Cours - Deducation A La Citoyennete - Classe de Premiere
Cours - Deducation A La Citoyennete - Classe de Premiere
Cours - Deducation A La Citoyennete - Classe de Premiere
CITOYENNETE
CLASSE DE PREMIERE
Nouveau programme
Edition : 2019
PROGRAMME D’ETUDES : EDUCATION A LA CITOYENNETE
Ce programme est constitué de modules 03, chapitres 05, leçons 11, dossiers 03 et TD 05.
MODULE I : la promotion des droits de l’homme et de l’intégrité morale (16h) Ce module permet à l’apprenant de s’imprégner des droits humains et de la notion d’intégrité morale.
Chapitre I : Les droits humains
Leçon 1 : Les droits fondamentaux de l’homme (3h) on parlera des instruments juridiques ; des droits fondamentaux ; du droit humanitaire
Leçon 2 : Les institutions de protection des droits de l’homme : identification et rôle (3h) on a les institutions internationales et nationales l’ONU, croix rouge, CPI, ONG
TD 1: Etude d’une structure locale de promotion des droits de l’homme(2h) Identification -Domaine d’intervention -Réalisation. Sous forme d’exposé
MODULE II : les médias et l’opinion publique (09h).Ce module permet à l’apprenant de s’imprégner de l’influence des mass-médias sur l’opinion publique.
Chapitre III : Les médias et leur impact sur l’opinion publique
Leçon 5 : Les médias et leur impact sur l’opinion publique (3h) les types de médias, les dangers des medias sur l’opinion publique
Dossier 1 : Le recoupement de l’information (1h) pluralité d’opinions sur une information -recoupement de l’information
Leçon 6 : La protection de l’opinion publique au Cameroun (3h) au niveau familial et national(CNC, ANTIC, les juridictions)
TD 3 : La publicité dans les médias : -importance -dangers (2h) sous forme d’exposé
MODULE III : l’éducation à la paix (21h). Ce module permet à l’apprenant de connaître les formes de violence et d’appréhender l’importance et les mécanismes de préservation de la paix.
Chapitre IV : Les formes de violence
Leçon 7 : Les atteintes à l’intégrité physique, morale et au patrimoine (3h)
Leçon 8 : L’extrémisme Violent (3h) on parlera des différentes formes en particulier le terrorisme
Chapitre V : La notion de paix
Leçon 9 : La notion de paix (3h)relever l’importance de la paix sur tous les plans
TD 4 : Les symboles de la paix au Cameroun(2h) -définition -identification (arbre de la paix, kola…) -description en fonction des bassins culturels sous forme d’enquête
Leçon 10 : Les stratégies de promotion de la paix (3h) mécanismes traditionnels et modernes
Leçon 11 : Le règlement pacifique des différends (3h) les procédures judiciaires nationales et internationales
Dossier 2 : La lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme au Cameroun(2h) –manifestations -dispositifs locaux : auto-défense -dispositifs légaux : juridictions.
TD 5 : L’importance du vivre-ensemble au Cameroun (1h)-avantages (au niveau des communautés et au niveau national) -mécanismes de consolidation du vivre-ensemble
Dossier 3 : La Commission Nationale pour la Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme (CNPBM) (1h) (Cf. Décret 2017/013 du 23 mars 2017
ETABLISSEMENT : LYCEE DE NKOLVE FAMILLE DE SITUATIONS : LA VIOLATION DES DROITS
CLASSE : 1ere CATEGORIE D’ACTIONS : PROMOTION ET PROTECTION DES DROITS DE L’HOMME
EFFECTIF : MODULE N°I : LA PROMOTION DES DROITS DE L’HOMME ET DE L’INTEGRITE MORALE
JUSTIFICATION DE LA LECON :
La Déclaration universelle des droits de l'Homme a été adoptée par une résolution de l'assemblée générale des Nations unies le 10 décembre 1948. Elle comporte un Préambule et trente articles. On peut résumer le préambule
de la DUDH ainsi : Tous les membres de la famille humaine ont des droits égaux et inaliénables. Les droits de l'Homme doivent être protégés juridiquement. Il faut développer les relations amicales entre nations. Les trente
articles de la DUDH précisent les droits suivants : Tout individu a droit à la vie et à la liberté (art 3) ; Nul ne doit être soumis à la torture, non plus qu'à des traitements inhumains ou dégradants. Nul ne doit être arbitrairement
arrêté, détenu ou exilé (art 4-5-9) ; Tous les individus sont égaux devant la loi (art 7).Toute personne a le droit de circuler librement et de quitter son pays puis d'y revenir(art 13) ; Toute personne a droit à la liberté de penser, la liberté
de conscience et de religion, la liberté d'opinion et d'expression (17-18-19) ; Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant ainsi qu'à l'éducation.
