les N.P.I qui ont un taux de croissance économique
supérieur à 5 % auxquels il faut ajouter les « dragons ou tigres : les Philippines,
Malaisie, Thaïlande, Indonésie et les pays émergents comme le, le Mexique,
l’Argentine, le Brésil, l’Inde, la Chine.
L’Afrique est constituée surtout par les 49 Pays les Moins Avancés où la pauvreté
est absolue et les perspectives de développement sombres.
C. ECHANGES et EXPLOITATION
Document n°3 : Des contrastes accrus entre pays riches et pays pauvres
« A l’échelle de la planète tout entière d’abord, on note un élargissement du fossé entre les pays
riches et les pays pauvres. Entre 1960 et 1989 les 20 % de la population qui vivent dans les pays
développés ont vu leur part dans le PNB mondial passer de 70.2 % à 82.7%. Les 20%les plus pauvres
ont vu au contraire leur part diminuer, passant de 2.3% à 1.4%. En 1960, les revenus des 20% les plus
riches de la planète disposaient de revenus trente fois supérieurs à ceux des 20% les plus pauvres.
En 1990, les revenus des 20% les plus riches étaient 60 fois plus élevés.
(…) A l’échelle régionale, c’est-à-dire entre les trois continents du Sud, les disparités s’accroissent :
à une Asie globalement en forte croissance, dans l’orbite du Japon pour l’Asie du Sud-est, et des
deux géants indien et chinois, semble s’opposer une Afrique en crise que les données statistiques
font apparaître de plus en plus Pauvre (…) Entre « la dynamique Asie » et « la rurale Afrique » se
situe l’Amérique latine, plus difficilement classable.
G. DOREL, Les Tiers- Mondes ; 1990.
I. DÉFINITION
La manière dont les hommes s’organisent et les rapports qu’ils entretiennent pour produire,
échanger, repartir et consommer les biens et services constituent un système économique.
On peut donc dire que c’est un système cohérent permettant d’atteindre un objectif.
L’entreprise est le moteur de l’économie : c’est un organisme économique qui produit des
biens et services ; le local où s’exerce l’activité de l’entreprise est appelée un Etablissement.
L’entreprise s’appuie sur le capital (ensemble des ressources) et le travail (savoir faire) ; la
taille de l’entreprise peut varier. On appelle marché l’ensemble des personnes ou des
familles qui perçoivent ou dépensent de l’argent ; il comprend plusieurs circuits
économiques. Les entreprises sont classées en 4 secteurs de production :
- le secteur Primaire : agriculture, élevage, pêche ;
- le secteur Secondaire : transformation, industrie ;
- le secteur Tertiaire : transport, commerce et échanges ;
- le secteur Quaternaire : TIC
2. Le Système Socialiste
C’est un système économique basé sur la collectivisation des biens de production par la
suppression de la propriété privée. Il est né de la critique du libéralisme : c’est donc une
économie planifiée, gérée par l’Etat qui fixe les salaires et les prix. Il a triomphé en URSS en
1917 et en Chine en 1949. Le Socialisme est appelé aussi économie planifiée ou
collectivisme.
3. Les Autres Systèmes
Aux lendemains de leurs indépendances, les pays du sud ont cherché une voie de
développement entre le capitalisme et le socialisme, c’est à dire une économie mixte des
expériences ont été tenté dans certains pays :
Le socialisme Polonais : l’état renonce à la collectivisation des terres ;
Le socialisme Yougoslave : avec Josip Broz Tito. C’est un socialisme autogestionnaire
avec une plus grande participation des travailleurs à la gestion des entreprises ;
Le socialisme Chinois : l’état pour favoriser la productivité, a instauré des stimulants
matériels ;
Le socialisme Africain : il emprunte des idées socialistes mais les adapte et les corrige
en se référant à la tradition africaine. Selon les penseurs, le socialisme a toujours été
pratiqué par certaines ethnies et qu’en Afrique il n’y a ni lutte des classes ni athéisme ;
2. Le Système Socialiste
Les moyens de production appartiennent à la collectivité. L’état fixe les salaires et les prix. Il
met en place la planification pour rationaliser la production et orienter la vie économique.
Le système socialiste présente des avantages car permet de corriger les inégalités sociales
en diminuant l’exploitation, elle freine l’exode rural et accélère l’urbanisation, elle a crée
une main d’œuvre qualifiée et un système éducatif gratuit en ex URSS.
Le système socialiste a connu une évolution avec la mise en place du CAEM pour
contrecarrer le plan Marshall ; la réforme Libermann en 1965, l’arrivée de Michael
Gorbatchev qui met en place la PERESTROÏKA : restructuration de l’économie par une
politique d’ouverture à l’étranger et une souplesse dans la gestion des entreprises et la
GLASNOST : la transparence, la liberté de parole pour tenir compte de l’opinion des
citoyens. Actuellement on assiste à une désorganisation de l’économie dans certains pays
socialistes qui se traduit par une difficile transition vers l’économie de marché.
Nous vivons dans un monde interdépendant. Les actions menées pour renforcer la
solidarité avec ses voisins ou avec le reste du monde constituent la coopération. Le
premier maillon de cette chaîne de solidarité internationale est la coopération
bilatérale.
I. DÉFINITION ET OBJECTIFS
La coopération est un mode de relation internationale destiné à construire des liens
entre peuples ou entre nation durablement. Elle implique la mise en œuvre d’une
politique poursuivie, s’inscrivant dans le temps et touchant des domaines très variés.
La coopération vise plusieurs objectifs :
- affermissement des liens d’amitié et de coopération ;
- sauvegarde de la paix et de l’entente des peuples ;
- réalisation du progrès économique et social des populations
La coopération repose sur la Convention de Vienne de 1960.
On distingue plusieurs types :
- coopération économique et financière (traités et contrats) ;
- coopération militaire (accords) ;
- coopération sociale, culturelle et technique (échanges).
La coopération s’articule autour de trois mécanismes :
L’Aide Publique au Développement que les pays développés apportent aux
pays sous développés, selon les recommandations de la CNUCED 0,7 % de
leur PNB (USAID, AFD) ;
L’assistance technique par l’envoi de volontaires, de coopérants pour
soutenir les PVD ;
L’administration de la coopération qui est gérée par les ministres de la
coopération, des affaires étrangères et des commissions mixtes.