La charte africaine des droits de l'homme et des peuples a été adoptée le 27 juin 1981 à Nairobi (Kenya) lors de la 18e Conférence de l'Organisation de l'Unité Africaine. Elle est entrée en vigueur le 21 octobre 1986, après sa
ratification par 25 États. Elle comporte un préambule et 29 articles.
Elle s’appuie sur la Charte de l'Organisation de l'Unité Africaine et la Charte des Nations unies ainsi que sur la Déclaration universelle des droits de l'homme tout en « tenant compte des vertus de leurs traditions historiques et
des valeurs de civilisation africaine qui doivent inspirer et caractériser leurs réflexions sur la conception des droits de l'homme et des peuples » (préambule de la Charte).
La première partie énonce les droits reconnus à toute personne « sans distinction aucune, notamment de race, d'ethnie, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale
ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation » (article 2).Les 18 premiers articles définissent des droits individuels, les droits civiques et les droits sociaux. Les articles (19 à 24) définissent les droits des
peuples, considérés comme égaux : droits à l’existence, à la libre disposition de leurs richesses et de leurs ressources naturelles […] à la paix et à la sécurité […]
La charte condamne le colonialisme, le néocolonialisme, l'apartheid, et le sionisme et la domination économique. Dans son préambule et dans l'article 20, alinéa 2 en particulier, la charte affirme le droit des peuples colonisés ou
opprimés à lutter pour leur libération. Cependant, la charte ne contient aucune disposition explicite quant aux droits des peuples lorsqu'ils sont opprimés par des régimes politiques nationaux indépendants.
Les articles 27 à 29 énoncent les devoirs qu’a tout individu « envers la famille et la société, envers l'État et les autres collectivités légalement reconnues et envers la Communauté Internationale. »
La deuxième partie crée une Commission africaine des droits de l'Homme et des peuples chargée de promouvoir ces droits et d'assurer leur protection en Afrique.
La Constitution ou loi fondamentale est un ensemble de textes juridiques qui définit les différentes institutions composant l’État et qui organise leurs relations. Une Constitution écrite est généralement organisée en plusieurs
parties appelées titres, eux-mêmes divisés en articles et alinéas. Exemple la constitution du Cameroun compte un préambule, 13 titres, 69 articles et plusieurs alinéas.
Quelle que soit sa présentation et son contenu, la Constitution est considérée comme la règle la plus élevée de l’ordre juridique de chaque pays. Toutefois, certains États, comme le Royaume-Uni, n’ont pas de Constitution écrite ;
c’est la coutume qui prévaut pour organiser les relations entre les institutions
La Constitution est nécessaire pour garantir les droits fondamentaux des citoyens. Exemple : le principe de l’égalité des citoyens devant la loi.Elle organise les pouvoirs publics composant l’État en séparant le législatif, l’exécutif et
le judiciaire afin de permettre l’équilibre des différents pouvoirs.