Actuellement la coopération se traduit de plus en plus au rapport entre pays riches
et pays pauvres.
C’est la coopération entre deux états. Exemple le Sénégal et la France mais aussi la
coopération entre un pays et une Organisation Non Gouvernementale. La
coopération Franco- Sénégalaise s’inscrit dans le cadre du traité d’amitié signé à
Paris le 28 mars 1974. Elle touche presque tous les domaines. Les institutions de cette
coopération sont le Fond d’Aide et de Coopération et l’Agence Française de
Développement. Grâce à la coopération, le Sénégal est l’un des pays qui reçoit le
plus d’aide en Afrique noire travers des organismes comme l’alliance franco
Sénégalaise, la JICA, le KWF, L’ACDI et les organismes arabes. Cependant cette
coopération est considérée comme une forme de néo colonialisme, l’aide est
insuffisante et discriminatoire ; elle est liée aux notions de démocratie et de bonne
gouvernance. La coopération entre états est renforcée par l’action des ONG ;
associations spécialisées dans l’aide internationale ; jouant un rôle moteur dans le
développement en finançant des projets pour améliorer les conditions de vie des
populations. Les ONG interviennent auprès des organisations financières de
coopération internationales pour des subventions, des prêts, une assistance
technique. Cependant Les conditions sont très dures avec des taux élevés et des
durées de remboursement longues. L’aide est critiquée car souvent elle est
insuffisante ou mal gérée.
I. LE MULTILATERALISME
Le multilatéralisme est défini comme un ensemble d'ententes plus ou moins
provisoires entre États souverains ayant temporairement les mêmes intérêts, pour la
réalisation de leurs objectifs communs. Dans cette optique, les institutions
multilatérales ne sont pas indépendantes des états qui leur ont donné naissance.
Elles en dépendent pour leurs ressources et elles leur servent d'instruments pour la
mise en œuvre de leurs politiques communes.
La coopération multilatérale lie des pays à des organismes à vocation sous
régionale, régionale ou internationale. La coopération se développe à travers trois
mécanismes :
- la coopération de solidarité globale ou mondiale avec le système des
nations - unies
- le multilatéralisme de solidarité régionale avec l’UA la CEDEAO l’UEMOA
- Les ONG comme Green Peace, Amnesty, Croix Rouge.
L’ONU est sans conteste l’instrument le plus apte à garantir la coopération politique
internationale.
Elle a pour vocation d’assurer la paix et la sécurité internationale. C’est une
structure de dialogue permanent entre états pour éviter les conflits et maintenir la
paix. Son rôle est complété par l’action des ONG et ses institutions spécialisées :
- La FAO contribue à éviter la famine et cherche à améliorer l’agriculture
- L’UNESCO contribue à la sauvegarde du patrimoine de l’humanité
- L’UNICEF s’occupe du bien être des enfants
- L’OMS se consacre à l’amélioration de la santé dans le monde
- L’OIT se charge de la promotion des travailleurs
Les espoirs nés de la création de certaines institutions sont déçus car la coopération
n’a pas atteint ses objectifs. Les pays riches sont confrontés de plus en plus à des
problèmes et l’aide publique au développement répond plus à des motifs politiques
et économiques qu’à des raisons humanitaires.
I. DÉFINITION DE LA COMMUNICATION
La communication est le déplacement d’objets matériels ou immatériels pour
rapprocher les hommes. Grâce à la communication, les pays ne sont plus isolés, la
terre est devenue un « village planétaire ». La communication s’appuie sur un
réseau c’est-à-dire un ensemble de voies, de chemins, reliés entre eux par des
lignes ou infrastructures : Routes, rails, aéroports, satellites, antennes empruntant des
voies de communications aériennes, maritimes ou terrestres des nœuds, drainant
des flux (itinéraires) organisés autour d’axes. La communication se présente sous
deux formes : les transports et les télécommunications.
B. Les Télécommunications
Elles permettent de déplacer les informations. Depuis la découverte des ondes
électromagnétiques, les inventions n’ont cessé dans ce domaine : téléphone, radio,
télévision, réseaux informatiques, apparition de câbles à fibres optiques de satellites
de communications placés sur orbites géostationnaires pour acheminer les
communications téléphoniques et les images. Les télécommunications sont
devenues dans les sociétés modernes l’un des piliers de l’activité économique. Elles
fournissent aux entreprises des moyens rapides et peu coûteux d’envoyer à
distance des messages écrits (télex, télécopie), de relier entre eux, par le réseau
téléphonique, des ordinateurs situés un peu partout à travers le monde et même de
communiquer par l’image. La rencontre de l’informatique et du téléphone va
donner naissance à l’internet en 1975 pour des bases de données, des textes des
images, des sons, des vidéos.
L'enfer de la circulation à Dakar, sale temps pour les banlieusards ! (…) Il ne faut pas
oublier qu'aller à Dakar en passant par Yarakh ou Grand-Yoff n'est pas rentable. Nous
perdons beaucoup de temps, nous passons presque deux heures sur le trajet qui doit durer,
en principe, quarante-cinq minutes", note pour sa part Baye Mor au volant de son "Ninja"
déglingué et connu de l'axe "Sicap-Fann-Demba Diop". (…) Une fois sortie des affres de
l'attente, les usagers se doivent de garder leur mal en patience et les chauffeurs de ronger
leurs freins, plusieurs heures durant, entre la banlieue et le centre-ville. " Les conséquences
sont dramatiques pour des gagne-pain comme nous", affirme M. Diop.Pourtant, avec
l'élargissement du tronçon Fass Mbao-Patte d'Oie, il s'agissait de mettre un terme aux
embouteillages monstres qui gangrenaient la circulation. Malheureusement, depuis
quelque temps, les choses vont de mal en pis. A Pikine, les rares cars rapides qui s'évertuent
à prendre la direction de Grand-Yoff ne peuvent pas aller plus loin. "Liberté VI, Khar Yalla et
Castors" sont bannis du langage des apprentis et autres "coxeurs". Beaucoup de clients,
faute de n'avoir pas compris cette nouvelle et subite décision, se voient débarqués dans la
nature. Alors, il va falloir prendre son courage à deux mains, quitte à se payer une séance
de pugilat avec les apprentis à la station de la Patte d'Oie. Tout en évitant de se faire
planter un canif au bas-ventre.