Toutes les Constitutions prévoient les modalités selon lesquelles elles peuvent être modifiées : on parle de procédure de révision. Il peut s’agir de corriger des imperfections ou de modifier des règles defonctionnement du régime. On
distingue : la Constitution « souple » lorsqu’elle peut être révisée par les mêmes organes (assemblée législative) et selon les mêmes procédures servant à l’adoption des lois ordinaires et la Constitution « rigide » ne peut être révisée
que par un organe distinct de celles servant à l’adoption des lois ordinaires.Ex : le référendum(Procédure de vote permettant de consulter directement les électeurs sur une question ou un texte, qui ne sera adopté qu’en cas de
réponse positive)
La Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE), ou Convention relative aux droits de l’enfant, est un traité international adopté par l’Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies, le 20 novembre 1989
dans le but de reconnaître et protéger les droits spécifiques des enfants. L’article premier de la CIDE stipule que tout être humain âgé de moins de 18 ans est considéré comme un enfant. C’est ainsi qu’est organisée tous les 20
novembre, la journée internationale des droits de l'enfant. Le texte compte un préambule et 54 articles et est aujourd’hui ratifié par tous les pays du monde, à l’exception des Etats-Unis.
La convention est construite sur cinq grands principes : la non-discrimination (article 2) ; l'intérêt supérieur de l'enfant (article 3) ; le droit à la survie et au développement (article 6) ; l'opinion de l'enfant (article 12) ; le
droit à l'éducation et son but (article 28 et 29).
e- La convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes (CEDEF en français ou CEDAW en anglais)
La Convention a été adoptée le 18 décembre 1979. Elle est entrée en vigueur le 3 septembre 1981. La convention impose aux Etats qui ont ratifié (185états) cette Convention d’éliminer toute forme de discrimination à l’égard des
femmes. La Convention définit comme discriminatoire envers les femmes toute différenciation, exclusion ou restriction en raison du genre.
C’est le cas lorsqu’une femme (qu’elle soit célibataire, mariée ou autre) ne peut pas entièrement exercer ses droits humains ou libertés fondamentales, que ce soit en politique, en économie, dans le domaine social, culturel ou autre.
Les Etats signataires doivent promulguer des lois luttant contre un partage discriminatoire des rôles entre hommes et femmes, contre la traite des femmes et contre l’exploitation dans la prostitution… Les problématiques
communément associées aux notions de droits des femmes incluent, de façon non exhaustive, les droits : d'intégrité corporelle et d'autonomie, de ne pas subir de violence sexuelle, de voter, d'être élue, d'entrer dans un contrat
légal, d'être considérée comme l'égale du mari et du père au sein de la famille, de travailler, d'avoir accès à des salaires justes et à l'égalité salariale, de maîtriser sa reproduction (contraception et avortement), de posséder une
propriété, d'accéder à l'éducation.
Adoptée le 28 juillet 1951, cette convention diteConvention de Genève, définit les modalités selon lesquelles un État doit accorder le statut de réfugié aux personnes qui en font la demande, ainsi que les droits et les devoirs de ces
personnes. Cette convention fut complétée en 1967 par le Protocole relatif au statut des réfugiés.le terme "réfugié" s'applique à toute personne qui, par suite d'événements survenus et craignant avec raison d'être persécutée du
fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se
réclamer de la protection de ce pays.
Droit Identifier Sens de Ressources Lecture et analyse des documents Définir droits
II-LES DROITS politique ; Classer l’observation numériques Discussion avec la personne ressource Citer 02 droits politiques et 04 droits socio-
FONDAMENTAUX social ; Sens de Personne ressource économiques. 20mn
économique l’organisation
Résumé : Le droit international humanitaire (DIH) est un ensemble de règles qui, pour des raisons humanitaires, cherchent à limiter les effets des conflits armés. Il est également appelé «droit de la guerre» ou «droit des conflits
armés». L’élément déclencheur du DIH a été le texte rédigé en 1862 par Henri Dunant et intitulé «Souvenir de Solferino». Suite à la publication de ce texte, le gouvernement suisse a convoqué une conférence diplomatique dans le
but d’améliorer le sort des blessés sur le champ de bataille. Lors de cette conférence fut fondée la Croix rouge, l’ancêtre de l’actuel Comité International de la Croix rouge (CICR).
L’objectif du DIH est de limiter autant que possible les souffrances et les destructions qui sont inhérentes à la guerre. Le DIH part donc du principe qu’il existera toujours des conflits armés et il tente d’en limiter les conséquences en
fixant des règles pour la conduite de la guerre, que toutes les parties au conflit sont tenues de respecter. Il protège les personnes qui ne participent pas ou plus aux combats (les civils et le personnel médical ou religieux) et restreint
les moyens et méthodes de guerre. Il protège également ceux qui ont cessé d'y prendre part, comme les combattants blessés ou malades, les naufragés, ainsi que les prisonniers de guerre. Ces personnes ont droit au respect de leur
vie et de leur intégrité physique et morale, et elles bénéficient de garanties judiciaires.
Le DIH se trouve essentiellement dans les quatre Conventions de Genève de 1949. Le DIH s'applique uniquement aux conflits armés et ne couvre pas les situations de tensions internes ou de troubles intérieurs, comme les actes de
violence isolés. Le DIH différencie les conflits armés internationaux et les conflits armés internes. Les conflits armés internationaux sont ceux qui opposent au moins deux États alors que les conflits armés internes opposent, sur le
territoire d'un seul État, les forces armées régulières à des groupes armés dissidents, ou des groupes armés entre eux.
Le DIH a interdit l'emploi de nombreuses armes, dont les balles explosives, les armes biologiques et chimiques, les armes à laser aveuglantes et les mines antipersonnel.
Des mesures doivent être prises pour assurer le respect du DIH : au niveau national, les États ont l'obligation d'enseigner les règles de ce droit à leurs forces armées et au grand public ; ils doivent notamment promulguer des lois qui
punissent les violations les plus graves du DIH considérées comme crimes de guerre.
Sur le plan international, deux tribunaux ont été créés pour punir les actes commis dans les conflits récents de l'ex-Yougoslavie et du Rwanda et une cour pénale internationale qui fonctionne depuis 2002, chargée de réprimer les
crimes de guerre (exécutions sommaires et délibérées, torture et traitements inhumains, utilisation d’armes on de méthodes de combat interdites ou encore pillage).
Les droits Sens de l’écoute Brainstorming en vue de d’appliquer les Que devons-nous faire en tant que citoyen
CONCLUSION fondamentaux Résumer Cours droits humains responsable? 10mn
de l’homme
Résumé : Le citoyen responsable doit faire valoir ses droits et assumer ses devoirs afin de ne pas être un obstacle pour le progrès de son pays. Que ce soit dans le cadre de gouvernements ou d'organisations, ou en tant qu'individus,
nous pouvons tous apporter une contribution importante à l'application des droits fondamentaux de l’homme.
Evaluation finale : définis droits fondamentaux de l’homme ; cite les instruments juridiques des droits de l’homme ; cite 02 droits socio-économiques ; définis DIH et donne son objectif.
Devoir à faire à la maison : rechercher les rôles des institutions internationaux et nationaux ci-après : ONU, CICR, AMNESTY INTERNATIONAL, TPI, MSF, CPI, ONG, CNDHL, société civile, forces de sécurité…
Bibliographie :
JUSTIFICATION DE LA LECON :
Séquences didactiques Ressources internes Ressources externes Activités Evaluation formative Durée
Savoirs Savoir-faire Savoir-être d’enseignement/apprentissage
INTRODUCTION Institution Lire Sens de la Dictionnaire.reverso.net Lecture et analyse du document Qu’est-ce qu’une institution ? 10 mn
Définir mémoire
Résumé : Une institution est une structure d’origine coutumière ou légale, faite d’un ensemble de règles établies pour garantir la satisfaction des intérêts de la collectivité et des organes qui veillent à leur
maintien.
I- LES ONU ; CICR ; MSF ; Identifier Sens de Quelles sont les différentes
INSTITUTIONS AMNESTY Expliquer l’observation Textes Lecture et analyse des documents institutions internationales ? 75 mn
INTERNATIONALES INTERNATIONAL ; Sens de la Donne le rôle de MSF
CPI curiosité
Résumé : Une institution internationale est un organisme qui dispose du statut d’institution, lui permettant d’exercer des activités au niveau international. On peut citer :l’ONU et ses organismes
spécialisés ; le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) ; Amnesty International ; Médecins sans frontières(MSF) ; Tribunal Pénal International (TPI) et Cour Pénale Internationale (CPI).