Doudou Sarr NIANG extrait de Dossier sur les transports urbains de Dakar et de sa banlieue
On assiste aujourd’hui à une véritable révolution technologique qui bouleverse tous les
rapports politiques, économiques et sociaux. La planète est devenue un village sans
frontière avec un véritable mouvement d’internationalisation de l’économie qui
s’accompagne d’échanges inégaux et de mouvements de contestation.
« Le rôle des réseaux câblés et des satellites est essentiel : à la même heure, peut-être
vu dans des pays différents un même spectacle en direct ; ces pratiques collectives
…notamment les évènements du sport spectacle, vont investir peu à peu la vie
quotidienne, en dehors même du domaine de l’information. En 1900, l’univers d’un
français se limitait souvent au canton, voire la commune. Le rail, l’autocar, la radio, puis
l’automobile et la télévision ont élargi cet univers qui s’est dilaté aux dimensions de la
planète. »
REMOND, Notre siècle, Fayard, 1988
Nord-Sud, cette coupure de la planète en deux hémisphères n’a, pendant des siècles, fait
référence qu’à la géographie ; l’imagerie populaire n’a opposé pendant longtemps que des
pays chauds, humides ou secs à des pays tempérés, brumeux ou froids. Actuellement, la
représentation n’est plus géographique mais économique ; Nord-Sud, ce sont deux nouveaux
aspects du monde, pauvres et riches, bien nourris, sous-alimentés. Est-Ouest, la fracture est
ressentie tout à la fois comme politique et économique.
Une seule certitude peut nous habiter : le monde dans lequel nous vivons est hétérogène et
cette hétérogénéité présente des aspects multiples : développements inégaux, systèmes
économiques différents, habitudes de vie diverses.
En effet, les diversités culturelles sont nombreuses. On peut de ce point de vue opposer les
sociétés traditionnelles, primitives, aux sociétés industrielles.
Des faits culturels comme la façon de manger, de se vêtir, de choisir un conjoint, d’enterrer ses
morts, diffèrent profondément à travers le monde tout comme la façon de produire. Au sein
même des pays développés, les habitudes sociales ne sont pas uniformes et dans un même pays
les groupes sociaux ne vivent pas de façon identique.
Initiation économique et sociale 2nde, Coll. CL. D. Dechaudemaison, Paris, Nathan, 1987,
P. 263
Édition 2015
PROGRAMME
CHAPITRE I :
ENVIRONNEMENT ET PATRIMOINE
CHAPITRE II :
VIVRE ENSEMBLE
CHAPITRE III :
DES DEFIS A RELEVER
Le patrimoine est l’ensemble des éléments que l’homme a hérité. Il faut donc le
connaître, ne pas le modifier et assurer sa transmission.
I. DEFINITION DU PATRIMOINE
Le patrimoine est l’ensemble des biens, des richesses d’une localité, d’un pays d’une
région, d’un continent …qui se transmettent à travers les générations. L’ensemble
des éléments naturels et artificiels qui favorisent l’existence, la transformation ou le
développement des organismes vivants et des activités humaines est appelé
environnement.
L’environnement est le milieu dans lequel nous vivons. Il est essentiellement constitué
d’éléments naturels et d’élément construits par l’homme. Les éléments naturels sont :
l’eau, l’air, le sol, les plantes les animaux. C’est donc le milieu qui nous entoure et de
ce point de vue il constitue un patrimoine commun aux êtres vivants, aux espèces
animales et végétales.
Le Sénégal possède un patrimoine naturel parmi les plus riches et les plus diversifiés
de l’Afrique de l’ouest : ressources en eau, diversité des paysages et variété des
espèces animales.
Le patrimoine naturel est très varié .Cependant il subit des agressions. Nous devons la
protéger pour préserver ses richesses : c’est la notion de développement durable.
Éducation Civique Classe de 3e Penda Dieye Jean Dieye Édition 2015 ~4~
LE PATRIMOINE NATUREL : typologie : SUPPORTS DE COURS
LE PATRIMOINE NATUREL
Éducation Civique Classe de 3e Penda Dieye Jean Dieye Édition 2015 ~5~
Définis
Le patrimoine :…………………………………………………………………………………………………….
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
L’environnement : ……………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………
2- …………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
3- …………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
4- …………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
5- …………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
6- …………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
7- …………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………..……………
……………………………………………………………………………………………………
Éducation Civique Classe de 3e Penda Dieye Jean Dieye Édition 2015 ~6~
Environnement et Patrimoine
Pour protéger le patrimoine naturel contre toutes sortes d’agressions, plusieurs lois ont
été votées. On les appelle les codes. Il en existe plusieurs au Sénégal.
I. LE CODE DE L’ENVIRONNEMENT
Il a été adopté en janvier 2001. Il s’agit de protéger l’environnement contre toutes
sortes de dégradations, de rationaliser l’exploitation des ressources naturelles,
d’œuvrer pour un équilibre entre les milieux naturels et d’améliorer les conditions de
vie des populations en luttant contre la pollution et les odeurs sous toutes ses formes.
I. LE CODE FORESTIER
Adopté depuis 1965, il a subi une réforme en janvier 1998. La mise en valeur
économique et les droits d’exploitation de la forêt sont confiés à l’état qui a transféré
une partie de ses compétences aux communes et aux communautés rurales en ce
qui concerne la coupe, la circulation et le dépôt des produits forestiers.
I. LE CODE MINIER
Selon la loi de novembre 2003, les substances minérales contenues dans le sol et le
sous-sol, les eaux territoriales et le plateau continental sont propriété de l’état .Celui-
ci peut délivrer une autorisation de prospection. Le droit d’occupation d’une
parcelle est soumis au paiement d’une redevance minière au ministère chargé des
mines.
Préserver le patrimoine et respecter les codes et les lois est un devoir et nous permet
de sauvegarder l’héritage de nos ancêtres.