1) L’Organisation des Nations unies (ONU) : est une organisation internationale regroupant 193 États.Elle a été adoptée le 26 juin 1945 par 51 États et est entré en vigueur le 24 octobre 1945.
Selon l'article 1 de sa Charte, l'ONU s'efforce d'être un lieu où se construit un avenir meilleur pour tous les êtres humains, et ce à travers quelques objectifs :Maintenir la paix et la sécurité dans le monde
;Développer les relations amicales entre les nations ;Réaliser la coopérationinternationale sur tous les sujets où elle peut être utile et en encourageant le respect des droits de l'homme.Elle a mis en place de
nombreux organes chargés des droits de l’Homme. Nous avons :
• Le Conseil des Droit de l’Homme : c’est l’une des institutions principales de l’ONU chargées de la promotion et de la protection de tous les droits de l’Homme. Crée en 2006 en remplacement de la
commission des droits de l’Homme, il est un organe subsidiaire de l’Assemblée générale composé de 47 Etats.
• Le Haut-Commissariat des Nations-Unies aux droits de l’Homme : créée en 1993, il est chargé de promouvoir et de coordonner les mesures visant à garantir le respect des droits de l’homme au sein
de l’ensemble du système des Nations Unies.
En dehors des organes suscités, il existe aussi de nombreux organes qui veillent à l’application des traités internationaux des droits de l’Homme. Il s’agit entre autre du comité pour l’élimination de la
discrimination raciale, le sous-comité pour la prévention de la torture, le comité des droits de l’enfant, le comité des droits des personnes handicapées…
2) Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR): c’est une institution d’aide humanitaire créée en 1863 par un groupe de citoyens de la ville suisse de Genève. Toute l’action du CICR est
fondée sur«la mission exclusivement humanitaire de protéger la vie et la dignité des victimes de conflits armés et d’autres situations de violence, et de leur porter assistance. Il s’efforce
également de prévenir la souffrance par la promotion et le renforcement du droit et des principes humanitaires universels.»
3) Amnesty International :est créée en 1961 par Sean Mc Bride et Peter BENENSON. Elle est une organisation non gouvernementale internationale qui promeut la défense des droits de l'homme et
4) Médecins sans frontières(MSF) : est une association médicale humanitaire internationale, créée en 1971 à Paris par des médecins et des journalistes. Elle apporte une assistance médicale à des
populations dont la vie ou la santé est menacée : principalement en cas de conflits armés, mais aussi d’épidémies, de pandémies, de catastrophes naturelles ou encore d’exclusion des soins. Toutes ces
situations nécessitent des ressources médicales et logistiques adaptées. Indépendante de tous pouvoirs politiques, militaires ou religieux, MSF agit en toute impartialité, après évaluation des besoins médicaux
des populations.
1- la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés (CNDHL) : encore appelée « la Commission », est une institution indépendante de promotion et de protection des droits de l’homme
au Cameroun. elle a été créée par la Loi N° 2004/016 du 22 Juillet 2004. La CNDHL se consacre en priorité à la mise en œuvre et au respect des droits de l’homme au Cameroun. C’est ainsi qu’elle dénonce
toutes les atteintes aux droits fondamentaux et aux libertés publiques partout dans le pays. Elle reçoit toutes dénonciations portant sur les cas de violation des droits de l’Homme ; elle diligente toutes enquêtes
et procède en cas de besoin aux investigations sur les cas avérés et en fait rapport au Président de la République ; elle procède chaque année aux visites inopinées des établissements pénitentiaires, des
commissariats de police et des brigades de gendarmerie, en présence du Procureur de la République compétent ou de son représentant.
2- Les Organisations Non Gouvernementales : Au sens de la loi camerounaise n° 99/014 du 22 décembre 1999 régissant les Organisations Non Gouvernementales "une ONG est une association déclarée
ou une association étrangère autorisée conformément à la législation en vigueur, et agréée par l'administration en vue de participer à l'exécution des missions d'intérêt général" (article 2 alinéa 1er).
Les ONG seraient ainsi des organisations flexibles, menant des actions de proximité avec les populations locales, c'est-à-dire des organisations aptes à entreprendre des opérations d'aide mieux adaptées aux
besoins des populations marginales.