Éducation Civique Classe de 3e Penda Dieye Jean Dieye Édition 2015 ~7~
LA PROTECTION DU PATRIMOINE : SUPPORTS DE COURS
TITRE I
Dispositions générales
ARTICLE PREMIER : L’environnement sénégalais est un patrimoine national, partie intégrante
du patrimoine mondial.
Sa protection et l’amélioration des ressources qu’il offre à la vie humaine sont d’intérêt
général et résultent d’une politique nationale dont la définition et l’application incombent à
l’État, aux collectivités locales et aux citoyens.
Tout individu a droit à un environnement sain dans les conditions définies par les textes
internationaux, le présent Code et les autres lois de protection de l’environnement. Ce droit
est assorti d’une obligation de protection de l’environnement.
CHAPITRE II
Pollution de l’air et odeurs incommodantes
ARTICLE 76: Sont soumises aux dispositions de la présente loi et des règlements pris pour son
application les pollutions de l’air ou les odeurs qui incommodent les populations,
compromettent la santé ou la sécurité publique, nuisent à la production agricole, à la
conservation des constructions et monuments ou au caractère des sites et des écosystèmes
naturels.
Dans le cadre de l’application des conventions internationales y relatives, l’État peut
prendre des prescriptions générales tendant à renforcer le dispositif de lutte contre la
pollution de l’air.
CHAPIRE III
Pollution et dégradation des sols et sous-sol
ARTICLE 81: La protection des sols, du sous-sol et des richesses qu’ils contiennent, en tant que
ressources limitées, renouvelables ou non, contre toutes formes de dégradation est assurée
par l'Etat et les Collectivités locales.
CHAPITRE IV
Pollution sonore
ARTICLE 84: Sont interdites les émissions de bruits susceptibles de nuire à la santé de
l’environnement. Les personnes physiques ou morales à l’origine de ces émissions doivent
mettre en œuvre toutes les dispositions utiles pour les supprimer. Lorsque l’urgence le justifie,
le Ministre chargé de l’environnement, en rapport avec le Ministre de l’intérieur et le
Ministère des Forces Armées, doit prendre toutes mesures exécutoires destinées d’office à
faire cesser le trouble.
Éducation Civique Classe de 3e Penda Dieye Jean Dieye Édition 2015 ~8~
Document n° 2 : Code forestier (extraits)
TITRE 1
De la mise en valeur des forêts
Article 1: la mise en valeur économique, écologique et sociale du domaine forestier
nationale est définie par la politique forestière nationale. Celle-ci est précisée par
des directives nationales d'aménagement, complété au niveau de la région par des
orientations forestières nationales.
CHAPITRE PREMIER
Des droits d'exploitation
Éducation Civique Classe de 3e Penda Dieye Jean Dieye Édition 2015 ~9~
Document n° 3 : Code minier (extraits)
ARTICLE 6 – Nul ne peut, entreprendre ou conduire une activité régie par la législation
minière en vigueur au Sénégal, sur l’ensemble du Territoire de la République du Sénégal,
sans avoir au préalable obtenu un titre minier dans les conditions fixées par ladite législation
minière. (…)
TITRE III : RECHERCHE MINIERE
ARTICLE 15 – Recherche minière
La recherche se définit comme toute investigation de surface, de sub-surface, de
profondeur ou aéroportée, en vue de découvrir et de mettre en évidence des gisements de
substances minérales, de les délimiter, de connaître leur structure, d’en évaluer l’importance
et les conditions d’exploitation.
Elle nécessite la détention d’un permis de recherche. Le permis de recherche est un bien
meuble. Il peut être détenu par toute personne physique ou morale de droit sénégalais ou
non.
TITRE PREMIER
REGIME D’UTILISATION DES EAUX
Art. 3. – L’utilisation ou l’accumulation artificielle des eaux pluviales tombant sur fonds
privé, à condition que ces eaux demeurent sur ce fond, est autorisée.
Art. 4. – En cas d’accumulation artificielle sur fonds privé, l’exploitant du fonds peut
être tenu de déclarer la capacité et la nature des installations.
Art. 6. – Toute utilisation de l’eau et des ouvrages hydrauliques s’intègre dans le cycle
hydrologique et peut être déclarée d’utilité publique tant en ce qui concerne la
préservation de la qualité des eaux que leur qualité.
TITRE II
PROTECTION QUALITATIVE DES EAUX
Section 1 Généralités
Art. 49. Aucun déversement, écoulement, rejet, dépôt direct au indirect dans une
nappe souterraine ou un cours d’eau susceptible d’en modifier les caractéristiques
physiques, y compris thermiques et radioatomiques, chimiques, biologiques ou
bactériologiques, ne peut être fait sans autorisation accordée, après enquête, par
les Ministres chargés de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
Section 2
Normes à respecter suivant les usages
Art. 51. Les eaux d’alimentation doivent satisfaire les normes de potabilité en vigueur,
notamment en ce qui concerne leurs caractéristiques physiques, chimiques,
biologiques et bactériologiques.
Section 3
Frais susceptibles de polluer l’eau
Art. 59. Les déversements, écoulements, rejets, dépôts directs direct ou indirects
d’eau ou de matières, et plus généralement tout fait susceptible d’altérer la qualité
de l’eau superficielle ou souterraine sont soumis à réglementation et à autorisation
préalable conformément aux dispositions des articles 49 et 50.
Le patrimoine est l’héritage que nous ont légué les générations passées. Il comprend
deux aspects : un patrimoine culturel et un patrimoine historique.
I. TYPOLOGIE
A. Le patrimoine historique
B. Le patrimoine culturel
Ensuite faire tout pour le conserver le plus longtemps possible et dans de bonnes
conditions. Les stratégies de promotion sont nombreuses et variées. Il s’agit de faire la
diffusion et la sensibilisation à travers des structures et des événements.
Le lieu idéal de collecte,, de conservation et de diffusion est le musée (IFAN, musée
de la femme), il ya aussi les bibliothèques et les discothèques.
La promotion peut se faire à travers certains événements comme les journées
culturelles, les festivals, les foires, les colloques Pour mieux sensibiliser les populations,
des documentaires, des débats et des conférences doivent être organisés pour
garantir la survie du patrimoine.