Il existe des ONG dont l'action est davantage orientée vers la protection des droits et libertés. Il yala Fondation Friedrich Ebert qui, dans le sillage du processus démocratique, cherche à sensibiliser
l'opinion sur les enjeux des droits de l'homme et des libertés publiques.
3- La société civile camerounaisedésigne l'ensemble des associations à caractère non gouvernemental et à but non lucratif qui agissent comme groupes de pression pour influencer les politiques
gouvernementales dans un sens favorable aux intérêts de ceux qu'elles représentent. Elle est constituée d’une mosaïque d’associations, des personnes indépendantes des pouvoirs publics, du clergé…Elle
participe à l’édification d’une culture des droits fondamentaux. Se faisant, elle met la pression sur l’Etat afin que les instruments juridiques relatifs aux droits de l’homme soient connus de tous. Parmi les
organisations de la société civile, nous avons : L’Ecole-Instrument de Paix (EIP)-Cameroun : elle œuvre à la formation aux droits des enseignants des établissements scolaires d’Etat. Le Groupe d’Etude
et de Recherche sur la Démocratie, le Développement Economique et Sociale (GERDDES) : il se déploie à travers l’organisation des séminaires et colloques pour permettre la vulgarisation des droits
4- les juridictions :ont pour rôle de juger et de condamner toute personne qui commet des exactions et les abus contre les populations.Lesdifférentes juridictions sont: les juridictions
civiles (examinent les conflits entre particuliers ex. une demandeen divorce,le versement d’unepensionalimentaire…) ; les juridictions de première instance sont les tribunaux qui
examinent les affaires pour la première fois ; le tribunal de grande instancejuge toutes les affaires entre particuliers ou non attribuées à d’autres juridictionsportant sur
dessommessupérieures à 50.000 francs ; la cour d’appel ; la cour de cassation(vérifiesi les lois ont été correctement appliquées par les tribunaux et les cours d’appel, mais elle ne rejuge
jamais l’affaire elle-même).
5- Les forces de sécurité : l’Armée et la police : leurs rôles ne se limitent pas à tenir à distance et à repousser les éventuelles menaces. Elles contribuent aussi à protéger la population et les conditions
d’existence si ces menaces venaient à se concrétiser dans notre pays. Ses principales tâches sont les suivantes: la défense ; l’appui aux autorités civiles ; la promotion de la paix.
CONCLUSION Les institutions de Résumer Sens de Cours Brainstorming en vue de montrer Quel est le devoir de chacun ? 10 mn
protection des droits l’écoute le rôle de ces institutions
Résumé : Face à ces différentes institutions de protection des droits, chacun doit faire l’effort de s’informer auprès de ses structures pour mieux agir face à une situation.
Evaluation finale : Qu’est-ce qu’une institution ? Quelles sont les différentes institutions internationales ?
Devoir à faire à la maison : rechercher une structure locale de promotion des droits de l’homme (Identifier la structure ; énumérer le domaine d’intervention et les réalisations.)
Bibliographie :
Justification de la leçon :
JUSTIFICATION DE LA LECON :
Le concept d’intégrité, emprunté au terme latin integrĭtas, désigne la qualité d’être complet ou sans défaut. Lorsqu’il s’agit d’une personne, c’est une vertu, c’est le caractère d’une personne juste, honnête
et irréprochable.L’intégrité moraleest la qualité d’une personne qui a le pourvoir pour prendre des décisions sur son comportement c-à-d qu’il sait distinguer le bien du mal. C’est une personne
qui se laisse plutôt guider par un ensemble de principes même quand personne ne la voit.
I- L’INTEGRITE Milieu familial Décrire Sens du Reveillez vous n°2 Lecture et analyse du document Comment se manifeste l’intégrité morale
MORALE EN MILIEU
FAMILIAL Expliquer respect mutuel pp3-15 de en famille ? qu’apprend l’enfant en 25 mn
www.JW.ORG appliquant les valeurs morales ?