L’île de Gorée
Au large des côtes du Sénégal, en face de Dakar, Gorée a été du XVe au XIXe siècle le plus grand centre
de commerce d'esclaves de la côte africaine. Tour à tour sous domination portugaise, néerlandaise,
anglaise et française, son architecture est caractérisée par le contraste entre les sombres quartiers des
esclaves et les élégantes maisons des marchands d'esclaves. L'île de Gorée reste encore aujourd'hui un
symbole de l'exploitation humaine et un sanctuaire pour la réconciliation.
In www.unesco.org
Cercles mégalithiques de Sénégambie Pays Bassari : paysages culturels Bassari, Peul et Bédik
Situé dans le sud-ouest du Sénégal, le bien comprend trois
Ces quatre grands groupes de cercles régions géographiques différentes : celle des Bassari – zone
mégalithiques constituent une concentration de Salémata –, celle des Bédik – zone de Bandafassi – et
extraordinaire - plus de 1 000 monuments - sur une celle des Peuls – zone de Dindéfello, présentant chacune
bande de 100 km de large qui longe sur 350 km le des traits morphologiques particuliers. Les peuples Bassari,
fleuve Gambie. Les quatre groupes, Sine Peul et Bédik se sont installés entre le XIe et le XIXe siècle et
Ngayène, Wanar, Wassu et Kerbatch rassemblent ont développé des cultures spécifiques, vivant en symbiose
93 cercles et de nombreux tumuli, monticules avec l’environnement naturel. Le paysage bassari est
organisé en terrasses et en rizières, entrecoupées de
funéraires. Certains ont été fouillés et ont révélé un
villages et de hameaux. Les villages des Bédik sont formés
matériel archéologique que l’on peut dater entre de groupes denses de huttes aux toits de chaume pentus.
le IIIe siècle av. J.-C et le XVIe siècle de notre ère. Les expressions culturelles de ses habitants manifestent des
Les cercles de pierres de latérite soigneusement traits originaux dans leurs pratiques agropastorales,
taillées et leurs tumuli associés présentent un vaste sociales, rituelles et spirituelles et représentent une réponse
paysage sacré qui s’est constitué sur plus de 1 500 exceptionnelle et originale aux contraintes imposées par
ans et rendent compte d’une société prospère, l’environnement et aux pressions anthropiques. Le site est
pérenne et hautement organisée. un paysage multiculturel extrêmement bien conservé
In www.unesco.org abritant des cultures autochtones originales et toujours
vivantes. In www.unesco.org
…………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………
Quels sont les cadres et les stratégies de protection du patrimoine au plan national et
mondial ? ………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
Commentaire
Préservation du patrimoine culturel
Une grande campagne de sensibilisation a été préconisée (…) en vue de sensibiliser sur
l’impact des conflits armés sur le patrimoine culturel (…). Il s’agira de diffuser la culture de la
paix en direction des jeunes.
Massamba Lam, enseignant-chercheur, a indiqué la nécessité de vulgariser les lois de
protection liées à la sauvegarde du patrimoine culturel ainsi que l’inventaire des biens
cultuels.
Pour sa part le lieutenant-colonel Alexis Manga a annoncé que, pour les hommes de
troupes, à travers l’information et la formation, il y aura « une plus grande connaissance de
ce qu’est le patrimoine et son importance. .[Et qu’] il est prévu la création d’un corps des
observateurs du patrimoine dans le théâtre des opérations […]
APS, 24-04-2008
Questions
1) Qu’est ce qui met en péril le patrimoine culturel selon le texte ?
2) Relevez dans le texte les stratégies pour sauvegarder le patrimoine.
3) Quelles actions la Direction préconise-t-elle pour protéger et sauvegarder le
patrimoine ?
4) Par quelles stratégies doit-elle promouvoir le patrimoine ?
feux de brousse.
Pour instaurer la paix, les Nations-Unies proposent le dialogue et la tolérance ente les
peuples.
I. LA TOLERANCE
C’est le respect de la liberté d’autrui, de sa manière de penser et d’exprimer ses
idées. C’est la capacité d’un individu à accepter une chose avec laquelle il n’est
pas d’accord. C’est quand on reconnaît qu’une chose est en mal mais combattre
ce mal engendre un autre mal. Elle n’a pas toujours existé surtout durant l’antiquité
et le moyen âge. Avec le développement de la philosophie la notion de laïcité se
répand et les échanges culturels vont jeter les bases du dialogue interreligieux La
notion de tolérance s’applique à plusieurs domaines :
Dans ta religion, dans les médias, on recommande la Tolérance : selon toi, comment
cela doit-il se manifester ?
……………………………………………………………………………………..…………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………..
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………..…………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………………
Dissertation
Sujet 1 :
Le fanatisme religieux est une atteinte à la culture de la paix. Justifiez votre réponse
avec des exemples précis.
Sujet 2 :
Après avoir défini les notions de Tolérance et de Paix, montrez leur impact sur le
dialogue inter- religieux.
Aux lendemains des indépendances les pays africains ont senti la nécessité de s’unir en vue
de réaliser l’intégration dans certains domaines. Ces efforts de solidarité ont abouti à la
création d’organes de coopération à l’échelle locale, sous régionale, régionale ou
continentale.
I. L’Union Africaine
La création de l’Organisation de l’Unité Africaine répond de la volonté de recherche
de l’unité entre pays africains. En effet, au moment de sa naissance dans les années
60 le continent africain était extrêmement morcelé et par conséquent faible. L’idée
de la mise sur pied de l’OUA s’inspire du mouvement panafricain né aux USA et aux
Antilles avec comme animateurs emblématiques William Dubois et Marcus Garvey ;
elle est ensuite reprise et mise en pratique par des hommes politiques africains, parmi
lesquels Kwamé Nkrumah, Félix Houphouët Boigny, Léopold Sédar Senghor etc.
Après plusieurs rencontres et divergences de positions entre deux groupes politiques
rivaux : le groupe de Monrovia et le groupe de Casablanca, l’unité sera retrouvée ce
qui permet de signer le 23 mai 1963 la charte de l’OUA à Addis-Abeba.
En 2004 à Durban en mettant en place l’Union Africaine, il s’agissait, face aux défis
de globalisation, d’asseoir une unité politique de tous les pays Africains.
Les principaux organes de l’UA sont :
La conférence de l’union qui définit la politique générale ;
Le conseil exécutif qui contrôle la mise en œuvre des décisions prises ;
Le secrétariat de l’union ;
La cour de justice qui veille au respect des obligations ;
Le parlement Africain qui vote les lois ;
Le conseil de paix et de sécurité ;
Le conseil économique, social et culturel ;
Les commissions techniques spécialisées.
La création de l’UA a suscité un immense espoir. Cependant, comme l’OUA, elle n’a
pas encore atteint ses objectifs ; pourtant elle reste le symbole de l’unité qui permet
aux africains de parler d’une seule voix.
Elle à été institué à Lagos en 1975 pour réaliser un marché commun régional et
regroupe 16 Etats. Son but est de promouvoir la coopération et le développement
dans tous les domaines, de renforcer la coopération entre états-membres,
d’améliorer le niveau de vie des populations, de contribuer au progrès et au
développement du continent africain. En effet, la CEDEAO constitue un vaste
marché de consommation de près de 250 millions de personnes donc une véritable
puissance économique avec des ressources naturelles très importantes. L’innovation
vient du fait que pour la première fois une organisation sous régionale a su
transcender les barrières linguistiques et idéologiques. Elle se propose de :
- réaliser une libre circulation des personnes avec le passeport CEDEAO
- construire des routes commerciales et des liaisons de télécommunications
- harmoniser les politiques économiques et financières
Les organes directeurs sont :
La conférence des chefs d’État et de gouvernement : C’est l’organe suprême,
elle est chargée d’assurer la direction générale et le contrôle des fonctions
exécutives de la communauté ;
Le conseil des ministres : Il est formé par des représentants des états-membres.
Le conseil étudie les dossiers préparés par le secrétariat exécutif et les
commissions techniques, il prend des décisions à l’unanimité ;
Le secrétariat exécutif : Il est dirigé par un secrétaire général assisté de deux
secrétaires exécutifs adjoints, d’un contrôleur financier ainsi que des
fonctionnaires recrutés dans les états-membres ;
Le tribunal de la communauté : C’est la juridiction suprême de l’union, elle
règle les différends entre les États les personnes et les entreprises ;
Les commissions : elles sont spécialisées dans les différentes activités en vue de
l’intégration économique de la sous-région. La plus importante est le Fond de
Coopération, de Compensation et de Développement : son siège est à Lomé
et il est appelé à fournir une assistance aux États membres. Le fond est dirigé
par un DG nommé par le Conseil des Ministres. En outre on note la mise en
place de :
La chambre de compensation : la CEDEAO regroupe des états à
monnaie différentes (Dalasi, Dollar, Cédi, Sily). Il faut donc recourir à
une chambre de compensation pour opérer les transactions financières
en vue des importations et des exportations. L’instauration d’une
monnaie unique facilitera cependant les échanges ;
L’ECOMOG : c’est une force d’opposition. Elle est commandée par le
Nigeria et les différents états lui fournissent des troupes. L’ECOMOG a eu
à intervenir pour le maintien de la paix au Libéria, en Guinée et en Sierre
Léone.
La CEDEAO dans le cadre de la mise en œuvre de ses projets se heurtent à des
difficultés qui ont pour nom : instabilité politique, mal gouvernance, faiblesse du
commerce intra communautaire, absence ou vétusté des infrastructures (routes,
ports, ponts) faiblesse du secteur privée, mauvaise politique économique et
énergétique.
La volonté d’intégration est affichée en Afrique, mais les nombreux obstacles posent
le problème de la maturité politique des états, incapables qu’ils sont de résoudre les
problèmes économique et sociaux que seule une solidarité effective et agissante
peut résoudre.
SUJET 1 :
SUJET 2 :
Commentaire
BFEM 2010 Sujet: Commentaire :
Les ouvrages de Diama et Manantali qui ont permis aux États-membres de bénéficier
de leurs effets induits, en mettant à disposition de l’eau et de l’électricité, sont à
l’origine de beaucoup de désagréments. La liste est sans doute loin d’être
exhaustive, mais ce sont des maladies comme le paludisme et la bilharziose qui
émergent ; Aujourd’hui, les populations riveraines du bassin n’ont de cesse de payer
cash les effets dévastateurs de ces deux pathologies. La Banque Mondiale a octroyé
un financement de 15 milliards de FCFA. Avec cette somme, ce sont 9 millions de
personnes qui seront protégées des maladies hydriques et plus de 80% des ménages
qui seront sauvés.
QUESTIONS :
1-Identifier l’organisme d’intégration dont-il s’agit dans le texte puis citer 4 de ses
objectifs.
2-Indiquer les rôles des barrages de Diama et de Manantali.
3-Identifier dans le texte, les méfaits des barrages dans la vie des populations
riveraines puis présenter les solutions envisagées pour lutter contre ces méfaits.
« Après avoir été, entre l’Afrique et les Amériques noires, le trait d’union
symbolique de la désolation, Gorée devient peu à peu un symbole d’espoir, vers où
de plus en plus nombreux, convergent aujourd’hui, en une sorte de pèlerinage, les
descendants des déportés de jadis, en quête de leurs racines et tous ceux qui
entendent puiser dans son histoire, les raisons d’une nouvelle solidarité des peuples…
C’est pourquoi elle constitue désormais un de ces lieux uniques où peut se retremper
la mémoire des jeunes générations d’Afrique et des Amériques, en même temps que
se renouvellent les sources de leurs inspirations. »
QUESTIONS
1. Identifier puis définir le type de patrimoine évoqué dans le texte.
2. Indiquer les raisons pour lesquelles Gorée est classée patrimoine de l’humanité.
3. Commenter la phrase soulignée dans le texte.
Commentaire de Texte 3 :
Questions
L’ONU est créé en 1945 pour instaurer un climat de paix et de sécurité dans le
monde. Elle comporte une variété de services et d’institution spécialisées pour
favoriser la coopération internationale.
La société des nations (SDN) créée en 1919 échoue à sa mission car n’a pas pu
empêcher la deuxième guerre mondiale.