Résumé :
Le milieu familial fait référence à la vie en famille. Bien que la famille soit d’abord définie en fonction des liens de sang, elle fait toutefois l’objet d’étude du droit afin que chaque membre soit respecté et
protégé contre les abus à sa personne. L’intégrité morale en famille doit se manifester à travers des belles qualités que les parents doivent développer pour enseigner leurs enfants. Il s’agit : de la bonté, la
gentillesse, l’obéissance, l’humilité,la patience, la maitrise de soi, l’amour, la joie, le respect envers les autres, le discernement, l’honnêteté, la fidélité, dire la vérité… (généralement, les enfants qui voient
que leurs parents sont honnêtesrésistent facilement à la tentation d’êtremalhonnêtes, même quand ils sont seuls). En appliquant ces valeurs morales, l’enfant verra que ces valeurs ne sont pas de simples
règles mais un mode de vie qui caractérise la famille. Corrigez les mauvais comportements de l’enfant en l’aidant à assumer la responsabilité de ses actes. Donc les parents doivent faire des valeurs
morales un mode de vie qui caractériseleur famille.
II-L’INTEGRITE Société Identifier Sens de Réveillez-vous n°1 Quelles sont les valeurs morales qu’on
MORALE DANS LA
VIE EN SOCIETE Décrire l’honnêteté 2019 p6 ; n°2 Lecture et analyse des documents doit avoir en société ? 25 mn
2019 pp 3-15. De
www.JW.ORG
Résumé :
Dans la société, l’intégrité doit autant se manifester comme en famille. Nous devons respecter les normes qui régissent la vie en société. Les valeurs morales qu’on doit avoir en société sont : la maitrise de
soi (savoir attendre avant d’avoir ce qu’on veut), l’humilité (elle est parfois considérée a tort comme une faiblesse, en réalité c’est une force qui permet de reconnaitre ses erreurs et ses limites),
être responsable (c-à-dêtre digne de confiance),êtrehonnête, la droiture, être juste, être incorruptible, respecter la vie privée… Plus votre règle de conduite est exemplaire dans votre communauté, plus les
gens vous feront confiance. C’est votre haut niveau d’honnêteté et d’intégrité qui inspire le respect.
III- L’INTEGRITE Vie Identifier Sens de Ressource Quelles sont les valeurs morales
MORALE DANS LA
VIE professionnelle Mettre en l’honnêteté numérique Lecture et analyse du document applicables en entreprise ? de quoi dépend 25 mn
PROFESSIONNELLE relation la réussite en entreprise ?
Résumé :
« Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance. » ce principe des droits de l’homme s’applique en entreprise. Pour manifester l’intégrité
NB : La violation de l’intégrité morale d’une personne entraîne la mise en œuvre de sanctions civiles et pénales.
CONCLUSION Intégrité Résumer Sens de Cours Brainstorming en vue de montrer la D’où vient la notion d’intégrité ? 10 mn
morale l’écoute place de l’intégrité morale
Résumé : Les hommes ont le droit d’être protégé quel que soit les circonstances dans lesquelles ils se trouvent. C’est la raison pour laquelle le Droit a initié la notion d’intégrité morale et s’assure de sa
protection à la fois en famille, dans la société ou au travail.
Evaluation finale : Qu’est-ce que l’intégrité morale ? quelles sont les valeurs morales applicables en entreprise ? de quoi dépend la réussite en entreprise ?
Devoir à faire à la maison : donnes le rôle de la CONAC, L’ANIF, le CONSUPE, les communautés religieuses, les structures traditionnelles dans la promotion et la préservation de l’intégrité
morale au Cameroun.
Bibliographie :
JUSTIFICATION DE LA LECON :
Exemple de situation :
Exemple d’action :
Formulation de la justification : cette leçon permet à l’apprenant d’installer des ressources
II- Sens de
l’observation mn
Résumé :
III-
mn
Résumé :
Bibliographie :
Justification de la leçon :
Exemple de situation :
Exemple d’action :
Devoir :
JUSTIFICATION DE LA LECON :
Exemple de situation :
Exemple d’action :
Formulation de la justification : cette leçon permet à l’apprenant d’installer des ressources
II- Sens de
l’observation mn
Résumé :
III-
mn
Résumé :
Bibliographie :