L’idée des Nations-Unies sera reprise par le président de la république Franklin
Roosevelt et le premier ministre Anglais Winson Churchill qui élaborent la Charte de
l’atlantique en 1941. Plusieurs autres conférences vont finir par donner naissance le 25
avril 1945 à la Charte des Nations Unies signée par 51 états et aboutit à la création
de L’ONU le 24 octobre 1945.
B. Principes et Objectifs
L’ONU est fondée sur les principes de l’égalité souveraine de ses états-membres, la
garantie de la paix mondiale. Ses objectifs sont d’assurer la paix, la sécurité et la
coopération internationale ; de favoriser l’entente et l’amitié entre les peuples, la
non-ingérence dans les affaires intérieures des états, le respect de la déclaration
universelle des droits de l’homme, le droit des peuples à l’autodétermination.
C. Fonctionnement de L’ONU
L’ONU dispose de six organes :
L’assemblée Générale : c’est un organe de délibération; elle est composée de
192 membres disposant chacun d’une voix. L’assemblée générale se réunit
une fois par an ;
Le Conseil de Sécurité : organe de décision composée de 15 membres dont 5
permanents (Usa, France, Angleterre, Russie, Chine) disposant du droit de
veto ;
Source : « Charte des Nations unies, Préambule », Textes et Documents pour la classe, 1965, n° 176
Encarta 2009
Commentaire
Charte des Nations-Unies de 1945, article 1 alinéa 2 à 3.
Article 1 : Les buts des Nations unies sont les suivants :
«… »
Alinéa 2 : Développer entre les nations des relations amicales fondées sur le respect
du principe de l’égalité des droits des peuples et de leur droit à disposer d’eux-
mêmes et prendre toute autre mesure à consolider la paix du monde ;
Questions :
1) Quel rôle joue l’ONU dans le monde depuis 1945 ? (répondez en vous aidant de
vos connaissances et en appuyant sur le document).
2) Quelle institution de l’ONU prend les décisions en faveur de la paix ? Avec quel
moyen peut-elle agir.
3) Quelle institution est chargée d’appliquer le principe exprimé dans l’alinéa 3 ?
4) Rédiger un paragraphe d’une dizaine de lignes montrant les actions de l’ONU en
faveur de la paix, la solidarité et la coopération internationale.
Comme la plupart des pays africains au sud du Sahara, le Sénégal fait partie des
PMA et fait face à un problème de pauvreté. Avec le soutien de la Banque
Mondiale, un programme de lutte est initié afin de lutter contre ce phénomène.
La lutte contre la pauvreté peut obtenir des résultats si elle s’inscrit dans la durée et si
elle s’accompagne d’une ferme volonté politique et d’un bon leadership. Il faut
aussi une mobilisation de toutes les ressources humaines, des infrastructures de
qualité et une lutte contre la dépendance alimentaire.
Au Sénégal, les politiques de stabilisation définies depuis la fin des années 70, suivies des premiers
programmes d'ajustement structurel au milieu des années 80, ont certes contribué à améliorer le
cadre macro-économique, mais les performances économiques sont restées en deçà des
espérances. A la suite de la dévaluation du franc CFA en janvier 1994, l’économie sénégalaise a
renoué avec la croissance. Cependant, ces performances économiques enregistrées n'ont pas
amélioré les conditions de vie des populations : le Sénégal n’a pas encore réalisé l’objectif de
l’éducation universelle au niveau de l’enseignement primaire et l’analphabétisme touche plus de
la moitié de la population, les indicateurs de santé demeurent en deçà des recommandations de
l’OMS. Enfin, la première enquête budget consommation en 1994 a évalué à 57,9% la proportion des
ménages en dessous du seuil de pauvreté. Au total, le retour de la croissance enregistrée sur la
période 1995-2001 n’a pas suffi à garantir une réduction significative de la pauvreté.. Conscient de
la nécessité de renverser ces tendances lourdes, le Gouvernement a fait de la lutte contre la
pauvreté sa principale priorité. Cet engagement s'est traduit, au plan international, par la
souscription du Sénégal à la Déclaration Internationale du Millénaire, et au plan national par
l'élaboration du Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP) qui a impliqué tous les
acteurs du développement.
La pauvreté est la situation dans laquelle se trouve une personne n'ayant pas les ressources suffisantes
pour conserver un mode de vie normal ou y accéder.
Les tentatives d'analyse de la pauvreté s'appuient largement sur une distinction entre pauvreté
relative et pauvreté absolue qui rendrait compte des deux principales manières d'être pauvre : celle
des pays développés et celle des pays en développement.
La pauvreté est absolue quand le revenu perçu est inférieur à un minimum objectivement déterminé ;
elle n'est que relative si les ressources sont inférieures à un certain pourcentage du revenu moyen. (…)
Malgré l'accroissement de la pauvreté dans les pays développés, accroissement d'ailleurs mis en
doute par certaines études économiques, la situation n'est guère comparable avec celle des pays en
développement. D'après le rapport de la Banque mondiale de 1990, un habitant sur trois, soit
1 milliard de personnes vivait dans un état de pauvreté absolue, c'est-à-dire qu'il disposait d'un revenu
de moins de 370 dollars par an, un sur cinq disposant même de moins de 200 dollars. Cette proportion
varie en fonction des aires géographiques, les pauvres au sens de la Banque mondiale représentant
10% des habitants de l'Asie de l'est, 52% de l'Asie du Sud, 25% de l'Amérique Latine et 48% de l'Afrique
subsaharienne. Cette population de déshérités connaît en outre des taux de mortalité plus élevés
qu'ailleurs et des espérances de vie moindres du fait de la malnutrition ou de la sous-nutrition, des
famines, et des insuffisances sanitaires qui y sévissent tandis que l'analphabétisme y est largement
répandu. La pauvreté frappe plus durement les femmes et les minorités ethniques. Ces causes sont
multiples et mêlent développement économique, handicaps climatiques ou conditions politiques.
Microsoft ® Encarta ® 2009
La dégradation de l’environnement.
Dissertation
Sujet 1 :
Sujet 2 :
Sur la base d’exemple précis, montre comment se manifeste la pauvreté dans ton
pays. Quelles solutions proposes-tu pour éradiquer ce mal ?
Sujet 2 :
Le SIDA est une maladie qui touche aussi bien les pays développés que les pays sous-
développés. Cependant son taux de prévalence est plus élevé dans les pays
pauvres. Selon toi qu’est ce qui justifie cela ?
Vrai ou Faux
Vrai Faux
Le paludisme est une maladie tropicale
L’agent vecteur du paludisme est la mouche Tsé-tsé
Au Sénégal il n’y a pas de structures de lutte contre le paludisme
Il existe officiellement un vaccin contre le paludisme
Dormir sous une moustiquaire est une mesure contre le paludisme.
Le SIDA est une maladie curable
Le SIDA est une maladie sexuellement transmissible
Il n’existe ni vaccins, ni traitements contre le SIDA
La drogue et la toxicomanie sont des problèmes de santé publique. Elles sont devenues une
réalité dans la société Sénégalaise et exposent la jeunesse à des risques sur le plan sanitaire
et sécuritaire. Le Sénégal a entrepris des projets et développé des stratégies de lutte qui
hélas n’ont pas encore donné de résultats appréciables.
I. DEFINITION ET OBJECTIFS
On appelle drogue toute substance naturelle ou synthétique qui peut modifier la
conscience et le comportement de son utilisateur. La consommation affecte
l’activité mentale, les sensations, le comportement.
On appelle toxicomanie l’état de dépendance physique ou psychique qui s’établit
entre une personne et le produit utilisé périodiquement ou continuellement.
La classification de Thuillier et Pélissier permet de distinguer trois groupes :
Les stimulants : qui développent un état temporaire d’éveil, d’excitation, de
résistance à la fatigue : tabac, cocaïne, crack, ecstasy.
Les hallucinogènes : qui perturbent le développement du système nerveux :
cannabis (appelé Yamba au Sénégal), colles, solvants, lsd, champignons…Ils
peuvent modifier la personnalité du consommateur.
Les dépresseurs : qui ralentissent le fonctionnement du système nerveux : alcool,
somnifères, tranquillisants, héroïne, méthadone, codéine, morphine,
barbituriques… pouvant conduire à un arrêt cardiaque ou respiratoire.
Au Sénégal la culture du cannabis se développe dans les Niayes, la Petite côte, les
iles du Saloum, la basse Casamance, la région orientale… faisant du pays une
plaque tournante. L’objectif majeur est la lutte contre les effets dévastateurs et la
protection de la jeunesse, frange de la population la plus exposée.
Pour éradiquer le mal l’état, les populations et les ONG doivent collaborer pour
diminuer le nombre d’usagers, sensibiliser les populations et traquer les trafiquants.
La toxicomanie
La drogue
Selon l'OMS, on appelle drogue « toute substance qui peut modifier la conscience et le
comportement de l'utilisateur ». En ce sens, certains médicaments sont des drogues.
Mais seules les substances susceptibles de modifier la fonction psychique sont retenues
comme drogues (ceci inclut l'alcool). Ce sont des drogues psychotropes.
La drogue est une substance qui peut être d'origine naturelle ou synthétique.
Le toxicomane
Contrairement aux usagers occasionnels (parfois appelés récréatifs), les toxicomanes ont
une relation de complète dépendance avec leur drogue. Leur vie est centrée sur la
recherche et l'usage du produit.
Le toxicomane est dans l'impossibilité de se passer d'un produit : il est dans un état de
dépendance.
Son organisme s'adapte aux effets de la drogue, c'est la tolérance.
Pour obtenir les mêmes effets, il devient nécessaire d'augmenter les doses et de prolonger
l'usage : c'est l'accoutumance.
Trois types d'effets sont recherchés : stimulant (excitation psychologique, sentiment de
tension physique), sédatif (détente physique, apaisement, endormissement) et
hallucinogène (modification des sensations visuelles, olfactives, auditives, etc.).
Signes d'alerte précoces : troubles affectifs, troubles du sommeil, perturbation du
comportement alimentaire, difficultés scolaires, troubles psychosomatiques (maux de tête,
fatigue, peur, etc.)
Signes d'alerte tardifs : délinquance, tentatives de suicide.
Sujet 1 :
Quelles sont ses raisons, quels sont ses effets et ses risques ? Comment peut-on,
aujourd'hui, aider les toxicomanes ?
Sujet 2 :
Quel est le danger lié à la consommation des drogues. Argumente avec des
exemples précis.
Sujet 2 :
Dans la majeure partie des états du monde, l’usage et la vente de la drogue sont
formellement interdits. Les dealers sont poursuivis et condamné à de lourdes peines de
prison.
Selon toi qu’est ce qui justifie de tels actes ?
Commentaire
Le toxicomane
Contrairement aux usagers occasionnels (parfois appelés récréatifs), les toxicomanes ont
une relation de complète dépendance avec leur drogue. Leur vie est centrée sur la
recherche et l'usage du produit.
Le toxicomane est dans l'impossibilité de se passer d'un produit : il est dans un état de
dépendance.
Son organisme s'adapte aux effets de la drogue, c'est la tolérance.
Pour obtenir les mêmes effets, il devient nécessaire d'augmenter les doses et de prolonger
l'usage : c'est l'accoutumance.
Trois types d'effets sont recherchés : stimulant (excitation psychologique, sentiment de
tension physique), sédatif (détente physique, apaisement, endormissement) et
hallucinogène (modification des sensations visuelles, olfactives, auditives, etc.).
Signes d'alerte précoces : troubles affectifs, troubles du sommeil, perturbation du
comportement alimentaire, difficultés scolaires, troubles psychosomatiques (maux de tête,
fatigue, peur, etc.)
Signes d'alerte tardifs : délinquance, tentatives de suicide.
Questions
1- Quels sont les trois états liés à la consommation de la drogue cités dans le texte ?
2- Quels sont les effets recherchés dans les drogues ? Donne des exemples précis tirés du
texte et de ton cours ?
3- Quels sont les signes d’une dépendance observables chez un toxicomane ?
4- Quelles sont les mesures prises dans ton pays pour lutter contre la toxicomanie ?
de son pays.